Au coeur de la mêlée avec Thomas Lombard, Terry Bouhraoua et Arnaud Costes

Sud Radio

Le mag sport et rugby de Sud Radio tous les week-ends. Avec Alexandre Priam, François Trillo, Arnaud Costes, Quentin Cabanis, Thomas Lombard, Terry Bouhraoua, Julien Tomas, Yoann Huget et Philippe Spanghero. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2023-11-18##

Transcript

00:00:00 De Barre Automobiles, le spécialiste de l'importation de véhicules depuis 1996 présente...

00:00:05 Sud Radio, au coeur de la mêlée, François Triot.

00:00:10 Bonsoir à tous au coeur de la mêlée pour revenir avec vous sur toute l'actualité rugby, l'actualité sportive également.

00:00:18 On est ensemble bien sûr jusqu'à 23h parce que, à suivre, il y aura l'autre match de la soirée, un derby que tout le monde attend, Castre face à Toulouse.

00:00:28 Mais on est content d'accueillir sur Sud Radio ce soir, Yohann Hugé, Philippe Spanghero. Bonsoir messieurs.

00:00:34 Bonsoir à tous.

00:00:37 Comment allez-vous Yohann ? Est-ce que tout va bien malgré cette pluie, malgré ce temps de novembre quand même ?

00:00:46 Si on prend fraction du temps, tout va bien. Mais ce temps est terrible.

00:00:53 Il est un petit peu plombant si on est au nord de la Loire. Philippe, tout va bien ? Vous avez toujours l'humeur ensoleillée ?

00:01:03 Très bien parce que moi je suis dans le sud et on a de la chance avec le temps.

00:01:09 Profitez-en.

00:01:13 On a quand même eu un multi qui nous a réservé quelques belles surprises et surtout quelques beaux matchs.

00:01:20 On va rappeler peut-être Alexandre les résultats de ce multi, puisqu'en début de journée, certes, il y avait le Stade Français qui s'est incliné à domicile face au Racing 13 à 9.

00:01:30 Mais on a eu quatre beaux résultats et notamment celui de Toulon à Clermont.

00:01:37 Victoire des Toulonnais à Clermont, effectivement. 30 à 27, le succès à domicile de Laviron Bayonnet face à la section Palois 35 à 16.

00:01:46 Le succès de Perpignan face à Montpellier 23 à 16 et Oyonnax a battu Lyon 38 à 20.

00:01:53 Donc dans cette septième journée du top 14, un point de bonus offensif, il était pour Bayonne face à Pau.

00:01:59 Avec notamment la perf du jour. Alors peut-être juste faire un petit point sur le classement tel qu'il apparaît,

00:02:05 parce qu'on sait que le Racing était revenu à hauteur du Stade Français aux avant-postes 1er et 2e, les deux clubs parisiens.

00:02:11 Ensuite Pau, voilà, puis Toulon qui est désormais 4e avec 19 points.

00:02:16 Clermont 19 points, qui a pris un bonus défensif ce soir.

00:02:19 Castres qui attend de jouer face à Toulon 6e et 7e.

00:02:22 Bayonne 8e.

00:02:23 Bordeaubec le 13e avant son match de demain.

00:02:25 Oyonnax qui a remporté un succès précieux 38 à 20, qui est 10e.

00:02:31 Lyon 11e, 12 points à égalité avec Oyonnax.

00:02:34 Et puis Larochelle 12e, 11 points.

00:02:36 Perpignan 13e avec 8 points.

00:02:39 Et surtout Montpellier 14e avec 6 points.

00:02:42 Ça c'est la principale information.

00:02:44 La victoire de Perpignan donc et surtout ce 6e échec de Montpellier.

00:02:51 Est-ce qu'il va y avoir selon toi, Yohann, des conséquences à la suite de cette défaite de Montpellier ?

00:03:00 Des conséquences, je ne sais pas.

00:03:02 Mais en tout cas, il va falloir qu'il y ait un électrochoc.

00:03:04 L'électrochoc, déjà, il arrive avec l'arrivée d'Antoine Batut, le retour à Montpellier.

00:03:10 Et est-ce que ce sera suffisant ? Je ne sais pas.

00:03:13 Parce que sincèrement, on ne voit pas très bien ce qui cloche dans cette équipe.

00:03:18 Parce qu'il y a quand même un très bel effectif.

00:03:21 Et il n'y a pas eu de très grands changements.

00:03:25 Donc on a du mal à restituer.

00:03:27 Il y a un problème dans le staff, Yohann.

00:03:30 Yohann, il y a un problème dans le staff.

00:03:32 On nous dit que selon des sources internes du MHR de l'effectif,

00:03:37 Richard Coquerel n'est pas inintéressant mais très rigoureux.

00:03:40 Probablement trop rigoureux que le message ne semble pas très bien passer avec les joueurs.

00:03:47 Je suis désolé, mais pour moi, c'est une excuse d'avoir quelqu'un qui est trop rigoureux.

00:03:54 Je ne sais pas.

00:03:56 Soit son message ne passe pas, soit il n'est pas compétent.

00:04:00 Mais trop rigoureux, ça ne veut rien dire.

00:04:03 On ne peut pas dire qu'il est trop rigoureux.

00:04:05 Je suis d'accord avec Yohann, c'est difficilement entendable.

00:04:08 C'est-à-dire que soit les joueurs sont irréprochables et livrent des grandes performances

00:04:12 et peuvent éventuellement dire qu'il y a trop de pression, il y a trop de rigueur.

00:04:16 Mais la rigueur est indispensable quand on voit le niveau de cette équipe.

00:04:20 Après, pour moi, ça vient de la forme.

00:04:23 Peut-être en effet, le mal montpellierain est dû à cet empilage de compétence.

00:04:30 C'est vrai qu'on ne voit pas très bien quel est le périmètre de chacun, où il commence.

00:04:36 Il va y avoir des changements dans le staff.

00:04:38 Oui, a priori, avec cette défaite aujourd'hui, je ne vois pas comment d'ici demain,

00:04:42 il n'y aurait pas l'annonce de la mise en retrait de Richard Coquerel

00:04:46 et une arrivée d'un personnage important en remplacement de Richard Coquerel.

00:04:51 Mais il y aura quand même une classification.

00:04:54 Philippe, tu as des infos ? Donne-nous les infos.

00:04:57 D'abord, Julien Thauvin avait des infos la semaine dernière

00:05:02 et avait annoncé que ce match allait être scellé définitivement.

00:05:07 Il avait parlé d'une réunion d'1h30, notamment.

00:05:10 C'est le cas de Richard Coquerel.

00:05:13 Il y a des informations qui circulent sur l'éviction de Richard Coquerel dans les heures qui arrivent

00:05:20 et peut-être une surprise en remplaçant à la directeur.

00:05:23 Qui ça ?

00:05:25 Peut-être Bernard Laporte, paraît-il.

00:05:28 Oui, c'est un nom qu'on entend revenir.

00:05:32 On sait aussi que Bernard Laporte a toujours une passion pour le terrain qui est réelle.

00:05:39 Donc, est-ce que ça sera confirmé ou pas, c'est encore autre chose.

00:05:44 On m'a dit avant le match qu'importe le score, Coquerel devrait sauter.

00:05:47 Voilà ce que j'avais reçu avant le match.

00:05:49 Il s'est sorti aussi dans l'équipe, cette information.

00:05:51 Ce qui est bien, c'est que Bernard n'est pas très rigoureux.

00:05:54 [Rires]

00:05:57 Là, ça va être sympa.

00:05:59 Si la source de l'interne dit que Richard Coquerel est trop rigoureux,

00:06:02 avec Bernard, il va être sérieux.

00:06:04 Ils vont faire quelques touches en plus, dix dernières.

00:06:09 Ça peut durer un moment.

00:06:11 En tout cas, c'est à suivre.

00:06:14 C'est quoi ? C'est de la rumeur ou c'est de l'infox ou de l'intox ?

00:06:23 Le nom de Bernard ?

00:06:25 Oui.

00:06:27 Moi, je pense que ça a l'air d'être une info assez sérieuse.

00:06:31 En tous les cas, ce serait logique.

00:06:34 Il a clairement déclaré sa volonté de revenir sur le terrain.

00:06:40 Il y a cette relation particulière de confiance avec Moët Daltrade.

00:06:44 Et là, aujourd'hui, sur le terrain, sur le marché, remplacer Richard Coquerel,

00:06:50 je pense que Moët Daltrade a besoin de confiance,

00:06:53 de quelqu'un qui soit capable aussi de travailler avec Philippe Sainte-Andrée.

00:06:57 Mon vrai point d'interrogation, c'est la répartition des tâches entre Philippe Sainte-Andrée,

00:07:03 un profil de main comme Bernard Laporte, et Jean-Baptiste Elissalde,

00:07:07 qui est le lien de tout ça opérationnel au quotidien sur le terrain.

00:07:12 Je pense qu'il y a, peu importe ce qui se passe pour Richard Coquerel,

00:07:16 un besoin de clarification des périmètres.

00:07:19 Parce que ce sont des personnalités très fortes qui ont tous de très grandes compétences rugbystiques.

00:07:24 D'ailleurs, pour les Montpellierains, pour donner une petite stat sur cette défaite à Perpignan 23 à 16,

00:07:30 16 pénalités concédées quand même par les Montpellierains,

00:07:34 ce qui est absolument énorme et ce qui a causé aussi la perte de cette équipe du MHR.

00:07:40 Autre sensation du jour, c'est quand même le succès de Toulon à Clermont, 30 à 27.

00:07:47 Yoann UG, quelle fin de match, les Clermontois ont poussé,

00:07:50 je crois qu'il y a une action qui doit durer quasiment 3 minutes.

00:07:53 Ils ont échoué à quelques centimètres de la ligne pour renverser,

00:07:57 mais c'était un très beau match de rugby.

00:07:59 On s'est régalé, on s'est régalé dans ce match,

00:08:02 sincèrement il y a eu beaucoup d'envolée, beaucoup de suspense, de rebondissements.

00:08:06 Je pense que les Clermontois ne sont pas payés au vu du match qu'ils font.

00:08:09 Toulon fait preuve d'abnégation, de solidarité en défense,

00:08:13 secret des occasions qu'ils concrétisent.

00:08:16 Et les Clermontois, ils ont deux, trois actions un peu litigieuses sur des années avant.

00:08:20 Ils ont ce momentum où ils peuvent faire basculer le match et décrocher Toulon.

00:08:26 Et finalement, les essais sont refusés pour des petits hors-jeu.

