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Un peu plus d'une semaine avant la sortie en salles de la comédie "Chasse gardée", mercredi 20 décembre, RTL reçoit deux des acteurs au casting : Didier Bourdon et Hakim Jemili.
Regardez L'invité de RTL Soir du 14 décembre 2023 avec Marion Calais et Julien Sellier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julien Celié, Marion Calais et Cyprien Sini, RTL bonsoir.
00:09 RTL bonsoir, la suite, la fine équipe à votre service, équipe au complet puisque notre monsieur cinéma Stéphane Boutsok nous rejoint. Salut Stéphane.
00:18 Salut tout le monde.
00:18 Nous accueillons maintenant nos grands invités à l'affiche de la comédie à voir pendant les vacances les comédiens Didier Bourdon et Hakim Gemmeli. Bonsoir à tous les deux.
00:25 Bonsoir.
00:26 Bonsoir.
00:26 Chasse gardée sort la semaine prochaine, le 20 précisément et franchement ici dans l'équipe c'est un plébiscite.
00:32 On a ri, on a gloussé devant cette comédie très réussie.
00:35 Alors on fait les présentations, Hakim Gemmeli vous jouez Simon, père de famille qui avec sa femme et leurs deux enfants ne supportent plus du tout Paris.
00:42 Vous allez donc trouver votre coin de paradis, on va mettre des guillemets à paradis, à la campagne. C'est une très belle longère au milieu des bois et donc vous allez déménager.
00:50 Et c'est formidable, les voisins sont super sympas, la nature est magnifique et puis et puis vient l'ouverture de la chasse.
00:55 Et là vous vous rendez compte que les chasseurs dont Didier Bourdon ici présent est l'élu d'ailleurs, il s'appelle Bernard dans le film.
01:01 Ces chasseurs ont le droit de tirer à vue dans le bois qui est juste au bout de votre terrain.
01:05 Donc la maison est cernée par les coups de feu, les sangliers qui fuient également et fatalement la guerre est déclarée et tous les coups sont permis.
01:11 Didier Bourdon vous renfilez donc la tenue de chasseur 33 ans après ce sketch culte des inconnus, c'est notre instant vintage.
01:24 - Bah ouais c'est vraiment la même chose quoi, y'a le bon chasseur puis y'a le mauvais chasseur, y'a le bien d'art puis y'a le non bien d'art.
01:29 - Bon t'as le mauvais chasseur, il voit un truc, il tire. Le bon chasseur il voit un truc, bon il tire. Mais c'est un bon chasseur.
01:36 - Bah oui bien sûr.
01:37 - Alors on a la sensation que c'était écrit, que c'était le destin mais pourtant vous avez quand même hésité quand on vous a proposé le scénario.
01:42 - Oui parce que je voulais quand même lire voir si c'était... parce que je voulais pas que ce soit un sketch d'une heure et demie, voilà.
01:47 Parce que le sketch c'est particulier et donc je voulais voir si c'était pas trop caricatural dans le mauvais sens du terme.
01:53 Et là j'ai rencontré un jeune homme très sympathique qui s'appelle Antoine Afourlon qui est co-réalisateur et auteur.
01:58 Et en fait il a été très légitime pour en parler puisqu'il crédulise la chasse par coeur.
02:02 Et d'ailleurs je lui ai suggéré de rajouter des anecdotes sur la chasse en disant "ça serait formidable dans ta comédie".
02:08 Comme disait Truffaut, y'a 50% de fiction, 50% documentaire et c'est bien d'apprendre des choses et en plus on peut les retourner pour que ça soit savoureux et drôle.
02:16 - Alors vous avez tourné dans les Hauts-de-France avec des vrais chasseurs qui sont figurants.
02:19 À l'époque du sketch combien d'années ? Est-ce que vous aviez été emmerdé par les chasseurs ? Est-ce que vous avez eu des retours ?
02:25 - Non, j'ai eu juste le maire d'un petit village qui a cru que j'avais fait ça contre lui.
02:29 Mais sinon non, c'est un peu comme les flics, c'est toujours l'autre de toute façon.
02:33 C'est Brasset le mauvais chasseur.
