SMART EVENT - Emission du samedi 18 novembre

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Samedi 18 novembre 2023, SMART EVENT reçoit Sébastien Gillet (Directeur général, CFIA) , Hugues d'Argentré (Directeur Général, Sogena) , Marianne Chandernagor (Directrice Générale, Tourissima) et Arnaud Métivier (Directeur, Agence Safym)
Transcript
00:00 Ce programme vous est présenté par l'Unimève, l'union française des métiers de l'événement.
00:04 Bonjour, bonsoir, bienvenue dans Smart Event, le rendez-vous consacré à l'actualité de la filière événementielle.
00:21 Les salons ont leur émission. Au programme aujourd'hui, Euro Maritime à Marseille, le salon international du tourisme de Nantes,
00:29 le salon de l'agroalimentaire à Rennes et Tourissima à Lille, tout de suite place aux pros du secteur.
00:35 Focus maintenant sur le SIT de Nantes, le salon international de Nantes, qui se tiendra du 2 au 4 février prochain.
00:46 Pour nous en parler, je reçois Arnaud Métivier, son directeur. Bonjour.
00:49 Bonjour.
00:50 Vous êtes plutôt aventure, mer, sport ou culture ?
00:54 Grandieux. Un mix de tout, j'espère, avec des curseurs qui, selon mon état d'âme, le quotidien, le réveil, etc., va évoluer, bien évidemment.
01:04 Mais non, tout, heureusement, sinon la vie serait bien triste.
01:07 Alors moi, je suis plutôt très sport. Est-ce qu'au salon international de Nantes, je serais servi ?
01:11 Alors, salon international du tourisme.
01:14 Qu'est-ce que j'ai dit ?
01:14 Je précise, vous avez oublié le tourisme.
01:16 Du tourisme, évidemment, bien sûr.
01:17 C'est important.
01:18 Le sport, bien oui, le sport fait évidemment partie du grand univers du tourisme.
01:26 Ce qui est assez fascinant, c'est que le tourisme est multiple.
01:30 Et c'est pour ça que notre salon international du tourisme et son jumeau, d'ailleurs, de Rennes, accueillent quelque 300, 400 exposants selon les années.
01:41 Et des exposants qui vont des offices de tourisme, des parcs de loisirs, du sport, du matériel également.
01:47 Donc oui, effectivement, au sportif que vous êtes, vous aurez de quoi faire sur le salon du tourisme de Nantes.
01:52 C'est la combientième édition ?
01:53 Alors, ça va être la 23e.
01:55 C'est déjà un âge vémérable.
01:58 Quelles sont les innovations et quelles sont aujourd'hui les tendances dans le tourisme ?
02:03 Ce qui est amusant avec le tourisme, c'est qu'on pourrait dire que chaque année, il y a des nouvelles tendances.
02:10 L'univers du tourisme est un univers qui est très atypique, puisque quel que soit ce qu'il se passe sur la planète,
02:15 le monde du tourisme a des répercussions.
02:21 Si on prend à travers le temps sur les 20 dernières années, les événements du World Trade Center,
02:27 les fameuses boules de l'Erika, du Prestige sur nos côtes, les émeutes à Nantes, évidemment, la guerre en Ukraine.
02:35 Tout ça, à un moment, donne des gifles plus ou moins grandes, plus ou moins impactantes sur le monde du tourisme.
02:42 Et comme une espèce de magnifique phénix, le monde du tourisme renaît de ses cendres,
02:48 ou pas nécessairement de ses cendres, sans aller jusque là, mais en tout cas, se réinvente, s'adapte.
02:52 Quand il y a eu les 35 heures de la même manière, l'offre a évolué, les campings ont évolué entre autres,
02:56 parce que les budgets n'étaient pas les mêmes.
02:59 Donc, aujourd'hui, les tendances, elles sont multiples.
03:02 Autant, ça fait quelques années, je vous aurais dit, pas mal d'années même,
03:05 on est toujours dans ce carcan de "on va trois semaines en vacances", quasiment dans la même région.
03:11 Aujourd'hui, et depuis les 35 heures, même si ça date, de plus en plus, les gens papillonnent.
