SMART SPORTS - Emission du vendredi 13 octobre

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Vendredi 13 octobre 2023, SMART SPORTS reçoit Michael Tapiro (Fondateur, Sports Management School) et Frank Tapiro (consultant créatif)
Transcript
00:00 Bonjour à tous et bonjour à tous, bienvenue dans Smart Sport, le match oppose Tapiro à Tapiro,
00:09 le sommaire Franck. On va d'abord commencer par ce qui s'est passé en Israël et la réaction,
00:13 plutôt la non réaction du monde du sport. Mickaël ? Le record du monde de marathon,
00:18 est-ce que Nike a truqué ses chaussures ? Dans le feuilleton des partenaires au JO 2024,
00:24 aujourd'hui nous allons parler de LVMH. Et enfin la journée de l'arbitrage sponsorisé par la Poste,
00:29 parce qu'aujourd'hui on manque d'arbitres dans les sports collectifs.
00:32 Exceptionnellement ce n'est pas Pierre Ferdinand Raj qui va introduire cette émission,
00:39 mais c'est moi parce que j'ai un message à vous faire passer. J'ai une petite chanson.
00:43 Mais ils sont où ? Mais ils sont où ? Mais ils sont où tous les sportifs ? Et oui en effet,
00:50 suite à ce qui s'est passé le week-end dernier en Israël avec cette attaque monstrueuse,
00:54 je m'étonne, nous nous étonnons, de ne voir absolument aucune réaction du monde du sport.
01:00 Et tous les sports, confondus, que ce soit le football, que ce soit le rugby,
01:04 alors qu'il y a aujourd'hui une Coupe du Monde qui se passe sur notre sol,
01:07 basket et tous les autres sports individuels ou collectifs.
01:10 Ni une fédé, ni personne ne l'a fait alors que partout dans le monde, le sport lui a réagi.
01:15 Et a réagi en condamnant fermement ses attentats et en exprimant sa compassion
01:20 et en rendant hommage aux victimes israéliennes.
01:23 La NBA, la Fédération Internationale de Golfe, d'autres fédérations, tout le monde a réagi.
01:30 Et pourquoi en France nous avons ce silence assourdissant ?
01:33 Et les sportifs, je vous rassure, ne sont pas les seuls.
01:35 Il y a aussi les stars, les vedettes, les comiques, les musiciens, les comédiens,
01:41 les magiciens comme le dirait Aznavour, tout le monde.
01:45 Et finalement, personne n'a réagi. Alors on peut se demander pourquoi ?
01:48 Est-ce que le fait d'avoir des attentats terroristes avec des victimes juives,
01:52 voire israéliennes, beaucoup plus graves, choque les gens ?
01:54 Est-ce que les sportifs ont peur justement dans leur compassion normale
01:58 pour l'avenir du peuple palestinien ?
02:01 Et se disent donc si on est vraiment en émotion par rapport à ces victimes,
02:05 ça va peut-être être totalement en incohérence avec notre combat.
02:08 Mais je le dis, quelle idiotie !
02:11 Si vous voulez soutenir en tant que sportif le peuple palestinien,
02:14 il faut justement les aider à se dissocier du Hamas et de ses exactions horribles,
02:20 de ses massacres de population.
02:22 Sinon dans un siècle, on se rappellera du peuple palestinien
02:24 comme celui qui a décapité les enfants dans les kiboutz.
02:28 Donc au contraire, militons en soutenant l'état d'Israël,
02:32 qu'ils ne se battent pas pour les israéliens et les juifs,
02:34 mais pour la planète entière.
02:36 Et que vous soyez un sportif juif ou non, ce n'est pas le problème.
02:39 On défend des êtres humains.
02:40 Et on peut être pro-palestinien ou pro-israélien,
02:44 mais nous sommes tous contre le terrorisme.
02:46 Voilà le message que je voulais faire passer.
02:48 - Michel Tapiro, pourquoi les sportifs sont si discrets pour ne pas dire invisibles ?
