Mettez vous d'accord avec Jacques Myard, maire LR de Maisons Laffitte, Jérôme Dubus, membre du pôle idées d'Horizons, Sophie De Menthon, chef d'entreprise, présidente du mouvement ETHIC et Georges Kuzmanovic, président de République Souveraine
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00:00 - SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:05 - Avec vous sur SUDRADIO jusqu'à midi pour les débats.
00:09 Vous savez que nous commençons désormais vers 10h45, 46, 47.
00:14 Et pour commenter cette actualité, Jérôme Dubu, bonjour, membre du pôle Horizon.
00:18 Sophie de Menton, chef d'entreprise et présidente du mouvement Éthique.
00:22 Bonjour Sophie.
00:23 - Bonjour, chers auditeurs.
00:24 - C'est membre du pôle Horizon, c'est membre d'Horizon.
00:26 - Du pôle idée.
00:27 - Voilà, qui est un parti politique.
00:29 - Oui, oui, qu'est-ce que j'ai dit, membre d'Horizon ?
00:31 - Si il y a des idées, il n'y a pas de parti politique.
00:34 - Du pôle idée, il me manquait.
00:35 Sophie de Menton, donc chef d'entreprise et présidente du mouvement Éthique.
00:38 Georges Kuzmanovic, président de République Souveraine.
00:41 Bonjour Georges.
00:42 - Bonjour.
00:43 - Et nous attendons Jacques Myard, qui est là ?
00:44 Jacques Myard ?
00:45 - Il est là.
00:46 - Il est là.
00:47 - Dépêche-toi Jacques, vite, vite, vite.
00:48 - Tu nous manques.
00:49 - Tu nous manques.
00:50 - Mère LR de Maison Lafitte, vous êtes avec nous, vous allez publier un livre dans les
00:57 jours qui viennent.
00:58 - C'est fait.
00:59 - C'est fait.
01:00 - Je l'ai publié.
01:01 Il s'agit d'un livre qui va faire, je dirais, la une et que je vais vous remontrer et qui
01:08 s'appelle Bye Bye Démocratie où je fais une analyse de la situation française.
01:14 Je vous le recommande.
01:15 Il n'est pas cher.
01:16 - Je ne l'ai pas trouvé moi, il ne doit pas être diffusé.
01:19 - Je l'ai cherché mais je ne l'ai pas trouvé.
01:22 - Il vient tout juste devant.
01:23 - Oh, tu n'as pas cherché quand il faut.
01:25 - Si vous aimez Jacques Myard, en tout cas, vous aimerez son livre et son franc-parler
01:30 et cet état des lieux de la démocratie.
01:33 On va évidemment, on pourra en parler, on l'a évoqué hier un petit peu ce sujet.
01:38 Mais on commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:41 Je vous donnerai le sommaire à 11h de l'émission.
01:44 On commence avec vous, Sophie.
01:47 Étonnant coup de cœur.
01:50 - Eh bien oui, figurez-vous que c'est un coup de cœur pour Pouyanné.
01:54 - Patrick Pouyanné.
01:55 - Patrick Pouyanné qui est le président de Total.
01:57 Et d'ailleurs par la même occasion, la présidente de Tal Tal France aussi.
02:01 - J'ai cru que c'était pour M. Poutou, j'ai eu peur.
02:02 - Oui, oui, vous avez eu peur ?
02:03 - Ça commence à parler.
02:05 - Écoutez, c'est un homme qui se bat, qui a la terre entière contre lui.
02:10 Le pétrole, c'est pas bien, il est trop payé, il ne fait pas ce qu'il faut, il faut lui
02:15 piquer les dividendes qu'il gagne.
02:17 Si par hasard il a une activité, une branche qui gagne de l'argent, il faut immédiatement
02:21 la ponctionner même si elle perdait de l'argent.
02:23 Rappelons que la France était le seul pays où Total perdait de l'argent.
02:28 On a la plus belle marque, entre guillemets, d'énergie et de pétrole dans le monde.
02:34 Et il a expliqué, et moi ça m'a beaucoup impressionnée, que tout ce qu'on nous raconte,
02:40 on va baisser d'un degré, on va le CO2, on va l'éliminer en deux ans et demi, voire
02:46 trois ans.
02:47 Il a dit qu'on rêvait qu'il y avait la vie réelle et qu'il y avait des gens qui
02:51 avaient besoin d'essence et qu'ils investissaient énormément pour des énergies "propres".
02:57 Et donc la neutralité carbone, il dit que c'est là actuellement tout de suite un peu
03:03 de la science-fiction, entre une centrale photovolcaïque aéroportuaire de l'agri-voltaïsme
03:09 dans le sud de la France ou un projet de stockage électrique en Belgique, ils ont investi 5
03:13 milliards de dollars par an pour les énergies renouvelables.
03:16 Donc si vous voulez, il y a un moment où il faut arrêter d'être contre tout.
03:20 Je veux dire, c'est vrai, il y a un vrai problème écologique, les écologistes sont
03:24 contre la consommation, contre les entreprises, contre tout.
03:29 - Pas les vrais écologistes ? - Pardon, pas les écologistes, les éco-hystériques.
03:34 - Ah, c'est pas la même chose.
03:35 - C'est pas du tout pareil.
03:36 Nous sommes tous écolos dans l'âme, personne n'a envie que nos enfants aient une planète
03:39 fichue.
03:40 Et donc, il y a vraiment du cran.
03:42 - Vous dites qu'on ne voit qu'un aspect des choses, c'est-à-dire très manichéen,
03:47 très mental, méchant, qui pollue.
03:48 - Très manichéen d'un point de vue politique, on y fisse des objectifs qui sont franchement,
03:52 on ne sait pas du tout si on peut les atteindre, j'aimerais savoir comment ils fissent les
03:54 objectifs.
03:55 Alors, c'est vrai qu'il faut le faire, c'est vrai qu'il faut convaincre les gens,
04:01 mais quand il y a des entreprises, toutes les entreprises font des efforts, toutes, toutes.
04:05 Il y a un bouquin que je vous recommande, c'est "Plastic Bashing", ou pas.
04:11 Le plastique, oui, évidemment, il y a des problèmes, mais d'un autre côté, on en
04:15 a absolument besoin.
04:16 Donc Pouyanné, il n'est pas forcément très sympathique d'ailleurs.
04:21 - C'est le moins qu'on puisse dire.
04:24 - Oui, mais je ne suis pas sûre qu'il faille être gentil, sympathique pour arriver à
04:28 tirer Total du magma dans lequel il se trouve.
04:34 Donc, il faut dire la vérité aussi.
04:37 - Georges voulait réagir.
04:38 - Je ne sais pas pourquoi Total se trouvait dans un magma, même si c'est une entreprise
04:42 qui est florissante et qui fait énormément de bénéfices, donc je ne suis pas tellement
04:44 dans le magma.
04:45 - La communication envers lui est terrible.
04:48 - Et maintenant, je ne vois pas très bien pourquoi il faudrait plus taper sur Total
04:50 que sur Shell, British Petroleum ou Gazprom.
04:52 - Parce qu'ils sont à portée de main ?
04:54 - Oui, pas tellement à portée de main, puisque comme vous le savez, le principal
04:57 problème que moi et que nous portons en contre Total n'est pas que Total existe, parce que
05:03 pour le moment, il faut bien du pétrole et du gaz, mais c'est qu'ils ne paient pas beaucoup
05:08 d'impôts en France, et à certaines années, zéro, alors que d'autres entrepreneurs qui
05:12 ont les pieds bien en France, eux doivent payer des impôts, et c'est évidemment totalement
05:17 anormal.
05:18 - Et quand ils ne gagnent pas d'argent en France, ils font quoi ?
05:19 - Je parle de ce qu'ils devraient...
05:21 C'est une entreprise française ou ce n'est pas une entreprise française ?
05:23 - Non mais attendez...
05:24 - Et à un moment donné, on doit payer des impôts en France.
05:26 Laissez-moi finir.
05:27 - Oui, oui.
05:28 - Maintenant, M. Pouyanné a aussi été celui qui a été très malin au moment de l'hystérie
05:34 absurde des sanctions anti-russes, qui a évité une perte colossale pour Total et pour la
05:39 France à nouveau, puisqu'on a déjà perdu en Iran, on a déjà perdu au large de la
05:42 Syrie.
05:43 Il a dit "bah non, on ne va pas abandonner tous nos investissements colossaux qu'on a fait
05:47 sur le gisement de Yamal, c'est-à-dire le gisement au nord de la Russie qui est alimenté
05:54 en gaz l'Europe, et on ne va pas tout s'aborder juste parce qu'on est dans une situation de
06:00 conflit qui évidemment passera et qu'un jour il faudra remettre en route ces gisements,
06:05 on ne va pas abandonner des dizaines de milliards d'investissements.
06:07 Et là, évidemment, je soutiendrai.
06:10 Et donc le problème n'est pas tant que des entreprises de pétrole extraient et vendent
06:16 du pétrole, le problème c'est que...
06:17 - Mais qu'elles s'en vont de France les autres !
06:18 - Oui, enfin, moi je suis plutôt pour les français, donc vive Total !
06:21 Mais le problème c'est qu'on a un gouvernement, et puis ceux qui l'ont précédé, qui ont
06:25 favorisé le routier, par exemple dans le transport du fret sur le ferroviaire, or c'est
06:30 un pays où nous avons du nucléaire et on pourrait faire beaucoup plus de transport
06:33 ferroviaire, ce qui n'est pas une critique contre Total.