03:16 C'est-à-dire qu'on va dans une région et on ne va pas rester nécessairement dans le même camping pendant X jours,
03:21 ni dans le même hôtel ou dans la même location.
03:24 Même d'un département, on va aller à un autre, etc.
03:26 Et dans l'année, également, on va voyager un petit peu en France, papillonner, se faire des fameux week-ends, des week-ends longs,
03:33 ou carrément prendre l'avion pour aller faire des "city break", comme on dit, à Barcelone, à Londres, etc.
03:39 Ou des voyages un peu plus longs, mais l'un ne va pas nécessairement annihiler l'autre.
03:45 - Nantes et Rennes, donc la Bretagne, pourquoi ?
03:49 Et pourquoi avez-vous construit autour de ce bastion breton l'écosystème, le business de votre agence ?
03:57 - Alors l'histoire, pour faire très rapidement, mon père, parce que c'est lui qui a créé la Safim,
04:01 j'étais avec lui à l'époque, mais un jeune chiot j'étais et je n'y connaissais rien du tout.
04:06 Et c'est lui qui a créé le salon international du tourisme de Rennes en 1997,
04:12 puisque avant il travaillait à la chambre de commerce du Montbrillant,
04:14 qui lui avait demandé en 1992 de créer un salon du tourisme à Vannes,
04:17 puisque aucun salon n'existait en Bretagne, et même dans le Grand Ouest à l'époque.
04:21 Et puis la chambre de commerce s'est défaite, ou pas s'est défaite la chambre, bref, on ne va pas rentrer dans les détails.
04:27 Et donc il a eu l'idée de créer un salon en Bretagne, là où il devait être, là où le marché se trouvait, c'est-à-dire à Rennes.
04:34 Création du premier salon international du tourisme de Rennes en 1997,
04:38 énorme succès de la part pour les exposants et les visiteurs aussi qui étaient en attente.
04:44 Et il faut savoir que le Grand Ouest est la zone où les habitants dépensent le plus gros pourcentage de leur revenu au tourisme.
04:49 Donc c'est un bassin qui est très émetteur, y compris vers l'extérieur, mais en Bretagne.
04:53 Le premier touriste de la Bretagne, c'est le Breton lui-même, il faut le savoir.
04:56 Et donc les exposants de Rennes nous ont dit quand est-ce que nous faites le même à Nantes ?
05:02 Je ne vais pas dire qu'on est des garçons faciles, mais une proposition comme ça, on a foncé dedans.
05:06 Après quelques études quand même assez rapides et trois ans plus tard, on lançait donc ce fameux salon international du tourisme de Nantes.
05:11 Alors aujourd'hui, plein de projets dans votre escarcelle, racontez-nous.
05:15 Alors plein de beaux en tout cas, effectivement. Donc il y a ces deux salons du tourisme qui sont notre propriété.
05:21 On intervient également en co-organisateur sur le salon Itekmer, qui est un salon professionnel de l'aleotique.
05:27 Entendez la pêche professionnelle à Lorient. Il appartient au parc Expo de Lorient.
05:32 Et la SAFIM, donc ma collaboratrice Gaëlle Niaux et moi-même, lançons l'année prochaine, les 5 et 6 juin 2024, à Lorient également,
05:41 un salon professionnel très pointu qui s'appelle SIGAEL, entendez, Salon international de la gestion, de l'aménagement et de l'économie du littoral.
05:50 C'est-à-dire que ça va s'adresser à tous les territoires en charge du littoral sur tout un tas de questions qui les préoccupent,
05:58 que ce soit l'érosion, l'aménagement, la pollution, etc. Et les exposants seront des professionnels qui viendront avec des solutions matérielles
06:07 ou des solutions de formation, de matériel, etc.
06:11 - Renons d'un mot sur le salon international du tourisme de Nantes. Combien d'exposants et combien de visiteurs attendus ?
06:19 - Alors en moyenne, on est autour de 300-400 exposants internationaux. C'est-à-dire qu'on va avoir des destinations françaises, bien évidemment,
06:29 des villes, des départements, des régions, mais également des offices de tourisme nationaux, la Chine, la République dominicaine, la Tunisie, le Maroc, le Canada, etc.
