Vincent Moindrot, fondateur de Carlili, témoigne de son aventure entrepreneuriale et de cette difficile étape qu’est le redressement judiciaire. Contrairement aux idées reçues, ce mot tabou ne signe pas la fin de l’entreprise mais les recherches d’un modèle rentable à l’aide d’un administrateur.
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00:00 Et on repart avec Vincent Moindreau.
00:07 Salut Vincent.
00:08 Bonjour Stéphane.
00:09 Le patron de Carlili.
00:10 Donc j'ai mis affronter le redressement.
00:12 En fait c'est un post LinkedIn qui m'a intéressé.
00:15 Tu commences, la nouvelle est violente mais ça devrait bien se passer.
00:19 Et donc la nouvelle c'est cessation de paiement et redressement judiciaire.
00:23 Mais d'abord on va raconter Carlili quand même.
00:25 Tu es l'un de ces acteurs qui essaye de craquer ce modèle de la location de voiture.
00:30 Oui, Neo Lewer.
00:31 Modèle épouvantable.
00:32 C'est toi qui le dis.
00:36 Oui, épouvantable.
00:37 Je suis parisien banlieusard mais bon Dieu pourquoi est-ce que j'ai encore une voiture.
00:40 Bah j'ai une voiture parce que vous n'arrivez pas à craquer ce modèle de la location
00:44 de voiture alors que bon Dieu elle dort dans le garage la moitié du temps.
00:47 Qu'est-ce que je dis la moitié du temps ?
00:48 Il faut nous essayer Stéphane.
00:50 Mais vraiment.
00:51 Donc nous c'est Neo Lewer 100% digital, pas d'agence.
00:53 Le véhicule il est sur un parking.
00:55 Quand tu commandes sur internet, donc tu choisis ton véhicule, les options que tu veux, tu
00:58 dis à quel endroit tu en as besoin.
00:59 Et le véhicule t'est livré par un aucarciteur.
01:02 Donc c'est le démarrage de l'expérience.
01:03 C'est des indépendants les gars.
01:04 Oui, c'est des indépendants.
01:05 Exactement.
01:06 C'est des indépendants qui font ça.
01:08 Ça m'a intéressé, j'ai découvert ça.
01:10 Et je me dis en fait t'as une espèce de profession qui peut commencer à naître où il transporte
01:16 un peu de voiture Carlili puis après il va faire 2-3 livraisons Uber et puis après
01:22 il va travailler 2 heures dans un call center.
01:24 Enfin ce sont ces profils là.
01:26 Parce que j'imagine qu'aller apporter une voiture à domicile chez un de tes clients
01:30 ça ne fait pas la journée non plus.
01:31 Alors si, ils peuvent enchaîner quand même.
01:33 On essaie de faire en sorte qu'ils enchaînent.
01:35 Si tu veux on a des livraisons qui sont sur des créneaux horaires différents.
01:38 Donc ils peuvent enchaîner de faire une livraison.
01:40 Ensuite ils reprennent un transport en commun, ils vont livrer une autre voiture ou en récupérer
01:42 une parce que tu as un client qui rentre et ainsi de suite.
01:45 On essaie de faire en sorte justement qu'ils enchaînent au maximum.
01:47 Et puis, explication des gravures d'ailleurs.
01:49 Ils ne se contentent pas d'après ce que j'ai vu de t'apporter la voiture à domicile.
01:53 Ce qui est déjà formidable et ce qui est déjà la clé effectivement pour qu'on se
01:56 mette à louer des voitures.
01:57 Mais ils te renseignent un petit peu sur la façon dont elles fonctionnent.
02:01 Oui, ce que tu dis c'est la notion de service client qui est hyper importante pour notre
02:04 communauté de clients.
02:05 Nous, alors, ils ont toujours des solutions d'autres prestataires ou d'autres concurrents
02:10 qui proposent typiquement du car sharing.
02:12 Donc des véhicules que tu peux ouvrir avec ton smartphone.