06:36 Encore une fois, une seule critique, payer les impôts en France.
06:39 - Non mais là, sur le fer, si je puis me permettre...
06:42 - Les impôts, je remercie.
06:43 - Alors d'abord, moi je partage ce qu'a dit Sophie, c'est vrai que j'espère qu'il va
06:47 adhérer à Éthique avec le panégyrique qu'elle vient de faire de Total.
06:50 - Non, j'avais cru stop de margerique à donner à Éthique !
06:51 - Bon, alors il faut le faire adhérer, parce que là, effectivement, après ce panégyrique,
06:55 c'est exceptionnel !
06:56 - Mais Sophie est libre et dit ce qu'elle pense, sans intérêt...
07:00 - Il y a deux choses, il y a d'abord Total, qui est effectivement une entreprise qu'il
07:05 faut défendre parce que c'est un fleuron français avec des milliers d'emplois, et
07:09 des bénéfices qui sont effectivement fluctuants.
07:11 Quand ça marche, il y a des bénéfices, et quand ça marche pas, il n'y a pas de bénéfices.
07:14 - Il y a globalement beaucoup de bénéfices quand même.
07:16 - Alors sur la fiscalité, en ce moment, oui.
07:18 - Aucune année où il n'y a pas de bénéfices sur la fiscalité.
07:20 - Sur la fiscalité, non, il y a eu des années difficiles.
07:22 - Alors allons-y avant, sur la France Unie.
07:25 - Il ne faut pas pleurer sur Total, mais il faut regarder en détail ce qui s'est passé.
07:28 Et puis, la deuxième chose, c'est la personnalité de Pouyanné, qui est un peu brute de décoffrage.
07:35 C'est un grand chef d'entreprise, sûrement qu'on lui, dans les années à venir, on lui rendra hommage, je pense.
07:41 Parce qu'il aura maintenu Total au niveau international, et ce n'est pas facile en ce moment.
07:47 Simplement, il est un peu, et même en interne, il est un peu rugueux.
07:51 Voilà, on a le même terme, il est assez rugueux avec ses collaborateurs, ce n'est pas simple.
07:55 Quant à la fiscalité, moi je veux bien qu'on la change, simplement, Total fait ses bénéfices essentiellement
08:02 à l'étranger. Des raffineries qui sont à l'étranger, qui ne sont plus en France.
08:07 Il faut savoir pourquoi Total raffine à l'extérieur et pas en France.
08:11 - Il faut savoir pourquoi l'essence est à 1,69€ en Espagne et à 2€ en France.
08:16 - Parce que ça c'est la taxation. - Bah oui.
08:18 - Mais Total n'y est pas pour rien. - Mais c'est pas de la taxe qui taxe.
08:20 - Total n'y est strictement pour rien. - Si l'État renonçait à cette taxe, on ferait moins cher l'essence.
08:24 - C'était une remarque totalement pougéadiste et populiste, que j'assume.
08:29 - J'en finis sur l'affaire du raffinage, si Total ne raffine plus en France, c'est précisément parce qu'il est trop taxé.
08:34 - Jacques Myard, un mot ?
08:36 - Oui, je crois qu'il faut garder raison en tout.
08:40 Je suis assez d'accord avec Sophie, c'est-à-dire que Total est une très belle entreprise.
08:44 Ensuite, il y a effectivement une question de fiscalité en France.
08:48 Je crois que même Jérôme le dit, c'est qu'il y a un problème de taxation de la part de l'État.
08:54 Mais ce qui est certain, c'est qu'ils ont souvent délocalisé dans le passé justement les raffineries pour des raisons de coût.
09:03 Je crois que là, il faut revenir à plus de raisons.
09:07 Mais ce qui est certain, c'est qu'il faut cesser cette espèce de masochisme anti-entreprise française.
09:16 Total gère au mieux, c'est un grand, et on aura besoin de cette entreprise pour remonter la pente.
09:24 Il y a un moment d'ailleurs, le procès qui est fait par les écolos Khmer au CE2 est parfaitement indécis.
09:32 - Les Khmers sont très vexés quand on dit ça.
09:34 - Je m'en fous, c'est la réalité.
09:36 Ces gens-là sont dangereux, ces gens-là sont des fascistes de la nouvelle génération
09:42 parce que c'est un problème de foi et vous pouvez leur opposer tous les arguments possibles et imaginables.
09:48 Ils campent sur leur dogme et leur foi surannée.
09:52 - On parlait de...
09:54 - Puisqu'on parle de Total, on peut aussi saluer la mémoire de Christophe de Marjorie qui était un grand ami de l'entreprise.
10:02 - Je voudrais saluer également Isabelle Patrier qui est présidente de Total France, qui a commencé en bas de l'échelle chez Total.
10:07 - Non mais c'est...
10:09 - On va saluer toutes les hérarchies de Total.
10:13 - Elle est bien vivante.
10:15 - Moi je voulais saluer la mémoire de Francis Mair, ancien ministre de l'économie, ce Jacques Chirac.
10:19 J'ai découvert son décès dans la presse ce matin.
10:22 Je trouve qu'on n'en parle pas beaucoup, peut-être que vous le connaissiez Jacques Miar, vous l'avez connu.
10:26 - Oui je l'ai connu et je peux même dire que j'ai eu avec lui une conversation qui l'a fait tomber de sa chaise
10:32 parce qu'il y a un moment où on s'interrogeait sur la possibilité, je dirais, de donner un peu de souffle à des entreprises
10:40 et que je lui ai dit qu'en haut de bilan, c'est-à-dire que l'Union Européenne acceptait parfaitement
10:46 que l'État français puisse prendre des participations dans des entreprises
10:50 et que ce n'était pas contraire au traité.
10:53 Et il m'a regardé avec des grands yeux et je sais qu'il en a tenu compte.
10:58 Donc c'était un grand bonhomme, un serviteur d'État.
11:00 - Rigueur aussi !
11:02 - Non mais c'était un homme politique comme on en fait peut-être plus beaucoup aujourd'hui.
11:07 - Et il était chef d'entreprise !
11:09 - On va marquer une petite pause puisque vous voulez tous réagir.
11:12 - Et bienvenue à vous si vous nous rejoignez.
11:26 Les débats commencent désormais à 11h moins le quart et nous sommes ensemble pour commenter cette actualité aujourd'hui
11:31 avec Jacques Myard, maire LR de Maison-Lafitte.
11:34 Je rappelle votre petit livre, grand livre qui vient de sortir, dernier livre, Bye Bye Démocratie.
11:41 Jérôme Dubu, membre du pôle ID d'Horizon.
11:45 Sophie de Menton, chef d'entreprise et présidente du mouvement éthique.
11:48 Et Georges Kuzmanovitch, président de République souveraine.
11:51 71% des Français pensent que Jean-Luc Mélenchon est un danger pour la République.
11:55 Un nouveau sondage qui confirme ce qu'a dit un précédent sondage IFOP qui disait à peu près la même chose.
12:01 Cette question autour des images des massacres du Hamas, faut-il les montrer, faut-il les voir ?
12:06 Et puis un imam condamné pour apologie du terrorisme, il est condamné à de la prison avec sursis.
12:12 On a un petit peu de mal à comprendre cette condamnation.
12:15 On continue notre tour de table, peut-être que vous vouliez juste dire un mot sur Francis Mayer ?
12:19 - Pour dire qu'effectivement c'était un personnage un peu atypique, un grand capitaine d'industrie, ça c'est clair.
12:24 Ministre, bon ça on peut en parler, c'est assez partagé.
12:29 C'était un personnage, alors pour le coup, si Pouyanné est rugueux, qu'est-ce qu'était Francis Mayer ?
12:35 Je ne sais pas, mais moi je l'ai vu au MEDEF fonctionner.
12:39 Il était président de la commission formation du MEDEF quand Céliaire était président.
12:44 - Ça ne nous rajeunit pas.
12:46 - Ça ne nous rajeunit pas, mais je l'ai vu claquer la porte d'une assemblée générale parce qu'on n'avait pas cité son nom.
12:50 - C'est un nom qu'on a entendu pendant de nombreuses années, j'ai vu ce matin son personnage important.
12:59 - Un personnage qui avait des qualités fortes, des convictions, des qualités.
13:03 - Mais il ne transigeait pas.
13:05 - Georges, vous c'est un coup de gueule, un coup de cœur.
13:09 - Non, ce n'est pas plus un coup de gueule, parce que ça a mis beaucoup de temps, mais c'est un coup de cœur.
13:13 On va avoir le premier collège Samuel Paty à Valentin, dans la Val de Marne.
13:19 Et il va être inauguré le 19 novembre.
13:21 - D'accord.
13:23 - Donc c'est maintenant.
13:25 - Mais c'est vrai que trois ans après sa mort, aucun collège, aucun détentement.
13:29 - Il y a une maternelle quelque part.
13:31 C'est intéressant parce que c'est un petit côté République française, gauche droite.
13:35 Le département est tenu plutôt par la droite.
13:39 Mais c'est sur une proposition d'un élu communiste, monsieur Favier, que ce collège a été nommé.
13:48 Samuel Paty.
13:50 Et pour une fois, avec le soutien du corps enseignant, mais aussi des parents d'élèves qui n'ont pas émis de protestation,
14:00 le fait est que ça a failli être un coup de gueule, j'y ai pensé souvent.