02:55 - Ça participe de pas mal de tensions, ça participe de pas mal de pressions
03:02 qui font qu'aujourd'hui, on l'a vu, notamment en Belgique,
03:04 il y a un footballeur par exemple très connu qui s'appelle Thibaut Courtois.
03:10 - Le gardien du Real de Madrid.
03:11 - Le gardien du Real de Madrid et de l'équipe de Belgique
03:13 qui est intervenu et qui a passé un mot sur les réseaux sociaux,
03:17 qui était un mot assez empathique envers la population qui a été massacrée.
03:24 Il est en danger de mort.
03:26 Il a eu des menaces pour sa famille aussi.
03:28 Il a dû retirer tous les éléments des réseaux sociaux.
03:32 Et en fait, on se rend compte que non seulement il a été mis en minorité,
03:35 mais personne ne l'a soutenu et personne ne serait capable aujourd'hui
03:39 d'aller dans la direction qu'il a tracé.
03:43 On a une autre problématique aussi en France et je suis assez ému de le dire,
03:47 c'est que lorsque l'on est allé s'approcher des instances dirigeantes
03:53 pour poser la question et de savoir dans quelle mesure il n'était pas question d'intervenir.
03:58 - Vous l'avez fait vous personnellement.
03:59 - Je l'ai fait directement.
04:00 On m'a répondu que finalement, c'était quelque chose qui était du domaine de l'étranger,
04:06 un petit peu comme une guerre en Ukraine, etc.
04:08 et que les ligues et les fédérations n'allaient pas intervenir.
04:11 Et là, je me pose la question.
04:12 - Sauf que là, en l'occurrence, il y a des Français.
04:14 - Parce que là, il y a 8 Français massacrés avec le même passeport que vous et moi
04:19 et le même passeport de celles et ceux qui sont dans les stades.
04:21 Il y a 20 Français kidnappés.
04:24 Et là, à ce moment-là, on a l'impression que lorsqu'on est Français
04:26 et qu'on va mourir ou en tant que Juif ou quand on est en Israël,
04:29 on ne meurt pas de la même façon.
04:31 En tout cas, moi j'ai le souvenir d'avoir eu un géologue un jour
04:34 qui a été pris en otage en Afrique.
04:36 Il faisait son travail, il a été pris par le djihad islamique.
04:39 Ça a duré quelques mois, voire une année.
04:41 La France s'est mobilisée, le président s'est mobilisé.
04:43 On en a parlé tous les jours.
04:45 Et là, rien.
04:46 En fait, ces personnes-là qui sont des Français, qui sont des citoyens français,
04:51 sont morts et sont morts avec aucun écho en France.
04:53 Alors donc, ça fait un peu de peine.
04:56 Le sentiment aussi de voir peut-être le sport en otage.
05:00 Est-ce qu'on peut parler aujourd'hui ?
05:01 Est-ce que lorsqu'on est sportif, on peut intervenir sur ce sujet bien précisément ?
05:07 Est-ce que ce sujet-là, qui est un sujet fondamental,
05:11 parce qu'il est souvent très très mal compris,
05:12 en tout cas très très mal partagé,
05:17 est-ce qu'aujourd'hui, on peut, quand on est un sportif français,
05:19 dire que simplement on soutient des populations qui ont été massacrées en Israël ?
05:23 La réponse, c'est non.
05:24 Pourquoi je souhaiterais que des Mbappé, que des Dupont
05:27 et que d'autres champions de plein d'autres sports comme eux ?
05:30 Benzema, bien entendu, pour une seule et bonne raison.
05:32 C'est qu'ils ont l'oreille des jeunes.
05:35 Et aujourd'hui, on sait très bien que la propagation des idées salafistes,
05:39 des idées islamistes radicales, et surtout avec ces images,
05:42 et la réaction de par exemple de partis comme la France Indigne,
05:45 pour ne pas le nommer justement,
05:46 leur donne un blanc-seing, leur donne une autorisation de tuer.
05:49 Et les prochains Kouachi, les prochains Mohamed Ben Mera
05:52 sont déjà en train de s'entraîner et de fantasmer
05:54 et d'idéaliser de refaire une exection contre la population juive.
