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François Berléand s'apprête à monter sur deux scènes différentes en ce début d'année à Paris, et à chaque fois vous aller rire : à partir du 20 janvier au théâtre Montparnasse, il incarne le fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud, dans "Freud et la femme de chambre". Et puis à partir du 13 février il interprète au Petit Montparnasse des sketchs de Jean Poiret et Michel Serrault.
Regardez L'invité de RTL Soir du 09 janvier 2024 avec Marion Calais et Julien Sellier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julien Celié, Marion Calet et Cyprien Sini, RTL bonsoir.
00:09 RTL bonsoir, la deuxième heure avec votre bande préférée, adorée, adorable, Cyprien, Marion, Alex
00:17 Vizorek, un peu moins adorable mais c'est comme ça.
00:19 Et nous accueillons maintenant le grand invité qui va passer un moment avec nous, c'est un comédien ce soir, c'est François Berléand, bonsoir.
00:25 - Bonsoir. - Bienvenue, on est ravi de vous recevoir, vous allez monter sur deux scènes très proches mais différentes en ce début d'année à Paris et à chaque fois, normalement, on va rire.
00:34 Vous jouez le fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud, dans Freud et la femme de chambre, ça c'est à partir du 20 janvier au théâtre Montparnasse à Paris.
00:42 Et puis à partir du 13 février, Poiret et Serrault au petit Montparnasse, cette fois-ci là vous interprétez des sketchs de Jean Poiret et Michel Serrault.
00:50 Alors d'abord une question technique, les deux spectacles vont quasiment se chevaucher, l'un à 19h, l'autre à 21h.
01:00 Alors certes c'est au même endroit à Montparnasse mais vous dînez quand ? Vous enchaînez les deux, ça risque pas d'être acrobatique ?
01:08 Oui alors je crois que j'ai à peu près 40 minutes entre les deux, de toute façon moi je ne peux pas dîner ou déjeuner avant de jouer donc je serai à jeun, enfin entre guillemets à jeun parce que j'aurai déjeuné je pense.
01:21 C'est à partir du 13 février, je commencerai par les sketchs de Poiret et Serrault et ensuite je serai pas tout seul, je serai avec Nicolas Piançon, faut pas oublier, enfin je fais pas les deux sketchs en même temps.
01:33 Les deux personnages en même temps et je crois que je vais méditer entre les deux représentations pour me calmer, pour relâcher la pression et puis voilà quoi.
01:42 Mais on dirait Vizorek qui commente les fléchettes, parle à la radio et monte sur scène.
01:47 Le même banquier !
01:48 Il vous a fait quoi, s'embrasser là, ça prend l'intérêt de l'argent ou ?
01:52 Non non, c'est le Covid, le Covid a fait que j'avais pas mal de spectacles en retard et puis il faut bien les faire donc je les fais avec plaisir.
02:00 D'ailleurs vous êtes tellement hyperactif que quand on vous a proposé de jouer Freud, vous avez dit à l'auteur et au metteur en scène "ok mais alors attendez quand même deux ans, faut que je boucle tous mes engagements, j'arrive".
02:10 Voilà c'est ça, grosso modo c'est ça.
02:12 Vous n'allez pas le repuser sûr.
02:13 Absolument, non non non mais la pièce m'a tellement plu que la question se posait pas, je voulais absolument le faire et puis il n'était pas question,
02:21 vous voyez je me suis bien poussé la main pour ressembler à Freud. La pièce est extraordinairement intelligente et drôle et c'est un vrai plaisir de jouer en plus avec Nassima Benchikou qui va jouer la femme de chambre,
02:33 qui est une comédienne que je ne connaissais pas et qui est absolument éblouissante, dans une scène d'Alain Saxe que je connaissais, je connaissais son travail mais je ne le connaissais pas personnellement
02:43 et je suis très très content de travailler avec ces deux personnes parce que c'est un grand plaisir, ils sont des grands professionnels.
