• il y a 10 mois
Avec Catherine AIMELET- PERISSOL, Médecin homéopathe, psychothérapeute, auteure de plusieurs ouvrages, de « Emotions, quand c'est plus fort que moi, peur, colère et tristesse : comment faire face" et de « Ma bible des émotions » - Editions Leduc.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2024-01-25##
Transcription
00:00:00 Tout de suite nous retrouvons Jean-Paul Delferrier pour le résultat des courses.
00:00:04 Bonjour Jean-Paul.
00:00:05 Bonjour Brigitte, bonjour à tous.
00:00:07 Nous étions aujourd'hui sur l'hippodrome de Vincennes qui a vu la victoire dans le
00:00:11 quinte du numéro 12, hymne du Gers devant le 14, hubble du Vivier.
00:00:16 Le troisième c'est le 3, king call devant le 10, Grand Canyon et la cinquième place
00:00:23 pour le numéro 9, Happy Pacha, 12, 14, 3, 10 et 9.
00:00:30 Merci Jean-Paul Delferrier et ses résultats vous les retrouvez sur le site sudradio.fr.
00:00:35 Cam4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:41 14h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:00:46 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio et je suis en
00:00:50 compagnie de Catherine Aimelet-Périsseul aujourd'hui et mon invitée est l'autrice
00:00:54 de la Bible de nos émotions.
00:00:56 Elle travaille également en tant que médecin sur le corps donc j'ai pensé que ce serait
00:01:02 bien de lui demander comment elle définirait la sensation de plaisir, comment elle définirait
00:01:07 notre excitation, notre désir et bien sûr nos pulsions.
00:01:10 En quoi serait-elle différente ou pas entre les hommes et les femmes, même si je dois
00:01:15 bien constater à force de vous écouter que la pulsion est souvent bien plus forte chez
00:01:19 l'homme.
00:01:20 Bon, c'est vrai qu'on s'en est encore rendu compte hier en évoquant l'éjaculation rapide.
00:01:25 On verra aussi ce que cela signifie lorsqu'on a un comportement un peu étonnant, en tout
00:01:30 cas pas vraiment habituel lors de rapports sexuels, pourquoi certaines fois on peut pleurer,
00:01:35 on peut crier et bien sûr je vous invite à venir nous raconter ce que vous ressentez
00:01:40 de particulier dans votre vie amoureuse et votre vie sexuelle.
00:01:44 Par exemple, on peut avoir plus de plaisir avec un inconnu et des difficultés à atteindre
00:01:50 l'orgasme quand on aime quelqu'un, c'est quand même curieux cet être humain.
00:01:53 Donc je vous attends, nous vous attendons, n'hésitez pas à nous appeler en composant
00:01:58 le 0 826 300 300.
00:02:01 Bonjour Catherine et Mary-Sophie.
00:02:02 Bonjour Brigitte.
00:02:03 Alors c'est intéressant parce que vous êtes médecin au départ mais vous êtes également
00:02:08 homéopathe même si beaucoup de médecins sont homéopathes, ce n'est pas incompatible
00:02:12 ça.
00:02:13 Vous êtes également psychothérapeute et vous avez beaucoup travaillé sur les émotions,
00:02:17 notamment l'émotion quand c'est plus fort que moi, ça c'était je crois aux éditions
00:02:22 Le Duc également.
00:02:23 Vous aviez sorti la Bible des émotions, un gros livre où vous racontez beaucoup de choses
00:02:28 sur les émotions et je me suis dit que ce serait intéressant quand même d'essayer
00:02:33 de faire comprendre à ceux qui nous écoutent tout ce qui se passe au moment où on tombe
00:02:38 amoureux, au moment où on fait l'amour, au moment où on est sexuellement très attiré.
00:02:43 On ne sait pas trop en fait si c'est des sensations, des émotions, des sentiments.
00:02:48 Qu'est-ce que vous diriez ? Comment vous expliqueriez tout ça ?
00:02:50 C'est une expérience déjà et comme toute expérience elle contient une part d'épreuve.
00:02:59 Alors épreuve au sens éprouver, éprouver sensoriellement, être éprouvé et parfois
00:03:06 au sens d'épreuve dans une terminologie plus classique de "oh là là c'est difficile,
00:03:13 c'est compliqué, c'est dangereux etc."
00:03:16 Donc ce qui lit, en tout cas ce qui anime moi mon écoute thérapeutique c'est précisément
00:03:22 ce qui anime.
00:03:23 Donc ce qui anime démarre inévitablement dans l'expérience corporelle et l'expérience
00:03:29 amoureuse est d'abord une expérience corporelle et fait écho à toute une mémoire qui est
00:03:37 activée à l'occasion de la rencontre mais aussi dans l'acte même du toucher et donc
00:03:44 dans la façon dont ça vient éveiller des souvenirs qui ne sont pas conscients mais
00:03:49 souvenirs quand même, quelque chose qui est en dessous et qui nous vient véritablement
00:03:53 d'expérience corporelle et qui se révèle quelquefois, nous en sommes complètement
00:03:59 décontenancés mais qui se révèle néanmoins à chaque fois qu'une situation vient nous,
00:04:06 au sens littéral du terme, nous bouleverser.
00:04:08 Et l'acte amoureux c'est être bouleversé.
00:04:11 Vous utilisez un peu le langage des oiseaux parce que j'entends bien quand vous parlez
00:04:15 de souvenirs, vous montrez bien à quel point ça vient de quelque chose en dessous de nous.
00:04:22 Alors que nous cherchons quelquefois à éviter, à contrôler, or précisément l'acte amoureux
00:04:30 est supposé nous ouvrir véritablement à toute notre intimité, notre sensorialité,
00:04:36 notre plaisir et quelquefois ces souvenirs viennent perturber l'expérience amoureuse.
00:04:43 Et nous fait nous fermer alors qu'on devrait s'ouvrir.
00:04:46 Exactement, c'est-à-dire l'encontre nous fait aller du côté d'une protection ou d'un
00:04:50 évitement et évidemment s'en suit un état de dépit, de peine, voire de larmes quelquefois.
00:04:59 Les larmes ne sont pas toujours de la tristesse nature, de tristesse.
00:05:04 Il y a des larmes aussi qui sont liées à un étonnement, à un bouleversement, à un
00:05:08 émerveillement aussi.
00:05:10 On peut vraiment pleurer de bonheur et de plaisir.
00:05:12 Donc il y a toute une gamme qui est vraiment fondée sur des expériences très intimes
00:05:20 à commencer par celle du toucher.
00:05:21 Or le toucher est la première expérience sensorielle que vit le nouveau-né, comment
00:05:28 il a été touché, comment lui-même a touché et ça c'est quelque chose qui ne se maîtrise
00:05:34 pas mais qui peut en revanche se cultiver.
00:05:38 Puis nous pouvons aussi avoir conscience de ce que nous mettons en jeu dans le toucher,
00:05:43 le être touché, le oser toucher.
00:05:45 Donc il y a vraiment une ampleur dans l'acte amoureux qui mérite véritablement que nous
00:05:55 y soyons curieux, que nous nous posions des questions, que nous en parlions évidemment.
00:05:59 Ça veut dire déjà, quand on vous écoute Catherine Himley-Périssol, ça veut bien
00:06:05 dire que c'est dépendant de chaque personne.
00:06:07 Il n'y a pas deux personnes qui vont ressentir exactement la même chose.
00:06:10 Donc ça c'est quand même déjà quelque chose d'important à comprendre.
00:06:14 Et peut-être pour ceux qui nous écoutent, ce que j'aurais envie de dire c'est que quand
00:06:18 on tombe amoureux, c'est une sorte d'élan vital qu'on nous offre.
