L'Heure des Pros 2 (Émission du 31/10/2023)
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonsoir à tous. Des étoiles de David dessinées sur des maisons.
00:04 On pensait que cela appartenait à la préhistoire.
00:09 On voyait ça lorsqu'on était enfant, dans des documents d'archives.
00:13 Eh bien, c'est ce qui se passe aujourd'hui en France en 2023.
00:17 Olivier D'Artigolle, Jérôme Béglé, Gilles-William Golnadel, Philippe Bilger.
00:21 On va évoquer évidemment ce symbole et vous allez voir ce sujet de Maxime Lavandier.
00:29 Sur la façade d'un immeuble du 14e arrondissement de Paris,
00:32 des étoiles de David dessinées au pochoir bleu.
00:34 Dans une rue adjacente, les mêmes tags apparaissent sur un autre immeuble
00:38 que cette concierge a découvert.
00:39 J'ai regardé qu'il y avait deux immeubles en face qui séparaient.
00:44 C'est triste.
00:46 C'est une grande tristesse que les gens fassent ça dans tous les immeubles.
00:52 On vit un moment très triste dans le monde entier.
00:57 Une soixantaine de tags ont été déposés sur plusieurs immeubles du 14e arrondissement.
01:01 Dans un communiqué, Karine Petit, maire écologiste de ce quartier,
01:04 exprime son indignation.
01:06 Effroi ce matin.
01:08 L'antisémitisme plaqué dans nos rues à Paris dans le 14e arrondissement,
01:12 comme aux heures les plus sombres.
01:14 Il faut que ces auteurs soient retrouvés et condamnés.
01:16 Les services de la ville sont mobilisés.
01:18 Depuis le week-end dernier, des tags similaires sont apparus en région parisienne,
01:22 à Sainte-Ouen, Aubervilliers ou encore ici les Moulineaux.
01:25 Mais également dans d'autres arrondissements de Paris,
01:27 comme le 13e et le 15e.
01:29 Le procureur de Paris a été saisi.
01:31 Une enquête a été ouverte.
01:33 Un délit passible d'une peine de 4 ans d'emprisonnement
01:36 et de 30 000 euros d'amende.
01:38 Et Shannon Seban ce matin a été l'invité de la matinale.
01:41 Elle est présidente du Renaissance en Seine-Saint-Denis.
01:48 Vous savez, moi, ce que j'ai vu hier en Seine-Saint-Denis
01:51 et ce que je vois depuis plusieurs jours et même depuis plusieurs années
01:53 dans plusieurs villes de France,
01:55 ce ne sont pas seulement des tags antisémites sauvages.
01:58 Ce que je vois derrière vous, ce sont des étoiles de David
02:01 qui ont été réalisées au pochoir.
02:03 Ça veut dire beaucoup.
02:05 Ce ne sont pas des tags sauvages qui ont été réalisés à la va-vite.
02:08 Les lieux de ces étoiles de David, ou en tout cas où ont été apposées
02:12 ces étoiles de David ont été consciemment choisies
02:14 parce que résidaient des juifs dans ces immeubles-là.
02:17 Et donc, finalement, ça veut dire beaucoup.
02:20 Je suis profondément choquée, sidérée, terrifiée, bien évidemment,
02:24 mais particulièrement inquiète parce qu'on est en train de tomber
02:27 finalement dans un antisémitisme du quotidien qui se banalise.
02:31 Finalement, être traité de salle juive, c'est devenu normal.
02:34 Et aujourd'hui, en tant que juive, en tant que Française,
02:39 et j'invite les Françaises et les Français qui nous regardent
02:41 à faire de même, on a une responsabilité collective à porter
02:44 pour faire en sorte que nous ne puissions pas revivre
02:46 les heures les plus sombres de l'histoire.
02:48 Chaque jour, chaque jour, il y a une image symbolique qui nous frappe.
02:54 C'était le Daguestan. Hier ou avant-hier, je disais que je n'avais jamais vu ça.
02:58 Nous n'avions jamais vu ça.
03:00 Des hordes de gens qui arrivent sur un tarmac pour casser, pour tuer du juif.
03:05 Et aujourd'hui, cette image, vous vous souvenez quand on était enfant,
03:08 on voyait "Juden" sur des magasins allemands, français, l'étoile juive.
03:14 "Juden". On en est là ?
03:16 Écoutez, moi, je ne suis pas dans une pause victimaire.
03:22 Ceux qui arrivent, pardon de vous le dire, ne m'étonnent pas plus que ça.
03:28 C'est la résultante de quoi ?
03:29 Ce n'est pas l'extrême droite, ça.
03:31 Ce n'est pas l'extrême droite qu'on nous a vendues de mensongèrement
03:36 depuis des décennies.
03:38 C'est la conjonction de deux choses.
03:40 Deux choses.
03:42 La première, ce sont les excès de l'immigration.
03:46 Irrésistibles, invasives et excessives.
03:50 Les excès.
03:51 Cette immigration qui nous pourrit la vie.
03:53 Et pas seulement celle des juifs.
03:54 Elle nous pourrit la vie au niveau sécuritaire.
03:57 Et d'autre part, de manière insécable,
04:00 des gens qui jettent de l'huile gauchiste sur le feu islamiste,
04:05 qui sont l'extrême gauche insoumise.
04:08 J'ai dit déjà, je pense avoir écrit il y a un mois et demi,
04:13 avant même les événements,
04:15 que la manière dont les insoumis s'y prenaient,
04:19 je les considérais comme responsables du sang juif qui coulerait.
04:23 Je le dis.
04:24 Je le dis.
04:25 Je les tiens responsables.
04:27 - Bernard-Henri Lévy a écrit ça en 2012, 2013, 2014,
04:30 le nouvel antisémitisme.
04:33 Il a fait des conférences là-dessus.
04:35 Éric Zemmour en a parlé durant sa campagne.
04:39 Et c'est une entienne.
04:41 En 10 ans ou 15 ans ?
04:43 - Nous y sommes.
04:45 La triste ironie des choses.
04:49 - En fait, personne ne voulait faire un lien
04:51 entre antisémitisme et islamisme.
04:53 - Oui.
04:54 Ni entre antisémitisme et antisionisme.
04:56 En même temps.
04:58 Mais la triste ironie des choses, c'est que ça a un lien.
05:00 - Islamisme pour ne pas dire islam.
05:02 - Oui.
05:03 - Mais c'est mieux.
05:04 - Oui, c'est mieux.
05:05 - Parce qu'il y a beaucoup de...
05:06 Bon, on en a eu déjà à la discussion.