05:59 Ces sportifs ont une responsabilité, je le dirais même plus,
06:02 ont un devoir citoyen, car ils s'adressent aux jeunes.
06:05 Ils pourraient, s'ils trouvent les mots justes,
06:08 et je vous l'ai dit tout à l'heure,
06:09 on peut être pro-israélien, pro-palestinien, mais tous contre le terrorisme,
06:12 freiner les ardeurs et peut-être passer à un niveau de consens et de responsabilité supérieure.
06:16 Alors certains ont trouvé les mots justes,
06:18 parce que si les sportifs français sont invisibles,
06:21 je vous invite à regarder les messages des ligues professionnelles américaines.
06:25 Elles se mobilisent, le golf ou la NBA n'ont pas hésité à dénoncer, à condamner.
06:29 Dimanche Champion a décidé de soutenir Israël,
06:32 le boxeur Floyd Mayweather a financé un vol spécial rempli de gilets pare-balles à destination de Tel Aviv.
06:39 Et je vous propose aussi d'écouter la star du basket, Amare Stoudemire,
06:43 il a été plusieurs fois All-Star,
06:45 il est très en colère justement contre le mutisme des champions internationaux et américains en particulier.
06:53 Je me suis réveillé ce matin avec des nouvelles déraillées d'Israël.
06:57 Les Hamas ont kidnappé des enfants, les ont mis en prison,
07:03 ont tué des femmes, ont tué des âgés.
07:07 C'est du bullshit. C'est des cowards.
07:11 Et pour tous vous qui vous dites que les lois noires ne font pas d'importance,
07:14 alors laissez-moi m'y rendre avant de dire quelque chose.
07:18 Merde.
07:20 Réussir à quoi ?
07:22 Ça n'a jamais été cool de kidnapper des enfants et les mettre en prison.
07:26 Ça n'a jamais été cool de tuer des femmes et des âgés.
07:28 Ça n'a jamais été, peu importe d'où tu viens, de quoi tu représentes,
07:31 de quelle tribu tu es, ça n'a jamais été cool.
07:34 Ça n'a jamais été rien que personne ne soutenait.
07:37 Et puis tu vas te cacher et mettre les enfants devant toi comme un barricade.
07:41 C'est du bullshit.
07:43 Tous vous les politiciens qui ont toujours quelque chose à dire au contraire,
07:46 je vous vois, merde.
07:49 Tous vous les gens qui ont toujours quelque chose à dire et qui ont toujours soutenu tout ce qui était,
07:53 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
07:55 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
07:57 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
07:59 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:01 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:03 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:05 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:07 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:09 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:11 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:13 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:15 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:17 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:19 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:21 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:23 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:25 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:27 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:29 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:31 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:33 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:35 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:37 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:39 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:41 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:43 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:45 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:47 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:49 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:51 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:53 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:55 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:57 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
08:59 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:01 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:03 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:05 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:07 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:09 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:11 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:13 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:15 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:17 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:19 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:21 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:23 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:25 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:27 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:29 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:31 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:33 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:35 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:37 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:39 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:41 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:43 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:45 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:47 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:49 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:51 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:53 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:55 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:57 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
09:59 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:01 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:03 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:05 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:07 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:09 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:11 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:13 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:15 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:17 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:19 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:21 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:23 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:25 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:27 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:29 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:31 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:33 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:35 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:37 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:39 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:41 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:43 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:45 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:47 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:49 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:51 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:53 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:55 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:57 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
10:59 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:01 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:03 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:05 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:07 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:09 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:11 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:13 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:15 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:17 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:19 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:21 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:23 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:25 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:27 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:29 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:31 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:33 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:35 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:37 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:39 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:41 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:43 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:45 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:47 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:49 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:51 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:53 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:55 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:57 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
11:59 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
12:01 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
12:03 et qui ont toujours dit que c'était pas cool,
12:05 et qui ont toujours dit que c'était pas cool.
12:07 Et je pense que le plus important,
12:09 et je pense que le plus important,
12:11 c'est celui qui va arriver à faire moins de deux heures.
12:13 c'est celui qui va arriver à faire moins de deux heures.
