SMART SPORTS - Emission du vendredi 15 décembre

  • l’année dernière
Vendredi 15 décembre 2023, SMART SPORTS reçoit Michael Tapiro (Fondateur, Sports Management School) , Benoit Eyken (Président, Le Sport a du Cœur) et Frank Tapiro (consultant créatif)
Transcript
00:00 Bonjour, bonsoir, bienvenue dans Smart Sport, le match qui oppose comme toutes les semaines
00:11 Tapiro à Tapiro.
00:13 Michael Semer.
00:14 Alors le jackpot pour la première ligue anglaise, on parle de 7,8 milliards de dollars.
00:20 Autre jackpot pour John Rahm, le golfeur.
00:23 Là c'est 600 millions d'euros, on va dire.
00:25 Comment et pourquoi ?
00:26 Un feuilleton avec Puma, on en parlait il y a 15 jours, Puma se distancie de l'équipe
00:32 d'Israël de football.
00:33 Et là Jacques Zapterdam qui fait une opération extraordinaire avec son maillon, on va voir
00:38 par quoi ils ont remplacé les noms des joueurs.
00:39 Tout de suite, coup d'envoi du match Smart Sport.
00:44 Un chiffre, un record, 7,8 milliards d'euros sur 4 ans, près de 2 milliards par saison.
00:53 Messieurs, de quel sport, quel droit et de quel pays s'agit-il ?
00:56 Le sport roi, ça doit être le football.
00:59 Et évidemment, quel pays ? L'Angleterre qui sait très très bien monétiser sa ligue.
01:05 Ce qu'il y a d'extraordinaire c'est que quand on voit nous depuis, en France, depuis
01:10 des années et des années, le mal qu'on a à monétiser notre championnat et qu'on
01:13 regarde de l'autre côté de la manche à quel point non seulement ce championnat est
01:16 attractif, à quel point il cartonne en audience, il cartonne dans les stades et en audience,
01:19 c'est ça qui est extraordinaire.
01:20 Il cartonne dans le monde entier.
01:22 L'aura du foot anglais est extraordinaire.
01:24 Alors même si certains disent "oui mais le football anglais n'est plus ce qu'il
01:28 était", ok, alors on va dire qu'il n'est plus ce qu'il était, alors comment se fait-il
01:30 qu'eux n'ont aucun mal à vendre leur saison ? 2 milliards d'euros.
01:33 Donc il faut quand même à un moment soit qu'on se regarde dans le blanc des yeux,
01:37 soit qu'on balaie devant notre porte, mais on ne peut pas continuer à critiquer les
01:39 anglais alors que nous on a beaucoup de mal à arriver à 600 ou 700 millions.
01:44 Ils sont difficilement criticaux.
01:45 La première est sûre, n'oublions pas, c'est une stratégie qui a été construite en
01:48 1980, ils ont dit "comment optimiser un maximum les droits TV au Royaume-Uni et dans le monde
01:54 entier".
01:55 Ils l'ont mis de façon claire, explicite, pédagogique, stratégique, etc.
01:59 Aujourd'hui ça paye et ça paye pourquoi ? Figurez-vous qu'aujourd'hui on a des
02:02 chiffres de presque 2 milliards d'euros par saison qui ne comptabilisent pas la diffusion
02:08 des matchs du samedi de manière à ce que les stades soient pleins.
02:11 Donc tout ça est vraiment très très bien pensé.
02:13 On favorise le fan, on favorise le club, on favorise l'image, on favorise le jeu parce
02:17 que c'est vrai que l'équipe d'Angleterre a du mal à s'octroyer des titres, mais par
02:21 contre les équipes anglaises, avec bien sûr des internationaux de multiples pays, sont
02:27 des équipes de très très haut niveau, n'oublions pas que Manchester City a gagné la Champions
02:30 League.
02:31 Mais c'est la vraie différence entre le foot anglais et le foot français, c'est quoi ? D'abord
02:34 ce sont des marques pour la plupart, ce sont des marques qui ont des clubs, qui ont des
02:38 états d'esprit de club, qui ont des champs de supporters, qui sont présents quand ils
02:41 gagnent, quand ils perdent.
02:42 En gros, le foot on sait a été inventé quand même là-bas, mais il garde cet esprit
02:47 exemplaire, quand on va au stade, quand on regarde la télé, c'est le même public contrairement
02:52 à ce qu'on imagine.
02:53 Alors que ça partait mal avec les hooligans.
02:54 Alors que ça partait très mal.
02:55 Les hooligans, mais ils ont réussi quand même, au bout de presque 15-20 ans, ils ont
02:59 réussi à les sortir, ils ont popularisé leur stade, c'est-à-dire qu'on y va en famille
03:04 avec les femmes et les enfants, c'est devenu un vrai moment de vie et de partage, il n'y
03:08 a pratiquement aucun incident dans les stades.
03:12 Comment se fait-il que cet esprit anglais, on ne s'en inspire pas pour la France, étant
03:17 donné qu'on a très peu de marques, à part le PSG, à part l'OM, il n'y a aucune marque.
