• il y a 8 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Olivier Dardigaud est avec nous ce soir. Jérôme Béglé, Gilles-William Gollnadel est là et Philippe Bilger.
00:06 Nous allons parler d'Emmanuel Macron. Lorsqu'on peint parfois un appartement, il y a une première couche, puis il y a une deuxième couche après.
00:13 Et là, on est sur la deuxième couche, sur la guerre.
00:16 - Parce que normalement, les couches sont de la même couleur.
00:18 - Oui, mais là, les couches sont vraiment de la même couleur. Et c'est vrai qu'il y a une forme quand même d'inquiétude, disons-le, dans les paroles du président de la République.
00:25 Il persiste, il signe, selon la formule, pour l'envoi des troupes en Ukraine.
00:29 Alors on va l'écouter. Et je vais vous demander de réagir.
00:32 Nous abordons à coup sûr un moment de notre Europe où il conviendra de ne pas être lâche.
00:41 On ne veut jamais voir les drames qui viennent. On ne veut jamais voir ce qui se joue.
00:48 Et je crois que nos deux pays ont conscience de ce qui est à l'œuvre en Europe.
00:54 Du fait que la guerre est revenue sur notre sol, que des puissances devenues inarrêtables sont en train d'étendre la menace chaque jour de nous attaquer nous-mêmes davantage.
01:06 Et il nous faudra être à la hauteur de l'histoire.
01:09 - Bon. Ce qui m'ennuie un peu, c'est un président de la République qui est en place depuis 2017, qui dit "on ne veut jamais voir ce qui arrive".
01:16 J'ai envie de lui dire, il y a des choses qui arrivent sur le sol de France depuis 2017, et on pourrait peut-être les voir.
01:23 - Bravo. - On pourrait peut-être les voir.
01:25 - Mais Pascal... - Ça n'exclut pas, évidemment, ce qu'il dit sur autre chose.
01:30 - Mais le président Macron... - Mais le "on ne veut pas voir", c'est...
01:33 - Le président Macron ajoute dans la même intervention "nous ne sommes pas en guerre contre le peuple russe et nous refusons d'entrer dans une logique d'escalade".
01:41 Que faut-il comprendre de ce zig et zag permanent ?
01:46 - C'est-à-dire que la vision internationale d'un grand chef d'État exige constance dans la pensée et fixité dans le langage.
01:59 Et lui, il fait l'inverse, en permanence. Et ça crée un vrai problème.
02:03 Voilà un homme intelligent qui est tellement épris de sa propre pensée qu'il la change en permanence.
02:11 C'est assez dramatique pour un chef d'État, notamment dans une période de crise.
02:16 - Il dit la même chose que la semaine dernière. - Oui, mais...
02:19 - Mais entre-temps, il avait fait un coup un peu différent il y a 3-4 jours, en disant qu'il n'était pas question d'aller en guerre.
02:25 - Oui, mais il dit... - En tout cas, on convient.
02:28 - Il faudra pas être lâche. - Jérôme a raison. Il avait fait un pas en arrière.
02:34 - Quand M. D'Artigolle dit "je comprends pas zigzag", M. Macron est à la fois M. Zig et M. Zag.
02:41 C'est constamment comme ça. Je pense qu'il y a aussi une sorte de stratégie.
02:46 - C'est ça aussi qu'on ne peut pas enlever. - Il y a une stratégie.
02:48 - Il y a les européennes qui arrivent. - L'électoraliste pour le nez.
02:50 - On a connu il y a 2 ans la présidentielle. - La fameuse stratégie de la peur.
02:56 Et puis finalement, comme on l'a tellement critiqué, il en rajoute une couche pour montrer qu'il ne craint rien.
03:03 - Et enfin, pour aller dans votre sens, on a le droit effectivement de considérer...
03:10 Moi, je considère l'agression russe en Ukraine comme insupportable.
03:16 Mais je considère par exemple que la Seine-Saint-Denis est largement aussi française que la Crimée néo-ukrainienne.
03:23 - Non, non, non. - Et donc, par conséquent...
03:25 Oui, monsieur. Oui, monsieur. - Oui, bien sûr.
03:27 - Oui, monsieur. Je considère qu'on a le droit de considérer les frontières de la France comme largement aussi sacrées...
03:34 - La Seine-Saint-Denis est française. - Oui, mais justement, ne pas vouloir voir...
03:38 - C'est évident, la Seine-Saint-Denis. - Ne pas vouloir voir...
03:40 - Ne me dites pas qu'il n'y a pas des difficultés. - Monsieur Dardicolles...
03:42 - On peut échanger, ce qu'on a venu de... - Non, mais oui, mais vous m'avez interrompu.
03:45 - Oui, je sais que c'était une... - Non, mais ne pas...
03:48 - Vous savez très bien ce qu'il veut dire. - Non, mais je ne veux...
03:50 - Vous ne voulez pas forcément voir, donc... - Je peux quand même formuler le fait que l'expression
03:55 "la Seine-Saint-Denis n'est pas française" ne me paraît pas acceptable. Je peux le dire.
03:59 - Mais, non, j'ai dit au contraire... - Même si vous n'avez pas la...
04:01 - Il ne faut pas d'abord stigmatiser surtout la Seine-Saint-Denis. Ce que veut dire monsieur Coltanel...
04:06 - La Seine-Saint-Denis est... - C'est qu'il y a aujourd'hui des territoires en France
04:09 où la culture française, les mœurs françaises, l'expression française, etc., ou n'existe plus, ou est bafouée.
04:16 C'est ça qu'il veut dire. - C'est différent.
04:17 - Quand monsieur Hollande disait... - C'est ça qu'il veut dire.
04:19 - Et vous le savez bien. - Quand monsieur Hollande disait nuitamment
04:23 que le risque de partition, il ne parlait pas de la Crimée, il faisait allusion notamment à la Seine-Saint-Denis.
04:29 - Revenons sur Emmanuel Macron. - Pourquoi pas, deux ans après le début
04:32 des hostilités entre l'Ukraine et la Russie, changer de ton en l'égard de Moscou ?
04:35 Mais à ce moment-là, vous ne pouvez pas le faire seul. Vous devez mettre dans la confidence
04:38 vos principaux alliés. Rome, Berlin, si possible Londres, et pourquoi pas Madrid.
04:44 En disant "Écoutez, voilà, je propose de faire une sortie".
04:46 - Oui, mais il va y aller tout seul. - Mais il ne l'a pas fait.
04:48 C'est ça qui me gêne. C'est que le lendemain de sa première prise de parole,
04:51 la France a été pointée du doigt, a été démentie par l'ensemble des autres pays européens.
04:55 Mais pourquoi pas le faire ? Vous ne pouvez pas le faire en solo.
04:57 - Il aime la solitude un peu provocative. - Oui, mais là...
05:00 - Après, il rejoint le ton. - Ça réduit à néant votre haussement de ton, de le faire comme ça.
05:05 - En plus, c'est vrai que peu de gens sont manifestement d'accord avec lui.
05:11 - En cas de capital, si ma mémoire est bonne. - Et notamment Olaf Scholz, qui est assez virulent.
05:16 - Je ne suis pas d'accord. - Deuxième passage sur l'Ukraine.
05:20 Je ne reviendrai pas sur tous les commentaires qu'il y a pu y avoir,
05:23 ni nos commentaires, moi-même, mes propos. Ils étaient clairs, assumés et précis.
05:28 Ça fait deux ans maintenant que nous répétons à longueur de conférences de presse
05:33 "la guerre revient sur le sol européen".
05:35 Cela fait deux ans, nous avons révélé l'étendue des matériels déjà livrés, les montants déjà livrés.
05:41 Est-ce notre guerre ou n'est-ce pas notre guerre ?
05:45 Pouvons-nous nous détourner, considérer que les choses peuvent continuer à se jouer ?
05:50 Je ne crois pas.
05:52 Et donc, c'est un sursaut stratégique auquel j'ai appelé et que j'assume pleinement.
05:58 Je suis convaincu que, justement, la clarté assumée de ses propos
06:04 et ce dont l'Europe avait besoin,
06:10 mais allez plutôt demander au président Poutine ce qu'il est prêt à ne pas faire.
06:15 Qui a lancé la guerre en Ukraine ?
06:18 Vladimir Poutine.
06:20 Qui menace ?
06:22 Nous fassions quoi que nous disions avec l'arme nucléaire, le président Poutine.
06:26 Tournez-vous tous vers lui pour savoir, lui, quelles sont ses limites stratégiques.
06:30 Mais si chaque jour, nous expliquons quelles sont nos limites face à quelqu'un qui n'en a aucune et a lancé cette guerre,
06:36 je peux déjà vous dire que l'esprit de défaite est là qui rôde, pas chez nous.
06:42 C'est le même qui, il y a quelques jours, assumait une ambiguïté stratégique.
06:47 Je sais que les actualités zappent et qu'on ne retient rien.
06:50 Et j'y vois quand même une grosse ficelle concernant le 9 juin, sur le ton, sur la posture.
06:55 Oui, mais il n'empêche...
06:57 Je suis désolé de voir ça prioritairement dans ça.
06:59 On ne peut tout de même pas, enfin personne ne le fait ici,
07:02 traiter à la légère ce qu'il dit.
07:05 Je trouve que le fond n'est pas absurde.
07:08 Ah bon ?
07:09 Alors, non, n'est pas absurde.
07:11 Oui, mais vous ne pouvez pas le faire en solo.
07:12 Une seconde, Jérôme.