00:06:22 Vous êtes d'accord là-dessus ? Normalement ça devrait nous booster et donc si ça ne
00:06:27 nous booste pas, il faut peut-être tout de suite essayer de se poser la question, qu'est-ce
00:06:31 qui bloque encore chez nous pour que ça ne soit pas une joie, une ouverture ?
00:06:35 C'est ça, c'est dire que cet élan amoureux qui est un élan effectivement d'éveil, de
00:06:42 vitalisation véritablement du corps et de l'esprit, mais d'abord du corps, c'est-à-dire
00:06:48 qu'il y a quelque chose qui donne de l'élan et c'est fait pour donner l'élan.
00:06:51 Quand l'élan n'est pas là, c'est que se superposent des résistances qui ne sont évidemment
00:06:58 pas conscientes mais qui s'imposent et qui méritent à ce moment-là d'être regardées,
00:07:05 que malheureusement très souvent on attribue à l'autre.
00:07:08 Et alors à ce moment-là on fait toute une liste de ce que l'autre n'est pas, devrait
00:07:11 être, ce qu'on attend qu'il soit, qui fait que nous sommes déçus et que nous nous
00:07:15 en voulons, nous en voulons à l'autre.
00:07:16 Et là c'est infini, comme puissance en fond.
00:07:20 Ça nous arrange bien mais ce n'est pas la vraie réponse.
00:07:22 Mais ce n'est pas là que ça se passe.
00:07:24 Et donc il y a une invitation à se questionner dans sa propre histoire mais surtout dans
00:07:30 la façon dont nous sommes en rapport, en contact, en touché avec non seulement la
00:07:37 façon dont nous sommes touchés nous mais aussi comment nous touchons.
00:07:40 Et c'est un point absolument crucial et qui effectivement démarre dans les tout
00:07:44 premiers temps de la vie.
00:07:46 Donc c'est une belle aventure quand elle est vécue évidemment dans cette ouverture
00:07:52 et dans cette joie.
00:07:53 Mais c'est une belle aventure aussi qui mérite que nous soyons beaucoup plus curieux.
00:07:58 Et malheureusement, arrivés à l'âge adulte, nous perdons une grande partie de cette curiosité.
00:08:04 Or c'est extrêmement important de la retrouver et que l'acte amoureux est un espace, un
00:08:10 temps dans lequel nous pouvons redécouvrir, réveiller aussi notre curiosité de ce que
00:08:15 c'est que toucher, être touché, sentir, éprouver, aller vers, nous respecter, dire
00:08:24 oui, dire non.
00:08:25 Il y a tout un espace à la fois d'enthousiasme et à la fois d'attention aussi à soi dans
00:08:33 ce qui est bon.
00:08:34 Est-ce que vous pensez que par exemple, je pense à des femmes qui ont subi des abus
00:08:38 sexuels tôt dans l'enfance et on sait à quel point c'est traumatique.
00:08:43 Est-ce que vous pensez qu'on peut réellement à nouveau aller bien, enfin aller bien même
00:08:48 si on n'a jamais été spécialement bien d'ailleurs en tant que femme ou est-ce que
00:08:52 ça reste quand même toujours un petit peu présent, il y a toujours le souvenir ?
00:08:57 Les deux.
00:08:58 C'est-à-dire que surtout un souvenir traumatique n'est pas fait pour être effacé.
00:09:04 Il est fait pour être assimilé, intégré, digéré mais pas effacé.
00:09:11 Il n'y a pas de système switch on, switch off.
00:09:13 Et il est possible effectivement de se réapproprier.
00:09:18 Il y a vraiment ce terme que j'avais employé quand j'avais écrit mon tout premier livre
00:09:21 qui s'appelle "Comment apprivoiser son crocodile".
00:09:23 Il y a vraiment la possibilité d'apprivoiser ce corps meurtri, ce corps blessé et évidemment
00:09:32 ça nécessite du temps, de la bienveillance vis-à-vis de soi.
00:09:37 On n'est pas du tout dans "non mais ça va aller".
00:09:39 On est dans "je suis blessé et donc blessé, je m'aventure et je prends le risque, j'ai
00:09:47 conscience de prendre le risque, j'ai conscience de ce que ça peut réveiller et donc je respecte
00:09:52 aussi le rythme et la temporalité qui est la mienne".
00:09:55 Et ça c'est essentiel.
00:09:56 Donc ce n'est pas l'un ou l'autre.
00:09:59 Il faut y aller et oser prendre un risque.
00:10:04 Donc ça nécessite beaucoup de respect de soi, de son propre rythme et de sa sensibilité
00:10:10 et oui c'est possible.
00:10:11 Et on sait aussi à quel point la sexualité va être différente suivant le partenaire,
00:10:18 suivant la partenaire évidemment, suivant aussi nos expériences, heureuses et malheureuses.
00:10:24 Là c'est pareil.
00:10:26 Il faut à nouveau oser s'aventurer.
00:10:29 Oui et tout à l'heure vous posiez la question de parfois avec un parfait inconnu, la personne
00:10:36 va se sentir beaucoup plus ouverte qu'avec une relation connue.
00:10:41 Incontestablement la notion d'attente est aussi très présente dans l'acte amoureux.
00:10:47 C'est "qu'est-ce que j'attends ?".
00:10:49 Quand c'est connu, je m'attends à... et quand c'est inconnu, il est tout à fait possible
00:10:54 justement d'être plus dans la curiosité, plus dans l'élan, plus dans la prise de risque
00:11:00 aussi.
00:11:01 Et donc ça peut rendre quelquefois l'expérience tout à fait étonnant de dire "je ne comprends
00:11:07 pas pourquoi avec un parfait inconnu c'est formidable alors qu'avec mon compagnon on
00:11:12 m'accompagne, j'arrive point, je me laisse moins aller".
00:11:15 Oui parce que l'attente est souvent pesante et la déception au rendez-vous dès lors
00:11:22 qu'il y a une attente...
00:11:23 Et puis il peut y avoir en effet des ressentiments qui font qu'à un moment donné on ne se laisse
00:11:31 plus aller, on ne fait plus confiance.
00:11:33 Absolument.
00:11:34 Et puis il y a ce que vous évoquiez aussi, c'est-à-dire des différences selon que nous
00:11:40 sommes hommes ou que nous sommes femmes.
00:11:42 Les femmes ayant une nette tendance à privilégier quelque chose qui est plus lent dans le temps.
00:11:49 Alors si on parle en termes de biologie, on parlerait plus de sérotonine, des conditions
00:11:56 qui favorisent la détente, l'ouverture, la joie.
00:12:01 Et la dopamine est un peu plus fréquente, en tout cas c'est elle qui est sollicitée
00:12:08 en premier et qui donne cette dimension plus pulsionnelle.
00:12:11 Donc il y a aussi cette différence qui est à entendre, ce qui ne veut pas dire que les
00:12:15 hommes n'aspirent pas aussi à cette temporalité et les femmes n'aspirent pas aussi à la dopamine.
00:12:21 Simplement, ce n'est pas tout à fait égal en présence mais en activation et en entraînement
00:12:30 aussi.
00:12:31 Donc ce sont aussi des différences qu'il est important de connaître et de reconnaître,
00:12:36 non pas pour son vouloir ou vouloir qu'elles soient effacées, ça c'est un mythe, mais
00:12:41 pour s'adapter à nous-mêmes.
00:12:42 Eh bien, on va vous écouter, venez nous raconter ce que vous ressentez, quelles sont les émotions,
00:12:47 les sensations qui se passent quand vous êtes amoureux, quand vous êtes dans une relation
00:12:51 sexuelle.
00:12:52 C'est sur Sud Radio 0826 300 300, on se retrouve tout de suite.
00:12:56 Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:12:59 J'adore vos débats, on entend des choses qui changent un peu de la doxa généraliste
00:13:03 qu'on entend trop partout.
