Le Nouvel I-Média - Gabriel Attal : un produit du système Davos ?

  • il y a 9 mois
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent sur l’opération de communication d’Emmanuel Macron avec la nomination de Gabriel Attal à Matignon. Le dossier du jour sera consacré à la grande dissimulation des médias de l’affaire Epstein et de la colère des agriculteurs en Allemagne, deux phénomènes relativement passés sous silence.
Pastilles de l’info :
-Le top trois des plus gros succès de "I-Media" lors de l’année qui vient de s’écouler.
-Moscovici et la dissimulation de la Cour des comptes.
-Le nouveau téléphone Tesla connecté à Starlink.
-La dissimulation des éléments sur l’immigration par Moscovici.
-Dussopt qui veut de la main d'œuvre pas chère pour lui servir son café !
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM consacré à Renaud Dély qui vient de sortir un livre sur l’historien méditatif Dominique Venner.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:22 Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté
00:25 et bienvenue dans ce "E-Média" numéro 473.
00:28 Bonjour Jean-Yves.
00:29 Bonjour Florian.
00:30 Non, bonjour Lucas.
00:31 Oui, Florian n'est pas parmi nous
00:34 puisqu'elle attend un troisième enfant
00:37 et que là, elle se repose un petit peu
00:39 et on lui souhaite vraiment la meilleure année possible
00:42 pour elle et pour l'enfant qui va venir.
00:46 Et donc, en attendant le retour de Florian,
00:49 c'est vous, Lucas, qui allez assurer "E-Média" avec moi
00:54 et donc bienvenue à vous.
00:56 Merci.
00:57 Et vous, un petit peu pour nos amis qui nous suivent.
01:00 Je m'appelle Lucas Chansrel, je suis juriste de formation
01:02 et je vous viens de ma Bretagne natale
01:04 pour assurer l'intérim de l'irremplaçable Florian
01:06 pendant quelques numéros d'E-Média.
01:08 [Générique]
01:11 Aujourd'hui au programme d'E-Média numéro 473,
01:14 nous allons revenir sur la nomination de Gabriel Attal,
01:17 le nouveau Premier ministre.
01:19 Grand emballement médiatique autour de cette nomination.
01:21 Et quant à lui, le dossier du jour sera consacré
01:24 à l'affaire Epstein et les agriculteurs en Allemagne
01:27 qui font preuve d'une grande dissimulation médiatique en retour.
01:31 Et ensuite, nous enchaînerons avec les pastilles de l'info,
01:34 comme à notre habitude.
01:35 Et pour commencer, la météo de l'info avec Jean-Yves Le Gallo.
01:38 [Générique]
01:42 C'est quand vous voulez.
01:44 La météo de l'info est polaire.
01:46 Figurez-vous qu'en janvier, il fait froid.
01:49 La température est inférieure aux moyennes de saison.
01:53 C'est normal.
01:54 Une moyenne, c'est une moyenne.
01:56 Il y a des hauts, il y a des bas.
01:58 Quand les températures sont supérieures à la moyenne,
02:01 c'est à cause du méchant réchauffement climatique, nous dit-on.
02:05 Quand les températures sont inférieures à la moyenne,
02:09 c'est en raison d'un grand froid qui vient de Scandinavie
02:13 et du nord de l'Europe.
02:15 Mais les médias préfèrent parler d'un courant Moscou-Paris.
02:21 Cette fois, c'est la faute à Poutine.
02:24 En fait, cela s'appelle l'hiver.
02:27 Mais pour les médias, toutes les occasions de faire peur,
02:31 de faire frémir, sont bonnes.
02:34 Et les vigilances, rouges ou oranges, de Météo France,
02:38 valables seulement pour quelques départements,
02:41 sont claironnées dans toute la France.
02:44 La stratégie de la peur est ainsi utilisée pour asservir les populations.
02:49 Et c'est l'État Big Mother qui vous dit de bien vous couvrir.
02:54 [Générique]
02:57 Aujourd'hui, au programme de ce numéro 473 d'E-Média,
03:00 nous allons revenir sur le grand emballement médiatique
03:03 autour de la nomination de Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre.
03:06 Quant au dossier du jour, il sera consacré à la grande dissimulation médiatique,
03:10 elle aussi, concernant l'affaire Epstein et la grève des agriculteurs en Allemagne.
03:15 Nous finirons, bien entendu, comme d'habitude, par les pastilles de l'info.
03:19 Je vous invite à mettre un pouce en l'air, à commenter la vidéo,
03:23 à vous abonner à TV Liberté si ce n'est pas encore fait,
03:26 pour lutter contre l'algorithme YouTube qui invisibilise la réinformation.
03:30 L'image de la semaine, donc, cette nomination de Gabriel Attal,
03:34 nouveau Premier ministre, le grand emballement médiatique
03:37 autour de cette opération de communication.
03:40 Nous allons en parler dans E-Média.
03:42 Le remaniement a donc eu lieu, Gabriel Attal succède à Elisabeth Borne.
03:47 On a appris il y a quelques jours que la Première ministre était remerciée.
03:51 Libération avait titré sur cette éviction de Mme Borne "Burn out".
03:57 Et on peut s'interroger dès maintenant sur qui est véritablement Gabriel Attal,
04:02 qu'est-ce qu'il représente.
04:04 On sait qu'il a un profil assez classique du système,
04:07 issu de parents aisés, il passe sa jeunesse à Clamart,
04:10 à l'école alsacienne, l'école de l'élite française,
04:13 où il est d'ailleurs sorti avec la chanteuse populaire Joyce Jonathan.
04:17 Et il a côtoyé un certain Juan Branco également dans sa classe.
04:22 Et selon ses proches, la vocation politique de Gabriel Attal
04:25 naît en 2002 lorsqu'il s'oppose avec ses parents
04:28 à la présence au second tour de Jean-Marie Le Pen.
04:30 Il rejoint le Parti Socialiste en 2006
04:33 pour soutenir la candidature de Ségolène Royal pour la présidentielle de 2007.
04:39 Et il rejoint ensuite le cabinet ministériel de Mme Marisol Touraine,
04:43 ministre de la Santé.
04:45 Jean-Yves Le Gallou, pourquoi ce choix de Gabriel Attal ?
04:48 Qu'est-ce que ça signifie ?
04:49 Alors d'abord, tout ce que vous avez dit
04:52 correspond un peu aux éléments de langage de M. Attal.
04:55 Le fait qu'il devait avoir 11 ans ou 12 ans
04:57 qu'il se mobilise avec ses parents contre Jean-Marie Le Pen,
05:00 qu'ensuite il critique Manuel Valls au moment de l'immigration,
05:05 ça c'est de l'élément de langage qui vise à donner de lui
05:10 l'image d'un homme progressiste et bien-pensant.