07:14 Vous venez de dire le contraire, il y a cinq minutes.
07:16 Non, pas du tout.
07:17 Alors vous êtes comme...
07:18 Mais pas du tout.
07:19 Vous êtes aussi dans le zig et dans le zag.
07:20 Vous m'écoutez mal.
07:21 Bah, peut-être.
07:22 Ce qui peut arriver chez vous...
07:23 Vous m'avez dit que le président changeait d'avis en permanence et que...
07:26 Non, mais ce que je viens...
07:27 C'était pas le même passage, je vous le signale.
07:30 Pas le même passage, non non plus.
07:31 Et là, ce qu'il vient de dire semble un changement par rapport à la naïveté de l'origine.
07:37 Là, il a l'air de dire, comme nous sommes face à un danger totalement atypique,
07:42 nous devons changer notre méthode.
07:45 Est-ce que Paris est en danger ?
07:47 Est-ce que la France est en danger ?
07:48 L'ambiguïté stratégique, en soi, c'est une arme et c'est une utilité diplomatique.
07:54 Il n'est pas idiot.
07:56 Simplement, encore une fois, vous devez vous y tenir.
07:59 Et vous devez montrer vers quelle issue ça va.
08:01 Là, moi, je ne sais plus lire Macron.
08:03 Je ne sais pas qui il est.
08:04 Je ne sais pas quelle est sa position dans cette...
08:06 Allez, allez, allez.
08:07 Et à condition de ne pas être le seul.
08:09 Et à condition de ne pas être le seul, c'est ce que je disais il y a trois minutes.
08:11 En dehors de la difficulté de sonder les lames et les reins de M. Macron,
08:19 sur le fond des choses, est-ce que je peux dire que l'Ukraine n'est pas la Tchécoslovaquie ?
08:27 Est-ce que je peux dire que l'Ukraine ne fait pas partie de l'OTAN ?
08:30 Est-ce que je peux dire que l'Ukraine n'a pas d'alliance avec la France ?
08:35 Par conséquent, autant il faut aider de manière maximale l'Ukraine,
08:41 je ne crois pas, ce sera un casus belli, de mettre un pied avec des soldats français en Ukraine,
08:48 même si ça se passe mal.
08:50 Avançons, avançons, avançons, s'il vous plaît.
08:52 S'il vous plaît.
08:53 Mais puis surtout, interrogez où on est français.
08:55 La nuit, le Parlement n'est pas consulté, vous avez un président qui parle tout seul,
08:59 personne n'est d'accord avec lui, et ni en Europe ni en France.
09:04 Donc c'est quand même ennuyeux, interrogeons les français.
09:06 Et que se passe-t-il si Trump est élu au mois de novembre ?
09:10 La France va être la seule à partir faire une guerre contre la Russie ?
09:14 C'est pour ça que...
09:16 C'est injouable.
09:17 Écoutez le général...
09:18 On peut être imprévisible même dans le meilleur.
09:20 Écoutez juste le général Palomero qui parle du leadership,
09:25 parce qu'il y a aussi une volonté chez Emmanuel Macron sans doute de prendre un leadership,
09:29 mais il se trouve que c'est les autres qui te désignent parfois chef,
09:33 qui te reconnaissent comme chef.
09:35 Moi je comprends le fait que le président français
09:43 essaie de reprendre en quelque sorte la main, une sorte de leadership pour employer le terme,
09:51 devant l'incurie, si je puis dire, américaine.
09:57 Dans le médias, il y a urgence.
09:59 Nous avons failli.
10:01 Nous avons failli dans la fourniture collectivement,
10:04 dans ce que nous devions, dans notre engagement pour fournir à l'Ukraine les armes dont elle avait besoin
10:10 pour tenir face à la Russie.
10:12 Les Ukrainiens tiennent malgré tout, mais ils tiennent à la force de courage.
10:17 Ils n'ont pas les munitions nécessaires,
10:19 ils n'ont pas les armes nécessaires aujourd'hui pour se battre.
10:23 Ils sont obligés de pallier comme ils le peuvent.
10:26 Jean-Luc Mélenchon a réagi.
10:27 Quel sens de la propos ?
10:28 Annonce une nouvelle stratégie belliqueuse contre une puissance nucléaire
10:31 à la date de la journée internationale de sensibilisation au désarmement et à la non prolifération.
10:35 Vous avez également une citation qui est d'Emmanuel Macron au journaliste.
10:38 Quand j'ai parlé dix jours avant du sursaut avec le président Zelensky, c'était pensé comme tel.
10:43 Je pense que si on est passif, ou si on fait comme ce qu'on fait depuis deux ans,
10:47 le risque qu'on court, c'est de subir des revers sur le terrain,
10:51 de subir des déconvenus possibles côté américain.
10:53 On doit reprendre l'initiative, sinon on veut quand même remporter cette guerre.
10:56 Il dit "on", c'est ça qui est quand même assez étrange.
10:59 Mais si on veut remporter cette guerre, et la dernière phrase que j'ai lue, je vais vous la redire.
11:07 Pour nous.
11:09 Comment on peut être aspiré à la crédibilité après qu'on ait proposé un front international contre le Hamas,
11:17 auquel on a renoncé huit jours après ?
11:20 C'est toute la difficulté d'Emmanuel Macron, c'est de suivre sa parole, de trouver sa parole crédible,
11:28 de le croire et d'aller avec lui.
11:30 Il faut un effort.
11:32 Autre sujet plus léger, avouons-le, c'est la campagne d'affichage de la France insoumise.
11:38 Alors vous avez vu, les riches votent.
11:40 Plus léger que la guerre en Ukraine quand même.
11:43 Il y a quand même une hiérarchie.
11:46 Les riches votez-vous, ça peut m'agacer, mais c'est pas...
11:52 Les riches votez-vous, les racistes votez-vous, les co-auffaires votez-vous.
11:56 Alors effectivement, les journalistes ont été ciblés.
11:59 Je vous remercie, M. le conseilleur Nathalie Saint-Cricq et votre serviteur, comme on dit dans ces cas-là.
12:04 Et ce qui m'amuse, c'est la réponse de Manuel Bonpart ce matin.
12:07 L'hypocrisie, au lieu de dire "ben oui, on assume parce qu'on n'aime pas les journalistes,
12:12 on considère pour plein de raisons que..."
12:14 Alors il dit "mais non, c'est pas du tout une cible".
12:16 Alors écoutez, moi ça me fait sourire, parce que finalement...
12:20 Mais quand même !
12:22 Vous montrez le visuel sur vos antennes et vous voyez bien qu'il n'y a aucun ciblage
12:27 ou aucun clouage aux pylories.
12:29 C'est une campagne de sensibilisation à l'inscription sur les listes électorales.
12:32 - Vous êtes un peu hypocrite en disant ça ?
12:33 - Non, non, pas du tout, je ne suis pas hypocrite.
12:34 - Est-ce que vous allez retirer ces affiches ?
12:36 - Non, pas du tout.
12:37 Dire qu'une personne vote et demander aux gens s'ils votent eux-mêmes,
12:40 ça n'a rien d'insultant ou rien de diffamant.
12:43 Donc je trouve qu'il y a une réaction qui est une réaction surjouée.
12:46 Mais je vais vous dire, en quelque sorte, ça me réjouit que vous me posiez la question,
12:50 parce que ça permet enfin de parler d'un sujet dont on ne parle jamais.
12:53 Le fait que 20% des Françaises et des Français ne peuvent pas voter le jour du vote
12:57 parce qu'ils sont non inscrits sur les listes électorales ou parce qu'ils sont mal inscrits.
13:01 Et personne n'en parle.
13:02 Et aucune campagne n'est menée sur ce sujet.
13:04 - Ils ont qu'à s'inscrire d'abord avant le 31 décembre, ça se passe comme ça.
13:08 Moi je me souviens très bien, la première fois que je me suis inscrit,
13:10 on savait qu'il fallait s'inscrire avant le 31 décembre.
13:12 Mais c'est toujours pareil, c'est la responsabilité personnelle des uns et des autres.
13:15 Tu es quand même un peu responsable.
13:17 Tu es un peu responsable dans la vie de ce qui t'arrive.
13:20 C'est un truc, un peu, pas de tout bien sûr.
13:23 Mais tu es quand même un peu responsable.
13:25 Donc si tu ne votes pas, tu as une part de responsabilité.
13:28 - Mais là ici, des journalistes, donc ils ne raffolent pas,
13:31 mais il n'en demeure pas moins que c'est une incitation au vote tout même.
13:35 - Oui mais attendez-moi, je ne vais pas porter mon vote.
13:39 J'ai l'air de France Télévisions.
13:41 - Non mais le choix, le choix il est un peu particulier.
13:44 Il n'a pas choisi Edwy Plenel et Médine par exemple.
13:48 - Non mais parce que...
13:50 - C'est quand même assez simple.
13:51 - Oui mais parce qu'il sait probablement que ces trois journalistes vont voter.
13:55 - Et qu'est-ce qu'il sait si je ne vote pas pour la France Insoumise ?
13:58 - Mais vous êtes imprévisible.
14:00 - Un faisceau d'indices concordant.
14:02 - Un faisceau d'indices concordant.
14:04 - Je lui ai pas dit le dur à leur feu.
14:08 - Dans le même, je vous sens assez prévisible.
14:10 Mais j'ai peut-être tort.
14:12 - Mais alors là, c'est la...
14:13 - Les préjugés.
14:14 - Non, non.
14:15 - Les préjugés.
14:16 - Parce qu'à la France Insoumise, vous ne savez rien.