02:49 On a lu la pièce et on a ri rien qu'en la lisant, l'intrigue se déroule, on l'explique aux auditeurs dans la chambre d'hôtel de Freud à Rome et on rit du contraste
02:59 qu'il procourt entre ce médecin autrichien âgé et rigide et puis la jeune Romaine très enthousiaste qui pense d'ailleurs que Freud est un hypnotiseur de cirque.
03:07 C'est cette confrontation là entre deux mondes qui vous amusent.
03:10 Oui parce que d'abord lui il ne comprend absolument pas qu'on puisse le prendre pour un hypnotiseur de cirque, donc il va un tout petit peu analyser la situation et puis un peu analyser cette jeune femme
03:21 et puis au fur et à mesure, quand on va assister à une psychanalyse inverse et avec une interprétation des rêves, donc pour tous ceux qui ont une petite notion d'analyse c'est très très drôle
03:32 mais pour tous ceux qui n'en ont pas c'est drôle aussi parce que voilà c'est la confrontation entre deux mondes, le monde du savoir et puis le bon sens populaire et qui va l'emporter ça nous le saurons à la fin.
03:42 Vous l'avez mentionné cette comédienne avec laquelle vous jouez, Nassima Benchikou, vous aimez ça jouer avec la nouvelle génération aussi ?
03:50 Ah oui oui oui, oui oui, bah de toute façon il faut, à mon âge on ne va pas jouer qu'avec des vieux parce qu'on ne sait pas si on sera assuré.
03:58 Non non mais évidemment que c'est agréable mais en plus quand vous ne connaissez pas la personne et que vous découvrez un talent incroyable, parce qu'elle est vraiment extraordinaire, c'est une comédienne exceptionnelle
04:09 et d'ailleurs je pense qu'elle va me manger complètement tout cru mais enfin bon voilà, j'avais qu'à pas accepter, mais voilà moi je suis totalement en admiration
04:18 et puis il y a quelque chose qui fait que je peux la conseiller sur un certain moment de la pièce, donc on se fait une confiance mutuelle, ce que je lui ai dit,
04:25 je lui ai dit "je risque d'avoir des trous", j'ai deux spectacles en même temps, parce que je jouais en plus la note avant, donc mon cerveau était fractionné en trois parties
04:34 et par moments je lui ai dit "je risque d'avoir des trous donc aide-moi, je t'en supplie".
04:40 Et vous avez du flair pour lancer les nouveaux talents parce que la petite avec qui vous avez joué, Sophie Morceau, quelle carrière de plus !
04:46 Quelle carrière de plus absolument, oui tout à fait !
04:49 Dans la note, pièce qui a cartonné, on va y revenir dans quelques minutes.
04:52 Est-ce que avant cette pièce vous avez lu Freud ? Vous êtes plongé dans son oeuvre ou vous connaissiez déjà pour préparer le rôle ?
04:57 Je connaissais un peu, j'ai été suivi par de nombreux psychiatres en début de vie, ça a été très tôt, à 10 ans j'ai vu mon premier psychiatre
05:11 et puis au fur et à mesure, voilà des psychologues, ça s'est arrangé un petit peu et puis vers 40 ans j'ai fait une analyse,
05:17 avec justement une analyste freudienne, donc voilà j'ai lu quelques passages.
05:23 Non mais vous savez où vous mettez les pieds quoi !
05:25 Absolument, je connais un petit peu, puis surtout j'ai interprété des tas de psychanalystes, en commençant dans des films,
05:33 j'ai fait deux films où j'étais référent même carrément, c'est celui qui peut analyser des analystes,
05:41 ça c'était la première fois que je rentrais dans la profession, puis ensuite j'ai fait deux mois avec Clapiche où je jouais un psychanalyste,
05:48 après au théâtre j'ai fait Par le bout du nez, j'ai enchaîné là ces trois de suite, Par le bout du nez,
05:53 où je psychanalysais en une heure et demie le président de la république,
05:59 ensuite avec Sophie Marceau, je jouais un psychanalyste, et puis là on fait un Freud le grand maître,
06:05 et je pense que le prochain sera Lacan !