05:07 Il y a beaucoup de musulmans qui sont affolés et écoeurés
05:11 par cette situation.
05:12 Je suis certain qu'il y a des témoignages de solidarité
05:15 venant de musulmans.
05:17 J'espère vraiment que ces salopards seront retrouvés.
05:20 Parce que je suis d'accord avec la résonance concernant
05:23 les années 30 et ce qui a suivi.
05:25 Je pense à Régiani et sur les loups qui sont entrés dans le Paris
05:28 parce qu'il s'agit en fait de nazis.
05:31 D'aujourd'hui.
05:33 Donc il faut que les enquêtes de police aillent vite.
05:37 Surtout que ce sont les mêmes actions,
05:39 les mêmes poches noires dans différentes villes.
05:41 Donc c'est très coordonné.
05:42 J'espère qu'on aura très rapidement le profil
05:45 et que les condamnations seront très fortes.
05:48 - Je suis tout de même frappé de voir que dans les temps ordinaires,
05:52 la dénonciation de l'antisémitisme a très peu de résultats concrets
05:57 sur le plan judiciaire, comme si la politique qu'on mettait en oeuvre
06:01 était relativement inexcata.
06:02 - Il y a des condamnations, quand même ?
06:03 - Oui, mais très peu.
06:05 Par rapport à la dénonciation morale de l'antisémitisme,
06:09 les résultats concrets...
06:11 - Quelles sont les peines pour une action de ce type-là ?
06:13 - Si je peux finir là-dessus, Olivier.
06:16 Aujourd'hui, je suis frappé par quelque chose
06:19 qui relève d'une perversion humaine.
06:22 C'est-à-dire que ce qu'on condamne,
06:24 en réalité, loin d'entraver le flux du poison,
06:28 l'augmente.
06:29 Il y a quelque chose qui fait réfléchir là-dessus.
06:33 - Il y a une tribune que vous avez peut-être lue
06:36 dans le Figaro ce soir, Ismail Saïdi.
06:40 C'est un comédien et metteur en scène de la pièce "Djihad"
06:44 qui parle au nom des musulmans.
06:47 Il dit "je suis musulman".
06:49 - Il parle pas au nom des musulmans, il parle comme un musulman.
06:52 - Exactement.
06:53 - C'est important de le dire.
06:56 - Cette tribune est formidable, puisqu'il dit
06:59 "en tant que musulman, je refuse de me voiler la face
07:02 sur la nature de l'antisémitisme en France.
07:05 Le glissement sémantique a eu lieu depuis bien longtemps.
07:07 Ce n'est pas palestinien contre israélien,
07:09 mais musulman contre juif.
07:11 Des années à être abreuvées d'images,
07:13 de discours sur nos frères palestiniens,
07:15 très vite devenus nos frères en islam,
07:17 tués par les juifs et par les israéliens,
07:20 car dans le monde arabo-musulman,
07:22 c'est le mot "juif" qui est utilisé à dessein.
07:25 Ainsi, le glissement sémantique a eu lieu depuis bien longtemps.
07:29 C'est l'antisémitisme que l'on retrouve
07:31 dans une idéologie meurtrière, cancer de l'islam,
07:33 qui est devenue aujourd'hui la matrice du conflit israélio-palestinien.
07:36 En tant que musulman croyant,
07:38 et qui pense encore qu'il y a un salut dans ce chemin que j'ai choisi,
07:41 je ne peux continuer à faire semblant.
07:43 Je ne voudrais pas faire la même émission qu'hier, bien évidemment.
07:46 - Mais ça fait du bien d'entendre ça et de dire ça.
07:48 - Mais bien sûr que c'est un musulman, je ne voudrais pas répéter.
07:51 C'est tous les soirs, mais il y a 7, 8, 9 millions de musulmans en France.
07:56 Je vous assure, si on leur demandait ce qu'ils pensent
08:01 de la création de l'Etat d'Israël, ce serait très intéressant.
08:05 - Je ne crois pas. - J'espère.
08:07 - Là, on est... - J'espère.
08:09 - Par définition, on est dans... - J'espère.
08:11 - Personne ne peut avoir une réponse à votre question.
08:14 - Ce que j'entends parfois, c'est une défiance.
08:17 - Mais pardon de vous le dire. - De manière assez majoritaire.
08:20 - Mais par quoi, Pafkane ? - Une défiance.
08:22 - Mais pardon de vous le dire, au risque de me répéter,
08:25 et sans me faire l'avocat des musulmans,
08:28 les musulmans en France ont été aussi chauffés
08:33 par des gens qui ne sont pas musulmans
08:35 et qui les ont élevés dans la haine d'Israël.
08:38 - Voire déculpabilisés. - Nous sommes d'accord.
08:41 - Constance Le Grip, qui est de Renaissance,
08:44 a échangé avec Gérald Darmanin à l'Assemblée nationale.
08:48 - La bête immonde existe toujours.
08:51 La bête immonde de l'antisémitisme.
08:54 Elle exhale à nouveau un souffle nauséabond et ignoble,
08:58 la haine des Juifs.
09:00 Cette haine des Juifs peut sembler prendre des habits neufs,
09:03 des faunés.
09:05 L'antisionisme en est un de fauné, de plus en plus répandu,
09:08 dans les rues de notre pays, sur les réseaux sociaux,
09:11 dans les universités, peut-être même au sein de partis politiques
09:14 représentés dans cet hémicycle.
09:16 Cet antisémitisme grandissant, désinhibé dans la France d'aujourd'hui,
09:19 il fait peur, il nous fait honte.
09:22 Le combattre doit être l'affaire de tous, de tous les Républicains,
09:26 pas seulement l'affaire de nos compatriotes Juifs.
09:29 C'est notre affaire à nous tous, car cet antisémitisme,
09:33 ce n'est pas la France.
09:35 C'est la négation de la République française.
09:38 C'est une attaque contre notre République et nos valeurs.
09:41 - Ces actes antisémites, malheureusement,
09:44 ne sont pas une légende.
09:46 857 actes antisémites depuis le 7 octobre,
09:49 c'est-à-dire autant d'actes antisémites
09:52 que depuis toute l'année écoulée en trois semaines.
09:55 Grâce à la position des policiers, des gendarmes,
09:58 des militaires de Sentinelle présents devant les lieux communautaires
10:01 que j'ai évoqués, c'est 425 interpellés.
10:04 Je veux dire ici la fermeté, notamment du ministère de l'Intérieur,
10:07 pour le retrait de titre systématique des étrangers
10:10 qui seraient parmi ces personnes interpellées,
10:13 et l'éloignement systématique.