14:19 - Exactement.
14:20 - Je ne sais pas pour qui vous allez voter, mais je sais pour qui vous n'allez pas voter.
14:23 - Voilà, exactement.
14:24 - Ah bah si, voilà.
14:25 - C'est Roger Lemaire qui a dit "si je le savais, si mon chapeau pouvait parler, je brûlerais mon chapeau".
14:31 Il y a une expression comme ça, assez célèbre.
14:33 Bon, Mathilde Pannot qui a des problèmes de géographie manifestement.
14:36 Parce que, en fait, ces gens sont...
14:40 On parlait de la culture générale, monsieur l'autre jour.
14:43 - Mais il veut créer un état, il s'en fout.
14:46 - La question culture générale, il devrait la poser à Mathilde Pannot, il devrait la poser dans son propre mouvement.
14:50 - Il veut créer un état, mais on ne sait pas où il est.
14:51 - La fameuse question...
14:52 Bon, parce que vous allez voir cet extrait, parce qu'il a été l'invité de "Bonjour chez vous" ce matin sur la chaîne du service public Sénat.
15:00 - Pas terrible.
15:01 - Sur la chaîne publique Sénat, pardon.
15:02 Et on lui pose une question.
15:04 "C'est où, selon vous, la Palestine ?"
15:07 Et alors là, elle se noie.
15:09 - Dans le Jourdain.
15:11 - Vous appelez à la reconnaissance par la France de l'état de Palestine.
15:15 Vous avez déposé une proposition de résolution, je crois, à l'Assemblée nationale.
15:18 Cet état de Palestine, il se situe à l'est ou à l'ouest du Jourdain ?
15:23 Du fleuve Jourdain ?
15:26 - Pourquoi cette question ?
15:27 - Pour savoir où vous situez l'état de Palestine à venir.
15:30 - Nous, nous nous appuyons sur les résolutions de l'ONU.
15:33 - Oui, mais physiquement, géographiquement, vous le situez où, cet état de Palestine ?
15:37 - Je ne comprends pas votre question.
15:39 Je m'appuie exactement sur les résolutions de l'ONU.
15:42 - Très bien, mais la France insoumise demande la création,
15:44 la reconnaissance par la France, je crois, de l'état de Palestine.
15:47 - Oui, comme 138 pays l'ont déjà fait dans le monde,
15:49 nous faisons comme les 138 pays et comme l'ONU.
15:52 - Géographiquement, c'est à l'ouest du Jourdain ?
15:54 Du fleuve Jourdain ?
15:56 - Je ne sais pas, en fait, ce que vous essayez de me faire dire.
15:58 Je ne vais pas aller vers des choses qui…
16:00 - Où vous situez l'état de Palestine ?
16:02 - Sur le droit international, point sur le droit international,
16:05 sur ce qui a été dit sur le droit international.
16:07 - Alors, on va quand même vous montrer une carte,
16:09 ce qui est la moindre des choses.
16:11 - La Cisjordanie borde la rive ouest du Jourdain,
16:14 et Gaza est de 100 kilomètres, en gros, en face de la rive.
16:17 - Est-ce que vous pouvez nous expliquer et décoder
16:19 la question du journaliste, cher Gilles-William Goldnadel,
16:23 avec cette carte ?
16:24 - Non, mais d'abord, c'est une question facétieuse,
16:27 entre nous, soit dit.
16:29 Il sait très bien qu'elle ne s'est pas située.
16:32 Je pense qu'elle ne saurait pas se trouver,
16:34 même Israël, sur une carte, très sincèrement.
16:36 Mais donc, la réalité, c'est que, pour Mme Pannot, en vérité,
16:41 toute la Palestine est arabe et musulmane.
16:44 C'est pour ça aussi qu'elle a du mal à se situer politiquement.
16:48 Elle ne sait pas le situer.
16:49 De l'autre côté, il y a la Jordanie.
16:51 Vous avez bien compris.
16:52 - Sur la rive est.
16:53 - Voilà. Il y a la Jordanie.
16:54 Donc, elle est incapable de le situer, c'est tout.
16:57 - C'est une méthode, journaliste, ça peut arriver,
17:00 de ne pas répondre, de ne pas être...
17:03 - Là, c'est assez lourd, parce que ça a une densité historique
17:09 et politique.
17:11 Le Jourdain est extrêmement fort.
17:13 Donc, une personne qui défend l'État de Palestine
17:16 doit pouvoir situer la Cisjordanie par rapport au Jourdain.
17:19 - On va m'être plus simple.
17:20 A part tout de vous vous demander la création d'un État,
17:22 vous pouvez...
17:23 - Sinon, on ne comprend rien au discours, d'ailleurs,
17:24 de Netanyahou et de ses alliés droite dure,
17:26 concernant le grand Israël,
17:27 si on ne sait pas positionner la Cisjordanie par rapport au Jourdain.
17:30 - Olivier, faisons plus simple.
17:31 A part tout de vous vous demander la création d'un État,
17:33 il faut savoir à peu près le mettre sur une carte.
17:35 Que ce soit la Cisjordanie, la Corée du Nord, la Palestine,
17:39 ou je ne sais pas quoi, quel autre pays.
17:43 - On va marquer une pause.
17:45 - Moi, je sais ce qu'est la Bretagne, par exemple.
17:47 - On va marquer une pause.
17:48 Vous n'êtes pas venu, malheureusement,
17:49 parce qu'aujourd'hui, on est mardi,
17:51 et j'ai pensé à vous dimanche, dimanche 3 mars.
17:55 Toujours un moment, évidemment, pour vous, qui est difficile.
17:57 - C'est la mort de Staline.
17:58 - C'est la mort de Staline.
17:59 - Ça va ?
18:00 - C'est pas le 5 ?
18:02 - Si, c'est le 5 mars.
18:03 - C'est le 5 mars ?
18:04 - C'est le 5, c'est aujourd'hui.
18:05 - Ah, pour ça, il sait.
18:06 - Je veux dire, on l'a su le 5 mars, c'est pour ça, non ?
18:09 - Non, il a agonisé 2-3 jours.
18:11 - Non, c'est le 5, pas 5.
18:12 - C'est plus proche que l'aborateur était tellement
18:14 que vous vous êtes paru, qu'il n'osait pas rentrer dans la caisse.
18:16 - Je savais que j'allais en prendre une,
18:17 parce que je connais votre amabilité
18:19 quand vous me souhaitez l'anniversaire.
18:21 Vous me le faites à chaque année,
18:22 mais l'année dernière, vous me l'aviez fait le 5 mars.
18:24 - Il y avait 6-7 portes à foncer.
18:26 - C'est le 5 mars.
18:27 - Ils n'ont pas osé rentrer.
18:28 - Il y avait plusieurs chambres.
18:29 - Donc il a agonisé pendant 2-3 jours.
18:31 - Il aurait pu être sauvé.
18:33 - Il aurait pu être sauvé.
18:34 - Loupé.
18:35 - C'est dommage.
18:36 - Rendez-vous l'année prochaine.
18:38 - Il n'est pas prolongé, ce grand démocrate.
18:42 - Vous me faites agoniser, c'est long.
18:44 - C'est terrible.
18:45 - Il terrorisait tellement son entourage
18:47 qu'on l'a laissé mourir.
18:48 - Mais d'une certaine manière, on va en parler tout à l'heure,
18:51 son héritage demeure,
18:52 puisqu'aujourd'hui, on enlève les croix chrétiennes.
18:55 - On va en parler après la pause.
18:57 - On enlève les croix chrétiennes sur le dos des invalides.
19:00 - La polémique à dessous, on a vu là aujourd'hui.
19:04 - On va en discuter.
19:05 - Ce n'est pas une polémique à dessous.
19:07 - On va en discuter.
19:09 - On va en discuter.
19:10 - D'enlever les écoles.
19:12 - Il ne les a pas enlevées.
19:13 - Si, on les a enlevées.
19:14 - C'est une erre de l'artiste.
19:15 - Ah oui, comme par exemple, il a enlevé une croix chrétienne.
19:18 - Il y avait une photo.
19:19 - Non mais il y a que ça qu'il a retiré.
19:21 - On ne peut pas s'y accorder.
19:22 - La pause, s'il vous plaît.
19:24 Un peu de calme en ce 5 mars et respectez notre ami Olivier Dardigolle.
19:28 - La douleur.
19:29 - La douleur.
19:30 - Et la croix noire, elle est où ?
19:31 - A tout de suite.
19:32 - J'ai un mouchoir.
19:35 - Nous sommes donc ce soir pour parler de Mme Pannot.
19:39 On en a parlé il y a une seconde.
19:41 Et puis, il y a cette affiche quand même,
19:43 et je ne citerai évidemment pas la phrase de Michel Audiard,
19:46 mais la France insoumise compare Mathilde Pannot à Simone Veil.
19:51 On l'a fait, 17 janvier 1975, 4 mars 2024.
19:55 - Il ne faut pas être gêné quand même.
19:58 - Ce rapprochement, quelle indignité, a dit Aurélien Veil.
20:02 Et c'est une formule très célèbre,
20:03 "Quelle indignité", qui avait été dite un jour sur un plateau de télévision.
20:07 Alors Gilles-William Gognadel, que vous connaissez peut-être, a tweeté.
20:11 - Le jour et la nuit, la grâce et la disgrâce,
20:16 l'intelligence et la sottise, la déportée à Auschwitz,
20:19 et la collaboratrice des terroristes, vous en voulez encore ?