06:40 Des hébergements, des loisirs. Enfin bref, toute l'offre qu'on peut imaginer pour le grand public, qui elle-même, vous le disiez tout à l'heure,
06:47 évolue selon les années et charge à nous de coller à ça pour que le visiteur s'y retrouve. Et le visiteurat, qui est bien évidemment local,
06:54 puisque c'est un salon grand public, avec une zone de chalandise d'à peu près une heure, une heure et demie maximum,
07:01 chaque année, on est à peu près à 30 000. J'y en ai à peu près parce que cette phrase de "à combien de visiteurs vous attendez ?"
07:08 je préfère voir ce qui s'est passé en espérant qu'on fasse la même chose. Et puis en général, ça marche plutôt pas mal.
07:13 Eh bien nous verrons parce que nous y serons. Je rappelle les dates du 2 au 4 février prochain.
07:18 - Yves Métivier, merci. - Merci à vous.
07:20 Grand plan maintenant sur le CFIA, le salon de l'agroalimentaire. Et pour en parler, je reçois Sébastien Gillet, le directeur général
07:31 de cet événement incontournable du secteur. Bonjour.
07:34 Bonjour à vous.
07:36 27e édition du 12 au 14 mai prochain. Comment ça se profile ?
07:40 Bien, écoutez, on a la chance. En effet, 27e édition, c'est un salon qui est annuel. C'est un salon qui est né en 97 dans la première région
07:47 agroalimentaire européenne, ce qui en fait toute sa force. Et ce qui a été à l'époque en tout cas quelque chose d'un peu atypique
07:52 parce qu'à l'habitude, les salons étaient plutôt sur Paris, sur Lyon. Et nous, ce qu'on avait voulu faire à l'époque, c'était de faire un salon
07:58 dans sa région de production, d'apporter en tout cas un maximum d'exposants de savoir-faire aux industriels d'une région.
08:04 Et la région la plus forte, c'est quand même la Bretagne. Donc on y est resté depuis 97 et le salon est commencé à 360 exposants.
08:09 Et aujourd'hui, il en est à 1 600. Et pour être transparent avec vous, il est déjà complet pour la prochaine édition du mois de mars.
08:14 Alors, c'est ce que j'allais dire. 1 600 exposants pour 20 000 visiteurs. C'est un franc succès.
08:20 C'est un franc succès. C'est un franc succès parce que l'agroalimentaire, quand même, est un secteur qui est porteur.
08:24 C'est le premier secteur industriel français. On se parle aujourd'hui de plus de 500 000 salariés, donc devant l'aéronautique.
08:29 Et c'est vrai que la gastronomie ou le savoir-faire, en tout cas français, est reconnu quand même mondialement aujourd'hui.
08:34 Et c'est ce qui en fait quand même une terre importante en Bretagne. Il y a bien sûr des secteurs importants.
08:38 Il y a le lait, il y a la viande en l'occurrence. Et le CEPHIA aujourd'hui, en fait, illustre parfaitement toutes les problématiques
08:44 qu'on peut avoir dans l'agroalimentaire sur la sécurité alimentaire, sur la sécurité des hommes, sur la traçabilité des produits.
08:49 Ce qui est en fait toujours une nouvelle fois un salon qui est en constante évolution et qui ne lasse pas nos visiteurs. Et tant mieux.
08:55 Et quel est le profil des exposants ?
08:57 Plutôt PME, mais c'est un peu le tissu industriel français. On est plutôt sur un tissu de 80-85 % d'industriel TPE, PME.
09:04 Et c'est vrai que c'est un petit peu ce qui retrace cette édition-là, ce salon-là. La particularité, c'est que nous avons beaucoup de petits stands
09:11 parce qu'une nouvelle fois, on a voulu quand même laisser la place à ces TPE. Dans les grands groupes, dans les grands salons,
09:16 généralement, vous avez des stands de 300, 400, 500 m². Et les petites entreprises, pour des raisons budgétaires,
09:21 n'ont pas forcément la possibilité d'exposer, d'être vues aussi bien que les gros. Donc nous, on a juste limité en fait la taille des stands.
09:27 Vous n'avez pas un stand plus grand que 54 m². Et c'est ce qui permet à des plus petites entreprises d'exister au même titre que les grands groupes.
09:33 Il a toujours eu lieu à Rennes ?