00:13:05 Sud Radio, parlons vrai.
00:13:07 14h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:13:11 En compagnie de Catherine Aimelé Périssol, on évoque nos émotions avec Julie qui nous
00:13:18 rejoint.
00:13:19 Bonjour Julie.
00:13:20 Bonjour, bonjour Catherine et bonjour Brigitte.
00:13:23 Je voudrais vous remercier Brigitte pour l'ouverture que vous nous donnez sur les relations et
00:13:29 nos connaissances.
00:13:30 Merci beaucoup.
00:13:31 Je vous en prie Julie.
00:13:34 Je reconnais beaucoup de choses concernant le toucher, sur les sensations, sur les émotions.
00:13:50 Je vais vous donner rapidement un exemple.
00:13:54 Quand j'ai rencontré dernièrement une personne avec qui j'ai fortement sympathie,
00:14:01 dès que je l'ai touché, c'était comme un physible qui se mettait en marche.
00:14:07 Et puis ensuite j'ai ressenti des sensations après, quand je me suis retrouvée en contact
00:14:12 de cette personne, en contact physique, une chaleur immense du ventre jusqu'à mes organes
00:14:19 intimes, c'était un débordement brûlant.
00:14:24 Alors ça s'appelle un peu le désir ça non ?
00:14:27 Ça s'appelle complètement le désir, on est d'accord.
00:14:30 C'était énorme.
00:14:31 Vous savez j'avais...
00:14:32 On sent flamme de l'intérieur.
00:14:35 Ah ouais c'était énorme, c'était dévastateur.
00:14:41 Là ça m'a fait presque peur parce que c'était tellement important.
00:14:46 Sinon je voulais vous dire quand je suis en amour, parce que moi malheureusement faire
00:14:52 l'amour ça me demande quand même d'avoir un peu d'affection au moins pour la personne.
00:14:57 Et bien moi je peux...
00:15:00 Pourquoi malheureusement ?
00:15:02 Parce que je ne connais pas si vous voulez cette facilité apparemment d'avoir un ami
00:15:07 inconnu.
00:15:08 Donc bon il y a forcément des attentes et forcément c'est plus compliqué.
00:15:13 Mais sinon je voulais vous dire moi quand je fais l'amour, je souffle, je gémis, je
00:15:21 crie et je pleure parce que j'entends quand j'atteins un certain palier, j'attends de
00:15:27 pas rentrer au port...
00:15:29 Arriver au port du paradis.
00:15:31 Et vous pleurez à chaque fois ou c'est quand c'est vraiment intense ?
00:15:34 Non, non.
00:15:35 C'est pour ça qu'en fait j'en parle pas au départ à mes relations parce que je veux
00:15:43 pas les mettre dans une situation où ça ne marcherait pas et qu'après ils se trouveraient
00:15:48 en difficulté.
00:15:49 Donc il arrive parfois que face à toutes ces expressions il soit dépassé et le prenne
00:15:54 même mal.
00:15:55 Alors je suis obligée un peu après de l'expliquer.
00:15:58 Et de toute façon moi quand j'ai un grand bonheur je pleure aussi.
00:16:03 Donc c'est une reconnaissance mes pleurs.
00:16:07 J'ai atteint quelque chose de...
00:16:09 J'ai l'impression quand Julie nous parle de ses pleurs, il y a comme s'il y avait quelque
00:16:15 chose enfin qu'il pouvait lâcher, comme s'il y avait une sorte de trop-plein qui peut se
00:16:20 vider non ?
00:16:21 C'est tout à fait ça.
00:16:22 Mais en fait ce trop-plein qui peut se vider que ce soit sous le coup de la peine, de la
00:16:28 douleur, du chagrin ou que ce soit sous le coup d'une intensité sensorielle, c'est exactement
00:16:36 ça.
00:16:37 C'est à dire qu'il y a quelque chose qui s'emplit et qui se...
00:16:39 Comme des canaux qui s'ouvrent et qui peuvent aller effectivement jusqu'aux larmes.
00:16:45 Et donc c'est tout simplement le corps sensoriel qui trouve une sorte d'équilibre dans le
00:16:54 soulagement de pouvoir pleurer et qui témoigne effectivement cette intensité.
00:16:58 Aussi bien de malheur qu'une intensité de bonheur, de bien-être et donc qui est extrêmement
00:17:07 fort et dont les larmes témoignent.
00:17:09 Mais qui peuvent surprendre.
00:17:12 Oui, le partenaire ça peut le surprendre.
00:17:14 Le partenaire ça peut le surprendre et leur envoyer "ouh là là j'ai fait quelque chose,
00:17:18 j'ai fait mal".
00:17:19 Donc il faut le rassurer évidemment.
00:17:22 Mais je suis surprise qu'il y ait des hommes qui le prennent mal parce que si vous les
00:17:26 rassurez non ?
00:17:27 C'est à dire que parfois certaines personnes sont...
00:17:30 En fait c'est pas qu'ils le prennent mal mais c'est un coup où ça les déstabilise.
00:17:38 Voilà, alors là après je dis "continue, continue" ou "oui, oui" pour rassurer.
00:17:44 Mais si vous voulez c'est vrai que je vois que beaucoup d'hommes ne connaissent pas les
00:17:50 émotions et sont en peur des émotions.
00:17:53 En fait c'est intéressant ce que vous dites Julie parce que c'est vrai que beaucoup de
00:17:59 femmes au moment où elles font l'amour peuvent laisser les émotions venir se manifester
00:18:05 et l'envahir.
00:18:08 L'homme quand il est dans...
00:18:10 Encore une fois c'est une généralité, tous les hommes ne sont pas comme ça, toutes les
00:18:12 femmes ne sont pas comme ça.
00:18:13 Mais l'homme est plus dans sa pulsion et donc il est plus dans quelque chose de l'ordre
00:18:19 du corps si je puis dire que du cerveau limbique.
00:18:22 Oui, il y a une tension à la fois physiologique et de tout le corps, une tension qui est plus
00:18:32 manifeste chez les hommes alors que chez la femme on est au contraire dans un état d'ouverture
00:18:44 et d'accueil qui favorise le plaisir.
00:18:49 Donc ce n'est pas contraire mais nous voyons bien que rien que dans l'expérience elle-même,
00:18:56 l'expérience sensorielle, il y a une forte différence, une tension plus importante qui
00:19:03 laisse peu de place à l'émotion chez les hommes et au contraire une ouverture jusqu'à
00:19:09 un débordement émotionnel parfois chez les femmes.
00:19:12 Mais ça prouve Julie d'abord que vous êtes une grande sensible et qu'ensuite quand vous
00:19:17 vous offrez sexuellement, vous vous offrez vraiment.
00:19:20 Donc il y a quelque chose qui se lâche, qui se libère.
00:19:23 Donc c'est plutôt, je veux dire pour un homme c'est plutôt bon signe.
00:19:27 Oui, en fait il se font aussi beaucoup d'idées sur ce qu'il doit être ou pas.
00:19:35 Je me rappelle une dernière expérience où on m'a dit "ça ne marche pas" alors que ça
00:19:41 marchait très très bien sauf que lui dans sa logique ça ne marchait pas.
00:19:45 Et du coup moi ça m'a retardée, ça m'a bloquée plus qu'autre chose.
00:19:51 Parce qu'il se font des idées de pré acquis, de pré requis et finalement alors que moi
00:19:58 quand je suis en amour avec quelqu'un et que je m'offre physiquement, je suis plutôt dans
00:20:05 l'accueil de ce qu'il est.
00:20:07 Je regarde au départ, je ne manifeste pas trop ce que je veux, je regarde ce qu'il
00:20:13 va me donner déjà.
