• l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles et René Chiche

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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##LES_VRAIES_VOIX-2023-11-15##

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News
Transcription
00:00:00 On est très content de vous retrouver ce mercredi avec Philippe David.
00:00:03 Ça va Philippe David ?
00:00:04 Ça va très bien.
00:00:05 Surtout là d'apprendre qu'Antoine Dupont va faire les JO pour l'équipe de France en
00:00:09 rugby A7, je me dis qu'il va nous ramener une médaille d'or.
00:00:12 Ah bon ? Pas vous ?
00:00:13 Vous nous aviez dit la même chose pour la Coupe du Monde.
00:00:16 Oui, c'est pas faux.
00:00:17 Heureusement que Françoise De Gaulle n'est pas là, elle aurait dit que j'étais le
00:00:22 pire pronostiqueur qu'elle connaissait.
00:00:24 Bah non, j'ai envie de vous dire que vous êtes un chat noir, taisez-vous.
00:00:27 C'est tout ce que je vous demande.
00:00:29 On est ravis de vous retrouver 0826 300 300 ce numéro de téléphone qu'on vous propose
00:00:36 de composer pour éventuellement traiter de l'actualité, donner votre avis, ce qui est
00:00:41 plus important pour nous.
00:00:42 Parlons vrai, Sud Radio, la radio des territoires, vous avez la possibilité de nous écouter
00:00:47 sur Twitter, enfin bien sûr de nous lire en tout cas sur TikTok, sur Instagram, sur
00:00:52 Facebook et bien sûr de vous abonner à notre chaîne YouTube.
00:00:55 N'hésitez pas, le sommaire de cette émission, le grand débat des jours, c'est à partir
00:00:59 de 17h30, les vacances de Noël, de nouveau menacé par une grève des cheminots.
00:01:03 Dans un courrier adressé aux autres syndicats de la SNCF, Sud Rail propose une mobilisation
00:01:09 en décembre face à des augmentations de salaires jugées selon eux insuffisantes.
00:01:13 L'an dernier, un mouvement des contrôleurs lancé sur les réseaux sociaux avait déjà
00:01:18 chamboulé beaucoup, beaucoup les départs en vacances de Noël.
00:01:20 Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Vous qui avez réservé votre billet de 13, que
00:01:24 vous vous dites finalement que cet appel à la grève, c'est la meilleure publicité qu'on
00:01:26 pourrait faire pour la voiture.
00:01:28 C'est la 15e grève depuis 2002.
00:01:31 15e grève en 21 ans à la période de Noël.
00:01:34 Est-ce que vous pensez que ça va un peu loin ? Ou est-ce que vous pensez qu'ils ont raison,
00:01:37 que c'est le bon moment pour mettre la pression ? Aux datants de vos appels, aux 0826-300-300.
00:01:42 Et pour le moment, soutenez-vous d'idée d'une grève de Sud Rail pour les vacances
00:01:46 de Noël.
00:01:47 Vous dites non à 67%.
00:01:49 Et notre invité pour en parler, Eric Meyer, secrétaire fédéral du CISS syndicat Sud
00:01:54 Rail.
00:01:55 Et puis le coup de projecteur des vraies voix, 18h30.
00:01:57 Le président de la République s'est rendu dans les Hauts-de-France hier.
00:02:01 244 communes classées en catastrophe naturelle dans le Pas-de-Calais et le Nord.
00:02:05 Après plusieurs jours de pluie et d'inondations, un phénomène qui touche 5000 habitations.
00:02:10 1400 personnes évacuées depuis le 6 novembre.
00:02:13 Avec l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, à terme, des zones entières de
00:02:17 l'Hexagone pourraient se retrouver sous l'eau, Philippe.
00:02:20 Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous avez peur que certaines parties de
00:02:24 la France deviennent inhabitables ? Cécile parlait des Hauts-de-France, c'est aussi
00:02:28 le cas en Savoie.
00:02:29 La Savoie, zone de montagne s'il en est.
00:02:32 Le littoral, il y a aussi des problèmes sur le littoral avec la montée des eaux.
00:02:35 Est-ce que vous craignez ? Vous êtes victime ? Vous avez dû déménager ? Ou vous dites
00:02:40 on va devoir, ou on vous a dit, il va falloir penser à déménager ? Des territoires entiers
00:02:44 vont-ils devenir inhabitables ? Vous dites oui à 74%.
00:02:47 On en parlera avec Yannick Moreau qui est président de l'Association Nationale des
00:02:51 Élus des Littoraux et maire du Sable de Dolonne en Vendée.
00:02:55 On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:02:58 Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:59 Et toujours aussi fringant, Olivier D'Artigolle.
00:03:02 Pas du tout, je voulais parler de Philippe Bidja.
00:03:05 Mais il est beau aussi, Olivier D'Artigolle.
00:03:06 Tiens, je vais commencer par vous, Olivier D'Artigolle.
00:03:09 Vous êtes fringant.
00:03:10 Éditorialiste politique.
00:03:11 Bonsoir, merci.
00:03:12 Bonsoir, Les Vraies Voix.
00:03:13 Bonsoir, Olivier D'Artigolle.
00:03:15 René Chiche est avec nous, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond
00:03:19 Presse.
00:03:20 Il est beau, poissé, habillé.
00:03:21 Vous avez la raie parfaitement faite.
00:03:23 Vous avez une très belle raie.
00:03:24 Je vous aime même le mercredi.
00:03:25 Je vous aime même le mercredi.
00:03:26 Oui, c'est vrai.
00:03:27 Ce n'est pas le même René Chiche du vendredi.
00:03:30 Non, non.
00:03:31 Non, ce n'est pas René Chiche.
00:03:32 Philippe Bidja, récompensez-vous.
00:03:33 Tout même à prendre correct.
00:03:34 Allez-y.
00:03:35 Allez-y.
00:03:36 Une très belle raie, c'est une information.
00:03:37 C'est une information capitale.
00:03:38 Oui, oui, c'est ça.
00:03:39 Et vous, je parie que vous avez fait Philippe Bidja à la fin en disant "c'est le meilleur
00:03:47 pour la fin" parce qu'il vous a soudoyé pour le "qui c'est qui" qu'il a dit.
00:03:50 Pas du tout.
00:03:51 Il ne me soudoit de rien.
00:03:52 Elle est adorante.
00:03:53 Il n'y a pas besoin de la dire.
00:03:54 Il y a des réunions préparatoires.
00:03:55 Ce n'est pas pour la fin.
00:03:56 Vous savez ça.
00:03:57 Regardez-vous dans une glace, Philippe David, vous verrez un jaloux.
00:04:00 C'est tout.
00:04:01 Et puis, il truandle, lui, avec le sourire.
00:04:04 Oui, oui, oui.
00:04:05 Il a les comptes.
00:04:06 C'est toujours le mec qui a les comptes qui truande.
00:04:08 J'embrasse mon banquier.
00:04:09 Allez, 0826 300 300.
00:04:14 Avec nous, notre auditeur du jour, Valérie est avec nous.
00:04:18 Valérie, bonsoir.
00:04:19 Bonsoir, Valérie.
00:04:20 Bonsoir, les vrais.
00:04:21 Qu'est-ce qui vous amène, Valérie ? On en parle dans un instant.
00:04:24 Eh bien, moi, mon coup de gueule, c'est sur nos morts en Israël, les 40 morts en Israël
00:04:31 et nos otages qui sont encore déçus à Gaza.
00:04:33 On en parle dans quelques instants.
00:04:35 Vous avez bien raison.
00:04:36 0826 300 300.
00:04:37 C'est le numéro de téléphone de notre répondeur aussi.
00:04:39 Vous nous laissez des messages.
00:04:40 On écoute.
00:04:41 Bonjour, Jean-François de Muret.
00:04:42 Bien à vous d'entendre.
00:04:43 Mais elle se prend pour qui, cette femme-là ?
00:04:45 Vraiment une socialiste.
00:04:47 Ils ont mis le bordel dans ce pays pendant 40 ans.
00:04:51 Ils continuent, ils recommencent, ils sont complètement à la rue.
00:04:55 Mais ça ne fait rien.
00:04:56 Ils sont socialistes ou quelque chose.
00:04:58 Elle ferait mieux d'aller parler à Macron.
00:05:01 Ils sont pareils, tous les deux.
00:05:03 Soit elle est au Macron, c'est la même race.
00:05:05 C'est pareil.
00:05:06 Ils sont démocrates.
00:05:09 Tant qu'on dit comme eux.
00:05:10 Mais ils se prennent pour qui ?
00:05:12 C'était dans la politique, ça ?
00:05:14 Eh bien, quelque chose de propre.
00:05:16 Je vous remercie.
00:05:17 Merci pour votre message.
00:05:19 Ça a un rapport forcément avec l'une de nos invitées hier.
00:05:24 Lors du débat avec Jean-Paul Brizély.
00:05:26 C'est intéressant ce répondeur, puisque ça nous permet de dire
00:05:28 forcément, on a tous des avis totalement différents
00:05:30 et vous avez le droit d'être en colère contre ses avis, Philippe Gérard.
00:05:33 Il m'arrive parfois d'être en désaccord avec Françoise de Goyes.
00:05:37 Mais à chaque fois, c'est dans une parfaite urbanité.
00:05:40 Notre auditeur, au fond, il a tout à fait le droit de dire ce qu'il dit.
00:05:44 Et de râler.
00:05:45 On n'est pas obligé de...
00:05:46 On peut le dire d'une certaine manière plus élégamment.
00:05:50 Oui, mais je pense qu'ils sont remontés.
00:05:52 M'aurait fait à côté de Toulouse et là-bas, même les mémés aiment la castagne.
00:05:55 Oui, mais j'ai une humeur délicate en ce qui me concerne.
00:05:58 Vous l'avez remarqué assez souvent.
00:06:00 Absolument.
00:06:01 Parlons vrai et c'est important.
00:06:03 C'est pour ça qu'on vous laisse aussi la parole.
00:06:06 Oui, une petite réaction.
00:06:08 Non, mais j'avoue, je n'ai pas écouté hier.
00:06:11 Non, mais vous accepteriez de vous faire gronder par un auditeur.
00:06:16 Bien sûr.
00:06:17 Il n'a pas écouté hier, vous le faites revenir.
00:06:20 Non, parce que je suis en train de me faire marrer.
00:06:23 On ne va pas le faire revenir, on se demande si on ne va pas le faire partir.
00:06:26 C'est ça le truc.
00:06:27 Une question que l'on se pose.
00:06:29 Il apporte énormément par son absence.
00:06:32 C'est un peu votre fête, René, aujourd'hui.
00:06:36 Allez, 0826 300 300, on retourne dans les Hauts-de-Seine avec Valérie.
00:06:41 Valérie, vous vouliez revenir sur les otages français à Gaza.
00:06:45 Exactement.
00:06:47 Déjà, on a les otages français, on ne sait pas s'ils sont vivants, s'ils sont soignés,
00:06:51 s'ils sont en bonne santé.
00:06:55 Je trouve qu'on n'en parle pas assez.
00:06:59 Il y a des enfants, des personnes âgées.
00:07:02 Je pense que les médias et les gens devraient se mobiliser.
00:07:06 Il y a pas mal de choses qui se passent dans la rue avec des affiches
00:07:10 et des événements comme les poussettes vides ou les tables vides
00:07:14 pour rappeler à tout le monde cette situation.
00:07:17 Mais je pense que les médias devraient en parler beaucoup plus.
00:07:20 On devrait avoir des nouvelles d'eux.
00:07:22 Et le deuxième point, c'est sur nos morts.
00:07:25 Il y a 40 Français qui sont décédés au sud d'Israël,
00:07:29 qui ont été malheureusement, atrocement massacrés par les terroristes du Hamas.
00:07:34 Et vous voyez, on n'en a même pas parlé.
00:07:37 Il n'y a pas eu d'hommage pour eux.
00:07:39 C'est une grande catastrophe.
00:07:41 Ce ne sont pas des choses... Ce sont des choses rarissimes.
00:07:44 Et voilà, il est une question de faire un hommage national pour ces Français-là.
00:07:49 Finalement, il n'y a rien eu du tout et je suis un peu choquée de tout ça.
00:07:53 - Est-ce qu'elle n'a pas un peu raison, Valérie?
00:07:55 - Elle a totalement raison et comme je comprends son émotion,
00:07:59 on a vraiment l'impression que les monstruosités géopolitiques,
00:08:03 en quelque sorte, font complètement oublier
00:08:07 les malheureuses morts, tragiques, et évidemment les otages qui restent à sauver.
00:08:13 - Et les familles, aujourd'hui.
00:08:15 Comme des Français étaient retenus au Liban, tous les soirs au journal de 20h,
00:08:19 c'était Marcel Carton, Marcel Fontaine, etc.
00:08:22 - Alors là, vous ne pouvez pas croire qu'il n'y avait que 4 otages.
00:08:24 - Oui, c'était plus...
00:08:26 - On ne les cite pas tous, mais il y a encore 40 otages français
00:08:30 et je n'entends pas un grand média qui le fasse.
00:08:32 - Mais je crois qu'on va...
00:08:34 - François, excusez-moi Philippe de vous avoir interrompu,
00:08:37 je suis quand même vraiment intéressé par le sujet
00:08:39 et j'ai pas mal d'informations de là-bas.
00:08:41 Et moi je trouve quand même qu'en France, on parle quand même des otages.
00:08:45 On parle du sort éventuel qui serait fait aux otages.
00:08:50 Mais, dernière chose, en ce qui concerne l'hommage national
00:08:53 qui est prévu éventuellement pour les otages,
00:08:55 c'est qu'actuellement, on n'a pas encore déterminé
00:08:58 les identités de toutes les victimes ou de tous ceux qui seraient otages.
00:09:02 Donc c'est pour ça que l'Elysée ne fait pas encore d'hommage national.
00:09:05 - L'Amérique du 16ème va mettre le nom des otages.
00:09:08 - C'est bien.
00:09:09 - C'est déjà un cas.
00:09:11 - Je suis d'accord avec notre auditrice,
00:09:13 on n'a pas souvenir d'un nombre aussi conséquent d'otages
00:09:17 avec si peu de relief dans l'actualité dans nos médias.
00:09:23 Je dissocierais d'abord celles et ceux dont malheureusement on sait qu'ils sont victimes.
00:09:29 On aurait pu s'attendre à un hommage dans la cour des Invalides.
00:09:33 Et les otages qui là, ça fait l'objet de, très certainement,
00:09:36 d'un travail diplomatique très tendu, très soutenu.
00:09:40 - Merci beaucoup Valéry.