03:21 L'OL, j'ai déjà dit plusieurs fois, c'est un grand club, mais ce n'est pas une marque.
03:24 Alors justement, le résultat de cet appel d'offre souligne la force du football anglais.
03:28 Qu'en est-il en France ? Où en sommes-nous dans la bataille des droits d'un Ligue 1 ?
03:30 ADA toujours pas attribué, le milliard s'éloigne, le directeur général de LFP Media s'est
03:35 exprimé il y a quelques jours, il hiérarchise le football européen et nous ne sommes même
03:39 pas sur le podium.
03:41 On est partie du Big 5 avec la Ligue 5.
03:43 La vérité, c'est que nous sommes la 5ème et il y a un top 4 qui est en avant de nous,
03:49 surtout quand on regarde les droits internationaux, où nous sommes très derrière, malgré le
03:54 fait que le football français est au top du jeu.
03:57 C'est intéressant, déjà, moi j'apprécie beaucoup qu'un directeur général de Ligue
04:02 française parle aussi bien l'anglais, sachant que l'anglais c'est quand même le langage
04:05 du football.
04:06 Il n'est pas francophoniste.
04:07 Benjamin Montrel est français, il a d'abord travaillé à NBA Europe.
04:09 Il parle ?
04:10 Oui.
04:11 Ensuite il a travaillé à Rugby Europe.
04:12 Il est vraiment formidable.
04:13 Encore une fois, il a une idée qui n'était pas mal.
04:15 C'était de dire, voilà, aujourd'hui, la France c'est la Farmers League, on est derrière
04:19 la Ligue espagnole, la Bundesliga et la Liga italienne.
04:21 D'accord ? Et les résultats en 2023-2024 pour la France, c'est 624 millions d'euros,
04:26 c'est-à-dire trois fois moins que la Ligue anglaise.
04:28 Il a dit une chose suivante, il a dit pourquoi pas ne pas mettre dans l'escarcelle des
04:34 chaînes qui recevraient les droits, des chaînes non payantes.
04:37 Je trouve que l'idée mérite qu'on s'y penche.
04:40 D'où le dématch en clair.
04:41 Dématch en clair.
04:42 On n'est pas forcé d'aller toujours vers des diffuseurs payants et aujourd'hui je pense
04:46 que ce serait une stratégie pour la Farmers League, c'est-à-dire la Ligue de football
04:50 professionnel.
04:51 Peut-être une très bonne idée.
04:52 Alors oui, moi je reviens plutôt, et je suis complètement d'accord, mais je reviens plutôt
04:55 sur comment réorganiser et comment augmenter l'intérêt du foot français.
04:59 Alors c'est compliqué parce qu'on a vu que l'argent ne servait pas à tout, puisqu'avec
05:03 beaucoup d'argent le PLG n'a toujours pas gagné un grand titre européen.
05:06 On voit bien que si l'argent n'est pas là, ça veut dire quoi ? Ça veut dire du management.
05:09 Et moi je le redis à chaque fois, nous avons peut-être, contrairement à ce que tout le
05:12 monde me dit "oui, tu exagères", j'exagère.
05:14 On a les clubs les plus mal gérés.
05:16 Comment se fait-il qu'en France, avec la qualité qu'on a en football national et international,
05:22 on soit aussi médiocre en football de Ligue ?
05:25 Exagonal.
05:26 Exagonal.
05:27 Donc ce n'est pas normal.
05:28 À un moment, on se dit "ben c'est comme ça la française, le délit".
05:31 Non ! C'est mal géré, c'est mal pensé.
05:33 On pense que l'argent va tout régler.
05:36 L'esprit sportif ne règne pas de la même façon dans tous les clubs.
05:39 Contrairement à ce qu'on pense, je suis désolé, on va sortir des noms, mais est-ce
05:43 que des fonds américains peuvent comprendre quelque chose au foot français ? Moi je vous
05:45 dis non ! Comme des Qataris, non ! Les résultats sont là ! Donc à un moment, il faut revenir
05:51 à des gens qui connaissent le foot.
05:53 Et connaître le foot, ce n'est pas avoir un gros portefeuille.
05:55 Et bien le feuilleton de la Ligue 1, c'est à suivre sur Smart Sport.
06:03 600 millions d'euros encaissés par John Ram.
06:07 Tremblement de grime sur les ferrois, Mickaël.
06:27 Les vertus du soft power sont infinies.
06:30 On le voit, on le remet dans le contexte, le JPA Tour est concurrencé par le Leaf Tour,
06:35 qui est une nouvelle compétition financée par les fonds publics d'investissement d'Arabie
06:40 Saoudite.
06:41 Et là aujourd'hui, on se retrouve avec deux compétitions professionnelles de golf totalement
06:44 en parallèle.
06:45 C'est le gros contrat.
06:46 N'oublions pas que John "Rom" Ram, c'est un très très bon golfeur espagnol qui a
06:53 moins de 30 ans.
