BMW, nouvelles mobilités, hydrogène et Trophée Andros

  • l’année dernière
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Vincent Salimon, Président du directoire BMW Group France, Denis Saada, co-président de l'Alliance des Mobilités de Mobilians et président, fondateur de la start-up Betterway, Laurent Meillaud, rédacteur en chef de G-Hy TV, Thierry Blancot, journaliste, speaker du E-Trophée Andros et Laurence Péraud, « On parle auto » tous les samedis de 11h à 13h avec Jean-Luc Moreau
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##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2023-12-07##
Transcript
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07 Et bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
00:10 La première filiale de BMW à travers le monde est française et quinqua mesdames et messieurs.
00:14 Il y a 50 ans, les excellentes relations entre la France et l'Allemagne ont conduit à ce que BMW vienne s'installer chez nous avant le monde entier.
00:22 Et pour l'avenir de BMW, ils lancent une nouvelle génération de 6 modèles de voitures 100% électriques à partir de 2025.
00:29 Couvrant toute catégorie, allant de la berline au SUV.
00:32 Vincent Salimon est avec nous, président du directoire BMW Group. On en parle dans un instant.
00:37 Le métier Mobiliance de la semaine met à l'honneur les start-up des nouvelles mobilités.
00:41 Denis Saadak, au président de l'Alliance des mobilités de Mobiliance et président fondateur de la start-up Better West, en notre compagnie.
00:48 Et puis un nouveau né, un média pour l'hydrogène.
00:51 Ça s'appelle le GYTV, je crois, lancé le 28 novembre.
00:56 C'est un nouveau média dédié à l'hydrogène, des interviews, des tables rondes avec des journalistes.
01:00 Un nouveau média qui couvre toutes les chaînes de valeur de l'hydrogène sur la mobilité et l'industrie.
01:05 Qui s'intéresse aussi aux grands groupes ainsi qu'aux start-up, Philippe.
01:09 Et enfin, la 35e édition du Trophée Andros sera la dernière.
01:12 5 courses sont prévues cet hiver.
01:14 Val Thorens, Andorre, Isola 2000, L'Anse en Vercors et Superbess.
01:18 Qui accueillera le 27 janvier l'ultime finale de la compétition.
01:21 Thierry Blanco, journaliste speaker du E-Trophée Andros.
01:24 Et Jean-Luc Moreau qu'on retrouve tous les samedis.
01:26 De 11h à 13h dont on parle en taux seront avec nous.
01:28 Et puis ce soir ?
01:30 Et bien ce soir, vous pouvez voter sur Twitter pour répondre à la question
01:33 "Périphérique parisien à 50, le gouvernement a-t-il raison de dire non à Anne Hidalgo ?"
01:38 Bienvenue dans les vraies voix qui font rouler la France.
01:40 Et Vincent Salimon est avec nous, président du directoire BMW Group.
01:47 Bonsoir, merci d'être avec nous.
01:50 Nous sommes très contents de fêter avec vous ce 50e anniversaire de cette filiale française.
01:56 C'était en 1973.
01:58 Exactement, vous n'étiez pas né, moi j'étais un petit peu plus jeune.
02:01 Et il est important justement de pouvoir célébrer l'empreinte de BMW en France.
02:06 Parce que c'est 8000 collaborateurs, 1000 de la filiale et 7000 dans le réseau.
02:10 Qui s'investissent au quotidien pour satisfaire l'ensemble des clients BMW.
02:15 Mais c'est aussi des centres logistiques qui gèrent la France notamment.
02:18 Mais la Suisse et l'Allemagne.
02:19 C'est-à-dire que la filiale française s'occupe d'une partie du marché allemand.
02:22 Et il faut savoir qu'en France, on a également un centre d'essai, le centre de développement.
02:27 Dans lequel toutes les voitures de la gamme BMW, toutes les voitures mini,
02:31 Rolls Royce même qui fait partie de notre gamme et Motorrad, sont également développées.
02:35 Donc la France participe activement au développement de nos véhicules.
02:38 En quoi la France finalement se fond dans l'ADN de BMW ?
02:42 Alors, il faut savoir qu'en France, il y a des passionnés d'automobiles.
02:45 Et BMW, c'est le plaisir de conduire, c'est la passion.
02:49 Il y a Mini avec le go-kart feeling.
02:51 Donc globalement, nous avons aujourd'hui des véhicules qui correspondent exactement aux besoins du marché français.
02:57 Pourquoi ? Parce que le marché français est aussi un marché de véhicules compacts.
03:00 90% du marché sont des véhicules compacts.
03:03 Et avec notre Mini, avec le X1, le X2, la série 1, des véhicules que vous connaissez bien.
03:08 En fait, on correspond, on répond exactement à la demande des français.
03:12 Et il y a un élément supplémentaire, c'est que la France est en avance de phase aussi sur les nouvelles motorisations.
03:17 Et notamment l'électrique.
03:19 Et aujourd'hui, on couvre 90% des segments avec des véhicules 100% électriques.
03:23 Donc on répond à la demande des automobilistes.
03:26 En 50 ans, quel a été le plus gros succès de BMW en France ?
03:29 Alors, le plus gros succès de BMW, c'est le X1.
03:32 Si on parle de produits, on peut parler d'autres choses.
03:34 Ça a été aussi la victoire aux 24 Heures du Mans, si on veut parler de compétition automobile en 99.
03:40 Mais si on veut parler de produits, le X1 est vraiment un SUV compact, familial, qui répond aux besoins de chacun.
03:46 On l'a renouvelé récemment et c'est un vrai succès.
03:49 C'est notre best-seller aujourd'hui.
03:50 C'est le plus emblematique aujourd'hui ?
03:52 C'est celui qui correspond exactement à la demande.
03:54 C'est notre best-seller et il continuera bien évidemment à marcher.
03:58 En sachant qu'en 2024, on va le compléter avec un nouveau X2, qui est sur la même base que le X1.
04:04 Mais avec une forme de coupé, donc un petit peu plus dynamique.
04:06 Et je suis persuadé que ça fera plaisir à beaucoup de conducteurs et de conductrices.
04:10 Alors, il y a trois mois, vous étiez au Salon de Munich et vous avez présenté ce qu'on appelle la NIEE Class.
04:16 Je ne sais pas comment on...
04:17 Neue Klasse !
04:18 Neue Klasse !
04:19 Je ne parle pas allemand non plus, mais Neue Klasse.
04:20 Neue Klasse, il parle beaucoup mieux que moi, Philippe David.
04:23 C'est une nouvelle génération de voitures.
04:27 Alors, bien entendu, visuellement, elle est totalement différente.
04:31 Il y a un espèce de futuriste chez BMW, avec ces six modèles qui arrivent en 100% électriques.
04:40 Alors, il est évident que nous devons participer au développement d'une mobilité plus durable et plus responsable.
04:48 Donc, il est important d'aller sur une nouvelle génération de véhicules.