10:15 Il y a 27 personnes en centre de rétention administrative
10:18 et notamment des interpellations faites par le ministère de l'Intérieur.
10:21 Nous avons également une haine sur Internet.
10:24 5 916 signalements pharos, dont 296 personnes
10:27 ont été identifiées par les services du ministère de la Justice.
10:30 - C'est vrai qu'il y a une forme d'antisémitisme en roue libre.
10:33 - Bien sûr. On a souvent l'habitude ici,
10:36 et d'ailleurs à juste titre, de critiquer les rouages de l'État.
10:39 Je trouve que depuis trois semaines,
10:42 les forces de sécurité et les forces de surveillance
10:45 fonctionnent bien.
10:48 Et on n'a pas eu en France des débordements
10:51 qu'on aurait pu craindre, à Paris ou dans les banlieues.
10:54 Objectivement, on va se le dire un peu vulgairement,
10:57 ce n'était pas gagné.
11:00 On pouvait le craindre de façon considérable il y a trois semaines.
11:03 - Mais le paradoxe n'est pas tant parfois dans l'opinion publique,
11:06 c'est dans l'opinion médiatique, dans l'espace médiatique.
11:09 - Mais bien sûr. Vous avez raison.
11:12 - Ce qui est terrifiant, c'est la FP,
11:15 ce qui est terrifiant, c'est le Français Inter.
11:18 - C'est Guillaume Meurice.
11:21 - Oui, mais bien sûr. Il y a une sorte d'antisémitisme d'atmosphère dans les médias.
11:24 - Bien sûr, mais c'est ça qui est forte heureusement
11:27 qui ne diffuse pas dans la population et dans l'opinion publique.
11:30 En tout cas, pas autant qu'on n'aurait pu le craindre.
11:33 - Un exemple topique,
11:36 que reprend d'ailleurs M. Saïdi, lorsque vous avez lu,
11:39 quand le Hamas parle,
11:42 il ne parle pas des Israéliens,
11:45 il parle des Juifs. - Absolument.
11:48 - Eh bien, les médias constamment traduisent par Israéliens.
11:51 Les médias auxquels vous faites allusion,
11:54 censurent le discours antisémite du Hamas.
11:57 - Mais j'ai vu un tweet de Horatika,
12:00 qui est la comédienne que vous connaissez.
12:03 - Une Iranienne, je crois.
12:06 - Non, je n'y reviendrai pas.
12:09 - Je ne crois pas qu'elle soit une des comédiennes célèbres.
12:12 - Elle a fait un tweet,
12:15 "Au revoir France Inter".
12:18 - Vous l'avez vu ce tweet ?
12:21 - Mais vous savez qu'à France Inter 13h,
12:24 ils ont trouvé le moyen de trouver quelqu'un du 14e,
12:27 une voisine,
12:30 qui envisageait peut-être que c'était des Juifs eux-mêmes
12:33 qui avaient mis ces étoiles de David là.
12:36 - Je voudrais qu'on écoute Sandrine Rousseau
12:39 et Cyrielle Chatelain.
12:42 Parce que ces gens, effectivement,
12:45 et Cyrielle Chatelain, que personne ne connaît sans doute,
12:48 qui est une députée.
12:51 C'est extraordinaire, parce que ces gens me fascinent.
12:54 Elles vous expliquent que ce qui s'est passé aujourd'hui dans Paris,
12:57 le responsable, c'est Jean-Marie Le Pen et Éric Zemmour.
13:00 C'est sidérant.
13:03 - C'est pas eux qui ont invité Médine cet été ?
13:06 - Par exemple.
13:09 - Non pas Marine, Jean-Marie Le Pen.
13:12 - Oui, Jean-Marie Le Pen.
13:15 Elles vous expliquent que c'est Jean-Marie Le Pen et Éric Zemmour,
13:18 les responsables.
13:21 Ecoutez Madame Chatelain, mais d'abord Madame Rousseau.
13:24 - Évidemment, la crainte aujourd'hui en France
13:27 est que ces actes antisémites augmentent.
13:30 D'ailleurs, d'autres actes racistes et islamophobes.
13:33 Maintenant, c'est précisément la raison pour laquelle
13:36 on ne peut pas importer le conflit.
13:39 C'est aussi qu'il faut avoir une voix différente
13:42 qui n'est pas partie prenante dans le conflit
13:45 et qui soit à équidistance des acteurs de ce conflit.
13:48 Là, aujourd'hui, je trouve que la France ne l'a pas.
13:51 - Aujourd'hui, les actes que nous connaissons
13:54 sont les actes antisémites et racistes.
13:57 Le négationnisme de Jean-Marie Le Pen,
14:00 le rémissionnisme d'Éric Zemmour,
14:03 l'antisémitisme complotiste de Dieudonné et de Soral.
14:06 - C'est sidérant, les 4 noms qu'elle cite.
14:09 Soral, Dieudonné, Zemmour et Jean-Marie Le Pen.
14:12 - Je disais par dérision au début de l'émission
14:15 en disant que c'est l'extrême droite.
14:18 Eux, ils trouvent le moyen de le dire sérieusement.
14:21 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:24 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:27 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:30 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:33 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:36 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:39 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:42 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:45 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:48 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:51 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:54 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
14:57 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:00 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:03 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:06 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:09 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:12 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:15 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:18 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:21 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:24 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:27 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:30 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:33 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:36 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:39 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:42 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:45 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:48 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:51 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:54 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
15:57 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
16:00 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
16:03 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
16:06 - Ils ont dit que c'est l'extrême droite.
16:09 - L'impact de M.Soral et de M.Dedonné est très limité.
16:12 - L'impact de M.Soral et de M.Dedonné est très limité.
16:15 - Je ne crois pas qu'il soit un bout de feu sur ce sujet.
16:18 - Je voulais vous faire écouter...
16:21 - C'est factuel, ce que je dis.
16:24 - L'idéologie leur tient lieu de cerveau.
16:27 - L'idéologie leur tient lieu de cerveau.
16:30 - L'idéologie pense à leur place.
16:33 - Elle n'est pas la seule.
16:36 - L'idéologie pense à leur place.
16:39 - L'idéologie pense à leur place.
16:42 - L'idéologie pense à leur place.
16:45 - L'idéologie pense à leur place.
16:48 - L'idéologie pense à leur place.
16:51 - L'idéologie pense à leur place.
16:54 - L'idéologie pense à leur place.
16:57 - L'idéologie pense à leur place.
17:00 - L'idéologie pense à leur place.
17:03 - L'idéologie pense à leur place.
17:06 - L'idéologie pense à leur place.
