• l’année dernière
Le député RN de l'Yonne, Julien Odoul était l’invité de #LaGrandeInterview de Yoann Usaï dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Bonjour et bienvenue Julien Audoulle, porte-parole du Rassemblement National.
00:04 Bonjour.
00:04 N'effacez pas Gérard Depardieu, 50 personnalités du monde de la culture
00:08 lancent un appel pour que l'acteur puisse continuer à jouer au cinéma.
00:12 Parmi les signataires de cette tribune publiée dans le Figaro,
00:16 Nathalie Baye, Nadine Trentignan, Benoît Poulvard,
00:18 Charlotte Rampling ou encore Carla Bruni,
00:20 dénoncent le lynchage qui s'abat sur lui,
00:23 le torrent de haine qui se déverse sur sa personne,
00:26 au mépris de la présomption d'innocence.
00:29 Est-ce que vous auriez pu signer cette tribune ?
00:32 Écoutez, Gérard Depardieu a choqué beaucoup de Français
00:36 avec les propos qui ont été entendus dans l'émission Complément d'Enquête,
00:40 des propos honteux, pour autant il est aujourd'hui encore présumé innocent.
00:46 Il n'a pas été condamné.
00:48 Donc effectivement, ce n'est pas aux réseaux sociaux, ce n'est pas aux médias,
00:52 ce n'est pas à certains commentateurs de le condamner, mais c'est à la justice.
00:57 Il faut laisser la justice faire son travail.
00:59 Et en ce sens, c'est vrai que les prises de position,
01:02 à la fois de la ministre de la Culture et aussi du président de la République,
01:05 ont un peu rompu la séparation des pouvoirs,
01:09 ont pris une position dans un sens ou dans un autre.
01:12 Il faut laisser la justice faire son travail, tout simplement.
01:15 Cette tribune, vous l'auriez signée ou pas ?
01:17 Je ne sais pas si je l'aurais signée.
01:18 Moi, ce qui me dérange dans l'affaire Gérard Depardieu, c'est la place qu'elle prend.
01:22 Ce qui me dérange, c'est qu'on parle plus de Gérard Depardieu,
01:25 qui est aujourd'hui présumé innocent, que du calvaire de Claire,
01:29 cette jeune de 26 ans qui a été violée par un Africain sous au QTF.
01:33 On parle plus de ce cas qui n'a pas été condamné,
01:36 plutôt que des femmes qui subissent effectivement des violences au quotidien,
01:40 une insécurité croissante.
01:42 Mais est-ce qu'Emmanuel Macron a eu raison de dénoncer une chasse à l'homme, par exemple ?
01:46 Comme je vous l'ai dit, Emmanuel Macron est sorti un peu de son rôle.
01:49 Il faut bien le dire.
01:51 Qu'Emmanuel Macron reste à sa place,
01:53 qu'il laisse la justice faire son travail.
01:56 Il n'y a pas de lynchage à faire, effectivement,
01:58 car en France, on a la présomption d'innocence.
02:00 Gérard Depardieu est présumé innocent,
02:02 donc laissons la justice faire son travail sereinement.
02:05 Julien Audoulle, cette année, 47 personnes sont mortes à Marseille
02:08 dans des règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants.
02:11 La situation s'aggrave d'année en année.
02:14 Faut-il envoyer l'armée dans certains quartiers,
02:16 comme le réclame encore l'adjointe au maire de Marseille, Samia Ghali ?
02:19 Quelles solutions est-ce que vous proposez face à cette situation qui s'aggrave ?
02:24 Madame Ghali fait de la communication,
02:26 mais elle l'avait fait il y a dix ans déjà,
02:28 où elle avait appelé l'armée à régler le problème des quartiers à Marseille.
02:33 L'armée, elle est là pour faire la guerre.
02:35 Et il faut donner déjà des ordres à nos policiers
02:38 qui font leur travail tout simplement, très très bien.
02:41 Mais il faut surtout que la justice suive.
02:43 Le problème aujourd'hui dans bon nombre de quartiers,
02:45 c'est que la justice n'est pas dissuasive.
02:48 C'est que la justice ne frappe pas.
02:50 Elle ne frappe pas au bon endroit et surtout,
02:51 elle ne frappe pas assez durement.