02:35 Mais pour la petite anecdote, cette gimmick qui a très très bien marché, on en parlait tout à l'heure avec Alex,
02:42 on y croyait pas trop parce que nous on avait écrit dans l'après-midi des sketchs, on était près de 60 dans une petite maison que j'ai depuis 30 ans.
02:48 Et d'un seul coup il y a eu ce délire entre nous, tu sais, pendant une heure on pensait à autre chose,
02:53 puis d'un seul coup on se piégeait en disant "Pascal, tu sais que le bon, on le voit ici, c'est ça ?"
02:57 Et on s'est dit comment on le met dans un sketch parce que dans un sketch ça va pas passer.
03:00 Et en fait le fait que chacun le reprenne, il y a eu ce côté de répétition qui a marché.
03:06 Mais c'était pas gagné du tout au départ.
03:08 - Un des moments les plus drôles dans ce film "Chasse gardé", c'est aussi le banquet de chasseurs, où on entonne des chants assez sympas.
03:15 - Le duc de Bordeaux ressemble à son frère, son frère à son père et son père à mon cul.
03:21 Là j'en conclus que le duc de Bordeaux ressemble à mon cul comme deux gouttes d'eau.
03:27 - C'est un des chants les plus diffusables parce qu'il n'y en a pas d'autres.
03:32 Est-ce qu'il y a eu des vrais banquets arrosés avec les figurants, comme dans le film, sur le tournage ?
03:38 - Au bout d'un moment c'était devenu un vrai banquet.
03:40 Je crois qu'ils avaient mis vraiment...
03:42 - Oui à la fin on a mis du vrai avec.
03:44 - Avec Pierre et l'ermite on s'est regardé et on s'est dit "à la fin !"
03:47 - Oui à la fin, à la fin.
03:48 - Mais je crois que la scène est magnifique et on a lâché trois jours de...
03:53 - C'était horrible à tourner.
03:55 - C'était fatigant quoi.
03:57 - Ouais c'était fatigant, il faisait chaud en plus, il y avait une cheminée qui était allumée en plein été.
04:00 - Je crois qu'elle a été réussie, moi j'ai pas vu le film.
04:02 - Elle est incroyable.
04:03 - Elle marche très très bien.
04:04 - Beaucoup.
04:05 - Le film s'amuse beaucoup des clichés sur la campagne, Akim Gemeli.
04:09 Est-ce que ça faisait partie des choses que vous aviez ou que vous avez pris plaisir à vous amuser avec ces clichés-là ?
04:16 - Ouais, d'autant plus que j'ai grandi en Alsace, donc la campagne je connaissais déjà aussi un petit peu.
04:20 Donc ouais, c'était génial.
04:22 Puis moi, à la lecture des cinémas, j'avais trouvé ça très drôle de suite.
04:26 Puis j'ai su qu'il y avait des mastodontes un peu de la comédie française.
04:30 Donc forcément, forcément...
04:32 - Il a été vexé hein !
04:33 - Mais non, t'as grandi à Mulhouse c'est ça ?
04:35 - Pas loin ouais, à Célestin.
04:36 - Célestin ?
04:37 - Ouais, Mulhouse.
04:38 - Oh, quoi, c'est un minot !
04:40 - C'est vrai que la nature là-bas aussi, elle est forte.
04:45 - Ouais, c'est beau, il y a de quoi faire.
04:46 Donc ouais, j'étais pas tellement dépaysé, mais oui, je me suis reconnu dans plein de choses évidemment.
04:50 C'était incroyable d'interpréter ce personnage, j'ai vraiment kiffé.
04:52 - Et le film s'amuse aussi des clichés sur les Parisiens.
04:55 Alors, tous les deux vous avez grandi, vous Didier, à la fois entre la région parisienne et la province, je crois dans Dix-Vingt-Cent-Trois.
05:00 - Beaucoup de province, et après...
05:01 - Et vous Akim, à Célestin, du côté de l'Alsace.
05:05 Aujourd'hui, vous vous considérez comme des vrais 75 et fiers de l'être ?
05:09 - Tu rigoles ?
05:10 - C'est un peu la réponse que j'espérais.
05:14 - Non, moi je me considérais toujours comme Alsacien, j'ai l'impression que je suis emprunté de région jusqu'à la fin de ma vie.
05:19 - L'Alsace, moi j'ai fait le Pays Basque d'abord, et après l'Alsace.
05:22 - Choc thermique.