17:09 - L'idéologie pense à leur place.
17:12 - L'idéologie pense à leur place.
17:15 - L'idéologie pense à leur place.
17:18 - L'idéologie pense à leur place.
17:21 - L'idéologie pense à leur place.
17:24 - L'idéologie pense à leur place.
17:27 - L'idéologie pense à leur place.
17:30 - L'idéologie pense à leur place.
17:33 - L'idéologie pense à leur place.
17:36 - L'idéologie pense à leur place.
17:39 - L'idéologie pense à leur place.
17:42 - L'idéologie pense à leur place.
17:45 - L'idéologie pense à leur place.
17:48 - L'idéologie pense à leur place.
17:51 - L'idéologie pense à leur place.
17:54 - L'idéologie pense à leur place.
17:57 - L'idéologie pense à leur place.
18:00 - L'idéologie pense à leur place.
18:03 - L'idéologie pense à leur place.
18:06 - L'idéologie pense à leur place.
18:09 - L'idéologie pense à leur place.
18:12 - L'idéologie pense à leur place.
18:15 - L'idéologie pense à leur place.
18:18 - L'idéologie pense à leur place.
18:21 - L'idéologie pense à leur place.
18:24 - L'idéologie pense à leur place.
18:27 - L'idéologie pense à leur place.
18:30 - L'idéologie pense à leur place.
18:33 - L'idéologie pense à leur place.
18:36 - L'idéologie pense à leur place.
18:39 - L'idéologie pense à leur place.
18:42 - L'idéologie pense à leur place.
18:45 - L'idéologie pense à leur place.
18:48 - L'idéologie pense à leur place.
18:51 - L'idéologie pense à leur place.
18:54 - L'idéologie pense à leur place.
18:57 - L'idéologie pense à leur place.
19:00 - L'idéologie pense à leur place.
19:03 - L'idéologie pense à leur place.
19:06 - L'idéologie pense à leur place.
19:09 - L'idéologie pense à leur place.
19:12 - L'idéologie pense à leur place.
19:15 - L'idéologie pense à leur place.
19:18 - Je vous avoue que c'est un symbole
19:21 que j'apprécie assez peu.
19:24 C'est d'une certaine manière la négation
19:27 de l'état d'Israël. L'état d'Israël,
19:30 il a été au contraire fait pour que plus jamais
19:33 il n'y ait d'étoiles jaunes.
19:36 Je vous mentirai en disant que je sois
19:39 exalté par cela. Cela étant, je le comprends
19:42 parfaitement parce qu'il est à l'ONU.
19:45 C'est un peu pareil que l'Iran.
19:48 Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU,
19:51 ce sont des états dictatoriaux et nombreux
19:54 sont islamistes. Quand dans les médias,
19:57 on fait entendre tel représentant de l'ONU
20:00 à Gaza pour expliquer ce qui se passe,
20:03 ces gens-là mentent. D'où la réaction israélienne.
20:06 - C'est vrai qu'avec l'ONU aujourd'hui,
20:09 je ne suis pas sûr que la création
20:12 de l'ONU soit un sujet.
20:15 - Il y a une majorité automatique.
20:18 - Je suis désolé, Olivier, prouvez-moi le contraire.
20:21 - On peut très bien avoir des relations internationales
20:24 et l'ONU qui évoque la situation à Gaza,
20:27 appelle à un cessez-le-feu, à un droit international
20:30 humanitaire, cela peut l'ONU remettre en cause
20:33 le droit à Israël, à l'état.
20:36 - Je vous dis aujourd'hui à l'ONU,
20:39 je ne pense pas qu'on...
20:42 - C'est pas très compliqué à prouver.
20:45 - C'est ton droit le plus strict de quel pays,
20:48 très précisément, s'y opposeraient,
20:51 sont-ils majoritaires, dans la somme générale ?
20:54 - Il faut se rendre compte que dans l'histoire,
20:57 l'accès à Israël, c'était en réaction à l'immondice
21:00 et à la choc. - Alors que maintenant,
21:03 tout va bien. - Si on se retrouvait dans cet état
21:06 où on parlera de l'AFP, de Guillaume Meurisse,
21:09 à ce jour, il n'est toujours pas sanctionné,
21:12 Mme Veil qui dirige France Inter,
21:15 qui a le titre de diriger France Inter,
21:18 parce qu'avec Hervé Bourges, PDG de Radio France,
21:21 M. Meurisse serait déjà dehors. - Vous pensez ?
21:24 - Oui, je le pense. - Vous avez vu l'Arkom ?
21:27 - Ce n'est pas à l'Arkom de décider.
21:30 - Ceux qui ont dirigé... - C'est juste à Mme Veil.
21:33 - Le mal qu'elle a eu de mettre l'équipe de Charline,
21:36 qui était là tous les jours le dimanche,
21:39 c'est très difficile d'être patron de France Inter
21:42 sans vouloir faire des prouesses. - Vous savez très bien
21:45 que Mme Veil, au fond, est un patron
21:48 qui n'en est pas un. - Jean-Marie Camada, par exemple.
21:51 - Mais c'était une autre époque. - Il n'a pas osé.
21:54 Il n'a rien fait. - Ce sont les syndicats qui dirigent.
21:57 - Il n'a rien fait. Qu'est-ce que dit même Philippe Valle,
22:00 qui a été très malheureux quand il était à France Inter ?
22:03 - C'est les syndicats qui dirigent. C'est un rapport de force.
22:06 Vous êtes là pour le poste et inaugurer les chrysanthèmes.
22:09 La pause, nous revenons.
22:12 - Reçue à l'Assemblée nationale, plusieurs familles d'otages
22:18 franco-israéliennes détenues par le Hamas ont été reçues.
22:21 C'est une image poignante. Je vous propose d'ailleurs
22:24 de commencer cette séquence par cela.
22:27 - Que pensent les familles des otages présents
22:30 à l'Assemblée nationale, qui ont été longuement applaudies
22:33 par tous les députés présents ?
22:36 - Je vais en profiter pour saluer la présence dans l'hémicycle
22:39 de familles et pour leur dire que nous sommes à leur côté.
22:42 Depuis l'attaque terroriste du 7 octobre dernier,
22:45 nous déplorons la mort de 35 de nos compatriotes.
22:48 Cela fait aujourd'hui 25 jours que 9 Français sont détenus
22:51 en Israël.
22:54 Leurs familles sont présentes.
22:57 Je vous remercie.
23:00 Au nom de la représentation nationale,
23:03 je vous remercie de leur dire collectivement
23:06 que nous sommes à leur côté.
23:09 (Applaudissements)
23:12 (...)