04:51 Jusqu'à maintenant, à part quelques véhicules spécifiques comme la BMW i3 100% électrique qu'on a sorti il y a 10 ans,
04:57 ou l'iX, on a sorti quelques véhicules spécifiques pour des plateformes 100% électriques.
05:02 Mais le gros de notre gamme sont des véhicules avec des plateformes plutôt thermiques sur lesquelles on a adapté de l'électrique.
05:09 Le principe de la Neoclasse, c'est de partir sur une plateforme 100% électrique et avec une sixième génération de batterie.
05:17 Je vais vous donner un exemple, et c'est important, c'est que cette sixième génération de batterie nous permettra,
05:22 avec des cellules cylindriques, d'avoir 30% d'autonomie en plus, 30% de temps de recharge en moins,
05:29 et avec une efficience globale de la batterie supérieure de 30%.
05:33 Donc globalement, c'est tout bénéfice pour les utilisateurs, et c'est la possibilité d'électrifier encore davantage le parc.
05:40 Est-il exact que la Neoclasse a été lancée pour rattraper le retard en électrique, notamment sur Tesla et les Chinois ?
05:46 Alors, je ne sais pas si on peut parler de retard en électrique alors que ça fait plus de 10 ans qu'on a...
05:50 Mais il s'agit de ça !
05:51 Alors, vous avez lu de mauvais écrits...
05:54 Oubliez tout ce que vous avez lu !
05:55 Non, non, je ne sais pas si on peut parler vraiment de retard alors qu'il y a 10 ans, on lançait la BMW i3,
05:59 et moi j'étais président du marché norvégien, pour lancer avec succès la BMW i3.
06:04 Donc on est présent sur le 100% électrique.
06:07 La seule différence, c'est que BMW a fait le choix d'aller sur l'électrique et sur l'hybride rechargeable en même temps.
06:13 Pourquoi ? Parce qu'on a un problème d'infrastructure de recharge.
06:16 On sait qu'on manque de bornes de recharge.
06:18 Donc pour répondre aux besoins de nos clients, notre principe c'est de développer des véhicules qui correspondent aux besoins des clients.
06:23 Et comme les clients n'étaient pas prêts pour le 100% électrique, on a quand même lancé cette stratégie du 100% électrique,
06:29 mais avec l'hybride rechargeable.
06:31 Aujourd'hui chez BMW, l'électrifié c'est 43% de mes ventes en France.
06:35 C'est énorme !
06:36 Exactement ! L'électrifié donc, électrique et 100%...
06:39 Pardon, électrique et hybride rechargeable.
06:41 Mais en parallèle, nous développions une gamme qui nous permet aujourd'hui chez BMW d'avoir 13% des ventes,
06:48 donc c'est à peu près le mix marché.
06:50 Chez MINI c'est 26% de nos ventes, donc c'est déjà une voiture sur quatre.
06:54 Et nous allons continuer à développer en accompagnant le développement de l'infrastructure de recharge
06:59 et la capacité des clients à pouvoir utiliser des véhicules 100% électriques.
07:03 Cette série de voitures totalement électriques, avec le nez d'un requin, elle est très atypique.
07:11 Elle s'adresse à qui finalement ?
07:13 Qui est le client ?
07:15 Le client est tout simplement le client d'un segment premium.
07:19 En fait c'est SP+ qui veut se faire plaisir, qui veut conserver le plaisir de conduire,
07:24 mais avec un véhicule qui est en zéro émission à l'usage,
07:29 avec aussi la capacité de rouler dans un véhicule qui limite l'empreinte écologique sur la totalité de sa chaîne de valeur.
07:39 Et ça c'est un élément important et c'est spécifique à BMW.
07:42 Non seulement on travaille sur la baisse des émissions de CO2 à l'usage, à l'utilisation du véhicule,
07:48 mais en plus on travaille sur la réduction totale de l'empreinte écologique.
07:52 Donc ça veut dire quoi ?
07:53 Ça veut dire que l'ensemble de nos usines aujourd'hui sont alimentées avec de l'énergie renouvelable.
07:58 Et ça veut dire que sur l'i5, la nouvelle BMW série 5 qu'on vient de sortir,
08:02 22% des matières sont déjà des matières circulaires.
08:06 Donc on travaille sur le circulaire, pourquoi ?
08:08 Pour limiter simplement l'utilisation de ressources.
08:11 Vous avez passé un accord avec One, Our Next Energy, qui fabrique les batteries G-Uni.
08:15 Quel accent de ouf !
08:17 On est passé de l'allemand à l'anglais.
08:18 Et vous êtes arrivé à faire parcourir 978 kilomètres à une iX.
08:23 Qu'est-ce que cette technologie ?
08:25 Cette technologie c'est simplement de nouvelles batteries,
08:28 qui permettent justement, et des batteries solides notamment,
08:31 et on développe, on investit 6% de nos chiffres d'affaires chaque année,
08:35 pour trouver des technologies nous permettant d'avoir du 100% électrique,
08:38 mais avec des autonomies plus larges, et même on va plus loin,
08:41 puisqu'on travaille sur l'hydrogène aussi.
08:43 Vous avez parlé d'hydrogène tout à l'heure.
08:45 On a des X5 aujourd'hui qui sont disponibles sur le marché à l'essai.
08:49 Ce sont encore des petites séries, donc c'est pas commercialisé.
08:53 Mais on prévoit une commercialisation de véhicules à hydrogène pour la fin de la décennie.
08:57 Et pourquoi ? Parce que l'hydrogène c'est du zéro émission,
09:00 pile à combustible, et on fait le plein,
09:02 donc 600 kilomètres à peu près d'autonomie, en 3 minutes.
09:05 Donc en fait on a l'avantage du thermique, avec l'avantage de rouler en zéro émission.
09:10 Donc on travaille sur l'ensemble de ces nouvelles technologies,
09:12 on travaille sur la totalité de la chaîne de valeur du véhicule,
09:15 pourquoi ? Pour faire en sorte de pouvoir répondre aux besoins de l'environnement tout simplement.
09:20 Alors j'imagine qu'il faut trouver des palliatifs,
09:22 BM c'est aussi un bruit, c'est un moteur,
09:25 et c'est une sonorisation en passant au 100% électrique,
09:29 c'est-à-dire qu'il faut trouver des palliatifs pour encore gagner du plaisir,
09:33 en tout cas pour les conducteurs.
09:35 Alors Cécile, il ne faut pas les trouver, on les a trouvés en fait.
09:38 Et en fait le palliatif c'est Hans Zimmer, le fameux producteur, compositeur que vous connaissez,
09:44 et c'est Hans Zimmer qui produit, qui définit, qui développe les sons dans nos véhicules.
09:50 Nos véhicules 100% électriques ont un son BMW,
09:53 parce que ça fait partie du plaisir de conduire,
09:55 et je vous inviterai à en essayer, vous verrez c'est vraiment fantastique.
09:59 Et en plus vous pouvez choisir le son que vous souhaitez,
10:03 qui correspond à votre méthode de conduite.