06:54 On lui propose la bagatelle de 300 millions de dollars par an.
06:59 Est-ce qu'on peut refuser une telle offre ?
07:01 Si c'est hors-taxe.
07:03 Mais il y a quelque chose qui est incroyable.
07:06 Désolé pour John Ram, qui est quand même un illustre inconnu, même si on oublie que
07:10 le golf est peut-être le sport ou l'un des deux sports où il n'y a plus de licenciés
07:13 au monde.
07:14 On le voit là avec Greg Norman.
07:16 Mais les champions de golf, malheureusement depuis des années à part Tiger Woods, qui
07:19 était une exception, sont en général peu connus.
07:21 John Ram, je le connais, j'ai déjà vu jouer, c'est un mec brillant.
07:23 Mais il y a un truc qui est extraordinaire, c'est qu'aujourd'hui, je suis persuadé
07:25 qu'il y a plus de gens dans le monde qui pensent que c'est un footballeur américain
07:28 ou un footballeur tout court.
07:29 Parce qu'avec un prix pareil, personne ne peut s'imaginer qu'on arrive à ces montants-là
07:33 dans le golf.
07:34 Ça veut dire quoi ?
07:35 Bonne nouvelle pour le golf, il faut le dire.
07:37 Parce que ça veut dire que la surrecherche a eu lieu, le plafond de verre a explosé.
07:40 Donc s'il y a demain 300 millions par an, c'est-à-dire que demain, d'autres nouveaux
07:43 joueurs vont peut-être prendre 400, 500, etc.
07:45 Ça veut dire quoi ?
07:46 Que l'économie du golf va aller encore plus loin.
07:49 Et qu'in fine, moi je pense qu'on va commencer à redescendre en bas, les fédérations et
07:54 le sport du quotidien.
07:56 Est-ce que le golf va réussir ? Le challenge le plus important pour lui, c'est de faire
07:59 venir les jeunes, les très jeunes, les plus jeunes.
08:01 Oui mais attention Franck, là on est sur un vrai problème de régulation.
08:04 On se retrouve avec deux tours équivalents.
08:06 Très très riches les deux.
08:08 On pense à une fusion, on pense même au fait que la Live Golf absorbe la JPA Tour.
08:13 Donc quand une fois, Active Profit de le Crime, on voit bien que quelque part ce soft power
08:17 tend de plus en plus vers les pétromonarchies.
08:20 Sur le principe, je n'ai pas de religion.
08:23 Par contre, sur la gouvernance du sport, on se retrouve avec le padel, on se retrouve
08:28 avec le golf, on se retrouve évidemment avec le foot et la FIFA.
08:31 De plus en plus, il va y avoir une concentration et un déplacement du baril centre du sport
08:36 qui va vers le Moyen-Orient et qui semble, à coup de pétrodollars, un peu discutable.
08:42 Et pour le bilan carbone, j'aimerais bien voir un désert avant après, puis après
08:45 voir un sublime 18 trous.
08:47 J'aimerais savoir comment dans ces pays-là, on va fabriquer aussi des golfs magnifiques
08:52 sur des déserts.
08:53 Tout est possible.
08:54 Mais je pense aussi que, encore une fois, je le disais tout à l'heure, l'argent ne
08:57 fait pas tout et l'argent masque n'importe quoi.
08:59 C'est-à-dire que c'est très bien pour le sport.
09:01 Il faut le voir de la façon la plus positive.
09:03 Malheureusement, le revers de la médaille, c'est que si on accepte ce genre de choses,
09:07 j'ai peur que certaines valeurs, notamment comme l'environnement, soient totalement bafouées.
09:11 - Voilà pour John...
09:14 Comment il s'appelle ?
09:15 - John Ram.
09:16 - Ron Ram.
09:17 - Ron Ram.
09:18 - Ron Ram.
09:19 - Qui n'est pas un footballeur, mais un golfeur.
09:20 - Voilà.
09:22 100 champions, 2 années de travail, 249 titres de champions du monde, 130 médaillés olympiques
09:31 et paralympiques, 8 mois de shooting au studio Harcourt et voilà le résultat.
09:35 Cette splendeur, ce livre est incroyable.
09:38 Benoît Eken, bonjour.
09:39 Vous êtes à l'origine de cet ouvrage qui réunit 100 de nos plus grands athlètes pour
09:44 un projet 100% caritatif.
09:45 - Alors, à l'origine, en équipe, avec l'association Le Sport a du coeur, on a eu cette idée de
09:50 financer nos projets dans la lutte contre les précarités.
09:55 C'est de réunir les athlètes, les plus grands athlètes, ceux qui ont un gros coeur, et de
09:59 leur demander de venir passer une heure avec nous au studio Harcourt pour qu'on les immortalise
10:04 et de nous apporter un objet, un maillot, un objet qui leur est cher, qui vont nous dédicacer
10:12 et surtout, ils vont nous raconter l'histoire, l'anecdote au sujet de ce maillot.