02:53 Donc on laisse finalement une économie parallèle se développer.
02:56 On laisse un climat d'insécurité et on laisse surtout
02:59 les habitants des quartiers en difficulté.
03:02 On les laisse abandonner par d'autres lois que celle de la République.
03:06 Il y a des condamnations extrêmement sévères.
03:08 Quand un dealer est interpellé, il y a des années de prison
03:12 qui sont prononcées notamment contre ceux qui sont à la tête de ces réseaux.
03:16 On ne peut pas dire que concernant les trafics de stupéfiants,
03:18 la justice soit laxiste.
03:19 Vous pensez vraiment que le problème vient de là ?
03:21 Non, mais il y a, si on est tout à fait honnête,
03:24 il y a effectivement quelques affaires qui sont médiatisées
03:28 avec des condamnations exemplaires.
03:30 Pour autant, vous avez énormément de réseaux,
03:33 énormément de meneurs qui ne sont jamais condamnés
03:36 ou condamnés tellement faiblement que ça les incite à recommencer.
03:39 Encore faut-il les interpeller.
03:40 Encore faut-il les interpeller, mais ce n'est pas un problème de police.
03:43 Moi, je dis arrêtons avec cette lubie,
03:46 avec cette mythologie des effectifs de police.
03:49 On pourrait avoir 100 000 policiers de plus,
03:51 100 000 gendarmes de plus.
03:52 On pourrait avoir des casernes flambant neuves
03:54 partout sur le territoire national,
03:55 que ça ne changerait rien si les dealers et délinquants
03:58 ne vont jamais en prison.
03:59 Le véritable problème, à la fois de la police,
04:01 mais aussi des Français, c'est que la justice ne fait pas son travail,
04:05 qu'elle est trop lente, qu'elle est trop laxiste,
04:06 qu'elle n'a pas assez de moyens.
04:07 Et très clairement, ce n'est pas avec M. Dupond-Moretti
04:10 que l'on réglera la situation.
04:12 - Concernant les trafics de stupéfiants,
04:13 51% des mises en examen ont entre 18 et 21 ans.
04:18 Qui a failli pour que ces jeunes soient, dès le plus jeune âge,
04:22 plongés dans le grand banditisme et donc en marge de la société ?
04:25 Qui est responsable de cette situation ?
04:28 - Les responsables sont nos gouvernants depuis 40 ans,
04:30 il faut bien le dire.
04:31 Ceux qui n'ont pas voulu traiter le problème,
04:33 ceux qui ont minimisé cette situation,
04:36 ceux qui n'ont pas pris les bonnes décisions.
04:38 J'ajoute, en plus de cette donnée sur l'âge des mis en cause,
04:43 il y a aussi une responsabilité écrasante de l'immigration
04:46 dans ces phénomènes.
04:47 L'immigration est véritablement, dans notre pays,
04:49 le carburant de l'insécurité.
04:51 Aujourd'hui, tout le monde le reconnaît,
04:53 sauf peut-être certains gauchistes extrémistes,
04:55 mais tout le monde reconnaît que s'attaquer à l'immigration,
04:57 c'est aussi lutter contre l'insécurité du quotidien
05:01 qui pèse sur les Français.
05:02 - Y compris dans le trafic de drogue ?
05:03 - Bien sûr, y compris dans le trafic de drogue,
05:05 c'est une évidence, mais tout le monde le sait.
05:07 Dans les quartiers, on le sait qu'il y a une économie parallèle
05:10 qui est nourrie par le communautarisme.
05:11 Vous avez des passerelles, effectivement,
05:13 entre l'immigration, l'islamisme, le grand banditisme,
05:17 la criminalité et aussi la délinquance du quotidien,
05:20 les incivilités qui pourrissent la vie des Français.
05:22 - On va changer de sujet pour évoquer le maire LR de Villeneuve-le-Roi,
05:25 dans le Val-de-Marne, qui refuse d'octroyer un chèque de Noël
05:29 à la famille d'un émeutier qui a dégradé un poste de police
05:32 en juin dernier.
05:33 Est-ce que vous applaudissez cette décision de ce maire,
05:36 Les Républicains ?
05:37 - Je comprends tout à fait sa décision.
05:39 C'est une décision responsable.