20:21 C'est vrai que vous avez le sens de la formule quand même.
20:24 Vous êtes un avocat à l'ancienne de ce point de vue-là.
20:27 - Vous trouvez ?
20:28 - J'ai l'impression que les formules se sont un peu...
20:30 - On ne va pas vers le mieux.
20:33 - Alors Mathilde Pannot a dit, à votre avis,
20:35 "Le caractère scandaleux, c'est faire un visuel pour honorer Simone Veil
20:38 quand on inscrit le droit d'IVG,
20:41 avoir fait adopter le premier vote à assemblée sur la constitutionnalisation
20:45 le 24 novembre 2022, avoir une extrême droite
20:47 qui continue d'être le pire ennemi des droits d'FM."
20:50 Fichtre, la réponse D.
20:52 - Donc tout ça est quand même assez...
20:55 - Mais...
20:56 - Ils l'ont fait, tout ça est quand même assez médiocre.
20:58 - Je vous signale que...
20:59 - Vous trouvez que Gabriel Attal n'aurait pas pu parler de ces deux femmes ?
21:05 - Mais dans son discours, Mathilde Pannot...
21:07 - Pourquoi ?
21:08 - Dans son discours au congrès à Versailles, il a parlé de Simone Veil.
21:11 - Le problème, c'est que tu dois évoquer de nombreuses parlementaires,
21:16 sénatrices et députées.
21:18 - Non, mais que Mathilde Pannot, dans cette loi-là,
21:20 de constitutionnalisation, a été...
21:22 - Non, mais...
21:24 - Déterminante ?
21:25 - Non, je ne dis pas déterminante,
21:27 mais Gabriel Attal a parlé d'un certain nombre de personnalités
21:31 qui ont permis cela.
21:33 Ça n'aurait pas...
21:34 - Et vous pensez que Mme Pannot a permis ça ?
21:36 - Oui.
21:37 - Elle a déposé une PPL qui a été votée à l'Assemblée,
21:39 mais il y a eu d'autres PPL avant.
21:41 - Non, mais je vous pose la question.
21:42 - Elle ne m'a pas parlé...
21:43 - Il y a la chassie au Sénat, avait mené des années de bataille.
21:46 - Ah oui, et vous trouvez que Mathilde Pannot restera dans l'histoire comme Simone Veil ?
21:50 - Non, non, pas du tout.
21:51 - Vous ne trouvez pas ça indique, tout simplement ?
21:53 - Je comprends ce que vous dites.
21:54 - Je trouve que l'image est scandaleuse, mais on aurait pu éviter, peut-être...
21:59 - Non, mais enfin...
22:00 - Un petit mot.
22:01 - Enfin, nous sommes les seuls à nous en scandaliser, hein.
22:04 - Oui.
22:05 - Ni dans le monde, ni sur...
22:07 - Vous imaginez, par exemple...
22:08 Allez, Marine Le Pen aurait fait ça.
22:11 - Ah ben, bien sûr.
22:12 - Vous imaginez, elle se serait mise sur la...
22:14 - C'est sûr.
22:15 - Sur l'affiche avec...
22:16 - Il y a de quoi de mesure.
22:18 - Avec Simone Veil.
22:19 - Le privilège rouge.
22:20 - Bon, est-ce que vous êtes au courant de cette affaire de l'Observatoire, de la AIE ?
22:25 La A-H-A-I-E.
22:27 Bien sûr.
22:28 - On l'a créée.
22:29 - Est-ce que vous êtes...
22:30 - J'ai entendu ça.
22:31 - Parce que là...
22:32 Alors, on parle de simplification.
22:33 - Le jour où vous aviez fait un bon papier, d'ailleurs, sur la simplification,
22:36 où vous aviez souligné, je ne sais plus sur quel sujet...
22:38 - C'était, il y avait une loi sur la location de Goehrd-Gyldi.
22:41 - Voilà, exactement.
22:42 - Il est rentré au Parlement avec genre 20 articles.
22:44 Il connaît sorti avec 80, 85.
22:46 - Et le matin, il n'a rien compris.
22:48 - Et la veille, le gouvernement disait,
22:50 "Oui à la simplification administrative, on va commencer par ayer toutes les lois."
22:53 La fois d'après, ils mettent une loi au Parlement, elle a triplé de volume.
22:56 - Il n'a rien compris.
22:57 - Et alors, c'était incompréhensible.
22:58 - Je vous assure, là, j'apprends...
23:00 J'apprends des choses, j'en suis sûr, parce que vous n'êtes pas au courant,
23:03 parce que personne n'en parle.
23:04 C'est le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau,
23:06 qui a annoncé, hier ou avant-hier, à l'occasion de la fin du Salon de l'Agriculture,
23:14 un observatoire des haies.
23:16 - Moi, j'aimerais bien être observateur des haies.
23:19 Je cherchais un job, et ils m'ont maéré.
23:22 - On est chez les Maboules à un niveau...
23:25 On t'explique qu'il faut moins de...
23:28 Alors, il y a des observatoires de tout,
23:30 mais des observatoires de la bureaucratie, surtout.
23:32 Il en faut beaucoup.
23:34 Donc, on t'explique qu'il faut simplifier,
23:36 qu'il faut avoir un choc de simplification, etc.
23:39 Et tant, tant, les petits hommes gris...
23:41 - Mais est-ce que l'observatoire de la haie,
23:43 j'ai souvenir de syndicalistes de la coordination rurale,
23:45 nous disant ici combien c'était incroyable les règlements des haies,
23:50 est-ce que cet observatoire vise à rendre les choses plus simples ?
23:53 - Je ne sais pas.
23:54 David Lysnard a tweeté la première annonce gouvernementale post-SIA,
23:59 Salon de la Régulation de l'Agriculture,
24:01 concerne la mise en oeuvre de l'observatoire de la haie.
24:04 Comme prévu et formulé jeudi,
24:06 le technoconformisme qui dirige le pays depuis trop longtemps
24:08 ne sait répondre que par des machins
24:10 et va bureaucratiser la débureaucratisation.
24:14 - Je l'ai appris de mon ami Dujan.
24:16 - C'est des comités Théodule,
24:18 franchement, c'est pas sérieux.
24:20 - C'est pas sérieux.
24:21 - Vous regardez les règlements et les lois inutiles
24:23 et vous les barrez, vous les biffez, vous les supprimez.
24:25 - C'est ce qu'a fait Trump, je vous le dis cent...
24:27 - C'est ce qu'a fait Trump, je vous le dis cent...
24:28 - C'est ce que fait M'nayy en Argentine.
24:30 - Il a sûrement beaucoup de défauts Trump,
24:32 quand il est arrivé au pouvoir, il a fait un trait de plume sur 4000 normes.
24:35 - Le président argentin, il est radical.
24:37 - M'nayy fait ça, oui, absolument.
24:38 - Il est radical.
24:39 - Oui, ça y est, il est radical.
24:40 - Non mais rien que l'appellation.
24:41 - Mais l'Observatoire des Haies.
24:43 - Il peut y avoir un observateur en chef des Haies.
24:45 Invitez-le, ce type doit être formidable.
24:47 - Guy Drude pourrait être l'Observateur des Haies.
24:49 - Oui.
24:50 - Il a une médaille Olympique.
24:52 - Pourquoi pas.
24:53 - Le problème n'est pas de les sauter, mais de les guider.
24:56 - Non, là, je vous demande d'intervenir.
24:58 - Mais de les enlever.
25:00 - Monsieur, écoutez, vous allez vous faire convoquer quelque part.
25:04 - Moi, je n'y aurai pas pu, moi, ça ne me gêne pas.
25:06 - C'est un dossier en mine.
25:08 - Ça ne me gêne pas, je saurais me défendre.
25:10 - En revanche, si Guy Drude nous écoute,
25:12 qu'il a été médaillé à Montréal,
25:15 je propose qu'il soit l'Observateur des Haies.
25:17 - Il se trouve que c'est lui qui me paraît le mieux placé.
25:22 - Sur un malentendu, il peut être nommé.
25:24 - Bien sûr, bien sûr.
25:25 Alors, Cachan, vous avez vu ce qui s'est passé à Cachan ?
25:27 - Ah oui.
25:28 - C'est invraisemblable.
25:29 Nouveau déchaînement de violence à Cachan dans le Val-de-Marne.
25:31 Tu as envie de réécouter ce que disait Emmanuel Macron ?
25:34 - Je vais le dire.
25:35 - Voilà, tu as envie de lui dire,
25:36 "Je veux bien que vous donniez des leçons sur l'international,
25:38 vous feriez mieux de voir ce qui se passe en France."
25:40 - Ben oui.
25:41 - Aussi, en tout cas.
25:42 Donc, à Cachan dans le Val-de-Marne aujourd'hui,
25:45 plusieurs dizaines d'individus cagoulés sont entrés dans un lycée
25:48 pour commettre des incivilités.
25:50 Ces violences ont fait suite à une mobilisation visant à dénoncer
25:52 la VT-ST de l'établissement.
25:53 Ça, c'est la réécriture.
25:55 C'est-à-dire qu'ils sont rentrés.
25:56 C'est pas pourquoi ils disent,
25:57 "Ah, c'était pour contester la VT-ST."
25:59 - Pas très bien.
26:00 - Cagoulés !
26:01 - Oui, on ne voit pas les rapports.
26:02 - Non, je ne vois pas le rapport non plus.
26:03 Alors, voyez le sujet,
26:04 qui est quand même, là aussi, me semble-t-il,
26:06 étonnant d'Adrien Spiteri.