10:18 Et on va les enregistrer en podcast.
10:21 Ce qui fait que ce livre n'est pas seulement un livre, c'est une aventure humaine et avec
10:26 un QR code, pendant qu'on lit l'article, on entend l'athlète qui vous parle.
10:34 Donc c'est beaucoup plus qu'un livre, c'est une aventure de vie, c'est 100 vies, 100 vies
10:39 réunies dans cet ouvrage pour lutter contre les précarités de notre société.
10:44 - Benoît, bravo, moi je trouve ça formidable, on se connait depuis longtemps et je sais
10:47 que tu es très très impliqué dans le sport, pas simplement dans le sport, mais aussi avec
10:51 les champions.
10:53 En tout cas, le livre est formidable.
10:55 J'ai une question concernant le format et je trouve ça formidable de voir Studio Harcourt
11:00 qui fait des photos en couleur et non pas en noir et blanc, ce qui est sa signature.
11:05 Qu'est-ce qui s'est passé entre-temps ?
11:06 - Alors c'était une demande, quand on s'est rencontré avec le Studio Harcourt, il y a eu
11:10 un certain nombre de dialogues pour essayer de trouver notre positionnement.
11:15 Nous on souhaitait, un, que le lecteur ne s'ennuie jamais.
11:19 Donc il fallait être moderne, donc on voulait introduire la couleur, et ne pas faire que
11:24 des bustes, des portraits, comme Harcourt a été célèbre pour cela, dans le milieu
11:29 du cinéma.
11:30 - Donc des sportifs en mouvement, soit avec leur tenue, soit avec leur ustensile, etc.
11:34 - Et dans la mise en page, des fonds parfois sourds-blancs sur la couleur, le lecteur ne
11:40 doit jamais s'ennuyer, à chaque page il doit se dire "je vais être surpris".
11:45 - Ce qui est intéressant, c'est une opération que j'appelle "multimédia".
11:48 Ça commence par un livre, c'est pas qu'un livre, il y a des histoires, il y a un relais
11:53 avec le podcast, donc en termes de communication, ce qui est intéressant, c'est que les gens
11:56 doivent comprendre, et il faut l'acheter en masse, que c'est la première pierre à l'édifice.
12:01 Le livre, c'est toujours ce qu'on appelle un beau livre, un beau livre c'est un livre
12:04 illustré, dos carrés, l'impression est magnifique, au moment où je regardais j'étais
12:08 bluffé, puis Harcourt, je les connais bien parce que la première photo en tant que jeune
12:13 publicitaire de 20 ans, c'est chez Harcourt, parce que moi j'étais à l'ISG, qui était
12:17 à 1, numéro 2, rue de Lothar, dans le 16ème.
12:21 Donc c'était nos voisins, et j'ai été les voir, et ils m'ont dit "ah mais nous c'est
12:24 noir et blanc, noir et blanc, noir et blanc, c'est la marque".
12:27 En fait je vais vous dire sincèrement, vous les aidez un petit peu Harcourt, parce que
12:31 grâce à ce livre, grâce au fait qu'ils utilisent la couleur dans leur ADN, et ce
12:35 qui doit être une progression génétique de la marque Harcourt, en disant "c'est de
12:38 la couleur, mais c'est pas de n'importe quelle couleur, c'est de la couleur avec
12:41 ses contrastes, avec ses visages très contrastés".
12:44 Donc on garde l'esprit d'Harcourt avec une modernité, et avec surtout une image de
12:48 sport qui aura un peu plus moderne que certaines stars du passé, parce qu'on a encore dans
12:52 la tête des Gabins, des Delon, etc.
12:54 Et je trouve que d'avoir des sportifs jeunes, ça réactualise non seulement l'image des
12:58 sportifs, mais l'image de la marque Harcourt, donc bravo.
13:00 - C'est gentil, merci beaucoup.
13:01 - C'est sincère.
13:02 Benoît, vous les avez tous eus, mais moi je suis assez bluffé.
13:05 Évidemment, on va voir de qui il s'agit.
13:08 Je ne sais pas comment vous avez réussi à le faire poser, mais on va regarder une
13:11 petite photo, et on va écouter un son.
13:14 - Eh bien bonjour à tous, c'est Zizou.
13:16 Aujourd'hui, je suis ravi de pouvoir offrir ma paire de chaussures.
13:19 C'est une chaussure qui nous a fait goûter, qui m'a fait en tous les cas gagner beaucoup
13:25 de choses avec mes joueurs, à l'époque, donc quand j'entraînais l'équipe du Real
13:30 Madrid, et notamment en Ligue des Champions, donc voilà, c'est des chaussures que j'ai
13:36 portées durant les entraînements avec tous ces fabuleux joueurs que j'ai pu coacher
13:43 à ce moment-là.
13:44 Donc voilà, ça me tient à cœur, elle est sympa, elle est blanche en plus, comme le
13:49 Real Madrid, donc c'est parfait.