05:15 En fait, c'est un parfait cynique
05:19 qui s'est mis dans la roue de la famille Touraine,
05:24 qui est une grande famille de gauche,
05:26 qui a fait le début de sa carrière,
05:28 qu'il a présenté à Ségolène Royal.
05:30 Et ensuite, il s'est retrouvé au cabinet de Mme Touraine,
05:34 ministre des Affaires sociales et de la Santé,
05:36 pendant 5 ans, entre nous.
05:39 Le bilan de Mme Touraine comme ministre de la Santé
05:43 de 2012 à 2017 est assez catastrophique
05:46 quand on voit l'état de l'hôpital aujourd'hui.
05:48 Mais ça, ça n'est pas dit dans les éléments de langage des médias
05:52 qui nous présentent Super Attal, en quelque sorte.
05:55 Quelles étaient les raisons pour Emmanuel Macron
05:57 de nommer ce Gabriel Attal ?
05:59 Eh bien, sans doute le fait qu'il a une bonne image
06:04 et qu'il ait apprécié dans les sondages.
06:08 Et donc, Macron pouvait espérer remonter dans les sondages
06:13 à partir du moment où il a un Premier ministre
06:15 qui a lui-même de bons sondages.
06:17 Ces bons sondages sont totalement fabriqués.
06:20 Totalement fabriqués parce que ça fait des années
06:24 qu'on parle d'Attal dans les médias en bien
06:29 et qu'il y a une opération de communication autour d'Attal.
06:34 Il y a un emballement médiatique autour de la nomination d'Attal
06:37 comme Premier ministre, puisque tout le monde dit
06:39 c'est formidable, regardez ce que dit M. Barbier.
06:46 Un dernier talent important, c'est quoi le sens étymologique
06:50 de Gabriel dans la Bible ? C'est la force de Dieu.
06:53 L'armée de Dieu, notamment pour protéger contre les anges rebelles.
06:57 Il est missionné pour protéger Dieu, c'est-à-dire Macron,
07:00 lors des prochaines européennes.
07:02 Que pensez-vous, mon Père Ménard, de sa capacité
07:04 en étant Premier ministre, pas tête de liste,
07:06 à bloquer l'ascension de Bardella, à faire reculer le RN
07:10 qui est largement favori lors de ces européennes ?
07:12 Attal est véritablement ce qu'on pourrait appeler
07:14 une création médiatique.
07:16 Quand on remarque les unes de journaux,
07:19 on peut faire un parallèle très clair avec la construction
07:22 médiatique, elle aussi, de Macron en 2017.
07:25 On voit que c'est les mêmes éléments de langage qui sont employés.
07:28 L'ascension fulgurante d'Emmanuel Macron,
07:30 l'ascension fulgurante de Gabriel Attal,
07:32 les coulisses d'une fulgurante ascension,
07:34 le plus jeune ministre de l'Histoire,
07:36 à chaque fois on utilise les mêmes arguments que pour Macron,
07:38 c'est la même construction médiatique.
07:40 On a également les articles de Paris Match
07:42 qui mettent en avant le peephole Gabriel Attal.
07:46 Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
07:48 Qu'est-ce qu'on peut en dire, c'est que derrière ça,
07:50 il y a une agence de communication.
07:52 C'est-à-dire que quand vous retrouvez les mêmes éléments de langage
07:55 pour Macron et pour Attal,
07:58 c'est que derrière, il y a une agence de communication,
08:03 des agences de communication qui balancent
08:06 les messages aux médias,
08:08 qui disent aux médias qu'il faut en parler.
08:10 Quand M. Attal fait plein de photos dans Paris Match,
08:16 alors qu'au départ il n'est pas connu,
08:19 c'est parce qu'on dit à M. Bruno Jeudy,
08:21 qui à l'époque, patron de Paris Match,
08:25 qu'il faut promouvoir Attal,
08:27 ou il sent lui-même, par ses relations,
08:30 par les contacts qu'il a avec les cabinets de communication,
08:32 que c'est Attal qu'il faut promouvoir.
08:34 C'est-à-dire que les bons sondages d'Attal,
08:36 c'est parce qu'il y a derrière une campagne de communication.
08:40 – Et derrière cette image, cette propagande
08:43 que les médias aimeraient faire croire aux Français,
08:46 est-ce qu'il y a un bilan pour Attal concret
08:49 qu'on pourrait étudier ?
08:51 – Alors, ce qui est intéressant,
08:55 c'est que les médias, dans leur grande majorité,
09:01 à l'exception peut-être de Gabriel Cluzel, d'Amboulevard Voltaire,
09:06 mais les grands médias, les médias de grand chemin,
09:09 ne font pas le bilan d'Attal.
09:11 C'est super Attal.
09:13 C'est super Attal, alors qu'il est quand même au gouvernement
09:17 depuis 6 ans.
09:19 Il est au gouvernement depuis 6 ans.
09:22 Il est donc comptable de, globalement,
09:27 la montée de l'endettement, la montée de l'insécurité,
09:30 tout ça, il y a participé.
09:32 Et puis si on regarde dans le détail ce qu'il a fait,
09:35 il a été secrétaire d'État chargé du Service National Universel.
09:39 Service National Universel, il n'a pas débouché.
09:43 Il a été ministre délégué au compte public.
09:46 Il a fait des tas de paroles, mais il n'a présenté aucun budget.
09:50 Puisqu'il est resté 6 mois, il est parti ailleurs.
09:52 Il est allé à l'Éducation Nationale, il a fait un peu d'esbrouf,
09:56 mais il n'a fait concrètement, concrètement, il n'a rien fait.
10:00 Rien fait.
10:01 Et en fait, il a été porte-parole du gouvernement pendant 2 ans.
10:07 Et alors là, alors là, il a un bilan,
10:11 il a un bilan en termes, on va regarder,
10:15 qu'est-ce qu'il a dit sur le vaccin.
10:20 On va se parler franchement.
10:21 Qui emmerde la vie de qui aujourd'hui ?
10:24 Qui gâche la vie de nos soignants
10:27 qui depuis 2 ans sont mobilisés sous l'eau
10:30 dans nos services de réanimation
10:32 pour sauver des patients qui aujourd'hui sont essentiellement non vaccinés ?
10:36 Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin.
10:38 Qui gâche la vie de nos commerçants, de nos restaurateurs,
10:41 de nos théâtres, de nos cinémas,
10:43 qui depuis 2 ans vivent avec une épée de Damoclès
10:45 au-dessus de la tête quand ils n'ont pas été fermés ?