00:20:14 Ça montre bien encore une fois comment c'est difficile de communiquer dans ces moments
00:20:22 de sexualité et c'est peut-être de ça dont on va pouvoir parler pour que vous soyez tous
00:20:27 aptes à mieux communiquer avec Catherine-Emily Paris-Sol.
00:20:30 Merci Julie en tout cas.
00:20:31 Merci beaucoup.
00:20:32 Merci à vous, merci à vous.
00:20:33 On fait une petite pause et on se retrouve dans un instant avec Flora.
00:20:37 Vous voulez parler à Brigitte Lahaye ? 0826 300 300
00:20:43 14h16, Brigitte Lahaye Sud Radio.
00:20:47 En compagnie de Catherine-Emily Paris-Sol, on vous invite à nous raconter ce que vous
00:20:52 ressentez lorsque vous êtes dans un moment d'amour total ou de sexualité puissante.
00:21:00 Et c'est Flora qui visiblement aussi peut pleurer lorsqu'elle est en pleine passion.
00:21:07 N'est-ce pas Flora ? Bonjour.
00:21:10 Oui, bonjour Brigitte.
00:21:12 Bonjour Catherine.
00:21:13 Oui, effectivement, j'ai eu une relation, j'avais la quarantaine à peu près, 41 ans.
00:21:18 J'ai eu une relation de quatre ans et demi avec un homme et j'étais très amoureuse.
00:21:24 Et donc, j'ai découvert avec cette personne un orgasme tellement fort et c'est la première
00:21:32 fois que je ressentais ça de toute ma vie.
00:21:35 C'est que ça bouillait en moi et je sentais que j'allais me faire pipi dessus.
00:21:39 Et en fait, c'était pas ça, j'étais devenue femme fontaine et c'était tellement surprenant
00:21:46 que j'en ai pleuré et je me demandais ce qui se passait dans mon corps en fait.
00:21:49 Ça coulait de partout alors, si je comprends bien.
00:21:51 Oui, c'est ça.
00:21:52 Oui, oui, c'est impressionnant, ça m'a impressionnée.
00:21:56 Comment vous expliquez ça, Catherine, justement, cette sorte de...
00:22:01 J'entends souvent dans le cadre thérapeutique, effectivement, cet étonnement vis-à-vis
00:22:07 de son propre corps, c'est-à-dire qu'il y a vraiment une découverte, une révélation
00:22:12 de toute une richesse, de toute une palette sensorielle et qui laisse l'esprit assez
00:22:20 stupéfait de "mais qu'est-ce qui se passe ?" Et parfois même une tentation, c'est
00:22:28 ce que j'entends, de quand même chercher un peu à contrôler ce débordement.
00:22:32 Je voulais me retenir en fait, je disais "non, non, stop, il y a un problème".
00:22:37 C'est ça, comme s'il y avait un problème alors que ce n'est que la manifestation
00:22:42 de cet accueil, de cette ouverture, la réalité même du désir et du plaisir.
00:22:52 Mais oui, derrière il y a toute une culture, il y a tout ce qu'on se dit de soi, tout
00:22:58 ce qu'on se raconte aussi sur ce que l'autre va penser, dire, etc.
00:23:03 C'est-à-dire que l'esprit va très très vite alors qu'il s'agit de ça, il s'agit
00:23:07 de cette réalité purement sensorielle qui ne demande qu'à se révéler.
00:23:12 Mais c'était incroyable parce que ça ne m'était jamais arrivé, je ne comprenais
00:23:16 pas.
00:23:17 Et la personne m'a dit "non, non, mais ne t'inquiète pas, c'est normal".
00:23:21 Donc lui connaissait ce fait.
00:23:23 Lui était au courant apparemment.
00:23:25 Mais vous, vous n'aviez jamais entendu parler des femmes Fontaine ?
00:23:27 J'ai dû en entendre parler mais je ne savais pas ce que c'était, je ne savais pas la sensation
00:23:32 que c'était, je ne savais rien.
00:23:33 Je ne m'étais pas documentée, j'étais dans l'ignorance totale.
00:23:39 Et là, c'était tellement bien qu'après je le cherchais tout le temps.
00:23:43 Donc je l'ai reproduit assez régulièrement et j'ai appris à l'accueillir.
00:23:50 Bien sûr, d'autant que c'est une sensation de lâcher prise, c'est une sensation de tout
00:24:02 le corps.
00:24:03 Donc si on essaie de retenir, à ce moment-là, on passe vraiment à côté.
00:24:07 Je crois qu'on a un petit souci de direct avec Flora, on va essayer de la retrouver.
00:24:14 On sentait bien d'ailleurs qu'on était en train de perdre le...
00:24:18 D'ailleurs ce phénomène Fontaine, généralement il est assez similaire avec de la jouissance,
00:24:26 pas forcément non plus tout le temps.
00:24:27 Il faut dire les choses, vous êtes d'accord avec ça ?
00:24:29 Oui, tout à fait.
00:24:30 Ça ne signifie pas forcément que c'est le moment de l'orgasme et d'une jouissance orgasmique
00:24:40 mais qui oui, est lié à des phénomènes d'ailleurs qu'on ne peut que décrire mais
00:24:47 l'élément déclencheur à ce moment-là, pourquoi cette personne-là, reste inévitablement
00:24:54 assez mystérieux et tant mieux.
00:24:56 Parce que justement, la femme qui est surprise, qui est étonnée de se découvrir, de se
00:25:05 révéler, ça peut être encore plus intense parce que justement, il y a cet étonnement.
00:25:12 Et c'est sûr que ce n'est pas en cherchant à devenir Fontaine qu'on y arrive non plus.
00:25:17 C'est la surprise généralement.
00:25:18 Oui Flo, on vous a retrouvée, allez-y.
00:25:19 Ah ça y est ! Oui mais alors moi ce qui se passe aujourd'hui, c'est que j'ai eu d'autres
00:25:27 relations avec de l'anglodire et aussi avec d'autres hommes et je ne le retrouve pas
00:25:32 ça.
00:25:33 Je ne le retrouve pas et je le cherche.
00:25:35 Alors est-ce que c'est parce que je le cherche que je ne le trouve pas ?
00:25:38 Déjà oui, il faut arrêter de le chercher et puis ensuite cet homme, visiblement, il
00:25:46 avait quand même quelque chose de particulier.
00:25:49 Il y avait une vraie entente, vous étiez en plus terriblement amoureuse.
00:25:55 Voilà et je pense qu'en plus, son sexe et moi-même, on était vraiment totalement compatibles.
00:26:00 Ça s'emboîtait très bien.
00:26:02 Du coup, j'aimerais retrouver ça.
00:26:06 Jusqu'à présent, j'ai retrouvé un petit peu mais pas ça.
00:26:10 Donc je pense que je ne dois pas être assez amoureuse aussi.
00:26:13 Je pense déjà qu'il faut que vous arriviez à faire le deuil de quelque chose qui visiblement
00:26:17 a été extraordinaire parce que tant que vous ferez la comparaison, vous allez obligatoirement
00:26:24 de toute façon déjà avoir un a priori négatif avec le partenaire avec lequel vous êtes.
00:26:29 C'est pour ça tout à l'heure que j'évoquais cette notion d'attente.
00:26:33 Attente d'être comblée, attente d'éprouver ce qu'on a déjà éprouvé préalablement.
00:26:39 Inévitablement, tant crispe le corps, il vient presque même fixer l'esprit du côté
00:26:49 de "alors ça marche, ça marche pas".
00:26:51 Évidemment, ce ne sont absolument pas des conditions qui favorisent cette expérience.
00:26:57 En d'autres termes, si vous voulez Flora, vous avez la tour de contrôle là-haut qui
00:27:01 observe.
00:27:02 Et à partir du moment où la tour de contrôle observe, le corps ne peut pas s'abandonner,
00:27:09 ne peut pas vibrer à 100%.
00:27:12 Oui, je suis trop daguée.