02:14 Et ce que nous disent beaucoup nos utilisateurs c'est qu'ils disent "non, nous ce qu'on
02:16 veut c'est celui qui m'apporte, c'est ton car seater qui m'apporte la voiture chez
02:20 moi, qui a les clés dans la main, qui en plus me rend plutôt sympa, me rend deux trois
02:25 services et fait un véritable état des lieux avec moi".
02:27 Parce que comme tu l'as très bien noté, le vrai sujet dans la location de voiture
02:30 c'est l'antis qu'on a tous et que l'état des lieux soit mal fait et qu'on se retrouve
02:33 à payer un dommage dont on n'est pas responsable.
02:35 Pour moi le vrai sujet c'est juste devoir aller à l'agence.
02:39 C'est ça qui est compliqué.
02:41 Bref, alors qu'est-ce qui s'est passé ?
02:43 Oulah, c'est une longue histoire.
02:46 Il faut aller vite.
02:47 La boîte elle est fondée en 2015.
02:51 C'est étonnant parce que tu fais une petite recherche sur les échos comme on fait assez
02:55 régulièrement et donc je crois que c'est en avril tu as une levée de fonds d'à peu
03:01 près 25 millions d'euros.
03:03 C'est ça, 24 millions d'euros.
03:04 Et là le papier des échos il est "pam pam pam, formidable, dimdumdum".
03:09 Six mois après le redressement judiciaire.
03:11 Pas six mois après, un peu plus que ça.
03:13 Mais l'enchaînement c'est fin 2021 on lève des fonds et on annonce seulement en avril.
03:18 Un peu tactiquement parce qu'on sait que c'est la saison haute et c'est le moment où on
03:20 veut booster et mettre le paquet en termes de communication.
03:23 Et aussi parce que les fonds ça met tout le temps un peu de temps à arriver.
03:25 Après sur le montant, 24 millions, ce que j'explique d'ailleurs à un journaliste des
03:31 échos c'est qu'en fait ça se faisait en tranches.
03:33 Et concrètement le monde financier, toi tu dois recevoir beaucoup de start-up je pense
03:37 que tu vois bien, mais ça a changé mais brutalement.
03:40 En gros t'as eu 10 millions et le reste n'est jamais venu.
03:43 Voilà le reste n'est jamais venu et là dessus vraiment je blâme pas, enfin je tiens à le
03:45 préciser, je blâme pas du tout les fonds d'investissement parce que c'était écrit
03:48 noir sur blanc que c'était pas obligatoire.
03:50 Il n'y avait pas de...
03:51 C'était pas...
03:52 Ils n'avaient pas l'obligation d'abonder.
03:53 C'est la vie des affaires.
03:54 C'est la vie des affaires et effectivement on n'était pas dans le plan, on va pas se
03:56 mentir.
03:57 On était bonne croissance, très très bonne croissance même parce qu'on faisait beaucoup
03:59 de marketing.
04:00 Et puis par contre ça suffit pas en bas en fait la bottom line était...
04:03 Enfin le résultat net était vraiment pas bon.
04:05 Et du coup on a brutalement viré de bord.
04:08 Bon ça a été difficile cette période.
04:11 Effectivement c'est dès l'été 2022.
04:13 - C'est à dire que...
04:14 Et ça c'est un sujet clé pour les jeunes entreprises et moi je suis président d'une
04:18 jeune entreprise.
04:19 On se parle là vraiment d'égal à égal.
04:22 C'est qu'à un moment tu sais pas exactement combien de cash tu brûles.
04:24 - En fait il y a trois mois chez nous de flou dans le pilotage financier.
04:30 Donc en gros juste après que t'as levé des fonds il y a...
04:32 Déjà il y a une petite euphorie, faut pas se mentir.
04:34 Donc tu viens de lever des fonds, t'as galéré avant.
04:37 C'est extrêmement difficile.
04:38 Bon moi en plus sujet perso, mon troisième enfant.
04:41 Bref.
04:42 Mais quand même en tant qu'entrepreneur ça joue beaucoup.
04:43 Et il y a trois mois où, entre guillemets, je pilote pas assez finement ma boîte.
04:48 Si c'est vraiment un truc que je devais refaire ce serait ça.