26:08 - Des dizaines de jeunes, dont certains cagoulés,
26:13 attaquent puis renversent un véhicule.
26:16 Quelques minutes plus tard,
26:19 certains n'hésitent pas à jeter des projectiles
26:21 sur les pompiers et les forces de l'ordre.
26:23 Une situation qui amuse l'auteur de la vidéo
26:27 et les personnes qui l'interrogent.
26:29 - Il ne fait pas du baseball, lui.
26:31 - On pèse la police et on pèse l'État français ni de sa mère.
26:33 - Avant que la police n'arrive sur les lieux,
26:35 le feu avait été mis à des poubelles
26:37 devant le lycée polyvalent de Cachan.
26:39 - Ça nous empêchait de rentrer dans le lycée.
26:41 On ne pouvait pas rentrer,
26:42 il y avait une énorme foule autour de la porte.
26:44 Et puis après, il y a eu énormément d'agitation.
26:47 - Selon certains élèves,
26:48 ce blocage avait pour objectif de dénoncer l'insalubrité
26:51 et les conditions d'enseignement dans l'établissement.
26:54 Pour alerter sur la vétusté des lieux,
26:56 des professeurs avaient d'ailleurs fait valoir
26:58 leur droit de retrait la semaine dernière.
27:00 - On reste toujours inquiets
27:02 et très concernés par l'état de notre établissement,
27:06 dans lequel des dalles de plafond tombent,
27:10 dans lequel on a des fuites.
27:12 - La maire de la ville appelle la région Ile-de-France à réagir.
27:15 - Il y a effectivement une urgence et une nécessité
27:19 à ce que des travaux soient conduits.
27:21 J'ai relancé plusieurs fois la région pour avoir des éléments.
27:24 Il ne s'est pas passé grand-chose.
27:27 - Au total, deux policiers ont été blessés.
27:29 Un mineur de 17 ans a été interpellé
27:32 et placé en garde à vue pour rébellion.
27:35 - Je vous propose d'écouter quelques témoignages d'élèves.
27:38 - Ce qui a été touché, c'est que du matériel.
27:41 Ils n'ont pas touché les personnes, personne n'a été blessé.
27:44 C'est la police qui a blessé les gens.
27:46 Il n'y a que du matériel, par exemple brûler des poubelles.
27:49 On est obligés de faire des choses comme ça
27:51 pour qu'on soit entendus.
27:53 Ce n'est pas possible de travailler dans des conditions comme ça.
27:55 Moi, ça veut dire que je vais rester dans ce lycée.
27:57 J'arrive en cours, on me dit qu'il y a de l'amiante.
27:59 Je suis là, je tousse et tout.
28:01 - Nos parents s'inquiètent aussi pour nous.
28:03 J'en ai parlé avec mon père, il s'inquiétait énormément.
28:06 Il avait peur pour moi et pour ma santé.
28:08 Surtout quand il a entendu qu'il y avait des possibilités d'amiante
28:11 dans le lycée, il s'est beaucoup inquiété pour moi.
28:13 - Si je comprends bien, un lycée vétuste,
28:17 et donc on va dégrader un peu plus un lycée vétuste.
28:20 C'est quand même le comble de la bêtise insondable.
28:25 - Oui. - Non ?
28:27 - Ce qui n'est pas normal, c'est qu'un lycée soit dans cet état-là.
28:30 Ce qui n'est pas normal, c'est qu'en France,
28:32 les lycées, peut-être d'Henri IV,
28:34 ce n'est pas le même lycée de Cachan.
28:36 Et ça, c'est un vrai scandale.
28:38 Mais c'est 40 ans de politique.
28:40 C'est-à-dire que tu prends le RERB, tu as compris ce qu'est la France.
28:43 C'est juste une honte, en fait.
28:45 - Le lycée, c'est de la responsabilité du département.
28:48 - Non, de la région.
28:50 - C'est la région. - Donc, je ne connais pas ce lycée.
28:52 Mais si ce lycée est dans un état lamentable...
28:55 Pardonnez-moi, c'est la carbonisation de la France,
28:57 dans plein de domaines.
28:59 - Rien ne justifie qu'on ait cassé un peu plus un truc.
29:01 - Tu vois, tous ceux, par exemple...
29:04 - Vous trouvez des excuses, quasiment, à ce sujet ?
29:06 - Mais non, je ne trouve pas d'excuses.
29:08 Je dis qu'il est inadmissible...
29:11 Par exemple, tous ceux qui voyagent, vont dans certains pays,
29:15 et reviennent en disant...
29:17 Tu vas dans un aéroport, par exemple,
29:19 tous ceux qui étaient à la Coupe du monde au Qatar,
29:23 sont revenus en disant "mais c'est extraordinaire".
29:25 Tu vas en Arabie Saoudite, c'est extraordinaire.
29:27 Tu vas dans plein de pays, c'est extraordinaire.
29:29 - Ce n'est pas forcément les pays à prendre comme modèle.
29:31 - Oui, je parle uniquement...
29:33 - Je l'accueille en aéroport.
29:35 - Je parle uniquement des infrastructures...
29:37 - Il paraît que la Corée du Nord, c'est impeccable.
29:39 - Très propre. - Il n'y a pas...
29:41 - Pas un papier par terre. - Il n'y a pas de lycée.
29:43 - Il a raison sur la situation.
29:45 - Si le lycée est invraisemblable,
29:48 moi je ne suis pas allé...
29:50 - Si vous prenez la question...
29:52 - Mais en revanche, effectivement qu'on renverse la voiture...
29:54 - Ce n'est pas le sujet, mais si vous prenez la question
29:56 de l'éducation, la question de la santé,
29:58 de l'hôpital, la question des services publics, des transports,
30:00 la situation en Seine-Saint-Denis,
30:02 ce n'est pas celle à Paris.
30:04 - Vous avez vu les transports ?
30:06 - C'est un problème.
30:08 - Vous n'avez pas pris le RER depuis combien de temps ?
30:10 Sérieusement.
30:12 - C'est quoi le RER ?
30:14 - Arrêtez. Franchement, ce n'est pas bien de dire ça.
30:16 - Pascal, moi le RER, je ne le prends pas.
30:18 - Parce que les gens, ils mettent des heures pour arriver
30:20 et travailler dans Paris, et que c'est juste l'enfer.
30:22 - Alors, vous voulez en venir.
30:24 C'est quoi votre projet ?
30:26 - Ça veut dire que depuis 40 ans,
30:28 on fait n'importe quoi.
30:30 - D'accord, bon, vous pourrez me dire tout ce que vous voulez.
30:32 - Ça ne justifie pas d'aller...
30:34 - Vous avez évidemment raison.
30:36 - Par rapport au sujet, on a arrêté une personne.
30:38 - Écoutez les profs.
30:40 - On a arrêté une personne.
30:42 - Et en plus, on a entendu quelqu'un qui dit
30:44 "je sais, je ne suis pas dupe", bien sûr,
30:46 vous l'avez entendu, et puis il y a une voiture qui est...
30:48 Donc, on est d'accord. - Écoutez les profs ce qu'ils disent.
30:50 - Ce matin,
30:52 pour nous, il y a eu
30:54 un mouvement complètement opportuniste
30:56 qui est venu se greffer à notre
30:58 mobilisation. Il y a eu des pétitions
31:00 qui ont été lancées par les élèves.
31:02 Et ces élèves
31:04 n'ont à aucun
31:06 moment appelé un rassemblement
31:08 devant le lycée ce matin.
31:10 Il y a des gens extrêmement
31:12 mal intentionnés, extrêmement violents
31:14 qui sont venus se greffer à notre...
31:16 à ce mouvement. On a peur aussi
31:18 que ça fasse
31:20 complètement retomber
31:22 l'attention qu'on avait eue
31:24 pour, encore une fois, nos conditions de travail
31:26 et pour l'état de cet établissement.
31:28 - Il y a eu un rassemblement d'élèves...
31:30 On n'était pas au courant.
31:32 Il y a eu un rassemblement d'élèves ce matin
31:34 et qui a apparemment dégénéré
31:36 au vu des vidéos qui m'ont été remontées.
31:38 J'ai une vidéo qui m'a été remontée
31:40 des élèves. Enfin, j'espère que ce ne sont pas
31:42 nos élèves qui ont retourné une voiture.
31:44 Donc, je leur dis
31:46 la violence n'est pas du tout la solution.
31:48 Il faut continuer à se mobiliser
31:50 et on espère qu'on sera écoutés.
31:52 - Ces deux paroles de profs
31:54 sont justes.
31:56 - Le délabrement de cet établissement,
31:58 pardon pour la banalité,
32:00 ne justifie pas que des dizaines
32:02 de gens qu'êtrent entrés là-dedans.
32:04 - Évidemment. - Franchement, mais je suis d'accord
32:06 avec vous.
32:08 Il y a aussi, la France
32:10 a une certaine propension
32:12 à dégrader
32:14 tout ce qui est déjà dégradé.
32:16 Les émeutes de 2005,
32:18 c'était hallucinant,
32:20 où on a détruit tout ce qu'ils réclamaient.
32:22 En réalité, les bibliothèques,
32:24 c'est hallucinant
32:26 comme ils ont envie, au fond,
32:28 de trouver en permanence
32:30 des opportunités de protester.
32:32 - Les Jeux Olympiques.
32:34 Parce qu'aujourd'hui, sur la scène Sainte-Digite,
32:36 c'est le département qui reçoit le plus de subventions,
32:38 notamment parce qu'il y a une péréquation
32:40 entre les départements riches et les départements pauvres.