10:48 Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin.
10:50 Vous avez bien vu, vous avez bien entendu.
10:52 Il nous expliquait que le vaccin empêchait les contaminations.
10:57 On sait quelle est la réalité aujourd'hui, ce n'est absolument pas ça.
11:01 Donc il a menti aux Français.
11:03 Il a dit des choses qu'il ne connaissait pas en vérité.
11:07 Gabriel Attal s'était également exprimé à l'époque sur le nucléaire
11:10 en disant qu'il fallait en sortir.
11:12 Puisqu'on parle du nucléaire,
11:13 on réduit la part du nucléaire dans notre mix énergétique.
11:16 On le fait comment ? En développant les énergies renouvelables.
11:18 On a un objectif qui est très clair, qui est assumé,
11:21 c'est que dans 10 ans, on veut que 32% de notre consommation d'énergie
11:25 vienne d'énergies renouvelables.
11:27 Et on réduit la part du nucléaire, vous savez,
11:29 et nous on fait, on dit et on fait.
11:31 Donc vous voyez, Super Attal,
11:34 eh bien, bon, il a raconté n'importe quoi,
11:40 aussi bien sur le vaccin que sur le nucléaire.
11:44 C'est quand même étrange que les médias ne rappellent pas cela.
11:50 Les grands médias, les médias de grand chemin.
11:52 Il y a aussi un élément dont on parle beaucoup dans la presse,
11:55 qui est mis en avant, non pas par nous,
11:57 mais par la communication de l'Élysée,
12:00 c'est que Gabriel Attal est homosexuel.
12:02 Alors, il y a plein de grands personnages de l'histoire de France
12:05 qui l'étaient probablement, même de nos rois.
12:07 Là, il y a un changement, il y a une différence,
12:09 c'est que l'homosexualité est revendiquée
12:11 comme quelque chose d'identitaire,
12:13 comme un argument presque marketing.
12:16 Quand on voit par exemple la Une, l'annonce de l'AFP internationale,
12:21 Président Macron a nommé le Premier ministre ouvertement gay.
12:27 Et on a aussi une réaction du collectif SOS Homophobie qui nous dit
12:31 que la nomination du nouveau Premier ministre Gabriel Attal,
12:34 il se réjouisse du fait qu'être homosexuel ou gay aujourd'hui
12:37 ne soit pas un obstacle à l'exercice des fonctions de premier rang.
12:40 À l'international, c'est la même chose.
12:42 Une dépêche à 6 millions de vues de news USA en arabe et dans les pays africains,
12:49 Macron choisit l'homosexuel Gabriel Attal comme Premier ministre français.
12:52 On voit vraiment que dans la presse,
12:54 c'est mis en avant comme un argument marketing,
12:56 alors que c'est normalement du domaine du privé.
12:59 Et là, c'est une revendication affichée comme une sorte de progrès.
13:02 Est-ce que vous avez un commentaire là-dessus ?
13:04 – Alors, je pense qu'il y a deux éléments là-dessus.
13:07 Attal a utilisé son homosexualité, ou plus exactement la mise en avant,
13:14 y compris dans ses propres déclarations de son homosexualité,
13:19 comme un élément de communication, un plan de communication en quelque sorte.
13:25 Et du point de vue de Macron, c'est aussi un élément
13:32 qui a été pris en compte à la fois pour des raisons de communication
13:36 et pour des raisons de déconstruction,
13:39 d'aller toujours plus loin dans la construction d'un monde nouveau,
13:44 en rupture en quelque sorte avec le monde ancien.
13:47 Donc l'aspect communication rejoint un aspect idéologique,
13:53 mais qui évidemment a un contre-coup quand même,
13:57 c'est que ce n'est pas forcément considéré de manière très positive
14:03 dans l'immense majorité des pays du monde.
14:06 Et il n'est pas absolument certain que le fait de, non pas qu'il soit gay,
14:12 mais de le présenter comme gay, comme le premier ministre,
14:16 le premier premier ministre ouvertement gay en France,
14:20 soit forcément quelque chose qui va améliorer l'image de la France
14:25 dans l'essentiel des pays du monde, peut-être en dehors de l'Occident.
14:32 Guillaume Roquet du Figaro était d'accord avec vous en ceci,
14:36 qu'il a fait une vidéo sur LCI pour expliquer les raisons
14:39 du choix d'Emmanuel Macron, de Gabriel Attal.
14:42 Bien longtemps avant que son homosexualité faisait partie de sa vie et de ce qu'il était,
14:48 et je pense que c'est un des éléments parmi d'autres,
14:52 mais qu'il ne faut pas négliger dans ce qui pourrait être le choix du président de la République,
14:57 l'un des leviers de l'action d'Emmanuel Macron, c'est l'émancipation,
15:00 c'est-à-dire l'idée qu'on doit être libre, libre de construire sa vie,
15:04 libre de faire ses choix, y compris dans sa vie personnelle,
15:07 c'est la raison pour laquelle il avait pris un certain nombre de mesures
15:11 concernant des lois dites sociétales,
15:14 et en cela, Gabriel Attal, par ses choix, son orientation sexuelle,
15:19 est le reflet de cette liberté et de cette émancipation.
15:24 Donc on voit bien que l'homosexualité de notre nouveau Premier ministre
15:27 est revendiquée comme un fait politique,
15:30 et il y a même des photos dans la presse people qui tournent,
15:33 alors on voit Olivier Véran et Gabriel Attal sur un bateau ensemble,
15:37 ce qui ne veut rien dire de leur relation réelle ou supposée,
15:40 mais ça montre quand même une pipolisation, je crois, de Gabriel Attal,
15:45 Véran première dame en 2027.
15:47 – Écoutez, ça je vous laisse la responsabilité de ce propos,
15:50 il peut se passer tellement de choses d'ici 2027.
15:53 [Générique]
15:56 – Le dossier du jour désormais avec l'affaire Epstein et les agriculteurs,
16:00 la grande dissimulation des médias quant à elle,
16:03 nos téléspectateurs ne connaissent peut-être pas totalement l'affaire Epstein
16:07 tant elle est diminuée à moindrie par les médias.
16:10 Rapide résumé, Epstein en fait c'est un homme d'affaire né en 1953
16:15 et retrouvé mort dans des circonstances étranges en 2019,
16:19 qui côtoyait des puissants, notamment le président Clinton
16:23 comme on le voit sur la photo qui s'affiche.
16:25 Et c'est en 2005 que l'affaire Epstein a réellement commencé.
16:29 Les parents d'une jeune fille de 14 ans ont affirmé à la police
16:32 qu'Epstein avait agressé leur fille dans sa maison en Floride.