00:09:43 Vous restez avec nous, vous jouerez contre nos vrais voix dans le "Qui c'est qui ?" qu'il a dit.
00:09:47 Dans un instant, les trois mots de l'actu, ce sera avec Félix Mathieu,
00:09:50 le réquisiteur du procureur. Avec vous Philippe, on parle de quoi ?
00:09:52 - Contre ceux qui ont méprisé la magistrature.
00:09:55 - On en parle dans quelques instants.
00:09:56 Vous souhaitez la bienvenue, 0826 300 300.
00:09:59 On est ensemble jusqu'à 19h.
00:10:01 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:10:07 - Merci en tout cas d'être de plus en plus nombreux à nous écouter,
00:10:10 pour vos messages, vos messages sur Twitter,
00:10:12 ou en tout cas, quand on vous croise dans la rue avec Philippe David.
00:10:16 Un témoignage à votre rencontre, messieurs, Olivier Dartigolle, René Chiche, Philippe Bilger.
00:10:22 De dire que vous apportez, vous nourrissez le débat,
00:10:26 et il y a vraiment, on l'a eu encore tout à l'heure,
00:10:29 on nous parle d'expertise.
00:10:31 Alors je me suis dit, vous vous êtes trompé d'émission,
00:10:33 parce que je ne comprends pas.
00:10:35 Ils ont bien dit les vraies voix, donc c'est bien vous.
00:10:38 En tout cas, 0826 300 300.
00:10:41 Dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:10:43 Bonsoir Félix. - Bonsoir tout le monde.
00:10:45 - Et de quoi parle-t-on avec vous ?
00:10:46 - On va parler du policier, auteur du tir sur Nahel,
00:10:48 remis en liberté sous contrôle judiciaire de l'armée israélienne
00:10:51 qui est arrivée dans le plus grand hôpital de Gaza.
00:10:53 Elle accuse le Hamas de s'y cacher,
00:10:55 et puis transformer les tickets restos en titre repas
00:10:57 pour acheter n'importe quel produit alimentaire.
00:10:59 C'est l'idée de Bruno Le Maire,
00:11:00 et ça risque de ne pas plaire aux restaurateurs.
00:11:02 En trois mots, ça donne policier, hôpital et restaurant.
00:11:04 - Et tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:11:06 - Les vraies voix Sud Radio.
00:11:08 Le réquisitoire du procureur,
00:11:10 Philippe Bilger.
00:11:12 - Et vous voulez requérir Monsieur le procureur
00:11:14 contre ceux qui n'ont pas eu toujours des propos "Amen pour la justice".
00:11:17 - Oui, enfin, vous avez raison Philippe,
00:11:20 mais je voudrais surtout évoquer
00:11:22 ceux qui ont méprisé,
00:11:24 ou au moins traité avec condescendance,
00:11:27 la magistrature et certains magistrats
00:11:30 avant le début du procès,
00:11:32 devant la cour de justice de la République,
00:11:34 et même durant les débats,
00:11:36 puisqu'aujourd'hui, cet après-midi,
00:11:38 nous avons les réquisitions
00:11:40 du procureur général et de l'avocat général de la gauche.
00:11:43 Et j'ajouterai à cette condescendance,
00:11:47 pardonnez-moi,
00:11:49 un propos encore parfaitement absurde
00:11:52 d'Olivier Véran dans Mediapart
00:11:55 qui ose dire, je suis très fier,
00:11:58 que le garde des Sceaux ait été maintenu à son poste.
00:12:01 Lorsqu'un quelqu'un qui se disait d'une gauche,
00:12:05 d'une gauche qu'à l'époque on pouvait respecter,
00:12:08 vient proférer une telle absurdité,
00:12:11 alors que le maintien,
00:12:13 et je ne parle même pas de la CGR,
00:12:15 à son poste d'Éric Dupond-Moretti
00:12:18 était une offense à la fois judiciaire et démocratique,
00:12:21 ça me saisit d'étonnement pour ne pas dire plus.
00:12:25 - Olivier Dardigaud ?
00:12:27 - Il y a un grand débat aujourd'hui sur la justice,
00:12:30 sur les procédures judiciaires.
00:12:33 Souvent, ce débat est convoqué à l'aune d'actualités saisissantes
00:12:37 qui défraient la chronique,
00:12:39 mais je mesure qu'il y a une méconnaissance
00:12:42 crasse parfois de l'institution judiciaire,
00:12:45 et qui peut se raconter tout et n'importe quoi.
00:12:48 Moi je pense que par rapport à d'autres pays,
00:12:51 on a une belle justice, une belle magistrature,
00:12:54 il lui faut davantage de moyens,
00:12:56 pour le coup Dupond-Moretti a obtenu,
00:12:58 au cours des dernières années, des moyens supplémentaires,
00:13:01 mais je n'aime pas ce magistrat bashing
00:13:04 qui parfois s'écoule à longueur d'antenne.
00:13:07 - René Chiche ?
00:13:08 - Là je suis d'accord avec Philippe Olivier,
00:13:10 je trouve qu'on accuse trop souvent la justice
00:13:13 de choses qui sont fausses,
00:13:15 parce que les magistrats font leur travail
00:13:18 avec les moyens qu'ils ont.
00:13:20 Alors dans le cadre de l'affaire Dupond-Moretti,
00:13:23 il y a peut-être un souci,
00:13:25 parce que c'est le ministre de la Justice
00:13:28 qui passe devant des magistrats,
00:13:30 et des parlementaires aussi,
00:13:32 c'est peut-être ça qui crée un malaise,
00:13:34 mais ce que vous venez de dire sur Olivier Véran,
00:13:37 dire qu'il est fier que Dupond-Moretti soit maintenu,
00:13:40 c'est vraiment tout moche.
00:13:42 Il aurait pu dire par solidarité gouvernementale,
00:13:45 et je terminerai là-dessus,
00:13:47 qu'il n'a pas à démissionner,
00:13:50 même si la stratégie de Macron au départ
00:13:54 était de faire démissionner les ministres
00:13:56 qui pourraient être soit mis en examen,
00:13:58 soit soupçonnés de départir.
00:14:00 - Après je regrette Philippe Bilger,
00:14:02 que sur certains moments, la justice communique peu,
00:14:05 pour expliquer et faire la pédagogie de ses décisions.
00:14:08 - Allez tout de suite les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:14:11 - Les vraies voix Sud Radio.
00:14:13 - Bonsoir Félix, les 3 mots dans l'actu qui sont
00:14:15 policiers, hôpital et restaurant.
00:14:17 - Le policier auteur du tir mortel sur Nahel
00:14:19 a été remis en liberté sous contrôle judiciaire
00:14:21 après 4 mois de détention provisoire.
00:14:23 L'armée israélienne est entrée dans l'hôpital Al-Shifa,
00:14:25 le plus grand de Gaza.
00:14:27 Elle accuse le Hamas d'y dissimuler des infrastructures de guerre,
00:14:29 mais l'incursion aggrave les inquiétudes pour les civils.
00:14:32 Enfin, et si les tickets resto devenaient des titres repas
00:14:35 utilisables au supermarché pour tous ceux qui se mangent ?
00:14:38 Une idée de Bruno Le Maire, mais les restaurateurs ont du mal à l'avaler.
00:14:41 - Les vraies voix Sud Radio.
00:14:44 - C'est la scène qui avait plongé le pays dans les émeutes.
00:14:47 Cet été, la mort de Nahel, 17 ans, touchée par le tir d'un policier
00:14:50 à l'issue d'une course-poursuite.
00:14:52 Les juges d'instruction viennent d'accepter la remise en liberté
00:14:54 du policier de 38 ans, mis en examen pour meurtre.
00:14:57 Les critères légaux de la détention provisoire
00:15:00 n'apparaissent plus remplis, précise-t-il.
00:15:02 Sous contrôle judiciaire, le motard de la police
00:15:04 doit verser un cautionnement.
00:15:06 Il a interdiction de détenir une arme ou de se rendre à Nanterre.
00:15:09 Déjà, son avocat avait fait une demande de remise en liberté.
00:15:12 Cet été, il s'insurgeait alors de cette détention provisoire
00:15:15 de son client qu'il considérait comme illégale.
00:15:17 - Il ne comprend pas. En fait, il comprend à quoi il sert.
00:15:20 Il comprend qu'il sert de fusible,
00:15:23 qu'il sert à calmer les émeutiers.
00:15:26 Et la réalité, c'est que la pluie calme plus les émeutiers
00:15:30 que les décisions de justice, vous voyez.
00:15:32 Les émeutiers, ils ne vont pas se calmer parce que mon policier
00:15:34 est en détention. La preuve, ça continue.
00:15:37 Parce que ces émeutiers, s'ils réclament la justice,
00:15:40 ils l'ont. Le policier est en prison.
00:15:42 Qu'est-ce qu'ils veulent de plus ? Un échafaud ?
00:15:45 Ils veulent qu'on lui coupe la tête en place publique ?
00:15:47 - Maître Laurent Franck, Liénard, ici chez nos confrères de BFM TV.
00:15:52 Cet été, dans un communiqué,
00:15:54 une ITSG Populis se dit soulagée de cette remise en liberté.
00:15:57 Le syndicat dit avoir confiance dans le travail des enquêteurs.
00:15:59 - Moi, je suis très heureux judiciairement
00:16:02 qu'enfin il soit remis en liberté.
00:16:05 Une détention de 4 mois.
00:16:07 J'espère que la justice va continuer à passer.
00:16:11 - Je n'avais pas été d'accord avec le ministre de l'Intérieur
00:16:14 lorsqu'il avait indiqué qu'un policier
00:16:16 ne pouvait en aucun cas être en détention provisoire,
00:16:20 ce qui était un régime d'exception.
00:16:22 Et je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit.
00:16:24 La justice suit son cours.
00:16:26 Et si aujourd'hui, les conditions sont réunies pour sa libération,
00:16:28 ce n'est pas contestable.
00:16:30 - En même temps, ça reprend ce qu'on a dit tout à l'heure sur la justice.
00:16:32 Je trouve que la justice a bien fait son travail.
00:16:34 Elle a pris le temps de voir un peu toutes les procédures, etc.
00:16:37 Finalement, au bout de 4 mois, certes, il est libéré.
00:16:39 Moi aussi, je suis d'accord avec Olivier Dardigolles là-dessus.
00:16:41 Quoi qu'on dise, ce policier qui vient d'être libéré
00:16:44 a quand même tué quelqu'un.
00:16:47 Il y a eu mort d'homme, mort d'un jeune homme.
00:16:49 Après, les circonstances sont à discuter.
00:16:52 Donc, je trouvais quand même, moi, normal
00:16:55 que ce policier soit placé en détention provisoire.
00:16:59 - Deuxième mot, l'armée israélienne est entrée dans le plus grand hôpital de Gaza.
00:17:04 - Oui, hôpital dans lequel elle a mené des fouilles.
00:17:06 Elle le présente comme une base stratégique du Hamas.
00:17:09 L'opération suscite l'inquiétude pour les milliers de Palestiniens réfugiés sur ce site.
00:17:12 L'hôpital Al-Shifa, il se trouve depuis plusieurs jours
00:17:15 au cœur des combats entre soldats israéliens et combattants islamistes.
00:17:18 Il représente un objectif majeur pour Israël.
00:17:21 On va écouter le Premier ministre en Italie.
00:17:25 - Il n'y a aucun endroit à Gaza qu'Israël n'atteindra pas.
00:17:30 Aucune cachette, aucun refuge, prévient donc le Premier ministre Netanyahou
00:17:35 lors d'une visite dans une base militaire sur place.
00:17:38 Déclaration mise en scène.
00:17:40 Le chef du gouvernement israélien entouré de soldats, face caméra pour cette déclaration.
00:17:44 - Troisième mot, restaurant.
00:17:46 Le ministre de l'économie envisage de transformer les tickets restos en titre repas.
00:17:50 - Décidément, c'est un vrai feuilleton à cette histoire de tickets restaurants.
00:17:53 Né dans les années 60, il concerne environ 5 millions de salariés en France
00:17:57 pour déjeuner à moindre frais, le midi en principe.
00:18:01 Mais depuis l'été 2022, leur utilisation a été étendue à tous les produits alimentaires.
00:18:05 Y compris par exemple si vous achetez des pâtes ou du riz au supermarché.
00:18:09 Cette extension temporaire devait se terminer à la fin de l'année
00:18:13 aux grandes dames des bénéficiaires.
00:18:15 Inflation, pouvoir d'achat oblige.
00:18:17 Alors qu'à cela ne tienne, hier soir, donc rétro-pédalage sur AM6.
00:18:20 La ministre du commerce Olivia Grégoire avait annoncé prolonger la mesure pour un an de plus.
00:18:25 Bon, les restaurateurs ne sont pas très contents.
00:18:27 Ils risquent de l'être encore moins avec maintenant cette nouvelle idée du ministre de l'économie Bruno Le Maire.
00:18:32 - Je pense qu'il faut qu'on ouvre une réflexion plus globale.
00:18:34 Comme toujours quand on a des changements comme ça.
00:18:36 Est-ce qu'il ne faut pas utiliser les tickets restaurants de manière plus globale
00:18:39 pour l'achat des produits alimentaires ?
00:18:41 Est-ce qu'il ne faut pas changer même d'ailleurs la dénomination de tickets restaurants
00:18:44 qui est induit un peu en erreur avec une seule obsession ?
00:18:47 Que ça corresponde aux attentes des gens, aux attentes des salariés.
00:18:51 Si les salariés trouvent ça bien, s'il faut engager une réforme plus en profondeur,
00:18:55 moi je suis prêt à regarder cela.
00:18:57 Donc nous allons avec Olivia Grégoire, au-delà de cette prolongation pour un an,
00:19:00 moi je suis prêt, on ouvre la discussion sur l'utilisation plus généralement de ces tickets pour acheter de la nourriture.
00:19:06 - Bruno Le Maire chez nos confrères de CNews.
00:19:08 Tout à l'heure les restaurateurs vont apprécier.
00:19:10 - Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:19:11 On vous retrouve pour le Top Click juste après 18h.
00:19:14 Le syndicat Sud Rail envisage de faire grève pendant les vacances de Noël
00:19:19 pour dénoncer des augmentations de salaires insuffisantes.
00:19:22 Soutenez-vous l'idée d'une grève ?
00:19:24 Sud Rail, pour le mois de décembre, vous dites non à 75%.
00:19:29 Eric Meyer était avec nous, secrétaire fédéral du syndicat Sud Rail.
00:19:32 Bonsoir, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
00:19:35 Des grèves en période de décembre, est-ce que ce n'est pas la meilleure pub pour la voiture ?