12:15 Mais sincèrement, quand on fait un marathon
12:17 Mais sincèrement, quand on fait un marathon
12:19 en moins de deux heures,
12:21 ou alors on est un mutant mobilette,
12:23 ou alors on est vraiment...
12:25 - Sachant que ce qui est troublant malgré tout,
12:27 c'était que c'était son troisième marathon,
12:29 et qu'il était totalement inconnu.
12:31 - C'est un mot, mais il a 23 ans !
12:33 - C'est un mot, mais il a 23 ans !
12:35 - Nouvelle séquence dans cette édition,
12:37 l'interview Ripley.
12:39 C'est une interview revisité par l'état Pirot.
12:41 Première interview revisitée,
12:43 celle d'Amélie Oudéa Castera, la ministre des Sports.
12:45 - On sera prêt. On sera prêt.
12:47 - Vraiment ? - Oui, on sera prêt.
12:49 - Ok, on sera prêt, on est dans l'incantation depuis le début,
12:51 c'est la phrase qu'on entend tout le temps,
12:53 mais ça pose une question, est-ce qu'on sera vraiment prêt ?
12:55 Parce qu'à force de le répéter, on commence à en douter.
12:57 - C'est la méthode qu'on vient d'obliger de le faire,
12:59 parce qu'elle est à l'abri de l'accord,
13:01 et elle porte le projet de la France.
13:03 Il est impensable que la ministre des Sports
13:05 dise à quelques mois des JO qu'elle ne sera pas prête,
13:07 surtout si elle sait qu'ils ne le le seront pas.
13:09 Donc elle est obligée de le faire avec un grand sourire.
13:11 Alors elle ne joue pas très bien,
13:13 je pense qu'elle devrait prendre quelques petits cours de médiatraining,
13:15 mais elle est obligée de le faire.
13:17 - La bénéabilité de la scène, c'est un enjeu majeur
13:19 pour pouvoir y tenir les épreuves de natation,
13:21 de paranatation, de triathlon, de paratriathlon.
13:23 - Alors la bénéabilité, j'ai appris un mot,
13:25 moi je pensais à dépollution,
13:27 parce que, soyons clairs,
13:29 la scène est polluée.
13:31 Il y a un pari de faire se dérouler
13:33 notamment le triathlon sur la scène
13:35 et la natation en eau libre,
13:37 mais on l'a bien vu pendant le mois de juillet
13:39 et pendant le mois d'août,
13:41 les deux compétitions qui étaient censées être des compétitions de test
13:43 n'ont pas eu lieu.
13:45 C'est-à-dire que le triathlon est devenu un biathlon
13:47 et la compétition en eau libre a été annulée.
13:49 Donc encore une fois, c'est peut-être la faute des chériches à colis
13:51 qui le colisent facile,
13:53 mais c'est une donnée majeure dans l'équation
13:55 et il serait temps définitivement ou alors d'organiser cela
13:57 dans des eaux propres
13:59 ou alors de s'en débarrasser.
14:01 - Je vais faire une séance d'exorcisme.
14:03 Jacques Chirac, sort de ce corps !
14:05 N'oublions pas que dans les années 80,
14:07 quand Chirac était maire, il a gagné
14:09 avec un argument extraordinaire, c'est que
14:11 en l'an 2000, Jérémie Bagnet, tous les jours dans la scène,
14:13 et il y a encore des politiques,
14:15 23 ans après, qui croient que c'est vrai !
14:17 Mais c'est génial la politique,
14:19 parce que même les politiciens eux-mêmes
14:21 finissent par croire à leurs mensonges.
14:23 Evidemment qu'il n'y a aucune bénéabilité de la scène,
14:25 il n'y en aura jamais,
14:27 parce que c'est des problèmes beaucoup plus compliqués que cela,
14:29 mais arrêtons de vendre des faux projets !
14:31 Essayons peut-être de faire un bac à l'intérieur de la scène
14:33 avec de l'eau naturelle cette fois-ci,
14:35 avec un bac transparent,
14:37 mais arrêtons de vendre du vent
14:39 et surtout de vendre de l'eau,
14:41 surtout quand elle n'est pas propre.