00:08:30 On s'est régalé sincèrement, ils ont l'occasion de prendre la pénalité,

00:08:33 les Clermontois à la fin, pour prendre les trois points et revenir à égalité.

00:08:38 Ils font le choix ambitieux d'aller en touche.

00:08:41 J'ai apprécié ce choix-là, de prendre des risques.

00:08:45 Ils ne sont pas payés au final, mais ça montre leur combativité,

00:08:50 leur résilience à vouloir gagner les matchs.

00:08:54 À l'image, Philippe Panguero, de laisser le premier des Clermontois,

00:08:58 de Peseli Yato, 40 mètres tout seul, comme un arrière,

00:09:01 il est dans la ligne, comme ça, feinte de passe,

00:09:04 il fait un coucou à la caméra avant d'aplatir.

00:09:06 On a l'impression quand même qu'il y a un souffle nouveau sur cet ASM.

00:09:10 Il y a quelques errements défensifs sur cette action-là,

00:09:15 mais c'est une vraie action d'envergure.

00:09:17 On a vu deux équipes qui se sont rendues coup pour coup,

00:09:20 qui avaient vraiment la volonté de produire.

00:09:22 C'est vrai que ce qui est surprenant du côté de Clermont,

00:09:25 c'est ce retour en forme de ses leaders qu'on avait vu un peu plus effacé l'an dernier.

00:09:29 Et puis l'impact quand même dans cette animation offensive d'Hurdapileta.

00:09:34 Quel choix quand même de la part de Clermont.

00:09:36 On ne savait pas trop après son départ de Castres, comment allait se comporter Hurdapileta.

00:09:41 Et je trouve qu'il fait partie des grands artisans de ce souffle nouveau du côté de Clermont.

00:09:46 Et puis en face, il y a un match quand même référence du côté de Toulon,

00:09:50 malgré beaucoup de turnovers.

00:09:52 Ce caractère collectif qu'il a quand même souvent manqué au Toulonnet,

00:09:57 ces derniers matchs, et puis même la saison dernière.

00:10:00 Là, il confirme une victoire importante à domicile la semaine dernière.

00:10:04 Et il lance quand même bien leur saison.

00:10:06 Et quand on regarde un petit peu les stats,

00:10:09 Jules Coulon aujourd'hui a fait un très gros match.

00:10:11 Jules Coulon pour le RCT avec 13 de plaquage réussi, 2 essais marqués.

00:10:18 Tiens, petite question quiz à Yoann UG, Félix Manguero et François Trio.

00:10:22 La dernière victoire de Toulon à Clermont, c'était quand ?

00:10:26 La dernière victoire de Toulon à Clermont ?

00:10:28 2015.

00:10:29 2015, bravo Yoann.

00:10:31 Très solide.

00:10:32 Il est solide, il a dû jouer Yoann.

00:10:35 Le 28 novembre 2015.

00:10:37 Allez, on va se retrouver dans un instant pour la suite du mag.

00:10:40 Mais en tout cas, c'était un sacré match de rugby,

00:10:43 et ça faisait vraiment plaisir à voir ce Clermont-Toulon,

00:10:46 avec ce petit hommage, ce magique hommage du public clermontois

00:10:51 à un monument du rugby galois et mondial,

00:10:54 qui est Alwyn Jones, qui disputait son dernier match avec Toulon,

00:10:57 lui le Joker Coupe du Monde, et qui a été salué.

00:11:01 Comme il le devait.

00:11:03 C'est en tout cas un bon moment de sport, de top 14,

00:11:06 qu'on a vécu cet après-midi.

00:11:08 On va se retrouver dans un instant,

00:11:09 on va revenir sur le premier derby de la journée,

00:11:11 celui du Stade Français face au Racing,

00:11:13 avec Thomas Lombard, qui sera notre invité sur Sud Radio,

00:11:16 le patron du Stade Français.

00:11:18 Restez avec nous sur Sud Radio.

00:11:20 Avec vous les éditeurs Sud Radio 0826, 300, 300,

00:11:24 et surtout toute l'équipe de Sud Radio, Yoann UG, Félix Manguero,

00:11:27 Alexandre Priam, Quentin Cabanis,

00:11:29 tout le monde est là pour parler rugby,

00:11:31 et puis sur les réseaux, Adrien, #SudRadioRugby,

00:11:34 on est d'accord, on est là, bien sûr.

00:11:37 #SudRadioRugby, on l'utilise plus trop, mais on est là.

00:11:41 - Les hashtags c'est dépassé François.

00:11:44 - On est là, on est là sur Twitter,

00:11:46 le Twitter Sud Radio Rugby, sur Instagram aussi.

00:11:48 - On dit plus, on dit X maintenant.

00:11:50 - Voilà, on est là sur X.

00:11:51 - X !

00:11:52 - Mais oui, c'est dépassé Twitter.

00:11:54 - L'adresse Twitter marche toujours.

00:11:57 - Allez, la 7ème journée du Top 14,

00:11:59 on va bien sûr la vivre avec Castre Toulouse,

00:12:01 21h05, le coup d'envoi de ce match qu'on va vivre en intégralité sur Sud Radio,

00:12:04 ce derby, on en reparlera d'ailleurs dans une heure avec Arnaud Coste,

00:12:07 le papa de Paul, qui sera avec nous en direct sur Sud Radio, bien sûr.

00:12:11 Mais on va revenir sur le match qui ouvrait cette journée dite des derbys,

00:12:15 Stade Français Racing, victoire des Racing Men 13 à 9,

00:12:18 et pour en parler, le directeur général du Stade Français,

00:12:23 ou on peut dire que c'est le patron, c'est Thomas Lombard,

00:12:25 qui est avec nous en direct sur Sud Radio.

00:12:27 Salut Thomas.

00:12:28 - Salut messieurs.

00:12:29 - Bon, 13 à 9, match qui s'est disputé quand même dans des conditions horribles,

00:12:34 difficiles, il était difficile de jouer et de pratiquer,

00:12:38 on va dire, un rugby correct aujourd'hui.

00:12:40 - Oui, néanmoins, c'était les mêmes conditions pour les deux équipes.

00:12:45 Le constat, c'est que le Racing a été beaucoup plus précis,

00:12:48 beaucoup plus appliqué,

00:12:50 donc c'est des séquences de jeu qui étaient plus abouties que les nôtres.

00:12:53 On a eu une grosse défaillance en touche,

00:12:56 et sur notre conquête, même en mêlée, on a été plus irréguliers,

00:13:02 ça nous a coûté cher sur la rencontre.

00:13:04 - Bon, j'imagine qu'elle a une saveur particulière,

00:13:07 enfin ces matchs, ces derbys, ils ont une saveur particulière pour toi Thomas.

00:13:11 Est-ce que le fait encore de buter sur le voisin Racing Men, ça t'irrite le poil ?

00:13:17 - Bah oui, ça devient un peu insupportable,

00:13:21 mais bon, on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes,

00:13:23 donc c'est la loi du sport.

00:13:26 Chaque week-end, c'est le top 14,

00:13:28 on ne peut pas y aller en étant à moitié préparé ou en étant approximatif.

00:13:33 C'est la difficulté et aussi ce qui fait l'excellence de ce championnat.

00:13:36 On avait été capable d'avoir beaucoup d'appétit,

00:13:40 beaucoup d'énergie sur le match de la semaine dernière à Lyon.

00:13:43 Il y en a eu un peu moins aujourd'hui,

00:13:45 et surtout trop d'imprécisions qui nous coûtent,

00:13:48 tu crois, un huitième derby consécutif à la maison.

00:13:50 - Yohann Hugé, Philippe Spanghero, Alexandre Priam sont là.

00:13:54 Petite question peut-être pour Thomas Lombard.

00:13:56 - Alors, pas de question, je me lance en premier.

00:14:02 Bonsoir Thomas, c'est Philippe Spanghero.

00:14:04 Il y a eu quand même ces dernières saisons un ping-pong,

00:14:08 vous vous êtes rendu coup pour coup, vous avez perdu à domicile,

00:14:11 mais vous êtes souvent allé vous rattraper à l'extérieur.

00:14:15 Mais tu le disais, il y a ce caractère quand même

00:14:18 et cette belle prestation de la semaine dernière au Loup,

00:14:21 et puis ce manque d'envie quelque part un peu aujourd'hui.

00:14:24 Est-ce que c'est ce qui vous manque ces dernières saisons au Stade français,

00:14:28 ce manque de régularité pour permettre d'ambitionner encore davantage

00:14:33 et de s'installer vraiment dans le top 6 et dans les phases finales ?

00:14:36 - Oui, certainement, il nous manque pas mal de choses,

00:14:40 mais la constance dans la performance, la consistance aussi

00:14:45 de ce qu'on est capable de mettre d'un week-end à l'autre sur les matchs,

00:14:48 nous fait parfois défaut.

00:14:50 C'est le lot du top 14, on sait la complexité de ce championnat,

00:14:54 toutes les équipes c'est très homogène, il faut être prêt à combattre,

00:14:58 il faut mettre beaucoup de force, beaucoup d'énergie chaque week-end.

00:15:01 C'est ça qui fait peut-être la différence entre les très très bonnes équipes

00:15:07 et celles qui sont plus sur de l'aléatoire.

00:15:09 Pour le moment, on avait fait un bon début de saison,

00:15:11 tout n'est pas jeté, loin s'en faut, mais c'est vrai que

00:15:15 dans la construction de la saison, dans la construction des objectifs de l'équipe,

00:15:20 ça aurait pu être super pour nous de remporter ce derby,

00:15:24 on aurait fait un petit saut au classement en plus.

00:15:27 Bon, c'est pas grave, on part en stage toute la semaine,

00:15:30 on va s'entraîner et on va essayer d'aller rattraper ça les week-ends prochains.

00:15:35 - Alexandre Préhame.

00:15:37 - Quand on regarde, bonsoir Thomas Lombard,

00:15:40 quand on regarde un tout petit peu les statistiques,

00:15:42 alors elle ne veut pas toujours tout dire,

00:15:44 mais on a vécu une sorte de stérilité offensive du Stade français Paris

00:15:49 aujourd'hui face au Racing 92, qui s'explique par zéro franchissement,

00:15:53 zéro franchissement en 80 minutes.

00:15:55 Comment on explique qu'offensivement, peut-être que le Stade français

00:16:00 ne fait pas un très très beau début de saison offensivement, je précise bien,

00:16:04 alors que défensivement, pour le coup, il y avait souvent eu du très positif ?