32:42 - Allons demain à Cachan.
32:44 Allons voir cet établissement.
32:46 Allons-y. Allez-y.
32:48 - On y va ensemble, si vous voulez.
32:50 - Moi, je ne travaille jamais à l'école.
32:52 - Moi, je ne fais rien.
32:54 - Ça tombe mal, demain.
32:56 - Allez demain dans cet établissement.
32:58 Vous êtes journaliste, vous rentrez,
33:00 vous voyez les classes, comment c'est,
33:02 et vous venez nous en parler.
33:04 - Ça m'intéresse vraiment grandement.
33:06 - Est-ce que Jean-Marc Morandi...
33:08 - Je vous assure, ça m'intéresse grandement.
33:10 - Jean-Marc Morandi, le fratel.
33:12 - Parce que l'école, je trouve que c'est passionnant.
33:14 Moi, ça me passionnerait d'être en immersion à Cachan
33:16 pendant 8 jours. Tous les jours, je suis là,
33:18 je regarde comment ça se passe, les classes, etc.
33:20 J'adorerais ça.
33:22 - Mais il y a de la miante.
33:24 - Oui, ben... - Il fait tousser.
33:26 - Mais non, ne se frontisez pas.
33:28 - Mais je... - C'est une...
33:30 - Mais on n'est pas obligés de prendre au pied de la lettre
33:32 ce qu'on nous dit.
33:34 - Vous êtes gentils, vous n'êtes pas obligés, comme ça,
33:36 de... - Tout d'un coup, je me sens curieux.
33:38 - ... de faire un discours. - Laissez-le, laissez-le.
33:40 - Il a fait un bilan à Lyon, à Cachan.
33:42 - Il tousse. - On n'en sait rien.
33:44 - Bon, les JO.
33:46 - Ah, vous avez été secoués aujourd'hui.
33:48 - Monsieur Noon, vous n'allez pas vous en remettre.
33:50 - Évidemment, regardez, regardez.
33:52 Oui, ben, en tout cas, ça fait sens.
33:54 - Allons-y, allons-y. Expliquez, vas-y.
33:56 - Ça fait sens. - On va bien rire.
33:58 - La fiche a été dévoilée. Bon, déjà, moi,
34:00 j'ai l'impression que c'est la fiche, c'est la foire du trône
34:02 ou la foire à Neneu, je ne sais pas ce que c'est.
34:04 Je sais pas exactement
34:06 que c'est une affiche pour les JO.
34:08 Pardonnez-moi. - Il y en a deux, d'ailleurs.
34:10 - Donc, tu vois une sorte de ville-monde,
34:12 une sorte de Babylone fantastique.
34:14 - Vous voyez une caserne de monuments français.
34:16 - C'est une ville-stade. - Moi, j'en connais le Grand Palais,
34:18 la Tour Eiffel. - Voilà, t'as pas
34:20 un drapeau français, t'as rien qui montre.
34:22 - C'est interdit, ça, là, simplement. - Mais oui.
34:24 - J'ai appris cet après-midi. - Mais oui, bien sûr.
34:26 - Et puis, la croix, sur le dôme des Invalides,
34:30 elle n'existe plus parce que...
34:32 Voilà, elle n'a plus le droit. - Parce que ?
34:34 - Intentionnellement, l'artiste, selon vous,
34:37 a souhaité faire cette... - Exactement.
34:39 - Je ne le crois pas. - Oui, je crois.
34:41 - En tout cas, il a envie de faire ça.
34:43 - Que dit l'artiste ? Il s'en est expliqué, aujourd'hui.
34:45 - Ah bon ? - Il dit... Mais oui.
34:47 - Oui, allez-y. Très bien, je suis content.
34:49 - Il a dit donc que c'est une vision subjective
34:51 que j'ai de ce rendez-vous.
34:54 C'est une ville imaginaire, une ville-stade.
34:58 J'ai un ressenti par rapport aux édifices.
35:01 Il y a 40 000 personnes. Il y a plus de combien
35:04 d'épreuves sportives. Et en aucun cas,
35:07 il n'a souhaité faire ça.
35:09 Ou alors, dans le cahier des charges,
35:11 il fallait dire aux artistes, nous souhaitons
35:13 une croix et un drapeau. - Non, mais...
35:15 - Mais allons-y ! - Excusez-moi.
35:17 - C'est un peu court, mais j'ai loué bien le col de la...
35:19 - Il se trouve qu'il y a une croix dans la vie réelle.
35:22 Il y a une croix sur cet édifice. - Mais tu vas voir d'autres...
35:24 - Je ne vous avais pas dit de quoi je veux dire.
35:26 - D'autres monuments. - Mais c'est une vision subjective.
35:28 - Tu verras d'autres monuments, cher Phil, et cette erreur,
35:30 tu verras d'autres choses qu'il n'y a pas
35:33 sur d'autres monuments. - Je reconnais,
35:35 c'est effectivement une représentation
35:39 idéalisée de ce que voudrait l'artiste,
35:43 à savoir un Paris sans croix
35:46 et sans drapeau national.
35:48 Donc le rêve, l'idéal de cet artiste
35:51 c'est mon cauchemar. D'accord ?
35:53 - Qui est l'artiste ? - C'est la réalité, elle est là.
35:55 - Est-ce qu'un jour vous pourrez ne pas toujours
35:57 revenir au religieux ? - Olivier, c'est un...
35:59 - Au religieux, oui. - Mais c'est beaucoup plus...
36:01 Je suis religieux, moi ?
36:03 - Tout le temps. - Je ne pense pas être
36:05 un catholique extrêmement pratiquant. - Hugo Gattoni !
36:07 - Pendant quatre mois, je me suis enfermé
36:09 dans mon atelier. - Il est de quelle nationalité,
36:11 Pascal ? - Il est français, Hugo Gattoni.
36:13 - Il est français ? - Il est de bonne foi,
36:15 sans jeu de mots. - Ah oui, oui.
36:17 - Vous savez bien que, évidemment,
36:20 c'est une volonté. - Il n'a pas eu l'intentionnalité
36:22 de ça, en fait, Pascal. Vous disiez ce qu'il dit ?
36:24 C'est d'ailleurs très... - Il est sur l'inconscient
36:26 qu'il parle. - Mais non seulement il a eu
36:28 l'inconscient, il a eu l'intentionnalité, mais...
36:30 - S'il n'a pas eu l'intention, c'est qu'il a un problème.
36:32 Il sait qu'il y a une force. - C'est vous qui avez
36:34 un problème sur sa fiche. - Ah, ça nous fait problème.
36:36 - Je trouve quand même
36:38 un petit peu... Ça dit quelque chose.
36:40 - Oui. - Qu'on ait supprimé
36:42 la croix du Dôme des Invalides. - Voilà.
36:44 - On n'a pas supprimé beaucoup de choses.
36:46 Si on reprend la fiche,
36:48 le Grand Palais,
36:50 il est quasiment représenté
36:52 dans la perfection de sa verrière
36:54 et de son... Et vous ne remarquez pas,
36:56 dans les monuments de Capa, il n'y a pas Notre-Dame.
36:58 Notre-Dame va être ouverte justement
37:00 pour les Jeux de la Puy. - Moi, je crois que si on regardait un croissant
37:02 sur une mosquée, vous voyez, je pense que ça
37:04 réagirait à juste raison.
37:06 - Bon. Il n'y a pas...
37:08 Il n'y a pas non plus Lille, alors qu'il y aura des épreuves.
37:10 - Oui, il n'y a pas Maracafrite. - Il n'y a pas non plus Lille.
37:12 - Château. - Et puis les géographes peuvent dire,
37:14 non, Marseille n'est pas l'immitrophe à Paris.
37:16 - Bon. Il n'y a pas non plus
37:18 Châteauroux. Il y aura des épreuves
37:20 à Châteauroux. Marion Marchal a tweeté,
37:22 "Pourquoi avoir effacé la croix au sommet du Dôme des Invalides
37:24 sur la fiche officielle des Jeux 2024 ?
37:26 Pourquoi aucun drapeau français ? Quel intérêt
37:28 d'organiser les Jeux olympiques en France si c'est pour
37:30 cacher ce que nous sommes ?" Eric Ciotti,
37:32 "Le Dôme des Invalides n'est pas celui d'un supermarché,
37:34 mais celui d'une chapelle. En effaçant
37:36 la croix à son sommet, la fiche officielle des
37:38 JO nie l'identité même
37:40 de ce bâtiment
37:42 ainsi que l'histoire française. Scandaleux, dit-il."
37:44 Donc il y a eu beaucoup de réactions.
37:46 Bon, c'est vrai.
37:48 Parce que vous n'avez même pas les bons arguments. Parce que moi, les bons
37:50 arguments, si j'ose dire, je les connais. Le cahier des charges
37:52 est assez strict.
37:54 - Pas de drapeau national. - Donc effectivement...
37:56 - Pas de drapeau. - Et également, a priori...
37:58 - Et pas de signe religieux ? - Et a priori,
38:00 il n'y a pas de signe religieux dans le cahier des charges
38:02 tel qu'il est donné. - Ah, enfin, c'est pas...
38:04 - L'artiste... - Je ne donne pas cette information.
38:06 - L'artiste que vous avez...
38:08 - C'est plutôt quelqu'un de conscientieux.
38:10 - N'était pas au courant du cahier des charges.
38:12 - Vous voyez... - La respecter.
38:14 - Ce qui se passe là est très important.