09:36 Toujours à Rennes. On a toujours été bien accueillis par nos amis bretons, toujours au même endroit, au Parc Expo.
09:41 Et une nouvelle fois, le parc a su accompagner aussi l'évolution du Cefia. C'est un parc aussi qui est géré par un propriétaire privé.
09:49 C'est l'un des seuls d'ailleurs, et qui en fait a construit certains halls, ou en tout cas fait certains travaux en fonction de l'évolution du Cefia.
09:55 Je le redis, c'était 360 exposants. On n'était que sur un hall et demi. Aujourd'hui, on a quasiment 10 halls. On a quasiment l'ensemble du parc
10:02 est sous le Cefia.
10:05 Alors au gré de ces 27 éditions, les 26 précédentes, quelles sont les innovations prévues pour cette nouvelle édition ?
10:13 On a des secteurs qui sont toujours... En fait, l'agroalimentaire, il évolue à travers tout ce qu'on parle aujourd'hui.
10:19 Beaucoup d'emballages, beaucoup d'emballages plastiques. En tout cas, certainement plus d'emballages plastiques demain.
10:23 En tout cas, on parle de réemploi, on parle de réutilisable, on parle de recyclabilité.
10:26 Aujourd'hui, c'est l'un des moteurs du Cefia. Il est divisé en trois secteurs. Vous avez un secteur emballage et conditionnement.
10:32 Je viens d'évoquer quelques pistes aujourd'hui sur lesquelles les industriels travaillent de manière assez forcée à travers la loi GEC,
10:39 mais aussi dans le côté RSE. Il faut aussi attirer le consommateur un petit peu sur le réemploi de la partie emballage.
10:46 Vous avez un secteur process, tout ce qui va continuer la robotique, en l'occurrence l'automatisation.
10:52 On parle beaucoup d'industrie 4.0, d'industrie future. L'industrie future, elle se voit par l'automatisation, la robotisation, la digitalisation.
10:58 C'est un des secteurs importants du Cefia. Et le troisième qui est complémentaire, c'est bien sûr toute la partie ingrédients et PAI,
11:04 parce qu'aujourd'hui, vous ne faites plus de l'agroalimentaire, vous ne faites plus d'alimentaire sans y ajouter soit l'ingrédient, soit les PAI.
11:10 Toujours bien sûr en arôme plutôt naturel, beaucoup moins artificiel comme ça a été. Donc, les tendances, c'est l'emballage.
11:16 Les autres tendances, c'est bien sûr sécurité alimentaire, sécurité des hommes. Important de rassurer le consommateur sur le produit.
11:22 Et bien sûr, aujourd'hui, on a envie de manger plus sain, on a envie de manger plus propre.
11:25 Et ce troisième secteur d'ingrédients PAI illustre parfaitement à travers des choses qui sont beaucoup plus naturelles
11:30 et beaucoup plus en phase avec ce que recherche le consommateur aujourd'hui.
11:33 Vous nous disiez que le salon est d'ores et déjà complet. Est-ce que vous avez des clients,
11:38 donc des exposants qui sont là quasiment depuis le début et qui vous réclament quasiment d'une année sur l'autre leur emplacement ?
11:46 Nous, on a, depuis la création du Cefia, on doit avoir entre 200 et 250 entreprises qui ont fait les 27 éditions.
11:53 Donc, c'est forcément une vraie marque de fidélité. J'allais dire après, on a un maximum d'entreprises qui ont fait 25, 24 ou 26 éditions.
12:01 Donc, j'allais dire, d'année en année, on fait entre 90 et 95 % de fidélité aujourd'hui, ce qui est à la fois une force,
12:07 parce qu'un salon, comme vous le savez, je vous imaginez bien, on veut avoir cette demande-là, on veut avoir cette fidélité.
12:14 Et ce qui en fait peut-être aussi un défaut, il faut le dire aussi mais en transparence,
12:17 c'est qu'il faut qu'on y apporte chaque année de la nouvelle offre, de la nouveauté en savoir faire en entreprise.
12:22 Et on s'efforce chaque année d'essayer de mieux alimenter, de mieux optimiser, si j'ose dire, la surface brute par rapport à la surface nette,
12:29 pour qu'on essaye d'intégrer de nouvelles entreprises.