00:16:07 - Oui, on a une assise sur les deux dernières saisons

00:16:11 qui se matérialise autour de la conquête, de la défense et des ambuteurs,

00:16:17 ce qui sont quand même des attributs importants pour exister en top 14.

00:16:22 Après, aujourd'hui, les conditions étaient dantesques,

00:16:24 ce qui est sûr, c'est surtout le jeu autour,

00:16:26 puisque c'est dans des conditions comme ça, ce qui fait la différence.

00:16:29 Le Racing a été plus précis, plus organisé que nous,

00:16:33 plus décisif.

00:16:34 Il y a eu quelques franchissements pour eux,

00:16:37 mais qui n'ont pas été déterminants sur des actions qui ont été conclues par des essais.

00:16:41 Mais sur le petit jeu, sur des détails, sur de la précision,

00:16:46 le Racing a été plus fort que nous.

00:16:48 - Yohann UG, peut-être une petite réaction au propos de Thomas, ou une question ?

00:16:53 - Bonjour Thomas, c'est Yohann.

00:16:57 Juste une question, est-ce que tu penses que le problème de la régularité,

00:17:02 ça vient d'une profondeur d'effectif, ou pas du tout ?

00:17:07 Tu penses que c'est plus mental et que ce cap,

00:17:10 vous allez le franchir au fur et à mesure de la saison ?

00:17:13 - C'est une bonne question, Yohann.

00:17:16 Malheureusement, je n'ai pas la réponse.

00:17:19 Je sais, tu le sais aussi, puisque tu étais sur le terrain hier,

00:17:24 que la capacité à se remettre au travail chaque semaine,

00:17:28 à avoir le même niveau d'exigence, il est déterminant.

00:17:31 Peut-être que c'est un secteur sur lequel on doit encore progresser.

00:17:35 Le Racing a fait un match dur la semaine dernière à Toulon.

00:17:39 Ils ont été capables de se remobiliser pour venir gagner chez nous.

00:17:42 Nous, on avait fait tourner notre effectif un petit peu à Lyon.

00:17:46 On avait vu une belle énergie, on avait fait un bon coaching.

00:17:50 Là, on avait à peu près la même stratégie.

00:17:52 On a blessé Paul Halloween au début de match, qui a contrarié un peu les plans.

00:17:56 Mais globalement, oui, on a sans doute à progresser là-dessus.

00:18:00 Thomas, c'était aussi une façon aujourd'hui de célébrer le Stade français,

00:18:07 ce club centenaire, 140 ans.

00:18:10 Il y avait un maillot à éclair rouge et bleu

00:18:12 qui rappelait quelques bons souvenirs à ceux qui connaissent bien le Stade français.

00:18:16 Ça veut dire quoi ? Qu'il faut désormais tout le temps jouer en rose ?

00:18:20 Le rose, c'est la marque.

00:18:23 Il y a une construction qui s'est faite autour de la couleur rose,

00:18:28 du Stade français qui était rose, toute une communication du club.

00:18:31 Donc, l'idée, ce n'est pas du tout de remettre ça en question.

00:18:34 C'est simplement de considérer au travers de cet anniversaire

00:18:37 notre histoire, nos couleurs historiques qui sont le bleu et rouge

00:18:42 et de remettre ça un petit peu au bout du jour,

00:18:45 au cours des célébrations qui vont avoir lieu durant toute l'année.

00:18:47 On l'espère en tout cas.

00:18:50 On comprend ce soir ta tristesse ou ton amertume.

00:18:56 Le Stade français, 23 points, comme le racing,

00:18:59 aux avant-postes du top 14, la saison a bien enclenché.

00:19:02 Il y a une dynamique. Est-ce que tu la ressens aussi autour des partenaires, du public ?

00:19:07 Il y avait quand même du monde aujourd'hui à Jeanbois.

00:19:09 17 000.

00:19:10 Il y avait un peu plus de 17 000 personnes à Jeanbois aujourd'hui.

00:19:13 Pour nous, ce n'est pas neutre.

00:19:15 Ça montre qu'il se passe quelque chose.

00:19:17 Maintenant, ce n'est pas à vous que je vais l'expliquer.

00:19:19 Paris, c'est une ville qui est compliquée.

00:19:22 Il y a beaucoup de concurrence.

00:19:25 Il y a déjà celle du racing à côté.

00:19:27 Il y a le football avec le PSG.

00:19:29 Pour attirer les gens, il faut aussi arriver à battre les meilleures équipes.

00:19:34 Il faut occuper le haut du classement.

00:19:36 Pour le moment, c'est encore le cas.

00:19:38 Tout ça reste fragile.

00:19:41 C'est un signal d'alerte qui nous est envoyé en direction de tous.

00:19:47 On n'est pas encore en pleine situation de maîtrise.

00:19:51 Il faut continuer à faire des efforts, rester vigilant.

00:19:54 Et surtout, se battre tous les week-ends.

00:19:57 On n'a joué que cette journée.

00:19:59 Il y a encore pas mal de boulot à faire.

00:20:01 Merci Thomas Lombard, patron du Stade Français qui était avec nous.

00:20:06 Malgré la défaite, comme il s'y était engagé, bien sûr.

00:20:09 Après ce derby perdu un peu plus tôt dans l'après-midi.

00:20:12 Bonne soirée à vous et à très vite sur l'antenne de Sud Radio.

00:20:15 On va se retrouver dans un instant pour faire le tour de l'actualité avec UNUG,

00:20:19 avec Philippe Smanghero, avec toute l'équipe, bien sûr.

00:20:21 Et avec vous au 0826 300 300.

00:20:23 C'était bien sûr Sud Radio, la radio de rugby.

00:20:25 Avec vous les auditeurs Sud Radio pour vivre le mag et tout savoir de l'actualité sportive.

00:20:30 L'actualité rugby, la septième journée du top 14, bien sûr, on en parlait.

00:20:34 Castre Toulouse à venir.

00:20:36 On en parlera d'ailleurs longuement à partir de 20h avec Arnaud Coste

00:20:39 qui sera notre invité, ancien joueur du Castre Olympique, notamment.

00:20:43 Et puis surtout, papa de Paul, qui évolue aujourd'hui au Stade Toulousain.

00:20:47 On est toujours avec Johan Huger, avec Philippe Smanghero.

00:20:51 Voilà, on a eu Thomas Lombard.

00:20:53 Juste une petite réaction peut-être avec vous, Johan et Philippe, sur le propos de Thomas Lombard.

00:20:58 On l'a senti marqué quand même, le patron du Stade français,

00:21:01 après cette défaite 13-9 cet après-midi, Philippe ?

00:21:04 Oui, on l'a senti marqué, lucide à la fois.

00:21:07 C'est vrai qu'il a répondu aux questions qu'on a pu lui poser.

00:21:10 C'est vrai qu'après ce succès d'envergure la semaine dernière à Lyon,

00:21:14 il fallait tout de suite à domicile, en plus d'un derby, marquer les esprits.

00:21:19 Et ils n'ont pas su enchaîner la performance deux fois.

00:21:22 Donc, il y a beaucoup de déchets aujourd'hui.

00:21:25 Et puis, il y a une défaillance quelque part dans le caractère collectif

00:21:29 et dans le niveau d'exigence.

00:21:32 Donc, voilà, ça permet de repartir au combat avec un électrochoc.

00:21:36 Comme tu le disais, il reste en haut du classement quand même, le Stade français.

00:21:39 Et je n'ai pas eu le temps de lui poser la question,

00:21:41 mais il y a aussi ce cas particulier au Stade français,

00:21:44 avec l'arrivée de Karim Guezal et de Laurent Lhabit après la Coupe du Monde,

00:21:48 avec une saison qui avait démarré sans eux.

00:21:51 Il y a peut-être aussi un temps d'adaptation à trouver,

00:21:54 avec Gustave qui n'a pas pu prendre ses marques.

00:21:57 - Forcément. - Yoann ?

00:22:00 - On l'a senti très marqué. - Ouais.

00:22:05 Mais c'est par la Oxal parce qu'il sort d'une très bonne prestation la semaine dernière.

00:22:12 Et le sport est dingue, c'est qu'il est capable, dans ses propos,

00:22:15 de presque oublier la performance de son équipe le week-end dernier.

00:22:20 On l'a senti très marqué par cette défaite.

00:22:25 Alors qu'ils ont fait un très bon début de saison,

00:22:29 ils montrent de très belles choses, ils se sont imposés à l'extérieur,

00:22:34 chose qui n'est pas évidente, et ils sont quand même deuxièmes du top 14 aujourd'hui.

00:22:39 - C'est la preuve que c'est un match particulier.

00:22:41 - Voilà, tous les variants sont au vert aujourd'hui pour le Sade français.

00:22:45 Ils viennent de faire un cloche-pattes à la maison,

00:22:48 et il va falloir récupérer les points à l'extérieur, ils en sont capables.

00:22:52 On l'a senti marqué parce que c'est un derby,

00:22:55 et que les émotions prennent des fois un peu sur le sportif,

00:22:58 mais pour moi il n'y a zéro inquiétude sur le Sade français

00:23:01 et la capacité à être performant durant toute la saison.

00:23:05 - Au cœur de la mêlée, c'est bien sûr l'actualité rugby, tous les samedis soir,

00:23:09 mais également un tour de table de l'actualité sportive tout court.

00:23:13 Qu'est-ce que vous avez retenu cette semaine, Philippe Spanguero ?

00:23:17 - J'ai hésité, on aurait pu rester rugby,

00:23:21 parce qu'il y a eu beaucoup d'infos cette semaine entre Vigna-Tonio,

00:23:23 le transfert de Melvin Jaminet, et je suis sorti du rugby,

00:23:26 pour relever une information qui fait du bien.

00:23:30 Il y a eu une rencontre de foot entre Israël et la Pologne,

00:23:34 et il y avait une demande adressée à l'UEFA d'une minute de silence,

00:23:37 c'était le premier match d'une équipe nationale israélienne

00:23:40 depuis les attentats du 7 octobre, qui avait été refusé par l'UEFA.

00:23:44 Les Polonais, solidaires des Israéliens, ont acté ce refus,

00:23:49 ont donné le coup d'envoi et ont arrêté de jouer pendant une minute

00:23:54 pour rendre hommage aux Israéliens.

00:23:57 Ça fait partie de la beauté du sport, de ces gestes qui montrent que parfois,

00:24:01 même quand les instances ont du mal à se positionner,

00:24:04 les joueurs peuvent prendre leurs responsabilités

00:24:07 et montrer que le sport a quand même de très belles valeurs

00:24:11 dont on a besoin dans notre société.