13:51 - Zidane, c'était facile de le convaincre ?
13:53 - Alors, je ne vais pas être prétentieux, c'est notre vice-président, c'est Alain
13:59 Boghossian, champion du monde 98.
14:02 Alain a appelé Zizou et Zizou lui a dit oui.
14:07 Et donc, nous avons dû aller à Madrid, et à Madrid, j'ai accueilli Zinedine dans
14:17 l'hôtel où on avait loué, on avait créé un studio éphémère, et c'est quand même
14:22 le patron, c'est le Jean-Jacques Goldman du sport, c'est le boss.
14:27 Et quand on le salue, il inspire un vrai respect, j'étais vraiment très honoré.
14:33 Et pour monter jusqu'au studio, on n'a pas pris l'ascenseur.
14:36 L'anecdote, vraiment, c'est que je l'ai accueilli, je lui ai serré la main, et il
14:43 vient d'être grand-père, il a 50 ans, ma fille allait accoucher, et on a discuté
14:49 de nos enfants.
14:50 Et on a monté des escaliers jusqu'au deuxième, ce qui a permis de créer déjà un contact
14:56 humain, bien que je l'avais déjà rencontré, et il a été fantastique.
15:01 Fantastique.
15:02 Pendant une heure.
15:03 Alors, juste d'un mot, donc ce livre est absolument formidable, c'est un formidable
15:07 cadeau pour Noël, que vont devenir les objets qu'on vient de voir, notamment la paire
15:12 de chaussures de Zidane ?
15:14 Alors, aujourd'hui, on réfléchit à, voire au premier trimestre 2024, de faire une exposition
15:20 des photos avec les objets.
15:22 On est en train de discuter pour voir quel lieu et comment ça pourrait se passer.
15:26 Et puis, on va organiser certainement à la fin du printemps 2024, une vente aux enchères
15:32 où 100%, comme la vente du livre, 100% des bénéfices viendront alimenter ces fonds
15:40 de soutien pour aider les athlètes de haut niveau en précarité, mais également aider
15:46 dans le socio-sport, essayer de remettre au sport les jeunes qui n'en ont pas la possibilité.
15:53 Deux dernières questions.
15:54 Est-ce qu'il y en a qui ont refusé ?
15:56 Oui, bien sûr, c'est l'avis.
15:58 Certains n'ont pas compris ou je n'ai pas su leur expliquer qui s'est arrivé.
16:04 C'est pas important.
16:06 Je ne vois pas Benzema, donc je m'interrogeais.
16:10 Karim, on ne l'a pas contacté.
16:12 Est-ce que vous n'avez pas une édition peut-être plus digitale où vous pouvez faire des bonus ?
16:16 Est-ce que vous conseilleriez ?
16:18 Vous prenez toutes les personnes qui n'ont pas pu à un point de timing, vous faites les photos avec eux.
16:24 Et au moment où ça sort quand ?
16:26 Là, c'est le 12 octobre.
16:27 Mais les podcasts ?
16:28 Les podcasts sont accessibles que par le livre.
16:31 Il faut acheter ce beau livre.
16:33 L'idée, c'est de faire le lien et de poster après des bonus, surtout avec les fêtes.
16:36 Et vous postez comme ça des bonus.
16:37 Pourquoi ?
16:38 Ça va faire monter ce qu'on appelle votre audience.
16:40 Avec un, on en a un nouveau.
16:42 Et donc les gens qui n'ont même pas entendu parler de votre livre ni de votre performance,
16:46 parce que c'est vraiment une performance, on va les raccrocher.
16:49 Moi je vous conseille, allez-y, faites-le maintenant.
16:51 Et vous allez feuilletonner.
16:53 Vous allez prolonger votre lancement pendant des semaines, voire peut-être des mois.
16:57 Et du coup, on pourra se retrouver en décembre 2024 pour parler de la deuxième édition.
17:00 Benoît Eken, bravo.
17:01 Merci beaucoup.
17:02 Merci de votre accueil.
17:03 Et vous nous réjouissez avec ce type de livre ?
17:06 Le point le plus important, "Le nerf de la guerre", c'est un prix, le coût d'un t-shirt soldé.
17:12 Donc c'est un très beau cadeau.
17:14 C'est 28,90 euros.
17:16 Et le livre, c'est la mémoire.
17:19 Bien sûr.
17:20 Alors que l'image, on la consomme.
17:22 Ça, on le garde.
17:23 Ça se garde à vie.
17:24 C'est un livre témoin d'une époque.
17:26 Eh bien super.
17:27 Merci beaucoup Benoît.
17:28 Merci beaucoup.
17:29 Merci à vous.
17:30 Merci de m'avoir invité.
17:33 Savez-vous messieurs ce qu'est une palinodie ?
17:36 C'est un changement d'opinion.
17:38 Exactement.
17:39 Subi.
17:40 Subi.
17:41 Un revirement.
17:42 Soudain.
17:43 Ou volte-face.