12:31 Donc, pour l'édition 2024, ce qui est complète, comme on l'a dit, on va avoir un pool de startups,
12:36 chose qu'on n'avait pas historiquement, d'une quarantaine d'entreprises.
12:38 La startup est aujourd'hui une entreprise qui interpelle, sur laquelle on a envie de la voir, parce qu'elle est agile, parce qu'elle est innovante.
12:45 Donc, on aura ce pool d'une quarantaine de startups.
12:47 Et puis, on essaie, en fonction des 5-10% de sociétés qui ne souhaitent pas revenir,
12:52 d'y apporter en tout cas de la nouveauté dans les trois secteurs que j'ai pu évoquer.
12:56 C'est formidable. On y sera, 27e édition du 12 au 14 mars prochain à Rennes.
13:02 Merci Sébastien Gillet.
13:04 Merci à vous.
13:05 Je reçois tout de suite Hugues Dargentret, le directeur général de EuroMaritime,
13:13 le salon qui réunit les acteurs français et européens de l'économie maritime et fluviale.
13:18 Bonjour.
13:18 Bonjour.
13:19 Comment se profile votre événement qui se tiendra à Marseille en février prochain ?
13:24 Écoutez, ce sera la 6e édition et elle s'annonce plutôt bonne.
13:29 On a des chiffres qui sont en progression par rapport à la dernière fois.
13:33 Il nous reste encore deux mois et demi de commercialisation.
13:36 Jusqu'au dernier moment, les exposants se manifestent, mais on est plutôt optimiste.
13:41 Quelle est la promesse de ce salon, de cet événement ?
13:44 La promesse de ce salon, c'est de mettre en contact l'ensemble des acteurs de l'économie maritime.
13:50 Bien sûr les industriels, mais aussi les institutionnels, les politiques
13:54 et l'ensemble des industriels qui travaillent sur le sujet de la mer,
14:00 que ce soit pour le transport, pour le portuaire, pour la construction, pour les énergies,
14:05 l'ensemble des domaines liés à l'activité en mer.
14:07 C'est un accélérateur de business.
14:09 C'est un accélérateur de business et ça nous paraît totalement indispensable
14:12 dans un pays où ces industries existent et sont fortes déjà.
14:17 Et comment concrètement les exposants qui reçoivent des visiteurs arrivent à créer de la valeur ?
14:23 Alors pour les exposants, le sujet c'est souvent...
14:25 Combien d'exposants d'ailleurs ?
14:26 300.
14:27 D'accord, et combien de visiteurs ?
14:29 300 exposants et 5000 visiteurs, c'est la jauge.
14:32 Alors d'une édition sur l'autre, ça peut varier un peu,
14:35 mais en tout cas on est sur ces chiffres-là pour cette année.
14:38 Les exposants qui présentent du matériel, des bateaux,
14:42 et leurs visiteurs sont souvent soit des armateurs qui cherchent de nouveaux bateaux,
14:46 soit des institutionnels d'import ou d'une région qui cherche des moyens
14:51 de créer des liaisons entre les îles,
14:53 soit des étrangers qui ont besoin d'équiper leur ville, leur département,
15:00 de moyens nautiques, voilà.
15:02 Tout ça, ça se rend compte, ça travaille ensemble, ça discute,
15:05 et normalement ça aboutit sur des commandes.
15:08 C'est la 6ème édition, est-ce qu'on a un recul sur finalement une sorte de héroïe
15:13 de ceux qui ont décidé d'investir chez vous dans le cadre de leur présence,
15:17 d'abord à Paris, puis maintenant à Marseille ?
15:20 Alors je ne suis pas vraiment de chié, parce qu'ils ne les partagent pas forcément dans ce domaine,
15:24 mais j'ai une anecdote, si vous me permettez.
15:26 On a un beau client, un bel exposant, qui venait depuis le début,
15:30 donc qui a fait 5 éditions, et qui cette année s'est inscrit,
15:34 on lui a repris le présent, et puis nous a appelé assez récemment
15:36 pour nous dire "on ne va pas venir cette année".
15:38 Alors évidemment, un peu de déception, et puis quand même on pose la question "pourquoi ?"
