Après avoir obtenu sa licence en Communication, Leïla GARIKO n'a pas attendu de décrocher un emploi pour se lancer dans la vie active. Elle a pris l'initiative de se dévouer à l'évolution de l'entreprise familiale, la « Fromagerie Gariko », spécialisée dans la transformation et la commercialisation du lait frais naturel.
Dès son arrivée, elle a contribué à diversifier la gamme de produits proposés aux clients. Aujourd'hui, la « Fromagerie Gariko » offre une large variété de produits, notamment le lait cru, le lait pasteurisé, les yaourts naturels et vanillés, le fromage « wagashi », et bien d'autres.
Leïla ne regrette pas d'avoir choisi de s'investir dans la transformation du lait. Son ambition est de conquérir le marché local au Burkina Faso.
#AgribusinessTV #BurkinaFaso #Entrepreneuriat #Transformation #Lait
Dès son arrivée, elle a contribué à diversifier la gamme de produits proposés aux clients. Aujourd'hui, la « Fromagerie Gariko » offre une large variété de produits, notamment le lait cru, le lait pasteurisé, les yaourts naturels et vanillés, le fromage « wagashi », et bien d'autres.
Leïla ne regrette pas d'avoir choisi de s'investir dans la transformation du lait. Son ambition est de conquérir le marché local au Burkina Faso.
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ÉducationTranscription
00:00 J'ai une licence en communication et quand j'ai fini les études, j'ai fait des stages, j'ai cherché du travail.
00:07 Ce n'était pas facile.
00:10 J'avais déjà une entreprise familiale, pourquoi ne pas m'investir à temps plein ?
00:16 C'est là que je me suis vraiment consacrée à l'activité.
00:26 Le Majori Gariko est une entreprise qui travaille dans la production laitière, la transformation jusqu'à la commercialisation.
00:33 C'est une entreprise familiale, donc depuis toute petite, je baignais dans l'activité.
00:38 Quand je revenais de cours, j'ai aidé la maman à la transformation et petit à petit, je me suis lancée.
00:46 Comme produit, nous avons le lait cru, le lait passerisé, le yaourt, nature, vanille, chocolaté,
00:54 le fromage béninois qu'on appelle le Wagashi et plus récemment le fromage blanc à tartiner que nous avons essayé de reproduire.
01:03 Nous faisons également le Degue à base de petits milles ou de couscous et le Gapal.
01:19 Au début, ça n'a pas été simple parce que même pour moi, c'était difficile d'accepter le fait de faire de longues études et de revenir travailler au niveau familial.
01:30 Mais avec le travail que j'ai fait sur moi et avec le travail qu'on accomplit ensemble,
01:37 on voit qu'il y a des rentrées d'argent, on arrive à s'épanouir sur le plan financier.
01:44 Donc à ce niveau, je vois qu'il n'y a plus vraiment de soucis. Eux-mêmes, ils savent que l'activité est rentable.
01:50 Et c'est mieux de travailler pour soi, d'entreprendre que de faire plusieurs années au chômage en se disant qu'on n'allait pas avoir du travail dans les bureaux.
02:00 La stratégie que j'ai essayé de mettre en place, c'est la diversification des produits.
02:05 Avant, on n'avait pas un grand nombre de produits, mais actuellement, on a essayé de varier pour atteindre la plus grande clientèle.
02:16 J'ai essayé aussi de créer une page publicitaire pour la fromagerie Garico.
02:29 La difficulté que nous rencontrons, par exemple, c'est la concurrence des loyales du lait en poudre.
02:35 Ce qui fait que par rapport au lait local, la population trouve que le lait local est plus cher.
02:41 Ça vaut 5 ans qu'on travaille ensemble.
02:44 Ce que j'ai appris avec elle que je ne connaissais pas, ce sont des crèmes glacées qu'elle a faites, et puis ça m'a plu.
02:52 C'est bon aussi.
02:58 Le métier de transformatrice a beaucoup changé ma vie en milieu scolaire ou académique.
03:05 On a l'impression que c'est sauf ceux qui travaillent dans les grands bureaux qui ont réussi.
03:10 Alors que nos parents qui sont des paysans ont fait beaucoup de sacrifices pour qu'on puisse fréquenter dans ces écoles, dans ces universités.
03:21 Travailler dans ce monde-là m'a permis vraiment d'apprécier le monde paysan à sa juste valeur.
03:28 Ça m'a aussi permis de voyager, de connaître d'autres réalités, de savoir même ce que c'est que le monde paysan.
03:41 Ce qui fait ma fierté, je dirais que c'est de ne dépendre de personne pour assurer mon quotidien.
03:49 Grâce à l'activité, j'arrive à me prendre en charge pleinement.
03:52 Ma perspective à court terme, je dirais, c'est d'arriver à couvrir le marché du Burkina en l'air local.
04:01 Et sur ce, je sais que ce ne sera pas facile, mais comme on l'a toujours fait, on va essayer de reléver le défi.
04:09 [Musique]