14:43 - Il y a eu ce très beau relais du 4x400,
14:45 on a débriefé, on a tout de suite réagi,
14:47 tout de suite bien remis
14:49 les choses en perspective
14:51 avec un plan d'action détaillé, phasé.
14:53 - J'ai fait beaucoup trop de sport
14:55 pour ne pas marcher à ce discours.
14:57 Quand on entend des gens parler de sport
14:59 avec des mots qui n'ont rien à voir avec le monde du sport,
15:01 débriefer, plan d'action, des dates,
15:03 ça veut dire que c'est la catastrophe !
15:05 Donc on planque la poussière sous le tapis,
15:07 mais il n'y a aucune idée, il n'y a rien,
15:09 c'est comment est-ce qu'on gère
15:11 un cataclysme annoncé
15:13 qui dure quand même depuis trop longtemps
15:15 dans le monde de la classe.
15:17 - Malheureusement dans l'athlétisme français,
15:19 c'est la première fois qu'un pays organisateur
15:21 des Jeux Olympiques ne sera pas sur un podium
15:23 des Jeux Olympiques en athlétisme,
15:25 peut-être mis à part Kavine Maier
15:27 qui d'ailleurs était blessée au dernier mondiaux.
15:29 Donc effectivement, ça la fout un peu mal.
15:31 - Voilà pour la première interview revisitée.
15:33 C'est le feuilleton de Smart Sport.
15:39 Toutes les semaines, on passera en revue
15:41 les partenaires de Paris 2024.
15:43 Aujourd'hui, début cette série avec LVMH
15:45 et la signature d'un deuxième athlète.
15:47 - Je sais que Paris sera le théâtre
15:49 de mes ambitions.
15:51 Je suis fière de rejoindre la famille LVMH
15:55 car nous sommes tous des artisans du rêve,
15:57 des artisans de toutes les victoires.
15:59 - Mélanie De Gesu de Santos,
16:01 nouveau visage du team LVMH.
16:03 Première question,
16:05 que pensez-vous de ce clip ?
16:07 Et deuxième question,
16:09 pourquoi LVMH finalement a pris la décision
16:11 de s'engager dans ce grand défi
16:13 que sont les Jeux de Paris 2024 ?
16:15 - Je vais commencer par la fin
16:17 car c'est le seul truc que j'ai aimé.
16:19 Je suis désolé car le début,
16:21 c'est l'initiant.
16:23 Voir une athlète avec une voix off,
16:25 elle parle comme un robot.
16:27 Je pensais à un peu plus d'émotion.
16:29 Mais il y a une chose qui est bien,
16:31 c'est la signature de LVMH,
16:33 artisan de toutes les victoires.
16:35 C'est intéressant car il vend
16:37 de l'artisanat de luxe à la française
16:39 qui cartonne dans le monde.
16:41 Et de toutes les victoires,
16:43 il faut mettre plus d'émotion.
16:45 Il faut mettre autre chose.
16:47 Les moments forts et les moments faibles.
16:49 On le regarde comme un robot.
16:51 - C'est écrit avec exclusivement
16:53 des arguments et des tics de langage
16:55 qui doivent coller au sponsoring du sport
16:57 où on partage les valeurs.
16:59 Moi aussi je trouve ça assez constatant.
17:01 Par contre, le choix de Mélanie est bon.
17:03 23 ans,
17:05 Martinique est élevée à Saint-Etienne.
17:07 Elle a une vie américaine.
17:09 Elle a rejoint Simone Biles pendant 6 mois
17:11 pour s'entraîner.
17:13 Elle a une vision internationale.
17:15 Je trouve que pour LVMH,
17:17 leur façon de s'accoler aux Jeux Olympiques
17:19 c'est bien vu.
17:21 Le deuxième c'est Léon Marchand,
17:23 le nageur extraordinaire en université américaine.
17:25 - Mais finalement c'est le seul temps
17:27 où LVMH, pour la première fois,
17:29 s'engage dans le sport.