00:19:43 Ce n'est pas les salariés qui choisissent la date de négociation annuelle des salaires à la SNCF.
00:19:49 C'est la direction.
00:19:50 C'est la direction aujourd'hui qui pose cette date systématiquement en fin d'année.
00:19:57 Je vous laisserai analyser le pourquoi du comment.
00:20:02 Donc c'est bien eux qui nous font choisir le train.
00:20:04 Merci beaucoup, vous restez avec nous.
00:20:05 On fait une petite pause, on revient dans un instant.
00:20:07 Ça s'est passé sur Sud Radio.
00:20:09 Pierre Botton, vous avez écrit "ce qui se passe en prison est pire que ce que vous pensez".
00:20:14 À la fenêtre, vous avez des gens qui diffusent avec des bafles énormes des appels à la prière à 5h, à midi et le soir.
00:20:22 Et si jamais vous les contestez, vous avez vraiment des vrais risques.
00:20:25 Pour la première fois, j'ai eu peur pour ma vie.
00:20:28 Sud Radio, parlons vrai.
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00:20:47 Leclerc, bonjour.
00:20:48 Salut, j'ai une blague top.
00:20:50 Vous savez ce que se disent deux oranges quand elles se croisent ?
00:20:52 Rien du tout, parce qu'elles sont pressées.
00:20:54 Ah mince, vous la connaissez ?
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00:21:21 Il faut que j'en parle aux copains.
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00:23:31 Et nous sommes très en forme aujourd'hui.
00:23:40 Et nos vrais voix le sont aussi.
00:23:41 Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole.
00:23:43 Olivier Dartigold, éditorialiste politique.
00:23:45 Et René Fiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse.
00:23:49 Et en costume en plus aujourd'hui, pour vous dire que...
00:23:51 Ah oui, ils sont tous très élégants.
00:23:53 Vous êtes magnifiques.
00:23:54 Il y a un joli camailleu de bleu.
00:23:56 Petite pochette.
00:23:57 Non mais vous avez un mariage.
00:23:59 Oui j'ai souri en plus, c'est vrai.
00:24:01 Ben voilà, c'est pas pour nous, je savais bien.
00:24:03 Je me disais aussi.
00:24:04 Excusez-moi, excusez-moi.
00:24:05 Idiote que je suis.
00:24:06 Allez tout de suite.
00:24:07 On dirait qu'il y a quelque chose d'exceptionnel aujourd'hui.
00:24:11 Ne dites rien, surtout ne vous lèvez pas.
00:24:13 En fait on est en caleçon.
00:24:15 Et on s'est douchés en plus.
00:24:20 On s'est douchés.
00:24:23 En claquettes chaussettes.
00:24:24 Claquettes chaussettes vous êtes.
00:24:25 Allez tout de suite, le grand débat du jour.
00:24:27 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:24:31 Mesdames, messieurs, un arrêt de travail d'une partie du personnel de la SNCF perturbe la circulation des trains.
00:24:41 Je suis tellement légitime, je les comprends tout à fait.
00:24:43 C'est inégalitaire dans le pouvoir de l'Uisof.
00:24:45 C'est toujours les mêmes qui font grève, c'est soit le transport, soit les énergies.
00:24:48 Vous avez envie d'aller retrouver votre famille, vous avez eu un automne pourri,
00:24:50 vous avez passé trois semaines dans l'eau, dans le Pas-de-Calais,
00:24:53 vous avez envie d'aller voir votre famille ailleurs en France.
00:24:55 Et bien non.
00:24:56 Moi aussi je fais grève.
00:24:57 Vous refusez de montrer votre billet.
00:24:58 Menacer ainsi la direction de faire grève le soir de Noël, c'est évidemment poser un acte très impopulaire.
00:25:04 Donc le service au public, ça soit sur les intérêts et les envies du public,
00:25:08 pour leurs intérêts particuliers et corporatistes.
00:25:10 Merci de votre compréhension.
00:25:13 Et le mois de décembre menacé par une grève des cheminots dans un courrier adressé aux autres syndicats de la SNCF,
00:25:19 Sud Rail propose une mobilisation en décembre, en tout cas on va en parler dans quelques instants,
00:25:23 face à des augmentations de salaires jugées insuffisantes.
00:25:25 L'an dernier un mouvement des contrôleurs avait été lancé sur les réseaux sociaux
00:25:29 qui avait déjà chamboulé les départs en vacances.
00:25:32 Oui, et 15 grèves en décembre depuis 2002, c'est-à-dire que c'est une grève pratiquement tous les ans.
00:25:38 Est-ce que pour vous ce n'est pas trop ?
00:25:40 Est-ce que pour vous les cheminots ne sont quand même pas les damnés de la terre en France aujourd'hui ?
00:25:45 Puisque les conducteurs de train ne sont quand même pas les plus mal payés qu'il y a en France,
00:25:50 dans le public ou dans le privé.
00:25:52 Vous trouvez que c'est scandaleux ?
00:25:54 Vous trouvez qu'ils ont raison ?
00:25:55 Dans tous les cas de figure, appelez-nous au 0 826 300 300.
00:25:58 Soutenez-vous l'idée d'une grève de Sud Rail pour les vacances de Noël ?
00:26:01 Et bien non, vous ne soutenez pas à 73%.
00:26:04 Et puis pour nous en parler, Eric Meier est avec nous.
00:26:07 Bonsoir, merci d'être en direct avec nous sur Sud Radio.
00:26:10 Vous êtes secrétaire fédérale du syndicat Sud Rail.
00:26:13 Juste avant de revenir vers vous, Eric Meier, Philippe Bilger,
00:26:17 une grève forcément du côté usagé, on a tendance à le prendre plutôt mal ?
00:26:24 Absolument, si le secrétaire fédéral l'accepte, dans un petit peu d'ironie,
00:26:31 j'ai le sentiment majoritaire, lorsqu'on a appris cette menace de grève,
00:26:36 a été au fond presque une sorte de résignation en disant
00:26:42 "Mais qu'aurait-on dit si à Noël il n'y avait pas une menace de grève ?"
00:26:47 C'est devenu tellement classique, vous venez de rappeler Philippe,
00:26:51 que les gens ont presque s'y habitué.
00:26:54 Pour être plus sérieux, et là notre secrétaire fédéral y répondra certainement,
00:27:00 il me semble que la répétition de la grève,
00:27:07 même si je ne sous-estime jamais la condition des salariés,
00:27:12 pour ma part, puisque je m'estime privilégié par rapport à eux,
00:27:17 est-ce que tout de même cette revendication permanente,
00:27:21 par le biais de la grève,
00:27:24 ne permet de correctement distinguer les combats inopportuns
00:27:30 des réclamations légitimes ?
00:27:33 C'est ça qui me fait peur, je me demande si le syndicalisme aujourd'hui,
00:27:38 par cette obsession de la grève, est capable de garder toujours une lucidité
00:27:44 entre les combats nécessaires et les luttes un peu excessives et outrancières.
00:27:49 - Vous pensez que les syndicats français font trop souvent grève avant de négocier ?
00:27:53 Appelez-nous au 0826 300 300 Olivier Dartigolle.
00:27:56 - Je peux me répondre ? Est-ce que je peux avoir la parole ?
00:28:01 Il y a quand même eu plusieurs questions,
00:28:06 alors je vais commencer par la fin.
00:28:08 - Éric Meillat, normalement on fait le tour des vraies voix, mais répondez en franco.
00:28:15 - Quand j'entends dire "est-ce qu'aujourd'hui le syndicalisme n'est pas outrancier dans ses demandes",
00:28:21 j'ai envie de vous répondre "est-ce qu'aujourd'hui le capitalisme n'est pas outrancier
00:28:27 dans sa course effrénée à la rentabilité ?"
00:28:33 Après, pour répondre à votre première voix,
00:28:40 est-ce qu'aujourd'hui les conducteurs de train ne sont pas des privilégiés ou des salariés ?
00:28:47 La preuve en est qu'aujourd'hui, pour pouvoir assurer le service,
00:28:52 il manque 1200 conducteurs de train au niveau national et la SNCF n'arrive pas à retruquer.
00:28:58 C'est bien qu'aujourd'hui il y a une question de rémunération et de conditions de travail qui se posent.
00:29:03 Quand il vous manque plus de 1000 personnes,
00:29:07 dans certaines régions comme en Pays de l'Ouard, en Paca, en Auvergne-Rhône-Alpes,
00:29:12 vous êtes obligés de supprimer des trains au quotidien
00:29:15 parce que vous n'avez pas le personnel ni pour le conduire, ni pour assurer la maintenance,
00:29:20 c'est quand même qu'il y a un problème dans l'entreprise.
00:29:25 Il y a eu 15 menaces de grève, etc.
00:29:31 Hormis l'an dernier où un mouvement catégoriel hors organisation syndicale,
00:29:39 sur un week-end de Noël, a empêché les gens de pouvoir circuler,
00:29:48 sur quelle période, sur les 10 dernières années,
00:29:52 il y a-t-il eu des grèves qui ont empêché les familles ou les usagers de prendre le train ?
00:30:02 Je n'en vois pas moi.
00:30:05 Depuis le mois de septembre, nous demandons à la direction d'ouvrir des négociations salariales.
00:30:11 La direction décide d'ouvrir des négociations salariales fin novembre.
00:30:16 Si vous n'êtes pas content de ce qui est posé sur la table par une entreprise
00:30:24 qui fait 2,4 milliards d'euros de bénéfices,
00:30:27 qui va reverser plus de 1,1 milliard d'euros de dividendes à l'État
00:30:32 et qui va donner 1,8 % à ses salariés,
00:30:36 comment faites-vous pour revendiquer les salaires pour les familles ?
00:30:43 - Si vous permettez, Eric Meyer, on va...
00:30:46 - Par contre, la SNCF gagne de l'argent, mais l'État a racheté une grosse partie de sa dette il n'y a pas longtemps aussi,
00:30:51 et il n'y aurait pas eu le rachat de 44 milliards de dettes. Olivier d'Artigolle.
00:30:55 - Ce qui était la dette de l'État, on peut en débattre, on ne va pas sur notre sujet.
00:30:59 - Restez avec nous, Eric Meyer.
00:31:01 - Ce que nous dit ce représentant syndical est important.
00:31:04 Les syndicats n'ont pas la main sur le calendrier des négociations salariales et sur les conditions de travail.
00:31:10 Il est important dans une entreprise telle que la SNCF que la direction puisse organiser le dialogue social.
00:31:17 Et il est vrai que si ces discussions commençaient en septembre et n'ont pas fait novembre, début décembre,
00:31:23 ça permettrait peut-être de solutionner un certain nombre de questions dès la rentrée de septembre, octobre. Premier point.
00:31:29 Second point, la SNCF serait bien sensibilisée à davantage écouter les cheminots qui sont les experts du ferroviaire.
00:31:37 Parce que la manière dont ça se passe, c'est la mise en concurrence.
00:31:41 La manière dont cet outil formidable n'a pas suffisamment été...
00:31:47 dont l'État n'en a pas pris soin, que ce soit pour les voyageurs ou pour les marchandises.
00:31:53 Vous savez, j'ai beaucoup pris le train, en plus depuis Pau, et j'ai fait beaucoup de déplacements dans ma vie,
00:31:59 pour des raisons dans ma vie politique.
00:32:01 Mais je peux vous assurer qu'on a un bijou en termes d'organisation du territoire,
00:32:06 mais qui a été laissé, pour beaucoup de lignes, les lignes du quotidien, dans une situation catastrophique.
00:32:13 En Pyrénées-Atlantique, aujourd'hui, si vous voulez faire Pau-Bayonne, je peux vous assurer que c'est pas toujours très simple.
00:32:20 Et donc les cheminots ont été des lanceurs d'alerte sur ce qu'il fallait faire pour investir,
00:32:25 pour des solutions d'avenir, pour l'entretien, pour éviter d'ailleurs le fait de renvoyer ce qu'on appelle la sous-traitance,
00:32:32 alors qu'ils connaissent leur métier.
00:32:35 Et donc, je dis simplement que la direction de la SNCF pourrait tout simplement ouvrir les négociations en septembre.
00:32:43 Et la question du pouvoir d'achat...
00:32:45 - On pourrait aussi dire que pour avoir l'adhésion des usagers, parce que c'est aussi intéressant d'avoir l'adhésion,
00:32:50 c'est de dire "nous on négocie pas au mois de décembre", ce que pourraient dire les cheminots,
00:32:54 en disant "ben voilà, tous les ans c'est nous qui prenons, alors c'est vous qui êtes responsable".
00:32:58 - Alors, je vais prendre le train en marche, et je vais essayer de ne pas faire un tunnel.
00:33:04 - Non, je plaisante, parce que je vois qu'il me reste peu de temps.
00:33:06 Déjà, c'est vrai que cette situation montre qu'il y a quand même un véritable archaïsme au sein de cette entreprise,
00:33:12 au niveau du dialogue social.
00:33:14 - C'est même sur l'attractivité du métier.
00:33:16 - Oui, mais moi je parle vraiment du dialogue social, entre la direction, les salariés de l'entreprise et les syndicats,
00:33:21 en l'occurrence, il y a un véritable archaïsme, puisqu'on arrive toujours à la même situation,
00:33:24 c'est-à-dire qu'en novembre-décembre, il y a des préavis de grève qui sont des fois suivis de grève.
00:33:28 Alors malheureusement, la grève, je ne suis bien sûr pas du tout favorable à cette éventuelle grève durant les fêtes,
00:33:33 mais malheureusement, les grèves, elles sont là pour, comme je dirais vulgairement, emmerder le monde.
00:33:38 C'est ça qui est terrible.
00:33:39 Non, mais c'est malheureux.
00:33:40 Mais par contre, moi, il y a quelque chose qui me préoccupe dans cette situation actuelle,
00:33:43 c'est que moi, vous savez, c'est comme les chiffres pour les manifestations,
00:33:46 il y a les chiffres de la police, il y a les chiffres des manifestants.
00:33:48 Et là, moi, j'avoue, j'ai un petit peu étudié le dossier pour entreprendre, etc.,
00:33:51 je ne comprends absolument pas l'opposition entre les deux camps.
00:33:55 Alors, c'est-à-dire que la direction de la SNCF, parce que c'est une opposition,
00:33:59 c'est une revendication salariale que demandent actuellement les syndicats,
00:34:02 les cheminots demandent, je crois, 400 euros d'augmentation pour tous les salariés de la SNCF.
00:34:07 Alors que la direction a proposé un accord avec une augmentation d'environ 4,1% sur l'année,
00:34:12 plus une prime de 400 euros sur l'année.