10:05 Et ça c'est génial.
10:06 Et sinon en matière de technologie, dans ces voitures, pardon Philippe,
10:09 en matière de technologie, on apprend quoi de plus,
10:13 jusqu'où on va dans cette voiture, qu'est-ce qu'on apprend de plus ?
10:16 Alors vous me parliez de la Neue Klasse,
10:18 alors aujourd'hui on a un nouvel OS en fait,
10:20 un nouveau système d'exploitation de la voiture
10:22 qui a vraiment une interaction avec l'automobiliste, avec deux écrans en fait.
10:26 Vous parliez de l'X, ou les derniers modèles, le X1 par exemple,
10:29 il y a deux écrans, un de 12 pouces, un de 15 pouces,
10:31 qui permettent d'avoir toute l'information nécessaire pour l'automobiliste,
10:34 avec l'affichage tête haute en parallèle,
10:38 mais on parlait de la Neue Klasse,
10:40 et donc dans la Neue Klasse, vous aurez justement un écran
10:43 sur la totalité de la largeur du pare-brise.
10:47 C'est-à-dire que toute l'information sera...
10:49 - Un affichage tête haute donc ?
10:51 - Un affichage tête haute, mais y compris pour le passager,
10:53 sur la totalité de la largeur du passager,
10:55 et vous pourrez mettre les informations nécessaires que vous voulez,
10:58 la radio, pour écouter Sud Radio par exemple,
11:00 et ça vous permettra d'avoir un maximum d'informations,
11:03 tout en gardant le focus sur la route,
11:05 donc un niveau de sécurité optimal.
11:08 - Le plus important étant d'écouter Sud Radio bien évidemment !
11:10 - Oui bien sûr !
11:11 - La nouvelle série 2 Grande Coupée a été lancée en 2020,
11:14 la remplaçante est prévue pour 2025,
11:16 elle commence déjà à circuler,
11:18 il y a eu des indiscrétions avec des photos,
11:20 qu'est-ce qu'elle va avoir de plus ?
11:21 - Alors, elle aura toutes les dernières technologies,
11:24 et ça c'est important chez BMW,
11:26 c'est que nous développons,
11:28 parce que c'est important pour le marché français aussi,
11:30 vous savez que c'est un marché compact,
11:32 et il est important de proposer la technologie sur tous les véhicules,
11:36 et donc chez BMW, la technologie qu'on propose sur les véhicules haut de gamme,
11:39 sur la série 7, sur l'X,
11:41 vous la retrouvez sur le X1,
11:44 sur la future série 2 Grande Coupée,
11:46 donc vous avez la possibilité de retrouver
11:48 tous les éléments d'interaction avec l'automobiliste,
11:51 et avec les grands écrans vous permettant d'avoir toute cette information.
11:54 - Alors les passionnés de BMW sont aussi passionnés de sport automobile,
11:57 forcément, BMW, vous allez lancer une version sportive,
12:02 qui est pour l'instant un prototype,
12:04 le M240i.
12:06 - Oui.
12:07 - Oui.
12:08 - Alors ce n'est pas un prototype,
12:09 parce qu'on l'a déjà la M240i,
12:11 mais elle sortira avec les nouveaux modèles,
12:12 et en fait, il est important,
12:14 alors ça reste des volumes relativement marginaux,
12:16 parce que ce sont des véhicules sportifs,
12:18 mais il est malgré tout très important de pouvoir répondre à la demande de chacun,
12:22 et nous avons, je fais 60% de mes ventes en France à des chefs d'entreprise,
12:27 à entreprise,
12:28 et ces chefs d'entreprise ont en général besoin d'une voiture relativement grande
12:34 pour pouvoir rouler tous les jours,
12:35 parce qu'ils font énormément de kilomètres,
12:36 et ils sont beaucoup dans les territoires,
12:37 mais en parallèle, ils peuvent se faire plaisir,
12:40 ils veulent se faire plaisir,
12:41 et la M240i est un véhicule parfait,
12:44 notamment pour rouler sur circuit.
12:45 - Avant de parler de deux petites questions d'actu,
12:48 pour conclure sur le rêve,
12:50 il y a une appli qui s'appelle le BMW Artcars,
12:54 j'essaie de prendre l'accent,
12:56 qui concerne les modèles historiques de la marque,
12:57 c'est génial, parlez-nous en quelques instants.
12:59 - Alors, et ça tombe bien, puisqu'on fête les 50 ans de BMW France,
13:02 et nous sommes très investis dans l'art,
13:05 dans la culture, dans l'art visuel,
13:07 nous sommes partenaires de Paris Photo depuis déjà plus d'une décennie,
13:10 nous sommes partenaires des rencontres d'art,
13:12 et en fait, c'est une belle histoire,
13:14 parce que les Artcars en plus sont nés en France,
13:17 donc BMW France a été la première filiale mondiale,
13:20 mais BMW France est aussi un moteur dans le développement de la culture chez BMW,
13:24 et en fait les Artcars c'est tout simple,
13:26 c'est qu'Hervé Poulin, qui est ambassadeur de la marque,
13:29 ami de la marque BMW,
13:30 donc le fameux Hervé Poulin qu'on connaît tous,
13:33 est un passionné automobile,
13:34 et passionné d'art,
13:35 et il a voulu lier l'art et la culture,
13:38 donc il souhaitait rouler au 24 Heures du Mans,
13:42 mais dans un véhicule personnalisé par un artiste,
13:46 donc en 1975, il a passé un accord avec BMW,
13:51 il a cherché un constructeur,
13:52 et un constructeur innovant qui était prêt à prendre des risques, c'est BMW,
13:56 qui lui a fourni une trolley de CSL de compétition pour pouvoir faire les 24 Heures du Mans,
14:00 et Hervé a proposé à Alexander Calder de personnaliser cette voiture,
14:05 et du coup nous avons eu l'occasion,
14:07 ça a été la première voiture à mettre l'art sur le circuit,
14:12 au 24 Heures du Mans,
14:13 puisque la voiture d'Hervé était personnalisée par Calder,
14:16 et on en est maintenant à la 19ème voiture,
14:19 donc voyez que c'est une belle histoire,
14:21 et Andy Warhol a personnalisé une voiture,
14:23 Jeff Koons aussi,
14:24 et des voitures qui ont couru au Mans,
14:26 donc c'est vraiment le lien entre l'art et l'automobile.
14:30 - Et pour rester sur l'actu,
14:32 le malice au poids a été retenu dans la nouvelle loi de finances,
14:35 compliqué pour BMW ?