05:23 - Et ben, quand c'est Biarritz qui joue, je regarde, il y a un Biarritz au rugby, c'est pas terrible.
05:28 Bayonne un peu.
05:29 Non, c'est un Marcali, et l'Alsace, j'adore l'Alsace.
05:31 - Ouais, mais moi j'aimerais retourner un jour vivre là-bas, c'est là-bas que je me sens le mieux.
05:36 - Alors il y a ces clichés dont on parle, mais il y a aussi ces premières scènes à Paris,
05:40 la queue au parc avec la balançoire, les gamins qui hurlent dans le 2 pièces, les scooters sur le trottoir.
05:45 Akim, vous êtes jeune papa dans la vraie vie, on n'est pas loin de la réalité quand même, non ?
05:49 - On est complètement dans la réalité, à vrai dire.
05:51 C'est-à-dire que Paris, pour un jeune couple, c'est un peu oppressant, je pense.
05:55 En tout cas, nous on s'y sent bien, tout de même on va pas se plaindre non plus.
05:58 Mais c'est vrai qu'effectivement, on y a pensé avec ma femme, déjà de déguerpir du coin.
06:03 Déjà on s'est un peu extériorisés, on est plus un petit peu en banlieue maintenant.
06:07 Mais c'est vrai que de plus en plus, même d'amis proches pensent à quitter Paris, en fait, pour s'installer.
06:11 - De plus en plus. - Non mais quand on sera tous en Alsace, après ça va être un bon moment.
06:14 - Mais franchement, on va kiffer. - Tout ça c'est...
06:17 - Et vous, Didier Bourdon, vous pensez à quitter Paris ?
06:19 - Ben oui, j'y pensais. D'ailleurs, dès que je peux, je pars. J'avoue.
06:23 - Et avec les enfants, comme dans le film aussi ?
06:25 - Non pire, il y a des travaux partout, j'espère que ça sera mieux après les Jeux Olympiques, mais ça devient insupportable.
06:30 - C'est horrible en vrai.
06:32 - Ça dépend comment vous avez l'horribilité.
06:34 - Moi je prends pas le métro parce que...
06:36 parce que voilà, c'est ma notoriété, c'est pas que les gens m'agresseraient, mais enfin les regards...
06:41 Mais même le métro, parfois...
06:45 - C'est Anne Hidalgo, je crois.
06:47 - Non mais les filles, parfois elles sont allées à pied, il y a une demi-heure.
06:53 Parce que c'était complet bourré, c'est compliqué à Paris.
06:57 - D'où l'envie de quitter Paris, qui donne le point de départ de ce film.
07:00 Didier Bourdon et Akim Gemily, vous restez avec nous.
07:02 "Chasse gardée", la comédie qui se joue des préjugés, sort la semaine prochaine au ciné.
07:06 On prolonge la discussion juste après ça.
07:20 - Et bonsoir, la suite avec nos grands invités ce soir, les comédiens Didier Bourdon et Akim Gemily.
07:25 "Chasse gardée" sort la semaine prochaine au cinéma, et que vous soyez parisiens, ou ruraux, ou alsaciens, vous allez rire.
07:31 - Akim, on a commencé l'émission avec un extrait du sketch des Inconnus.
07:36 Vous avez grandi, vous, avec cette bande-là, avec cet humour-là ?
07:39 - Bien évidemment, oui, évidemment, on s'est beaucoup inspirés d'eux même.
07:42 - Ils sont super.
07:44 - Ils sont super.
07:46 - Très inspirants.
07:47 - Non mais évidemment, ils ont inspiré toute ma génération, moi en tout cas, en termes d'humoristes.
07:52 Ils ont marqué toute une génération en France.
07:56 Tous les humoristes de ma génération, en tout cas, tout le monde sait qui sont les Inconnus,
07:59 et puis surtout, tout le monde connaît leurs sketchs par cœur.
08:02 - Et est-ce qu'en tournant avec Didier, vous avez appris des choses ?
08:05 - En fait...
08:06 - À son contact ?
08:07 - Je dis quoi ?
08:08 - Même s'il a envie de dire que vous êtes...
08:09 - Bien évidemment.
08:10 - Oui, bien évidemment.