14:04 Parce qu'il y a eu déjà des propositions pour nommer des collèges et des lycées, mais ça n'a pas été fait.
14:09 Entre autres en raison parce qu'il y a des enquêtes internes au ministère de l'éducation nationale
14:14 qui montrent qu'un grand grand nombre d'enseignants ont peur d'enseigner dans un collège qui s'appelle Samuel Paty.
14:20 Pour les raisons qu'on comprend, mais comme la République justement, on se disait "qu'est-ce que la République ?"
14:24 La République, la France, est une République indivisible, sociale, démocratique et laïque.
14:30 Et donc la laïcité je pense est une valeur de la République, une valeur de la France,
14:36 qu'on partage et à gauche et à droite et qui doit être défendue très fermement,
14:41 compte tenu de ce qui se passe dans le monde, compte tenu de ce qui se passe à l'Union européenne
14:45 et de l'essai faire général des groupes fréristes qui surfent sur des habitudes de nos camarades européens
14:53 qui ne sont pas les mêmes que les nôtres, qui sont souvent communautaristes.
14:55 On voit bien où ça mène, il faut combattre, défendre la laïcité et félicitations au Val-de-Marne,
15:03 à Valençon et à tous ceux qui vont travailler dans ce lycée Samuel Paty.
15:07 - Si Jacques Myard vous y avez été confronté dans votre commune, est-ce que ça a été évoqué à un moment ou à un autre ?
15:14 - Écoutez, Conflans-Saint-Honorin est à côté de Maison Lafitte.
15:17 Je me suis rendu bien évidemment dans cette ville au moment où tous les élus ont manifesté
15:24 et effectivement ça a été plus qu'un choc, ça a été un drame très très fort.
15:29 Moi-même j'ai tenu à m'adresser à la population de Maison Lafitte dans une petite cérémonie devant la mairie.
15:36 En soulignant le caractère odieux non seulement de ce meurtre,
15:41 mais on s'en est pris à un professeur notamment d'histoire et géographie.
15:45 Or ça c'est fondamental dans la vie d'une nation, connaître son histoire, la développer, la défendre,
15:53 l'apprendre dans son entier, dans ses pages sombres comme dans ses pages glorieuses.
15:58 Et je voudrais m'adresser aussi à Georges en disant qu'il a raison de faire ce coup de cœur,
16:02 mais en ce qui concerne la laïcité, moi-même j'ai eu entre guillemets des échanges un peu vifs avec les Américains.
16:10 Car ils disent qu'au nom de la laïcité, nous sommes aussi un état anti-religieux.
16:17 Ce qui n'est pas le cas, mais ils font un amalgame lorsque nous avons notamment fustigé les sectes
16:24 qui sont comme vous le savez chez eux, que vous prenez la scientologie parmi des croyances et des fois.
16:31 Eh bien nous, on n'a pas tout à fait cette vision.
16:33 Donc nos chers amis américains aussi critiquent la laïcité française.
16:38 Alors un tout petit mot, évidemment on ne peut qu'approuver ce que vous avez dit.
16:42 Moi je me souviens m'être élevée ici, ou avoir défendu le fait qu'on ne faisait pas tout de suite un collège Samuel Paty.
16:50 Je disais simplement, si j'étais mère et que j'accompagnais au moment où ça a fait un tel tumulte,
16:54 où j'accompagnais les enfants en classe, c'est vrai que j'avais peur aussi.
16:57 Que les professeurs avaient peur, que les parents pouvaient avoir peur pour leurs enfants,
17:01 et que c'est facile d'édicter ça, de dire "c'est la république, on y va".
17:05 Ce n'était pas simple.
17:06 Alors on l'a fait à un moment aujourd'hui d'ailleurs, où ce n'est pas forcément simple non plus,
17:10 mais c'est très compliqué aussi de raconter ça.
17:14 Et un deuxième point, je réagis un peu sur la laïcité française, et je le relie aux jours fériés.
17:19 On a le nombre de jours fériés le plus important au monde,
17:22 et j'avais lu sur Twitter une réflexion assez drôle en disant qu'on avait un jour férié
17:27 parce que la vierge, que nous respectons tous dans notre religion catholique, était vierge,
17:33 j'avais eu un enfant.
17:34 Donc c'est vrai qu'avoir un jour férié pour ça, on peut imaginer que la laïcité,
17:38 ce serait peut-être d'en supprimer quelques-uns, on n'a que des jours fériés pratiquement religieux.
17:42 Et alors à ce moment-là, comment expliquer aux autres monde son culture de la France ?
17:45 - C'est le jour de la naissance de Napoléon Bonaparte.
17:47 - Non, non, non, non.
17:48 - Le 11 novembre n'est pas férié, le 8 mai n'est pas religieux.
17:51 - On a l'ascension, Noël, Pâques...
17:54 - Il y a beaucoup de victoires qui sont honorées.
17:57 - Oui, je parle en chef d'entreprise.
17:58 - Alors, oui, je lis comme un rom...
18:00 - Je reviens sur l'affaire, parce qu'on est un peu dérivés, je reviens sur l'affaire de Samuel Paty.
18:03 Bon, il y a eu des tas de propositions dans toutes les communes de France,
18:06 enfin, la plupart des communes de France, qui n'ont pas été examinées,
18:10 et ça a mis, comme Georges l'a dit, énormément de temps, ça a mis trois ans.
18:13 Malheureusement, on va être obligés de recommencer pour Dominique Bernard.
18:16 Alors, je ne sais pas ce que souhaitera la famille,
18:19 mais, à race, moi, je ne suis pas dans l'intimité de cette famille qui a été meurtrie
18:23 par ce meurtre épouvantable, par cet assassinat épouvantable,
18:27 j'espère qu'on ne mettra pas trois ans.
18:29 - Vous voulez aussi un établissement du malheur ?
18:32 - Non, mais Georges a raison.
18:34 Il y a un moment où il faut dire non.
18:37 Et si vous voulez mettre trois ans pour arriver à ce qu'un collège porte le nom de Samuel Paty,
18:43 c'est dire l'état de déliquescence dans lequel nous sommes.
18:46 C'est hallucinant ! Enfin, on aurait dû le faire au bout d'un an !
18:49 Et surtout la motivation, parce qu'on peut comprendre l'attente, vous avez raison, madame.
18:53 - Oui, la motivation, d'accord. - Il faut un certain temps, il faut dix ans, pourquoi pas.
18:57 - C'est la peur. - Le problème, c'est la raison, c'est que c'est pas...
19:00 - La peur du pays ! - Il y a des choses symboliques,
19:02 il y a des choses symboliques sur lesquelles on ne peut pas reculer.
19:04 - Oui, mais qui va payer les... Enfin, d'accord, le symbole, c'est le symbole.
19:08 Symboliquement, je suis évidemment à 100% d'accord.
19:11 Je pense aux gens dans des quartiers extrêmement difficiles qui se font agresser
19:15 avec les enfants qui sortent, etc. Je pense à Le Havre, oui.
19:18 - Non, mais là, c'est pas dans un quartier difficile, c'est à Valentin.
19:21 Bon, Valentin, c'est une commune que je connais bien où il y a effectivement
19:25 une partie un peu difficile, qui est en train d'être rénovée sérieusement,
19:29 parce qu'il y a un maire très dynamique, je ferme la parenthèse,
19:34 mais enfin, c'est très bien que ce soit Valentin et le Val-de-Marne, voilà.
19:37 Mais on ne peut pas reculer, il y a un moment où on ne peut pas reculer.
19:41 - Il y a plein de points d'ailleurs, il n'y a pas que ça,
19:43 c'est juste pour m'adonner l'école, il y a beaucoup d'autres points
19:45 où on pourrait mieux reculer.
19:47 - Oui, mais juste un point, il faut se méfier aussi des réactions à l'émotion.
19:52 Il faut savoir, je dirais, agir avec intelligence.
19:56 Et on peut regretter que ça a pris trois ans,
19:59 mais l'essentiel, c'est que ça se passe.
20:02 - Non, mais d'accord, mais si on avait dit que ça prenait trois ans,
20:06 on aurait tous crié.
20:08 - Jacques, en fait, c'était un coup de cœur,
20:11 donc j'ai dit bravo, ce n'est pas un regret.
20:13 Le regret, c'était la raison pour laquelle ça n'a pas été fait,
20:16 c'est la peur.
20:17 - Oui, c'est la peur, mais oui.
20:19 - La peur ou l'idéologie parfois aussi.
20:21 - La peur de cela, d'autant plus que l'administration,
20:24 l'éducation dite nationale a laissé tomber les profs.
20:27 - Exactement.
20:28 - C'est ça qui s'est passé.
20:30 - Il y a aussi le fait qu'on est compromis,
20:35 alors quand vous lisez l'histoire du diagiste que je suis en train de lire,
20:38 Al-Qaïda, on y reviendra tout à l'heure, Hamas, Hezbollah, etc.
20:42 Les compromissions invraisemblables dont ils ont bénéficié.
20:46 - Et l'argent derrière.
20:48 - L'argent, je parle des compromissions aussi.
20:50 - On va revenir sur tout cela, vous aurez votre coup de gueule,
20:53 Jacques et également Jérôme.
20:55 A tout de suite.
20:56 Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
20:59 - Merci à vous Brigitte.