05:41 Et c'est vrai qu'après les émeutes urbaines sauvages
05:44 que l'on a connues il y a quelques mois,
05:48 qui ont été inédites de par leur ampleur
05:50 et surtout de par les dévastations, les dégâts qui ont été causés.
05:53 Moi, je vois dans la ville de ma circonscription à Sens,
05:56 un centre social en construction qui a été brûlé
06:00 pour un coût de 4 300 000 euros.
06:02 4 300 000 euros qui étaient destinés aux habitants du quartier
06:06 et qui sont partis en fumée.
06:08 Donc oui, il y a un principe de responsabilité.
06:09 À un moment donné, il y a le principe du casseur-payeur.
06:12 Et on ne peut pas, et les Français ne peuvent plus continuer
06:15 à payer pour des familles qui ne font pas leur boulot,
06:18 qui n'élèvent pas leurs enfants
06:20 et qui laissent leurs enfants devenir des menaces pour la société.
06:23 Donc oui, j'applaudis cette décision.
06:26 Il faudrait qu'il y en ait d'autres,
06:26 à la fois sur les logements sociaux,
06:28 sur les prêtations sociales, les prêtations familiales.
06:30 - Mais alors, précisément, cet émeutier de 19 ans
06:32 qui a été condamné par la justice a dit la chose suivante.
06:35 "Ce n'est pas parce que j'ai fait une bêtise
06:37 que ma mère doit en payer le prix."
06:39 Est-ce que vous entendez également cet argument ?
06:42 - Oui, c'est l'argument finalement qui consiste à ne rien faire.
06:45 Moi, je dis qu'il y a un principe de responsabilité.
06:48 Et si le maire a pris cette décision,
06:50 c'est aussi, je pense, parce que...
06:51 - C'est une décision qui va pénaliser également l'ensemble de la famille,
06:54 ses frères, ses soeurs, qui ne sont pas responsables.
06:56 - Mais c'est une décision peut-être qui encouragera cette personne
07:01 à arrêter de commettre un certain nombre de faits
07:04 et justement pour respecter sa famille
07:07 et pour faire en sorte que sa famille ne soit pas pénalisée,
07:09 puis qui peut-être respectera la loi.
07:11 C'est un principe que l'on demande à tous les citoyens
07:14 et les Français n'ont pas à payer pour ces gens-là.
07:16 - Alors, l'adoption de la version du projet de loi Immigration
07:19 la semaine dernière a ouvert une crise politique majeure,
07:22 sans doute la plus importante depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée.
07:25 Vous appelez notamment à une dissolution,
07:27 mais en cas de victoire du RN, c'est Jordane Bardella qui irait à Matignon.
07:31 Pourquoi ? Est-ce que c'est parce que Marine Le Pen
07:33 a peur d'exercer le pouvoir ?
07:35 - Non, vous le savez, Marine Le Pen, on peut lui faire beaucoup de procès,
07:40 mais on ne peut pas lui faire le procès du courage.
07:42 Marine Le Pen n'a pas peur d'exercer le pouvoir.
07:44 Sauf que Marine Le Pen ne veut pas gouverner la France,
07:47 Marine Le Pen veut présider la France.
07:49 Elle sera notre candidate pour la prochaine échéance présidentielle de 2027.
07:53 Et effectivement, s'il y avait une dissolution demain ou après-demain,
07:57 ce serait Jordane Bardella, président du Premier parti d'opposition,
08:01 qui se chargerait de respecter la parole des Français
08:04 et d'occuper la fonction de Marine Le Pen.
08:06 - La priorité de Marine Le Pen, ce n'est pas d'appliquer ses idées,
08:08 que ce soit à l'Élysée ou à Matignon ?
08:10 - Mais elles seraient appliquées avec Jordane Bardella.
08:12 Vous le savez, si les Français nous faisaient confiance,
08:14 si d'abord il y avait une dissolution, c'est Jordane Bardella
08:17 qui appliquerait le programme et les propositions de Marine Le Pen
08:21 et du RN.
08:22 - 68 % des Français se disent satisfaits du texte
08:25 dans un sondage du Figaro par jeudi.
08:28 Vous revendiquez au RN une victoire idéologique.
08:32 Pourquoi cette victoire ne serait-elle pas à mettre au crédit des Républicains ?