08:11 - Evidemment, non mais même parfois, il nous donnait même des conseils,
08:13 on a parlé tout à l'heure avec Camille en interview,
08:15 il nous donnait même parfois des trucs dans le jeu, etc.
08:19 Donc c'était vraiment intéressant, on a beaucoup appris, tu vois.
08:21 Et puis nous qui sommes beaucoup plus...
08:23 - Surtout sur les regards, les choses comme ça, de technique, tu sais.
08:26 Au cinéma, parfois, tu regardes et en fait, si la caméra est là, il faut faire attention,
08:31 parce qu'en fait, quand tu regardes...
08:32 Moi, j'ai mis en scène les films, donc d'un seul coup, quand je l'ai appris,
08:35 je me suis dit "putain, mais on dirait qu'il regarde à côté".
08:36 C'est des trucs techniques, tu apprends vite après, c'est pas...
08:39 - Oui, mais après, il faut le savoir, il faut écouter,
08:41 et puis il faut être à même d'écouter aussi,
08:42 donc je pense qu'on a progressé en faisant ce film, en vrai.
08:44 - Et c'est ça qui est génial aussi, c'est qu'il y a deux générations de la comédie
08:48 dans ce film, d'un côté vous, il y a Didier Bourdon,
08:50 mais aussi, on l'a évoqué, Thierry Lhermitte,
08:52 il y a aussi Chantal Latsou,
08:54 et puis de l'autre, il y a vous, Akim Geméli,
08:56 avec aussi celle qui joue votre compagne, votre femme Camille Lou,
09:00 c'était enrichissant aussi pour vous, Didier Bourdon,
09:02 de se frotter à cette génération-là ?
09:04 - Bien évidemment, ça j'adore, même dans les films de Philippe Lachaud,
09:07 c'est même enthousiasmant.
09:10 Je peux bien faire "Maison de retraite" avec Gardner et Pascal Bintrouz,
09:13 ou "Les vieux de la vieille", ça m'amusera,
09:16 mais c'est sympa d'avoir des jeunes,
09:18 surtout des jeunes talentueux,
09:20 et puis en plus, respectueux aussi.
09:24 - La génération stand-up que vous avez vue arriver après vous,
09:27 elle vous inspire ?
09:28 Parce qu'on vous imagine monter sur scène, prendre un micro et raconter votre vie ?
09:31 - Non, c'est une bonne question, non, je suis incapable de faire ça.
09:34 - Parce qu'il n'y a pas le personnage qui vous protège ?
09:36 - Oui, ou un seul en scène peut-être,
09:39 je joue un personnage,
09:41 mais ce truc-là, je ne peux pas, très honnêtement.
09:43 J'ai besoin de jouer,
09:45 c'est pour ça qu'à 3 ans, on jouait.
09:48 D'ailleurs sur scène, jamais on n'avait de rapport,
09:51 même quand je faisais Stéphanie Monaco,
09:53 quand je reparlais au public, c'était le personnage de Véronique.
09:55 "Quoi, qu'est-ce qu'il vous dit ?"
09:57 J'ai du mal à casser ce mur-là.
09:59 Mais, en ce qui concerne toi, c'est un entre-deux, toi.
10:04 - C'est un entre-deux, mais je n'ai quand même pas de quatrième mur,
10:06 et je fais un peu faussement conférencier,
10:08 mais la façon dont eux s'adressent...
10:10 - Tu joues un personnage quand même, quand tu t'adresses...
10:12 - Je suis entre vous deux, moi, pile.
10:14 - C'est vrai. - Ni Jimmy Limmibourg, donc.
10:16 - Oui, c'est ça, ça me va très bien.
10:18 - Tu joues un truc, mais un personnage...
10:20 - J'aime bien leur façon détendue, d'arriver,
10:22 parfois ils ne se changent même pas.
10:24 Ils gardent les baskets de la ville,
10:26 ils montent sur scène, ils attrapent le pénum,
10:28 et juste, ils enlèvent leur manteau, ils montent sur scène,
10:30 ils racontent leur vie.
10:32 Moi, je suis un peu comme vous, je passe par la loge,
10:34 je me maquille, je change de pompe,
10:36 et du coup, je pense que vous feriez ça bien aussi.
10:38 - Ben, je sais pas.
10:40 - Si vous y trouviez l'envie, quoi.