21:00 - Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
21:03 - Allez, on va avancer, c'est vrai que vos coups de cœur et vos coups de gueule
21:05 ont beaucoup parlé, mais il y a d'autres sujets dans l'actualité.
21:08 Mais on va continuer avec vous, Jacques Myard.
21:10 Un coup de gueule contre le président de la République,
21:12 une fois n'est pas coutume.
21:14 Étonnant.
21:15 - Jérôme, s'il te plaît, garde ton calme.
21:18 - Je l'attendais.
21:21 - On a beau dire qu'il y a un moment, il faut être un peu derrière son président aussi.
21:25 - Il est écouté ce que Jacques Myard a à dire.
21:27 - Voilà, la parole est à l'accusation.
21:30 - Absolument.
21:31 Alors, ma chère Valérie, dans Bye Bye Démocratie, mon brûlot de l'année là,
21:36 je fais en page 29, trois pages sur la langue française reniée.
21:41 Et j'en viens maintenant, je dirais, à ce que je trouve être une contradiction fondamentale.
21:47 Le président de la République, le 30 octobre 23, a inauguré Villers-Cotterêts
21:52 comme étant, en hommage à la fameuse ordonnance de 1539,
21:57 comme étant le lieu par excellence de la cité internationale de la langue française.
22:03 Mais, écoutez bien, au Kazakhstan, deux jours plus tard, le 1er novembre,
22:09 il s'adresse en langue du globiche, c'est-à-dire en anglais,
22:13 à des étudiants à l'université Astana.
22:16 Franchement, comment peut-il agir ainsi ?
22:19 - Il ne parle pas français, c'est discutable.
22:22 - Attendez, mais il ne parle pas français à Astana, ainsi ?
22:24 - Même bon dieu de merde ! Et ici, il parle anglais !
22:27 Non ! Eh bien, il fallait effectivement qu'il s'adresse en français.
22:33 Et je peux vous dire que, contrairement à ce que vous croyez,
22:36 dans tous les pays de l'ex-Union soviétique, le français était très bien enseigné.
22:42 - C'est vrai. - Et vous savez pourquoi ?
22:44 Parce que, moi, je me souviens d'avoir assisté, dans un de ces pays là,
22:50 à une conférence sur le pétrole, par un syndicaliste, notamment, du lieu,
22:58 et qui s'est exprimé en français mieux que moi.
23:01 Donc, il y a un moment, on défend la langue française,
23:04 et quand on est président de la République, on ne va pas se vautrer dans le globiche.
23:07 - Alors, c'est discutable. Je comprends très bien,
23:10 et c'est vrai qu'on aurait pu mettre un traducteur, je veux dire,
23:13 et que c'était un symbole. Ce n'est pas faux, après avoir inauguré ça.
23:17 Cela dit, c'est aussi un peu injuste de l'attaquer,
23:20 parce que c'est vrai qu'en principe, c'est devenu un peu une langue internationale, l'anglais.
23:24 Bon, ça tombe mal, après l'inauguration de son élève.
23:26 - Mais le français, c'est une langue internationale !
23:28 C'est la langue de la diplomatie, et ce n'est pas un entrepreneur.
23:31 Je comprends un entrepreneur qui va au Kazakhstan.
23:33 C'est le président de la République française.
23:36 Imagine le général de Gaulle qui dit "I would like to say that bla bla bla".
23:40 C'est ridicule !
23:41 Et même c'est pire, l'Union européenne,
23:44 alors que la Grande-Bretagne est sortie de l'Union européenne,
23:47 on parle en anglais, c'est horrible, globusque à l'OTAN et dans tous ces trucs-là,
23:53 alors que la France, c'est normalement une langue obligatoire,
23:57 et notre gouvernement a abandonné. Je ne comprends pas.
24:00 Il faudrait exiger que tous les documents soient en français.
24:03 Tant pis s'ils apprennent tant, tant pis si les Hollandais, les Allemands
24:06 souffrent à devoir lire en français, mais qu'ils le fassent.
24:09 C'est la France, c'est l'un des moteurs de cette Union européenne
24:12 qui ne marche pas très bien, mais on ne peut pas en plus abandonner la langue.
24:16 Jacques a raison.
24:17 - Je suis d'accord avec vous, et moi, Villar Cotteret m'a profondément irritée
24:20 parce que je trouve que c'est de la façade
24:22 quand on voit la manière dont on traite la langue française en France.
24:26 - Dans la start-up nation !
24:28 - Cette journée ridicule de la francophonie où d'un seul coup on se dit
24:31 "ah oui, il faut employer les mots français",
24:33 sauf que dans la réalité, ce n'est pas le cas,
24:35 et qu'il y a de plus en plus dans les publicités
24:37 où il y aurait beaucoup de choses à dire,
24:39 il y a énormément de mots anglais,
24:41 les noms des émissions de télévision en anglais...
24:43 - Mais c'est devenu une mode !
24:45 Les enfants vous disent "yes",
24:47 "je suis à la fin de ma life"...
24:49 - Mais arrêtez, arrêtez ce schématisme !
24:51 - Est-ce qu'on peut juste dire un mot ?
24:54 - Ouais.
24:55 - Bye bye démocratie, d'accord ?
24:58 - Oui, Jacques, pourquoi bye bye ?
25:00 - Non mais juste sur l'affaire du président de la République.
25:03 Effectivement, je suis comme Jacques,
25:06 ça m'a un peu choqué.
25:08 Simplement, moi je m'intéresse aussi au fond,
25:10 c'est-à-dire aux contrats qui ont été signés avec ce pays,
25:13 qui étaient dans les mains de la Russie,
25:15 chère à Jacques,
25:17 parce qu'il aime beaucoup la Russie et ses dirigeants, Jacques.
25:19 Bon, mais on est revenu un peu...
25:22 - On en a signé plus fort en français ou pas ?
25:24 - On est revenu un peu en cours dans ces républiques,
25:26 on a signé beaucoup de contrats,
25:28 il y avait beaucoup de chefs d'entreprise d'ailleurs
25:30 qui accompagnaient le président de la République,
25:32 c'est au fond ça qui compte.
25:34 C'est ça qui compte, c'est l'économie française qui est défendue.
25:37 - Et il faut quand même le dire que toutes les entreprises,
25:39 il faut se battre, nous, entrepreneurs,
25:41 c'est vrai que dans toutes les grandes boîtes,
25:43 c'est incroyable, les documents sont en anglais,
25:45 et c'est vrai qu'on doit lutter contre ça dans les entreprises.
25:47 - Alors, Jacques Myard, un dernier mot ?
25:49 - Oui, je voudrais dire,
25:51 avec Jérôme, moi je ne vais pas critiquer
25:53 le fait que le président de la République
25:55 aide des entreprises à obtenir des contrats.
25:57 J'étais récemment en présence du ministre,
26:00 d'un des ministres des Relations internationales
26:02 du Turkmenistan,
26:04 il y avait dans cette délégation,
26:06 et il a été reçu ensuite au Quai d'Orsay,
26:09 il y avait l'homme du gaz.
26:11 Donc il ne faut pas se leurrer,
26:13 la réalité est là.
26:14 Mais que aujourd'hui,
26:16 le président de la République
26:18 est un véritable oxymore,
26:20 ce n'est pas à Nice.
26:22 - Oh !
26:24 - Et pourquoi vous avez envoyé "Bye bye" vous ?
26:26 Pourquoi vous avez dit "Bye bye" ?
26:29 - Il ne l'a pas choisi.
26:31 - C'est de la provocation !
26:33 - Oui, mais il est toujours comme ça, Jacques.
26:35 Il est provocateur.
26:36 - Non, non, non, mon cher Jérôme, écoute bien.
26:38 Premièrement, tu vas acheter mon bouquin.
26:40 - Non, je vais attendre que tu me l'envoies.
26:42 - Non, il faut les acheter.
26:43 - Mais je ne le trouve pas, ton bouquin !
26:45 - Vous ne l'avez pas cherché.
26:47 - Parce que c'est quelque chose,
26:50 c'est une provocation,
26:51 et c'est dit par la préface,
26:53 notamment par Haddad, qui le souligne,
26:56 c'est effectivement pour tirer l'œil,
26:58 et c'est quelque chose qui se renverse ensuite.
27:01 - D'accord, très bien.
27:02 - C'est un lanceur d'alerte.
27:03 - C'était une page de publicité.
27:05 - Voilà, Jérôme, votre coup de gueule.
27:08 - Oui, moi c'est un coup de gueule.
27:10 Pourquoi ? Parce que depuis...
27:12 - Le machin ?
27:13 - Oui, alors le machin,
27:14 ce n'est même plus un machin,
27:15 on se demande ce que c'est.
27:16 C'est une espèce de gloobie-goulba,
27:18 dont on pourrait parler pendant des heures,
27:20 si c'était intéressant,
27:22 mais la dernière de l'ONU,
27:23 elle est quand même formidable.
27:25 Alors, elle n'a pas fait la une des journaux.
27:27 Ils ont donné à l'Iran
27:29 le fait de pouvoir présider
27:31 le forum social du Conseil des droits de l'homme de l'ONU,
27:34 qui s'est tenu hier et qui se tient encore aujourd'hui,
27:38 sans que personne ne réagisse.
27:40 - Mais c'était tactique !