16:35 Lors de la perquisition du domicile d'Epstein,
16:37 on retrouve des photos de filles mineures dénudées.
16:40 Et c'est en 2019, lors du deuxième volet judiciaire de l'affaire Epstein,
16:45 que les choses s'accélèrent puisqu'on découvre qu'il est suspecté
16:49 d'être à la tête d'un vaste réseau de trafic de jeunes filles mineures
16:52 à des fins sexuelles, plus de 40 filles.
16:55 Après son décès, une célèbre phrase "Epstein didn't kill himself"
16:59 fait beaucoup parler d'elle, en cause plusieurs éléments
17:02 mettant en doute l'hypothèse du suicide.
17:04 – Alors effectivement, il a été retrouvé mort dans sa prison.
17:08 Il se trouve par une coïncidence tout à fait malheureuse
17:13 que le jour de sa mort, tous les gardiens habituels étaient en congé,
17:18 étaient remplacés par une équipe de supplétifs.
17:23 Et de surcroît, là aussi c'est une coïncidence tout à fait regrettable,
17:26 les caméras de surveillance étaient en panne.
17:28 – C'est dommage.
17:29 – Mais oui, c'est vraiment dommage, parce que sinon,
17:31 on aurait la certitude qu'il s'est bien suicidé.
17:34 – Et toujours sur cette affaire Epstein, il faut préciser une chose,
17:38 il y a quelques jours, la liste des noms cités par rapport à cette affaire
17:43 a été dévoilée, mais ce n'est pas une liste de membres
17:46 ayant participé aux orgies d'Epstein, mais seulement une liste de personnes
17:50 liées par des échanges de courriels ou de témoignages à cette affaire.
17:54 Et ce n'est pas moins de 170 personnes qui ont été citées,
17:57 tels que le prince Andrew, Bill Clinton, Al Gore, Kevin Spacey
18:01 ou Stephen Hawking même, qui a été cité dans l'affaire.
18:04 Et ce qui est notable, ce qui m'a marqué, moi, c'est que BFM TV
18:08 titre sur Donald Trump en photo avec son nom en premier,
18:12 alors que dans cette liste, il est précisément cité pour être disculpé.
18:17 Cette manipulation médiatique de BFM, avec la note d'ailleurs
18:20 des utilisateurs de Twitter pour alerter.
18:22 – Alors, ce qui est tout à fait typique des médias,
18:27 d'une grande forme de désinformation médiatique, c'est le décalage
18:30 entre le contenu d'un article et le titre ou éventuellement
18:34 la photo qui l'illustre.
18:36 Et évidemment, ce qui est le plus facilement retenu,
18:40 c'est la photo et le titre, même si le contenu à l'intérieur
18:43 est différent.
18:45 Donc là, on a une opération de diffamation par l'image,
18:50 d'amalgame par l'image, amalgame en l'occurrence mensonger
18:53 puisque Trump était suffisamment avisé pour avoir maintenu
18:59 Epstein suffisamment à distance, ou cette tenue à distance
19:04 des opérations d'Epstein.
19:07 – Et il y a un extrait très intéressant, il est issu de la radio J
19:11 que nous allons maintenant écouter.
19:13 – C'est la question que l'on se pose, aurait-elle mis en place
19:15 un système mêlant trafic sexuel, chantage d'hommes d'affaires
19:17 et d'hommes politiques très puissants au niveau international
19:20 pour ensuite peut-être les piéger ?
19:22 En tout cas, Epstein aurait truffé lui ses maisons de New York,
19:24 Palm Beach et Little St. James, où se sont donc déroulés
19:27 les horreurs que l'on raconte, de caméras vidéo afin de filmer
19:30 et d'enregistrer les ébats sexuels de centaines de personnalités
19:33 du monde entier à qui il offrait des jeunes filles.
19:35 – Dans cet extrait, on apprend donc qu'Epstein filmait
19:38 les vices des puissants avec des petites caméras peut-être
19:41 dissimulées dans des pièces pour avoir éventuellement
19:44 un moyen de pression contre eux.
19:46 Et ce qui est dommage également, c'est que ces images aient disparu.
19:50 Radio-G nous explique que c'est potentiellement le Mossad
19:53 et les services américains qui auraient supprimé les preuves
19:56 des orgies d'Epstein.
19:58 Et on sait aussi qu'Epstein avait un appartement à Paris, en France,
20:02 et les images ont également disparu.
20:04 Est-ce que vous avez un commentaire à faire ?
20:06 Est-ce qu'il avait, Epstein, un moyen de pression contre les puissants ?
20:08 – Alors, ce qui semble ressortir de l'affaire Epstein,
20:12 c'est qu'effectivement, il filmait des images compromettantes
20:17 sur les puissants, pour qu'ils puissent ensuite être un peu tenus
20:24 par des services spéciaux qui peuvent être les services américains
20:30 ou les services israéliens ou d'autres services éventuellement.
20:34 Alors, c'est un peu vieux comme le monde, cette affaire,
20:37 d'essayer de tenir les gens par des affaires privées.
20:40 Longtemps, on a reproché aux soviétiques de faire ça,
20:43 mais ils le faisaient de manière un peu artisanale.
20:47 Aujourd'hui, c'est quasiment industrialisé, doublement industrialisé,
20:52 puisqu'il invitait énormément de gens sur son île, et il filmait,
20:57 il captait les images avec des moyens modernes
21:00 qui n'existaient pas il y a 20 ou 30 ans.
21:02 Donc, il a industrialisé, encore une fois, un procédé un peu vieux
21:07 contre le monde et probablement au profit des services spéciaux américains
21:13 et israéliens. Ce qui est quand même assez étonnant d'ailleurs,
21:16 c'est que ce soit Radio G qui le dise ouvertement,
21:20 puisque d'autres qu'eux pourraient être accusés d'être complotistes
21:24 s'ils le disaient.
21:26 – Un autre point important, je crois, à aborder,
21:31 c'est le fait qu'il y ait véritablement un deux poids,
21:34 deux mesures entre le traitement médiatique de l'affaire Epstein
21:37 et celui concernant Gérard Depardieu et Alain Delon.
21:41 Est-ce qu'il n'y aurait pas une volonté de dissimuler les problèmes
21:45 et les coupables, comme le commande ce twittos Henri Gauthier ?
21:49 Qu'est-ce que vous en pensez Jean-Yves ?
21:51 – Dans les grandes formes de désinformation médiatique,
21:57 il y a le fait d'occulter certaines informations
22:02 et d'en promouvoir d'autres.