00:27:14 Il me semble.
00:27:17 Oui, il semblerait.
00:27:19 De tant que je pense que ce n'est peut-être pas vous qui avez mis fin à cette relation
00:27:24 qui visiblement était très chouette.
00:27:26 Oui, tout à fait.
00:27:27 Donc il y a eu aussi quand même une épreuve.
00:27:32 Oui, c'est vrai que cet amour-là, je ne l'avais jamais ressenti à ce point.
00:27:38 Et c'est vrai que dès qu'il me touchait, je m'enflammais, j'avais les poils hérissés.
00:27:43 Il y avait quand même une alchimie qui s'est produite.
00:27:47 Mais bon, jusque-là, je n'ai pas retrouvé parce que ça ne se passe pas comme ça.
00:27:51 Du coup, ça fait un an que je suis toute seule et je ne cherche plus rien.
00:27:55 Non, mais il faut que vous acceptiez de...
00:27:58 D'abord, vous l'avez vécu.
00:28:00 C'est déjà un truc qu'on ne vous enlèvera pas.
00:28:02 Il faut prendre ça de ce côté-là.
00:28:04 C'est un cadeau, oui.
00:28:07 Oui, exactement.
00:28:08 Mais ce cadeau-là, vous en aurez peut-être d'autres, mais celui-là, vous ne l'aurez plus.
00:28:12 Oui, je comprends.
00:28:15 Ne soyez pas désespérée, Flora.
00:28:16 C'est vraiment la notion de...
00:28:19 Le terme de cadeau est très juste.
00:28:21 Le cadeau, il y a une dimension de surprise dans le cadeau.
00:28:25 Et donc, vous ne pouvez pas retrouver cet élément de surprise.
00:28:29 Puisque vous l'avez connu.
00:28:32 Oui, c'est ça.
00:28:33 C'est la réalité comme ça, mais oui, il faut que je l'intègre.
00:28:36 Oui, parce que c'était la première fois que ça arrivait et ça ne sera jamais plus
00:28:42 la première fois que ça arrive.
00:28:43 Mais vous pourrez peut-être avoir une relation autre, avec beaucoup d'autres avantages, mais
00:28:49 pas celui-là.
00:28:50 C'est ça.
00:28:51 Ok.
00:28:52 Oui, oui, j'entends.
00:28:53 Je vous remercie pour l'info parce que moi, je vais essayer d'avoir plus d'épreuves de
00:28:56 l'âge, donc ça doit être différent encore aujourd'hui.
00:28:59 Le cadeau se présentera, mais ma réaction sera peut-être différente.
00:29:02 Mais du coup, il faut que je fasse mon deuil.
00:29:06 Je crois.
00:29:07 C'est ça, je crois.
00:29:08 Autre cadeau à prévoir.
00:29:10 Merci, Flora.
00:29:11 Tout à fait.
00:29:12 Merci beaucoup.
00:29:13 Merci à vous.
00:29:14 Bénédicte, maintenant, est avec nous et vous allez répondre à trois questions intimes.
00:29:18 Vous pourrez en poser une ensuite à Catherine Aimelé-Périssol.
00:29:20 Alors, première question, Bénédicte, est-ce que vous avez tendance à pleurer facilement?
00:29:26 Non.
00:29:27 Je dirais plutôt non.
00:29:30 Il faut aller bien loin pour me faire pleurer, tant du côté émotionnel que du côté colère.
00:29:40 Ah oui, parce que vous pouvez pleurer par colère.
00:29:43 Oui, m'énerver et...
00:29:44 Ah oui, il voulait dire que vous savez gérer vos émotions et que c'est très rare que
00:29:51 vous sortiez de vos gonds d'une manière ou d'une autre en public.
00:29:54 Peut-être à tort, parce que...
00:29:56 Ah non, non, non, non, non, non.
00:29:58 Je ne crois pas qu'il y ait à dire à tort.
00:30:00 Non, il n'y a pas de normes.
00:30:01 On est d'accord.
00:30:02 Vraiment, ce qui se dit, il n'y a pas de normes.
00:30:03 Deuxième question, est-ce que vous êtes à l'aise avec la nudité?
00:30:11 Oui.
00:30:12 Ah bah, alors.
00:30:13 Très à l'aise dans votre corps et peut-être moins à l'aise dans les émotions.
00:30:19 Peut-être, peut-être.
00:30:20 En tout cas, dans le corps, ça va bien.
00:30:22 Et dernière question, quelle serait votre position sexuelle préférée?
00:30:26 Classique, mais...
00:30:29 Missionnaire, donc, oui.
00:30:32 Voilà, voilà.
00:30:34 Et plutôt moi en dessous de l'homme.
00:30:41 Bien sûr, oui, oui.
00:30:42 Voilà, mais voilà, pas de...
00:30:44 Pas de fantaisie.
00:30:45 Pas de fantaisie trop, oui.
00:30:47 Non, mais c'est une position qui est très, très confortable et qui, en plus, permet
00:30:51 beaucoup d'échanger avec l'autre.
00:30:54 Donc, je veux dire, c'est normal qu'elle soit la position favorite.
00:30:58 Vous pouvez poser une question, Catherine-Emilie Périssole vous écoute.
00:31:02 Oui, bonjour Catherine.
00:31:04 Du coup, c'est vrai que j'ai un petit peu écouté l'auditrice d'avant et puis je me suis questionnée
00:31:11 sur, finalement, l'impact de ce geste de faire amour et du lien avec nos émotions
00:31:20 et je me dis que moi, dans ma pratique, je suis avec mon conjoint depuis...
00:31:25 du même conjoint depuis 23 ans.
00:31:28 Je vois à quel point il faut arriver à se déconnecter du mental et pour prendre plein
00:31:36 plaisir dans cet acte et aussi se laisser aller à son plaisir du moment.
00:31:42 Et je dis ça parce qu'il faut accepter de déborder un petit peu dans l'expression du plaisir, justement.
00:31:53 Et j'apprécie que mon mari le fasse, sachant qu'il est très cartésien par ailleurs.
00:32:02 Donc, je découvre qu'on se lâche l'un et l'autre, qu'on arrive à lâcher prise.
00:32:13 Et que c'est important pour pérenniser la relation et le bien-être de soi à soi, je trouve.
00:32:22 Alors, vous voyez ce que je veux dire ?
00:32:25 Oui, ça je vous entends très bien.
00:32:29 La notion de lâcher prise, elle est très délicate parce que c'est comme si nous intimions
00:32:37 un autre cerveau qui réfléchit de lâcher prise.
00:32:41 Or, un cerveau qui réfléchit, la notion de lâcher prise, il ne connaît pas.
00:32:45 Lui, il commente, il anticipe, il se souvient.
00:32:51 Je sais que c'est une notion qui est très courante dans une invitation, il faut lâcher prise, etc.
00:32:59 Déjà, il faut lâcher prise, ça ne marche pas.
00:33:01 En revanche, ce que vous évoquez, et ce qui est très précieux, c'est avec son compagnon,
00:33:09 une sorte de connivence pour renouveler, comme si chaque acte amoureux était le premier.
00:33:16 Alors, évidemment, ça ne l'est pas, mais justement, quand on connaît son compagnon ou sa compagne depuis longtemps,
00:33:23 mais c'est ensemble de se mettre, de porter plutôt le fameux mental,
00:33:32 mais ce serait quoi de renouveler ?
00:33:34 Ce serait quoi de faire comme si c'était nouveau, comme si c'était les premiers temps de la rencontre ?
00:33:42 Il y a une très jolie expression quand on pratique l'art de la méditation,
00:33:46 c'est qu'on parle de la méditation du débutant, et que chaque fois que nous méditons, nous sommes un débutant.