27:41 - Alors, attends,
27:42 parce que ce n'est pas très important en soi,
27:44 cette histoire de forum social,
27:46 ce n'est pas fondamental,
27:47 ça ne va pas révolutionner la Terre.
27:48 Mais c'est le symbole.
27:49 Enfin, il y a quand même une femme,
27:51 une jeune femme,
27:52 qui a été encore assassinée
27:54 dans le métro de Téhéran la semaine dernière,
27:56 comme l'avait été, il y a un an,
27:58 une autre femme dont on avait parlé,
28:00 un peu plus d'ailleurs,
28:01 qui avait été assassinée.
28:02 Pourquoi ?
28:03 Parce qu'elle ne portait pas le voile.
28:04 Parce qu'elle ne portait pas le voile
28:06 dans les transports en commun à Téhéran.
28:07 Et on confie le président du forum social
28:11 du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à l'Iran.
28:14 - Alors, je partage évidemment la démonstration.
28:17 Laissez terminer.
28:18 - C'est quand même hallucinant.
28:20 Et l'ONU n'en est pas à son coup d'essai
28:22 depuis le 7 octobre.
28:24 Elle nous dit hier que les Israéliens
28:27 commettent un génocide à Gaza.
28:29 Qu'est-ce que c'est qu'un génocide ?
28:31 L'ONU devrait quand même faire attention.
28:33 Ce sont des experts qui ont considéré
28:35 qu'il y avait un danger de génocide
28:37 sur ce qui se passait à Gaza.
28:39 Ce n'est pas ça un génocide.
28:40 Je renvoie quand même à la définition du génocide.
28:43 Ils ont pris une délibération hallucinante.
28:46 - Vous pouvez continuer sur le génocide ?
28:49 - Non, je reviendrai.
28:50 Que la France a voté d'ailleurs,
28:52 de manière étonnante,
28:54 en disant qu'il fallait cesser le feu à Gaza.
28:58 On peut en discuter.
28:59 Mais surtout, sans condamner
29:01 les actes terroristes qui ont été commis par le Hamas.
29:04 Il y a eu un amendement du Canada qui a été proposé.
29:07 Et l'amendement qui proposait de reconnaître
29:11 que c'était des actes terroristes,
29:13 l'amendement a été refusé.
29:15 L'amendement a été refusé.
29:17 Donc moi, je me demande à quoi sert l'ONU.
29:19 Est-ce que c'est la conférence des non-alliés de Bandung
29:21 où les pays occidentaux n'ont plus rien à faire ?
29:24 On peut se poser la question.
29:25 - Oui.
29:26 - Un petit mot.
29:27 Évidemment que l'Iran, c'est épouvantable en tant que femme.
29:30 Je trouve ça, en plus, d'une violence incroyable.
29:34 Mais, parce que j'ai lu un article là-dessus,
29:38 il semblerait que c'est justement pour ça
29:40 qu'ils ont donné cette commission à présider.
29:42 Parce qu'on se disait qu'on allait les interpeller.
29:45 - Mais n'importe quoi.
29:47 - Mais encore, c'est une capitulation manumentale.
29:49 - Non mais, je ne défends pas ça.
29:51 J'explique.
29:52 On a expliqué que c'était tactique et que c'était pour que l'Iran évolue.
29:55 - C'est pas tactique du tout.
29:56 C'est parce qu'effectivement, à l'ONU,
29:58 on est en train de connaître ce qu'on a connu dans les années 50.
30:01 C'est-à-dire un front anti-occidental, anti-américain, anti-européen, fort,
30:07 et qui est en train de se développer.
30:09 Et l'Iran est à la tête d'un certain nombre de choses.
30:13 Et elle arrive à faire passer tout ça.
30:15 - Comme vous le savez, l'ONU, dans un grand nombre de ses instances,
30:20 est très largement contrôlée par les États-Unis.
30:22 Ce qui en fait aussi une de ses faiblesses.
30:25 Et puis avant que ce soit l'Iran,
30:27 quand l'Arabie Saoudite était toujours dans le giron américain,
30:30 ils avaient nommé l'Arabie Saoudite à la tête de la délégation de l'ONU pour les droits de l'homme.
30:35 - Oui mais c'est pareil.
30:36 - C'était assez amusant.
30:38 Au moment du découpage de Khachoggi en petits bouts de l'ambassade.
30:43 - Bref, c'est l'ONU, c'est compliqué,
30:47 mais c'est pas tellement une instance tant anti-occidentale que ça.
30:55 Je vous le dis, elle est très très très tenue par les États-Unis.
30:57 - Et là depuis le 7 octobre, on ne se pose plus la question.
31:01 - Non, c'est la manifestation que le Sud global rejette la domination de la mondialisation par l'Occident.
31:08 Ça c'est sûr et certain, mais c'est partout.
31:09 Ça peut être à l'ONU, ça peut être dans les journaux.
31:12 - L'ONU doit rester, je suis désolé, un peu objectif.
31:15 - Là on voit que l'ONU est quand même à côté de la plaque.
31:19 - Guterres qui va saluer les Molas matin, midi et soir.
31:22 - Qu'est-ce qu'on met dans le Sud global ?
31:24 C'est important de le dire, c'est une expression qui est apparue il n'y a pas longtemps.
31:26 Il y a le Sud global contre l'Occident.
31:28 Et donc qu'est-ce qu'on met dans le Sud global ?
31:30 - C'est tous ceux qui rejettent la domination de la mondialisation par les États-Unis, en particulier par le dollar.
31:35 C'est assez simple.
31:36 - Et c'est le Sud particulièrement ?
31:38 - Ça s'appelle le Sud, mais la Russie n'est pas vraiment au Sud.
31:41 - C'est un peu curieux comme ça.
31:43 - C'est l'ensemble des pays qui ne veulent pas que quand leurs actions géopolitiques ne sont pas en accord avec les États-Unis,
31:52 que leurs avoirs ne soient pas gelés dans les banques centrales.
31:55 - Mais il n'y a pas que ça.
31:57 - On marque une pause, on se retrouve dans un instant.
31:59 Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
32:09 - Avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi.
32:12 Parlons de cette condamnation avec sursis pour un imam qui a fait l'apologie du terrorisme.
32:19 C'est l'imam de la mosquée.
32:21 - Valérie ? - Oui, Jacques Mirard.
32:23 - Je voudrais quand même intervenir.
32:24 Ce que Gérôme a dit, bien évidemment, on ne peut qu'être d'accord avec lui.
32:29 Cela étant, il faut comprendre une chose.
32:32 C'est que quand vous regardez les conceptions des droits de l'homme,
32:35 vous vous apercevez que nous avons une conception individualiste,
32:39 c'est-à-dire l'homme pris en tant que tel,
32:42 alors que beaucoup d'États de la planète,
32:45 et c'est reconnu par un certain nombre de conventions internationales,
32:49 il y a une conception culturelle des droits de l'homme,
32:53 c'est-à-dire que l'individu est dans l'ouma, il est dans la globalité,
32:57 et il n'a pas les mêmes droits que chez nous.
33:00 Et c'est là où il y a une opposition fondamentale.
33:03 Ne l'oublions pas, et c'est malheureusement la majorité de la population mondiale.
33:09 - Non mais ça je suis d'accord, mais de là à choisir l'Iran, enfin bon...
33:13 - Bah, cher ami, c'est un problème d'Assemblée Générale.
33:17 - On aurait pu choisir quelqu'un d'autre.
33:19 - Nous sommes minoritaires.
33:21 - Oui, et l'ONU effectivement...
33:24 - Je constate que Jacques Mirard est souvent d'accord avec moi,
33:26 ça commence à m'inquiéter.
33:28 - Non mais tu peux faire des progrès encore.
33:30 - Non, c'est toi qui viens chez moi, mais bon...
33:33 - Parlons de cet imam, l'imam de la mosquée de Boker,
33:39 qui a été condamné à 8 mois de prison avec sursis, jeudi à Nîmes,
33:43 pour apologie du terrorisme et provocation à la haine ou à la violence.
33:47 Il avait publié le 12 octobre des propos issus d'un hadith,
33:53 donc une parole attribuée à Mahomet,
33:55 qui appelait à combattre et à tuer des juifs.
33:58 L'imam a été interdit d'exercer pendant un an,
34:00 condamné à une peine d'inéligibilité.
34:03 Le parquet avait requis, le procureur avait requis de la prison ferme,
34:08 et on peut se demander, effectivement, s'interroger
34:11 sur la différence entre la fermeté du râle de Darmanin,
34:15 de celle d'Éric Dupond-Moretti...
34:17 - Et pourquoi on ne le revoit pas immédiatement ?
34:19 - Il est français !
34:21 - Il est franco-marocain, on ne va pas l'envoyer.
34:23 - Alors il a dit "j'avais mal compris ce hadith".
34:25 Alors pour un spécialiste, un imam, qui est quand même un spécialiste de la parole de Mahomet,
34:31 c'est pour le moins étonnant.
34:33 Est-ce que vous êtes étonné, Georges Kuzmanovitch, par cette condamnation ?
34:37 - Oui, c'est du laxisme face à des gens qui prônent le terrorisme.
34:42 Moi qui étais un des observateurs de la montée de la menace terroriste,
34:48 en particulier par les prédicateurs,
34:50 c'est quelque chose qui, sur les vingt dernières années,
34:52 est allé en s'aggravant de manière exponentielle.
34:54 Et donc on n'en prend pas suffisamment la mesure.
34:56 On est à chaque fois surpris.