15:42 Il dit "on a trop engrangé de commandes la dernière fois,
15:46 on ne va pas réussir à délivrer, il faut qu'on laisse passer un an de plus".
15:50 Donc ça prouve quand même que vous venez sur un salon, vous avez des commandes.
15:55 Juste d'un mot, vous parliez du profil des exposants,
15:58 vous parliez également, éventuellement même, des institutions,
16:01 des pouvoirs publics, comment ils sont représentés ?
16:03 Alors par exemple, on a les représentants de l'État,
16:05 vous savez que l'État est une organisation d'action de l'État en mer,
16:09 on a ce qu'on appelle la Direction Générale des Affaires Maritimes,
16:13 qui bien sûr met en œuvre des moyens de surveillance et d'action en mer,
16:19 qui pilote le pavillon français,
16:20 le pavillon français c'est l'immatriculation des bateaux français,
16:24 enfin tout ça ce sont des gens qui travaillent sur le maritime,
16:26 ils sont là aussi pour rencontrer les professionnels, pour échanger,
16:29 et on est dans un domaine où les règles changent très vite,
16:33 en particulier dans le domaine de la décarbonation,
16:35 qui est un sujet très important en ce moment,
16:38 donc les règles changent très vite,
16:40 et c'est bien que l'État et ses représentants côtoient les industriels
16:45 pour que tout ça avance mano à la mano,
16:48 qu'il n'y ait pas d'incompréhension,
16:50 et nous on est très heureux de pouvoir mettre en contact,
16:53 à cette occasion, de créer des débats,
16:55 parce qu'il y a bien sûr l'exposition, mais aussi les conférences.
16:58 Alors justement, c'est ça qui m'intéressait quand j'ai travaillé sur l'euro-maritime,
17:03 il y a un grand temps consacré aux échanges,
17:06 il y a quasiment 30 heures de conférences,
17:08 qu'est-ce qu'ils s'y racontent,
17:09 et quels sont les speakers qui viennent prendre la parole ?
17:11 Alors voilà, on a des conférences tout le long,
17:13 essentiellement des tables rondes,
17:14 de temps en temps des interventions dédiées par le ministre de la Mer,
17:18 enfin le secrétaire d'État et la Mer va prendre la parole,
17:20 mais il y a surtout des tables rondes qui traitent à chaque fois un sujet,
17:23 par exemple l'IA, l'intelligence artificielle dans le maritime,
17:28 ou le spatial et le maritime, ou la décarbonation,
17:31 lorsque là vous avez une heure de table ronde avec 4-5 experts,
17:35 des industriels et des experts, soit institutionnels, soit des centres de recherche,
17:40 qui partagent l'état de l'art,
17:43 et qui réfléchissent à l'évolution du marché aussi,
17:47 mais aussi à l'évolution des technologies.
17:49 Donc toutes les heures vous avez un sujet
17:52 qui est un vrai enjeu pour la construction navale et pour le maritime en France,
17:56 qui est débattu avec des professionnels,
17:59 soit des exposants, soit des professionnels et des chercheurs.
18:03 La place de la technologie, des innovations sur ce salon est forte ?
18:09 Ah oui, c'est un salon d'innovation,
18:11 c'est-à-dire qu'en fait les visiteurs viennent chercher de nouvelles technologies,
18:16 surtout en ce moment où il faut que les choses évoluent,
18:18 et évoluent vite dans le domaine de la propulsion.
18:21 En particulier on a tout un espace dédié aux start-up,
18:25 vous savez que c'est un sujet, c'est une catégorie d'entreprise
18:29 qui est très importante pour chaque domaine industriel,
18:32 puisqu'elles sont un peu les aiguillons, les innovateurs,
18:35 les agitateurs du milieu,
18:38 et donc on a tout un espace dédié aux start-up,
18:40 où elles sont là, elles présentent de nouvelles idées, de nouveaux projets,
18:43 et ça intéresse évidemment à la fois les visiteurs,
18:45 mais aussi les industriels qui sont là,
18:47 et qui peuvent échanger, et qui peuvent intégrer ces nouvelles technologies.
18:51 Oui, c'est très innovant.
18:52 Rappelez-moi les dates.