23:15 (...)
23:18 (...)
23:21 (...)
23:24 (Applaudissements)
23:27 (...)
23:30 (...)
23:33 (...)
23:36 (...)
23:39 (...)
23:42 (...)
23:45 (...)
23:48 - Ce témoignage a été rendu à l'Assemblée nationale.
23:51 Nous avons besoin de votre aide à affirmer à Ayelet Sela,
23:54 dont 7 membres de la famille sont portés disparus.
23:57 Il y a également Adva Gutman dont la soeur est portée disparue.
24:00 Je vous propose d'écouter tout d'abord Daniel Toledano.
24:03 C'était le jeune homme qui était sur la droite
24:06 de ces images tout à l'heure.
24:09 - Que feriez-vous si vous étiez à notre place ?
24:12 Imaginez que la moitié de votre famille est morte
24:15 et que l'autre est vivante.
24:18 Que feriez-vous ?
24:21 Nous sommes inquiets, mais nous choisissons de venir ici,
24:24 vous parler, vous partager nos histoires,
24:27 pour que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir
24:30 pour changer les opinions.
24:33 En faisant cela, nous pouvons peut-être faire
24:36 des choses différentes.
24:39 En faisant cela, nous pouvons peut-être faire évoluer
24:42 la situation et les ramener à la maison.
24:45 - Autre témoignage déchirant, Adva Gutman,
24:48 dont les membres de la famille sont pris en otage.
24:51 - Certains ont besoin de médicaments,
24:54 comme des anticoagulants, comme de l'insuline.
24:57 Certains souffrent de cancer.
25:00 Certains sont des bébés qui ont besoin de couches, de lait.
25:03 Pouvez-vous imaginer votre bébé entre les mains
25:06 d'une organisation terroriste pendant trois semaines ?
25:09 Nous vous demandons, et demandons au monde de nous aider.
25:12 Il faut dire au Hamas que c'est inacceptable,
25:15 que cela représente un crime contre l'humanité.
25:18 - On en a parlé souvent longuement,
25:21 comment détruire le Hamas
25:24 en protégeant les otages.
25:27 - La solution théorique n'existe pas.
25:30 En pratique, le problème, c'est que le problème,
25:33 c'est que la solution théorique n'existe pas.
25:36 Elle sera trouvée péniblement, difficilement,
25:39 dans les jours et les semaines à venir.
25:42 - Sait-on comment ils ont réussi à libérer l'otage israélienne ?
25:45 - Non.
25:48 - Ils n'en disent rien, bien sûr.
25:51 - Tant mieux, on n'a pas à le savoir.
25:54 - Le Hamas a annoncé ces dernières heures
25:57 qu'il allait libérer certains otages.
26:00 - Il y a eu des échanges avec tous les prisonniers.
26:03 - Jean-Luc Mélenchon, fiché S,
26:06 c'est la demande de Karl Olive.
26:09 Il était l'invité de Sonia Mabrouk.
26:12 - La France insoumise a une grosse responsabilité
26:15 par rapport à cela.
26:18 La France insoumise, incapable de qualifier le Hamas
26:21 comme terroriste, c'est une faute impardonnable.
26:24 - Il y a peut-être qu'est-ce qu'on fait ?
26:27 - Jean-Luc Mélenchon est un danger pour la société.
26:30 - Un danger ?
26:33 - Il devrait être fiché S.
26:36 Il est bien plus dangereux qu'un certain nombre
26:39 de fichés S dans notre société.
26:42 Attiser la haine, c'est comme une cocotte minute.
26:45 - Jean-Luc Mélenchon, responsable politique,
26:48 qui s'est présenté au président,
26:51 fiché S pour quoi ?
26:54 - Pour attiser la haine.
26:57 On a un parti, la France insoumise,
27:00 qui ne cesse d'attiser la haine.
27:03 - J'aime bien Karl Olive.
27:06 Il mène un combat politique et idéologique
27:09 contre Jean-Luc Mélenchon.
27:12 Je le comprends bien.
27:15 Mais on ne peut pas déclarer qu'un responsable politique,
27:18 quand bien même il va vers l'abomination,
27:21 ne va pas faire la même chose.
27:24 On veut fonctionner différemment que le Hamas
27:27 parce que nous sommes une démocratie.
27:30 On peut contester des idées, une idéologie,
27:33 mais c'est le suffrage universel.
27:36 - Il faut bien voir.
27:39 Karl Olive ne croit pas profondément à ce qu'il dit.
27:42 C'est la force de l'image qu'il utilise.
27:45 Je partage votre avis.
27:48 - L'image fichée est un tout petit peu déplacée.
27:51 Il aurait pu trouver une autre formule.
27:54 Comme disait Thaleran,
27:57 tout ce qui est excessif est insuffisant.
28:00 - Qu'est-ce qui est excessif ?
28:03 Ce que dit Karl Olive ou Jean-Luc Mélenchon ?
28:06 Pourquoi vous me fascinez tous ?
28:09 C'est les somnambules.
28:12 C'est l'esprit unicoire.
28:15 - Allez-y ! Continuez !
28:18 - En quoi c'est efficace le fichez ?
28:21 - En quoi c'est efficace le fichez ?
28:24 - Je peux placer un mot ?
28:27 - Non.
28:30 - Les somnambules !
28:33 - Pour le dire autrement,
28:36 si le RN s'y reconquête
28:39 ou si toute autre partie de droite
28:42 participait à des manifestations interdites,
28:45 insultait chaque jour que Dieu fait
28:48 la police française
28:51 en la présentant comme meurtrière,
28:54 incitait à l'émeute
28:57 et effectivement pactisait
29:00 avec des antisémites criminels,
29:03 je pense que ce parti-là serait interdit.
29:06 - Vous avez raison.
29:09 - Pourquoi n'est-il pas interdit ?
29:12 Ça s'appelle le privilège rouge.
29:15 - Mais vous ne pouvez pas,
29:18 Gilles William, en permanence,
29:21 non pas excuser,
29:24 mais ne pas comprendre
29:27 ce que dit Karl Lies
29:30 en prenant l'exemple inverse.
29:33 - Je ne comprends pas ce que vous dites.
29:36 - Vous utilisez le même argument.
29:39 - Vous avez une indulgence.
29:42 Vous êtes le produit d'une culture
29:45 de 40 ans de culture.
29:48 Vous êtes une complaisance,
29:51 une indulgence que je trouve sidérique.
29:54 - Vous ne me connaissez pas.
29:57 - Vous pensez que j'ai tort ?
30:00 - J'aime beaucoup Jean-Olivier.