06:08 Vous n'avez pas envie de devenir psychanalyste ?
06:10 Si, pourquoi pas !
06:12 Alors, Prenez la femme de chambre, ça débute le 20 janvier, on l'a dit dans la foulée,
06:16 en février vous allez interpréter des sketchs de Jean Poiret et Michel Serrault,
06:19 vous reprenez les personnages de Serrault, Nicolas Brianson, ceux de Poiret,
06:23 alors on va en discuter dans un instant juste après la pause,
06:25 juste avant il paraît qu'un jour dans la rue, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs,
06:29 quelqu'un vous a confondu avec Serrault pour vous demander un autographe, c'est vrai cette histoire ?
06:32 Mais c'est formidablement drôle, parce que c'est dans un restaurant,
06:35 il y a une dame qui vient me voir, qui dit "Monsieur Serrault, est-ce que vous pouvez me faire un autographe ?"
06:40 J'ai dit "Mais il est mort !"
06:43 "Oh allez, arrêtez toujours de rire !"
06:45 "Mais non, mais il est mort !"
06:47 "Ecoutez, allez-y s'il vous plaît !"
06:49 Bon alors, je lui fais, je signe Michel Serrault,
06:52 et puis, un quart d'heure après, je suis dans un restaurant,
06:56 elle se rend compte de sa bévue, donc elle vient,
07:00 elle me dit "Mais vous n'êtes pas Michel Serrault ?"
07:02 "Je vous l'ai dit, vous êtes qui alors ?"
07:04 "Je suis François Berléand."
07:06 Et là, cette merveilleuse réplique, "Oh bah de toute façon, c'est pareil."
07:09 (rires)
07:11 C'est que vous étiez dans le rôle déjà ?
07:12 Oui déjà, j'étais dans le rôle.
07:13 Déjà effectivement.
07:14 J'y étais il y a deux ans, je...
07:16 C'est intéressant.
07:17 Trois ans, trois ans.
07:18 Vous restez avec nous François Berléand, Poiré et Serrault,
07:20 on les convoque juste après ça dans RTL Bonsoir,
07:22 vous êtes le grand invité de la deuxième heure,
07:24 on revient dans quelques secondes.
07:25 (musique)
07:35 RTL Bonsoir, la deuxième heure qui continue avec toute la bande,
07:38 avec notre grand invité bien entendu, François Berléand,
07:41 au théâtre à Paris pour Freud et la Femme de Chambre
07:43 à partir du 20 janvier et le mois prochain pour Poiré et Serrault,
07:46 pour interpréter des sketchs de ce légendaire duo de l'humour français.
07:50 Vous avez dit un jour François Berléand,
07:52 Michel Serrault était l'acteur le plus doué de sa génération.
07:56 Audiard disait de lui qu'il était le meilleur acteur du monde,
07:58 vous l'avez admiré Michel Serrault ?
08:00 Oh là oui, au-delà de tout, oui, pour moi c'est mon...
08:03 mon idole absolu.
08:04 Et alors je me souviens quand j'avais commencé dans le métier,
08:07 je me disais, qu'est-ce que ferait Serrault ?
08:09 J'avais toujours une journée de tournage avec trois lignes,
08:12 et je me disais toujours, comment Serrault pourrait jouer ça ?
08:16 Puis après je me rendais compte que...
08:17 bah non, il n'aurait pas accepté,
08:18 puisqu'il avait des rôles bien plus intéressants que ça.
08:21 Donc j'étais seul avec mes problèmes.
08:24 Mais pour moi c'était le plus grand comédien,
08:27 parce qu'il y avait une espèce de lâcher prise totale
08:31 dans tout ce qu'il faisait.