38:16 - Parce qu'ils ont réagi aujourd'hui.
38:18 Comme nous l'expliquions hier, l'absence de drapeau
38:20 tricolore ne doit rien au hasard et résulte en réalité
38:22 de considérations sportives conformes aux codes
38:24 des JO, puisqu'il s'agit de ne pas
38:26 favoriser aucun participant à ces Olympiades.
38:28 Raison pour laquelle le drapeau japonais
38:30 ne figurait pas sur la fiche de JO
38:32 de Tokyo 2020. Pas plus que la bannière
38:34 du Brésil apparaissait, etc.
38:36 - Et la croix ?
38:38 - Et la croix, monsieur ?
38:40 - Quant à la suppression de la croix du nombre des invalides,
38:42 l'explication est peut-être à chercher du côté
38:44 de l'article 50 de la charte des JO
38:46 qui établit ceci. "Aucune sorte de démonstration
38:48 ou de propagande politique,
38:50 religieuse ou raciale n'est autorisée
38:52 dans un lieu, site ou autre
38:54 en placement olympique." - C'est une démonstration !
38:56 - C'est une démonstration, ça ! Il se trouve qu'elle est comme ça !
38:58 - Voilà. Moi je pense que autant
39:00 sur le premier sur le drapeau, aujourd'hui,
39:02 autant le deuxième, c'est pas clair.
39:04 - D'ailleurs, la vérité,
39:06 elle est simple et vous le savez très bien,
39:08 c'est que si tu mets la croix,
39:10 tu ne mets pas un autre signe religieux
39:12 et qu'aujourd'hui, si tu ne mets que la croix,
39:14 tu vas avoir un débat...
39:16 - Je vous pose une question.
39:18 S'il y avait eu la croix,
39:20 est-ce qu'on aurait eu sur Twitter
39:22 beaucoup de réactions indignées ?
39:24 - Mais pourquoi... - Non, mais je vous pose la question.
39:26 - Mais pourquoi ? - Dans le climat actuel.
39:28 - Mais c'est naturel, elle existe !
39:30 - Mais certains vont vous prohibir
39:32 de dire que c'est comme ça.
39:34 - En fait, ce qui est parfois...
39:36 Certains n'en oublient.
39:38 La France a une histoire chrétienne.
39:40 - Oui. - Depuis 2000 ans.
39:42 La religion chrétienne, j'ai envie de dire,
39:44 elle est chez elle, ici, sur le sol.
39:46 - Et nous sommes aussi une république sociale et laïque.
39:48 - France, elle est née de l'église.
39:50 - Aussi. - Elle est quasiment née ici.
39:52 C'est ça que je veux dire. - Et nous sommes une république sociale
39:54 et laïque, vous êtes d'accord avec moi ?
39:56 - Mais ça veut dire qu'il y a un rapport,
39:58 évidemment, différent pour les Français,
40:00 tous les Français, bien sûr.
40:02 - Mais la laïcité n'est pas immédiate.
40:04 - Ah, c'est ce que je veux penser, monsieur Pertrigol.
40:06 - Ça n'est pas une atteinte à la laïcité
40:08 de respecter l'intégrité
40:10 des lieux religieux.
40:12 - Au contraire. - Pardon, moi je suis, encore une fois,
40:14 pas un catholique pratiquant, je n'ai pas beaucoup aimé
40:16 quand monsieur Coquerel a amené
40:18 des migrants dans la basilique Saint-Denis.
40:20 - Vous préférez qu'on parle de Trump
40:22 tout de suite ou de Staline ?
40:24 - Plutôt de Trump.
40:26 - On terminera par l'anniversaire.
40:28 - Ce qui est intéressant, c'est que, non,
40:30 ce qui est intéressant, c'est de voir comment Staline,
40:32 sa mort était traitée par des actualités françaises.
40:34 - Par son anachronisme, alors, en remettant dans le contexte.
40:36 - Par l'humanité. - L'humanité, non.
40:38 - J'ai une archive de 53.
40:40 Philippe.
40:42 - Ah, moi, là. - Faut se battre pour parler, Staline.
40:44 - Ah oui, non, mais Staline, ça me va.
40:46 - La Croix, ça ne vous intéresse pas ?
40:48 - Ben si, j'ai répondu. - D'accord.
40:50 - Alors, écoutez, ça c'est une archive,
40:52 moi j'aime bien les archives, on est en...
40:54 Chut !
40:56 - C'est un peu comme un livre, un livre de l'époque.
40:58 - Oui, c'est un livre de l'époque.
41:00 - C'est un livre de l'époque.
41:02 - C'est un livre de l'époque.
41:04 - C'est un livre de l'époque.
41:06 - C'est un livre de l'époque.
41:08 - C'est un livre de l'époque.
41:10 - C'est un livre de l'époque.
41:12 - C'est un livre de l'époque.
41:14 - C'est un livre de l'époque.
41:16 - C'est un livre de l'époque.
41:18 - C'est un livre de l'époque.
41:20 - C'est un livre de l'époque.
41:22 - C'est un livre de l'époque.
41:24 - C'est un livre de l'époque.
41:26 - C'est un livre de l'époque.
41:28 - C'est un livre de l'époque.
41:30 - C'est un livre de l'époque.
41:32 - C'est un livre de l'époque.
41:34 - C'est un livre de l'époque.
41:36 - C'est un livre de l'époque.
41:38 - C'est un livre de l'époque.
41:40 - C'est un livre de l'époque.
41:42 - C'est un livre de l'époque.
41:44 - C'est un livre de l'époque.
41:46 - C'est un livre de l'époque.
41:48 - C'est un livre de l'époque.
41:50 - C'est un livre de l'époque.
41:52 - Entre Molotov et Malenkov,
41:54 les dauphins présomptifs,
41:56 ils montraient au funérail de Kalinin
41:58 les signes de fatigue imprimés par une vie de souci,
42:01 de combat et de drame.
42:03 Mais si ces dernières années, la fatigue avait semblé l'atteindre,
42:06 ils n'en remplissaient pas moins la charge écrasante
42:09 de diriger les destinées du monde soviétique.
42:12 (Musique militaire)
42:15 Qu'adviendra-t-il demain dans ce monde qu'il abandonne?
42:26 Divinisé par ses fidèles,
42:28 honni par ses adversaires,
42:30 on peut dire que Staline, l'homme d'acier,
42:33 fut un extraordinaire bâtisseur.
42:35 La force soviétique créée par lui
42:37 est l'un des pôles du monde d'aujourd'hui.
42:39 Qu'en feront ses successeurs?
42:41 (Musique militaire)
42:44 - C'est bien construit.
42:51 - C'est globalement très peu critique.
42:53 - Vous avez le sens de le féminisme, vous.
42:56 - Nous sommes...
42:58 Si je peux me permettre, nous sommes...
43:00 - C'est son quart d'heure.
43:02 - Vous devriez vous faire plus modeste, monsieur.
43:05 - Pour ne pas faire d'anachronisme,
43:07 nous sommes 8 ans après 45.
43:09 - Je vous donne un récapitulatif.
43:11 - Le rapport Khrouchchev, c'est 56.
43:14 - Le 25e congrès du Parti communiste d'Union soviétique.
43:17 - Je vous demande juste de regarder ces deux dates.
43:20 - Le complot des blouses blanches a eu lieu.
43:23 Les purges dans l'armée ont eu lieu.
43:26 - Je donnais juste ces deux dates.
43:28 - Les pogroms juifs, parce qu'il y en a eu,
43:30 à certains noms, ont eu lieu.
43:32 L'assassinat de Trotsky.
43:34 Trotsky m'a tombé de son balcon.
43:36 - Je vous ai donné deux dates.
43:38 - Il y avait quand même des intellectuels
43:41 et des journalistes en France
43:43 qui avaient entendu parler des massacres,
43:46 des purges, de la faim en Ukraine, etc.
43:49 Pas un mot.
43:51 - Le lot de mort a eu lieu.
43:53 - Le privilège rouge, il n'y a pas eu de procès
43:56 de Nuremberg du communisme.
43:58 Rien n'a changé.
44:00 L'idéologie médiatique est toujours aussi tendre
44:03 envers certains, et notamment envers la gauche.
44:06 Elle est battante plus tendre envers l'islamisme,
44:09 parce que finalement, l'idéologie médiatique
44:12 n'est pas spécialement sévère envers l'Iran,
44:15 les mollahs iraniens, etc.
44:17 Rien ne change finalement, d'une certaine manière.
44:20 - Et lorsque le journaliste dit
44:22 "ces amis disparaissent"...
44:24 - C'est comique !
44:26 - C'est pour ça que l'archive, là, c'est vraiment écrit...
44:30 - Olivier a raison, il faut bien situer
44:33 l'année où c'est fait, parce que je pense
44:36 qu'après Krutschev, on a commencé à voir
44:39 la réalité commise sous l'œil de l'ouvrage.
44:42 - On en pleure, en tout cas.
44:44 - Mais ça n'est pas vrai !
44:46 - Mais le lot de mort a été connu !
44:48 - Il n'y a pas eu !
44:50 - Les assassinats ont été connus !
44:52 - Oui, mais...
44:54 - C'est pas rien !
44:56 - Mais ni en 60, ni en 65, il n'y a eu en France
44:59 une sorte de Nuremberg du communisme,
45:02 on fait le livre noir du communisme,
45:05 dans les années 80, on les a roulés dans la venge,
45:08 ça n'est pas vrai !
45:10 - Il reste 4 minutes.