14:38 - Alors, pas compliqué pour BMW,
14:40 parce qu'on a l'habitude de relever échallanges,
14:42 donc on va continuer à relever échallanges,
14:44 d'abord il faut savoir que le malice au poids concerne un volume marginal de voitures,
14:48 simplement notre position est plutôt de dire,
14:51 attention, parce que le malice au poids a un inconvénient,
14:54 c'est qu'aujourd'hui il a tendance à repousser les décisions d'achat de certains clients,
15:01 parce que finalement les véhicules les plus lourds,
15:04 sont les véhicules les plus récents,
15:05 parce qu'il y a de l'électrique,
15:06 parce qu'il y a de la sécurité,
15:07 donc les clients ont tendance à repousser leurs décisions d'achat,
15:11 et qui dit le fait de repousser la décision d'achat,
15:14 dit vieillissement du parc,
15:16 donc le parc aujourd'hui vieillit de 6 mois tous les ans,
15:19 il est 12 ans en moyenne en Europe et en France aujourd'hui,
15:22 donc ça veut dire qu'en voulant faire en sorte de verdir le parc,
15:26 on est en train de le vieillir,
15:27 et il y a un deuxième élément...
15:28 - Et de le rendre peut-être un peu plus insécure ?
15:30 - Et alors aussi insécure,
15:31 et il y a un deuxième élément,
15:32 c'est qu'il faut tenir compte dans le poids du circulaire,
15:35 parce qu'à partir du moment où on produit des voitures avec des matières circulaires,
15:38 on protège la planète.
15:39 - Merci beaucoup Vincent Salivan d'avoir été avec nous,
15:41 président du directoire de BMW Group.
15:44 Vous restez avec nous dans un instant,
15:45 le métier mobilien de la semaine,
15:47 on va mettre à l'honneur les start-up des nouvelles mobilités.
15:50 A tout de suite, c'est les vraies voix qui font rouler la France,
15:52 on est ensemble jusqu'à 20h.
15:54 Et avec nous, le métier mobilien de la semaine,
15:57 met à l'honneur les start-up les nouvelles mobilités,
15:59 Denis Saada est avec nous, co-président de l'Alliance des mobilités de Mobiliance
16:03 et président fondateur de la start-up BetterWeb.
16:06 Bonsoir, merci d'être avec nous.
16:08 - Bonsoir.
16:09 - Bonsoir.
16:10 - Alors tout d'abord, Denis Saada,
16:12 l'Alliance des mobilités, ça représente les nouvelles mobilités,
16:15 quelles sont les nouvelles mobilités que vous co-présidez ?
16:20 - Alors tout à fait,
16:22 je suis co-président depuis quelques mois de l'Alliance des mobilités.
16:25 L'Alliance des mobilités, c'est un métier de mobiliance,
16:29 c'est une branche de mobiliance qui représente finalement
16:33 toutes les nouvelles mobilités,
16:35 on va parler de covoiturage, d'auto-partage,
16:39 de micro-mobilité partagée, vous savez,
16:41 les vélos, les trottinettes en partage,
16:44 ainsi que toutes les mobilités qui vont donner accès,
16:46 toutes les start-up, toutes les entreprises
16:48 qui vont donner accès à ces mobilités-là,
16:50 par exemple, tous les services,
16:52 toutes les apps qu'on connaît et qu'on utilise tous les jours.
16:54 - L'objectif de ces start-up, c'est de proposer de nouvelles mobilités,
16:58 en particulier pour s'adapter aux fameux serpents de mer des ZFE,
17:01 les zones faibles d'émission ?
17:03 - Alors, pas que les ZFE, nous on constate,
17:06 et c'est ce qui se passe depuis maintenant des années,
17:10 qu'il y a un développement de beaucoup de nouvelles mobilités,
17:14 on parlait de covoiturage, tout le monde connaît Blabla Car,
17:18 par exemple, qui est un des membres de l'Alliance des mobilités,
17:20 on parle des vélos en partage,
17:22 tout le monde connaît Levé Libre,
17:24 qui sont opérés aussi par des membres de l'Alliance des mobilités.
17:28 Voilà, donc c'est déjà des mobilités
17:31 qui sont rentrées dans l'usage au quotidien,
17:34 et en effet, aujourd'hui, il est nécessaire
17:37 de pouvoir diversifier la mobilité,
17:39 de proposer des alternatives,
17:41 notamment dans le cadre de développement des zones à faible émission.
17:44 - Et il y a un système de passe que vous proposez ?
17:50 - Alors, le système de passe,
17:52 c'est une innovation qu'on travaille avec Better Way,
17:56 moi ce que je voulais pointer aujourd'hui auprès des auditeurs,
18:00 c'est justement cette capacité de financer
18:05 et de proposer finalement ces nouvelles mobilités.
18:08 Aujourd'hui, on voit qu'il y a de la place pour la voiture,
18:13 il y a de la place pour les transports en commun,
18:16 mais il y a aussi de la place pour toutes ces nouvelles mobilités
18:19 qui ont besoin d'être financées,
18:21 que ce soit par les entreprises,
18:23 celles qui nous écoutent,
18:25 ou les collectivités territoriales.
18:27 Alors en effet, dans le cadre de la mise en place
18:29 de zones à faible émission,
18:31 certaines collectivités, certaines métropoles,
18:35 mettent en place des subventions
18:37 pour pouvoir utiliser ces nouvelles mobilités.
18:39 - Et vous appelez les pouvoirs publics
18:41 à faciliter ces nouvelles mobilités,
18:43 qu'est-ce qu'elles vous répondent ?
18:45 On sait que vous avez fait par exemple
18:47 des choses avec Grenoble.
18:49 - Alors tout à fait, nous ce qu'on appelle
18:52 à l'Alliance des mobilités,
18:54 c'est un financement plus large des nouvelles mobilités.
18:57 Pourquoi ? Parce qu'on pense qu'elles contribuent
18:59 aux services publics du transport en France,
19:03 et qu'elles sont vertueuses,
19:05 qu'elles sont nécessaires à désengorger les villes,
19:07 à contribuer à la stratégie carbone,
19:11 donc on a besoin finalement
19:13 que ces mobilités soient rémunérées.
19:16 On va parler de Grenoble,
19:18 puisque vous me tendez la perche.
19:20 Grenoble Métropole a mis en place une ZFE,
19:23 comme beaucoup de métropoles,
19:25 mais elle s'est dit qu'il faut pouvoir aider
19:27 les citoyens de Grenoble
19:30 à pouvoir aller vers ces nouvelles mobilités,
19:33 et qu'est-ce qu'elle a fait ?
19:35 Elle a décidé d'une subvention
19:37 qui est disponible sur un pass mobilité
19:39 directement pour pouvoir aller faire du covoiturage
19:42 par exemple, ou de l'autopartage.
19:44 Merci beaucoup, en tout cas.
19:46 Pas du tout, je vous dis une bêtise.
19:48 Denis Saada, coprésident de l'Alliance des mobilités,
19:50 de Mobiliance, et président fondateur de la start-up BetterWeb.
19:54 Vous pouvez rester avec nous,
19:56 on va revenir sur une nouvelle chaîne, Philippe.
20:00 Oui, une nouvelle chaîne, G-HY,
20:02 mais G-HY, comme Hydrogène.
20:05 Une chaîne intégralement consacrée à l'hydrogène,
20:07 il y a beaucoup à dire.
20:08 On en parle dans un instant, à tout de suite.