08:33 Il avait un jeu...
08:34 Vous savez, quand on est comédien,
08:35 on comprend le jeu des autres,
08:37 on sait d'où ça vient.
08:38 Lui, on ne sait pas.
08:40 Et vraiment, vous regardez un film de lui,
08:42 n'importe lequel,
08:44 vous vous dites, mais comment il fait ça ?
08:45 Comment on arrive à jouer comme ça ?
08:47 Dans les Photos Mes Chapeliers, c'est Inouï ce qu'il fait, ce qu'il joue.
08:50 Je conseille à tous les gens qui aiment Serrault
08:52 de revoir ce film
08:53 et de se dire, mais comment on peut jouer de cette façon-là ?
08:55 C'est incroyable.
08:56 Aujourd'hui, vous vous mettez dans les pas de votre idole de toujours,
09:00 c'est sa fille, Nathalie,
09:01 qui met en scène ce spectacle.
09:03 Elle dit que vous étiez une évidence pour jouer son père.
09:05 C'est joli, non ?
09:06 C'est gentil.
09:08 J'avais eu la chance de le rencontrer.
09:11 Et puis comme il savait que je disais du bien de lui partout où j'allais,
09:15 donc il avait été content de faire ma connaissance.
09:18 Moi, j'étais encore plus content que lui de le voir.
09:21 On a failli avoir un projet ensemble,
09:23 et puis malheureusement, ça ne s'est pas fait.
09:25 Nathalie Serrault, elle vous a proposé de choisir votre partenaire,
09:28 et vous, vous avez choisi Nicolas Briançon.
09:31 Pourquoi vous l'avez choisi, lui ?
09:32 Parce que je trouve qu'il a joué beaucoup de rôles de poiret,
09:37 le cadavre à l'orange notamment.
09:40 Je trouve qu'il a un phrasé, une vitesse d'exécution
09:43 qui ressemble à celle de Poiret.
09:45 Il a une éloquence, et je trouve que ça va très bien avec Poiret.
09:50 Donc j'espère que le duo va fonctionner.
09:52 Enfin, je crois que je suis pas prêt sûr.
09:54 Vous êtes entraîné, là ?
09:55 Ce duo Poiret-Serrault, il a enchanté les Français dans les années 50-60
09:58 avec des sketch-ups sur des oculants,
10:00 et surtout furieusement en moderne.
10:02 Tiens, c'est notre instant vintage,
10:04 extrait d'un sketch à l'époque sur le sport,
10:06 où comment faire faire de l'activité physique à sa femme.
10:09 Alors, je suis obligé, n'est-ce pas, de profiter de son absence
10:12 pour lui faire faire de la culture physique.
10:14 Je vais m'expliquer.
10:15 À son insu.
10:16 À son insu.
10:17 Et nous habitons au 6e, n'est-ce pas, l'immogne ?
10:19 Nous habitons au 6e.
10:20 Et bien, quand elle s'absente, j'en profite, n'est-ce pas ?
10:22 Je lui jette son lit par la fenêtre dans la cour de l'immogne, n'est-ce pas ?
10:25 Du 6e.
10:26 Du 6e.
10:27 Alors, quand elle revient, évidemment,
10:28 elle s'aperçoit que son lit n'est plus là.
10:29 Et comme elle aime bien son confort, qu'est-ce qu'elle fait ?
10:31 Et bien, voilà, vous m'avez compris.
10:33 Elle descend le chercher.
10:34 Et elle remonte les 6 étages avec son lit sur le dos.
10:36 Vous comprenez ?
10:37 Je lui dirais d'accord, mais c'est pas de chose.
10:39 Alors, non, bon, non.
10:41 Oui, c'est pas de chose, mais enfin, c'est quand même un lit de chaîne de 180 kg.
10:44 Vous comprenez ?
10:45 Il faut quand même le faire.
10:46 Et moi, vous savez ce que je fais ?