00:33:54 Et j'ai envie de dire que ce serait formidable aussi de porter attention ou d'orienter son attention du côté d'un
00:34:03 "je vais redécouvrir, le toucher, je vais sentir comme si c'était la première fois".
00:34:10 Le cerveau adore ça.
00:34:12 Nous pouvons vraiment, alors c'est une forme de curiosité aussi, ou d'observation, ou d'attention,
00:34:19 et je pense que dans un couple qui se connaît bien, le fait d'être chacun orienté du côté de "allez, on fait comme si on se découvrait,
00:34:30 comme si c'était la première fois", il y a véritablement de jolis moments, me semble-t-il, à partager dans ce regard neuf
00:34:40 vis-à-vis d'un acte qui est malheureusement "non mais on connaît, on se connaît, on se connaît tellement bien", etc.
00:34:46 Je pense qu'il est tout à fait possible de continuer à exercer sa curiosité et un regard neuf sur un acte aussi sensible.
00:34:58 Voilà.
00:35:00 Tout à fait. Merci pour cet éclairage et pour cette réponse Catherine.
00:35:05 Avec plaisir. Merci à vous Bénédicte. On fait une petite pause, on se retrouve dans un instant avec vous bien sûr.
00:35:11 N'hésitez pas à nous appeler si vous avez envie de mieux comprendre ce qui se passe dans votre corps, dans votre coeur.
00:35:16 0 826 300 300. A tout de suite.
00:35:19 14h-16h, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:35:23 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:35:29 14h-16h, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:35:33 Catherine Hemley-Périssol est avec nous. Vous êtes médecin, psychothérapeute, auteure de nombreux ouvrages, dont ma bible des émotions aux éditions, "Le Duc".
00:35:44 Et oui, les femmes ont des émotions lorsqu'elles font l'amour. Elles peuvent pleurer, mais elles peuvent aussi éclater de rire. Bonjour Nathalie.
00:35:50 Bonjour. Ça ne doit pas leur plaire non plus ça, aux hommes.
00:35:56 Non, pas du tout. J'ai senti très rapidement que ça jetait un froid quand même.
00:36:00 Racontez-nous alors, qu'est-ce qui vous arrive ?
00:36:03 En fait, après une fois que j'ai eu un orgasme, je rigole, je me lâche.
00:36:12 Et le problème c'est quand on a à fou rire, on est seul.
00:36:18 On vit seul, donc ça fait vraiment une coupure.
00:36:23 C'est vrai que ça refroidit quand même le partenaire.
00:36:26 Il a l'impression qu'on se moque de lui, je suppose.
00:36:29 Oui, pas trop, mais il a l'impression que j'ai pris à rigoler le moment.
00:36:35 Et alors comment vous expliquez ça, Nathalie ou Catherine ?
00:36:41 Oui, Nathalie, comment vous l'expliquez ?
00:36:45 Oui, Nathalie, comment je l'explique ?
00:36:49 Toutes les émotions sont... j'ai complètement lâché prise.
00:36:56 Vous êtes heureuse.
00:36:57 Et j'ai envie de dire, voilà exactement, ce qui aurait pu me traverser, c'est les pleurs, de la même manière.
00:37:03 Ça aurait peut-être été plus rassurant pour eux.
00:37:07 Les émotions, elles sont à la fois multiformes dans leur manifestation,
00:37:12 mais elles répondent juste à quatre critères.
00:37:15 C'est la peur, la colère, la tristesse, la joie.
00:37:19 Le rire fait partie des manifestations de la joie,
00:37:23 sous une forme qui peut être effectivement explosive,
00:37:27 où ça va du sourire intérieur à l'explosion dans le rire.
00:37:33 Et donc c'est ce qui se passe, et c'est une manifestation effectivement d'émotion.
00:37:38 Là où peut-être, en se réappropriant cette expression de joie dans le rire,
00:37:48 si vous vous l'appropriez comme étant votre façon à vous de manifester votre joie,
00:37:55 il est probable que votre partenaire puisse s'accorder finalement à sa façon aussi à cette joie.
00:38:04 C'est-à-dire qu'il peut y avoir un effet de surprise dans une première rencontre,
00:38:10 mais que plus vous-même vous vous accordez à cette façon de témoigner de votre joie,
00:38:19 de façon explosive dans le rire, plus vous le partagez,
00:38:23 plus vous le donnez à voir comme étant "c'est ça que je vis à ce moment-là",
00:38:28 plus il est facile, on dit volontiers, qu'un faux rire se partage.
00:38:32 Ça peut aussi déclencher le rire chez votre compagnon.
00:38:37 Dès lors que c'est vécu non pas comme un problème qui vous isolerait,
00:38:42 mais comme une façon de vous relier à votre partenaire dans l'acte amoureux.
00:38:50 - Oui, je suis bien d'accord que c'est en début de relation que c'est compliqué.
00:38:55 - Oui, parce que là, si vous voulez, il y a encore une fois une émotion qui n'est pas dite.
00:39:02 Je pense que si vous pouviez, au moment où vous éclatez de rire,
00:39:07 lui dire quelque chose comme "c'est trop chouette"
00:39:10 ou quelque chose pour bien montrer que ça déborde,
00:39:14 et que c'est pour ça que vous riez, parce que ça déborde.
00:39:17 Et à ce moment-là, ça rassurera immédiatement le partenaire.
00:39:22 - Oui, je suis complacée.
00:39:25 - Ce rire, quand on sait à quel point, en plus, sur la question sexuelle,
00:39:30 les hommes sont très vite susceptibles,
00:39:33 vous voyant éclater de rire, il ne peut qu'imaginer que soit vous vous moquez de lui,
00:39:38 ou que, je ne sais quoi,
00:39:41 tandis que si vous accompagnez de mots,
00:39:46 je pense que l'interprétation sera moins mauvaise.
00:39:51 - Oui, je suis complètement d'accord.
00:39:54 - Il y a souvent une interprétation par rapport à l'expression émotionnelle
00:40:00 selon laquelle l'émotion nous mettrait dans une sorte d'isolement ou de solitude.
00:40:06 Non, l'émotion est par définition contagieuse.
00:40:10 Et ce n'est pas contagieux au sens mental, c'est contagieux au sens physique.
00:40:14 Donc, profitez-en, effectivement, pour mettre des mots sur ce que vous éprouvez,
00:40:21 ce qui va faciliter la contagiosité.
00:40:24 - D'ailleurs, vous avez raison Catherine, parce qu'on sait que quand on est face à quelqu'un qui pleure,
00:40:29 on est souvent très mal à l'aise, parce que justement, ça nous envahit aussi,
00:40:33 et on ne sait pas comment, on ne sait pas quoi dire,
00:40:35 tandis que le rire, il est souvent communicatif et ne pose pas de problème, bien sûr.
00:40:40 Sauf dans une assemblée, ça peut être assez rigolo.
00:40:44 - Ou un enterrement. J'ai vécu ça avec mon vingt-vingt ans.
00:40:47 - Ça arrive, hein ? - Bien sûr.
00:40:49 - Ça arrive qu'on éclate de rire lors d'un enterrement.
00:40:51 - J'ai vécu ces moments à la fois de très grande solitude,
00:40:53 mais comme ça a été partagé avec mes soeurs,
00:40:55 ça a donné quelque chose de tout à fait étonnant, surtout aux yeux de ma mère.
00:40:59 Mais en tout cas, c'est contagieux au sens mimétique.
00:41:03 C'est-à-dire que voir quelqu'un pleurer, voir quelqu'un rire,
00:41:06 déclenche naturellement un écho chez la personne,
00:41:10 et d'autant mieux que vous-même mettez des mots sur ce qui vous arrive et ce que vous éprouvez.
00:41:16 - Oui, je pense que c'est les mots qui sont importants, effectivement.