08:36 Vous n'avez rien fait en réalité pour améliorer ce texte-là,
08:38 ce n'est pas vous qui êtes à l'origine de ce texte.
08:41 - Ça fait 40 ans qu'on travaille sur les sujets d'immigration.
08:44 Ça fait 40 ans qu'on a été seul, d'ailleurs, à parler d'immigration
08:49 et à prêcher quelquefois dans le désert, à subir les insultes,
08:53 à subir les colibés, à subir l'exclusion de ce qu'on appelait à l'époque
08:59 les partis dits républicains.
09:01 Nous avons porté ces sujets, nous avons travaillé.
09:03 Marine Le Pen avait un projet extrêmement construit,
09:05 notamment lors des deux dernières élections présidentielles
09:09 avec ce fameux référendum qui, j'observe, a été repris par les Républicains.
09:14 Donc on ne peut pas nous faire ce procès-là.
09:16 Tous les Français savent que nous sommes les plus crédibles,
09:18 les plus cohérents et pour le coup les plus courageux
09:20 parce que si des Républicains aiment beaucoup parler d'immigration,
09:23 de fermeté, de sécurité, hors des périodes électorales,
09:27 quand ils sont aux responsabilités, malheureusement,
09:29 ils appliquent le programme de la gauche.
09:31 - Mais là, ils ont le permis de faire avancer les choses
09:33 dans le sens qui est le vôtre en réalité.
09:35 - Nous avons tous, mais effectivement, vous savez,
09:37 nous avons tous permis de faire avancer les choses.
09:39 Mais ceux qui ont, j'allais dire, influencé, impulsé
09:44 ce tournant de fermeté qui est nécessaire,
09:47 c'est évidemment le Rassemblement national,
09:48 porté par des millions de Français.
09:50 Il y a entre 70 et 80 % des Français
09:53 qui ne veulent plus d'immigration,
09:54 qui en ont assez de l'immigration
09:56 et les principaux défenseurs de la voie des Français
09:59 sont évidemment le Rassemblement national.
10:00 - 32 départements dirigés par la gauche ont annoncé leur refus
10:03 d'appliquer le durcissement des conditions de versement
10:06 aux étrangers de l'allocation personnalisée d'autonomie.
10:09 C'est ce qui figure dans cette loi d'immigration.
10:11 Est-ce que c'est un acte de résistance ou de sécession ?
10:14 - C'est un acte, j'allais dire, bête et méchant.
10:18 C'est un acte séparatiste.
10:20 C'est surtout un acte qui n'a aucune chance d'aboutir
10:22 puisque sur simple saisine du préfet,
10:25 le tribunal administratif ira voler,
10:28 faire voler en éclats les intentions de communication
10:31 de ces départements.
10:32 - C'est de la communication, uniquement de la communication.
10:33 - Mais bien sûr, quand je vois notamment la maire écologiste de Besançon
10:37 qui organise une conférence de presse
10:39 au musée de la résistance et de la déportation
10:41 pour s'ériger contre la haine, limite contre le fascisme,
10:44 mais tout cela est pathétique.
10:45 - C'est pathétique ou indécent, insultant ?
10:48 - Bien sûr, mais parce que, encore une fois,
10:49 c'est la loi qui a été votée par les représentants du peuple.
10:52 C'est la volonté populaire qui s'exprime par cette loi.
10:55 En quoi ne pourrait pas être appliquée par les collectivités
10:58 qui sont, encore une fois, responsables de mettre en œuvre
11:01 les lois de la République et de montrer l'exemple ?
11:04 Donc, excusez-moi, mais les collectivités de gauche
11:08 sont indécentes dans cette communication.
11:10 Que dirait-on si des contribuables refusaient de payer l'impôt
11:14 à telle ou telle collectivité ?
11:16 Parce que ça ne va pas dans le sens de leurs idées.
11:18 Encore une fois, la loi, elle réplique à tous.
11:20 - Alors, dans 6 mois, il y aura les élections européennes.
11:22 Le Rassemblement national occupe de très loin
11:24 la première place des intentions de vote.
11:27 Déjà, lors des dernières élections européennes,
11:29 vous étiez arrivé en tête,
11:30 mais à quoi cette première place a-t-elle réellement servi ?