34:58 Je pense que l'époque des bougies et des "vous n'aurez pas ma haine" doit s'arrêter.
35:04 D'autant plus que nous sommes dans un pays, la France,
35:08 qui est le seul véritable pays laïc, si on veut,
35:12 qui a inventé ce concept-là,
35:14 et qui a combattu très durement le catholicisme politique.
35:18 - Oui, c'est vrai.
35:19 Napoléon, lui, a, je vous rappelle quand même,
35:22 a dit qu'il déciderait lui quels seraient les évêques.
35:28 Il a contraint la communauté juive.
35:31 Et puis on a eu, pendant tout le XIXe siècle,
35:33 des combats extrêmement difficiles,
35:35 au point où entre 1880 et 1905,
35:38 date à laquelle il y a eu la loi de laïcité,
35:40 mais qui est un compromis,
35:42 plus de 700 congrégations catholiques
35:44 qui ont été fermées, sur lesquelles on a envoyé l'armée.
35:47 Et qui bien ont été saisies,
35:49 et une bonne partie d'entre eux ont été déportés.
35:51 C'est qu'on leur a dit "écoutez, si vous préférez le petit Jésus,
35:54 et une croyance absolue dans la Bible,
35:56 vous pouvez aller vivre en Allemagne, en Belgique, mais pas en France".
36:00 Et ce n'est pas normal qu'on ne puisse pas faire ça,
36:03 de la même manière,
36:04 ce n'est pas ne pas respecter les religions,
36:06 c'est inscrit dans la Constitution,
36:07 mais dans un cadre strictement privé,
36:09 et là, en ce moment, il y a une offensive de l'islam politique,
36:12 il faut le décapiter.
36:14 - Non mais là on a été beaucoup trop tolérants
36:16 de l'islam qui prêche effectivement
36:18 le non-respect des valeurs républicaines
36:20 dans leurs prêches quotidiennes.
36:23 Ça c'est inacceptable.
36:24 Et celui-ci, là l'État, effectivement,
36:27 le procureur avait demandé,
36:29 et merci Valérie de le souligner,
36:30 parce que l'État voulait précisément
36:33 qu'on fasse preuve de fermeté,
36:35 sur ce sujet-là en tout cas,
36:37 et bien là, c'est le juge
36:39 qui a considéré que le sursis était suffisant.
36:43 Or le sursis n'est pas suffisant.
36:45 - Et Mélenchon, c'est avec ce sursis...
36:47 - Ferme !
36:49 - Non mais Mélenchon...
36:51 - Attendez, on va, juste pour être précis,
36:54 il y a quatre témoins qui sont venus
36:56 et qui ont loué les prêches anti-violence de l'imam,
36:59 ces discours modérés et pacifistes,
37:01 en reconnaissant toutefois la maladresse de cette publication.
37:04 Cet homme est père de quatre enfants,
37:07 il est de nationalité franco-marocaine,
37:10 il avait été interpellé
37:12 lors d'un retour de pèlerinage à la Mecque,
37:15 et il était en garde à vue lundi soir,
37:17 après une dénonciation...
37:19 - Mais ce qui est quand même absolument hallucinant,
37:21 c'est que dans les déclarations du juge,
37:23 le juge condamne, donc il reconnaît qu'il y a eu
37:25 une faute majeure de la part de l'imam,
37:27 mais il le condamne à du sursis.
37:29 Mais pourquoi du sursis ?
37:31 - Parce qu'on a estimé que jusqu'à présent,
37:33 il n'avait peut-être pas...
37:35 - Oui, mais enfin là, c'est une faute majeure.
37:37 - Il y a des hommes politiques qui mériteraient...
37:39 - Je vais vous dire une chose,
37:41 il y a des hommes politiques qui mériteraient
37:43 un livre qui ne serait pas un livre,
37:45 et parfois justement un livre en contradiction totale,
37:47 les versets les uns avec les autres.
37:49 Et sur les hadiths, en réalité,
37:51 beaucoup ne sont pas véritablement liés
37:53 à la parole soi-disant du prophète.
37:55 Je vais vous en citer un
37:57 qui m'a toujours fait beaucoup rire,
37:59 c'est sur l'histoire de la corruption.
38:01 Et le hadith dit,
38:03 si tu distribues du miel,
38:05 parce que tu distribues du miel,
38:07 c'est-à-dire de l'argent,
38:09 il n'est pas interdit de te lécher les doigts.
38:11 Et donc, on voit très bien...
38:13 - Bien pour la corruption.
38:15 - ...que c'est la justification
38:17 de la corruption.
38:19 On est dans un monde
38:21 où la foi dépasse la raison.
38:23 Et donc, moi, il faut...
38:25 cet homme n'a pas sa place
38:27 sur le territoire français,
38:29 qu'on le veuille ou non.
38:31 Il a une double nationalité,
38:33 et bien il devrait s'échapper du territoire français.
38:35 - C'est ce que je pense.
38:37 - C'est la double nationalité.
38:39 - C'est simple,
38:41 parce qu'il y a des États
38:43 qui y arrivent parfaitement,
38:45 et nous, on s'est couché devant les oucas
38:47 d'un certain nombre d'États.
38:49 - Et moi, je pense qu'il vaut mieux les renvoyer
38:51 que de les mettre en prison,
38:53 parce que la prison, quand on en sort,
38:55 c'est encore pire.
38:57 Je pense que ça n'a pas de sens
38:59 de mettre deux ans en prison un imam.
39:01 - En tout cas, la prison avec sursis,
39:03 c'est la pire des condamnations.
39:05 - Oui, mais il y a un moment,
39:07 c'est là, on vous dit,
39:09 vous savez, les bons gauchistes,
39:11 les salonards vous disent,
39:13 on a pris une vingtaine de lois ces dernières années
39:15 pour lutter contre l'immigration et les problèmes,
39:17 mais on n'a jamais pris les bonnes lois.
39:19 C'est-à-dire qu'on s'est toujours arrêtés
39:21 par une sorte de victimologie érigée
39:27 en principe de gouvernement.
39:29 On a pris en compte,
39:31 et on n'a fait que des petits pas,
39:33 mais on doit être ferme.
39:35 - Et on n'est tellement pas ferme
39:37 qu'on a laissé le président Erdogan
39:39 sans réaction à des manifestations
39:41 en Turquie,
39:43 brûler l'effigie ou décapiter
39:45 le président de la République française,
39:47 ou Macron, qui est quand même très sympathique.
39:49 - Mais ils n'ont pas plus de pouvoir que nous sur les foules.
39:51 - Alors que l'AKP, oui,
39:53 mais l'AKP est un pauvre parti islamiste
39:55 qui finance toute une série de mosquées en France.
39:57 Donc ça, je suis désolé,
39:59 ce n'est pas juste des cinglés
40:01 qui font ça dans leur pays.
40:03 Ça arrive, qu'est-ce que vous voulez,
40:05 on ne peut rien y faire, il y a des néo-nazis partout.
40:07 Mais là, c'est autre chose, c'est le pouvoir politique.
40:09 - Et Erdogan est un leader
40:11 des frères musulmans,
40:13 on n'est pas dans n'importe quoi.
40:15 Et ces gens-là financent toute une série de mosquées
40:17 et de prédications, en particulier dans l'Est de la France.
40:19 - Et toujours dans l'OTAN, avec des bases américaines très fortes.
40:21 - Oui, mais...
40:23 Ils pourraient être dans l'OTAN
40:25 en leur interdisant de financer...
40:27 - Et d'être capables de leur interdire
40:29 quoi que ce soit.
40:31 - Justement, c'est ce que je dis,
40:33 on devrait le faire.
40:35 - Mais on est un peu minoritaire dans le monde,
40:37 ce qui est terrible, c'est qu'on devient minoritaire
40:39 par rapport à cette raison,
40:41 consistant à ne pas accepter ces déportements.
40:43 On est minoritaire, les foules
40:45 dans tous les pays manifestent
40:47 et manifestent plutôt pour la Palestine.
40:49 Et puis, quand on discute...
40:51 - Pas dans tous les pays.
40:53 - Non, non, mais on a parlé ici
40:55 de la montée de l'antisémitisme
40:57 en Allemagne, en Belgique...
40:59 - Il y en a eu à Londres pendant le week-end,
41:01 il y avait des manifestations incroyables.
41:03 - Coup de cœur pour la France.
41:05 Malgré cela, à Paris,
41:07 en France, c'est quelques milliers de manifestants.
41:09 À Londres, c'est cent mille.
41:11 Avec des députés qui descendent
41:13 dans la rue,
41:15 avec des appels, pour le coup, au meurtre de Juifs
41:17 dans la manifestation.
41:19 - Le Royaume-Uni
41:21 et les relations avec l'État juif,
41:23 on pourrait en parler pendant des années.
41:25 Ils sont communautaristes et on voit les conséquences.
41:27 C'est très très bien, au contraire,
41:29 même si on est fragilisé, même si on n'arrive pas
41:31 à résister comme il faut,
41:33 ça fait une différence. - Je comprends bien.
41:35 Moi, j'aimerais qu'on m'explique pourquoi, effectivement,
41:37 cet imam mérité,
41:39 qui soit certainement une sanction beaucoup plus importante,
41:41 mais, je suis désolée,
41:43 on laisse certains hommes politiques,
41:45 comme Mélenchon,
41:47 tenir des propos qui ne sont pas supportables.