20:10 Effectivement, les vraies voies qui font rouler la France,
20:13 on parle bien sûr d'automobiles,
20:15 oui, mais on parle aussi carburant,
20:17 et on parle de ces nouveaux médias qui arrivent à l'antenne.
20:21 Laurent Meillot est avec nous, rédacteur en chef
20:23 de cette chaîne qui s'appelle G-HY TV.
20:27 Merci d'être avec nous, bonsoir.
20:29 Bonsoir.
20:30 Comment est née cette web télé, finalement,
20:33 consacrée à l'hydrogène ?
20:35 J'imagine que c'est un sujet qui revient, qui revient,
20:38 et qui nécessite pas mal d'explications,
20:41 parce que l'hydrogène, c'est encore flou
20:43 dans l'esprit des gens.
20:45 Il était important, j'imagine,
20:47 d'expliquer d'où ça vient et pourquoi c'est fait.
20:51 Oui, alors en fait, cette chaîne G-HY TV
20:54 pour "Green Hydrogen", donc "Hydrogène vert",
20:56 c'est en fait la petite sœur de Mobility TV,
20:59 qui est un concept également d'émissions
21:01 enregistrées sur Plateau TV.
21:03 Et comme l'hydrogène était régulièrement évoqué
21:05 dans l'actualité, il est apparu très clair
21:07 à son fondateur, Pierre Mercier,
21:08 qu'il fallait faire une chaîne dédiée.
21:10 Ce qu'on veut faire, c'est de la pédagogie,
21:12 c'est faire des interviews, des tableaux ronds,
21:14 d'expliquer de façon très simple l'hydrogène,
21:16 comment on le s'est produit, à quoi ça sert,
21:18 et en quoi ça peut effectivement nous aider
21:20 à garder la souveraineté énergétique en Europe et en France.
21:22 Quel est le cœur de cible en termes de téléspectateurs ?
21:25 Clairement, ce sont des professionnels
21:27 qui s'intéressent des entreprises, par exemple,
21:29 qui se demandent s'il faut passer à l'hydrogène,
21:31 des futurs clients.
21:32 Il faut bien voir que c'est un modèle
21:34 de chaîne sur abonnement, un peu comme Canal+,
21:36 c'est-à-dire qu'en fait, il y a des contenus
21:38 qui sont accessibles pour tout le monde,
21:40 à la fois sur le site internet, mais aussi sur les réseaux sociaux.
21:43 Mais il faut s'abonner pour bénéficier
21:45 de tous les contenus premiums.
21:46 Il faut dire qu'on offre vraiment
21:48 une très grande richesse éditoriale
21:50 et des interviews avec les plus grands personnages.
21:52 On a fait, par exemple, cette semaine
21:54 une interview exclusive de Carlos Tavares,
21:56 le CEO de Stellantis.
21:57 Ce n'est quand même pas tous les jours
21:58 qu'on rencontre un tel personnage.
22:00 Alors, il y a vraiment, je le disais,
22:02 il y a vraiment un flou sur l'hydrogène.
22:04 C'est aussi cette pédagogie qui est importante
22:07 parce qu'aujourd'hui, on parle d'électrique
22:10 et déjà c'est compliqué pour les gens.
22:12 Là déjà, arrive l'hydrogène.
22:14 Quels seront les sujets, en fait ?
22:17 Vous allez vous adresser effectivement aux consommateurs,
22:19 mais c'est l'hydrogène que pour la voiture
22:22 ou finalement pour tout ce qui roule ?
22:24 Non, alors c'est tout ce qui roule,
22:26 c'est même pratiquement tout ce qui peut se déplacer
22:28 parce qu'en fait, pour ce qui roule,
22:30 il y a l'automobile, on voit qu'il y a des taxis,
22:32 il y en a plus de 500 aujourd'hui à Paris, par exemple.
22:34 Il y en aura deux fois plus d'ici l'été prochain
22:36 pour les Jeux olympiques.
22:38 Il y a des bus à hydrogène qui circulent
22:40 dans plusieurs villes de France.
22:42 Ça sera les camions demain, les bénins à ordures.
22:44 Et puis on peut imaginer que sur la grosse mobilité,
22:46 les camions pour la longue distance, par exemple,
22:48 ça sera bien plus intéressant que des camions à batterie.
22:51 Et dans le futur, on aura des trains à hydrogène,
22:53 ça existe en Allemagne,
22:55 c'est prévu en France à partir de 2025.
22:57 Et puis on aura également les avions.
22:59 Alors d'abord les petits avions.
23:01 Les avions vont consommer ce qu'on appelle
23:03 des carburants de synthèse et à plus longue échéance,
23:05 Airbus promet en tout cas un premier avion
23:07 régional certifié qui s'envolerait à l'hydrogène.
23:10 Une question, on parle beaucoup de l'hydrogène blanc
23:13 cette semaine, puisque le gouvernement a signé
23:16 un premier permis d'exploration
23:18 dans la plus belle chaîne de montagne de la planète,
23:20 les Pyrénées.
23:22 Ah bon ?
23:23 C'est vrai, plusieurs permis ont été déposés
23:26 et le premier a effectivement été accordé
23:28 à une société qui s'appelle TBH2 Aquitaine.
23:30 Il se trouve que j'étais en conversation
23:32 avec eux juste avant votre émission,
23:34 donc on va se voir bientôt.
23:35 Ils seront les invités d'ailleurs
23:37 lors de la prochaine journée d'enregistrement
23:39 de nos émissions sur GITV.
23:42 Ce qu'il faut voir c'est qu'il y a effectivement
23:43 un vrai potentiel.
23:44 Alors bien sûr tout ça reste à vérifier,
23:46 mais ce que l'on sait c'est qu'hydrogène
23:48 de façon naturelle se forme sous terre.
23:50 C'est au contact des roches féeriques et de l'eau.
23:52 En fait ça dégage du gaz, de l'hydrogène
23:54 et de l'hélium.
23:55 Et si cette promesse se concrétise,
23:57 c'est-à-dire que si on arrive à récupérer
23:59 cet hydrogène, ce sont des montants,
24:01 des volumes faramineux, et ça permettrait
24:03 d'avoir un hydrogène beaucoup moins cher,
24:05 qui permettrait de décarboner l'industrie,
24:07 la mobilité.
24:08 Ça veut dire qu'il serait moins nécessaire
24:10 finalement d'apporter de l'hydrogène
24:12 qui peut venir d'Afrique du Nord,
24:14 qui peut venir de pays très lointains.
24:15 Donc c'est plutôt une bonne nouvelle pour nous.
24:17 Et si on en trouvait, je ne sais pas,
24:19 la France ça pourrait devenir le Koweït
24:21 ou l'Arabie Saoudite de l'or hydrogène blanc,
24:23 comme l'Arabie Saoudite ou le Koweït
24:25 c'est les rois de l'or noir ?
24:26 Ça serait bien.
24:27 Ça serait bien ?