17:31 Je n'ai pas le souvenir que sur des sports
17:33 et des disciplines olympiques
17:35 aussi populaires que ceux
17:37 qui seront disputés à Paris,
17:39 on oublie que la Coupe du Monde,
17:41 c'est LVMH. C'est comme du monde de foot.
17:43 - C'est la billeure de la Coupe.
17:45 - Mais c'est étonnant.
17:47 Quand on le voit arriver.
17:49 J'étais à la finale au Brésil.
17:51 Quand on voit la valise arriver,
17:53 c'est un peu bizarre.
17:55 Le sport très populaire du foot,
17:57 est-ce que ça colle ?
17:59 Moi franchement je ne crois pas.
18:01 Mais de voir cette malle Louis Vuitton
18:03 avec à l'intérieur le trophée,
18:05 ça m'a un peu choqué.
18:07 Le président de la FEDE,
18:09 que je ne nommerai pas de l'époque,
18:11 et la présidente que je ne nommerai pas,
18:13 c'était déjà un peu en colère au Brésil.
18:15 Quand je vois Louis Vuitton,
18:17 je trouve ça un peu vulgaire.
18:19 - Louis Vuitton sponsorise le football
18:21 mais pas avec des FEDE ou des clubs
18:23 ni avec des ligues, mais avec des stars.
18:25 On se rappelle du ball de foot Louis Vuitton
18:27 où il y avait Maradona, Pelé, etc.
18:29 Il y a une vision très élitiste.
18:31 Ce n'est pas tellement de sponsoriser le football
18:33 mais de sponsoriser les grands stars.
18:35 - Je ne vois pas vraiment le rapport.
18:37 - C'est compatible pour une chose
18:39 et ça nous ramène à ce qu'on avait dit
18:41 sur les Rolling Stones et le baseball.
18:43 C'est l'intemporalité.
18:45 Pelé sera toujours Pelé.
18:47 Il est décédé mais il restera toujours
18:49 vivant dans le cœur des footballeurs.
18:51 Comme Louis Vuitton, c'est un maltier
18:53 du 19ème siècle et on a vraiment l'impression
18:55 que l'identité de la marque Louis Vuitton
18:57 va perdurer dans le temps et dans l'espace.
18:59 Un petit peu comme l'image de ces grands sportifs.
19:01 - Ça va jouer aussi sur la marque Hublot
19:03 Louis Vuitton aussi le fait.
19:05 Il n'y a pas que Pelé, il y a Maradona aussi
19:07 qui apparaît dans la marque.
19:09 Il y a Maradona, Zidane, etc.
19:11 Encore une fois, je trouve ça un peu
19:13 une collision.
19:15 Ce n'est pas du tout l'esprit que j'avais
19:17 par rapport à Louis Vuitton
19:19 mais surtout par rapport à la Coupe du Monde.
19:21 La Coupe du Monde, c'est les voyages
19:23 donc le maltier c'est cohérent.
19:25 Tout est cohérent mais je trouve qu'on a forcé
19:27 un peu la cohérence.
19:29 J'ai été choqué de voir Louis Vuitton
19:31 parce que ça n'a rien à voir mais la collision
19:33 des deux, moi je l'attends.
19:35 - Pour les Jeux Olympiques, ce n'est pas Louis Vuitton
19:37 spécifiquement, c'est LVMH.
19:39 Dior aussi intervient.
19:41 Dior sont les "équipementiers costume"
19:43 de quelques clubs de foot qu'on connaît bien
19:45 et notamment du PSG.
19:47 C'est LVMH d'un point de vue corporel
19:49 qui porte toutes ces marques de luxe
19:51 et ces vins espiritueux.
19:53 Donc quelque part, ça peut s'entendre.
19:55 - Voilà pour le Feuilleton.
19:57 Prochain Feuilleton, dès la semaine prochaine
19:59 notre marque passée au crible.
20:01 Coup d'envoi des 22e journée
20:05 de l'arbitrage.
20:07 Je lis l'objectif. Recruter, fidéliser,
20:09 favoriser l'émergence d'une nouvelle génération
20:11 d'arbitres. Pour nous en parler
20:13 est avec nous Céline Dumère,
20:15 ex-capitaine de l'équipe de France de basket.