22:04 Et là typiquement, depuis 15 jours ou 3 semaines,
22:08 on est abreuvé d'informations sur Depardieu ou sur Alain Delon,
22:12 qui sont assez tristes s'agissant d'Alain Delon d'ailleurs.
22:16 Mais ce sont des affaires quand même mineures,
22:21 qui n'ont évidemment pas l'importance que peut avoir l'affaire Epstein.
22:26 Mais bon, au fond, on dissimule d'un côté,
22:31 on met en avant de l'autre, c'est la base de la désinformation,
22:35 c'est le traitement différencié des choses,
22:37 selon leur importance et surtout selon l'importance
22:40 qu'on veut leur donner ou leur retirer.
22:42 – Toujours dans le dossier de la semaine consacré
22:46 à la grande dissimulation des médias,
22:48 il y a un autre phénomène qui a été occulté,
22:50 c'est celui de la grève massive des agriculteurs en Allemagne.
22:54 Alors, une vidéo qui va passer va vous montrer l'ampleur du phénomène.
22:58 [Générique]
23:06 Ce sont donc des manifestations considérables en Allemagne qui ont lieu.
23:09 Les autoroutes sont bloquées, les transports aussi.
23:12 Selon le journal Das Bild, rien qu'autour de Berlin,
23:15 70 entrées d'autoroutes sont bloquées, 100 000 tracteurs occupent le pays.
23:20 Le président des agriculteurs allemands vient d'évoquer une action à durée illimitée,
23:24 estimant que le gouvernement devait céder.
23:27 Céder sur quoi ?
23:28 C'est sur l'aide fiscale du gouvernement aux agriculteurs
23:31 concernant le prix du carburant.
23:33 Et cette colère, Jean-Yves, allait relativement passer sous silence.
23:37 – Voilà, alors c'est un événement majeur,
23:40 parce qu'il y a des blocages en France, on y est relativement habitué.
23:44 Qu'il y ait des blocages aussi massifs en Allemagne,
23:47 c'est vraiment un événement majeur.
23:49 Qu'il y ait une révolte des agriculteurs allemands
23:53 et derrière, des agriculteurs français ont le même type de problème,
23:56 c'est aussi un événement majeur.
23:58 Et par conséquent, cela devrait faire la une des journaux écrits.
24:05 Et ce devrait faire des sujets d'ouverture,
24:09 ou en tout cas des sujets traités dans les journaux télévisés.
24:12 – Parce que la presse écrite en parle, mais peu la télévision.
24:14 – Mais peu en une, si vous voulez, il faut bien mesurer
24:17 ce qu'on appelle l'indice de bruit médiatique.
24:20 L'indice de bruit médiatique, c'est le nombre d'articles
24:25 ou le nombre d'émissions de télévision, les minutes de télévision,
24:29 en fonction de l'audience des médias et de la place
24:34 de ce qui est dit à l'intérieur du média.
24:37 Est-ce que c'est en une ou est-ce que c'est en bas de la 15ème page ?
24:41 Est-ce que c'est traité sur les grands JT de France 2 ou TF1
24:47 ou est-ce que c'est seulement traité sur les médias alternatifs ?
24:51 Et donc si vous voulez, là on ne peut pas dire que les médias n'en parlent pas,
24:54 mais l'indice de bruit médiatique est très faible
24:57 pour un événement qui est très important.
25:00 Ce n'est pas la première fois, les médias français ont occulté
25:04 le mouvement des camionneurs au Canada,
25:08 les médias français ont occulté les mouvements de protestation
25:14 importantes qui ont eu lieu en Espagne.
25:17 C'est une politique, on occulte ce qui ne va pas dans le sens dominant.
25:22 Je vous laisse imaginer s'il y avait le même phénomène en Hongrie ou en Russie.
25:30 Alors là, je peux vous dire qu'on en parlerait matin, midi et soir et ça ferait l'ouverture.
25:36 Or, la Hongrie et la Russie sont un peu plus loin que l'Allemagne.
25:40 Place désormais au Pastis de l'Info.
25:45 Je souhaitais rendre hommage à Floriane et à Jean-Yves
25:48 qui, dans l'année 2023, ont permis la réinformation
25:52 après 472 numéros immédiats.
25:55 Quel état d'esprit ? Quel était votre but en créant cette émission ?
25:59 Développer l'esprit critique.
26:01 Développer l'esprit critique avec cette idée d'écripter l'information,
26:05 avec cette idée qu'au bout de 8 ou 10 émissions,
26:09 quelqu'un qui nous suit peut décrypter tout seul finalement.
26:12 Bon, on souhaite quand même que vous restiez,
26:14 même après nous avoir suivis 8 ou 10 fois.
26:17 L'idée c'est qu'on montre toutes les ficelles,
26:21 finalement, de la désinformation
26:23 et après on peut décrypter l'information.
26:25 La chose la plus dure à décrypter, c'est ce qui est caché.
26:28 La meilleure désinformation, c'est l'occultation.
26:31 Parce que, comme on n'en parle pas,
26:34 on ne sait pas que cela existe.
26:37 Un emballement médiatique, on peut le critiquer.
26:40 Un silence, c'est difficile d'en parler
26:43 parce que si vous parlez de choses qui sont occultées,
26:45 les gens se demandent un peu pourquoi vous en parlez,
26:48 puisque de toute façon on n'en parle pas ailleurs.
26:50 Et c'est pourtant parfois ce qui est le plus important.
26:52 Il est possible que dans l'émission d'aujourd'hui,
26:54 le plus important, ce soit l'Allemagne,
26:56 que nous n'avons pas traité en ouverture,
26:59 beaucoup plus important que la nomination
27:02 de l'ange Gabriel comme Premier ministre.
27:07 – Je crois qu'on peut dire que le pari d'immédiat est réussi.
27:10 Et je vous rappelle que TV Liberté ne vit que de vos dons,
27:13 de votre générosité.
27:15 C'est ce qui nous permet d'avoir cette liberté de ton et d'esprit
27:18 et d'avoir un angle différent des grands médias subventionnés par l'État.
27:22 Et nous allons revenir sur l'actualité rapidement en 2023
27:25 qui nous a marqué, et le plus gros succès d'immédiat également
27:28 lors de cette année.
27:30 Le top 3 des plus gros succès d'immédiat, c'est d'abord Crépole.
27:35 Ce malheureux événement, ce Thomas, 16 ans, qui avait été assassiné.
27:39 On se rappelle dans le traitement médiatique d'une chose,
27:42 c'est que les journalistes avaient longtemps dissimulé
27:45 l'origine ethnique des agresseurs,
27:47 que M. Patrick Cohen avait même excusé leur comportement
27:51 en disant que c'était quasiment la faute de ceux en face,
27:54 via l'inversion accusatoire.