10:47 J'ai une technique un peu différente qui revient au même, d'ailleurs,
10:49 mais qui est quand même différente dans sa conception.
10:52 Oui.
10:53 J'enlève une marche de l'escalier.
10:54 Chez moi, j'ai un escalier intérieur.
10:55 Chez moi, de temps en temps, j'enlève une marche.
10:57 J'enlève jamais.
10:58 J'enlève jamais la même pour que ma femme ne s'y attende pas.
11:00 Alors, qu'est-ce qui se passe ?
11:02 Elle arrive sur le palier, n'est-ce pas ? Elle arrive en haut de l'escalier.
11:04 Sur le palier, elle commence à descendre.
11:06 Elle bute sur la marche qui manque.
11:08 Elle déboule.
11:09 Eh bien, ça la maintient en forme et c'est bien meilleur que le vibromacelle.
11:11 Ça fait clac, clac, clac, clac, clac, clac sur l'angle vif des marches.
11:14 C'est des patins.
11:15 Pour les reins, c'est des patins.
11:16 C'est des patins.
11:17 Vous les connaissez par cœur, ces sketchs, et malgré tout, ils vous font encore rire.
11:21 Oui, oui.
11:22 Alors celui-là, on va peut-être le couper.
11:24 Justement parce que le problème, c'est que maintenant, c'est un petit peu changé
11:27 et c'est assez misogyne.
11:29 Quelque peu, oui.
11:30 Parce que le sketch commence avec les hommes, comment ils font du sport,
11:36 c'est-à-dire en enlevant et en remettant une veste.
11:38 Donc l'air de rien, ça fait travailler les pectoraux et les biceps.
11:42 Mais tout ça, ça a été coupé.
11:44 Et pour simplement passer aux femmes, où ça se termine quand même avec…
11:48 Moi, j'étais censé donner des coups de fusil à ma femme.
11:53 Ah, ça marche moins bien.
11:57 Ça marche moins bien.
11:58 Donc là, on est en train de se dire, est-ce qu'il ne faut pas couper ça
12:02 et remettre les écrans du début ?
12:05 Je ne suis pas sûr que vous ayez ça, mais quoi que, on ne sait jamais.
12:08 Donc vous les rejouez, vous les adaptez, ces sketchs.
12:10 On disait qu'ils étaient modernes.
12:12 Par exemple, il y a le sketch sur la circulation, avec deux fonctionnaires qui réfléchissent.
12:15 La circulation dans Paris, on peut préciser.
12:17 Décongestionner Paris à coups de changements de sens, ça, ça fonctionne toujours très bien.
12:22 On voit les bouchons en 2024.
12:24 Oui, oui, oui, tout à fait, totalement.
12:26 Mais là, justement, ce qu'il y a, c'est qu'ils mettent l'Opéra de Paris en Ardèche
12:31 pour leur faire prendre de l'air.
12:32 C'est astucieux.
12:33 Concordiste, astucieux.
12:34 Ça met de la place un peu pour les voitures.
12:36 Et c'est dommage qu'on n'y ait pas pensé.
12:37 La mairie de Paris n'y ait pas pensé.
12:39 Alors, François Berleau, le théâtre vous occupe visiblement beaucoup.
12:41 En ce moment, on l'évoquait tout à l'heure, vous sortez tout juste d'une pièce,
12:44 la nôtre, qui a cartonné avec la débutante, comme disait Alex, Sophie Marceau,
12:47 100% de remplissage.
12:49 C'est absolument dingue.
12:50 Et pourtant, vous dites que vous avez encore le trac avant de monter sur scène.
12:53 Même quand ça cartonne comme ça.
12:55 Encore plus quand ça cartonne, parce que ça peut être aussi déceptif pour les spectateurs.
13:00 Non, mais moi j'ai toujours le trac parce que d'abord j'ai besoin de ça.
13:03 Et puis, c'est ma forme de concentration.