04:50 Et en plus les investisseurs qui étaient rentrés au Capital m'avaient dit "t'as besoin
04:54 d'un DAF costaud quoi.
04:56 Il te faut un vrai DAF".
04:57 Donc en fait je passe mon temps à recruter ce DAF en me disant ça va être lui vraiment
05:00 la personne qui va m'aider pour la suite de l'histoire.
05:02 Je le trouve, mais en fait il arrive le temps que tu sais que tu recrutes et que la personne
05:06 arrive, il arrive en fait en mai-juin quoi.
05:08 Et pendant cette période là, effectivement on a dérapé sur le plan, en bas sur le cash
05:12 burn, et donc ça a fait flipper à mort nos investisseurs et donc voilà le changement
05:16 brutal de trajectoire.
05:18 Pour quel niveau de chiffre d'affaires le DAF ?
05:20 C'est-à-dire ?
05:21 C'est-à-dire que le directeur financier tu te dis "alors nous on a la chance d'avoir
05:26 des gros actionnaires qui nous ont imposé un DAF".
05:28 Ce qui est très très bien, un petit peu comme toi.
05:30 Et c'est effectivement très très bien.
05:32 Ça change tout.
05:33 Ça change tout.
05:34 Mais beaucoup d'entrepreneurs se disent "attends ça va je suis à 5-6 millions d'euros de
05:37 chiffre d'affaires, j'ai pas besoin d'un DAF".
05:38 Ah bah c'était mon niveau.
05:39 Ouais c'est ça.
05:40 On faisait 5-6 millions.
05:41 Et donc t'en as besoin ?
05:42 Bah même si j'avais pu je l'aurais fait plus tôt.
05:43 Même un bon expert comptable va pas te faire le job d'un DAF en fait ?
05:46 Non, non, non.
05:47 Non puisque c'est la relation avec... déjà c'est sortir des chiffres dans lesquels t'as
05:51 vraiment confiance, et honnêtement c'était pas le cas jusque là.
05:53 Alerter, même tu sais quand tu burnes beaucoup, à 15 jours près, c'est vachement important.
05:59 Il met les alertes beaucoup plus tôt dans le truc et après il a un rôle, en tout cas
06:03 le mien, il a un rôle de contrôleur de gestion.
06:05 C'est-à-dire qu'il arrive derrière, il va mettre les mains dans le cambouis et dire
06:07 "attends sur tel truc on fait attention quand même".
06:09 Donc non, non, c'est précieux.
06:11 Et donc c'est quoi ? C'est un problème de trésorerie que t'as eu à un moment ? Ça
06:14 passait plus ?
06:15 Ouais, c'est ça, trésorerie.
06:16 Enfin en tout cas dans cette première phase-là...
06:19 Parce que c'est la liquidité à un moment qui t'oblige à dire ça.
06:22 On a encore la liquidité qui nous permet quelque part de faire la suite de l'histoire.
06:25 Le problème après, et ça je pense que beaucoup d'entrepreneurs ont dû le vivre, c'est une
06:28 crise de confiance avec les investisseurs.
06:30 Parce que eux globalement, dans un premier temps, ils disent "oula qu'est-ce que vous
06:32 avez fait les gars, c'est pas exactement ce que vous nous avez vendu".
06:34 Ok, indeed, en effet, et ça on a fait un mec ou pas, mais tout de suite, moi j'ai honnêtement
06:40 mis ma tête sur la table, j'ai dit écoutez franchement j'ai merdé, voilà, je suis l'entrepreneur,
06:44 si vous voulez on s'arrange, on trouve quelqu'un d'autre.
06:46 Vraiment c'était ça la discussion.
06:48 Non, non, on te fait confiance, on y va, mais par contre plan de redressement et t'actives
06:51 le truc.
06:52 Et là en fait, vraiment on s'entendait plus.
06:55 Attends, c'est les investisseurs qui t'ont conseillé en fait d'aller devant le tribunal ?
06:59 Non, alors ça c'est la première étape de Carly, c'est plutôt l'été 2022.
07:03 Nous on va en redressement en septembre 2023.
07:07 Donc en octobre 2023.
07:10 En octobre 2023.
07:11 Plus d'un an après.