27:57 Et moi j'ai envie de vous poser une question,
28:00 c'est, est-ce qu'après Lola, est-ce qu'après Thomas, on va oublier aussi ?
28:07 Je ne pense pas, je pense que l'idée s'est faite jour dans l'opinion
28:12 et de manière relativement large, qu'il y a un problème
28:15 de délinquance ethnique, qu'il y a un problème
28:18 avec les racailles de l'immigration, qu'il y a un problème
28:22 de racisme anti-blanc.
28:24 Ça je crois que ce sont des éléments qui ont progressé dans l'opinion
28:27 et qui ne s'effaceront pas, qui seront malheureusement relancés
28:32 par d'autres phénomènes tragiques.
28:36 Ce qui était notable également, c'est l'accentuation
28:39 de la répression judiciaire et étatique,
28:41 quand on voit que des simples personnes qui collaient des affiches
28:44 pour Thomas ont été emprisonnées.
28:46 – Oui.
28:48 – Deuxième émission, le deuxième plus gros succès d'Immédiat en 2023,
28:53 c'est assez impressionnant puisque c'est le dernier numéro
28:56 consacré aux femmes qui s'engagent, guerrières et mères
28:59 comme la civilisation européenne a su en produire,
29:02 Claire, Thaïs, Marion, le collectif Nemesis.
29:05 Quel est votre commentaire sur cela ?
29:07 – Là aussi, des femmes courageuses qui ont posé la question
29:12 de la difficulté que pose aux femmes la présence d'une immigration
29:17 souvent agressive et ce sont des femmes courageuses
29:23 qui ont fait assez largement avancer l'opinion,
29:28 on faut sur ces questions-là et c'est vrai qu'il y a
29:32 dans l'histoire française des héroïnes.
29:37 – Jeanne d'Arc.
29:39 – Jeanne d'Arc, Sainte-Jeanne du Hèvre,
29:41 qui doit être d'ailleurs fêtée samedi prochain, je crois,
29:46 à 18h30 par Paris Fierté à Paris,
29:51 ça s'inscrit dans une longue continuité.
29:54 – Troisième vidéo au classement, c'est-à-dire la première en termes de vues
29:58 avec plus de 131 000 visionnages, c'est ces journalistes qui détestent la France,
30:04 c'est bien l'esprit d'e-médias, de dénoncer la propagande des médias
30:07 de ce que vous appelez de "grand chemin" et à l'époque,
30:10 l'image de la semaine était l'ouverture de la coupe du monde de rugby
30:14 avec Jean Dujardin qui faisait une cérémonie plutôt traditionnelle
30:17 mettant en valeur, malheureusement, une époque révolue
30:20 mais qui nous appartient également et moi je me demande en tant que jeune,
30:25 est-ce qu'il y a d'autres acteurs, est-ce qu'il y a d'autres personnes connues
30:27 comme ça, comme Jean Dujardin, qui potentiellement pourraient se cacher
30:30 de peur du bruit médiatique et d'être mal vues tout simplement ?
30:35 – Oui, alors je crois, si vous voulez, les prises de position politique des acteurs
30:40 ou les prises de position idéologique des acteurs ou des gens des médias
30:43 ou de théâtre n'ont pas de sens parce qu'ils n'ont pas de liberté.
30:47 Ou ils prennent position dans le sens de la DOXA, ça ne leur coûte rien,
30:53 ils prennent position dans le sens de la DOXA pour faire parler d'eux
30:56 ou ils prennent position dans un sens contraire et ils disparaissent.
31:02 Voilà, donc les acteurs, les hommes de théâtre, les hommes de culture
31:08 ont encore moins de liberté que tous les autres,
31:11 contrairement à ce qu'ils veulent faire croire.
31:13 Malheureusement, s'il y a parmi les gens en vue,
31:20 des gens qui ne pensent pas trop mal, c'est très difficile pour eux.
31:25 Alors il y en a quand même peut-être quelques-uns, il y a Gaspard Proust
31:28 qui maintenant est humoriste sur Europe 1.
31:33 – Alain Delon, Brigitte Bardot.
31:35 – Oui, Alain Delon et Brigitte Bardot, c'est presque quand même une autre génération.
31:39 Il y a aussi Luchini qui de temps en temps dit quelque chose,
31:44 mais c'est vraiment très difficile, c'est vraiment très très difficile pour eux
31:47 parce qu'ils sont blaquissés, voilà.
31:52 Donc ils peuvent prendre position contre la DOCSA une fois, mais pas deux.
31:57 – Ça mettra un coup d'arrêt à leur carrière.
31:59 – Oui, certainement.
32:00 – Toujours avec les pastilles de l'info, on continue sur Pierre Moscovici,
32:03 sur LCI, qu'on va écouter, qui nous apprend que la Cour des comptes
32:07 n'a pas publié un rapport alors que la loi sur l'immigration allait être votée.
32:11 – Est-ce qu'il est vrai que vous avez retardé la publication du rapport
32:14 pour ne pas entrer en collision avec la discussion sur la loi immigration ?
32:16 – Oui, j'ai vu quelques tweets un peu excités de personnes que je respecte,
32:22 mais qui, je pense, se sont fourvoyés en me critiquant.
32:25 C'est une décision que j'ai prise, personnellement, et je l'assume totalement.
32:29 – Donc Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes,
32:32 décidant de ne pas publier ce rapport accablant sur l'immigration,
32:35 qui explique notamment que les OQTF ne sont pas exécutés en France,
32:40 cache la vérité aux Français de manière ostentatoire,
32:43 alors que, selon la constitution de 1958, la Cour des comptes assiste le Parlement
32:48 et par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens,
32:52 ce qui est exactement le rôle de la Cour des comptes,
32:54 et les parlementaires, au minimum, auraient dû avoir connaissance de ces faits.
32:59 Le journaliste lui répond d'ailleurs,
33:01 "mais quand même, est-ce que c'est pas infantiliser un petit peu les Français ?"
33:05 Qu'est-ce que vous en pensez ?
33:06 – Alors, le journaliste qui lui pose la question, Darius Rochebin,
33:09 n'est pas un journaliste très assis, très révolutionnaire,
33:12 mais quand même, il lui pose la question.
33:14 Et en fait, ce qui est particulièrement grave,
33:17 dans l'affaire de la dissimulation, finalement, du rapport,
33:21 c'est que l'argument de M. Moscovici, disant "mais on ne pouvait pas le sortir
33:25 au moment où l'Assemblée nationale votait une motion de rejet de la loi sur l'immigration",
33:32 est faux, puisque la motion de rejet sur la première lecture de la loi immigration
33:38 à l'Assemblée nationale, à la date du 7 décembre,
33:41 alors que le rapport de la Cour des comptes a été adopté en séance plénière le 7 novembre.