18:53 Alors les dates, c'est à Marseille,
18:55 ça commence le 30 janvier 2024,
18:57 et ça se termine le 1er février 2024.
18:59 Merci Hugo Darman, et nous serons à Euromaritime à Marseille.
19:03 Vous êtes plutôt mer ou montagne, si vous hésitez encore,
19:10 direction l'île pour Turissima,
19:12 le salon du tourisme et des activités nature,
19:15 qui se tiendra du 26 au 28 janvier prochain.
19:18 Sa directrice est avec nous, bonjour Marianne Chandernagore.
19:21 Bonjour.
19:22 Comment se prépare votre événement ?
19:24 Ça se prépare bien, on est encore dans le feu de l'action,
19:28 puisqu'il nous reste quelques semaines pour finaliser,
19:31 mais on a déjà commencé un an avant l'événement,
19:34 donc ça se prépare dans les meilleures conditions.
19:36 Alors il y a pas mal de salons du tourisme en France,
19:39 quelle est la singularité du vôtre ?
19:41 Quelle est la promesse du vôtre ?
19:43 Alors la promesse de Turissima,
19:45 c'est d'offrir aux visiteurs,
19:47 qui sont plutôt originaires de la région des Hauts-de-France,
19:51 de découvrir des territoires de proximité,
19:54 donc forcément des Hauts-de-France,
19:56 donc ça c'est une vraie spécificité,
19:58 mais aussi des territoires de pays d'Europe de proximité,
20:01 aussi du bout du monde.
20:03 Et en complément de ça, on leur propose de rencontrer
20:05 des agences de voyages et tours opérateurs,
20:07 qui sont des opérateurs locaux,
20:09 qu'ils peuvent retrouver au coin de la rue,
20:11 et qui viennent en fait leur proposer d'acheter des voyages pendant le salon.
20:14 Combien d'exposants ? Quel profil d'exposants ?
20:17 Combien de visiteurs ? Quel profil de visiteurs ?
20:20 Alors en ce qui concerne les exposants,
20:22 c'est un peu plus de 200 sur Turissima.
20:24 Au niveau des profils, donc je disais tout à l'heure,
20:26 soit ce sont des destinations françaises ou internationales,
20:30 des agences de voyages, des tours opérateurs,
20:32 mais aussi des activités de loisirs,
20:35 on va avoir aussi des hôtels, chambres d'hôte,
20:37 camping, tout pour en fait trouver de l'hébergement pour ses vacances.
20:41 Donc ça c'est, on va dire, la représentativité de nos exposants,
20:45 qui couvrent la chaîne du début à la fin des vacances.
20:49 Et puis au niveau des visiteurs,
20:51 c'est plutôt, alors on a un peu plus de 18 000 visiteurs,
20:54 c'est plutôt un public entre 55 et 58 ans,
20:59 qui cherche des vacances.
21:01 On a aussi pas mal de familles,
21:03 des personnes qui partent plutôt en septembre ou en juin,
21:09 et qui cherchent tant des vacances près de chez eux
21:12 que des vacances long courrier.
21:14 Donc voilà, au niveau des profils,
21:16 avec plutôt un budget vacances autour des 3000 euros
21:19 pour les vacances, pour le foyer.
21:21 C'est la 35e édition de Touristima,
21:25 comment nos vacances, comment nos voyages ont évolué ?
21:29 Alors nos voyages ont évolué,
21:31 en tout cas ce qu'on constate ces derniers temps,
21:34 c'est que le voyageur est de plus en plus en recherche de surmesure,
21:38 donc d'un voyage sur mesure.
21:40 Un petit peu moins de voyages packagés,
21:43 comme on peut avoir il y a quelques années.
21:45 De découvrir aussi des destinations un petit peu hors des sentiers battus.
21:49 Donc il y a des destinations aujourd'hui qu'on peut aller visiter,
21:53 qui il y a quelques années n'étaient pas forcément ouvertes au tourisme.
21:57 On voit nous à l'heure actuelle une forte demande,
21:59 aussi au niveau de l'Asie par exemple,
22:02 Japon notamment qui est fortement demandé.