07:12 Mais déjà dans cette phase-là, on a fait énormément de travail de redresser, de faire
07:16 que l'entreprise se dirige vers la profitabilité.
07:18 On a fermé une ville, on a réduit la taille de la flotte, on a travaillé sur les coûts
07:22 moyens de livraison.
07:23 Non pas la rémunération moyenne des quartiers siteurs, mais plutôt les coûts moyens, c'est-à-dire
07:27 mieux travailler justement sur cette logistique pour que ça nous coûte moins cher.
07:31 On a travaillé sur notre panier moyen qu'on a augmenté.
07:33 On a fait un très très gros travail, mais qui n'est pas allé jusqu'au bout en fait.
07:36 Et quand je te disais crise de confiance, c'est qu'en fait pour y arriver, aller au bout.
07:39 Franchement, on y sera arrivé.
07:40 Il aurait fallu lever.
07:41 Il aurait fallu qu'on bridge avec les investisseurs et en fait ils nous ont lâché à la dernière
07:45 minute.
07:46 Alors là tu dis, donc un redressement judiciaire sert à se redresser.
07:49 Bravo pour la formule.
07:51 Et tu rends hommage à ton administrateur judiciaire.
07:55 Oui, parce qu'en fait, ce que j'explique, c'est que moi, moi, tous les gens me disent
07:59 c'est horrible ce que tu traverses, c'est tellement dur.
08:01 Je dis oui, c'est dur, mais en vrai, c'était beaucoup plus dur l'année d'avant.
08:04 Parce que quand tu es en crise de confiance avec tes investisseurs, quand ton équipe
08:08 comprend pas parce que c'est comme ça que tu as l'impression que tu as levé 24 millions
08:12 et que tu leur dis non, en fait, là, on va devoir licencier, se séparer de certaines
08:15 personnes.
08:16 Tu as une crise de confiance aussi en interne avec ton équipe.
08:18 Donc en fait, tu es tout seul.
08:19 Là, tu es vraiment tout seul.
08:20 Par contre, le jour où tu arrives au tribunal de commerce et tu dis un peu, tu as la défaite,
08:26 c'est dépôt de bilan.
08:27 Tu dis bah voilà, je vous présente mon bilan.
08:28 J'ai merdé, machin.
08:29 Mais en fait, tu as des gens dont c'est le métier derrière.
08:31 Tu as un administrateur dont le job est de copiloter la boîte à tes côtés.
08:34 Si tu t'entends bien avec lui, je pense que ça peut mal se passer.
08:37 Mais nous, ça se passait très bien.
08:38 Cabine FHB, je fais un peu de pub.
08:40 Vas-y, vas-y, vas-y.
08:41 C'est au fil formatier.
08:42 Ça se passait super bien.
08:44 Et en fait, du jour au lendemain, t'as un bon DAF.
08:47 Donc lui, je peux lui rendre hommage toute la paperasse parce qu'il y a beaucoup d'administratifs
08:52 qui ont un redressement.
08:53 Tu dois faire valider toutes les dépenses par ton administrateur.
08:55 Donc, c'est un très gros travail.
08:56 Tu as un bon DAF.
08:57 Tu as une sorte de coach, mentor, etc.
08:59 Voilà, tu as un entrepreneur à côté de toi.
09:02 De gens qui, pour moi, devraient être, pardon, mais le rôle des fonds d'investissement
09:07 qui n'ont pas su jouer pour moi pendant cette période-là, qui sont derrière toi, qui te
09:10 revoient tous les mois, qui pilotent avec toi la boîte, qui regardent où est-ce que
09:13 tu vas et qui décident en fait sur les différents scénarios, c'est-à-dire reprise ou redressement
09:18 total de l'activité.
09:19 Ça veut dire, Vincent, qu'il aurait peut-être même fallu y aller plus tôt ?
09:21 C'est le message qu'envoient les tribunaux de commerce.
09:25 Patrick, c'est-à-dire le nouveau président du tribunal de commerce, il viendra nous voir
09:27 de Paris, qui est d'ailleurs, pour le coup, investisseur.
09:29 Il viendra nous voir l'année prochaine.