17:44 Vous, vous qualifieriez comment la décision de Puma ce matin de se retirer comme sponsor
17:48 de l'équipe d'Israël de football ?
17:49 Immense déception.
17:50 Tragique.
17:51 Palinodie ou pas, moi je leur mets un carton rouge.
17:55 Pourquoi un carton rouge ?
17:57 Parce que faire une démonstration de courage aussi absolue, c'est quand même extraordinaire.
18:00 Quand on a la chance d'être sponsor d'une équipe, pas seulement d'une équipe nationale
18:05 mais de toutes les équipes nationales d'un pays, on est non seulement un soutien, on
18:10 est un sponsor mais on est d'abord un supporter.
18:13 Et un vrai supporter, ça soutient son athlète dans les bons moments et dans les mauvais
18:20 moments.
18:21 Et aujourd'hui, force est de constater qu'Israël est un pays qui subit non seulement des attaques,
18:25 une guerre et une campagne médiatique phénoménale contre lui.
18:30 Et pourtant, Puma est depuis des années le sponsor officiel de toutes les équipes nationales,
18:35 que ce soit les féminines, les jeunes qui vous avez bien cartonné dans tous leurs championnats
18:39 jusqu'à l'équipe nationale senior numéro 1.
18:41 Et en fait, ils ont décidé par pression médiatique, peut-être de peur de décevoir
18:46 une certaine composante de leur public, ils ont décidé d'annuler ce contrat de façon
18:51 très sèche, très froide.
18:54 Sans un mot, sans une explication.
18:58 Ils auraient pu en avoir une avec un peu de courage.
19:00 Donc non seulement, ils n'ont pas eu le courage de défendre, soutenir et supporter leur athlète,
19:05 mais en plus ils le font par la petite peur.
19:07 Donc, honte à Puma.
19:09 Et vraiment, j'attends au moins qu'ils aient l'honneur d'expliquer leurs décisions de désordre.
19:15 Alors juste avant que Michael vous preniez la parole, Puma explique que sa décision d'arrêter
19:19 de sponsoriser l'équipe d'Israël n'est pas liée à des raisons politiques ou à la
19:22 guerre en Corse.
19:23 On est bien passés pour le savoir, on a parlé sur cette antenne du sponsoring de Puma avec
19:29 les équipes d'Israël, où ils les maintenaient justement, ils étaient très courageux et
19:33 on a tiré dans leur sens.
19:34 Ils auraient pu l'annoncer en disant "désolé, en 2024 ça va s'arrêter".
19:37 Ce n'était pas le cas.
19:38 Donc encore une fois, on a vraiment l'impression que c'est les roufles.
19:40 Ce qui fait très peur par rapport à Puma et par rapport au secteur, c'est que déjà
19:44 dans les championnats européens, figurez-vous qu'Israël ne joue pas dans sa zone régionale.
19:49 Aucune équipe n'a envie de jouer avec Israël, donc ils sont reversés aujourd'hui dans des
19:54 compétitions européennes où géographiquement ils sont plutôt loin.
19:57 Premièrement.
19:58 Deuxièmement, personne ne veut les équiper.
20:00 Je veux dire, Puma se retire, ça risque de faire jurisprudence.
20:03 Et encore une fois, vous avez des associations extrêmement virulentes, extrêmement méchantes
20:07 comme BDS par exemple, qui combat systématiquement des produits israéliens.
20:12 Et là, excusez-moi, Jean-Pierre et mon latin et ma santé, on se rend compte que cette
20:19 pression-là fonctionne.
20:21 Elle a fonctionné sur, franchement, un des grands noms des équipementiers sportifs comme
20:24 Puma.
20:25 Et c'est une immense déception.
20:27 Et j'attends de voir quel va être l'équipementier qui aura suffisamment de courage pour reprendre
20:31 la suite pour l'équipe d'Israël.
20:33 Mais la problématique c'est qu'en fait, en faisant ça, ils plombent et ils mettent
20:36 une pression terrible à toutes les autres marques en disant "Qui osera soutenir", et
20:40 je le dis, non pas Israël, mais ses équipes nationales.
20:44 Et c'est que le boycott a fonctionné.
20:45 C'est ça la problématique.
20:46 Le boycott a fonctionné.
20:47 Il y a des équipes nationales composées notamment pour le football d'au moins 50% d'Arabes israéliens.
20:52 Oui mais ils s'en foutent, vous savez, le problème c'est qu'Israël, ça veut dire
20:54 juif, Israël = juif, donc forcément sioniste, et sioniste veut dire forcément colonisateur,
21:00 forcément apartheid et puration ethnique.
21:02 Malheureusement, depuis deux mois, c'est ça qui ressort aujourd'hui dans les médias,
21:05 même si c'est un total mensonge.
21:07 Mais en attendant, on met de côté justement, vous avez totalement raison, ces Arabes israéliens
21:12 qui sont des Israéliens, qui ont les mêmes droits que les autres, la preuve, ils ont
21:15 le droit en plus de jouer avec l'équipe nationale, et ils chantent l'hymne national.