41:49 - Non, mais il n'a pas appelé
41:51 à tuer les Juifs, Mélenchon.
41:53 - Il n'a pas appelé à tuer les Juifs, malheureusement.
41:55 - Il n'a pas mis des versets du Coran en demandant
41:57 à la gestion de réussir le fait.
41:59 - Il soutient,
42:01 quand il pense que c'est quand même
42:03 le Hamas,
42:05 un mouvement
42:07 qui reconnaît
42:09 l'exploitation
42:11 d'un pays comme la Palestine. Est-ce qu'on doit laisser dire ça ?
42:13 - Oui, mais ça, c'est pas
42:15 condamnable par la loi française.
42:17 - C'est un autre problème.
42:19 - C'est autre chose. Pourquoi on ne chateaurie pas
42:21 ce discours ?
42:23 - Je voudrais revenir sur Erdogan.
42:25 Ce qui est inacceptable
42:27 avec la Turquie,
42:29 c'est qu'on a
42:31 laissé se développer chez nous
42:33 des communautés
42:35 turques dont
42:37 Erdogan dit "vous devez garder
42:39 votre identité" et qui
42:41 sont aux ordres d'Erdogan
42:43 et qui ne respectent
42:45 pas toujours les lois
42:47 françaises ou allemandes.
42:49 Là, il y a un véritable
42:51 problème d'une situation
42:53 de gens qui sont aux ordres
42:55 de la sublime porte.
42:57 - Oui. - Oui, d'accord,
42:59 mais alors, quelle est la conclusion ?
43:01 - La solution, c'est de
43:03 dissoudre ces associations turques chez nous.
43:05 - Mais c'est fait, c'est fait, Darmanin en dissout.
43:07 - Non, c'est pas fait. Il ne faut pas me raconter des histoires.
43:09 - Si, si, si. - Tu es en retard.
43:11 - Millie Gorus a été
43:13 dissout. Millie Gorus a été dissout.
43:15 Le bras armé d'Erdogan en France
43:17 a été dissout. - Lorsque vous avez un président
43:19 qui vient parfois, juste en
43:21 Europe, prôner
43:23 que ses communautés
43:25 doivent rester identitaires
43:27 et ne pas se
43:29 confondre avec, je dirais,
43:31 les peuples dans lesquels ils vivent,
43:33 c'est inadmissible. - Mais alors, commençons par le
43:35 sortir de l'OTAN. - Mais, Erdogan,
43:37 alors, vient d'appeler... - Et tu sais très bien que ça ne sera pas fait ?
43:39 - Écoutez-moi, il vient d'appeler à un cessez-le-feu
43:41 humanitaire. Il appelle à instaurer
43:43 au plus vite un cessez-le-feu
43:45 dans la bande de Gaza. Il dit qu'il
43:47 poursuit ses efforts pour mettre fin
43:49 au conflit déclenché
43:51 par l'attaque du Hamas. Et il dit "Nous travaillons
43:53 sur des nouveaux mécanismes qui
43:55 garantiront la sécurité
43:57 de tous, qu'ils soient musulmans, hébreux,
43:59 juifs ou chrétiens."
44:01 - Au moins, c'est des propos...
44:03 - Peut-on le croire ?
44:05 Peut-on lui faire confiance ?
44:07 - Qui peut croire M. Erdogan ?
44:09 - Je crois que Netanyahou peut faire
44:11 confiance à M. Erdogan, puisqu'ils se sont
44:13 rapprochés diplomatiquement, comme vous le savez très bien.
44:15 - Enfin ça, il est tout éronpu. - Oh non, non, non, rien n'est rompu.
44:17 Il ne me semble pas que les bases
44:19 israéliennes en Azerbaïdjan aient été fermées.
44:21 Je ne crois pas. Et comme vous le savez,
44:23 l'Azerbaïdjan,
44:25 grâce à l'appui turc et à la puissance
44:27 diplomatique turque et militaire,
44:29 a pu faire un nettoyage ethnique,
44:31 puisque le terme n'était pas "génocide", mais
44:33 nettoyage ethnique, au Karabakh,
44:35 en dégageant 120 000 Arméniens.
44:37 Bon, j'ai pas entendu qu'Israël
44:39 était choqué par ce phénomène,
44:41 mais c'est allé, alors que vous avez...
44:43 Ce qui montre la complexité des choses, alors que ceux qui soutenaient
44:45 pour tout un tas de raisons
44:47 les Arméniens, c'étaient les
44:49 Iraniens, qui sont contre
44:51 leur... - Et les Russes ? - Les Arbaïdjaniens.
44:53 Mais les Russes, ils sont restés à nœud dans ce truc ?
44:55 - Non, non, depuis des années, ils soutenaient l'Arménie.
44:57 C'est la raison pour laquelle l'Azerbaïdjan n'est pas
44:59 intervenu. Et là, il y a eu un accord
45:01 tacite avec Poutine,
45:03 entre Poutine et Erdogan, qui a fait qu'ils ont
45:05 lâché le Haut-Karabakh, c'est clair.
45:07 - Et aussi le Premier ministre arménien,
45:09 qui a dit "le Haut-Karabakh appartient à l'Azerbaïdjan".
45:11 - Tout ça, c'est la réalité politique.
45:13 Et sur Erdogan, malheureusement,
45:15 on est totalement...
45:17 - Erdogan a des objectifs, peut-être,
45:19 autres, et il n'a peut-être pas envie, comme certains,
45:21 de se retrouver dans un conflit où il sera obligé de s'engager.
45:23 - On voit très très très mal où est la solution.
45:25 - Jacques a raison, les communautés turques
45:27 qui sont en Allemagne,
45:29 qui sont en France, moins en France, mais surtout en Allemagne,
45:31 sont aux ordres d'Erdogan, et votent
45:33 à 90% pour lui.
45:35 S'il a gagné, c'est en partie grâce à elle.
45:37 - On se retrouve dans un instant avec vous,
45:39 sur Sud Radio, à tout de suite.
45:41 - Sud Radio, le 10h midi,
45:43 mettez-vous d'accord,
45:45 Valérie Exper.
45:47 Ça s'est passé...
45:49 Sud Radio, le 10h midi,
45:51 mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
45:53 - Avec vous, sur Sud Radio,
45:55 on parle...
45:57 Parlons de ce sondage.
45:59 71% des Français considèrent que Jean-Luc Mélenchon
46:01 est un danger pour la République.
46:03 C'est un sondage de l'Institut CSA
46:05 pour CNews,
46:07 qui a été dévoilé hier.
46:09 Un peu plus de 7 Français sur 10
46:11 estiment que Jean-Luc Mélenchon
46:13 est un danger pour la République.
46:15 On l'a vu avec Frédéric Daby lundi également.
46:17 Les intentions de vote ont chuté de 4 points,
46:19 ce qui est beaucoup. Ce n'est pas de la popularité,
46:21 c'est des intentions de vote.
46:23 Il reste malgré tout
46:25 le meilleur opposant
46:27 en cas d'une élection
46:29 présidentielle à gauche.
46:31 Il a certainement
46:33 perdu ce que vous évoquiez, Sophie,
46:35 une partie de son électorat avec ses
46:37 prises de position. - Moi je suis très choquée.
46:39 - Le danger pour la République, c'est très fort.
46:41 - Très choquée parce que Mélenchon...
46:43 Je ne comprends pas ce qui lui est arrivé.
46:45 Mélenchon... Non mais je ne comprends pas.
46:47 Il y a quand même une déviance incroyable.
46:49 - Il faut qu'il se mette sur un divan.
46:51 - Oui, mais franchement, je me demande si ce n'est pas sa compagne.
46:53 Mais je trouve que ce qu'il est devenu,
46:57 ce qu'il a dit, etc.
46:59 Moi j'ai connu un tribun
47:01 qui pouvait avoir
47:03 des envolées formidables,
47:05 qui représentait quelque chose.
47:07 Je n'ai jamais été de son bord, c'est certain.
47:09 Là je suis vraiment dans les 70%
47:11 qui pensent qu'il est très dangereux.
47:13 Je pense même que quand on voit
47:15 qu'on a un homme politique de ce niveau
47:17 et qui est dangereux dans les propos qu'il tient,
47:19 je me demande s'il a sa place en République,
47:21 monsieur, puisque vous arguez...
47:23 Il devient presque anti-républicain, non ?
47:25 - Écoutez, moi je ne partage pas
47:27 le fait qu'il soit anti-républicain.
47:29 Alors on va me trouver peut-être un peu
47:31 modéré là-dessus.
47:33 Mais il est un danger dans ses propos,
47:35 ça c'est clair. Et là il a une secte
47:37 autour de lui qui le pousse.
47:39 Il le pousse systématiquement
47:41 tous les jours dans ce fossé.
47:43 - C'est très publicable, une secte ?
47:45 - Je regarde...
47:47 Tous les partis, le Front National était une secte
47:49 aussi autour de Jean-Marie Le Pen.
47:51 On a dit qu'il était un danger contre la République.
47:53 Il était arrivé au deuxième tour,
47:55 tout le monde s'en souvient, en 2002.
47:57 En fonction au sondage, je trouve que 15%
47:59 pour Jean-Luc Mélenchon, c'est beaucoup.
48:01 C'est encore beaucoup.
48:03 Parce que quand on regarde les sondages
48:05 des années précédentes, des présidents
48:07 il était toujours à 10-12.