22:05 Et donc ça ce sont les évolutions principales,
22:08 et puis peut-être pour un petit clin d'œil sur une tendance
22:11 qui pointe fort le bout de son nez ces dernières années,
22:14 c'est tout ce qui va être voyage en liberté,
22:16 notamment en van, ce qu'on appelle un peu la van life,
22:19 qui va être très présentée sur le salon au travers de loueurs de van
22:23 pour un week-end, pour une semaine.
22:25 Et ça c'est une tendance très forte qu'on constate
22:28 pour la prochaine édition et depuis deux ans à peu près.
22:30 Alors vous parlez des destinations plutôt privilégiées,
22:33 l'Asie dont vous parlez, mais quelles sont celles
22:36 qui ont été abandonnées, celles auxquelles nous renonçons ?
22:41 Alors c'est très cyclique j'ai envie de vous dire.
22:44 Donc il y a quelques années, pour parler notamment
22:47 des attentes des clients de Turissima,
22:50 allez on va remonter à plus de 15 ans,
22:52 mais c'était effectivement beaucoup le bassin méditerranéen,
22:55 notamment Maroc, Tunisie, qui pendant quelques années
22:58 ont été un petit peu délaissées.
22:59 Là il y a une reprise de ces destinations-là,
23:02 on le voit déjà depuis l'année dernière,
23:04 avec une demande qui revient fortement sur le bassin libre.
23:07 Malgré les risques, on va dire, de sécurité dans cette zone du monde ?
23:13 Alors ça c'est effectivement, ce que je vais vous dire aujourd'hui,
23:16 ce ne sera peut-être pas la même chose dans deux ou trois mois,
23:19 évidemment le public prend toujours en compte
23:21 l'ensemble des risques, qu'ils soient climatiques, politiques,
23:25 et c'est un des critères de choix de vacances,
23:28 effectivement avec le budget,
23:30 qui est un des critères de choix les plus importants.
23:33 Donc oui en tout cas pour l'année dernière,
23:36 et quand on les a interrogés, ces destinations revenaient fort,
23:39 peut-être qu'il y aura un coup d'arrêt pour les mois à venir,
23:44 mais on ne sait pas exactement de quoi l'avenir sera fait,
23:47 donc je ne sais pas encore vous dire pour cet été,
23:50 on lance une grande enquête de consommation-voyage en cette fin d'année,
23:54 pour connaître les intérêts des voyageurs pour l'été prochain.
23:57 Vous avez cité le mot qui fait mal, le mot "budget".
24:01 Est-ce que sur votre salon, il y a des bons plans, des astuces que vous prodiguez ?
24:09 Oui, alors sur le salon, j'ai envie de vous dire que le meilleur plan finalement,
24:15 c'est d'anticiper ces vacances, c'est un peu notre mot d'ordre,
24:18 donc quand on fait un salon comme Tourissiement,
24:20 on le fait fin janvier pour l'été,
24:22 parce que c'est finalement quand on anticipe,
24:24 qu'on peut avoir les disponibilités qu'on attend sur les destinations qu'on a choisis,
24:29 dans l'hébergement qu'on a choisi,
24:31 et finalement il vaut mieux anticiper souvent que du dernière minute.
24:34 Du dernière minute, quand on n'est pas très regardant sur la destination,
24:37 qu'on est deux et qu'on est assez mobile, c'est facile.
24:40 Quand on est déjà une famille ou qu'on a vraiment une destination en tête,
24:43 il vaut mieux anticiper.
24:44 Puis en parallèle de ça, oui bien sûr sur le salon,
24:46 on propose des bons plans qui sont valables pendant la durée du salon,
24:51 proposés par les agences de voyage, les tours opérateurs, les hébergeurs,
24:54 qui proposent une réduction,
24:56 alors c'est très variable en fonction des produits,
24:58 mais ça peut être 5-7% de réduction sur un voyage pendant les trois jours du salon.
25:02 Merci Marianne Chandernagorge.
25:04 Je rappelle les dates de Tourissima du 26 au 28 janvier prochain à Lille.
25:10 C'est la fin de cette édition de Smart Event en partenariat avec l'Unimèv.
25:17 A très vite pour d'autres actualités des salons sur Bsmart.
25:21 Ce programme vous a été présenté par l'Unimèv,
25:25 l'union française des métiers de l'événement.
25:27 Sous-titrage Société Radio-Canada

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