45:12 - Même le prophète Kravchenko...
45:14 - Bien sûr, Kravchenko !
45:16 - Vous savez qui est mort le même jour que lui ?
45:19 - Ah oui, j'ai su.
45:21 - C'est Prokofiev.
45:23 - Prokofiev, oui.
45:25 - Qui est un musicien.
45:27 - Ça fait moins de bruit.
45:29 - Oui.
45:31 - Il est pris pour un bon mot.
45:33 - Vous êtes prêts d'aller chercher pour un bon mot ?
45:36 - Ça vous a fait rire ?
45:38 - Oui, on a souri.
45:40 - Un mot sur Trump, peut-être ?
45:42 C'était un petit Super Tuesday,
45:44 il n'y a pas de surprise,
45:46 tout le monde sait que Trump et Biden vont s'affronter.
45:50 Je vous propose de voir le sujet de Michael Dos Santos,
45:53 peut-être, parce que Trump s'est moqué.
45:56 On voit quand même, je ne sais pas si ça viendra en France,
45:59 mais il s'insulte personnellement.
46:02 Et en France, heureusement, on n'en est pas là.
46:05 - Ce n'est pas en France que ça se passerait ainsi.
46:08 - À l'affomblé, c'est clair que les filles aient l'air d'apprendre le niveau.
46:11 - Vous ne voulez pas voir le sujet ?
46:13 - Ah si, on vous en prie.
46:15 - Sans surprise, Joe Biden est la cible préférée de Donald Trump.
46:19 Dimanche dernier, lors d'un meeting,
46:21 l'ancien président des Etats-Unis mime son successeur perdu sur scène,
46:25 une référence à ses pertes de mémoire.
46:28 - He can't find the stairs.
46:30 - Il ne peut pas trouver les escaliers pour monter sur l'estrade.
46:33 (Rires)
46:36 (Acclamations)
46:38 - Des attaques sur l'homme qui font le bonheur de ses supporters
46:41 et qui se mêlent parfois à une critique féroce de sa politique,
46:44 notamment migratoire.
46:47 - Joe le tordu combat l'Etat du Texas
46:50 pour l'empêcher de défendre notre frontière.
46:53 Ils sont en train de couper les grillages
46:55 pour que des milliers et des milliers de migrants puissent affluer.
46:59 - Une absence de contrôle qui se reflète au niveau international.
47:03 Pour Donald Trump, Joe Biden est incapable de garantir la paix dans le monde.
47:08 - Quand j'étais votre président, nous avions la paix par la force.
47:11 Et maintenant, nous avons faiblesse, conflit et chaos.
47:14 Les atrocités dont nous sommes témoins en Israël
47:17 ne se seraient jamais produites si j'étais président.
47:19 Cela ne se serait jamais produit.
47:22 - Une déclaration qui contraste avec celle récente
47:25 sur le fonctionnement de l'OTAN.
47:28 - L'un des présidents d'un des grands pays s'est levé et a dit
47:31 "Si nous ne payons pas et que nous sommes attaqués par la Russie,
47:34 allez-vous nous protéger ?"
47:36 J'ai répondu "Vous n'avez pas payé, votre compte est dans le rouge.
47:40 Eh bien non, je ne vous protégerai pas."
47:43 - Sauf énorme surprise, Donald Trump s'annonce
47:46 comme le futur candidat des Républicains à la présidentielle.
47:49 Sauf énorme surprise, ses punchlines devraient s'amplifier
47:52 au fil de la campagne.
47:54 - Oui, effectivement.
47:56 - Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur l'actualité,
47:58 sauf si vous voulez rajouter un mot ?
48:00 - Non.
48:01 - Merci.
48:02 - Non.
48:03 - C'est fini.
48:04 - Non.
48:05 - Olivier Benkemoun est là.
48:06 - Bonsoir.
48:07 - Vous étiez plus pro-Lex sur Staline que sur Trump.
48:09 - Bien sûr, Trump, exactement.
48:11 - Manifestement, le sujet vous a davantage inspiré.
48:14 - Je suis venu avec Biden, moi, ce soir.
48:16 - Ah oui, c'est intéressant.
48:18 - C'est un très joyeux jour, ce soir.
48:20 - Regardez, c'est très intéressant.
48:22 Vous voyez les chaussures qu'il porte ?
48:24 - Benkemoun ?
48:25 - Non.
48:26 - Celui-là.
48:27 - C'est très intéressant parce qu'il est...
48:30 - C'est très intéressant.
48:32 - Mais oui, parce qu'en fait, c'est un homme très âgé
48:35 et qui aujourd'hui, sans doute, ne peut plus mettre de chaussures.
48:37 - Non, les Américains portent beaucoup de chaussures de sport,
48:39 quasiment tout le temps.
48:40 - Pas avec un costume comme ça.
48:41 - Il a raison.
48:42 - Mais non, non, non.
48:43 - C'est une communauté.
48:44 - Mais alors, évidemment, c'est un déluge.
48:46 - C'est un déluge, il fréquente souvent les Américains.
48:48 - C'est de la semelle confort.
48:50 - Non, mais je...
48:51 - Il porte beaucoup de chemises de sport.
48:53 - Mais là où vous avez raison, parce que le diable est dans les détails,
48:56 c'est que le soir de la finale de la Coupe du Monde 2006,
48:59 c'était dans France-Italie,
49:01 et moi, j'étais dans le bar, juste derrière la tribune officielle.
49:05 Je n'avais pas le droit d'entrer dans la tribune officielle,
49:07 mais il y avait le monde entier dans la tribune officielle.
49:09 Et j'attendais Jacques Chirac.
49:11 J'attendais Jacques Chirac,
49:12 je suis resté deux heures à attendre Jacques Chirac,
49:14 la fin du match, France-Italie.
49:15 D'ailleurs, il n'avait pas vu le coup de Zidane.
49:17 Il ne l'avait pas vu.
49:18 Et je ne savais pas ce qu'a fait Zidane.
49:20 Mais bon, vous pourrez entendre, mais je devrais lui apporter.
49:23 Et on était là, il y avait cinq, six personnes,
49:25 et puis les gens qui servaient.
49:27 Il y avait Angela Merkel dans le stade,
49:29 et puis à la mi-temps, il venait.
49:31 Et celui qui s'ennuyait,
49:33 mais vraiment s'ennuyait complètement dans le match,
49:35 parce que le foot ne l'intéressait pas, c'était Clinton.
49:38 Et il venait régulièrement dans le bar prendre un petit verre.
49:41 Et je voyais Clinton.
49:43 Et je ne pouvais pas ne pas voir ses chaussures.
49:46 Il avait des chaussures bien vraisemblables.
49:49 C'est-à-dire des chaussures mais cabossées, abîmées, abominables.
49:54 Et les Américains se montrent.
49:55 C'est intéressant ce que je vois.
49:56 - Donc j'ai raison à la fin.
49:57 - C'est intéressant ce que tu racontes.
49:59 Les chaussures de Clinton, c'est presque une chronique.
50:02 - On va avoir la lecture dimanche.
50:04 - Les souliers de Clinton.
50:07 - Bon, tout ça pour vous dire que...
50:08 - Il vous aimait beaucoup d'ailleurs, il m'avait dit.
50:10 - Oui, c'est bon.
50:11 - On s'écrit encore.
50:13 - Excusez-moi, on est en retard.
50:14 - Pas grave.
50:15 - Non mais c'est vrai.
50:16 - Non mais on attend Jean-Marie Le Gouin.
50:19 - Il me dit que vous êtes sûr que ce n'est pas Bush.
50:22 Clinton était peut-être plus président des Etats-Unis en 2006.
50:26 Mais il était là ce soir-là.
50:28 - Ce n'est pas Carter.
50:29 - Non, ce n'est pas Jimmy Carter.
50:30 Je ne confonds pas Bush et Clinton.
50:32 Surtout que j'ai passé toute la soirée avec lui.
50:34 - C'était Hoover.
50:35 - C'était en 2006.
50:36 - Bon, Monsieur Pro.
50:37 - Oui, on est en retard.
50:38 - Il y a des invités.
50:40 - Il y a des invités qui attendent.
50:42 Il y a Monsieur Jean-Marie Le Gouin qui attend.
50:44 - Il y a qui ?
50:45 - Monsieur Jean-Marie Le Gouin qui attend.
50:47 Il y a aussi un député.
50:48 - Le Gouin ?
50:49 - Oui.
50:50 - Je l'ai dit Jean-Marie Le Pen.
50:51 - Non mais Le Gouin.
50:52 - Enfin.
50:53 - Non mais enfin.
50:54 - Et il y a le général Cavalier qui attend.
50:56 - On ne peut pas faire attendre le général Cavalier.
50:59 - Non, mais on va parler de la sécurité.
51:01 On va parler des JO aussi.
51:03 - Et de la fameuse...
51:04 Alors, vous avez vu, il y a un cahier des charges.
51:06 - Oui, on va en parler.
51:08 - Merci à Benjamin Nau et bonne soirée à tous.
51:12 Je vais quand même citer qui était avec nous ce soir.
51:14 - Oui, il y a les...
51:15 - Parce que nous le faisons tous les soirs.
51:16 Et après, il faut y aller parce qu'il va être à l'hôpital une heure de l'aube.
51:19 Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
51:21 Samuel était à la vision.
51:22 Grégory Pozzidalo était au son.
51:23 Merci donc à Benjamin Nau, à Marwan Saïr et à Guilhem Lafache.
51:26 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
51:28 Bonne soirée.
51:29 *souffle*