20:17 Bonjour Céline, comment allez-vous ?
20:19 - Bonjour, très bien, merci.
20:21 - Est-ce que nous sommes en mal d'arbitres ?
20:23 Est-ce qu'il faut susciter des vocations ?
20:25 - Alors, peut-être que ce n'est pas
20:27 criant et on n'est pas non plus
20:29 dans une situation alarmante.
20:31 Maintenant, je pense qu'on pourrait
20:33 recruter, on pourrait avoir plus
20:35 d'arbitres sur nos terrains.
20:37 C'est certain. Là, j'ai eu la chance
20:39 de discuter avec certains présidents
20:41 de fédérations et ils sont tous
20:43 en déficit d'arbitres.
20:45 Donc, ces journées,
20:47 c'est hyper intéressant parce qu'on peut
20:49 essayer d'aller susciter
20:51 auprès des plus jeunes une vocation
20:53 dans l'arbitrage.
20:55 - Est-ce que vous-même, lorsque vous étiez joueuse
20:57 et ce n'était pas il y a si longtemps, vous éprouviez
20:59 des difficultés avec les arbitres ?
21:01 Est-ce que vous étiez là à négocier,
21:03 à essayer d'expliquer les raisons
21:05 ou les non-raisons d'une faute commise ?
21:07 - Alors, je ne peux pas mentir parce qu'il y a
21:09 certainement des vidéos, mais alors
21:11 j'ai été beaucoup dans la discussion parce que
21:13 j'ai toujours voulu essayer de comprendre
21:15 ce qui se passait. Donc, c'est vrai que des fois, sur des coups de sifflet,
21:17 j'allais me rapprocher de l'arbitre
21:19 pour comprendre, pas pour juger
21:21 s'il avait tort ou pas, mais juste pour comprendre
21:23 pour ne pas refaire les mêmes erreurs,
21:25 que ce soit pour moi ou mes coéquipières.
21:27 Donc, j'étais un peu... Je cherchais la communication
21:29 avec le corps arbitral.
21:31 Des fois, on a le temps, des fois, on n'a pas le temps.
21:33 Donc, certains, j'imagine que
21:35 j'étais un peu pénible d'avoir toujours
21:37 quelque chose à dire, mais il y a toujours eu
21:39 beaucoup de respect des deux côtés,
21:41 que ce soit du corps arbitral
21:43 envers les joueurs et des joueuses, en tout cas,
21:45 de mes coéquipières, on a toujours
21:47 respecté le corps arbitral, le plus
21:49 possible, en tout cas. - Céline,
21:51 quel est le rôle et quel est surtout votre rôle
21:53 avec La Poste dans ces journées
21:55 de l'arbitrage ?
21:57 - Nous sommes un petit peu les ambassadeurs
21:59 et on va sur le terrain. Hier, on était auprès
22:01 de nombreux jeunes,
22:03 notamment des collégiens, à la
22:05 Cité des Sports à Issy-les-Moulineaux
22:07 pour justement avoir un échange
22:09 avec des arbitres professionnels,
22:11 des arbitres amateurs,
22:13 et puis nous-mêmes, qui avons mis
22:15 et qui avons
22:17 été arbitres pendant une matinée
22:19 pour faire découvrir un petit peu
22:21 le rôle de
22:23 ce poste-là qui est
22:25 important, qui est primordial pour
22:27 le bon développement de nos sports.
22:29 - Et d'un mot, La Poste, quel est son rôle ?
22:31 - Un partenaire
22:33 privilégié et qui
22:35 est conscient
22:37 de l'importance des arbitres
22:39 et qui a envie d'investir
22:41 pour rayonner un petit peu et pour faire
22:43 rayonner ce
22:45 métier dans le sport qui est peut-être un petit peu
22:47 sous-estimé.