09:31 C'est le message qu'ils envoient.
09:33 Moi, je suis assez d'accord avec toi.
09:34 Je pense qu'il faut y aller.
09:35 On y est presque allé un peu tard, en effet.
09:37 Nous, on a tenté une conciliation avant, qui est un peu la phase juste avant le redressement
09:41 judiciaire, il y a une honte des entrepreneurs à dire le dépôt de bilan, c'est un mot
09:46 qui fait honte aux entrepreneurs.
09:48 Et en vrai, c'est plutôt là où tu trouves des solutions quand vraiment tu sais que ça
09:52 ne va pas et qu'il n'y a pas de trésorerie, que tu ne vas pas lever des fonds facilement.
09:55 Donc moi, je conseille d'y aller.
09:56 Et puis surtout, tu n'as plus ton passif à rembourser.
09:59 Donc c'est dur pour les créanciers qui sont historiquement peut-être à qui tu dois de
10:03 l'argent, mais au moins, ils arrêtent de te courir après, parce que littéralement,
10:05 tu dois de l'argent à beaucoup de personnes.
10:06 C'est comme ça.
10:07 Et puis, des actionnaires aussi.
10:09 Alors moi, j'ai des actionnaires qui étaient aussi créanciers, donc c'est très compliqué.
10:13 - Non, c'est bien.
10:14 Ils ont pris le risque.
10:15 - Oui.
10:16 - Oui.
10:17 - Mais du coup, des actionnaires arrêtent de t'embêter, de te mettre la pression.
10:21 Et du coup, tu te retrouves avec des gens qui sont globalement plutôt bienveillants,
10:26 durs mais bienveillants et qui t'accompagnent pour la suite de l'histoire.
10:29 - Bon, c'est top.
10:32 Et donc maintenant, on peut dire...
10:34 Parce que tu as acheté une flotte de Tesla, c'est ça le sujet ?
10:38 - Oui.
10:39 - C'est un peu cher d'ailleurs.
10:40 - C'est une grosse partie des 10 millions que tu cites.
10:41 - Voilà, c'est une grosse partie des 10 millions.
10:43 Sauf que quand même, si vous voulez faire un petit test en Tesla, est-ce que ça peut
10:46 servir à ça aussi ? Tu vois, aujourd'hui, être...
10:49 Ben voilà, on va louer une voiture à Cargilli juste pour se balader.
10:53 - Oui, bien sûr.
10:54 On a plein de clients qui font ça, qui essayent.
10:56 D'ailleurs, c'est une super bagnole.
10:57 - Oui.
10:58 - Ils font la pub.
10:59 - Visiblement, il semble.
11:00 - Donc, oui, tu as raison.
11:01 Tu peux tester la Tesla.
11:02 - Super.
11:03 Bravo, Vincent.
11:04 - Merci.
11:05 - Échéance ?
11:06 En quel temps ?
11:07 - En tout début janvier, on va savoir un peu pour la suite.
11:09 - D'accord.
11:10 Bon, on se reparle à ce moment-là.
11:11 On se tient au courant.
11:12 - Avec plaisir.
11:13 - Ça m'intéresse.
11:14 Oui, oui, oui, oui.
11:15 Ça m'intéresse.
11:16 J'ai envie de savoir comment tout ça a évolué.
11:17 Et puis, merci d'être venu avec cette spontanéité, cette fraîcheur et cette simplicité.
11:21 Parce que je pense que, puisque c'est la dernière de l'année, ça va être évidemment
11:24 l'une des histoires de l'année 2024.
11:26 Et donc, voilà, Patrick Saillière viendra nous en parler.
11:29 Et il faut affronter ce redressement.
11:32 C'est le titre que j'ai choisi.
11:33 Sans peur, quoi.
11:34 Et j'ai l'impression que tu le fais avec beaucoup de détermination.
11:37 - Merci beaucoup.
11:38 - C'était donc Bismarck.
11:39 Et puis, on se retrouve dès le début de l'année prochaine.
11:42 Dès le début janvier.
11:44 À bientôt et joyeuses fêtes.
11:46 - Au revoir.