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Nomination de Gabriel Attal à Matignon : «Élisabeth Borne était une erreur de casting», juge Jean-François Copé
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NewsTranscription
00:00 On va en parler, et de clarté et de lignes politiques.
00:03 Voici les mots de Gabriel Attal hier en déplacement dans un commissariat du Val-d'Oise.
00:07 Jean-François Copé, il n'y a pas de sécurité sans nos policiers.
00:10 Les Français aspirent à l'ordre et à la tranquillité.
00:13 Est-ce que vous n'y voyez que des mots ou bien une véritable lucidité avec un diagnostic posé ?
00:19 Moi, je pense qu'il a tout compris, Gabriel Attal.
00:22 Moi, je le connais bien, je l'ai vu assez souvent, je vois bien comment il raisonne.
00:25 Je vois aussi comment il a progressé.
00:28 En réalité, aujourd'hui, on a avec Gabriel Attal quelqu'un qui a parfaitement compris
00:34 que la priorité numéro un, l'attente numéro un des Français
00:38 et que la priorité numéro un du pays, c'est le rétablissement de l'ordre.
00:42 C'est cette idée d'autorité.
00:44 Il l'a montré à l'école, ce n'est pas un hasard s'il a démarré par la baillard.
00:48 Certes, il y a un côté symbolique, il ne faut pas s'arrêter au symbole,
00:50 mais il y a évidemment un besoin de retour à l'ordre dans la rue, à l'école, dans les comptes aussi.
00:57 Donc ça, je pense que de ce point de vue, il a parfaitement compris les enjeux
01:01 et il voit bien que ça dépasse telle classe sociale, telle région.
01:06 Tout le monde est concerné et tout le monde est très inquiet.
01:08 Le vrai sujet, c'est est-ce qu'il a les moyens politiques de le faire ?
01:12 Et c'est tout l'enjeu de ce que nous voyons aujourd'hui.
01:14 On va vous poser la question sur les moyens politiques et la ligne politique.
01:18 Mais est-ce que vous dites là qu'il y a, si je vous entends bien, une rupture ?
01:21 On se souvient des mots d'Elisabeth Borne sur le sentiment de la violence qui augmente.
01:26 Pour prendre le domaine sécuritaire, est-ce que vous y voyez une rupture ?
01:28 En beaucoup, il voit une continuité et un macronisme qui remplace un autre.
01:32 Moi, je n'ai pas réagi particulièrement au départ de Mme Borne.
01:35 Évidemment, je respecte tout à fait la personne, mais c'est une erreur de casting majeur.
01:40 On ne nomme pas une première ministre de gauche dans un moment où la France attend une politique de droite.
01:46 Alors quand on dit ça, ça fait genre sectaire.
01:48 J'ai horreur du sectarisme.
01:50 Je pense que c'est la forme la plus aboutie de la bêtise humaine, le sectarisme.
01:54 Ce n'est pas mon sujet. Il y a eu des moments dans l'histoire de France où il fallait probablement des réformes de gauche.
01:59 Je pense que quand Mitterrand a été élu, j'étais très jeune, il n'y avait déjà pas de gauche.
02:04 Mais objectivement, il fallait décentraliser le pays, la droite ne le faisait pas.
02:07 Il fallait libéraliser l'audiovisuel, la droite ne le faisait pas.
02:09 Pour prendre ces deux exemples, il y en a probablement d'autres.
02:12 Après, il y a eu des choses catastrophiques, mais c'est un autre sujet.
02:14 Aujourd'hui, les grandes attentes, c'est le rétablissement de l'ordre dans les finances publiques,
02:20 dans la rue, dans l'école, je viens de le dire.
02:22 Donc c'est un homme venant de la gauche, Gabriel Attal, qui assume ce besoin d'ordre d'autorité.
02:29 Je vais vous dire une chose, je pense qu'il a probablement démarré à gauche, mais qu'il ne l'est plus du tout.
02:34 Je me trompe peut-être, mais il ne l'est plus du tout.
02:36 Alors que Mme Borne, elle a été à contre-emploi, et en plus, je pense que pour elle, ça a dû être un cas de conscience,
02:40 on lui a demandé de faire deux réformes de droite, les retraites et l'immigration,
02:44 ce qui est quand même le summum de la perversité, de lui imposer ça.
02:49 Bon, peu importe, cette page est aujourd'hui tournée.
02:52 Mais il faut évidemment un virage à droite, encore une fois, parce que les circonstances l'exigent.
02:57 Quand vous voyez la situation, les enjeux géopolitiques de 2024, que ce soit l'Ukraine, le Proche-Orient,
03:05 que ce soit le contexte économique qui en découle, qui est extrêmement inquiétant,
03:10 avec les crises de l'énergie, la crise du logement dont personne ne veut parler,
03:14 tout ça a des conséquences directes, et la conséquence directe de ces enjeux politiques,
03:19 regardez l'explosion des taux d'intérêt.
03:21 Donc, on a besoin d'avoir à la tête du gouvernement une équipe qui prend en main ces sujets.