00:24:13 - C'est vrai, on l'avait vu à la Coupe du Monde au Qatar,

00:24:15 où les Allemands avaient été à l'encontre des prérogatives de la FIFA

00:24:21 qui ne voulaient pas trop se mouiller sur le sujet.

00:24:25 Alexandre, ton tour de table de l'actualité ?

00:24:28 - Mon tour de table est tennis aujourd'hui,

00:24:30 et il est très tennis avec le Masters ATP,

00:24:34 ce tournoi qui regroupe les 8 meilleurs joueurs de la saison, c'est à Turin.

00:24:38 Il y avait deux demi-finales, une Yannick Sinner face à Medvedev,

00:24:42 victoire de l'Italien à domicile, 6-3, 6-7, 6-1.

00:24:46 Et ce soir, on a un somptueux à 21h, on vous tiendra au courant,

00:24:51 Alkara Djokovic, on a donc un Masters exceptionnel

00:24:55 parce qu'on avait 1, 2, 3, 4, les 4 meilleurs joueurs du monde en demi-finale,

00:24:59 ce qui est quand même assez rare.

00:25:01 Et la demi-finale qui arrive ce soir à Alkara Djokovic peut être absolument exceptionnelle.

00:25:05 Cette saison qui se termine de la plus belle des manières,

00:25:08 et on a vibré vraiment ces derniers jours du côté de Turin.

00:25:12 - Oui, Quentin, ton petit tour de table ?

00:25:15 - On va parler de foot avec l'équipe de France qui joue ce soir face à Gibraltar.

00:25:20 Ce n'est peut-être pas la fiche qui fait le plus rêver à cette qualification pour l'Euro 2024,

00:25:25 mais il y a un petit nouveau qui va faire son entrée en équipe de France,

00:25:28 c'est Erzaï Ramri, la pépite du Paris Saint-Germain.

00:25:32 - 17 ans !

00:25:34 - Oui, c'est ça, tout jeune, même pas 18 ans, celui qui était capitaine de l'équipe de France Espoir,

00:25:39 va débuter titulaire ce soir et connaître sa première sélection.

00:25:42 Je pense que c'était important de le souligner.

00:25:45 - La précocité quand même, on pensait déjà qu'Aimebapé, c'était pas mal ces derniers temps,

00:25:50 mais là c'est vrai que 17 ans, Johan, ça t'inspire quoi ?

00:25:53 - Parce qu'on le voit déjà très fort depuis le début de la saison avec le Paris Saint-Germain,

00:25:58 Erzaï Ramri, mais là, d'enchaîner au niveau supérieur,

00:26:02 Gibraltar est à priori... - Je ne suis pas sûr que ce soit supérieur.

00:26:05 - C'est tenu que ce soit Gibraltar. - Ça lui enlève une pression.

00:26:08 - En tout cas, c'est une trajectoire incroyable.

00:26:12 - Trajectoire incroyable, quand on l'entend en conférence de presse,

00:26:16 on dirait qu'il a 25 ans, mis à part qu'il nous parle de ses études,

00:26:20 qu'il est en train de passer son bac, il nous apporte ce petit vent de fraîcheur,

00:26:25 donc peut-être a besoin de le foot français, je parle,

00:26:28 où on a l'habitude de voir Aimebapé, Griezmann, Giroud,

00:26:31 et voilà, on a ce petit nouveau qui arrive et on a hâte de voir de quoi il est capable.

00:26:36 On le regarde, on le suit avec le PSG depuis le début de la saison,

00:26:40 tout le monde met beaucoup de pression sur lui, il répond à chaque fois très bien.

00:26:46 Et Didier Deschamps n'est pas là pour faire des cadeaux,

00:26:48 s'il le prend et s'il le met aujourd'hui et ce soir,

00:26:50 c'est qu'il a confiance en lui.

00:26:53 - Ce qui est impressionnant...

00:26:54 - D'autant plus qu'il va avoir de la place, François,

00:26:56 puisque Camerigas s'est blessé.

00:26:58 - Il a fait une rupture de ligament externe,

00:27:01 donc il est là pour 10 semaines.

00:27:03 Ce qui est intéressant, c'est quand même la capacité du football français

00:27:07 à sortir quand même toujours des joueurs de grande qualité,

00:27:10 et on a l'impression que c'est une fabrique à talent,

00:27:14 depuis de nombreuses années.

00:27:18 Le rugby est pas mal dans son genre,

00:27:20 mais le foot est assez impressionnant et inspirant, Philippe.

00:27:25 - Oui, très inspirant.

00:27:26 C'est vrai que ce niveau de maturité l'interpelle.

00:27:29 Je crois que depuis Mbappé, on n'avait pas vu un joueur

00:27:32 qui paraissait au niveau aussi jeune,

00:27:35 et puis avec un niveau de maturité aussi dans ses prises de parole.

00:27:38 Donc en effet, ça fait du bien.

00:27:39 C'est vrai que de voir le championnat de France,

00:27:42 finalement, si loin du très haut niveau international

00:27:45 par rapport à cette capacité de sortir autant de grands joueurs,

00:27:48 ça pose aussi question.

00:27:50 - Oui. Johan, ton tour de table cette semaine.

00:27:54 - Cette semaine, c'est l'AFL à Las Vegas,

00:27:57 avec beaucoup de problèmes apparemment sur les listes.

00:28:00 - Les boules d'égout.

00:28:01 - C'est incroyable.

00:28:02 Les boules d'égout, c'est incroyable d'avoir

00:28:05 de tels problèmes qui ne sont pas résolus juste avant la course.

00:28:13 Pour moi, je me suis dit qu'il n'y avait personne qui contrôle,

00:28:16 personne qui se déplace pour voir l'état des pistes.

00:28:19 Parce que justement, on voit ces petits problèmes-là

00:28:22 et on se demande ce que ça va donner.

00:28:24 Charles Leclerc est en pole position,

00:28:26 on est content pour lui, mais pour lui,

00:28:28 qu'il aille jusqu'à la fin.

00:28:30 - Et surtout, Johan, la voiture de Carlos Sainz,

00:28:32 elle a été détruite complètement.

00:28:34 - Oui, complètement.

00:28:35 - Détruite.

00:28:36 - Par cette bouche d'égout.

00:28:37 - Il a été pénalisé.

00:28:39 - Oui, il a été évidemment pénalisé,

00:28:41 parce qu'il faut changer les batteries, le moteur,

00:28:43 il faut tout changer.

00:28:44 Et Ferrari a fait une réclamation en disant

00:28:46 "Attendez, ce n'est quand même pas de notre faute,

00:28:48 c'est de la faute de la qualité de piste".

00:28:50 Il y a eu tout un vote de toutes les écuries

00:28:52 pour annuler la pénalité,

00:28:54 ne serait-ce qu'annuler la pénalité à Ferrari.

00:28:56 De toute façon, le chèque, c'est Ferrari qui va devoir le payer,

00:28:59 et on parle de plusieurs millions.

00:29:01 Mais pour annuler la pénalité, tout le monde a voté.

00:29:03 Oui, pas de problème, sauf Mercedes.

00:29:05 Donc ça a mis un petit peu le bordel dans le paddock.

00:29:10 Et Mercedes qui a dit non,

00:29:12 et il fallait que tout le monde soit unanime.

00:29:14 Donc il n'y aura pas de remboursement,

00:29:16 il y aura surtout quand même une pénalité pour Carlos Sens,

00:29:19 qui a donc juste roulé, il s'est fait détruire sa voiture,

00:29:21 il a eu très peur, et en plus il est pénalisé.

00:29:23 - Pas de constat, rien à envoyer à l'assurance.

00:29:26 - La bouche d'égout ne signe pas la constat.

00:29:28 - Là, les assurances, wow.

00:29:30 Vous imaginez les assurances là ?

00:29:33 Non mais c'est fou.

00:29:35 Pour une bouche d'égout.

00:29:37 Du coup, ils ont enlevé les 40 bouches d'égout du circuit,

00:29:41 et ils les ont rebouchées avec du ciment en urgence.

00:29:45 - C'est quand même fou.

00:29:47 - Du coup, ils ont enlevé 40 bouches d'égout.

00:29:49 - Il y a le droit des inondations à Vegas.

00:29:51 - Après de la pluie à Vegas, c'est pas tout de suite.

00:29:53 Même s'il ne fait pas très beau en ce moment.

00:29:55 - Il y a des fontaines.

00:29:57 - Tu as l'air renseigné, Alexandre, sur Vegas.

00:29:59 - Tout à fait, c'est important.

00:30:01 J'ai un tuitur de table.

00:30:03 On va revenir par là où on a commencé, c'est le tennis.

00:30:06 Mais moi, j'ai plutôt m'intéressé au choix de la Fédération française de tennis,

00:30:10 qui a choisi son capitaine de coupe d'Evis,

00:30:12 Paul-Henri Mathieu, c'était hier.

00:30:14 C'est un choix qui m'a intéressé,

00:30:18 au-delà des liens amicaux que j'ai avec l'intéressé,

00:30:21 mais c'est surtout le choix de la continuité, de la compétence.

00:30:25 Paul-Henri travaillait en direction du haut niveau depuis deux ans.

00:30:30 On a vu des déclarations de Tsonga,

00:30:33 de joueurs qui sont encore un peu joueurs,

00:30:35 parce qu'ils viennent d'arrêter comme Gilles Simon,

00:30:37 et qui vont sans doute très bientôt devenir des capitaines de coupe d'Evis,

00:30:41 mais d'assurer une certaine continuité.

00:30:44 PHM a travaillé en profondeur avec tous les staffs,

00:30:49 tous les jeunes joueurs.

00:30:51 C'est un monde quand même toujours très spécial que le tennis.

00:30:54 Il y a beaucoup d'individualité, beaucoup de parcours individuels,

00:30:57 et ce n'est pas évident de créer un esprit.

00:30:59 Il a fait un travail de l'ombre, un travail de fond,

00:31:01 et je voulais saluer une décision sage d'un président de fédération

00:31:06 qui connaît son sport et qui connaît la coupe d'Evis,

00:31:08 puisqu'il a même disputé une finale Gilles Moretton en 1982.

00:31:12 Et parfois, ça fait du bien que la compétence soit récompensée.

00:31:16 Voilà, c'était mon tour de table de la semaine.

00:31:20 - Tu dis capitaine de coupe d'Evis, c'est vrai que c'est le nom de son poste,

00:31:23 mais la coupe d'Evis n'est plus du tout un enjeu.