30:03 - C'est évident.
30:06 L'argument devient un peu répétitif.
30:09 Je suis désolé de vous lasser,
30:12 mais je crois qu'il est nécessaire
30:15 contre l'extrême-gauche
30:18 de répéter les choses.
30:21 - Les mêmes qui y vivent
30:24 pendant longtemps disent qu'il faut classer
30:27 Jean-Luc Mélenchon S.
30:30 - Vous êtes en raison avec lui
30:33 depuis le début.
30:36 - C'est une expression.
30:39 - C'est une expression.
30:42 - Je trouve que la démonstration
30:45 de Gilles William est très juste.
30:48 On l'a dit tellement de fois.
30:51 Manuel Bompard a tweeté
30:54 "Karl Jung Un"
30:57 en faisant référence à Karl Oliver.
31:00 Il y a une complaisance.
31:03 - C'est un communiste.
31:06 - La France insoumise,
31:09 l'AFP, la France inter...
31:12 Dans le conseil d'administration
31:15 de l'AFP, il y a 3 personnes de l'État.
31:18 Il y a un changement à la tête de l'AFP ?
31:21 Non, tout le monde fait ce qu'il veut.
31:24 - Que Reuters et Associated Press
31:27 fassent la même chose.
31:30 - Je vous l'explique.
31:33 C'est très facile.
31:36 Ce sont les mêmes.
31:39 Le New York Times est le même que Le Monde.
31:42 C'est la même sociologie.
31:45 C'est les mêmes journalistes.
31:48 Ils ont été formés.
31:51 - Je peux vous répondre ?
31:54 - Il ne laisse parler personne.
31:57 - Le New York Times est le même que Le Monde.
32:00 - Ça s'appelle l'idéologie.
32:03 - Je connais pas.
32:06 - Il y a une explication.
32:09 - Soyez gentil.
32:12 Vous parlez tout le temps.
32:15 - Très peu d'issaires.
32:18 - Les journalistes en Occident,
32:21 en Italie, en Allemagne,
32:24 c'est les mêmes.
32:27 Ils ont été formés dans les mêmes écoles.
32:30 Ils pensent tous la même chose.
32:33 Ils sont tous de gauche ou d'ultra-gauche.
32:36 - Je vous dis AFP, Reuters, AP.
32:39 Vous répondez Le Monde, New York Times.
32:42 - C'est les mêmes journalistes.
32:45 - Vous avez tort.
32:48 - Vous me l'invitez expressément.
32:51 Il y a l'excellente explication idéologique
32:54 et l'explication commerciale.
32:57 Le marché arabe n'est pas indifférent
33:00 à l'allégeance France Presse.
33:03 Pensez-y.
33:06 - Je suis d'accord.
33:09 - On parle de l'AFP.
33:12 - On parle de l'AFP.
33:15 - On a écouté l'échange avec le journaliste
33:18 qui sait de quoi il parle.
33:21 La réponse de Mme Abdul-Malak,
33:24 qui sait donner son avis sur les programmes de CNews,
33:27 mais qui dit que c'est pas son job.
33:30 C'est une sorte de ponce-pilote de l'information.
33:33 - Trois semaines après le début de la guerre
33:36 entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
33:39 Gaza est coupée du monde.
33:42 Cette phrase est extraite d'une dépêche AFP du 27 octobre.
33:45 On y lit bien.
33:48 La guerre contre le mouvement palestinien Hamas.
33:51 Cette dépêche n'est que le reflet des consignes
33:54 données par la direction de l'agence.
33:57 Dans une note interne, on y lit que pour décrire le Hamas,
34:00 il faut parler de combattants du Hamas
34:03 et non d'islamistes du Hamas.
34:06 Tandis que le qualificatif terroriste
34:09 est tout simplement à proscrire.
34:12 Le directeur de l'information expliquant que ce mot
34:15 a tout bonnement perdu son sens.
34:18 Pourtant, il n'y a pas si longtemps,
34:21 l'AFP employait ce mot de terroriste
34:24 pour décrire les exactions de Daesh, d'Al-Qaïda,
34:27 les assassinats de Boko Haram,
34:30 l'attentat contre Charlie Hebdo.
34:33 Et bien, ce mot a passé depuis.
34:36 Décapiter des bébés, éventrer des femmes enceintes,
34:39 brûler des êtres humains, kidnapper, violer,
34:42 ce n'est pas du terrorisme ?
34:45 Eh bien non, apparemment pour l'AFP.
34:48 L'Etat s'apprête à verser 141 millions d'euros
34:51 à l'AFP, budget en hausse de 5%,
34:54 au titre de sa mission d'intérêt général.
34:57 Alors, madame la ministre, comment comptez-vous réagir
35:00 à l'affirmation que l'AFP est la seule agence mondiale
35:03 qui produise de l'information originale, complète,
35:06 objective et digne de confiance ?
35:09 - Laëtitia Saint-Paul M. le député balard.
35:12 Le gouvernement n'écrit pas les dépêches de l'AFP
35:15 et ne corrige pas les dépêches de l'AFP.
35:18 La presse est indépendante dans notre pays.
35:21 Ce qui m'a choquée, pour ma part,
35:24 puisque vous me demandez mon avis,
35:27 c'est que j'ai vu de l'exemple de Nelson Mandela
35:30 dans un des communiqués d'explication de l'AFP.
35:33 Je pense qu'on ne peut pas laisser penser
35:36 qu'on met sur le même plan le Hamas et Nelson Mandela.
35:39 J'aurais aimé que l'AFP mesure cette responsabilité
35:42 toute particulière.
35:45 - C'est un mini-bat.
35:48 - Vous voyez que je n'ai pas de complaisance
35:51 quand le sujet l'impose.
35:54 - Le sujet de Philippe Balard est parfaitement posé.
35:57 Ce qui me frappe, c'est que la réponse
36:00 de la ministre de la Culture est très étonnante.
36:03 Elle approuve l'AFP d'une certaine manière
36:06 qui, pour une fois, se soucie de la validité des termes
36:09 et considère qu'il faut utiliser des litotes
36:12 pour des actes monstrueux.
36:15 Mais il y a d'autres sujets
36:18 au sujet sur lesquels l'AFP commet des erreurs.
36:21 - C'est quoi la réponse de Mme le ministre ?
36:24 Qu'est-ce qu'elle doit dire ?
36:27 Une chose simple.
36:30 Je n'écris pas les dépêches de l'AFP.
36:33 Mais si je les écrivais, je dirais
36:36 que le Hamas est une organisation terroriste.
36:39 Elle ne le dit pas.
36:42 C'est aussi simple que ça.