24:28 Alors en fait il n'y a pas qu'en France
24:30 qu'on trouve de l'hydrogène blanc ou naturel.
24:32 On peut en trouver dans plusieurs pays.
24:34 Figurez-vous que ça a commencé au Mali en fait,
24:36 le premier puits a été foré au Mali.
24:38 En Afrique, il y en aurait pas mal finalement.
24:41 On peut en trouver dans l'Est de la France,
24:43 en Lorraine, en Allemagne également.
24:45 On pensait jusqu'à présent que c'était plutôt
24:47 dans les fonds marins qu'on allait devoir
24:50 extraire en fait cet hydrogène.
24:52 Il se trouve que ça serait assez bien réparti
24:54 et notamment aux États-Unis,
24:55 il y aurait là aussi des gisements
24:57 potentiellement énormes,
24:59 donc ça risque de redessiner en partie
25:01 la carte énergétique du monde.
25:03 On revient à la voiture, en tout cas à la mobilité.
25:08 Il faut des bornes électriques pour l'électricité.
25:11 C'est quoi finalement le déploiement de l'hydrogène ?
25:14 Qu'est-ce qui est prévu ?
25:16 Alors en fait il y a des stations captives
25:18 qui sont développées aujourd'hui.
25:20 Je faisais référence au taxi sur Paris,
25:22 donc en fait il y a des stations qui vont se développer
25:24 pour alimenter une flotte qui ne cesse de grossir.
25:26 Les régions sont très moteurs
25:28 pour également déployer des stations,
25:30 faire des expériences pilotes.
25:32 En Normandie par exemple ?
25:34 En Normandie, en Occitanie, en Bourgogne-Franche-Comté.
25:36 Et il y a une directive européenne
25:38 qui fixe à horizon 2030 des stations
25:40 tous les 200 km sur les grands corridors,
25:42 donc les autoroutes, plus dans les noeuds urbains.
25:44 Et pas plus tard que ce matin,
25:46 l'association France Hydrogène faisait un point
25:48 justement sur la mobilité et les attentes.
25:50 Elle table entre 400 et 1000 stations d'ici 2030.
25:54 Il faut voir qu'avec l'hydrogène,
25:55 on peut faire des longues distances.
25:57 Ce n'est pas la peine d'avoir une station
25:59 à chaque coin de rue,
26:01 mais on peut faire sur autoroute facilement
26:03 500-600 km.
26:04 L'autonomie, longue distance est maintenue
26:06 même quand il fait très froid,
26:07 ce qui n'est pas le cas pour une voiture électrique
26:09 à batterie par exemple.
26:10 Oui, et un temps de recharge
26:12 qui n'est pas celui de l'électrique en plus.
26:15 Quelques minutes, c'est en fait
26:17 comme si on faisait un plein d'essence.
26:19 J'allais dire plutôt comme si on faisait
26:21 un plein de GPL, pour ceux qui ont connu
26:23 la voiture à gaz.
26:24 C'est vrai que c'est très pratique
26:25 et c'est quelque chose qui parle beaucoup
26:27 notamment aux transporteurs routiers
26:28 parce qu'il faut qu'ils décarbonent
26:29 leur flotte de camions.
26:31 Ils ne peuvent pas attendre pendant 4 heures
26:32 sur une aire d'autoroute
26:34 de refaire le plein avant de repartir.
26:36 C'est pour cela que l'hydrogène
26:37 pourrait être une option
26:38 pour le transport à longue distance.
26:39 Laurent Méliot, vous l'avez dit,
26:42 vous avez reçu sur GITV
26:43 le patron de Stellantis,
26:45 Carlo Stavares,
26:46 et a priori pour lui,
26:47 la messe n'est pas tout à fait dite
26:49 pour le 100% électrique à horizon 2035.
26:52 Dites-nous-en un peu plus
26:53 de ce qu'il vous a dit sur GITV.
26:55 Vous savez, Carlo Stavares,
26:57 c'est un esprit libre.
26:58 Il s'exécute par rapport
26:59 à ce que la loi l'oblige de faire.
27:01 Evidemment, par rapport à 2035,
27:03 il prépare l'électrification de ses gammes.
27:05 Par rapport au Gigafactory,
27:07 la sécurisation des matériaux critiques,
27:09 tout cela, il le fait très bien.
27:10 Pour autant, il n'hésite pas
27:12 à attaquer l'Europe dès qu'il le peut.
27:14 Il l'a encore fait sur notre antenne
27:16 en disant que c'est bien l'électrique,
27:18 mais il ne faut pas oublier
27:19 qu'il y a aussi des solutions alternatives
27:20 comme les carburants de synthèse
27:21 qu'on peut faire en partie
27:22 avec l'hydrogène et du CO2.
27:24 Il y a aussi le moteur à hydrogène.
27:26 C'est le moteur à combustion
27:28 où on remplace l'essence
27:30 par de l'hydrogène gazeux
27:32 qu'on peut directement injecter
27:33 dans les champs de combustion.
27:35 Et puis, bien sûr, la pile à combustible.
27:37 Il ne faut pas oublier
27:38 que Stellantis est actionnaire de Symbio,
27:40 qui est un grand producteur
27:41 de piles à combustible
27:42 et dont la Gigafactory,
27:43 la plus grande d'Europe,
27:44 a été inaugurée cette semaine.
27:46 Clairement, Carlos Tavares estime
27:48 que l'hydrogène fait partie de l'équation,
27:50 mais qu'en tout cas,
27:51 il faut faire preuve de pédagogie
27:52 et ne pas faire croire faussement
27:54 que c'est la seule solution convient pour tout le monde.
27:56 Cela veut dire qu'on pourrait
27:57 enjamber finalement l'électrique ?
27:59 Alors, il faut voir qu'une voiture à hydrogène
28:02 reste fondamentalement une voiture électrique
28:04 quand on a une pile à combustible.
28:06 C'est une autre façon de générer du courant électrique
28:08 puisqu'en fait, au lieu d'avoir une grosse batterie
28:10 qui stocke des électrons,
28:11 on fabrique du courant électrique
28:13 en transformant du carburant gazeux
28:15 avec une pile à combustible.
28:16 J'espère que pour vous c'est clair,
28:17 mais c'est exactement le principe.
28:19 C'est simplement une autre façon de faire
28:21 et c'est surtout, en fait,
28:23 une flexibilité et un temps de recharge
28:25 qui est très correct en fait
28:27 et qui ne change pas trop nos habitudes
28:29 par rapport à une voiture à batterie.
28:31 Dernière question, le Romeo.
28:32 Combien ça coûte pour s'abonner à GITV ?
28:35 Moins de 500 euros par an.
28:37 Donc, ça fait moins de 50 euros par mois
28:39 quand on y pense.
28:40 Et c'est vrai qu'on a des contenus
28:42 qui sont quand même de grande qualité.
28:44 On fait ça sur un vrai plateau de télévision
28:46 et surtout, on a quand même les meilleurs acteurs
28:48 français et étrangers
28:49 puisque la chaîne est en fait en deux langues,
28:50 en français et en anglais.