00:31:27 - Oui, il y a les Jeux Olympiques cette année.

00:31:29 - C'est plutôt le capitaine de l'équipe de France de tennis, masculine.

00:31:32 - C'est sélectionneur en gros.

00:31:35 - Le terme capitaine de coupe d'Evis est désuet malheureusement aujourd'hui.

00:31:39 - Oui, tout à fait, mais ça veut dire quand même que c'est le patron.

00:31:42 Il était numéro 2 dans la hiérarchie derrière Grosjean,

00:31:45 puisque lui en tant que directeur de haut niveau,

00:31:47 il était entraîneur aussi lors des rassemblements et lors des matchs de coupe d'Evis.

00:31:52 Mais là, il sera effectivement aux avant-postes,

00:31:54 notamment pour ce rendez-vous des Jeux Olympiques,

00:31:57 dont il n'assurera pas la sélection,

00:31:59 puisque c'est le classement des joueurs qu'il sélectionne pour les JO.

00:32:03 Il y a 4 joueurs qui doivent être dans les 65 premiers pour pouvoir figurer aux JO.

00:32:08 Donc voilà le choix.

00:32:11 C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'articles sur ce sujet,

00:32:14 il y avait 14 candidats, il y a eu des entretiens,

00:32:16 enfin bon, ça faisait plusieurs semaines que ça durait,

00:32:18 mais je trouve que le choix de la continuité et du travail,

00:32:21 récompensé dans une fédération, c'est pas mal.

00:32:24 - Et un petit mot aussi, Jérémy Chardy,

00:32:26 qui a été souligné par la Fédération Internationale de Tennis,

00:32:32 c'était du côté de l'ATP Masters à Turin,

00:32:35 pour sa retraite, pour sa fin de carrière,

00:32:37 Jérémy Chardy, le palois, qui aime le rugby,

00:32:39 qui est désormais le coach d'Hugo Imbert.

00:32:42 On voit aussi, c'est toute cette génération de joueurs

00:32:44 qui a vite basculé pour épauler les jeunes,

00:32:47 et tu parlais de Sébastien Grosjean,

00:32:49 qui est désormais avec Arthur Fiss, si je ne me trompe pas.

00:32:52 - Tout à fait.

00:32:53 Mais c'est vrai que souvent on entend parler

00:32:55 de beaucoup de critiques envers le tennis français,

00:32:57 il y a 13 joueurs qui sont dans le top 100,

00:32:59 et Hugo Imbert dont tu parles qui est 20ème,

00:33:02 et qui a 25 ans, donc c'est quand même...

00:33:05 On n'est pas si naze que ça,

00:33:07 et tant mieux qu'il y ait un peu de continuité,

00:33:09 de travail de fond qui soit récompensé.

00:33:12 Voilà pour mon tour de table.

00:33:14 Vous pouvez bien sûr y réagir, ne pas être d'accord,

00:33:17 mais...

00:33:19 - Il y aura de la concurrence en tout cas aux Jeux Olympiques,

00:33:21 puisque Raphaël Nadal a annoncé qu'il allait reprendre sa carrière là,

00:33:24 donc sûrement au vu des Jeux.

00:33:26 - Voilà, dans un stade qu'il connaît bien.

00:33:28 - Roland Garros il connaît un petit peu.

00:33:29 - Il connaît un petit peu, mais il a l'air effectivement déterminé.

00:33:32 Bon, on va repartir vers le rugby,

00:33:35 notamment le rugby qui nous a intéressé la semaine,

00:33:40 avec notamment l'annonce d'Antoine Dupont

00:33:44 qui allait basculer du 15 au 7.

00:33:46 On va en parler dans un instant.

00:33:48 Restez bien avec nous sur Sud Radio, au cœur de la mêlée.

00:33:50 Au cœur de la mêlée avec vous bien sûr,

00:33:52 pour continuer à parler de l'actualité sportive,

00:33:54 de l'actualité rugby bien sûr.

00:33:56 Philippe Spanguero, Johan UG sont là,

00:33:58 Alexandre Priam également, Quentin Kamenys,

00:34:00 toute l'équipe bien sûr, et puis vous,

00:34:02 sur les réseaux pour nous interpeller,

00:34:04 ou au 0826 300 300.

00:34:06 On parle de l'un des sujets de la semaine quand même,

00:34:08 c'est le passage d'Antoine Dupont du 15 au 7

00:34:12 pour participer aux Jeux Olympiques,

00:34:14 pour en parler.

00:34:16 On accueille Thierry Bourraoua,

00:34:18 qui a été l'une des figures du 7 de France

00:34:20 pendant des années,

00:34:22 surtout des décennies,

00:34:24 2010, 2020, 2021 même.

00:34:26 Thierry, bonsoir, merci d'être avec nous.

00:34:28 - Bonsoir François, bonsoir toute l'équipe.

00:34:30 - Merci, sympa d'être avec nous Thierry,

00:34:34 ancien numéro 9 bien sûr,

00:34:36 qui a fait lui aussi la navette entre le 15 et le 7

00:34:40 et qui est bien placé pour nous éclairer

00:34:42 sur le challenge qu'attend Antoine Dupont.

00:34:46 C'est un challenge qui te semble largement faisable

00:34:51 par rapport au timing,

00:34:53 en gros il reste 8 mois avant que les Jeux débarrent.

00:34:58 - Oui, la vérité c'est que je ne suis pas très inquiet

00:35:01 sur le cas d'Antoine Dupont,

00:35:03 on le sait tous, on l'a tous vu,

00:35:05 Antoine Dupont c'est quand même,

00:35:07 il fait partie de ces joueurs qui sont un peu hors normes,

00:35:09 et donc s'il y a bien un joueur avec lequel je ne suis pas inquiet,

00:35:12 c'est avec lui,

00:35:14 et je pense que déjà il a toute qualité rugbystique

00:35:17 et de stratégie et de tout ça pour s'adapter le plus rapidement possible.

00:35:22 C'est un joueur du commun,

00:35:23 et je pense que la tâche, il arrivera à la surmonter largement.

00:35:27 - Johan, UG, toi qui a brillé à 15,

00:35:30 est-ce que tu as fait aussi des essais avec le 7 ?

00:35:33 Est-ce que c'est une pratique que tu as expérimenté en tant que joueur

00:35:36 lorsque tu as été professionnel et international ?

00:35:39 - Non, non, pas du tout,

00:35:42 parce que je n'ai pas eu le temps de l'exploiter,

00:35:44 il y avait une opportunité à faire pour les JO de Rio,

00:35:46 mais j'étais blessé aux genoux,

00:35:49 et je voulais d'abord bien récupérer,

00:35:52 et c'est vraiment très traumatisant comme sport,

00:35:55 j'ai eu la chance de les côtoyer,

00:35:57 notamment Thierry, quand on s'entraînait avec le 15,

00:36:00 on voyait les entraînements qu'il faisait,

00:36:02 la tête qu'il avait quand il sortait de l'entraînement,

00:36:04 sincèrement ça ne me donnait pas forcément envie

00:36:07 de partager avec eux ces moments-là de souffrance,

00:36:11 parce qu'ils sont de zéro à 100,

00:36:14 du début jusqu'à la fin,

00:36:16 et c'est de la répétition,

00:36:17 c'est de la répétition à haute intensité,

00:36:19 avec des vitesses maximums,

00:36:21 donc je n'ai pas essayé,

00:36:23 parce que je n'étais pas prêt justement à faire ce nouveau sport.

00:36:26 - Thierry, justement, c'est quoi la différence

00:36:28 quant à ce que décrit Johan,

00:36:31 qui vous a vu à Marcoussis,

00:36:33 lorsque vous prépariez les étapes du circuit mondial

00:36:36 ou les grandes échéances,

00:36:37 c'est quoi les différences entre la prépa pour le 15

00:36:40 et la prépa pour le 7 ?

00:36:42 - La différence c'est que nous on doit être prêts

00:36:45 à répéter des efforts à très haute intensité,

00:36:47 comme les joueurs de rugby à 15,

00:36:49 sauf que nous c'est de manière peut-être un petit peu plus fréquente,

00:36:52 et tous les joueurs doivent être capables de le faire,

00:36:55 la grande différence elle est là,

00:36:57 et après l'autre différence aussi,

00:36:59 c'est dans l'organisation de la saison,

00:37:02 c'est-à-dire que nous la préparation physique,

00:37:04 on la faisait toute l'année,

00:37:07 le joueur de rugby à 15,

00:37:08 quand son championnat,

00:37:09 quand le top 14 a commencé,

00:37:11 c'est plus dans l'entretien,

00:37:13 et elle est là la différence,

00:37:14 et c'est pour ça que quand on parle d'Antoine Dupont,

00:37:16 je ne suis pas inquiet,

00:37:17 parce qu'il fait partie de ces joueurs qui sont hors normes,

00:37:19 s'il y en a bien un aujourd'hui

00:37:21 qui peut prétendre à faire ça,

00:37:24 c'est lui.

00:37:26 - Alexandre ?

00:37:28 - Justement Thierry,

00:37:29 on voit qu'Antoine Dupont va participer,

00:37:33 devrait participer aux Jeux Olympiques

00:37:34 avec l'équipe de France,

00:37:35 mais ce n'est pas le seul,

00:37:36 il y a aussi d'autres noms,

00:37:37 on parle d'Arthur Vincent,

00:37:38 de Sekou Makalu,

00:37:39 de Damien Ponnaud,

00:37:40 de Louis-Biel Biarré,

00:37:41 on met forcément tous un peu de côté Antoine Dupont

00:37:45 par son aspect un peu extraordinaire,

00:37:48 le profil du joueur,

00:37:49 mais là ce serait quatre ou cinq autres joueurs

00:37:52 qui viendraient du 15,

00:37:53 est-ce qu'on ne met pas un petit coup quand même

00:37:54 au travail du Seven,

00:37:56 de Jérôme Darré,

00:37:57 de tous ces joueurs-là

00:37:58 qui se consacrent toute l'année au Seven

00:38:00 pour ramener finalement des joueurs,

00:38:02 quatre ou cinq joueurs du 15,

00:38:03 ce qui est quand même beaucoup ?

00:38:04 - Ça a été formellement démenti quand même.

00:38:07 - Oui, ça a été formellement démenti,

00:38:09 mais bon, Marty a dit non.