36:45 Sa réponse est nulle et non avenue.
36:48 - On lui demande son sentiment.
36:51 Ministre de la Culture sur la 1re agence française
36:54 payée par nos impôts.
36:57 La ministre de la Culture n'est pas capable de dire
37:00 qu'elle n'est pas d'accord avec la position de l'AFP.
37:03 - Vous avez raison.
37:06 - C'est pas convenable.
37:09 - Il y a une triple absence du courage
37:12 intellectuel sur l'AFP.
37:15 - Le débat est vicié du fait du positionnement
37:18 initial de la France insoumise.
37:21 L'AFP s'explique très précisément
37:24 sur pourquoi il n'utilise pas ce terme.
37:27 On peut être d'accord ou pas avec l'AFP.
37:30 Je ne suis pas d'accord avec vous, Pascal Praud.
37:33 Pour lire consciencieusement le fil de l'AFP
37:36 concernant la couverture du conflit proche-orient,
37:39 il n'y a pas l'once d'un climat d'antisémitisme
37:42 dans le cadre de la France insoumise.
37:45 Il y a 17 envoyés spéciaux de l'AFP là-bas
37:48 et heureusement qu'ils y sont pour faire leur travail.
37:51 - Je parle de l'AFP.
37:54 - La ministre de la Culture est interrogée
37:57 sur quelque chose et n'est pas capable de dire...
38:00 - Je suis d'accord avec ça.
38:03 - Il n'y a pas d'antisémitisme dans l'AFP.
38:06 - Pour M. D'Artigolle, l'AFP est aussi indépendante
38:09 et impartiale que l'ONU, dont acte.
38:12 Ceci posé, vous l'avez fait remarquer vous-même,
38:15 c'est une très grande incongruité
38:18 de se permettre d'émettre un jugement
38:21 sur la chaîne privée CNews
38:24 et de ne rien dire sur une institution
38:27 dans laquelle l'État est majoritaire.
38:30 La réalité, elle est là.
38:33 D'ailleurs, d'autres députés lui ont posé la question
38:36 sur France 24,
38:39 qui emploie des journalistes hitlériens,
38:42 arabophones,
38:45 elle est restée totalement mutique sur la question.
38:48 On est dans un système extraordinaire
38:51 où les états généraux de l'information
38:54 se proposent de parler de tout sauf de l'audiovisuel public.
38:57 C'est quand même assez exceptionnel.
39:00 - Si Mme la ministre de la Culture
39:03 est interrogée prochainement par un de mes confrères,
39:06 j'espère qu'il lui demandera cette question simple.
39:09 Mme la ministre, est-ce que vous êtes d'accord
39:12 avec cette définition de l'AFP ?
39:15 Elle répondra peut-être en bottant en touche
39:18 "ce n'est pas à moi de répondre", etc.
39:21 - Il n'y a aucune justification
39:24 pour ne pas dire "un masque terroriste".
39:27 On pourra m'en parler pendant des heures et des heures.
39:30 - Je n'ai aucune.
39:33 - Arrêtez de bougonner.
39:36 - Je ne bougonne pas, je veux parler.
39:39 - C'est vrai qu'aujourd'hui, j'entends à peine.
39:42 - Quand on parle, on vous entend.
39:45 - Je me demande si on ne risque pas d'être puni pour censure.
39:48 Méfiez-vous.
39:51 - Mme Abdoulmarek peut le dire sur ce plateau.
39:54 - Mon portable.
39:57 - Tous ceux qui veulent venir peuvent venir sur le plateau.
40:00 - Ils ont peur ou ils ne viennent pas ?
40:03 - Je ne sais pas.
40:06 - M. Meurice, il est toujours sur France Inter.
40:09 - Il est chez un vrai.
40:12 - J'ai l'impression que nous en avons parlé hier
40:15 et que ça a déclenché quelque chose.
40:18 - On a levé un biais.
40:21 - Autrement, ça passait à l'as.
40:24 - Je ne suis pas le seul.
40:27 - Je me plais à le penser.
40:30 - C'est vous.
40:33 - Je vous remercie.
40:36 - Ce qu'il a dit hier était tout à fait remarquable.
40:39 - On dirait les deux vieux de Mepetcho.
40:42 - L'autorité de régulation de l'audiovisuel et du numérique
40:45 a été saisi à la suite d'une chronique de M. Meurice
40:48 diffusée sur France Inter.
40:51 - Vous êtes intervenu, cher Gilles William.
40:54 - Vous avez fait plusieurs tweets.
40:57 - Je rappelle ce qu'il avait dit.
41:00 - "Prépuce ou pas ?"
41:03 - Je serais plutôt en faveur de circoncire le temps d'antenne de Guillaume Meurice
41:06 - qui a notamment déploré le rabbin et écrivaine Delphine Orvillers.
41:09 - C'est ce qu'elle a tweeté.
41:12 - Je rappelle qu'il avait dit "Guillaume Meurice"
41:15 - il avait comparé le Premier ministre israélien à un nazi.
41:18 - Il a aujourd'hui répondu.
41:21 - C'est cette réponse qui nous intéresse.
41:24 - Il a dit "Bracins par Bracins"
41:27 - au village sans prétention.
41:30 - Qu'est-ce que ça veut dire ?
41:33 - Je ne comprends pas ce qu'il veut dire.
41:36 - Mais je crois que dans la chanson Bracins
41:39 - il dit "je ne jette jamais de pierre à personne".
41:42 - Et puis on voit bien les choses qui sont faites
41:45 - mais mon Dieu, après avoir dit cette horreur
41:48 - il pêche par vanité.
41:51 - Entre Meurice et Bracins, il y a plus qu'un goût.
41:54 - Dans certains cas, il n'y a pas de honte à s'excuser
41:57 - et à dire "je déconnais, ce n'est pas ce que je voulais dire"
42:00 - "je me suis trompé".
42:03 - C'est difficile de dire que ce n'est pas ce qu'il a voulu dire
42:06 - parce qu'il dit que Netanyahou est un nazi sans prépuce.
42:09 - Il ne peut pas rester comme ça.
42:12 - Il peut dire "c'était nul au long, nul acceptable".
42:15 - Je sais très bien ce qu'il dira, comme toujours.
42:18 - C'est de l'humour.
42:21 - C'est l'esprit Charlie.
42:24 - Mais je vais vous dire, à la limite
42:27 - ce qu'a dit une nouvelle fois Gilles Wissiam est juste
42:30 - c'est-à-dire qu'il se garderait bien
42:33 - de faire ce genre de plaisanterie
42:36 - sur un prophète ou même sur un prophète.