11:34 Vous n'avez pas vraiment réussi à faire changer les choses
11:36 au Parlement européen ?
11:37 - On a fait changer beaucoup de choses.
11:39 Déjà, on porte la voix des Français,
11:41 une autre voix que celle des technocrates de Bruxelles,
11:44 de l'Union européenne, de Vendée Gleyenne, du PPE,
11:48 qui est une voix de dissolution des nations,
11:51 qui est une voix de perte de souveraineté
11:53 et de submersion migratoire.
11:55 Parce qu'au même moment où nous avons d'ailleurs
11:57 ce débat sur la loi immigration en France,
11:59 vous avez le pacte de migration qui a été validé à Bruxelles,
12:04 qui va organiser la submersion de nos pays,
12:07 qui notamment organise le regroupement familial
12:11 et qui surtout va organiser la répartition
12:14 forcée des migrants dans tous les pays de l'Union européenne.
12:16 C'est à peu près 30 000 migrants par an et par pays.
12:20 Donc très clairement, les élections européennes
12:22 ont un rôle majeur, une importance
12:24 pour éviter la submersion des États européens.
12:26 - Mais si vous arrivez en tête en France,
12:28 vous serez en mesure, au sein de l'Union européenne,
12:31 d'inverser cette tendance-là ?
12:32 - Nous avons des alliés,
12:33 nous avons des alliés patriotes.
12:35 - Mais encore faut-il que ces alliés eux aussi arrivent en tête.
12:36 - Bien sûr, mais vous avez aujourd'hui,
12:38 dans tous les pays européens,
12:40 vous avez une vague populaire,
12:42 une vague de nationaux qui est en train de se lever,
12:46 tout simplement parce que les peuples en ont assez.
12:48 Les peuples veulent retrouver le contrôle,
12:50 retrouver la maîtrise de leur destin
12:52 et nous comptons bien sur une majorité, justement,
12:56 de partis nationaux pour faire fléchir
12:59 les intentions de l'Union européenne
13:01 et notamment de Van der Leyen.
13:03 - Alors nous sommes le 26 décembre,
13:05 Julien Audoul, ça ne vous a pas échappé.
13:06 Est-ce que vous avez souhaité hier un joyeux Noël
13:09 ou un joyeux hiver à vos proches ?
13:12 - Moi, je souhaite joyeux Noël à tous les Français.
13:15 Et d'ailleurs, j'observe, c'était un moment historique,
13:17 que le président de la République a aussi souhaité un joyeux Noël,
13:20 chose qu'il ne faisait pas depuis le début de son quinquennat.
13:23 - Ce qui n'est pas le cas dans un certain nombre de communes,
13:26 notamment à Nantes, où on parle d'hiver en fait
13:28 et non pas de joyeux Noël.
13:30 Le mot Noël qui semble disparaître
13:31 au profit de formules dénuées de connotations religieuses.
13:35 Est-ce que vous dites cette anecdotique
13:37 ou est-ce que vous y voyez la preuve
13:38 que le wokisme est en train, petit à petit,
13:41 de gagner du terrain dans notre pays ?
13:44 - Non, ce n'est pas anecdotique.
13:45 Tout cela, évidemment, est un phénomène profond, de fond.
13:48 On a envie de pulvériser notre identité,
13:52 notre patrimoine, ce que nous sommes.
13:54 Noël appartient à tous les Français.
13:55 Noël, ce n'est plus seulement une fête religieuse,
13:58 c'est une fête culturelle.
13:59 C'est tout simplement notre identité, nos racines, notre héritage.
14:04 Il faut le respecter, que l'on soit croyant ou non,
14:07 comme les crèches de Noël, d'ailleurs.
14:09 J'observe que le maire de Boccaire, le maire de Perpignan,
14:12 ont été inquiétés parce qu'ils avaient mis des crèches.
14:14 Ça fait partie de notre identité.
14:15 Donc, nous pouvons le dire et le redire, joyeux Noël.
14:18 - Merci beaucoup, Julien Audou,
14:19 député porte-parole du Rassemblement national,
14:21 d'être venu ce matin sur Europe 1 et sur CNews.
14:24 Très belle journée à tous.
14:26 - Merci.
14:27 [Musique]
14:30 [SILENCE]

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