28:52 Voilà, c'est un pari,
28:54 mais en tout cas, c'est très clairement
28:55 le moyen d'en savoir bien plus
28:57 sur l'hydrogène et de façon apaisée.
28:59 Pas de polémiques stériles
29:01 et en tout cas avec les meilleurs experts du marché.
29:03 Merci à vous.
29:04 Merci de nous avoir accordé cette interview.
29:07 Laurent Meillot, rédacteur en chef de GITV.
29:10 Vous restez avec nous dans quelques instants.
29:13 On va vous emmener au Trophée Andros.
29:14 Vous avez que Sud Radio est partenaire
29:16 de cette course mythique.
29:18 C'est la 35e édition
29:20 et peut-être visiblement la dernière.
29:22 On en parlera avec deux personnes que vous connaissez bien.
29:25 Thierry Blanco, journaliste et speaker de ce E-Trophée Andros
29:28 et Jean-Luc Moreau, animateur de On parle auto
29:31 tous les samedis de 11h à 13h.
29:32 C'est dans un instant. A tout de suite.
29:34 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
29:37 19h-20h, les vraies voies qui font rouler la France.
29:41 Et les vraies voies qui font rouler la France
29:43 avec ce très joli partenariat de Sud Radio
29:46 et du E-Trophée Andros
29:48 avec nos invités pour en parler.
29:50 D'abord Thierry Blanco, qui est le journaliste et speaker de ce trophée
29:54 et Jean-Luc Moreau, animateur de On parle auto
29:57 tous les samedis de 11h à 13h
29:59 avec Laurence Perrault.
30:00 Bonsoir les amis.
30:01 Merci d'être avec nous en direct
30:03 sur votre radio, j'ai envie de dire, Jean-Luc Moreau.
30:07 Jean-Luc, triste nouvelle de cette 35e édition
30:13 et visiblement la dernière.
30:15 Triste nouvelle parce que ça ne va pas me rajeunir
30:17 mais j'étais à la toute première édition, figurez-vous.
30:20 J'ai suivi le Trophée Andros à l'époque où je travaillais pour MCI Sport Turbo
30:25 j'ai suivi le Trophée Andros pendant de longues années
30:28 je l'ai même suivi au-delà de l'océan
30:30 puisqu'il y a eu une manche du Trophée Andros
30:33 qui s'était disputée à Sherbrooke au Canada.
30:37 Avec beaucoup de tristesse
30:40 parce qu'il y a eu des années absolument extraordinaires.
30:43 Tous les grands pilotes sont passés par le Trophée Andros
30:45 je pourrais vous les citer un par un.
30:48 Tous les grands pilotes de Formule 1 français sont passés par le Trophée Andros
30:51 les grands pilotes de rallye sont passés par le Trophée Andros.
30:53 Il y a eu Alain Prost, c'est bien de donner les noms aussi.
30:57 Alain Prost, Panis, il y en a plein.
31:00 Oui, il y en a plein.
31:03 Alain Prost, évidemment le plus célèbre
31:06 mais vous aviez aussi Jean Ralysi, Olivier Panis, Romain Grosjean, Frank Lagorse
31:12 René Arnoux, Jacques Laffitte, vous voyez.
31:15 En fait, ils sont tous passés.
31:17 Et mythiques pilotes de rallye comme Sébastien Loeb.
31:20 Harry Vatanen aussi, Vigie Auriol.
31:23 Il y a même eu Jean-Pierre Pernaut.
31:26 Il y a même eu des gens que vous devez connaître particulièrement
31:30 parce qu'il y a eu des animateurs de télé célèbres
31:33 qui sont passés aussi sur le Trophée Andros
31:35 qui avaient un bon coup de volant.
31:37 Stéphane Plaza aussi.
31:39 Il y a eu presque la France entière
31:42 qui est passée s'amuser.
31:43 Je pense que Max nous le racontera samedi.
31:45 Au départ, c'était juste un défi entre potes.
31:48 Ils avaient envie de s'amuser à rouler sur la glace.
31:51 Ils faisaient ça un petit peu en cachette.
31:54 Et un jour, ils ont dit "Bon, ok, on va organiser vraiment des compétitions
31:57 et on se mesurera pour savoir quel est le meilleur glisseur".
32:01 En gros, c'est comme ça que ça a démarré.
32:02 Thierry Blanco, parce que vous vous animez.
32:05 Vous êtes journaliste.
32:06 Bonsoir.
32:07 C'est vous qui êtes la voix du Trophée Andros.
32:11 La voix et la loi.
32:12 Il rappelle le règlement.
32:13 Exactement.
32:14 C'est finalement une course mythique.
32:17 35 ans, ça paraît court, mais ça paraît long.
32:20 Et aujourd'hui, cette belle épreuve va disparaître
32:26 pour des raisons climatiques.
32:28 Oui, c'est vrai.
32:31 Et c'est 35 ans d'une belle tranche de vie
32:33 parce que comme Jean-Luc,
32:35 moi j'étais là aussi le 7 janvier 1990 à Sert-Chevalier.
32:39 J'ai eu la chance de rouler deux saisons sur ce trophée,
32:44 donc de pouvoir mieux commenter ces belles images
32:48 qu'on a eues à retransmettre ensuite,
32:50 notamment au Stade de France.
32:51 Parce que je rappelle que l'un des points d'orgue de cette épreuve,
32:55 c'est 400 000 personnes rassemblées au Stade de France sur cette épreuve.
32:59 Ça a été un truc incroyable, un pari de dingue,
33:02 du transport de glace stocké à côté de Bercy.
33:06 C'était un chantier incroyable pour lequel Max Mamère avait mis toute son énergie.
33:10 C'était un défi incroyable.
33:12 De toute façon, ça a toujours été un défi de trophée.
33:14 Et puis aujourd'hui, pour répondre à votre question,
33:16 on pourrait passer à autre chose.
33:20 Pourquoi pas ?
33:21 Mais vous savez, il a fallu dix ans pour développer une voiture électrique.
33:24 Je rappelle que c'était aussi un 7,
33:26 mais le 7 décembre 2019,
33:28 que la première épreuve entièrement électrique a eu lieu.
33:31 C'était évidemment sur Procès en France.
33:33 Mais aujourd'hui, développer une voiture de course, c'est dix ans de recherche.
33:36 Donc pourquoi pas ?
33:37 Moi, vous savez, je ne suis pas si pessimiste que ça.
33:39 D'abord, je voudrais dire qu'il ne faut pas être triste,
33:41 parce que ça a existé.
33:43 2000 pilotes sont passés par là, hommes et femmes.
33:45 C'est énorme.
33:47 Et puis derrière, j'ai l'impression qu'on n'est plus sur une petite parenthèse,
33:51 peut-être que sur quelque chose, enfin sous cette forme.
33:54 On va revenir sur la glace, à mon avis.
33:57 On a du mal à croire que Max Mamers va déposer les gants,
34:01 qui est l'organisateur avec Andros.