42:39 - Ou même de dire que les gens du Hamas
42:42 - sont des nazis sans prépuce.
42:45 - Il ne le dit pas.
42:48 - Ceux qui l'ont fait, ce sont justement les caricatures de moi.
42:51 - C'est ce qui fait la différence entre lui et Charlie.
42:54 - Les journalistes de Charlie Hebdo l'ont payé de leur vie pour la plupart.
42:57 - Ce qui me scandalise, parce que c'est périphérique
43:00 - j'en ai bien conscience, c'est les rires gras
43:03 - autour de lui, de ces gens qui commettent une insistance à Esquivel.
43:06 - Les rires mécaniques.
43:09 - Non, non, non, non.
43:12 - Je vous l'ai dit hier, quand Charline rit de ça, c'est la même Charline
43:15 - qui a mis des moustaches d'Adolf Hitler à Zemmour
43:18 - ce sont des gens qui aiment nazifier les juifs.
43:21 - Mais d'autre part, ce que je veux dire aussi
43:24 - il joue maintenant la carte de Charlie, de l'humour, etc.
43:27 - Mais vous savez, Tex, le pauvre Tex
43:30 - sur la troisième chaîne, il a eu le malheur
43:33 - il a eu le malheur, le type, de faire une blague pas drôle
43:36 - à deux balles sur les femmes
43:39 - le lendemain, il n'était plus là
43:42 - il avait été viré comme un impropre par Mme Ernotte
43:45 - La réalité, elle est là, si vous voulez, et ces gens-là jouent les rebelles
43:48 - ils jouent les rebelles, ce sont des faux rebelles
43:51 - ils ne prennent pas le moindre risque
43:54 - croyez-moi, il n'y a Dieu merci aucun risque
43:57 - pour qu'ils se fassent tuer par des juifs
44:00 - il n'y a pas de risques
44:03 - mais vous savez ce que vous dites, tous les gens qui vous écoutent
44:06 - ils le pensent, et non seulement ils le pensent
44:09 - mais ils le savent, et c'est pour ça d'ailleurs
44:12 - qu'ils se détournent parfois de certains médias
44:15 - effectivement, parce que même l'humour
44:18 - pour certains n'est absolument pas corrosif
44:21 - c'est effectivement de l'humour politiquement correct
44:24 - qui prend sans risque, qui prend l'humour fonctionnaire sans risque
44:27 - bien sûr, dans le véritable humour
44:30 - il y a tout de même une idée de risque
44:33 - et d'existence, et inexistence d'originalité
44:36 - oui, pas forcément d'ailleurs
44:39 - un petit peu, je veux dire il y a quelque chose
44:42 - c'est vraiment, enfin
44:45 - c'est pas très fort
44:48 - il ne restera rien de ce genre
44:51 - en fait il n'y a pas de talent
44:54 - pardonnez-moi de le dire comme ça, mais il n'y a pas de talent
44:57 - et c'est bien leur problème d'ailleurs
45:00 - aucun talent
45:03 - jamais vous avez ri une fois
45:06 - il est basé sur une seule chose
45:09 - cet humour d'aujourd'hui, sur la méchanceté
45:12 - il faut être méchant
45:15 - il faut être méchant, il faut être méchant
45:18 - non mais l'humour d'aujourd'hui se doit d'être méchant
45:21 - Coluche était corrosif
45:24 - et ce n'était pas Fernand Reynaud
45:27 - il se foutait de la gueule de tout le monde
45:30 - la différence c'est que Fernand Reynaud, qui est plus dur qu'Alain Coluche, avait un peu de culture
45:33 - bien sûr
45:36 - là c'est la sottise XXL pour reprendre une expression que vous aimez bien
45:39 - bien sûr
45:42 - ils n'ont pas de fond historique, ils n'ont pas de connaissances politiques
45:45 - la frontière c'est toujours la même chose, si c'est drôle je serai le premier à rire
45:48 - bien sûr
45:51 - il y a un autre nom qui a été cité ce soir
45:54 - lui il est assez drôle
45:57 - il est sur le fond
46:00 - il est très drôle
46:03 - je ne citerai pas son nom parce que je ne veux pas lui faire de publicité
46:06 - mais lui, pour le coup
46:09 - il a gâché sa carrière
46:12 - Monsieur Maurice ne gâchera rien
46:15 - justement, alors ses dérives
46:18 - l'ont amené là où il l'a amené
46:21 - mais la qualité qui était la sienne, la qualité d'écriture
46:24 - absolument
46:27 - c'est certain que c'était le meilleur dans sa catégorie
46:30 - en tout cas
46:33 - effectivement c'est une dérive
46:36 - qu'on peut condamner et mal comprendre
46:39 - mal comprendre d'ailleurs
46:42 - sur le service public est truffé d'antisémites
46:45 - bas les masques pour Guillaume Meurice
46:48 - héritier de "Je suis partout" et de la pire presse antisémite
46:51 - Monsieur Meurice ressuscite l'antisémitisme de salon
46:54 - hélas l'antisémitisme a depuis des années son rond de serviette sur France Inter
46:57 - France 5, France 24 avec nos impôts
47:00 - l'antisémitisme joue à domicile sans limite de façon totalement décomplexée
47:03 - silence assourdissant de l'Arkone, ces gens là préfèrent le rire antisémite à leur métier
47:06 - l'information informelle des français
47:09 - le pogrom depuis la Shoah, 1400 morts
47:12 - dont des bébés mis dans des fours, décapités, des femmes enceintes massacrées
47:15 - des femmes violées, des rescapés de la Shoah massacrées
47:18 - des membres ébrulés parce que juifs ce n'est sans doute pas assez pour appeler ça des terroristes
47:21 - il nous reste quelques minutes
47:24 - je voulais revenir peut-être sur ce qui s'est passé ce matin
47:27 - avec cette femme voilée
47:30 - et l'état de vigilance des jormais
47:33 - dont parlait parfois Emmanuel Macron
47:36 - Emmanuel Macron, elle était dans un RER
47:39 - dans une rame de RER pendant une trentaine de minutes
47:42 - manifestement voyons, le sujet de Yaël Benhamou
47:45 - elle a été interpellée et maîtrisée par la police
47:48 - 8 coups de feu ont été tirés dans les tunnels du RERC
47:51 - 8 coups de feu ont été tirés dans les tunnels du RERC
47:54 - 8 coups de feu ont été tirés dans les tunnels du RERC
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48:00 - 8 coups de feu ont été tirés dans les tunnels du RERC
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53:33 - 8 coups de feu ont été tirés dans les tunnels du RERC
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