33:46 Et donc, entre le 7 novembre et le 7 décembre, il y avait un mois,
33:50 pour le rendre public, il y a un mois où il n'y avait pas de débat parlementaire,
33:54 à partir du 12 novembre, le Sénat n'en parlait plus.
33:58 Donc, c'est totalement… il ment, en fait, il ment, il ment, il ment, voilà.
34:03 Alors, c'est intéressant quand même, il faut que les Français sachent
34:06 qu'il y a trois grandes institutions, vous savez, on parle des "sages", n'est-ce pas ?
34:10 Alors, il y a les "sages" du Conseil d'État, il y a les "sages" de la Cour des comptes
34:15 et les "sages" du Conseil constitutionnel.
34:18 Eh bien, le président des "sages" du Conseil constitutionnel, M. Fabius, est socialiste.
34:23 Le président des "sages" du Conseil d'État, M. Tabuteau, est socialiste.
34:27 Et le président des "sages" de la Cour des comptes, M. Moscovici, est socialiste.
34:31 Alors, le Parti socialiste, il fait quelques pourcents dans les urnes,
34:34 mais il contrôle le haut appareil judiciaire et le haut appareil d'État.
34:40 – Mais moi, j'ai quand même une question supplémentaire, Jean-Yves.
34:43 Avec ce genre de comportement, est-ce que le système ne se tire pas un peu une balle dans le pied ?
34:47 – Non, parce que si vous voulez, ce comportement est connu,
34:51 il fait pas énormément, il fait un peu de bruit médiatique,
34:54 mais il fait moins de bruit médiatique que n'aurait fait la publication du rapport
34:59 en temps et en heure.
35:01 Donc, il y a un coût, mais le bilan global est positif.
35:05 L'opération d'occultation n'a pas parfaitement fonctionné,
35:09 mais elle a quand même en partie fonctionné.
35:11 – On continue sur les pastilles de l'information avec le ministre du Travail,
35:14 cette fois Olivier Dussault, qui veut de la main-d'œuvre pas chère
35:17 pour lui servir son café. On regarde sur CNews.
35:20 – Avant de dire qu'il nous faut une immigration massive, ce qui n'est pas le cas,
35:23 – Ce qui nous est dit, cela dit.
35:25 Or, l'économie aura massivement besoin de médecins étrangers, je cite.
35:28 – Mais Patrick Martin a le droit de dire cela.
35:30 C'est déjà le cas aujourd'hui dans certains métiers, je le dis.
35:33 Et celles et ceux qui nous disent "pas d'immigration, immigration zéro",
35:36 il faut qu'ils m'expliquent comment on fait quand on a déjà 25% des comiques cuisines
35:39 et des femmes de ménage qui sont issues d'immigration non européennes
35:42 pour fonctionner sans eux.
35:43 – Ça nous fait penser quand même à Dupont-Moretti qui disait,
35:46 avant d'être ministre, face à Éric Zemmour,
35:49 "si tous les immigrés se barrent, je cite,
35:52 vous êtes dans la merde pour faire votre ménage".
35:54 Zemmour lui répond alors, "c'est un argument de bourgeois qui a besoin d'esclave".
35:59 Mais, quand même, Jean-Yvan se le dit entre nous,
36:02 monsieur le ministre du Travail qui déclare,
36:04 "ceux qui disent l'immigration zéro, il faut qu'ils m'expliquent
36:07 comment on fait quand on a 25% de comiques cuisines
36:09 et de femmes de ménage qui sont issues de l'immigration".
36:12 Comment on fait pour fonctionner sans eux ?
36:14 – On les paye mieux.
36:15 – On les paye mieux.
36:16 – On les paye mieux, on leur donne de meilleures conditions de travail.
36:19 C'est assez extraordinaire, ça s'appelle l'économie de marché.
36:22 Si vous manquez d'un bien, en l'occurrence un bien de travail,
36:27 qui peut être un travail qualifié d'ailleurs,
36:29 comique cuisine c'est un travail qualifié,
36:31 et bien que vous trouvez personne, il faut payer mieux.
36:34 Et peut-être qu'il faut que les gens qui vont dans les restaurants
36:37 acceptent de payer mieux.
36:39 Ça vaut pour les gens aisés, ça vaut aussi pour les gens moins aisés.
36:45 Quand vous voyez qu'il y a du McDo à 4€,
36:49 mais quelles sont les conditions de travail des gens
36:52 qui préparent les plats, si on ose dire, à 4€ de McDo ?
36:57 Tout le monde est dans une logique esclavagiste,
37:02 alors qu'il faudra accepter de payer plus correctement les biens.
37:08 Et ils seraient payés plus correctement
37:10 s'il n'y avait pas la main-d'œuvre clandestine, massive,
37:15 qui tire, qui tire, qui plombe les salaires à la baisse.
37:19 – Toujours sur les pastilles de l'info,
37:21 Jean-Yves vous m'avez parlé d'un phénomène qui vous intéressait,
37:25 c'est qu'un nouveau portable révolutionnaire de Tesla allait sortir.
37:29 Tesla, c'est la marque du milliardaire Elon Musk.
37:32 Ce nouveau portable serait doté de technologies révolutionnaires.
37:36 Ce téléphone serait baptisé Tesla Model PI 5G.
37:39 Je rappelle qu'il se fait toujours attendre
37:41 et qu'il n'a jamais été confirmé par Elon Musk en personne.
37:44 Et parmi ses caractéristiques, on retrouve une batterie solaire,
37:48 fonctionnerait à l'énergie solaire en fait,
37:50 à la lumière du jour il se rechargerait.
37:52 Une connexion au réseau mobile Starlink,
37:54 donc Starlink ce sont les satellites,
37:57 et une compatibilité avec les voitures Tesla
38:00 qui permettrait de contrôler et de surveiller son véhicule depuis son téléphone.
38:04 Plus remarquable encore, plus futuriste encore,
38:07 on aurait même une commande par la pensée grâce aux implants Neuralink,
38:12 connectés à l'intelligence artificielle.
38:15 Ce portable, en quoi c'est intéressant ?
38:18 Est-ce que vous l'achèteriez vous Jean-Yves ?
38:20 Alors je ne suis pas très fana de la puce dans le cerveau.
38:25 Pour le reste c'est assez séduisant.
