Elisabeth Lévy - "Crépol : des lâches se la jouent caïds quand ils sont en bande et armés"

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##LEVY_SANS_INTERDIT-2023-11-21##

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Transcription
00:00 - Il est 8h13, Lévis sans interdit. Bonjour Elisabeth Lévy.
00:04 - Bonjour Patrick, bonjour à tous.
00:06 - Vous revenez sur le drame de Crépole dans la Drôme qui évidemment a beaucoup choqué, continue bien sûr.
00:13 - Bah oui écoutez, c'était un soir de bal et de fête et il semble, alors évidemment, ce sont encore des hypothèses,
00:20 il semble que des petits barbares armés de couteaux n'aient pas supporté qu'on leur refuse l'entrée,
00:25 précisément à cause de ces couteaux, qu'ils soient revenus en nombre et ils ont alors semé la mort et la désolation,
00:31 fauchant la vie pleine de promesses de Thomas, 16 ans, et blessant aussi une quinzaine de personnes.
00:36 Alors d'abord, moi je pense à Thomas, à ses parents, à ses frères, à ce village tranquille qui se croyait épargné par la violence de la société.
00:44 Alors des témoins évoquent des agresseurs en tenue de racaille, si je puis dire, sur vêtements tennis,
00:50 qui frappent à l'aveugle le procureur, lui, d'une prudence qui confine par moment au déni.
00:56 Il parle d'un possible règlement de compte et précise que rien n'indique que tous les assaillants venaient de la même cité.
01:02 Oui, ça c'est... On comprend surtout, mais surtout on a l'impression qu'il ne faut surtout pas stigmatiser que c'est ça l'essentiel pour lui.
01:10 Alors des médias parlent même de Ricks, d'une bagarre qui aurait mal tourné, comme pour renvoyer dos à dos agresseurs et agressés.
01:18 - Oui, c'est ça. Mais alors comment vous qualifiez ce qui s'est passé, Elisabeth ?
01:22 - Eh bien ce n'était pas une bagarre à l'évidence, là encore je m'appuie sur les témoignages, je n'y étais pas bien sûr,
01:28 mais une razzia perpétrée par des gens qui ne connaissent qu'une loi, celle du plus fort, des lâches,
01:34 qui se la jouent caïd quand ils sont en bande et qu'ils sont armés.
01:37 Bien sûr, bien sûr, on ne connaît pas l'identité de ces agresseurs,
01:42 mais je me dis que peut-être s'ils s'appelaient en guérant Pierre ou Paul, on le saurait déjà,
01:47 et que Mélenchon aurait aussi fait un tweet accusant l'extrême droite.
01:51 Quoi qu'il en soit, quelle que soit l'identité de ces agresseurs,
01:54 ce qui s'est passé à Crépeaule est une preuve supplémentaire de l'ensauvagement qui touche désormais la douce France des provinces.
02:01 Répétons donc qu'on ne connaît pas leur origine, on ne connaît pas leur pédigré,
02:05 donc il faut élargir un peu le raisonnement au-delà de ce qui s'est passé ce soir-là,
02:11 mais si on trouve désormais des points de deal jusque dans la Creuse ou dans Corrèze,
02:17 si la criminalité augmente maintenant beaucoup plus vite en zone gendarmerie, c'est-à-dire en zone rurale qu'ailleurs,
02:23 eh bien cela a sans doute un rapport avec l'implantation, à cause de la loi SRU, sur tout le territoire, de CTHLM,
02:31 qui sont partout des foyers de délinquance, d'immigration illégale et de séparatisme.
02:36 Et sur BFM, on a d'ailleurs entendu une avocate se demander si les assaillants de Crépeaule n'avaient pas été victimes,
02:44 les pauvres petits, d'un délit de faciès.
02:46 Alors, bien sûr, il faudrait comprendre, ils avaient des raisons de s'énerver, non ?
02:51 C'est moi qui m'énerve là, pardon.
02:53 Alors, bien sûr, j'espère, on les arrêtera certainement,
02:56 le ministre Gérald Darmanin promettra s'il ne l'a pas déjà fait une sanction exemplaire,
03:01 sauf que ce n'est pas lui qui décide, ce sont des juges, comme ce magistrat qui a condamné à 35 heures de travaux d'intérêt général,
03:11 un jeune homme qui avait traîné un policier sur plusieurs centaines de mètres après un refus d'obtempérer.
03:19 Alors, il reste chez beaucoup de Français un mélange de colère et de peur,
03:23 et aussi le sentiment que l'État ne les protège plus,
03:26 c'est pourquoi peut-être faut-il craindre désormais aussi la tentation de l'autodéfense.
03:32 Merci Elisabeth Lévy.

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