21:18 Donc encore une fois, quand on voit des gens qui ne sont pas concernés se mêler de ce
21:21 qu'ils ne regardent pas, on arrive forcément à une très mauvaise décision.
21:24 Voilà pour Puma qui se retire de son soutien à l'équipe israélienne de football.
21:29 Trois petits points pour lutter contre la haine en ligne.
21:36 [Musique]
21:39 [Musique]
21:42 [Musique]
21:46 [Musique]
21:49 [Musique]
21:53 [Musique]
21:58 [Musique]
22:05 [Musique]
22:12 [Musique]
22:15 Ça faisait longtemps qu'une campagne de communication ne m'avait pas donné des frissons.
22:28 Des frissons parce que, et pourtant c'est en anglais, ça nous impacte tous.
22:32 C'est un spot très émotionnel, qui a joué non seulement avec des visages, ça c'est
22:35 assez simple, mais surtout, la modification du son au niveau des voix, pour montrer
22:40 que quand on harcèle quelqu'un sur les réseaux sociaux, évidemment ce n'est pas normal.
22:44 Et le problème c'est la banalisation. C'est tellement devenu banal de harceler quelqu'un.
22:48 Moi je peux en parler, je reçois des menaces de partout, creves, un peu exactement comme cela.
22:53 Et en fait on a l'habitude de se dire "ouais mais finalement c'est la donne dans les réseaux sociaux".
22:57 Il faut dire non. Il faut dire stop. Il faut dire stop à l'anonymat.
23:01 Il faudrait que dans le monde entier se lèvent des voix, comme les nôtres, et comme plein d'autres,
23:05 pour dire que l'anonymat est la cause de tout cela.
23:08 Parce que dire à quelqu'un en face "je t'aime pas, faut que tu crèves",
23:11 quand on sait qui on est, ce n'est pas la même chose que quand on est caché derrière un avatar,
23:16 ou derrière un petit émoticône. Émoticon plutôt.
23:19 Donc ces émoticons, il faut que ça s'arrête.
23:22 C'est un vrai moyen de pression. Il ne faut pas le nier.
23:25 Quand on comptabilise 1500 messages de haine par mois pour les joueurs et les joueuses,
23:29 C'est monstrueux.
23:30 Notamment du championnat hollandais, je vous imaginez qu'en France ça doit être à peu près équivalent,
23:34 voire plus. C'est énorme. Donc encore une fois, c'est un vrai fléau qu'il faudrait éradiquer.
23:39 Alors, on parle souvent de Youtube, TikTok, X et Facebook.
23:44 Est-ce qu'il y aurait une législation qui permettrait de limiter ce genre de messages haineux ?
23:50 - Michael, est-ce que vous pouvez expliquer d'abord qu'elle est ? Parce qu'on l'a vu.
23:53 Mais qu'est-ce qui s'est passé le week-end dernier avec les joueurs de l'Ajax ?
23:56 - Alors, le week-end dernier, vous vous parlez des 3 points ?
24:02 - Oui, des 3 points dans l'Aïeo.
24:03 - En fait, la symbolique, lorsqu'on reçoit un message de haine et qu'on veut signaler que c'est un message de haine,
24:09 il y a une petite touche où il y a 3 points. Et en fait, sur le terrain de l'Ajax Amsterdam,
24:14 tous les joueurs, à la place d'avoir leur nom dans le dos, avaient ces 3 petits points qui sont très emblématiques.
24:21 Ces 3 petits points, d'ailleurs,
24:22 - Sur Instagram, on peut le voir, ils sont en haut à droite de chaque post.
24:25 Et quand vous cliquez dessus, il y a marqué plein de choses.
24:28 Si vous voulez signaler, il faut le dire, vous pouvez signaler.
24:32 Et si, après, dans le signalement, il y a plein d'options possibles, propos de haine, etc.
24:36 Faites-le, les 3 points, c'est une réalité, vous l'avez surtout.
24:38 - Et cette fois-ci, on va avoir aussi le courage de sponsors, notamment comme Zygo,
24:43 qui est un câble opérateur néerlandais, qui a relayé la communication, ainsi qu'Adidas,
24:48 qui a été assez habile, qui a positionné dans une pub 3 ballons,
24:52 comme les 3 points de cette touche qui s'opposent à la haine.
24:56 - Mais surtout, remplacer les noms des joueurs par les 3 points montre à quel point on dépersonnifie totalement.
25:02 Parce que quand on se fait harceler, quand on se fait massacrer,
25:04 quand on dit "j'espère que tu vas crever, espèce de sale singe",
25:06 quand on est d'une autre couleur, ça veut dire qu'on n'existe plus.
25:13 Et donc, comme on n'existe plus, c'est ça qui est très malin,
25:15 c'est qu'ils ont pris ces 3 points qui ont une petite touche,
25:17 mais ils ont mis 3 petits points, ça veut dire quoi ?
25:19 Ça veut dire que finalement, on n'existe plus.