00:38:10 - Moi c'est pour ça que je vous parle d'Antoine Dupont,

00:38:13 parce que c'est ce qui me paraît le plus réaliste aujourd'hui,

00:38:16 et après effectivement, stratégiquement,

00:38:18 faire venir tous les noms que j'ai entendus là,

00:38:21 ce ne serait pas déjà,

00:38:22 l'équipe de France,

00:38:23 ce ne serait pas pour moi une bonne stratégie,

00:38:25 je ne pense pas que Jérôme Darré est optimal pour cette stratégie-là,

00:38:28 et après, comme je le disais,

00:38:30 Antoine Dupont, c'est aujourd'hui un extraterrestre,

00:38:33 il est capable de le faire.

00:38:35 Après les autres,

00:38:36 ce sont des profils différents,

00:38:37 et je ne suis pas certain que ce soit aussi simple pour eux.

00:38:40 - Philippe Songhero, peut-être une question pour Thierry ?

00:38:43 - Non, pas de question directement,

00:38:45 je crois qu'il a répondu sur le cas d'Antoine Dupont,

00:38:47 moi juste je voulais revenir un peu sur le contexte,

00:38:49 parce que je crois qu'il faut repréciser quand même

00:38:52 que c'était une volonté affichée de la part du joueur,

00:38:55 depuis longtemps,

00:38:57 la fédération l'a pris en compte,

00:39:00 il y a eu des échanges avec le staff de l'équipe de France A7,

00:39:04 je crois que l'attitude d'Antoine Dupont

00:39:06 est assez exemplaire,

00:39:07 parce qu'il a annulé une conférence de presse

00:39:10 qui était prévue en disant

00:39:11 "non mais finalement,

00:39:12 il ne faut pas braquer les projecteurs sur moi,

00:39:14 parce que je dois venir intégrer un nouveau collectif

00:39:17 que je ne connais pas".

00:39:18 Donc tout ça se fait pour de bonnes raisons,

00:39:20 parce que j'ai vu une polémique depuis un jour ou deux,

00:39:23 notamment Denis Charvet sur RMC,

00:39:25 qui a dit qu'on ne comprenait pas,

00:39:27 il a engoulé un peu à la FFR de prendre Antoine Dupont,

00:39:29 mais je crois que c'est une volonté du joueur avant tout,

00:39:32 qui a été entendue,

00:39:33 et tout le monde est d'accord,

00:39:35 et je crois que d'un point de vue marketing,

00:39:37 je reviens à ce que je maîtrise le plus,

00:39:39 ça peut servir aussi la vitrine et la lumière

00:39:42 sur cette équipe de France A7,

00:39:44 pendant ces Jeux qui seront une vitrine exceptionnelle

00:39:47 pour ce sport,

00:39:48 et ça doit servir très largement le rugby A7 en France.

00:39:51 Maintenant, le gros enjeu c'est que le rugby A7,

00:39:54 peut-être que Thierry pourra en parler,

00:39:56 doit devenir une vraie discipline.

00:39:59 C'est-à-dire qu'un gamin qui va voir cet événement aux Jeux Olympiques

00:40:02 et qui dit "moi j'ai envie de faire ce sport",

00:40:04 quand il arrive dans un club,

00:40:06 on ne lui permet pas.

00:40:08 Et il faut trouver la solution pour avoir des fenêtres

00:40:10 dans la saison ou des organisations dans les clubs

00:40:13 qui permettent de faire quasiment exclusivement du 7.

00:40:16 Donc ça c'est un enjeu de développement majeur pour moi,

00:40:18 pour le rugby français,

00:40:19 et Antoine Dupont va être une locomotive importante.

00:40:21 C'est le cas des débuts de saison quand même,

00:40:23 chez les U12, chez les U14,

00:40:25 on fait du rugby A7 sur les deux premiers mois de la saison.

00:40:28 En tout cas c'est ce que je vois autour de moi,

00:40:32 chez les jeunes qui pratiquent.

00:40:35 Oui, mais après on les perd les gamins,

00:40:37 parce que ce n'est pas reproduit dans la saison.

00:40:40 Et je pense qu'il faudrait que cette fenêtre

00:40:42 elle se reproduise au moins deux ou trois fois dans l'année,

00:40:44 parce qu'il y en a qui ne veulent pas rester à 15,

00:40:46 et s'ils savent qu'il n'y a plus d'autre temps dans la saison A7,

00:40:49 malheureusement on perd les gamins.

00:40:51 Jonathan est avec nous, peut-être une question.

00:40:53 Jonathan, bonsoir, merci d'avoir appelé le 0826 300 300.

00:40:57 Comment tu vis toi, Jonathan,

00:40:59 le switch d'Antoine Dupont vers le 7 ?

00:41:04 Très bien, je trouve que c'est une très bonne chose pour le 7,

00:41:08 ça va être un bon coup médiatique.

00:41:10 Je rejoins tout à fait ce que disait Philippe Spanguero à l'instant,

00:41:12 c'est-à-dire que c'est un bon coup médiatique

00:41:14 pour développer le 7 à la fois au niveau mondial et au niveau français.

00:41:17 C'est aussi l'occasion d'essayer d'en faire une vraie discipline à part,

00:41:20 avec des sections de 7 dans les clubs,

00:41:22 pour justement que les joueurs qui veulent faire du 7

00:41:24 ne soient pas enfermés dans le 15 dès le plus jeune âge et décrochent.

00:41:27 Donc c'est une bonne chose.

00:41:29 Après je ne me fais pas de soucis pour le passage de Dupont à 7,

00:41:32 ça a déjà été dit, mais il y a la qualité physique pour le 7,

00:41:35 la répétition des efforts, la vitesse, la puissance.

00:41:38 Le rafu, il casse des plaquages,

00:41:40 donc pour le coup il n'y a vraiment pas de soucis, même techniquement,

00:41:43 que ce soit les offloads, les passages de bras,

00:41:45 la technique de défense, le plaquage, il n'y a vraiment pas de soucis.

00:41:48 C'est aussi un joueur qui pue le rugby, qui sent le jeu.

00:41:51 Je pense qu'à 7 ce sera aussi quelque chose qui sera intéressant.

00:41:56 Après on a eu des exemples de très bons joueurs de 15

00:42:00 qui sont passés à 7 et ça n'a pas été une réussite.

00:42:03 Je pense à Ouidraogou, à Rottier qui est passé,

00:42:06 bon après à voir ce que ça donnera.

00:42:08 Je pense qu'il a tout pour réussir dans les 7.

00:42:11 - Thierry, justement la navette, elle n'est pas facile à faire.

00:42:14 Il y a peut-être Jean-Pascal Barac qui l'a fait récemment ?

00:42:17 - Non, il y a Vapatawa, il y a plein d'exemples.

00:42:23 Mais non, c'est sûr que ce n'est pas facile.

00:42:25 C'est pour ça que du coup on t'entend de Dupont,

00:42:27 c'est presque l'exemple le plus facile qui a la capacité de le faire.

00:42:30 Mais non, ce n'est pas facile.

00:42:32 Mais après, je pense que ça va être fait de manière intelligente.

00:42:35 Il reste encore 6 mois, il y a de la préparation physique à adapter

00:42:39 parce qu'effectivement l'effort ce n'est pas le même.

00:42:41 Et puis après, je crois que j'ai cru comprendre

00:42:44 qu'il allait pouvoir disputer 2 tournois internationaux du World Series aussi.

00:42:49 - Vancouver et Los Angeles normalement.

00:42:51 - Oui, ça va l'aider pour les repères rugby.

00:42:54 - Tu passeras le voir en voisin ?

00:42:56 - Oui, peut-être, peut-être.

00:42:58 Peut-être que j'irai faire un concours.

00:43:00 Mais oui, c'est sûr que c'est différent.

00:43:04 Mais après, comme je le disais, je vais le répéter,

00:43:07 Antoine Dupont, on le sait tous que c'est un joueur un peu hors norme.

00:43:11 Et donc il est de ces joueurs qui, pour moi, peuvent le faire aujourd'hui et en 6 mois.

00:43:17 - Question juste simple, est-ce qu'il peut jouer le France-Irlande le 2 février

00:43:21 et ensuite enchaîner sur le World Series ?

00:43:24 - En fait, elle va être là la limite.

00:43:27 Elle va être là la limite et je pense que ça va être bien géré quand même.

00:43:31 Le tableau du 15 de France, son club et de France 7, ça va être ça.

00:43:36 Pour moi, le seul risque d'Antoine Dupont, c'est la surcharge de travail.

00:43:41 C'est de faire attention parce que le corps, il peut à un moment dire non aussi.

00:43:45 Et je pense qu'en fait, le gros travail, il va être là-dedans.

00:43:47 Il ne va pas tant être dans le résultat.

00:43:49 Le résultat, il va être ici.

00:43:51 Mais le vrai risque, il est dans éviter la surcharge de travail.

00:43:57 - Éviter la surcharge de travail, on a bien entendu le message.

00:44:00 Merci Thierry Bourrawa, donc engagé à la Fédération Mexicaine de Rugby.

00:44:05 Tu es basé où Thierry, désormais ?

00:44:08 - À Ciudad de México.

00:44:10 En tant que j'occupe un poste de directeur sportif rugby à 7 pour la Fédération

00:44:15 et entraîneur head coach de l'équipe masculine.

00:44:18 On essaye de partager ce qu'on a eu le privilège d'apprendre en Europe

00:44:24 et d'essayer de faire grandir un peu des équipes émergentes.

00:44:28 Quand on se sent utile, c'est toujours agréable.

00:44:30 - Je suis content de te parler Thierry, parce que moi je suis un ancien champion du Mexique 93.

00:44:35 Donc voilà, tu vois, ça me fait plaisir.

00:44:39 - Tu étais champion de France et puis ensuite tu es devenu champion du Mexique.

00:44:43 - Champion du Mexique 93, effectivement.

00:44:44 J'ai fait mon service militaire, mais bon, on ne va pas non plus raconter ma vie à l'antenne.

00:44:48 - Par contre Thierry, n'hésite pas à prendre Yohann Hugé en consultant

00:44:52 parce que je pense qu'il peut s'acclimater très rapidement.

00:44:56 - Ce mec est fou, mais lui, le micro, il est complètement fou ce mec.

00:45:02 - Merci Thierry en tout cas d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio

00:45:06 depuis le Mexique, depuis LDF et le districto federal.

00:45:10 A bientôt et merci à Jonathan d'avoir appelé le 0826 300 300.

00:45:14 Un plaisir d'avoir eu cet échange avec toi Jonathan.

00:45:17 Allez, on se retrouve dans un instant sur Sud Radio.

00:45:19 A suivre, on va rentrer dans le derby du soir.