00:34:15 En même temps, la direction de la SNCF dit que sur les trois ans,
00:34:19 il y a eu 18% d'augmentation salariale pour l'ensemble des salariés,
00:34:23 ce qui fait que c'est au-delà de l'inflation, qui est de 13%.
00:34:26 Alors que j'apprends que les chiffres qui sont communiqués par les syndicats,
00:34:29 que j'estime d'ailleurs, qui ont tout à fait le droit à la parole et bien sûr à l'expression,
00:34:33 eux disent que l'augmentation, qui est quand même le nom du problème actuellement dans cette situation,
00:34:38 ne serait que de, je crois, 1,8%.
00:34:40 Alors, qui croit ?
00:34:41 - On va poser la question à Eric Meyer.
00:34:42 - Monsieur le secrétaire, j'aimerais savoir quels sont les vrais chiffres.
00:34:45 Maintenant, vous allez dire vos chiffres, mais la direction de la SNCF que j'ai contactée, le DRH,
00:34:50 qui annonce ces chiffres aussi.
00:34:51 Donc, qui croit ?
00:34:52 - Eric Meyer, on vous laisse la parole pour bien comprendre.
00:34:56 - Alors, ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'en fait, la direction de la SNCF, elle mélange tout.
00:35:03 Par exemple, la prime carburante de 100 euros qui a été...
00:35:08 Non mais, la prime carburante 100 euros, la prime Macron carburante de 100 euros
00:35:12 qui a été demandée à verser aux entreprises, elle est prise dans la masse salariale.
00:35:17 Donc, pour lui, c'est 0,1% d'augmentation de salaire.
00:35:24 En fait, lui, il mesure l'augmentation de la masse salariale.
00:35:30 Mais il prend à l'intérieur, comme dans toutes les branches professionnelles, à la SNCF,
00:35:36 vous avez de l'ancienneté.
00:35:40 De l'ancienneté, tous les trois ans, vous prenez un échelon d'ancienneté.
00:35:44 C'est le propre de toutes les branches professionnelles, de tous les secteurs professionnels.
00:35:49 Lui, il compte ça. Il compte ça dans son évolution de masse salariale.
00:35:55 Moi, j'ai juste une question, parce qu'il y a quand même des petites contradictions
00:36:01 dans ce qui est annoncé par l'entreprise.
00:36:05 L'entreprise dit qu'il n'y aura, au 1er janvier 2024, plus aucun salaire en dessous du SMIC +10%.
00:36:13 Comment peut-il dire ça alors que, dans le même temps, il dit qu'il a augmenté les petits salaires de plus de 19% ?
00:36:20 Ce qui voudrait dire qu'on avait, à la SNCF, des salaires en dessous du SMIC.
00:36:24 C'est ça que ça veut dire.
00:36:26 Oui, c'est un peu bizarre, ce comptage.
00:36:29 Voilà.
00:36:31 Non mais, excusez-moi, monsieur.
00:36:34 Je mets au défi la SNCF de pouvoir produire une fiche de paye d'un cheminot sur les trois dernières années
00:36:45 qui aura été augmentée de 19%.
00:36:48 0826 300 300, Valérie est avec nous des Hauts-de-Seine.
00:36:52 Bonsoir Valérie.
00:36:54 Bonsoir.
00:36:55 Vous liez réagir, Valérie.
00:36:57 Je voulais dire que, je suis détonnée que que 73% des Français soient contre cette grave.
00:37:03 Je devrais avoir 100%.
00:37:05 Mais oui, moi je comprends les revendications salariales des employés.
00:37:11 Je comprends qu'il y a une dispute sur comment on interprète les choses.
00:37:15 Mais je veux dire que ce n'est pas possible que les Français, dans ces moments de réunion de famille et d'amis,
00:37:23 qu'on bousille complètement les fêtes de fin d'année.
00:37:27 Il faudrait qu'ils trouvent un autre moyen de faire la pression, qu'ils ne prennent pas en otage les usagers.
00:37:33 Et je pense que les gens ne supportent plus ce genre de choses.
00:37:37 Ça a peut-être marché un certain temps, mais on en a ras-le-bol.
00:37:41 Merci Valérie.
00:37:43 Eric Meyeur, on parlait il y a quelques instants de l'attractivité finalement des cheminots,
00:37:47 le quotidien finalement des cheminots, c'est quoi ?
00:37:50 Pour qu'on comprenne bien.
00:37:52 Aujourd'hui, les cheminots, c'est une entreprise qui travaille 365 jours par an, nuit et jour,
00:38:00 samedi et dimanche, bien souvent pour les cheminots qui assurent la production.
00:38:09 C'est une entreprise qui a vécu sous l'austérité salariale pendant 10 ans,
00:38:14 sous prétexte que les éléments liés au fameux statut des cheminots,
00:38:20 qui a alimenté le cheminot bashing pendant des années, a entraîné cette modération salariale aussi.
00:38:26 Et du coup, quand on a supprimé le statut des cheminots en 2020,
00:38:31 par contre, on n'a pas parlé salaire, on n'a pas parlé rémunération.
00:38:35 Aujourd'hui, le niveau de rémunération d'un cheminot, par rapport à ce que les libéraux appellent le marché,
00:38:45 il est en dessous.
00:38:46 Et aujourd'hui, on a plus de 2500 démissions de cheminots tous les ans qui vont voir ailleurs.
00:38:55 On a du mal à recruter parce que les niveaux de rémunération liés aux démissions de travail
00:39:03 ne sont pas au niveau.
00:39:06 C'est quoi le salaire moyen d'un cheminot ?
00:39:10 Ça dépend sur quel métier.
00:39:14 Aujourd'hui, il y a 148 000 cheminots.
00:39:19 Sur ces 148 000 cheminots, on a déjà un niveau de cadre qui est très important.
00:39:29 Je veux dire, comparé aux autres entreprises.
00:39:34 C'est quoi le salaire moyen aujourd'hui ?
00:39:38 Un technicien de maintenance qui travaille en 3-8,
00:39:42 samedi, dimanche, jour férié, qui répare les TGV,
00:39:49 il touche en moyenne entre 1900 et 2100 euros net par mois.
00:39:56 Après combien d'ancienneté ?
00:39:59 Il fait les nuits avec une ancienneté moyenne.
00:40:04 Après combien d'ancienneté, il a 1900 euros ?
00:40:06 Cinq ans.
00:40:08 Donc, il démarre à quel salaire ?
00:40:10 Pour un technicien de maintenance en 3-8, il doit démarrer à 1800 euros net.
00:40:19 Et en fin de carrière, il toucherait combien ?
00:40:22 En fin de carrière, sur le même, il serait entre 2600 et 2800 euros.
00:40:29 Est-ce qu'un cheminot ou un technicien,
00:40:33 vous avez des avantages d'entreprise ?
00:40:38 Il n'y a pas de 13e mois.
00:40:41 Il y a une prime de fin d'année versée au mois de décembre
00:40:46 à l'ensemble des cheminots ex-cheminots au statut
00:40:50 pour les nouveaux embauchés depuis 2020
00:40:53 qui vont bientôt représenter 50% du personnel.
00:40:56 Il n'y a pas de 13e mois.
00:40:58 Et cette prime varie ?
00:41:02 Elle est basée sur le traitement initial du cheminot.
00:41:11 Suivant les métiers, elle représente entre 60 et 90% de son salaire.
00:41:17 Merci Eric Meier pour cet éclairage.
00:41:20 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:41:22 Vous êtes prêté au jeu secrétaire fédérale du syndicat Sudrail.
00:41:26 Vous restez avec nous.
00:41:28 On garde Valérie puisque dans un instant...
00:41:31 Le qui, c'est qui ?
00:41:33 Qu'il est dit.
00:41:35 Philippe Billiger commence déjà à tricher.
00:41:37 Non, pas du tout.
00:41:38 Philippe Billiger a peur parce que je ne suis pas encore trouvé les idées pour tricher.
00:41:42 On a peur de personne, monsieur Chiche.
00:41:45 Allez, à tout de suite.
00:41:47 Sud Radio, parlons vrai.
00:41:49 Sud Radio, parlons vrai.
00:41:50 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:41:59 On entend des bêtises en rentraîne dans cette émission.
00:42:02 C'est énorme.
00:42:03 C'est dommage qu'on ne les enregistre pas parce que ça nous ferait...
00:42:06 On va faire le best-of des off.
00:42:09 Les nôtres sont drôles.
00:42:11 Vous aurez beaucoup de carré blancs avec vous.
00:42:13 Le carré blanc, ça vous rajeunit de 50 ans.
00:42:17 Vous n'avez pas entendu ça depuis 50 ans.
00:42:19 Moi, je n'étais pas né de façon.
00:42:20 Ça tombe bien.
00:42:21 Philippe Billiger est avec nous.
00:42:23 Olivier Dardigolle, éditorialiste politique et René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre, La Fond Presse.
00:42:28 Et vous, bien entendu, cher Valéry qui nous appelait des hautes scènes.
00:42:32 Tout de suite, le quiz de l'actu.
00:42:34 Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:42:37 Et une femme parmi tous ces hommes.
00:42:39 Nous sommes deux.
00:42:40 Valéry, bienvenue.
00:42:42 Vous allez devoir jouer contre nos vraies voix.
00:42:44 C'est à vous de donner la première réponse.
00:42:46 Si elle n'est pas le bonne, elle sera supplantée, j'ai envie de dire, par nos vraies voix, les tricheurs de mauvaise foi.
00:42:52 Et ça rime.
00:42:54 Est-ce que vous êtes avec nous, Valéry ?
00:42:56 Oui, je suis avec vous.
00:42:57 Alors écoutez bien, c'est une question pour vous.
00:42:59 C'est qui qui l'a dit aux députés La France Insoumise ?
00:43:02 Regardez-vous dans une glace et ensuite, vous donnerez des leçons.
00:43:06 Olivier Véran ?
00:43:09 Bonne réponse de Valéry.
00:43:12 Elle a l'air forte.
00:43:13 Oui ?
00:43:14 Elle a l'air forte, parce que c'est l'air qui est fort.
00:43:18 C'est pas Valéry.
00:43:19 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:22 Je vous donne d'ailleurs rendez-vous en juillet 2023, avant l'ouverture des Jeux Olympiques,
00:43:27 pour une grande baignade collective dans la Seine.
00:43:30 J'y prendrai part avec beaucoup de bonheur.
00:43:32 J'aimerais bien voir ça.
00:43:34 Valéry ?
00:43:35 Voyons tout, Emmanuel Macron ?
00:43:38 Non, Hidalgo ?
00:43:39 Bonne réponse de René Chinichan.
00:43:41 Hidalgo, hier en conseil municipal, mais elle s'est trompée d'année.
00:43:43 Elle a dit 2023 au lieu de 2024.
00:43:45 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:47 Écoutez bien, il faut un sursaut éthique de la direction de La France Insoumise.
00:43:52 Panneau ?
00:43:56 Non.
00:43:57 Pas mal.
00:43:58 Non.
00:43:59 Vous pouvez y aller Valéry, allez-y.
00:44:01 Donnez-nous une petite indication.
00:44:03 Elle a été mise de côté.
00:44:04 Elgarido.
00:44:05 Bonne réponse de Olivier Tartigol.
00:44:09 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:13 A partir de maintenant, quand je vais donner un indice,
00:44:15 et que vous répondez les vraies voix, vous n'aurez que la moitié du point.
00:44:18 Ah bah voyons !
00:44:19 Même pour Philippe Bilger ?
00:44:20 Non, pas certainement.
00:44:21 Pourquoi certainement après ma réponse ?
00:44:23 Je l'ai proposé qu'il l'ait pas, là Olivier.
00:44:26 Non, je le dis après votre réponse pour que vous gagnez le point normal.
00:44:28 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:44:30 Si Israël tombe, qui sera le prochain ?
00:44:33 Et c'était sur Sud Radio.
00:44:36 Valéry.
00:44:37 Eh ben ça, ça pourrait être Israël Tombe qui sera le prochain.
00:44:43 Vite vite vite !
00:44:47 Qui répond ?
00:44:48 Chioti !
00:44:49 Bonne réponse de René Chiech, c'était Éric Chioti ce matin.
00:44:52 Il faut tout le monde savoir qui vous avez le matin, parce qu'il y a une question de toi.
00:44:56 Bah oui, pardon de faire de l'auto-combo.
00:44:58 J'ai écouté ce matin.
00:44:59 J'entends mal moi.
00:45:01 Non, vous dormez à cet heure-ci.
00:45:03 C'est pas vrai, non.
00:45:04 Je me mobilise moins pour ce que je veux.
00:45:07 Voilà.
00:45:08 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:45:09 Au sujet de la rentrée de l'Ukraine dans l'Union Européenne, il y a un élément de solidarité vis-à-vis d'un pays en guerre.
00:45:15 Valéry.
00:45:17 Je le donne maintenant de gauche.
00:45:19 Il est à l'agriculture.
00:45:20 Marc Féraud.
00:45:21 Ah oui, c'est bon.
00:45:22 Bonne réponse, c'est Marc Féraud.
00:45:23 Féraud, donc on compte pas.
00:45:24 Féraud, juste après vous.
00:45:26 Féraud.
00:45:27 Bon, ben pourquoi pas.
00:45:28 Pourquoi pas, Marc ?
00:45:29 J'avais dit Cyril Féraud en fait.
00:45:31 Ben oui.
00:45:32 Ça aurait été drôle.
00:45:36 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:45:37 Au sujet de l'absence du chef de l'État à la marche contre l'antisémitisme.
00:45:41 C'est son choix.
00:45:42 Sa décision lui appartient.
00:45:43 C'est courageux.
00:45:45 Il va beaucoup dans le frigo, dans le frigidaire.
00:45:48 Il va beaucoup dans le frigidaire.
00:45:49 Il va beaucoup dans le frigo ?
00:45:52 Oui.
00:45:53 Olivier Véran ?
00:45:54 Non.
00:45:55 Non.
00:45:56 Il a plus d'une corde à son arc.
00:45:58 C'est qui ?
00:45:59 L'archer.
00:46:00 Bonne réponse, Gérald Larcher.
00:46:02 Écoutez, on fait avec les infos qu'on a.
00:46:06 Moi, vous appuyez sur un bouton, ça part.
00:46:08 Vous n'y allez pas dans le frigo.
00:46:09 Non jamais.
00:46:10 Pas bon genre.
00:46:11 Mais lui, c'est un frigo ambulant.
00:46:12 Qui a gagné ?
00:46:13 Écoutez, 3 points pour René Chiche, 1 point pour Valérie, 1 point pour Olivier Dardigolle,
00:46:17 Philippe Milleger et Fanny.