22:49 - Bonjour Céline Franck Tapirot, au démarrage
22:51 de l'émission, nous parlions
22:53 de ce drame qui vient de se passer en Israël,
22:55 excusez-moi de changer de sujet, mais
22:57 je voulais vous interroger, comme vous êtes
22:59 la première sportive que je rencontre,
23:01 ce qui est assez étonnant parce que depuis 4 jours,
23:03 il y a un silence assourdissant dans le monde du sport,
23:05 je voulais juste savoir quel était votre point de vue en tant que
23:07 sportive, surtout en tant qu'être humain,
23:09 par rapport à ce qui s'est passé ?
23:11 - C'est une tragédie,
23:13 après, là c'est au-delà du
23:15 côté sportif
23:17 ou pas, là c'est l'humanité
23:19 et c'est des choses
23:21 qu'on est obligé de condamner,
23:23 après, moi je suis
23:25 pas là pour... j'ai un jugement
23:27 très personnel et je suis pas là
23:29 pour exposer mon avis,
23:31 mais en tout cas, en tant qu'humain,
23:33 sur cette planète,
23:35 ce qu'on est en train de voir, c'est...
23:37 ça fait un petit peu peur, donc
23:41 c'est triste.
23:43 - Dernière question, justement,
23:45 le monde du basket que vous connaissez bien,
23:47 parce qu'on n'a vu aucun hommage sur aucun stade,
23:49 ni foot, ni rugby...
23:51 - C'est pas propre au foot, c'est pas propre au basket.
23:53 - Pas du tout, on a vu tous les stades de France,
23:55 quelques-uns de ces sports, on n'a pas vu d'hommage,
23:57 est-ce que vous pensez justement que, dès la prochaine
23:59 tournée de championnat, il doit y avoir un hommage rendu
24:01 avant les matchs de basket
24:03 qui vont arriver dans les prochains jours ?
24:05 - Là, j'avoue que comme ça, je ne sais pas,
24:09 c'est vrai que je pense que beaucoup,
24:11 beaucoup de gens sont touchés
24:13 et comprennent
24:15 la tragédie
24:17 qui s'y passe, et dans les stades,
24:19 effectivement, on pourrait
24:21 se mobiliser
24:23 pour montrer
24:25 un soutien, quel qu'il soit,
24:27 est-ce que c'est suffisant ?
24:29 Certainement pas, on ne va pas se mentir,
24:31 c'est pas en affichant deux, trois banderoles
24:33 que ça va véritablement
24:35 "ramener la paix", mais ça peut montrer
24:37 un soutien minimum, effectivement.
24:39 - Merci beaucoup Céline Dumerck.
24:41 - Michael Tapiro, le chiffre de la semaine.
24:47 - 93 000,
24:49 c'est le nombre de personnes convoquées
24:51 par Pôle emploi
24:53 pour des postes à pourvoir
24:55 dans la sécurité des Jeux Olympiques 2024.
24:57 Alors, quand on dit 93 000,
24:59 c'est vraiment tout azimut, je crois qu'il y a
25:01 même quelqu'un qui était non voyant qui a été convoqué,
25:03 et ça, ça m'inquiète un peu, parce que
25:05 ça veut dire premièrement que la sécurité,
25:07 en tout cas la sécurité autour des Jeux Olympiques
25:09 n'a pas été bordée totalement,
25:11 qu'on a des besoins, qu'on va rechercher
25:13 des gens qui ne sont pas forcément
25:15 dans le métier, dans le milieu,
25:17 et on a eu
25:19 uniquement 8% de réponses
25:21 sur ces 93 000 personnes,
25:23 et nul doute qu'à la fin
25:25 de l'histoire, on aura peut-être besoin
25:27 d'entreprises privées qui viendront proposer
25:29 leur service.
25:31 En termes de sécurité, je dirais
25:33 que je ne suis pas forcément très très à l'aise
25:35 vis-à-vis de ces entreprises.
25:37 - Michael Tapiro...
25:39 - Quoi ?
25:41 - Non, je disais simplement que j'étais prêt à postuler.
25:43 - Merci Michael Tapiro,
25:45 Franck Tapiro, merci.
25:47 C'est la fin de Smart Sport,
25:49 le match des Tapiros face aux Tapiros.
25:51 A très vite sur Smart.
25:53 (Générique)
25:55 ---
25:57 ♪ ♪ ♪

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