25:20 Et pour retrouver son nom, il faut appuyer sur ce bouton,
25:23 signaler, et là, on peut retrouver sa dignité humaine.
25:25 C'est un fléau mondial, international, qui touche d'abord les jeunes, les plus jeunes,
25:30 et ceux qui ont le moins la possibilité de se défendre.
25:32 Regardez le nombre de suicides qu'il y a à l'école, et même des grandes stars !
25:35 Donc on voit bien que tout le monde est touché, donc ça va être une grande cause mondiale.
25:38 - Voilà, pour cette belle initiative menée par l'Ajax Amsterdam.
25:41 Direction le Canada, où un joueur de foot américain s'est mis en colère, une très grosse colère.
25:50 Contexte.
25:51 Les Alouettes de Montréal viennent de gagner le championnat contre les anglophones de Winnipeg.
25:55 Le numéro 24, le québécois Marc-Antoine Decoy, est interviewé, et voilà ce qu'il éructe.
26:01 - Merci tout le monde, men !
26:04 Ah, moi je suis pas posé !
26:06 Merci à tout le monde, tout le sport !
26:09 Ils n'ont jamais cru en nous ! Ils n'ont jamais cru en nous, men !
26:13 Tu regardes partout, c'est écrit en anglais !
26:15 Tu mets tes guides de TSN, c'est écrit "Toronto contre Winnipeg" !
26:20 Si tu venais ici, tu savais que j'avais un anglais, ils n'ont jamais cru en nous !
26:23 Mais tu sais quoi, men ? Gardez-le, votre anglais !
26:26 Parce qu'on va prendre ces complots pour vous ramener à Montréal !
26:29 On va ramener au Québec !
26:31 Pour vous ramener chez vous !
26:32 Parce qu'on est une fucking ch...
26:34 - Voilà, moi c'est ça, voilà.
26:36 Écoutez, on revient dans les fondamentaux du sport, on revient dans la naissance de ce que c'est que le sport.
26:41 Et là, on voit de la passion !
26:43 On voit aussi quelqu'un qui défend son identité et l'identité de son club.
26:48 C'est du... je ne sais pas comment dire...
26:50 Football américain canadien, en tout cas c'est le championnat canadien de football américain.
26:53 Il se trouve que c'est un pays bilingue le Canada.
26:55 Et là, lui c'est un québécois, c'est une équipe québécoise, des Alouettes de Montréal.
26:59 Et c'est vrai qu'il y a une énorme pression anglophone face à la francophonie.
27:05 Et là, aujourd'hui, en fait, personne ne s'attendait à ces "outsiders"
27:08 parce que c'est vrai que les français, entre guillemets, dans ce pays-là, sont "outsiders".
27:11 Les québécois sont "outsiders".
27:13 Ils ont gagné, et là c'est vraiment le cri du cœur.
27:15 Je trouve ça formidable et c'est la meilleure défense de la francophonie que j'ai jamais vue.
27:19 Il y a un gros problème dans son discours.
27:21 Moi je suis mort de rire.
27:22 Vous avez raté la fin.
27:23 Il dit "on est à fond parce qu'on est nés".
27:26 Et au lieu de dire "on est les super champions", il dit "fucking champions".
27:29 Donc à la fin, il vient contredire et suicider tout son discours.
27:33 Le mec il est tellement à fond.
27:35 "Parce qu'on est les fucking champions".
27:37 C'était peut-être Marc Tchenn pour se faire comprendre auprès de la population anglophone.
27:42 Parlez français, fucking bastards.
27:44 C'est magique de voir autant de passions.
27:47 Tant que le sport c'est ça, tant que le sport c'est les mecs qui pleurent.
27:50 Les mecs qui hurlent.
27:51 Les mecs qui ont envie de manger le micro.
27:52 "Il faut que t'allumires chez nous, on est là".
27:54 Entre temps, il a été récupéré politiquement.
27:56 Il y a le ministre de la...
27:57 Je l'ai noté parce que jamais on pourrait imaginer avoir un ministre comme ça en France.
28:01 Le ministre québécois de la langue française.
28:03 Il y a un ministre pour la langue, d'accord ?
28:04 Ceci dit, on devrait en avoir un chez nous tellement ça parle mal.
28:07 Il a essayé de récupérer un peu le bébé.
28:11 Marc-Antoine Decoy est intervenu en disant "attendez, il n'y a rien de politique derrière tout ça".
28:15 C'est un cri du coeur, c'est ce que je pensais.
28:17 Je défends mon équipe, je défends mon identité, point barre.
28:19 Je trouve ça formidable et c'est génial de finir là-dessus.
28:21 Messieurs, c'est la fin de "Sport for the Match".
28:24 Tabernacle.
28:26 C'était encore une très belle édition.
28:29 La suite de vos programmes sur Bismarck.
28:31 Et nous, dès la semaine prochaine, on retrouve Tapiro contre Tapiro.
28:34 Merci.
28:35 [Musique]

Recommandée