00:46:18 Bravo Valérie.
00:46:19 Pas bon émissaire.
00:46:20 Allez, vous restez avec nous.
00:46:22 Merci Valérie.
00:46:23 On vous garde encore dans 10 minutes.
00:46:25 On est sur le table de l'actu des Vrais Voix.
00:46:26 Avec vous, Philippe, on parle de quoi ?
00:46:28 La barbarie enchantée.
00:46:30 Avec vous, Olivier Dardigolle ?
00:46:32 La pauvreté s'aggrave en France, notamment pour les jeunes et les femmes.
00:46:36 Et René Chiche ?
00:46:37 Le fiasco des taxis-voitures autonomes.
00:46:39 Vous êtes bon dans les teasings.
00:46:40 Ah, bah oui.
00:46:41 C'est les Vrais Voix.
00:46:42 On est ensemble jusqu'à 19h.
00:46:43 Et bienvenue sur Sud Radio.
00:46:53 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre au menu de cette émission.
00:46:56 Philippe Milleger, président de l'Institut de la Parole.
00:46:58 Olivier Dardigolle, éditorialiste politique.
00:47:00 René Chiche, directeur de la rédaction du groupe Entreprendre la Fond Presse.
00:47:03 Et Kyrrikan Akone.
00:47:04 Moi, Philippe Milleger.
00:47:05 C'est monsieur Dardigolle qui me fait rire.
00:47:07 C'est monsieur Dardigolle qui me fait rire.
00:47:09 Toujours dissipé, Dardigolle.
00:47:10 Ah oui, c'est drôle.
00:47:12 Franchement.
00:47:13 Je vais faire comme ma maîtresse quand j'étais petite.
00:47:16 Pourquoi riez-vous, Olivier Dardigolle ?
00:47:18 Parce que Philippe, notre ami Philippe Milleger, nous a dit qu'on pouvait toujours modifier
00:47:22 un SMS avant de l'envoyer.
00:47:24 C'est aussi les fonds envoyés, on peut toujours le modifier.
00:47:30 Avant de l'envoyer.
00:47:31 Mais non.
00:47:33 Mais non.
00:47:34 Arrêtez.
00:47:35 Parce que vous avez dit "Philippe, on se fait au sac, on a ri".
00:47:38 On peut prendre beaucoup de temps d'ailleurs puisqu'on l'a pas envoyé.
00:47:41 Non mais c'est intéressant, mais on ne peut...
00:47:45 Alors que je...
00:47:47 Attendez, je vais raconter ce que je...
00:47:49 On a combien de minutes ?
00:47:51 Qu'est-ce que je réussis à faire ?
00:47:53 Je vais recontextualiser, parce qu'on se disait que sur certains téléphones...
00:47:57 J'explique, Philippe, sur certains téléphones, on peut, une fois que vous avez envoyé un texto maladroit,
00:48:02 comme ça nous arrive à tous, vous pouvez l'annuler, même si vous l'avez envoyé.
00:48:06 Moi, ça n'est pas ça, ma chère Sophie.
00:48:08 Allez-y, mon Philippe.
00:48:09 On peut écrire un tweet et avoir dans les 5 à 10 minutes qui suivent une information...
00:48:15 Ah, c'est un tweet ?
00:48:17 Ah non, un tweet !
00:48:18 Ah non, c'est un tweet !
00:48:19 Il y a une confusion...
00:48:21 Il y a une méprise...
00:48:22 Il y a une confusion qui a été...
00:48:24 Alors, c'est pas drôle.
00:48:26 Alors, après cette conférence d'affoles, merci.
00:48:30 Allez tout de suite, les amis de Top Clique, c'est Félix Mathieu.
00:48:33 Les vraies voix Sud Radio, c'est le Top Clique.
00:48:36 Pardon Félix Mathieu.
00:48:38 Je suis en prise, c'était intéressant.
00:48:39 Et Sandrine Rousseau a donné de la voix à l'Assemblée Nationale,
00:48:42 et la Présidente n'a pas vraiment apprécié la performance.
00:48:44 Oui, votre attention, amis mélomanes.
00:48:46 La députée écologiste Sandrine Rousseau a entonné un chant féministe, l'hymne du MLF.
00:48:50 Alors, à l'origine, le sujet abordé était très sérieux, et même grave, vous allez l'entendre.
00:48:55 Mais disons que le mode d'expression ensuite, puis l'interprétation en laissent certains songeurs.
00:48:59 Pour les seuls 0,6% de condamnations des viols en France...
00:49:03 Nous qui sommes sans passé, les femmes, vous qui n'avons pas d'histoire...
00:49:12 Depuis la...
00:49:14 Je vous remercie, vous n'avez plus la parole.
00:49:19 Ah bah oui, elle lui coupe son micro, Yael Brompivé.
00:49:22 C'était bien, c'est The Voice.
00:49:24 On préférait La Salle.
00:49:26 Chanter dans l'Assemblée, c'était pas vraiment du goût de la Présidente.
00:49:31 Et pourtant, il restait encore du temps de parole, figurez-vous, à Sandrine Rousseau.
00:49:34 Mais la performance n'était pas conforme aux règlements de l'Assemblée.
00:49:36 Interdit de chanter, Jean Lassalle en sait quelque chose d'ailleurs.
00:49:39 En tout cas, pour ceux qui seraient frustrés de l'interruption de Sandrine Rousseau, allez, on vous en remet un peu.
00:49:43 Nous qui sommes sans passé, les femmes, vous qui n'avez pas d'histoire...
00:49:51 Depuis la...
00:49:53 L'hymne du MLF, composé dans les années 70.
00:49:58 Vous savez que historiquement, c'est le chant des déportés, c'est le chant des marées.
00:50:02 C'est celui des communistes allemands internés dès 1933.
00:50:05 Et les paroles.
00:50:06 Il y a une charge en plus historique qui, normalement, amènerait à ne pas abîmer ce chant.
00:50:13 Parce que vous le trouvez abîmé, vous ?
00:50:16 Moi, oui. En tout cas.
00:50:17 Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:50:19 Et moi, je voudrais pousser un coup de gueule sur une info qui ne fait pas le buzz, et je ne comprends pas pourquoi.
00:50:23 Le Figaro nous a appris hier, c'est passé inaperçu, que la France avait gelé lundi 13, c'est-à-dire avant-hier,
00:50:30 les avoirs des chefs de la branche militaire du Hamas, Mohamed Deyf et Marouane Nissa, pour une durée de 6 mois.
00:50:35 Et j'ai du mal à comprendre comment les avoirs d'une organisation reconnue comme terroriste, tant par la France que par l'UE,
00:50:44 ont pu ne pas être bloqués depuis 5 semaines, puisque je rappelle que le pogrom a eu lieu le 7 octobre dernier.
00:50:51 Alors j'espère simplement que ces terroristes n'ont pas d'avoir en France ou dans des banques françaises.
00:50:56 Bravo au gouvernement d'avoir pris cette mesure, mais ça n'aurait pas été mieux si on avait agi un peu plus vite, Philippe Ligère ?
00:51:02 - Vous avez totalement raison, Philippe, là je n'ai même pas besoin de rajouter une argumentation qui suffit à elle-même.
00:51:09 - Alors ça se trouve, il y a des avoirs de terroristes dans des banques françaises à l'étranger ?
00:51:14 - Ou même en France !
00:51:16 - Vous savez qu'il y en a, excusez-moi, juste rapidement, ils utilisent des associations caritatives, des choses comme ça,
00:51:24 donc ça peut mettre des fois un petit peu de temps à contrôler, mais c'est absolument hallucinant !
00:51:28 - Non mais bloquer c'est une décision de Bercy, ça prend 3 minutes, c'est une signature du ministre.
00:51:32 - Ça fait partie de l'une des grandes hypocrisies de la période, on ne découvre pas véritablement les modes de financement du Hamas et de certains groupes terroristes.
00:51:42 J'espère que ce qui s'est passé nous amènera, communauté internationale, Europe et notre pays à y mettre un peu d'ordre.
00:51:50 - Oui, à réfléchir en tout cas à la façon dont tout ça est organisé.
00:51:54 - Négocie pour les otages, quand même on sait qu'il finance...
00:51:58 - Et qu'il abrite !
00:52:00 - Et qu'il finance le Hamas, et qu'il abrite aussi bien sûr, mais surtout qu'il finance !
00:52:04 - Merci, merci beaucoup, vous restez avec nous dans un instant, le tour de table de l'actu des vrais voix avec Philippe Bilger, on va parler de quoi ?
00:52:12 - Alors un terme, la barbarie enchantée.
00:52:16 - Ah ouais, c'est étonnant comme association. Avec vous René Chiche ?
00:52:20 - Le fiasco des taxis autonomes.
00:52:22 - Oh, dites donc, dites donc, avec Olivier D'Artigolle.
00:52:24 - Les enquêtes et rapports viennent de tomber sur le niveau de la pauvreté en France avec une situation aggravée.
00:52:30 - Absolument, on en parle dans quelques instants et vous voulez réagir, vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h0826-300-300 avec Aude qui vous attendra tout de suite.
00:52:38 - Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:52:44 - Bienvenue et merci de votre fidélité quotidienne aux vrais voix d'huilundi, au vendredi de 17h à 19h avec Philippe tous les jours avec nous,
00:52:53 - Bilger, président de l'Institut de la Parole et on est très heureux, Olivier D'Artigolle, le mercredi, l'éditorialiste politique, et le nafter René Chiche.
00:53:01 - Il vient quand il veut, comme il veut, directeur des redactions du groupe Entreprendre la France Presse.
00:53:07 - Je reviens demain, je suis pas au courant mais je reviens demain.
00:53:09 - Non je suis pas au courant, vous avez envoyé un document ?
00:53:12 - Non rien du tout, je suis comme chez moi, si j'entre, je suis au studio.
00:53:15 - Vous savez que demain il y a François de Gaulle, mon chéri, bien sûr, mais qui qu'a dit, vous aurez du mal.
00:53:21 - Oui, c'est tout. Ben écoutez, on verra demain, en attendant le tour de table de l'actu des vrais voix. On réfléchit.
00:53:26 - Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine ?
00:53:29 - Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:53:31 - Et vous, vous me racontez pas votre petite journée ?
00:53:34 - On a assez perdu le temps comme ça.
00:53:36 - Le tour de table
00:53:37 - De l'actualité
00:53:38 - Et Philippe Bélger, vous voulez parler de ce que vous avez qualifié de barbarie joyeuse.
00:53:42 - Enchanté.
00:53:43 - Enchanté, pardon.
00:53:44 - Il y a une centaine de députés qui ont vu le film sur l'horreur du 7 octobre.
00:53:53 Et ce qui m'a intéressé et qui ne m'a pas étonné, c'est le fait que bien sûr, les morts, petits ou grands, les ont horrifiés,
00:54:04 mais que ce qui les a le plus révulsés, c'est la joie des tueurs vivants.
00:54:11 C'est ce que j'appelle, peut-être d'un terme excessif, la barbarie enchantée.
00:54:17 Le sentiment que ces êtres-là étaient fiers de ce qu'ils avaient accompli,
00:54:22 au point pour certains de se glorifier auprès de leur mère ou de leur père.
00:54:28 C'est une horreur lorsque la barbarie existe. On n'a jamais connu, je crois, certes, malheureusement, l'humain est capable de tout,
00:54:39 une telle barbarie avec une telle allégresse.
00:54:43 - Bonne idée.
00:54:45 - Oui, alors il se trouve que moi j'ai vu ces images, mais il y a quelques jours, même avant,
00:54:50 parce que j'étais en rapport avec des officiels israéliens, donc j'ai vu ces images,
00:54:54 et c'est vrai que c'est une barbarie. En plus ce qui est incroyable, c'est que, comme vous l'avez dit Philippe,
00:54:58 ce sont des gens de tous les jours, des jeunes, d'ailleurs des fois ce ne sont même pas visiblement des combattants du Hamas,
00:55:04 ce sont des habitants de Gaza qui se sont introduits avec le Hamas derrière,
00:55:09 et donc qui ont commis des actes complètement gratuits, effectivement, qui sont dans la joie et l'allégresse.
00:55:14 Et en plus, le pire, outre les horreurs d'images d'enfants, etc.,
00:55:20 c'est que dans leur violence gratuite, ils ont tué des Palestiniens.
00:55:26 Ils ont tué des ouvriers palestiniens des kibbutz qui étaient là, dans le kibbutz, sans s'en rendre compte.
00:55:30 Ils ont donc tué leurs propres frères, ce qui est absolument horrible.
00:55:33 Et c'est vrai que ces images sont terribles. Alors il y a la grande question, est-ce qu'on doit les diffuser auprès du grand public ?
00:55:38 Ça c'est une question à laquelle je ne peux pas répondre. Je ne sais pas trop encore,
00:55:42 peut-être si elles sont bien encadrées ou peut-être pas immédiatement,
00:55:45 mais en même temps, ça montre ce qu'est la barbarie d'aujourd'hui et ce qu'a été cette...
00:55:50 C'est vrai que par exemple, on n'a jamais diffusé, je terminerai vite fait,
00:55:54 on n'a jamais diffusé, par exemple, au grand public, les images de la tuerie du Bataclan, qui existent.
00:55:58 On ne les a jamais diffusées pour l'instant.
00:56:00 Elles étaient passées, mais elles avaient été censurées sur certains réseaux sociaux.
00:56:03 Oui, mais il n'y a pas eu une soirée spéciale avec des experts.
00:56:06 Donc voilà, c'est une question qui se pose.
00:56:08 Olivier Dardigolle.
00:56:10 J'entends ce que dit Philippe Bilger. Il a ô combien raison.
00:56:14 Et c'est pourquoi je pense que la diffusion plus massive de ces vidéos-là ne serait pas une bonne chose
00:56:20 pour qu'elles ne puissent pas rencontrer des âmes noires qui pourraient ressentir la même jubilation.
00:56:26 Mais il faut dire que cette dimension-là décrite par Philippe Bilger nous met face à un abîme de...
00:56:35 Non, même pas d'interrogation, mais de désespoir, en fait, concernant la nature humaine.
00:56:40 Absolument. Mais pour certains, la barbarie peut être une tentation.
00:56:45 Et venir loin de décarter, ça rapproche, c'est une horreur.
00:56:50 Est-ce que vous croyez que les âmes noires ont besoin de voir ça pour être des âmes noires et passer à l'acte ?
00:56:55 En tout cas, j'ai été très marqué par les journalistes qui nous ont dit ce qu'ils ont vu,
00:57:03 ce qu'ils ont vu par les parlementaires après, et le fait de les voir témoigner,
00:57:07 de voir l'impact de ces images sur eux, me fait dire que je ne pense pas qu'il faille les diffuser plus largement.
