Face aux appels à la démission, la ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a demandé lundi de clore "le chapitre des attaques personnelles" au sujet de la scolarisation de ses enfants dans le privé, dans l'espoir d'éteindre la première crise du gouvernement Attal. "Les excuses sont entendues" indique Élisabeth Allain-Moreno du syndicat enseignant SE-Unsa qui annonce que "le temps" est de "convaincre".
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00:00 Elle a commencé justement par ce fameux chapitre de la polémique en présentant des excuses.
00:05 Elle s'est excusée sur les propos qu'elle avait pu tenir,
00:10 pour lesquels elle dit être consciente d'avoir blessé une grande partie de la profession,
00:17 moi je dirais toute la profession et même au-delà,
00:19 puisque les parents d'élèves aussi, les familles ont aussi été heurtées,
00:24 puisque l'école publique c'est l'école de tous,
00:26 donc forcément on est tous concernés quand on s'attaque à l'école publique.
00:30 Les excuses sont surtout entendues,
00:34 et ensuite maintenant va venir le temps de devoir convaincre.
00:37 Parce que ça ne suffit pas ?
00:38 Il y a des engagements qui ont été pris par rapport à son attachement à l'école publique,
00:43 à l'école laïque, par rapport au fait que ça devait être sa priorité,
00:47 puisque c'est aussi une exigence telle qu'on l'a posée,
00:50 mais comme tout ministre qui arrive, ce sont bien les actes qui vont devoir venir rapidement,
00:56 permettront de convaincre et de croire en cet attachement à l'école publique.