10:42 - Oui, il faudrait y trouver l'envie, tu vois, mais...
10:44 - Je sens qu'elle est loin !
10:46 - C'est vrai, le truc, ouais.
10:48 - Non, mais c'est qu'une histoire d'envie, parce que oui,
10:50 je suis complètement d'accord, ça marcherait à 100%.
10:52 Les gens, ils n'attendent que ça, en plus, je suis convaincu.
10:54 - Et vous, Hakim, là, vous remontez sur scène,
10:56 pour vos spectacles fatigués,
10:58 il va y avoir des dates un petit peu partout au printemps,
11:00 il y a eu les premières séances de rodage, là, à Paris,
11:02 et alors ?
11:04 - Ça me fait trop plaisir de remonter et de jouer une heure sur scène,
11:06 parce que souvent, on fait des comédies-clubs dans lesquelles
11:08 on joue à peine 7-8 minutes,
11:10 et là, ça fait du bien de pouvoir prendre la scène pendant une heure,
11:12 un peu plus d'une heure même, et de re-kiffer comme ça
11:14 devant son public, c'est génial, ouais, ça fait du bien.
11:16 Ça fait du bien, en fait, c'est le vrai mot, ça fait du bien.
11:18 - Alors, ce que nos visiteurs ne savent peut-être pas, c'est que,
11:20 avant de devenir humoriste, de cartonner
11:22 sur les réseaux sociaux et le web,
11:24 avant même de tourner dans la série Tapie,
11:26 vous rêviez d'un autre métier, d'une autre carrière,
11:28 plutôt sur les terrains, c'est ça ?
11:30 - Ouais, ouais, comme plein de mecs de mon âge,
11:32 je voulais devenir footballeur pro, ouais.
11:34 - Ah, quelle originalité !
11:36 - Mais avec un vrai potentiel ?
11:38 - Bah, je pense pas, hein !
11:40 - Il va pas le dire, mais il était bon.
11:42 - Mais en vérité, je serais pas trop là, sinon.
11:44 - C'est le coup du croisé,
11:46 je me suis fait les croisés, c'est toujours une carrière, ou pas ?
11:48 - Je me suis fait tout, moi, en vérité.
11:50 Mais bon, non, mais en vérité, c'est plus une histoire de niveau.
11:52 Pour être tout à fait honnête, c'est qu'à un moment donné,
11:54 y a un palier que t'arrives pas à dépasser, parce qu'il y a des gens qui sont beaucoup plus forts que toi.
11:56 - Et vous supportez qui, alors ? Strasbourg ?
11:58 - Marseille.
12:00 - Non, Marseille, j'aime bien l'équipe, mais non, Strasbourg et Paris, ouais.
12:02 Et Real Madrid, trois clubs.
12:04 - Et vous, Didi Bourdon, on évoquait la scène avec Hakim,
12:06 alors on a compris que
12:08 l'idée de faire du stand-up,
12:10 c'était pas votre truc, mais est-ce que la scène en collectif
12:12 vous manque ? Parce que la dernière fois que vous êtes venu dans l'émission,
12:14 vous nous avez dit qu'il fallait encore convaincre
12:16 Campant pour remonter sur scène avec les inconnus.
12:18 On en est où, de la mission Campant ?
12:20 - Ouais, il faut toujours convaincre.
12:22 - Prenez Hakim comme troisième ! Les gens, ils verront que du feu !
12:24 - Non, à un moment donné, pour Titi et Bernard,
12:26 j'avais envie de prendre une fille, et après ça,
12:28 les inconnus avec un "E" entre-branches.
12:30 Bernard, je le sens quand même... Bon, on a d'autres projets
12:32 pour l'instant au cinéma, on va dire.
12:34 Il suffirait pas grand-chose, parce que ça, j'ai vu
12:36 les sketchs, dans les branleurs,
12:38 il y aura un petit passage "Me Too" qui serait excellent.
12:40 (rires)
12:42 - Le torchon, chiffon, carpette,
12:44 on serait plus de la même face. - Ah, j'ai vu la caméra aussi "Me Too", mais non.
12:46 (rires)
12:48 D'ailleurs, la fille, bon, bref, voilà.
12:50 Il suffit de changer les noms, franchement, il y a pas grand-chose.
12:52 Les impôts, tu changes les francs en euros...