00:45:22 Castre Toulouse, à tout de suite.

00:45:24 Au cœur de la mêlée pour se projeter sur ce match entre Castre Toulouse

00:45:29 qui va démarrer dans une heure sur Sud Radio

00:45:32 pour revoir tout ça, les enjeux de cette 7ème journée avec Yohann Hugé,

00:45:36 avec Philippe Spanguero, avec Alexandre Priam, bien sûr,

00:45:40 avec Jonathan que j'avais remercié mais qui est toujours là et on le remercie.

00:45:43 Vous êtes toujours là, Jonathan.

00:45:45 - Toujours présent.

00:45:46 - Super, le 0826 300 300.

00:45:48 Faites comme Jonathan pour discuter avec nous, avec nos consultants,

00:45:51 avec notre équipe Sud Radio pour parler rugby et puis nos invités.

00:45:54 Arnaud Coste est avec nous.

00:45:56 Salut Arnaud.

00:45:57 - Bonjour, bonjour à tous.

00:45:59 - Merci d'être avec nous en direct.

00:46:00 Arnaud Coste, bien sûr, pour ceux qui ont moins de 20 ans,

00:46:03 on va quand même faire un petit rappel.

00:46:05 Ancien 3ème ligne de Clermont et du 15 de France,

00:46:07 l'homme qui a disputé plus de Coupes du Monde que de tournois des 5 nations ou des 6 nations.

00:46:12 T'es d'accord Arnaud ?

00:46:13 - C'est bien ça.

00:46:15 - Voilà, deux Coupes du Monde, 1995-1999, finaliste en 1999, faut-il le rappeler.

00:46:20 Et surtout, aussi aujourd'hui, on va dire, remis dans la lumière de l'actualité par son fils Paul,

00:46:27 champion du monde des moins de 20 ans et titulaire au centre du stade toulousain.

00:46:32 Voilà, tu as été le fils d'eux parce que ton papa était un grand joueur de Clermont

00:46:37 et tu es désormais le père d'eux Arnaud.

00:46:39 - Et oui, le statut a changé, le statut a changé effectivement,

00:46:43 mais tant mieux pour Paul en tout cas,

00:46:45 qui commence à découvrir un petit peu le top 14 avec le stade toulousain.

00:46:49 - Voilà, est-ce qu'il y a un facteur génétique ?

00:46:52 On va bien sûr en parler, mais surtout, il y a ce match ce soir entre Castres et Toulouse.

00:46:59 Yohann Hugé qui est toujours avec nous aussi,

00:47:01 Yohann, qu'est-ce qu'il a de particulier ce match ?

00:47:03 C'est un peu la journée des voisins aujourd'hui.

00:47:06 C'est un derby ou pas un derby ce Castres-Toulouse quand on joue au stade toulousain ?

00:47:10 - Le déplacement est très court, il se fait dans la journée, on fait l'aller-retour, c'est top.

00:47:17 Mais mise à part ça, je pense que c'était Oulère-Urioss qui avait relancé un peu cette animosité entre les deux équipes.

00:47:28 Mais depuis son départ pour Bordeaux, tout est redevenu à la normale entre ces deux équipes.

00:47:35 Ça reste un derby, match très peu enlevé, avec les traits fermés,

00:47:41 avec je ne sais pas le temps qu'il va faire, apparemment il ne pleut pas.

00:47:44 Mais on ne ressent pas cet effet de derby.

00:47:47 - Arnaud, tu as joué à Castres après Clermont, il y a une vingtaine d'années.

00:47:52 Vu de Castres, quand on est comme toi qui étais un ancien du Castrolympique, est-ce que c'est un derby ?

00:47:59 - J'ai joué avec Nicolas Spanghero, le frère de Philippe qui est à l'antenne aussi.

00:48:06 On avait un entraîneur qui s'appelait Alain Gaillard que j'avais eu à Clermont avant.

00:48:11 C'est aussi pour ça que j'ai été à Castres.

00:48:14 Qui est un tarné, un castré, et qui avait l'habitude de nous dire

00:48:19 "Nous, on est enclavés au fin fond de la montagne noire".

00:48:23 Donc effectivement, tous ceux qui se déplacent, et encore plus les Toulousains qui représentent,

00:48:28 c'est vrai pour les castrés, la capitale, la grande ville, Airbus, etc.

00:48:32 Ils s'en faisaient fi de mettre un peu plus de pression.

00:48:37 Parce que le stade toulousain est en haut et domine le rugby français depuis plus de 30 ans.

00:48:46 Donc automatiquement, ça reste un match particulier.

00:48:49 - Si je te suis Arnaud et si je suis Johan, et Philippe peut peut-être nous éclairer,

00:48:55 parce qu'il connait bien les deux clubs, on va dire que l'antagonisme vient plus de Castres ?

00:49:03 - Oui, on peut le dire, même si je pense que les Toulousains savent que la réception à Castres est compliquée.

00:49:10 Parce qu'il y a un style de jeu qui est propre à Castres,

00:49:13 on sent les mêmes gènes, les mêmes racines, la même agressivité, la même dureté depuis des années et des années.

00:49:20 Toulouse, il y a un autre style de jeu, clairement, mais ils ont une identité.

00:49:25 L'identité castraise, c'est la dureté, c'est l'agressivité, c'est qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige.

00:49:32 On sait que ça va être toujours un match compliqué.

00:49:36 Donc quand le voisin toulousain qui a l'habitude de surfer sur le Brenus, sur la Coupe d'Europe,

00:49:44 comme tous les autres clubs de France, on a envie de les battre.

00:49:50 - Philippe Songuero, sur cet éclairage, cet antagonisme ?

00:49:55 - L'antagonisme, c'est vrai que c'est surprenant le discours de Johan.

00:49:59 Ça justifie justement le fait que c'est perçu différemment du côté toulousain et du côté castré.

00:50:06 Mais je crois quand même qu'il y a quelque chose qui s'est exacerbé ces dix dernières années

00:50:10 parce que dans la tête des Toulousains, les castrés, jusqu'au début des années 2000, même 2010,

00:50:16 étaient assez loin derrière.

00:50:17 Et puis après, il y a cette petite période qui n'a pas duré longtemps,

00:50:20 mais du coup de moins bien toulousain dans les années 2012-2013.

00:50:24 Et puis cette ascension castré avec la régularité en phase finale tous les ans, ce titre en 2013,

00:50:30 des victoires en phase finale contre le stade toulousain, ce qui n'était quand même jamais arrivé jusque-là.

00:50:35 Et donc pour moi, ça a donné une saveur encore différente à cette notion de derby.

00:50:40 Mais en tout cas, du côté castré, c'est très présent et c'est tous les ans, le match de l'année

00:50:45 qui fait recette et que les gens de la ville attendent.

00:50:50 Jonathan, comment tu vois ça toi, amateur de rugby, spectateur et qui attend forcément ce match ce soir, Castre-Toulouse ?

00:50:59 C'est un match que je suis chaque année avec attention, aussi bien l'année que le retour.

00:51:04 Toulouse, c'est un club qu'on regarde avec des grands yeux pour voir le jeu.

00:51:08 Et Castre, en tant que rugbyman amateur, c'est un club aussi, personnellement,

00:51:13 je pense que beaucoup de monde apprécie parce que c'est un jeu qu'on retrouve beaucoup dans le niveau amateur,

00:51:16 avec un gros jeu d'avant, avec des individualités à l'arrière qui sont les vieux briscards.

00:51:21 Il y a du jeu, il y a un club formateur, donc on aime forcément le Castre quand on aime le rugby amateur.

00:51:26 Et du coup, c'est un match qu'on aime bien regarder.

00:51:29 Je ne vous cache pas que quand Castre domine Toulouse, c'est toujours un petit peu agréable de voir que le petit bat le gros.

00:51:37 Supporteur du Stade Français Paris, Jonathan ?

00:51:39 Comment ?

00:51:40 Supporteur du Stade Français Paris, Jonathan ?

00:51:43 Je ne sais pas pourquoi je sens une fibre parisienne.

00:51:45 Non, alors pas du tout, plutôt Stade Toulousain et Bayonne.

00:51:48 Ah, c'est vraiment la même fibre. Raté. Joli flair, Alexandre, bravo.

00:51:54 Quelqu'un qui connaît le rugby.

00:51:57 Pour le coup, Stade Toulousain, j'ai une dizaine de maillots chez moi,

00:52:02 mais malgré tout, sur un Stade Toulousain-Castre, le petit contre le gros, j'ai tendance à apprécier quand même les victoires Castreise,

00:52:09 enfin le jeu Castreise du moins.

00:52:11 Après, le fait que Castre soit arrivé au haut niveau depuis leur titre de 2013,

00:52:17 même avant ils étaient en demi en 2012, et ils ont fait cinq carrés finales, ils ont deux titres, ils ont une finale perdue.

00:52:25 Ils sont revenus un petit peu dans les roues du Stade Toulousain, donc ça a exacerbé le truc, il y a eu la période Lorios.

00:52:31 Je rajouterais Hurda Pineda qui a bien aussi fait le boulot pour rendre ça intéressant à regarder.

00:52:37 C'est vraiment un match que je ne veux pas rater.

00:52:41 Arnaud Coste, papa de Paul, qui sera son titulaire, c'est son premier derby chez les grands pour Paul.

00:52:49 T'es mal renseigné François, il a pris la place de Barassi l'année dernière à la dernière minute, qui s'est blessé.

00:52:55 Donc ce sera son second.

00:52:57 D'accord, donc du coup tu vas voir ça où ? À Castre ?

00:53:01 Non, dans le canapé, en famille.

00:53:04 D'accord, une appréhension particulière pour ce match-là, quand t'as ton petit rejeton qui est quand même tout jeune.

00:53:13 Il a quel âge Paul ? 19 ou 20 ?

00:53:15 Il a 20 ans, non, plus d'appréhension.

00:53:19 Toujours un peu de stress évidemment quand on voit son enfant, son fils rentrer sur la pelouse.

00:53:25 Sur les premiers matchs, oui, parce que je sais l'attention et l'envie qu'il a d'exister et de percourir.

00:53:31 Maintenant il a pris de la maturité grâce à la Coupe du Monde.

00:53:38 Il s'entraîne avec les pros depuis plus de deux ans.

00:53:41 Il connaît les joueurs, il enchaîne maintenant depuis le début de saison quelques matchs.

00:53:47 Personnellement, j'ai plus d'appréhension, même si quand on voit son fils, on espère toujours le meilleur pour lui.