00:57:15 Ce qui est étonnant, c'est que ceux qui étaient déjà dans l'assidération ont demandé à voir ces images
00:57:22 et ils sont retournés dans l'assidération, en fait. Ça n'a rien changé pour eux, c'était déjà terrible.
00:57:29 Olivier Dartigold, la pauvreté augmente pour les femmes, c'est aussi un sujet très important.
00:57:37 Oui, parce qu'il y a la situation sociale dans notre pays, des sujets, et l'INSEE vient de publier,
00:57:42 c'est une enquête annuelle sur le niveau de la pauvreté en France.
00:57:46 J'étais attentif aussi à ce que vient de donner le Secours catholique,
00:57:50 qui suivent en des comptes une enquête sur 50 000 personnes,
00:57:56 avec une moyenne de 18 euros par jour sur ces personnes suivies.
00:58:01 Ce sont donc des personnes dans la détresse sociale qui essayent de faire des économies sur tout,
00:58:08 notamment sur les postes principaux de dépense, que sont parfois l'énergie, on ne se chauffe plus,
00:58:14 mais aussi la nourriture, avec un phénomène nouveau que des gens s'imposent du jeûne,
00:58:20 et de ne pas manger tous les jours, en fait de ne plus manger à leur faim.
00:58:25 Ça touche notamment des jeunes.
00:58:28 La situation d'une partie de la jeunesse dans notre pays est vraiment un gros souci.
00:58:34 Moi je vois sur des campus des étudiants qui sont vraiment dans une situation catastrophique,
00:58:41 qui ne peuvent pas avoir le soutien de leur famille, mais c'est vrai aussi des femmes seules,
00:58:47 ces familles dites toujours monoparentales qui sont en fait des femmes seules,
00:58:50 qui parfois élèvent seules leurs enfants et qui sont sur des métiers pénibles,
00:58:55 d'aide à la personne, sur plusieurs métiers, sur des journées à rallonge,
00:59:00 vous savez ce sont ces travailleurs invisibles qui nettoient les bureaux au petit matin ou le soir très tard.
00:59:05 - Il y a des infirmières aussi. - Voilà, des aides à domicile.
00:59:09 Et bon voilà, le tableau est très sombre, c'est aussi un million de travailleurs pauvres,
00:59:16 c'est-à-dire des gens qui ont un métier, un emploi mais qui ne s'en sortent pas.
00:59:21 Alors il y a des solutions sur les jeunes, vous savez que les jeunes ne peuvent pas toucher le RSA.
00:59:25 Dans des pays tels que le Royaume-Uni ou l'Allemagne, il y a un filet de sécurité pour la jeunesse qui n'existe pas chez nous.
00:59:33 Il y a indexé les minima sociaux sur le SMIC qui serait lui aussi indexé sur l'inflation.
00:59:37 Lutter contre les non-recours aux prestations sociales, ça existe aussi.
00:59:41 J'ai l'impression que c'est une pauvreté qui s'aggrave mais à bas bruit, qu'au final on n'en parle pas tant que ça.
00:59:50 - Philippe Béliger, quand on lit les chiffres, c'est plus de 9 millions de pauvres, 14,5% de la population, vous me dites si je me trompe.
00:59:56 14,5% de pauvres, est-ce que ce n'est pas la preuve du grand déclassement français ?
01:00:02 Une des preuves parmi d'autres.
01:00:04 - Sûrement, et évidemment à une certaine époque je voulais écrire un livre, non pas sur la pauvreté, mais la quotidienneté qu'on rencontre.
01:00:16 Parfois la mauvaise conscience que j'ai, lorsque je rencontre évidemment des clochards, des sans-domicile fixe, on passe là, on se console en disant que c'est à l'état de payer.
01:00:28 Et le pire, c'est, vous en avez certainement rencontré, c'est pauvreté délicate et résignée.
01:00:36 Et parfois justement des femmes qui paraissent qui se sont efforcées d'avoir une apparence parfaitement correcte et qui sont infinement touchantes.
01:00:46 Là, franchement...
01:00:48 - René Chichon.
01:00:49 - Oui, je partage ce qu'a dit Olivier Dardigolles.
01:00:52 C'est vrai que la lutte contre la pauvreté, la réduction de la pauvreté et des inégalités, c'est quand même pour moi le plus grave échec de tous les présidents qui se sont succédés.
01:01:02 Il n'y a absolument aucune amélioration.
01:01:03 - On a commencé à parler de nouveaux pauvres au début des années 80, il y a 40 ans.
01:01:06 - Absolument aucune amélioration.
01:01:08 Et en plus c'est vrai que maintenant, et je ne veux pas être très long, je pense...
01:01:12 - Non, on a deux minutes encore.
01:01:14 - Et maintenant en plus c'est vrai que le travail ne paye plus.
01:01:19 Par exemple, même si vous gagnez ne serait-ce qu'un salaire qu'on dirait décent, 1500 euros net, ce n'est quand même pas du tout un grand salaire.
01:01:27 Mais par exemple avec ça à Paris, vous ne pouvez pas vivre à Paris avec 1500 euros net.
01:01:31 - Le moindre studio de 15 mètres carrés c'est déjà 750-800 euros.
01:01:36 - Alors est-ce que les futurs dirigeants politiques qui arriveront peut-être en 2027 ou en 2032 vont vraiment mettre en place un véritable plan anti-pauvreté ?
01:01:48 On parle là du film de l'abbé Pierre, c'était son grand combat.
01:01:51 Mais pour l'instant, effectivement, il n'y a jamais eu de programme... Combien de présidents on dit n'aura plus de haines et de droits ?
01:01:58 - On en a eu, on en a eu.
01:02:00 - Et c'est vrai qu'on s'en rend compte de plus en plus.
01:02:03 Et c'est vrai qu'on est un peu impuissant en même temps, devant ça.
01:02:08 Alors on essaie de faire confiance aux élus, aux hommes politiques, mais finalement la pauvreté existe.
01:02:13 On se demande si un jour ça pourra disparaître.
01:02:16 Mais surtout ce qui me choque encore plus, c'est ce que disait un peu Olivier d'ailleurs, c'est surtout le fait que les travailleurs qui travaillent, qui se lèvent et qui n'y arrivent pas...
01:02:23 - C'est le moment de saluer les associations qui font un travail incroyable.
01:02:26 - Mais c'est d'ailleurs un problème. L'État et la puissance publique a délégué aux associations qualitatives le traitement de la pauvreté.
01:02:34 - Tout à fait, sous le modèle anglo-saxon.
01:02:36 - C'est pas normal.
01:02:37 - Non, non, non, non.
01:02:38 - C'est le grand échec.
01:02:40 - Allez, vous restez avec nous dans quelques instants, avec vous René Chiche, vous reviendrez sur ce fiasco des taxis sans chauffeur.
01:02:45 - Tout à fait. Parce que je rêvais d'être chauffeur de taxi, moi, quand j'étais jeune, et je vous en parlerai.
01:02:49 Franchement, quelle dommage. Vous auriez pu jouer dans Taxi Driver.
01:02:54 - Vous savez quoi ? Je pense que ça va me passionner.
01:02:58 - Ou le Taxi Marseillais.
01:03:01 - Allez, à tout de suite.
01:03:03 Les vraies voix sur le radio, 17h-20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:03:08 - Et comme chaque jour, dans les vraies voix, de 17h à 19h, avec Philippe David, on accueille bien sûr nos vraies voix du jour.
01:03:18 Et on leur permet justement de venir avec un sujet qu'ils ont envie de porter, qu'ils ont envie d'échanger, sur lequel on peut débattre.
01:03:26 Et bon, autant c'était très intéressant avec Philippe Bilger et Olivier Dardigolles.
01:03:31 - La pression.
01:03:33 - Oh la la, ça s'appelle un...
01:03:34 - Oh je la sens méchante, je la sens méchante, la Cécile.
01:03:37 - En rugby, ça s'appelle un caravane, ça.
01:03:39 - Cécile, elle est méchante.
01:03:40 - Écoutez, René Chiche, voulir venir sur le fiasco des taxis sans chauffeur.
01:03:45 - Mais vous avez compris de quoi il s'agit ?
01:03:46 - C'est essentiel, c'est une information essentielle.
01:03:49 - Non absolument, c'est un sujet à la fois économique et technologique.
01:03:52 Parce que j'ai voulu changer un peu de registre.
01:03:54 - Non, mais je plaisante.
01:03:55 - Non mais c'est un sujet très intéressant.
01:03:56 - Oui.
01:03:57 - Parce que...
01:03:58 - J'espère.
01:03:59 - Ce con.
01:04:00 - Non mais c'est pour ça.
01:04:01 - Si je ne peux pas commencer, va-t'en.
01:04:02 - Il dispose de combien de minutes ?
01:04:04 - Monsieur Dardigolles, laissez-moi parler s'il vous plaît.
01:04:06 - Beaucoup trop.
01:04:07 Il y a fort de comblés parce que j'ai un restaurant à dire.
01:04:10 - Bonjour la pression.
01:04:11 - On est toute religieuse.
01:04:13 - Non mais...
01:04:14 - Religieuse, non.
01:04:15 - Non.
01:04:16 - Je vais juste demander à notre réalisateur si on s'endort.
01:04:20 - Vous me devez combien de temps exactement ?
01:04:22 - Ce que vous voulez.
01:04:23 - Malheureusement, faites 5 minutes.
01:04:24 - Jusqu'à 19h, c'est parti.
01:04:25 - Non, non.
01:04:26 - Souvent ce qu'on présente comme des prouesses technologiques,
01:04:29 vous savez, on les attend, etc.
01:04:30 Et finalement, ce sont des fiascos.
01:04:32 Les taxis autonomes...
01:04:33 - Voilà, c'est fini.
01:04:34 - Non, attendez, je vais vous expliquer.
01:04:35 On nous a présenté ça comme une prouesse technologique,
01:04:37 il y a des milliards qui ont été investis.
01:04:39 Et là...
01:04:40 - C'est vrai.
01:04:41 - Et là, il y a d'abord deux géants, Google,
01:04:43 qui possèdent la société Waymo,
01:04:45 et General Motors, qui possèdent, elles, Cruise,
01:04:49 comme Tom Cruise, vous voyez.
01:04:51 Et depuis quelques années, ils ont fait plein d'essais,
01:04:54 d'expériences, etc.
01:04:56 Tout était prêt, malgré les oppositions.
01:04:58 Là, je parle de la Californie, je reviendrai à la fin,
01:05:00 donc vers 18h55 sur la France.
01:05:03 Parce que là, je commence par la Californie.
01:05:05 - Ah oui, c'est une thèse, c'est trop la Californie.
01:05:06 - Pourquoi la Californie ?
01:05:07 Je vous dis ça parce que souvent,
01:05:08 les États-Unis sont souvent précurseurs en matière de technologie.
01:05:10 En plus, là-bas, effectivement, c'est le domaine de la high-tech, etc.
01:05:14 Et ils se sont rendus compte que finalement,
01:05:16 leurs fameux taxis autonomes, sur lesquels ils avaient misé
01:05:19 énormément d'argent, et qu'ils avaient présenté
01:05:22 comme la révolution technologique en matière de mobilité
01:05:24 dans les années qui viennent,
01:05:26 ce sont vraiment, je dirais, des machines pourries.
01:05:30 Parce que d'abord, ils se sont rendus compte
01:05:31 qu'il y avait pas mal de problèmes.
01:05:33 Exemple, ils se sont rendus compte finalement
01:05:34 qu'au bout de 8 km, ces taxis autonomes beugaient,
01:05:37 s'arrêtaient à certains éléments, c'est incroyable.
01:05:39 Non mais, attendez, je termine, ce n'est qu'un début.
01:05:42 Mais le pire, c'est qu'il y a eu pas mal d'accidents
01:05:46 à San Francisco récemment, dont un accident
01:05:49 qui a failli coûter la mort d'une femme,
01:05:51 à cause d'un taxi autonome, parce qu'il n'arrive pas vraiment
01:05:54 à reconnaître les obstacles.
01:05:56 C'est quand même incroyable, alors qu'ils sont faits pour, normalement.
01:05:58 - Oui.
01:05:59 - Donc il y a eu plein de choses...
01:06:00 - En politique, c'est pareil, il y en a qui reconnaissent pas les obstacles.
01:06:02 - Ils ont bloqué des carrefours dans plein d'endroits de San Francisco,
01:06:05 et alors finalement, General Motors,
01:06:08 aujourd'hui, pour vous dire qu'il y a des conséquences en plus économiques,
01:06:10 devant le désastre de cette prouesse technologique,
01:06:13 General Motors, aujourd'hui, est donc contraint d'arrêter
01:06:16 la production de ces taxis autonomes, et même il y a la...
01:06:19 - Mais une petite question, René, ils étaient en circulation ?
01:06:22 - Oui, absolument.
01:06:23 - Ce sont des tests.
01:06:24 - Ah non, non, non, ils étaient en circulation avec des clients,
01:06:26 il y avait vraiment des clients qui ne peuvent rien faire, malheureusement.
01:06:28 Donc ils se sont retrouvés dans ces situations.
01:06:30 La Cour de Californie, d'ailleurs, a même suspendu, maintenant,
01:06:33 l'autorisation de ces taxis autonomes, à la fois pour Cruise et pour Waymo,
01:06:37 donc c'est même incroyable,
01:06:39 donc pour l'instant, tout est stoppé,
01:06:41 et on avait aussi présenté ça en France,
01:06:43 comme une prouesse technologique, parce qu'il y avait une société
01:06:45 qui s'appelait la Société Navia,
01:06:47 je connais un peu le sujet, quand même, voyez ?
01:06:49 - Oui, presque trop.
01:06:50 - Et je n'ai pas fini, la Société Navia...
01:06:52 - On n'a moins bien, on a moins bien.
01:06:54 - Non, mais je n'ai pas fini.
01:06:55 La Société Navia était une jeune société, vraiment, start-up,
01:06:58 qui avait quand même 300 employés, qu'on avait présenté comme la...
01:07:01 vraiment la future grande...
01:07:03 - Compagnie de taxis.
01:07:04 - Compagnie de taxis autonome,
01:07:05 et bien finalement, cette société a fait faillite,
01:07:07 a été en liquide judiciaire il y a 6 mois,
01:07:09 300 personnes sur le carreau.
01:07:11 - Compliqué, à un an des JO.
01:07:12 - Et qui avait donné rendez-vous pour les JO.
01:07:13 - Exactement, exactement.