38:27 Notamment ce qui est très séduisant,
38:30 c'est le lien direct par Starlink
38:33 qui existe déjà sur les portables traditionnels
38:35 mais uniquement pour la fonction urgence.
38:37 C'est-à-dire que si vous êtes dans une zone non couverte
38:39 et que vous voulez appeler un service d'urgence,
38:41 la fonction urgence vous permet de le faire par le passage par les satellites.
38:47 Bon, si le téléphone de Musk permettait ça,
38:53 ça serait probablement un élément qui faciliterait
38:56 le contournement de la censure des États.
39:00 Par conséquent, ça c'est assez séduisant.
39:04 Si c'est le cas, effectivement ça peut avoir le coup
39:08 et ça peut plonger les censeurs
39:11 comme M. Thierry Breton, commissaire européen à la censure,
39:15 dans des affres d'inquiétude terribles.
39:19 Voilà, c'est à suivre. Honnêtement c'est à suivre.
39:21 [Générique]
39:24 On arrive au terme de ce numéro 473 d'Immédiat.
39:27 Merci à tous pour votre confiance.
39:29 J'espère avoir assuré pour ce premier numéro l'intérim de Florian
39:33 de la manière la plus convenable possible.
39:35 N'oubliez surtout pas de laisser le pouce en l'air,
39:37 de commenter la vidéo, de vous abonner
39:39 ou de vous réabonner à TV Liberté si ce n'est pas encore fait.
39:42 C'était un plaisir de faire cette émission avec vous, Jean-Yves.
39:45 Et on ne se quitte pas sans le portrait piquant de la semaine,
39:49 Renaud Dely qui a écrit récemment un livre
39:52 sur l'historien méditatif Dominique Wehner.
39:54 Vous avez peut-être un commentaire à faire.
39:56 – Un livre bâclé et diffamatoire, passons.
40:00 Mais Renaud Dely c'est un personnage très connu dans les médias
40:04 depuis une trentaine d'années à travers Libération,
40:07 Le Nouvel Observateur, France Info,
40:10 enfin que des médias neutres.
40:12 Et il est surnommé Renaud Dely d'opinion.
40:16 Renaud Dely d'opinion, il mérite bien son nom.
40:18 Le portrait piquant de… – De l'ogyme, fait par Claude Chollet.
40:21 – De l'ogyme fait par Claude Chollet, et tout à fait à regarder.
40:24 Et puis, mon petit coup de chapeau final,
40:28 ce sera, j'en ai déjà parlé, pour le livre de…
40:32 – Juan Branco.
40:33 – Juan Branco, Crépuscule, qui parle d'Attal.
40:40 C'est un livre qui a été écrit il y a maintenant plus de deux ans
40:43 et qui est tout à fait à relire au moment
40:47 où le petit ange Gabriel est nommé Premier ministre.
40:50 Je veux dire simplement à Renaud Dely, c'est un chien, c'est un chien.
40:58 C'est ainsi que Jean Lassalle parlait du journaliste Renaud Dely
41:02 sur France Info le 6 avril 2022.
41:06 Renaud Dely, plaisamment surnommé dans le milieu Renaud Dely d'opinion,
41:10 avait qualifié auparavant Jean Lassalle de "complotiste des champs".
41:15 Renaud Dely est né en 1969 à Beauvais,
41:18 maire dépressif, éperd alcoolique et de gauche,
41:21 selon ses dires, dans Libération.
41:23 Maîtrise d'histoire, puis le centre de formation des journalistes de Paris.
41:27 Renaud Dely d'opinion entre à Libération en 1994
41:31 où il devient le spécialiste de l'extrême droite.
41:34 Il rédige notamment une enquête sur le service de sécurité du Front National.
41:39 De 2002 à 2006, il dirige le service politique
41:43 avant de devenir rédacteur en chef.
41:45 Il effectue également des piges, mais sous pseudonyme, pour Charlie Hebdo.
41:49 En septembre 2007, il rejoint le Parisien, mais le quitte,
41:53 trois mois plus tard pour Marianne, avant de passer à France Inter,
41:57 rédacteur en chef de la matinale, puis directeur adjoint de la rédaction.
42:02 Pressenti un temps pour succéder à Laurent Geoffrin, à la tête de Libération,
42:07 il lui est finalement préféré Nicolas Demorand.
42:10 En mars 2011, il quitte la radio, pour l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur,
42:15 où il est promu directeur de la rédaction.
42:18 Il est régulièrement invité par Yves Calvi sur le plateau de l'émission politique "C'est dans l'air".
42:25 Parallèlement à ses activités de journaliste politique,
42:28 Renaud Dely collabore au mensuel "SoFoot"
42:31 et est parfois chroniqueur football sur RTL ou sur France Inter.
42:36 En 2016, Renaud Dely est nommé directeur de la rédaction de Marianne,
42:41 à la place de Joseph Messescaron.
42:43 Il assure aussi la direction du magazine d'actualité "28 minutes"
42:48 sur la chaîne franco-allemande Arte.
42:51 Début 2017, Marianne est placée en redressement judiciaire,
42:54 et il quitte le journal en juillet 2018, pour rejoindre France Info.
42:59 En 1998, il faisait partie des invités d'honneur du forum contre le front national.
43:05 Ce forum se tient à la faculté sencière, le 10 janvier 1998,
43:10 et a comme problématique, je cite,
43:13 "Y a-t-il encore aujourd'hui une différence entre droite et extrême droite ?"
43:18 Polygraphe, il publie ? Beaucoup.
43:21 Beaucoup trop pour écrire sérieusement.
43:23 Nous avons compté 25 livres entre 2006 et 2022,
43:28 soit plus d'un livre par an.
43:30 Vite écrit, vite publié, vite oublié.
43:34 Le plus souvent approximatif.
43:36 Prenons quelques titres.
43:38 Cela va de, je cite, "Sarkozy et les femmes"
43:42 à "La droite brune, UMPFN, les secrets d'une liaison fatale",
43:48 en passant par "Hollande et ses deux femmes",
43:51 ou bien "Les années 30 sont de retour, sans oublier les Macron du touquet".
43:58 Une sorte de compendium people de la politique,
44:02 vue par une lorgnette libérale-libertaire,
44:06 quelques peu myopes et de bien petites focales.
44:10 Dans "Télé 2 semaines" du 29 mars 2011,
44:13 il déclarait au sujet du nouvel observateur,
44:17 je cite "C'est ma culture familiale, politique, ma sensibilité.
44:23 J'ai été élevé entre Libé, le Nouvel Obs, et France Inter".
44:28 Avec de telles références,
44:31 on comprend mieux son charmant surnom de Renault Daily d'opinion.
44:36 ...

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