00:41:20 - Oui, en tout cas, les mots sont importants quand l'émotion n'est pas, si je puis dire,
00:41:25 à l'image de la situation. - Adapte, c'est ça.
00:41:28 - Vous voyez ? - Oui, c'est d'accord.
00:41:31 - C'est pareil si on est tout d'un coup en colère et qu'on peut dire
00:41:34 "Excuse-moi, c'est pas à cause de toi",
00:41:37 ça va pas mettre mal à l'aise la personne qui est en face de nous.
00:41:40 Mais quand tout d'un coup on est en colère alors que ce n'est absolument pas à cause de notre partenaire,
00:41:45 si on ne met pas un mot sur notre colère, le partenaire peut penser que c'est à cause de lui
00:41:49 et ça peut créer un conflit dans le couple.
00:41:53 Vous voyez, je vous prends un exemple tout à fait différent, mais c'est pareil.
00:41:57 - C'est tout à fait le même processus, le même mouvement.
00:42:01 Et mieux nous en comprenons le sens et la valeur,
00:42:05 plus nous pouvons le partager, plus nous pouvons assumer que l'émotion parle de nous dans la situation.
00:42:11 Une émotion ne parle que de soi dans la situation que nous sommes en train de vivre.
00:42:16 Mais l'autre n'en est pas... Il est responsable de ses actes, mais il n'est pas responsable de notre émotion.
00:42:22 Donc ça c'est important de pouvoir effectivement, de ce fait,
00:42:26 mettre des mots sur ce qui nous arrive émotionnellement.
00:42:31 - Et donc Nathalie, vous vous éclatez de rire quand c'est très très bon, j'imagine ?
00:42:36 - Oui, oui, oui, quand ça a été intense et oui, plutôt à la fin.
00:42:41 - Pas quand ça a été raté.
00:42:44 - Non. Je me dis heureusement d'ailleurs.
00:42:49 - Mais non, mais ça montre bien qu'il n'y a aucune moquerie dans votre éclat de rire, voyez,
00:42:54 puisque c'est quand c'est très très bon.
00:42:57 - Non, exactement.
00:42:58 - Si c'était quand c'est raté...
00:42:59 - Et ça c'est une petite incompréhension, effectivement.
00:43:01 - Ben oui, c'est sûr que si on est face à un homme qui bande pas et qu'on se met à rire,
00:43:05 ça peut être plutôt de la moquerie là, en l'occurrence.
00:43:09 - C'est ça, oui, ça peut être très embêtant, c'est sûr.
00:43:14 - Donc c'est pour ça, moi je pense, simplement trouver un ou deux mots que vous pouvez ajouter en même temps que votre rire,
00:43:20 et à ce moment-là, il rira avec vous.
00:43:23 - Oui, c'est vrai que j'y songerai du coup.
00:43:26 Merci pour l'information.
00:43:28 - Non, non, mais je vous en prie, je vous en prie.
00:43:30 C'est vrai qu'on oublie toujours que l'émotion, elle peut parfois...
00:43:34 Enfin, qu'on interprète les émotions des autres avec notre propre émotion,
00:43:40 et que parfois on est totalement à l'envers.
00:43:42 - Complètement à côté.
00:43:44 - Et parce que nous n'avons pas souvent l'information autour des émotions,
00:43:51 aujourd'hui elle est relativement pauvre,
00:43:53 et surtout elle est parasitée par l'idée selon laquelle c'est l'autre qui provoque cette émotion chez nous,
00:43:59 alors que c'est notre émotion qui dit quelque chose de nous dans la situation.
00:44:03 Et ça, on n'y est pas encore.
00:44:05 - Non, non, mais parce qu'on a toujours l'impression qu'on est responsable de tout.
00:44:07 - C'est ça.
00:44:08 - On se prend un peu pour plus que... un peu pour Dieu.
00:44:11 Bref, on va continuer à évoquer tout ça, ce que vous ressentez avec Catherine Aymelé-Parisol.
00:44:17 Surtout, vous pouvez nous appeler au 0826 300 300.
00:44:21 Je vous propose une petite devinette avant les infos.
00:44:23 Pourquoi les ex ? C'est comme la prison.
00:44:26 Vous avez le temps des infos pour me trouver la réponse, et puis on continuera évidemment.
00:44:32 On a surtout des femmes qui ont appelé, mais je crois que les hommes aussi, ils ont des émotions.
00:44:37 J'aimerais bien qu'ils viennent nous en parler au 0826 300 300.
00:44:41 A tout de suite.
00:45:00 - Eh bien, nous sommes des êtres d'émotions, de sensations, et on n'a peut-être pas assez tendance à comprendre ce que notre corps, ce que nos émotions nous disent.
00:45:10 Eh bien, aujourd'hui, nous avons quelqu'un qui nous décode de tout ça, puisque Catherine Aymelé-Parisol est avec nous.
00:45:17 Vous êtes à la fois médecin, psychothérapeute, et vous avez beaucoup, beaucoup travaillé sur ce que nous dit notre corps, ce que nous disent nos émotions.
00:45:25 Et grâce à vous, eh bien, on va vous aider à mieux vous comprendre.
00:45:29 Parce que c'est toujours la même histoire.
00:45:31 Si on ne comprend pas ce qui nous arrive, on va avoir forcément des actions qui ne seront pas cohérentes avec nous-mêmes.
00:45:38 Et donc, on ne va pas être heureux.
00:45:41 - On ne va pas être heureux.
00:45:42 On va rester dans un système de défense sans s'apercevoir que s'il s'agit d'un système de défense.
00:45:48 Donc, on va projeter sur l'autre.
00:45:50 On va attendre de l'autre sans se poser la question de soi ou exiger de soi.
00:45:54 Il y a quelque chose qui est vraiment essentiel, justement, de mieux se connaître et de mettre un peu plus de lumière sur ce phénomène émotionnel
00:46:08 qui est très souvent interprété et mal interprété, mal connu aussi.
00:46:13 Entre "il faut exprimer ses émotions, mais quand même, pas dans n'importe quel...",
00:46:17 avec une espèce de positivisme qui ne correspond pas à la réalité de ce qui est vécu et des expériences qui sont faites.
00:46:25 Et donc, je pense que surtout quand il s'agit d'amour, quand il s'agit de relations amoureuses,
00:46:34 la connaissance de nos émotions est certainement encore plus importante que dans d'autres moments du quotidien.
00:46:42 Et ce sont des moments essentiels grâce auxquels nous pouvons renouveler, vous en parliez au tout début de l'émission,
00:46:51 renouveler notre propre énergie, et ce de façon douce, bonne, agréable, explosive.
00:47:00 Or, cette énergie, elle est précieuse. Nous voyons à quel point nous en sommes privés, avec un rythme qui est toujours de plus en plus effréné.
00:47:10 Et donc, cette connaissance de soi et cette connaissance de nos émotions dans des moments où nous pouvons renouveler cette énergie,
00:47:18 elle est d'autant plus importante. On parle beaucoup de sport, c'est formidable.
00:47:22 Faire l'amour, c'est aussi, d'un sport en tout cas, une merveilleuse occasion de réveiller et de renouveler notre énergie intime.
00:47:31 Donc, c'est vraiment important.
00:47:33 Et puis, avant de donner la parole à Stéphanie, qui nous rejoint, bonjour Stéphanie,
00:47:37 je voudrais juste la réponse à ma devinette, pourquoi les ex, c'est comme la prison ?
00:47:41 Pas du tout.
00:47:43 Tout simplement parce que si on y retourne, c'est qu'on n'a pas compris la leçon, me semble-t-il.
00:47:49 Alors Stéphanie, bonjour.
00:47:51 Bonjour Brigitte, bonjour à votre avis.
00:47:54 Et vous avez envie de réagir, parce que peut-être que vous bloquez un peu vos émotions, c'est ça ?
