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00:00 Armes lourdes et positions défensives, la Monusco et l'armée congolaise se livrent à une véritable démonstration de force.
00:07 "Actuellement nous sommes sur la défensive, mais si un quelconque groupe armé ose franchir les limites, nous allons répliquer."
00:14 Au pied des collines du Massissi à Kimoka, les Casques Bleus et l'armée congolaise ont lancé Springbok,
00:21 une opération conjointe pour stopper l'avancée des rebelles du M23.
00:26 Devant la presse invitée à visiter le campement, les militaires qui ne précisent pas leurs effectifs se montrent unis.
00:32 "Côte à côte, on va protéger la population de ce territoire."
00:36 Et surtout, déterminés à protéger la cité de Saké et la ville de Goma d'une possible offensive rebelle.
00:43 "La position ici n'est pas juste une déclaration, on est là, si le M23 avance, on est prêt à se battre."
00:51 Cette opération a été lancée alors que la tension est à nouveau montée d'un cran dans la région après des semaines d'accalmie.
00:57 Début octobre, les affrontements se sont intensifiés dans le Massissi, le Rutschourou et Nihagongo.
01:03 Ils opposent les rebelles du M23, l'armée congolaise et des groupes armés locaux se présentant comme patriotes.
01:10 À Gomar, la société civile n'est pas convaincue par cette opération conjointe.
01:15 Elle accuse la Monusco de ne pas être parvenue à mettre fin aux violences des groupes armés après 25 ans de présence dans le pays.
01:23 Le gouvernement souhaite lui aussi un départ accéléré des 14 000 casques bleus à partir de décembre prochain.
01:30 "Touruturue est occupée par les terroristes. Que la Monusco fasse d'abord une démonstration, va récupérer Kichanga,
01:38 se récupère aussi Suatrugari ou Kalengera et après la population congolaise dira pour une fois que la Monusco est de bonne foi à aider la République."
01:46 Selon les Nations unies, les violences ont poussé plus de 6 millions de personnes à fuir leur domicile dans l'est du pays.