34:04 Cette marque forcément mythique, tellement associée à ce trophée.
34:09 Oui, oui, oui.
34:12 C'est d'abord comme Jean-Luc l'a très bien dit.
34:14 C'est d'abord qu'on est d'une amitié complètement dingue,
34:16 celle de deux Corésiens.
34:18 Il se trouve que je suis aussi Corésien.
34:20 Je ne sais pas pourquoi ils m'ont choisi d'ailleurs.
34:22 Ça arrive à des gens très bien.
34:24 On parle de Frédéric Jervoson.
34:26 Oui, par exemple.
34:28 Mais après, c'est une histoire d'abord comme l'a souligné Jean-Luc.
34:31 On a transporté, si vous voulez, je crois,
34:34 ils ont transporté, transposé l'esprit du rugby à l'automobile.
34:38 C'est-à-dire que c'est très convivial.
34:39 On est solidaires.
34:41 On a vécu des moments incroyables qui sont inracontables à la radio,
34:44 notamment avec Jean-Marie Billard,
34:47 dont je tairai les répliques tellement elles m'ont fait rire
34:50 et tellement on fait faire un tonneau en jouant en Andorre.
34:52 Mais bon, voilà, ça a été la convivialité.
34:55 Ça a été du sérieux, de la performance.
34:58 Parce que quand même, ce qu'il faut souligner,
35:00 c'est qu'on parlait à l'instant des pilotes de rallye,
35:02 notamment de Sébastien Levin.
35:03 Sébastien, il est dans les 10 premiers,
35:06 mais il a du mal à gagner.
35:07 À la même fois, il a mis du temps à gagner 3-5.
35:09 En fait, ça rebat les cartes.
35:11 Ça rebat les cartes des techniques de sport automobile, cette course.
35:15 Complètement.
35:16 Complètement.
35:17 Ça a rebattu les cartes de passée à l'électrique aussi.
35:20 Oui, c'est vrai.
35:22 Parce qu'on ne pilote pas pareil une voiture thermique sur glace
35:26 qu'une voiture électrique.
35:27 Donc, ça a redistribué aussi les cartes.
35:30 Et puis, il y a des pilotes et des chauffeurs de pneus aussi dans la course.
35:33 C'est ça aussi le truc.
35:34 Le programme, ça commence le week-end prochain à Val Thorens.
35:38 Ensuite, les 15 et 16 décembre Andorre-la-Vieille.
35:41 Les 12 et 13 janvier Isola 2000, L'Anson-Vercors le 19 et le 20.
35:45 Superbaisse la finale dans le Massif Central le 27 janvier.
35:48 Elles sont très différentes à conduire, à faire ces différentes courses
35:52 parce que vous y retournez régulièrement.
35:54 Y compris aux Andes des Tournons d'ailleurs en Andorre-la-Vieille.
35:57 Oui, c'est très différent.
36:00 C'est marrant que vous me posiez cette question
36:03 parce que la première grosse impression quand on est gentleman driver comme moi
36:07 et celle des pilotes, c'est d'abord Val Thorens.
36:10 Val Thorens, c'est la grande descente.
36:11 Il y a une marche au milieu de la descente.
36:12 On arrive à peu près à 130 km/h.
36:14 Le record, c'est 137 km/h.
36:16 Il faut mettre la voiture en glisse inversée, en freinage
36:20 et passer en marche arrière comme le faisait Yvan Muller.
36:22 C'est très spectaculaire.
36:23 Ce sont des circuits très différents.
36:24 On va être sur de la vitesse à Val Thorens.
36:27 On va être sur un circuit très technique à Isola 2000.
36:31 On va être sur un sprint à Andorre.
36:33 Et on va être sur quelque chose d'atypique à Superbaisse
36:36 parce que la glace n'est jamais la même.
36:38 Non, c'est vraiment un casse-tête quand on est pilote
36:40 et surtout c'est encore un casse-tête pour les ingénieurs
36:42 pour bien régler les châssis et les ouvertures de roues
36:46 notamment avec les quatre roues directrices aujourd'hui.
36:49 Oui, parce que ce n'est pas toujours de la glace.
36:51 Parce que parfois quand il fait très beau, c'est aussi de la bouillasse.
36:54 Donc on est en mi-chemin entre la course sur glace et le motocross.
37:02 Max, on essaie d'éviter ça quand même.
37:05 Max a beaucoup de chance parce que souvent
37:09 des courses qui menaçaient d'être annulées dans la semaine précédente
37:14 se mettaient à neiger.
37:15 Donc je pense qu'il a ses entrées tout là-haut.
37:17 J'ai une anecdote Jean-Luc.
37:20 Allez-y.
37:21 J'ai une anecdote sur le sujet puisque vous savez que
37:23 Superbaisse ne pourrait pas être organisé
37:25 sans la complicité extraordinaire de Claude Michy,
37:28 organisateur des 24 Heures du Mans Moto également.
37:31 Grand figure.
37:32 Je peux le révéler puisqu'il va le rendre public dans un ouvrage.
37:37 Claude Michy envoie Mme Michy à peu près 8 jours avant la course
37:42 dans la magnifique église de Besse.
37:44 Et Mme Michy fait brûler un cierge et généralement il neige.
37:48 Il y a donc bien une influence de la météo de l'au-delà.
37:53 Jean-Luc Moreau, vous serez en direct forcément du E-Trophy Andros.
37:58 Nous on sera en direct du circuit de Val Thorens de 11h à 13h.
38:03 On aura évidemment une belle brochette de pilote.
38:05 On aura Max Mamers, on vous racontera aussi la saga Andros.
38:09 On se régalera d'ailleurs parce que ce que j'aime beaucoup sur le Trophée Andros aussi
38:13 c'est qu'Andros est sponsor mais ils ne font pas que venir avec des banderoles.
38:16 Ils viennent aussi avec tous les produits.
38:18 Donc on va prendre 2 kilos en 2 jours.
38:20 C'est ça, c'est ça.
38:21 Je regrette tellement de ne pas être avec vous.
38:23 Merci beaucoup d'être avec nous ce soir sur Sud Radio de Thierry Blanco.
38:30 Merci beaucoup journaliste, speaker du E-Trophée Andros.
38:33 On vous incite à aller regarder bien entendu.
38:35 C'est le 9 et le 10 à Val Thorens.
38:38 Et puis notre Jean-Luc Moreau national, animateur de On parle auto,
38:41 tous les samedis c'est de 11h à 13h avec Laurence Perrault.
38:45 Merci beaucoup à Jean-Marie Bordry d'avoir préparé cette émission.
38:50 Merci beaucoup Thibault, notre réalisateur d'un soir et à notre équipe aussi.
38:54 On se retrouve demain à 17h.
38:56 17h pour les vrais voix mais tout de suite Sud Radio à votre service
38:59 et ensuite à 20h les essentiels de Sud Radio.
39:02 - Passez une très belle soirée, salut et à demain.

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