48:09 Il a failli être au deuxième tour la dernière fois.
48:11 A 400 000 voix près, il décrochait
48:13 Marie Le Pen, il était au deuxième tour contre Macron.
48:15 - C'est un drame. - Donc moi je suis très
48:17 modéré là-dessus.
48:19 Je pense que 15% c'est encore beaucoup.
48:21 Je pense que 71% des Français
48:23 qui le trouvent comme danger contre la République,
48:25 c'est pas assez.
48:27 C'est-à-dire qu'il y en a encore 29%
48:29 de gens très militants,
48:31 très décidés,
48:33 qui vont venir voter.
48:35 C'est ça le danger, c'est qu'il a un électorat
48:37 qui vient voter, qui se déplace.
48:39 On a vu la dernière fois, ses résultats
48:41 dans les cités,
48:43 en Seine-Saint-Denis, etc.
48:45 où il a mobilisé un électorat
48:47 extrêmement fort.
48:49 Et qui ne se mobilisait pas jusqu'à maintenant.
48:51 Donc attention, moi,
48:53 quand certains condamnent
48:55 l'avenir électoral de Jean-Luc Mélenchon,
48:57 moi je suis beaucoup plus prudent que ça.
48:59 Malheureusement.
49:01 - Alors Jacques Mirandre. - Il faut se rendre compte
49:03 qu'il est dans une démarche électorale.
49:05 Et que cette démarche électorale,
49:07 c'est d'essayer de faire venir à lui
49:09 un certain nombre de personnes
49:11 qui s'interrogent
49:13 notamment sur des questions
49:15 du Proche-Orient et sur des questions
49:17 je dirais
49:19 de séparatisme ou non.
49:21 Donc il joue
49:23 cette carte électorale.
49:25 Il faut se méfier parce que
49:27 aujourd'hui, ses intentions de vote
49:29 ne sont pas pour autant
49:31 ce qui se passera demain matin.
49:33 Donc attention,
49:35 il est toujours un candidat
49:37 potentiellement
49:39 que nous, à droite, nous ne pouvons pas
49:41 accepter. - D'autant plus que dans 3 ans,
49:43 quelle sera la situation internationale ?
49:45 Parce que le présidentiel est quand même
49:47 dans 3 ans, mais tout peut arriver
49:49 dans ces 3 ans. - Non mais là, ce sont des sondages
49:51 comme le rappelle à chaque fois
49:53 le débit et l'instrument
49:55 l'Institut CSA. C'est l'impact
49:57 du conflit israélo-palestinien
49:59 et des prises de position de Jean-Luc Mélenchon
50:01 sur l'opinion publique.
50:03 Georges Kuzmanovitch, vous l'avez bien connu,
50:05 vous avez été vous-même à LFI pendant un certain temps.
50:07 - Ah bon ?
50:09 - Mais nul n'est parfait.
50:11 - Si, à l'époque c'était très très bien.
50:13 C'était la campagne de 2017.
50:15 Le programme a beaucoup changé, en particulier sur la laïcité
50:17 et certains principes républicains.
50:19 Sur le rapport à l'Union Européenne aussi,
50:21 c'est pour ça d'ailleurs que je suis parti.
50:23 Maintenant, pour quelqu'un
50:25 qui disait "la République c'est moi",
50:27 le pari est un peu raté.
50:29 Il y a 71% qui pensent qu'il devrait être...
50:31 qu'il n'est pas républicain.
50:33 Bon, je pense que
50:35 néanmoins, c'est exagéré.
50:37 Il a
50:39 une prise de position qui est
50:41 incompréhensible.
50:43 - Ah, quand même.
50:45 - C'est la question de la masse,
50:47 mais il n'est pas condamnable en droit en France.
50:49 Il n'y a rien qui l'exclut de la République.
50:51 Ce sont des propos qu'on peut juger extrémistes.
50:53 Évidemment, Jacques a raison,
50:55 électoraliste.
50:57 Un pari d'ailleurs, pour moi, un peu douteux
50:59 parce que ça consiste à faire
51:01 essentialiser les musulmans de France qui en fait
51:03 ont des patrons
51:05 qui ne sont pas du tout d'accord avec
51:07 des gens qui sont au NPA.
51:09 Il y a des policiers
51:11 d'origine maghrébine, il y a des médecins.
51:13 Enfin bref, c'est une population
51:15 comme le reste de la France qui est divisé
51:17 entre gauche, droite, entre des aspirations
51:19 plus sociales
51:21 ou plus libérales.
51:23 Je pensais que les gens votaient en masse
51:25 parce que vous défendiez toute la position.
51:27 Maintenant, on sait que
51:29 c'est quand même un liant, non seulement
51:31 dans une partie de la communauté musulmane,
51:33 mais aussi à gauche, la question de la Palestine.
51:35 Alors que
51:37 moi, ce qui m'étonne, c'est que
51:39 c'est d'oublier
51:41 ce qu'est le Hamas.
51:43 Je le disais récemment,
51:45 quand il y a 20 ans, on manifestait
51:47 pour le droit légitime
51:49 des Palestiniens à avoir un État,
51:51 on n'avait pas des prédicateurs.
51:53 Et le Hamas a quand même,
51:55 en particulier dans le conflit avec l'OLP,
51:57 en 2006-2007,
51:59 massacré, assassiné, toute une série
52:01 de militants de gauche palestiniens.
52:03 Donc ce sont, moi je rappelle,
52:05 et je suis très étonné, sachant ce que pensait Mélenchon,
52:07 d'oublier que le Hamas
52:09 n'est pas
52:11 un organe de résistance
52:13 comme l'OLP ou le FATA,
52:15 mais que ce sont des gens qui se servent
52:17 de la légitime cause palestinienne pour avancer
52:19 leurs objectifs religieux,
52:21 parce que ce sont des frères musulmans,
52:23 et leur objectif, c'est de mettre en place
52:25 un califat. - Mais sur Mélenchon,
52:27 la dérive, elle ne date pas
52:29 du 7 octobre, si vous voulez.
52:31 La dérive, elle est continue depuis des années,
52:33 c'est d'ailleurs ce qui a fait
52:35 un certain succès à gauche,
52:37 il faut bien dire à l'extrême-gauche,
52:39 dans ses résultats électoraux, je le rappelais
52:41 tout à l'heure, il était au deuxième tour
52:43 à 400 000 voix près,
52:45 en 2022, donc c'est-à-dire rien.
52:47 - Mais regardez-là, les sondages,
52:49 tous ensemble, c'est 26-27. La gauche
52:51 n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de France.
52:53 - Sauf que Mélenchon, il est à 15-16 à gauche,
52:55 et le reste est complètement largué,
52:57 à 1-2-3%. - Oui, le total, 26-27, c'est vraiment très bas.
52:59 - C'est ce qui s'est passé la dernière fois, il a fait 22,
53:01 et Anne Hidalgo, un 75,
53:03 et M. Jadot, moins de 5.
53:05 Donc si vous voulez, il est encore dominant à gauche,
53:07 moi je sais pas combien de temps ça va durer,
53:09 mais j'ai l'impression que ça va durer.
53:11 - Il n'est pas encore au père Lachaise ?
53:13 - Non.
53:15 - Non, loin de là, électoralement,
53:17 il est loin du père Lachaise,
53:19 comme tu dis, et à mon avis,
53:21 il sort, si on faisait un vote aujourd'hui,
53:23 si on votait aujourd'hui pour la présidentielle,
53:25 il sortirait largement devant à gauche.
53:27 - Oui, il sort largement.
53:29 - Je me rappelle que Jean-Luc Mélenchon
53:31 à la France Insoumise ne défend pas que des trucs bizarres
53:33 sur le Hamas, ils ont aussi un fonds
53:35 sur le volet social.
53:37 Et c'est pas comme s'il était
53:39 socialiste, il n'était pas nul sur le volet social.
53:41 - La présidentielle ne jouera pas sur le fait
53:43 de savoir si on a condamné le Hamas ou pas.
53:45 - Non, ça va se jouer sur le pouvoir d'achat,
53:47 et bon, là-dessus...
53:49 - Sur la conjoncture économique, etc.
53:51 - Voilà, c'est fini pour aujourd'hui, merci à tous les 4,
53:53 on rappelle le brûlot de l'année,
53:55 bye bye démocratie,
53:57 de Jacques Myard, qui est
53:59 dans toutes les bonnes librairies.
54:01 - Normalement, pas les bonnes librairies.
54:03 - Si, si, si, je...
54:05 - Toutes les mauvaises librairies, elles ont très bon nom.
54:07 - Demandez-le à votre
54:09 libraire. - Et à Amazon peut-être ?
54:11 - Non, surtout pas Amazon, on va chez les
54:13 libraires. - Je suis d'accord avec vous.
54:15 - Vous tapez sur les doigts.
54:17 - Mais quand par hasard on n'arrive vraiment pas...
54:19 - Oui, mais non, on va chez son libraire,
54:21 en ce moment il souffre, la librairie souffre énormément,
54:23 donc allez chez votre libraire. - C'est qui l'éditeur, Jacques ?
54:25 - C'est chez
54:27 Robert Laffont, c'est ça ? - Olé, coeur !
54:29 - Olé, coeur ! À très vite !
54:31 Bonne journée sur Sud Radio.
54:33 - Parlons vrai. - Parlons vrai.
54:35 - Parlons vrai.