01:07:14 Donc voyez, comme quoi des fois, tout ce qu'on présente
01:07:17 comme des grandes prouesses technologiques,
01:07:19 et bien finalement, ce n'est pas ça,
01:07:21 et que finalement, la présence humaine,
01:07:23 la présence humaine est quand même importante.
01:07:25 Bien sûr, je termine en disant, bien sûr,
01:07:27 tous les chauffeurs de taxi étaient opposés,
01:07:29 bien sûr, en l'occurrence, en Californie,
01:07:31 mais aussi à Lyon, à ces taxis autonomes,
01:07:33 effectivement, pour eux, c'était un vrai problème
01:07:35 en termes d'emploi.
01:07:36 - Mais vous monteriez-vous dans une voiture,
01:07:38 sans chauffeur, totalement en confiance, Philippe Bidjard ?
01:07:40 - Non, moi je ne ferais monter que dans un taxi
01:07:43 conduit par René...
01:07:45 - Olivier D'Artigolle ?
01:07:47 - Non.
01:07:48 - Et vous, Cécile ?
01:07:49 - Ben non, vous savez, moi je...
01:07:51 Moi qui conduis la plupart du temps,
01:07:53 donc même les chauffeurs de taxi me laissent le volant.
01:07:55 - Ah oui ?
01:07:56 - Alors dernière chose, ça n'empêche...
01:07:58 - Ah c'était pas Philippe ?
01:07:59 - Non, dernière chose, il n'empêche que
01:08:01 le grand équipementier français Valeo
01:08:03 a signé un accord avec un grand...
01:08:05 un grand industriel chinois dans le domaine,
01:08:07 donc ils vont quand même mettre en place
01:08:09 des nouvelles expérimentations,
01:08:11 ils ont signé un gros contrat il y a quelques mois,
01:08:13 mais moi je n'y crois pas du tout à ça.
01:08:15 - C'est une forme d'acharnement, quoi.
01:08:17 - Vous voyez que mon...
01:08:18 Qu'est-ce que ça aurait été si vous aviez été
01:08:20 l'hôte de cher René ?
01:08:22 - C'était la chronique de Hubert Chichard.
01:08:24 Après la présentation du plan,
01:08:26 on peut donc le consulter.
01:08:28 - René, c'était incroyable.
01:08:30 - C'était quand même intéressant.
01:08:32 - C'était passionnant.
01:08:34 - C'était aussi intéressant que celle de Philippe
01:08:36 et celle de l'équipe.
01:08:38 - Il y a une bonne variété dans les sujets.
01:08:40 - On a été très bons, là.
01:08:42 - C'est bon, vous pouvez vous taire,
01:08:43 on a arrêté de combler, c'est bon, on peut y aller.
01:08:45 Allez, merci.
01:08:47 Depuis deux semaines, le Pas-de-Calais
01:08:49 subit de fortes inondations.
01:08:51 1 400 personnes ont été évacuées
01:08:53 de leur logement,
01:08:55 5 000 logements, justement, aujourd'hui,
01:08:57 sont sous les eaux, on en parle dans quelques instants.
01:08:59 Est-ce que finalement les territoires entiers
01:09:01 vont devenir inhabitables ?
01:09:03 Vous pouvez nous appeler au 0826 300 300.
01:09:05 Yannick Moreau est avec nous,
01:09:07 président de l'Association nationale des élus
01:09:09 des littoraux et maire
01:09:11 des Sables-de-Lune, en Vendée.
01:09:13 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:09:15 - Bonsoir.
01:09:17 - Va-t-on de plus en plus vers des zones, finalement,
01:09:19 inhabitables en France, des zones entières ?
01:09:21 - Non, je ne le crois pas.
01:09:23 Je crois que l'homme, comme toujours,
01:09:25 va s'adapter aux éléments
01:09:27 pour pouvoir construire
01:09:29 un avenir durable et désirable
01:09:31 et agréable sur le littoral
01:09:33 et dans les secteurs qui sont touchés aujourd'hui par les intempéries.
01:09:35 - Enfin, une parole positive.
01:09:37 On en parle avec vous dans quelques instants.
01:09:39 0826 300 300, vous les commentez.
01:09:41 Vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h.
01:09:43 - Les vraies voix sur le radio,
01:09:45 17h20, Philippe David,
01:09:47 Cécile de Ménibus.
01:09:49 - Les vraies voix jusqu'à 19h
01:09:51 avec nos amis, nos ennemis,
01:09:53 bah oui, c'est presque nos amis, maintenant.
01:09:55 Nos amis, nos ennemis,
01:09:57 Olivier Dartigolle est là,
01:09:59 René Chichelat, Philippe Bilger est là,
01:10:01 bien entendu, et vous au 0826 300 300.
01:10:03 - Excusez-moi, Philippe,
01:10:05 c'est moi, Cécile, c'est...
01:10:07 - Vous m'avez appelé en taxi pour mon départ ?
01:10:09 - Oui, autonome.
01:10:11 - Oui, oui, oui. Vous savez quoi ?
01:10:13 Allez-y tout de suite.
01:10:15 On vous rappellera d'une cabine qui fonctionne.
01:10:17 Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:10:19 - Les vraies voix sur le radio,
01:10:21 le coup de projecteur des vraies voix.
01:10:23 - La République s'est rendue dans les Hauts-de-France,
01:10:25 hier, 244 communes classées en
01:10:27 catastrophe naturelle dans le Pas-de-Calais,
01:10:29 le Nord, et après avoir
01:10:31 subi forcément plusieurs jours de pluie
01:10:33 et d'inondations, un phénomène qui touche
01:10:35 5000 habitations, 1400 personnes
01:10:37 évacuées depuis le 6 novembre,
01:10:39 avec l'augmentation de ce phénomène météorologique
01:10:41 extrême à terme, des zones entières
01:10:43 de l'Hexagone pourraient peut-être se retrouver
01:10:45 sous l'eau. On en parle
01:10:47 avec notre invité Yannick Moreau, qui est avec nous,
01:10:49 président de l'Association Nationale des Élus
01:10:51 Littoraux, et maire des Sables-de-Lonne
01:10:53 en Vendée. Bonsoir, merci d'être
01:10:55 avec nous, monsieur le maire. - Bonsoir.
01:10:57 - Petit tour de taf d'abord de nos
01:10:59 vraies voix sur l'avenir finalement
01:11:01 de nos territoires, Philippe. - Alors, ma chère
01:11:03 Cécile et
01:11:05 Philippe,
01:11:07 je ne peux malheureusement sur ce
01:11:09 sujet, dans la mesure où
01:11:11 j'ai toujours été indemne de telles
01:11:13 catastrophes, proférer
01:11:15 que des banalités. Mais
01:11:17 j'espère le faire avec sensibilité.
01:11:19 Quand je regarde, par
01:11:21 exemple, à la télévision, ces
01:11:23 catastrophes, ces gens qui, avec un
01:11:25 courage et une résilience
01:11:27 absolue, surmontent tout cela,
01:11:29 ne savent pas où ils vont dormir,
01:11:31 sont obligés de monter
01:11:33 à l'étage, sont transportés en
01:11:35 barque, je trouve que c'est
01:11:37 quelque chose d'extraordinaire
01:11:39 qui devrait nous rendre plus conscients
01:11:41 de nos avantages. Mais
01:11:43 heureusement, monsieur le maire,
01:11:45 dans son résumé, évidemment
01:11:47 très rapide, a indiqué
01:11:49 qu'il y avait des motifs d'espoir
01:11:51 et qu'il n'y avait aucune
01:11:53 fatalité dans ces catastrophes
01:11:55 naturelles. Je suis très
01:11:57 heureux de l'entendre tout à l'heure.
01:11:59 - Je vais laisser du temps à monsieur
01:12:01 le maire, mais vous savez qu'à l'échelle des
01:12:03 collectivités, ces anges-là sont maintenant
01:12:05 beaucoup travaillés
01:12:07 et anticipés, avec
01:12:09 des décisions concernant
01:12:11 l'aménagement
01:12:13 qui tient en compte
01:12:15 qu'on n'aménage
01:12:17 plus comme on aménageait il y a
01:12:19 20-30 ans, et tant mieux, même s'il y a
01:12:21 encore des efforts à faire.
01:12:23 - René Chiche ?
01:12:25 - Oui, alors, moi j'ai lu une étude
01:12:27 récemment qui montrait que
01:12:29 par exemple une ville comme Bordeaux
01:12:31 ou même Saint-Nazaire, ou même
01:12:33 quelques villes dans la région de
01:12:35 Montpellier, pourraient être sérieusement
01:12:37 concernées par des
01:12:39 inondations, bien sûr, mais qui, justement,
01:12:41 provoqueraient le départ
01:12:43 des habitants. Et dernière
01:12:45 chose, face au niveau de la mer et aux
01:12:47 inondations, je pense que
01:12:49 la vraie
01:12:51 préoccupation,
01:12:53 ce sont les choses à mettre
01:12:55 en place, plus que le niveau de la mer.
01:12:57 On peut quand même se défendre
01:12:59 face à cette catastrophe naturelle, avec
01:13:01 des barrages consistants,
01:13:03 des digues, des choses
01:13:05 comme ça. Par exemple, il y a une ville comme
01:13:07 je crois que c'est Rotterdam,
01:13:09 qui a mis en place un énorme système,
01:13:11 depuis les années 50,
01:13:13 au Pays-Bas, avec les postes d'air.
01:13:15 - Mais ils ont l'air absolument bien protégés.
01:13:17 Donc je pense qu'il y a aussi ce système à mettre en place,
01:13:19 mais je vais laisser la parole à M. le maire.
01:13:21 - Vous êtes victime, vous avez été victime d'inondations
01:13:23 ou d'éboulements, parce que ça existe aussi,
01:13:25 ou de montées des eaux de la mer
01:13:27 ou des rivières. Venez témoigner
01:13:29 au 0826 300 300
01:13:31 inondations des territoires entiers vont-ils devenir
01:13:33 inhabitables ? Vous dites oui à 48%,
01:13:35 non à 45%, et sans avis
01:13:37 7. Yannick Moreau,
01:13:39 vous êtes président de l'Association nationale des élus
01:13:41 des littoraux et mers des
01:13:43 sables d'Olonne en Vendée. Vous avez donné
01:13:45 un avis positif, mais pour répondre
01:13:47 à nos vrais voix, qu'est-ce que vous voudriez leur répondre
01:13:49 après leur tour de table ?
01:13:51 - D'abord, il faut rester humble par rapport à la nature.
01:13:53 Nul ne peut prédire
01:13:57 le niveau de précipitation,
01:13:59 nul ne peut prédire la force
01:14:01 d'une tempête. Ça fait partie
01:14:03 des choses qui peuvent survenir,
01:14:05 et donc auxquelles il faut
01:14:07 pouvoir faire face.
01:14:09 Il y a un
01:14:11 décalage entre la connaissance
01:14:13 empirique séculaire
01:14:15 des dangers qui menacent
01:14:17 les territoires ruraux ou littoraux,
01:14:19 cette sagesse
01:14:21 et cette connaissance empirique
01:14:23 qui est sédimentée
01:14:25 depuis des décennies et des siècles par
01:14:27 les figures locales et qui pensent
01:14:29 savoir ce qu'on pourrait faire
01:14:31 ou ce qu'on devrait faire, et la réalité
01:14:33 des choses qu'on a le droit de faire.
01:14:35 Par exemple,
01:14:37 si on prend le Pas-de-Calais,
01:14:39 je discutais ce matin avec Jean-François
01:14:41 Rappin qui est sénateur du Pas-de-Calais
01:14:43 et qui me dit "tu te rends compte Yannick,
01:14:45 on nous demande ce matin
01:14:47 de faire en urgence
01:14:49 des digues qu'on nous interdit de faire
01:14:51 depuis 15 ans". Et en fait,
01:14:53 il y a un problème de défiance
01:14:55 de l'État, de l'État central et de la
01:14:57 haute administration par rapport à des
01:14:59 solutions de bon sens empiriques que
01:15:01 les élus locaux aimeraient pouvoir mettre en oeuvre
01:15:03 de manière raisonnable
01:15:05 pour protéger les biens
01:15:07 et les personnes surtout, évidemment.
01:15:09 - Et ce serait quoi par exemple ? Parce que là vous parlez de digues
01:15:11 mais est-ce qu'il y a des solutions à apporter rapidement
01:15:13 justement pour
01:15:15 endiguer ce problème ?
01:15:17 - Alors, il n'y a pas de solution
01:15:19 miracle et généraliste en fait.
01:15:21 Les solutions, elles sont au cas par cas, c'est du sur-mesure
01:15:23 commune par commune
01:15:25 j'allais dire même kilomètre
01:15:27 de côte par kilomètre de côte. Parfois
01:15:29 ce sera reculé
01:15:31 par rapport à une falaise qui est en
01:15:33 érosion et qui risque de s'effondrer, parfois.
01:15:35 Parfois, comme à Biarritz
01:15:37 où la ville est construite au-dessus
01:15:39 de la falaise, c'est protéger et consolider
01:15:41 la falaise pour que la ville ne tombe
01:15:43 pas dans la mer. Parfois
01:15:45 c'est consolider des digues
01:15:47 parfois c'est autre chose. En fait,
01:15:49 chaque situation communale et même
01:15:51 parfois avec différentes
01:15:53 situations et différentes
01:15:55 solutions par commune, il faut
01:15:57 accepter l'idée que les élus
01:15:59 locaux, les élus territoriaux,
01:16:01 les maires, peuvent avoir des idées
01:16:03 qui peuvent être bonnes et qui peuvent ne pas
01:16:05 être nécessairement ce que demande la haute
01:16:07 administration française.
01:16:09 - Monsieur le maire, pardon de revenir
01:16:11 au début de mon propos tout à l'heure
01:16:13 est-ce que les habitants
01:16:15 de vos communes
01:16:17 sont très inquiets devant
01:16:19 le futur qui les menace
01:16:21 ou est-ce qu'ils vivent
01:16:23 avec cette sorte de philosophie
01:16:25 en attendant
01:16:27 le désastre suivant ?
01:16:29 - Alors, je pense que
01:16:31 ils ne vivent pas
01:16:33 avec la philosophie mais ils ne sont pas
01:16:35 encore très inquiets non plus. Je suis
01:16:37 vendéen, pas normand, c'est une réponse un peu entre les deux.