00:53:57 Bon, est-ce que Arnaud tu peux rester avec nous ? On a une petite pause à faire et on continue.

00:54:03 Parce que je voudrais qu'on fasse un focus sur Paul Coste, dont moi je suis personnellement fan.

00:54:09 Et donc je voudrais qu'on en parle aussi avec Johan.

00:54:13 Juste le jeu, on a un jeu à lancer mon cher Alexandre.

00:54:17 Deux places pour Toulouse-Clairmont. La rencontre ce sera samedi prochain sur Sud Radio.

00:54:23 Mais aussi au stade, on vous offre les deux dernières places.

00:54:26 Hier, elles ont été remportées ces places-là du côté de Mervyn.

00:54:32 Avec Chantal et René.

00:54:40 Il reste deux places à gagner. 0826, 300, 300, 0826, 300, 300.

00:54:45 Vous gagnez vos deux places pour Toulouse-Clairmont.

00:54:49 Arnaud ne peut pas rappeler. A tout de suite sur Sud Radio.

00:54:52 On revient bien sûr pour continuer à parler de ce casse-reux Toulouse au travers du jeune Paul Coste.

00:54:56 A tout de suite.

00:54:57 Avec vous les auditeurs Sud Radio, 0826, 300, 300 pour bien parler au coeur de la mêlée de ce match casse-reux Toulouse qui arrive 21h05.

00:55:05 Le coup d'envoi. Arnaud Coste est avec nous.

00:55:07 Notre invité, Jonathan, un auditeur qui lui a appelé au 0826, 300, 300.

00:55:12 Puis Johan UG, Philippe Spanguero, Alexandre Priam.

00:55:15 Arnaud, on parlait de Paul Coste, champion du monde des moins de 20 ans,

00:55:19 qui s'installe gentiment au coeur du stade toulousain.

00:55:25 C'est aussi un nouveau style.

00:55:30 Parce qu'on a l'impression quand même que, ton fils, c'est peut-être difficile d'en parler pour toi,

00:55:34 mais en tout cas sur la partie technique, il y a quand même une volonté toujours de faire vivre le ballon.

00:55:39 On n'est pas dans du tank ou du déménageur breton.

00:55:43 Oui, effectivement, mais tout ça c'est grâce à Johan UG.

00:55:46 Parce que, pour l'autre petite anecdote, il a été faire deux années de suite un stage qu'organise Johan.

00:55:54 Donc je pense qu'il a pris la bonne graine du stade toulousain.

00:55:57 De l'Ariège, surtout.

00:56:00 Et de l'Ariège, bien évidemment.

00:56:03 D'ailleurs, on pense au club à Pamé, à Pamier, qui est en très grande difficulté aujourd'hui.

00:56:07 On parlait de l'Ariège, Pamier est à deux doigts de disparaître, malheureusement.

00:56:11 Problème financier, effectivement.

00:56:13 Johan va aller y mettre quelques billes, il ne peut pas laisser...

00:56:16 259 000, non, il faut.

00:56:19 Ah ben voilà, Johan.

00:56:22 Il faut que je reçive mon contrat à Sud Radio avant, et après on verra ce que je peux faire.

00:56:26 Bon, Johan...

00:56:27 On se voit lundi.

00:56:29 Johan, revenons sur le Capole, que tu connais depuis longtemps,

00:56:35 et effectivement, qui a quand même un style bien à lui.

00:56:38 Oui, bien sûr, il a un style bien à lui.

00:56:41 Effectivement, je l'avais accueilli pour donner de suite en stage,

00:56:44 et on était obligés de le freiner parce qu'avant tout, c'est un gars qui adore...

00:56:48 Arrête-moi, Arnaud, mais il adore le rugby, il est passionné par le rugby.

00:56:52 Dès que les entraînements s'arrêtaient, il gardait un ballon pour jouer dans la cour

00:56:57 avec ses camarades de stage, on va dire.

00:57:03 Et le problème, c'est qu'il y avait des écarts, un peu d'âge,

00:57:06 et que lui, il marquait déjà sur tout le monde.

00:57:08 Donc on sentait qu'il y avait un potentiel.

00:57:11 Après, entre le potentiel et ce qu'il a fait aujourd'hui,

00:57:13 ce qu'il fait aujourd'hui sur le terrain, c'est assez incroyable

00:57:16 parce qu'il est totalement dans la culture du stade toulousain.

00:57:19 Dès Florian Pritz, entre Florian Pritz et Yannick Josiot,

00:57:24 il arrive toujours à libérer les bras, il s'accroche en défense, il lâcherait en défense.

00:57:29 Il est vraiment l'étiquette de stade toulousain,

00:57:34 et pur produit, j'ai envie de dire, de stade toulousain.

00:57:37 - Il a toujours surnagé, Arnaud ? Ton fils Paul ?

00:57:41 - Toujours non, en tout cas pas détecté.

00:57:45 Moi, après, je suis son père, donc c'est toujours difficile d'en parler avec objectivité,

00:57:50 même si j'ai toujours essayé de prendre du recul.

00:57:53 Surnagé, non. Au-dessus, des fois, oui, parce qu'effectivement, depuis tout petit,

00:57:57 mais quand je dis petit, c'est à 3 ans, 4 ans,

00:57:59 lui, il a vu un ballon de rugby, c'est pas moi qui l'ai mis dans les mains,

00:58:02 mais il a toujours été aimanté complètement.

00:58:06 Après, quand il me sollicitait, moi, ça a toujours été la technique,

00:58:11 ça a toujours été la passe du mauvais côté, le mauvais pied, comment faire la passe,

00:58:15 je suis pas trop sur le physique, parce que...

00:58:18 Alors, voilà, c'est encore d'autres débats,

00:58:21 mais ça a toujours été la technique, et ça a toujours été un passionné, un gros travailleur,

00:58:27 parce que le talent, on le sait bien, mais sans travail, effectivement, on n'arrive à rien.

00:58:33 Et il est toujours dans cette démarche, arriver à performer,

00:58:36 arriver à être efficace pour l'équipe, ça a toujours été un enfant,

00:58:39 et il est toujours très altruiste pour son équipe.

00:58:42 Et en plus, effectivement, il a la chance de pouvoir jouer au Stade Toulousain,

00:58:47 donc ça veut dire de côtoyer Julien Marchand, de côtoyer François Croce,

00:58:52 Dupont, Ntamak, Thomas Moss, et j'en oublie un bon wagon,

00:58:57 puisqu'il y a quand même la moitié de l'équipe de France qui est autour de lui.

00:59:01 - Et il côtoie Hugo Mollat, qui le connaît bien.

00:59:04 - Eh ben Hugo, au-delà que j'ai joué avec lui, effectivement, on a des relations plus qu'amicales,

00:59:12 mais Hugo, il est dans son travail de manager, et il ne fera pas de cadeau à poil,

00:59:17 donc s'il décide de l'aligner, c'est qu'il le mérite.

00:59:21 - Et ça pose quelques débats entre vous, entre Hugo, l'ami avec Arnaud,

00:59:27 est-ce qu'on se dit, enfin voilà, vous en avez discuté, ou ça s'est fait naturellement ?

00:59:32 - Aucun, il n'y a pas de débat sur le rugby, moi je suis le père d'un de ses joueurs, c'est mon ami,

00:59:38 quand Hugo a envie d'en parler, on en parle, mais on a des relations autres,

00:59:47 mais il n'y a pas de débat, il n'y aura jamais de débat.

00:59:50 - Philippe Swanguero, pour rebondir sur cette transmission, que tu connais bien,

00:59:57 mais en tout cas qui est réelle, et ça fait partie de l'histoire du Stade Toulousain.

01:00:03 - Oui, ça fait partie de l'histoire du Stade Toulousain, et c'est vrai que Paul s'inscrit vraiment dans le registre du Stade,

01:00:10 et je me demande s'il aurait trouvé ses marques aussi vite dans d'autres clubs,

01:00:16 parce qu'il y a cette culture au Stade Toulousain de la prise d'initiative,

01:00:20 et moi ce qui m'a marqué sur les premiers matchs de Paul, la saison dernière,

01:00:24 quand il a commencé vraiment à enchaîner du temps de jeu, c'est cette insouciance,

01:00:28 cette volonté de tenter des coups techniquement, donc c'est là qu'on s'est rendu compte de la palette technique assez large,

01:00:34 mais aussi parce qu'il est dans un contexte qui favorise beaucoup la prise d'initiative,

01:00:39 et c'est vrai qu'en ça je pense que le Stade Toulousain est un club qui est fait pour lui,

01:00:44 et moi j'ai juste une question à poser à Arnaud, parce que malgré tout Arnaud quand même,

01:00:48 il est ami avec Hugo, mais il a passé sa vie à Clermont, qui a souvent été en difficulté contre le Stade,

01:00:53 et puis après à Castres, donc maintenant je sais que tout ça est passé,

01:00:56 mais ça n'a pas été trop difficile les premiers temps de te réjouir de voir ton fils sous le maillot Toulousain ?

01:01:01 La petite attaque ! Non, non, tout ça c'est du passé effectivement,

01:01:06 mon histoire elle est loin de derrière, je ne la vois même plus dans les rétroviseurs,

01:01:10 mais effectivement moi j'ai joué à l'époque où le Stade Toulousain a été champion de France quasiment toutes les années,

01:01:16 et c'est moi qui conseillais à Paul quand il était à Colomiers de partir au Stade Toulousain,

01:01:23 parce que justement quand on veut jouer au Wilbier, le Stade est un modèle depuis longtemps,

01:01:30 et toujours un modèle, et j'espérais, je pensais qu'il avait la capacité de pouvoir s'adapter justement

01:01:37 par sa gestuelle, par sa capacité technique, parce que c'est un enfant qui aime jouer au ballon,

01:01:42 qui aime toucher de ballon, qui aime prendre des initiatives, et ça fait complètement partie de l'ADN du Stade Toulousain.

01:01:47 Merci Arnaud d'avoir été avec nous, Arnaud Coste, papa de Paul, qui ce soir va vibrer dans son canapé,

01:01:53 en écoutant Sud Radio bien sûr, parce que le match sera en direct sur Sud Radio bien évidemment,

01:01:58 et en intégralité, bon à très bientôt en tout cas sur notre antenne, c'était un plaisir, et bon match !

01:02:05 Merci Jonathan d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio, on se retrouve dans quelques minutes bien sûr

01:02:12 pour la suite de notre programme, et puis on va retrouver Philippe avec Mathieu Bastaro,

01:02:17 c'est les destins du rugby ! A plus tard !

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