13:06 J'ai le trac.
13:08 Je me souviens qu'un jour, on m'a dit que je n'aurais pas le trac.
13:11 Je n'ai pas eu le trac.
13:13 Et ça a été pour moi une catastrophe.
13:15 C'est-à-dire que je me dis "mais comment je fais ? Il faut que j'aille absolument aux toilettes.
13:18 Normalement, je me libère de vomir, n'est-ce pas ?
13:22 Je vais, normalement, à chaque fois.
13:25 Alors pas à chaque fois, mais en tout cas les 20 ou 30 premières représentations.
13:28 Et puis, je ne sais pas, j'ai besoin d'évacuer tout le stress.
13:32 Et là, je n'ai pas eu le trac et je me sentais mal dans le jeu.
13:36 Heureusement, le lendemain, j'ai de nouveau eu le trac.
13:38 Attendez, encore aujourd'hui, vous vomissez avant d'aller sur scène ?
13:41 Oui.
13:42 Comme Jacques Brel.
13:43 Il vomissait avant d'aller sur scène ?
13:44 Oui, oui, je sais.
13:45 Et lui, il chantait, lui.
13:46 C'est plus difficile.
13:48 Ça vous est déjà arrivé, Alex ?
13:50 Non, mais par contre, le stress, oui, mais que le corps réponde à ce point-là
13:54 et vous fasse évacuer quelque chose, par quelque chose que ce soit...
13:57 Je ne parle pas de vomi.
13:59 Je ne parle pas du reste.
14:02 Ce n'est pas fini, puisqu'en 2025, avec Sophie Marceau, vous partez en tournée.
14:06 Et vous dites de Sophie Marceau qu'elle est incroyablement normale pour la star qu'elle est.
14:10 Elle ne vomit pas avant d'aller sur scène, elle.
14:12 Je ne sais pas.
14:13 Je ne peux pas imaginer.
14:14 Je refuse d'imaginer.
14:15 On n'était pas au même endroit.
14:17 J'allais la voir avant de jouer, une heure avant.
14:21 Je ne sais pas si...
14:23 Elle est normale.
14:24 Oui, normale.
14:25 Non, elle est normale dans la vie.
14:27 Elle ne porte pas de lunettes quand elle sort.
14:30 Elle a des lunettes de soleil la nuit.
14:32 C'est à ça qu'on reconnaît les stars, d'ailleurs.
14:35 Pourquoi il y a des lunettes de soleil la nuit ?
14:38 Soit il ou elle est aveugle, soit c'est une star.
14:42 C'est une star, c'est pour ça.
14:44 François Berléand, vous restez avec nous.
14:45 Vous êtes le grand invité de la deuxième heure pour fêter votre double actualité de ce début d'année.
14:49 Sur les planches, Freud et la femme de chambre, puis Poiret et Serot du côté de Montparnasse.
14:53 A Paris, la suite d'un RTL Bonsoir, c'est de la musique avec votre playlist Steven Bellery.
14:57 Salut !
14:58 Bonsoir à tous.
14:59 Qu'est-ce qu'on écoute ce soir ?
15:00 On va parler business.
15:01 Tout, tout, tout.
15:02 Vous saurez tout sur les prochaines Victoires de la musique.
15:04 Et le SNEP a publié son top 200 des albums les plus vendus l'an dernier en France.
15:07 Vous allez voir, il n'y a pas beaucoup de chansons françaises.
15:09 Et puis on va cuisiner avec la guinguette d'Angèle Ferrema.
15:12 Qu'est-ce qu'on cuisine ce soir, Angèle ?
15:13 Ce soir, on cuisine une pâte à tartiner au sésame noir.
15:17 Ah, enfin un plat dégustable.
15:21 Après la semaine passée où Cyprien nous a imposé ses recettes.
15:24 A tout de suite sur RTL.
15:26 RTL, vous aussi.
15:28 Merci à tous !

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