01:16:39 C'est-à-dire qu'ils ont conscience
01:16:41 que le risque existe
01:16:43 et qu'il surviendra un jour
01:16:45 mais la vie est tellement agréable sur
01:16:47 le littoral français et sur le bord
01:16:49 de mer que si c'est pour 20 ans, 30 ans
01:16:51 50 ans, 80 ans
01:16:53 finalement est-ce que ça ne vaut pas le coup quand même de
01:16:55 prendre le risque en attendant ? Et donc
01:16:57 la loi s'améliore, la connaissance
01:16:59 du risque s'améliore et
01:17:01 chaque personne, chaque
01:17:03 propriétaire, chaque locataire
01:17:05 de logement concerné par
01:17:07 un risque naturel en bord de mer
01:17:09 en est ou en sera
01:17:11 informé dans les mois ou dans les années
01:17:13 qui viennent parce que c'est une obligation
01:17:15 qui apparaît dans les documents d'urbanisme, dans ce qu'on
01:17:17 appelle les PLU etc. quand on achète
01:17:19 quand on vend etc. Mais
01:17:21 malgré ce risque qui peut
01:17:23 arriver mais on ne sait pas à quelle échéance
01:17:25 le marché de l'immobilier ne
01:17:27 s'effondre pas sur ces biens de bord de mer parce
01:17:29 qu'il y a la perspective de pouvoir
01:17:31 en jouir encore quelques décennies
01:17:33 c'est d'ailleurs un peu ce qui se passe à
01:17:35 Paris, on sait qu'il y a des
01:17:37 immeubles de quai de Seine qui peuvent être
01:17:39 inondés, est-ce que ça a fait baisser le coût de l'immobilier
01:17:41 sur les quais de Seine ? Je ne suis pas tout à fait sûr.
01:17:43 Olivier d'Artigolle qui vient de pas loin
01:17:45 ne vous fera pas une réponse de Gascon.
01:17:47 La connaissance du risque
01:17:49 s'améliore et puis je suis totalement d'accord
01:17:51 sur le fait que l'État central devrait
01:17:53 davantage être à l'écoute
01:17:55 des élus locaux qui sont
01:17:57 les experts du quotidien de leur territoire.
01:17:59 J'ai lu une info hier qui m'a
01:18:01 ému, c'est
01:18:03 très certainement les élus de Saint-Malo
01:18:05 vont devoir déplacer le tombeau
01:18:07 de Châteaubriand.
01:18:09 On ne peut plus faire le tour du tombeau
01:18:11 de Châteaubriand et les élus
01:18:13 commencent à réfléchir au fait de le déplacer.
01:18:15 Comme ça
01:18:17 s'il avait été déplacé avant,
01:18:19 Jean-Paul Sartre n'aurait pas pu uriner
01:18:21 sur lui.
01:18:23 (rires)
01:18:25 Philippe !
01:18:27 - Allez 0826
01:18:29 300 300
01:18:31 appel de Gironde et c'est Marianne qui est avec nous.
01:18:33 Bonsoir Marianne. - Bonsoir.
01:18:35 - Bienvenue sur Sud Radio
01:18:37 merci de nous écouter.
01:18:39 Vous vouliez réagir ?
01:18:41 - Oui je voulais réagir déjà
01:18:43 sur cette question de faut-il
01:18:45 reculer ?
01:18:47 Est-ce qu'il va y avoir des zones
01:18:49 inondées ? Bien évidemment.
01:18:51 Moi j'habite en Gironde, j'habite à Lacanau
01:18:53 donc vraiment dans l'océan.
01:18:55 On sait très bien
01:18:57 qu'on ne va pas pouvoir rester comme ça.
01:18:59 Mais moi la question que je pose c'est
01:19:01 qui va payer le coût du recul ?
01:19:03 Et de combien de kilomètres
01:19:05 on recule les villes ?
01:19:07 Par exemple, moi
01:19:09 la Gironde c'est en Nouvelle-Aquitaine, on sait quand même
01:19:11 que le budget par exemple de la région
01:19:13 est quand même sacrément
01:19:15 obéré par justement
01:19:17 la gestion du littoral et la gestion
01:19:19 du trait de côte. Qui va payer ?
01:19:21 L'Etat, les collectivités locales ?
01:19:23 Comment on va indemniser les gens ?
01:19:25 A quelques kilomètres de chez moi
01:19:27 il y a la ville de Soulac, il y a eu
01:19:29 donc cette...
01:19:31 - Le bâtiment qui s'est effondré ?
01:19:33 - Le Signal. - Voilà, c'est la résidence du Signal
01:19:35 qui s'est effondrée, ça a mis énormément
01:19:37 de temps avant d'être
01:19:39 réglée. Donc voilà,
01:19:41 c'est au pouvoir public de dire
01:19:43 parce que c'est bien, les maires ont des idées
01:19:45 mais les maires n'ont aucune capacité
01:19:47 financière à travailler ça.
01:19:49 Donc oui, effectivement
01:19:51 les solutions peuvent venir
01:19:53 du terrain et des élus
01:19:55 mais derrière il faut qu'il y ait un relais
01:19:57 de l'Etat, il faudrait que l'Etat anticipe
01:19:59 chose que l'Etat ne fait plus du tout
01:20:01 d'anticiper ce genre de situation.
01:20:03 - Vous restez avec nous, allez-y, pardon.
01:20:05 - Et je voudrais juste ajouter quelque chose
01:20:07 même si je sais que ce n'est plus du tout dans le débat, mais par rapport
01:20:09 au début de l'émission
01:20:11 où vous parliez de diffuser auprès
01:20:13 du grand public les images
01:20:15 qui ont été tournées par le Hamas
01:20:17 de grâce, ne le faites pas.
01:20:19 C'est à ceux qui sont
01:20:21 en responsabilité et au pouvoir
01:20:23 d'assumer ces images et de les voir
01:20:25 mais pas
01:20:27 avec les
01:20:29 enfants, avec les réseaux sociaux
01:20:31 c'est très difficile
01:20:33 d'arriver à contenir ce qu'ils regardent
01:20:35 donc surtout pas.
01:20:37 La grande question
01:20:39 c'est par rapport aux communes
01:20:41 c'est savoir qui paye, qui va prendre
01:20:43 ça en charge. - En tout cas nous, nous
01:20:45 diffuserons bien entendu pas ces images.
01:20:47 Yannick Moreau, vous êtes président
01:20:49 de l'Association Nationale des Élus et des Littoraux
01:20:51 mais vous êtes aussi maire
01:20:53 d'une commune. Est-ce qu'aujourd'hui
01:20:55 financièrement, c'est ce que dit Marianne
01:20:57 est-ce que vous pouvez faire face
01:20:59 avec cette baisse des dotations
01:21:01 justement à ce type de problème ?
01:21:03 - Clairement non.
01:21:05 On sait que la mer monte et malheureusement
01:21:07 elle continue de monter
01:21:09 c'est encore imperceptible mais on estime par exemple
01:21:11 en camp moyenne sur le littoral
01:21:13 atlantique, c'est environ 1 cm
01:21:15 par an. Donc évidemment si
01:21:17 dans 50 ans la mer était
01:21:19 à un niveau de 50 cm supérieur
01:21:21 les événements et les tempêtes
01:21:23 que nous avons subis auraient un impact
01:21:25 beaucoup plus fort et effectivement il y aurait des risques
01:21:27 pour les populations. Donc la question du financement
01:21:29 est une très bonne question. Je remercie
01:21:31 cette dame de l'avoir posé.
01:21:33 Voilà, merci beaucoup.
01:21:35 Effectivement, on parle
01:21:37 potentiellement de 50 000
01:21:39 logements à l'horizon de l'Histoire
01:21:41 qui pourraient être concernés et donc
01:21:43 des milliards pour ne pas dire des dizaines
01:21:45 de milliards. Dans l'état actuel
01:21:47 des choses, il y a sur la
01:21:49 question de l'érosion
01:21:51 il n'y a pas de financement
01:21:53 de l'État pour aider les communes
01:21:55 à faire face, à reculer, à s'adapter
01:21:57 mais il y a une discussion qui est en cours
01:21:59 qui est ouverte par le gouvernement et qui
01:22:01 doit aboutir à un fonds de solidarité
01:22:03 nationale de l'État vers les communes
01:22:05 littorales qui serait mis en oeuvre en
01:22:07 2025.
01:22:09 L'indemnisation aussi
01:22:11 des propriétaires aussi parce que ça c'est un problème.
01:22:13 C'est de ça que
01:22:15 nous parlons, c'est sûr.
01:22:17 Mais il n'y a pas que les propriétaires, il y a les propriétaires
01:22:19 évidemment mais il y a aussi les ouvrages publics
01:22:21 il y a aussi les services publics
01:22:23 il y a aussi les entreprises, des hôtels
01:22:25 des campings, des commerces.
01:22:27 C'est un enjeu qui est considérable
01:22:29 mais parce qu'il
01:22:31 risque de survenir
01:22:33 dans 2, 3, 4, 5, 6
01:22:35 décennies, il y a une tentation
01:22:37 naturelle de cacher la poussière
01:22:39 sur le tapis. Nous, nous laissons
01:22:41 la poussière là où elle est et on
01:22:43 essaye de discuter avec l'État
01:22:45 d'un partenariat financier
01:22:47 parce que les habitants des littoraux
01:22:49 il y a 8 millions de Français qui habitent sur les littoraux
01:22:51 ne sont pas les seuls responsables de la montée
01:22:53 du niveau de la mer et de l'exposition du risque
01:22:55 et donc il y a évidemment un besoin de solidarité nationale.
01:22:57 Yannick Moreau, on était à Lacanau
01:22:59 sur le littoral avec vous au Sable d'Olonne, on est sur le littoral
01:23:01 mais on change de littoral direction Marseille
01:23:03 Bonsoir Patrick.
01:23:05 Oui, bonsoir. Vous avez appelé au 0826
01:23:07 300 300, on vous écoute.
01:23:09 Je voulais poser une question
01:23:11 savoir si les assurances
01:23:13 ne pourraient pas jouer un rôle important
01:23:15 concernant le fait de ne plus assurer des biens
01:23:17 qui seraient dans une situation, dans le rouge par exemple.
01:23:19 Vrai sujet !
01:23:21 Elle est difficile votre question.
01:23:23 Yannick Moreau ?
01:23:25 C'est une question qui est là aussi
01:23:27 qui est très bonne, les auditeurs sont très pertinents
01:23:29 Tous les auditeurs de Sud Radio sont très pertinents.
01:23:31 Pour l'instant
01:23:33 les assurances sont de plus en plus
01:23:35 nombreuses à ne pas assurer
01:23:37 à ne pas prendre le risque
01:23:39 et donc il y a une discussion qui est engagée
01:23:41 là encore entre les assureurs, les collectivités littorales
01:23:43 et le gouvernement, le ministère de l'économie
01:23:45 en particulier, pour
01:23:47 acquérir une obligation d'assurance
01:23:49 des biens et des personnes
01:23:51 exposées à des risques naturels.
01:23:53 Mais est-ce que quelque part ce n'est pas les assurances qui vont faire
01:23:55 les juges de paix ? C'est la question des vrais voix.
01:23:57 Des territoires entiers vont-ils devenir inhabitables ?
01:23:59 Si les assurances vous disent "on vous assure pas"
01:24:01 évidemment vous n'allez pas les construire à un endroit.
01:24:03 Je pense
01:24:05 qu'effectivement le dernier mot ne peut pas être celui des assureurs.
01:24:07 D'accord.
01:24:09 Manifestement, ce n'est pas possible.
01:24:11 Parce que c'est des décisions
01:24:13 nationales, c'est une responsabilité
01:24:15 nationale que de voir
01:24:17 que de faire face
01:24:19 à
01:24:21 l'évolution du climat
01:24:23 et d'accompagner
01:24:25 l'adaptation
01:24:27 des territoires littoraux
01:24:29 au changement climatique et au recul
01:24:31 du trait de côte.
01:24:33 Pour revenir sur l'introduction,
01:24:35 le sujet ce n'est pas
01:24:37 de faire face et de s'opposer, le sujet c'est
01:24:39 d'adapter la vie littorale
01:24:41 à l'évolution du
01:24:43 recul du trait de côte et l'élévation du niveau de la mer.
01:24:45 C'est une question d'adaptation. L'homme
01:24:47 s'est toujours adapté et on saura s'adapter.
01:24:49 Simplement, il faut que le cadre
01:24:51 qui soit posé à l'échelle
01:24:53 de notre pays soit un cadre
01:24:55 de partenariat entre l'État et
01:24:57 les territoires littoraux et soit un
01:24:59 cadre qui soit positif parce que
01:25:01 le littoral attire
01:25:03 beaucoup. Il y a beaucoup
01:25:05 de Français qui aimeraient vivre sur le littoral et je les comprends,
01:25:07 ce n'est pas moi le maire de Sadole qui vais leur dire
01:25:09 que la vie n'est pas agréable sur le littoral.
01:25:11 Ou alors vous allez perdre des électeurs.
01:25:13 Simplement, effectivement,
01:25:15 il faut anticiper, c'est des défis qui sont
01:25:17 colossaux pour nous, qui se poseront
01:25:19 sans doute gravement dans quelques décennies
01:25:21 mais qu'il faut déjà
01:25:23 définir et circonscrire
01:25:25 dès à présent. C'est ce que nous essayons
01:25:27 de faire. - Et bien, on vous remercie
01:25:29 beaucoup, M. le maire Yannick Moreau,
01:25:31 président de l'Association nationale des élus
01:25:33 des littoraux et maire
01:25:35 des Sables-de-Lonne en Vendée.
01:25:37 Forcément, on adore, j'ai envie de vous dire.
01:25:39 On arrive très bientôt,
01:25:41 M. le maire, ne bougez pas, on arrive.
01:25:43 Merci en tout cas d'avoir été avec nous. Merci
01:25:45 à tous nos auditeurs de ces questions
01:25:47 passionnantes. Merci beaucoup, Philippe Bilger,
01:25:49 on vous retrouve demain. - Merci, à demain. - Merci,
01:25:51 René Chiche, merci Olivier Dartigold.
01:25:53 - Merci René Chiche, on ne vous retrouve pas demain.
01:25:55 - Et dans un instant, on va
01:25:57 revenir sur un sujet
01:25:59 important, puisqu'il y a
01:26:01 aujourd'hui tout un point de l'immobilier
01:26:03 qui souffre, ce sont
01:26:05 les... - La construction. - La construction
01:26:07 neuve. - A tel point qu'on risque de perdre
01:26:09 300 000 emplois dans
01:26:11 l'hypothèse pessimiste en 2024.
01:26:13 Et il y a un rapport parlementaire qui vient
01:26:15 sortir à ce sujet, Cécile. - On en parle dans un instant
01:26:17 avec nos invités. Restez avec nous,
01:26:19 on est ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David et nos invités.
01:26:21 A tout de suite.

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