12:54 - Non, c'est vrai.
12:56 - Vous parlez de reprendre d'anciens sketchs,
12:58 alors que je suis sûr que vous avez plein de trucs à dire sur...
13:00 - Alors, Bernard, vous voulez à un moment donné qu'on n'écrit
13:02 que des nouveaux sketchs, moi je trouve que ça, c'est dangereux,
13:04 je voudrais pas revivre... Et puis surtout,
13:06 les gens, c'est un peu comme des chanteurs, ils ont envie
13:08 de revoir aussi les anciens sketchs.
13:10 D'abord, il n'y a pas tant que ça de...
13:12 Enfin, si, il y a beaucoup de monde qui nous ont vu, mais comme on a arrêté
13:14 il y a plus de 20 ans, une jeune génération...
13:16 - Oui, il y a toute une nouvelle génération. - Et même les anciens
13:18 ont envie de voir aussi. - En tout cas, vous y avez pensé.
13:20 On le sent. - Ah oui, puis...
13:22 Moi, j'ai dit à Bernard, tu sais, je pense
13:24 que ça ferait plaisir aux gens d'avoir
13:26 un billet. Moi, je sais, l'autre fois, je suis allé voir
13:28 Pat Metheny, moi j'aime bien ce guitariste,
13:30 putain, j'étais comme un gamin quand j'avais le billet,
13:32 je me suis dit "je vais le voir en vrai quand il est arrivé".
13:34 Et pareil pour plein d'artistes, quoi, ça ferait plaisir aux gens,
13:36 en plus. Enfin, bon...
13:38 - Alors, en attendant la scène... - Bernard, si tu nous entends...
13:40 - Il y a donc le cinéma,
13:42 vous allez vous retrouver... - Voilà.
13:44 - Les Inconnus pour le cinéma, avec
13:46 Riad Satouf en réalisateur. Là aussi,
13:48 quand vous êtes venus avant l'été,
13:50 le scénario était en cours d'écriture,
13:52 il en est où ? - Ah, il avance bien.
13:54 - Il n'est pas fini, mais ça avance. - Non,
13:56 c'est Riad Satouf, ça va dans tous les sens,
13:58 ce qu'il nous a envoyé, c'est brillant.
14:00 Alors, moi, je ne sais pas si ça va faire un film ou trois épisodes,
14:02 je ne sais pas encore. Je ne peux pas en dire
14:04 plus, mais il y a des trucs très drôles, ça se passe
14:06 dans un futur pas loin,
14:08 et il n'y a que des vieux, il y a des jeunes
14:10 qui sont géontophobes, enfin, c'est à pisser.
14:12 - Ça promet.
14:14 - Oui, c'est l'univers de Riad.
14:16 Alors ça, c'est encore
14:18 autre chose. Après, ce n'est pas vraiment les inconnus, c'est les inconnus
14:20 dans l'univers de Riad.
14:22 Après, au cinéma, ce n'est pas impossible qu'on fasse
14:24 un nouveau film, vraiment plus projet
14:26 des trois frères ou quelque chose comme ça.
14:28 - Là aussi, il faut convaincre Campan ?
14:30 - Non, mais Bernard est vachement... Là, je l'ai vu, ça me dit,
14:32 il était super, il a plus confiance.
14:34 Bernard, c'est quelqu'un de fragile, c'est un de mes
14:36 frères, un peu comme on dit, et
14:38 voilà, et je trouve
14:40 qu'il... Je le trouve bien, Bernard.
14:42 - Le retour des inconnus précise, on l'a compris.
14:44 Didier Bourdoin, Kim Jemily, vous êtes les grands invités
14:46 de RTL, bonsoir, vous restez avec nous.
14:48 Chasse gardée, la comédie à voir
14:50 pendant les vacances sur la semaine prochaine. Dans votre
14:52 film, il y a donc, on l'a dit, des banquets gargantuesques.
14:54 On va parler cuisine dans un instant avec
14:56 la guinguette de Pierre, et puis on va parler
14:58 musique aussi, puisqu'il a du corps de chasse
15:00 dans ce film.
15:02 Là, ce sera quelque peu différent avec la playlist
15:04 de Stephen Bellery. A tout de suite.
15:06 RTL 12.
15:08 Merci à tous !

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