00:48:01 Oui, c'est ça, parce qu'en fait, moi, ça fait 25 ans que nous sommes ensemble, que nous sommes mariés.
00:48:08 Et ça fait 10 ans que mon mari est arrêté de boire.
00:48:14 Mais en fait, il reste toujours ces blessures dans notre rapport quand on fait l'amour.
00:48:19 Pour moi, c'est toujours difficile, parce que même si ça va mieux, surtout par rapport à moi,
00:48:27 j'ai eu beaucoup de blessures à ce moment-là quand il buvait.
00:48:30 Et même si des passages où ça va mieux, c'est toujours difficile.
00:48:35 En fait, je reviens toujours sur mes émotions en arrière quand ça n'allait pas.
00:48:40 Donc, il y a plus de 10 ans, quand il vous faisait l'amour, comme il était un peu alcoolique,
00:48:50 qu'est-ce que vous ressentiez ? Vous vous dégoûtez ? Vous étiez en colère ?
00:48:53 Oui, j'étais dégoûtée, je n'avais pas envie.
00:48:56 Après, pour ne pas que ça dégénère, je me forçais pour que...
00:49:03 Pour qu'il ne soit pas en colère.
00:49:06 Voilà, c'est ça.
00:49:08 Donc, ça a duré pendant presque 14 ans comme ça.
00:49:11 Et puis maintenant, quand on en parle, que je lui explique que j'ai encore des blessures,
00:49:17 pour lui, comme ça fait 10 ans qu'il ne boit plus, la blessure devrait être passée.
00:49:22 Oui, et puis en plus, ça lui rappelle qu'il a été alcoolique,
00:49:26 donc il n'est pas content que vous lui rappeliez quelque chose qu'il voudrait oublier.
00:49:30 D'accord. Et quand vous faites l'amour aujourd'hui, est-ce que c'est quand même agréable ?
00:49:36 Même si j'entends bien qu'il y a quand même encore ce ressenti, puisque là, je crois que c'est vraiment un ressenti.
00:49:42 Oui, je ne dirais pas que c'est agréable.
00:49:45 Après, ça va, c'est beaucoup mieux qu'avant,
00:49:48 mais ce n'est pas ce que j'attendrais d'un rapport sexuel avec mon mari.
00:49:52 Pour moi, je ne prends pas le pied.
00:49:57 Vous aimeriez une autre façon de faire l'amour avec lui ?
00:50:06 Oui, que ce soit plus...
00:50:09 En fait, que j'ai plus de caresses, soit meilleure, soit plus longue,
00:50:16 parce que plus vite c'est fait, mieux c'est.
00:50:20 Aujourd'hui, vous êtes plutôt dans le registre "plus vite c'est fait, mieux c'est" ?
00:50:26 Oui, c'est ça.
00:50:27 Et en même temps, ce que vous dites, c'est "j'aimerais qu'il y ait plus de caresses, plus de temps, plus de douceur, plus de tendresse", c'est ça ?
00:50:36 Oui, c'est ça.
00:50:37 Donc il n'y a rien...
00:50:38 Oui, je pense que c'est ça, plus de tendresse et plus de...
00:50:41 Oui, plus de tendresse de sa part et que quand c'est fini, qu'il ne tourne pas le dos et il veut nu.
00:50:47 C'est ça.
00:50:48 Et donc il y a, me semble-t-il, un paradoxe.
00:50:50 C'est comme s'il y avait une part de vous qui était dans le registre de "plus c'est court, plus ça se termine et mieux c'est"
00:50:58 et une autre partie de vous qui serait plus du côté de "que ça dure, mais dans la tendresse, dans la douceur, dans la complicité".
00:51:07 C'est ça, oui, tout à fait.
00:51:09 Mais là, on parle de l'acte sexuel, mais on va essayer d'élargir quand même.
00:51:14 Qu'est-ce que vous ressentez pour lui, par exemple quand il rentre le soir ?
00:51:18 Est-ce que par moments vous avez encore un petit peu peur à cause de souvenirs ?
00:51:23 Ou est-ce que vous êtes heureuse de l'accueillir ? Est-ce qu'il est temps ?
00:51:26 Non, tout le reste, en fait, ça se passe bien.
00:51:29 On discute bien, il y a beaucoup plus d'ouverture sur la discussion, sur tous les sujets.
00:51:36 D'accord.
00:51:37 Donc c'est juste le traumatisme du passé qui, quelque part, surgit au moment où il s'approche de vous et que vous sentez qu'il va vous faire l'amour.
00:51:54 Oui, c'est mes blessures, en fait, à moi qui reviennent.
00:51:57 Et j'essaye de, en fait, parce que je sais que c'est mes émotions à moi qui sont toujours là et qui sont fortes, mais j'ai beau...
00:52:06 En fait, il a un vide tous les jours et tout se passe bien.
00:52:10 Oui, j'entends bien, mais il y a quand même quelque chose d'important qu'il faut qu'il entende, c'est qu'il ne les reconnaît pas vraiment, vos blessures.
00:52:18 Non, parce qu'il a un peu toujours son propre égo.
00:52:25 Bien sûr, mais tant qu'il ne reconnaîtra pas vos propres blessures, vous aurez du mal à lui pardonner.
00:52:31 Oui, c'est ça.
00:52:33 Je pense qu'effectivement, la reconnaissance par lui de son propre comportement qui fait que vous avez été blessé et que cette blessure, ce que j'évoquais déjà tout à l'heure, c'est-à-dire une blessure, ce n'est pas fait pour disparaître.
00:52:49 C'est fait pour être regardé, reconnu et apaisé et digéré petit à petit.
00:52:57 La façon dont nous pouvons digérer nos blessures, ce n'est pas en mettant un voile dessus et ce n'est pas en attendant que l'autre sache que quand même il nous a blessés et donc il devrait changer.
00:53:11 C'est aussi, lui, il a à entendre et à reconnaître que son comportement a été source pour vous de douleurs et de blessures et de contraintes, parce que c'est ce que vous évoquiez tout à l'heure.
00:53:24 Et puis, de votre côté à vous, entre la part qui veut que ce soit le plus vite possible et la part qui voudrait qu'il y ait plus de tendresse, c'est vraiment d'aller de façon beaucoup plus active du côté de cette tendresse et de cette complicité.
00:53:40 D'accord.
00:53:41 C'est-à-dire d'être beaucoup plus clair et précis pour que, compte tenu de mes blessures, notre intimité soit la plus favorable et heureuse possible.
00:53:54 Voilà ce que nous avons à faire, voilà ce que je désire, voilà ce que je veux, voilà ce qui est essentiel pour moi.
00:54:01 Donc, on est tous les deux d'accord pour que ça se passe le mieux possible. En ce qui me concerne moi, compte tenu du fait que je suis blessée, voilà ce que je voudrais vraiment obtenir en délicatesse, en complicité, en temps aussi, en qualité de toucher.
00:54:18 Et que là, à lui de jouer.
00:54:22 Moi je pense qu'il y a deux choses qui sont importantes Stéphanie. Peut-être que s'il était d'accord, la thérapie imago marcherait pas mal, parce que comme ça vous pourriez dire vos émotions et ce que vous ressentez sans l'accuser.
00:54:36 La thérapie imago a cet avantage-là. Et puis je pense qu'il serait peut-être pas mal que vous puissiez commencer les rapports sexuels en restant encore habillée. Comme s'il y avait un moment d'apprivoisement de votre corps, comme si vous voyez, il prenne le temps de vous apaiser, que vous soyez, vous savez, comme un animal blessé.
00:54:59 Et tout doucement, vous pouvez vous déshabiller, vous retrouver. Et ce temps, si vous voulez, un peu suspendu entre le moment où vous passez de la tendresse à la sensualité et à la sexualité, va peut-être vous permettre, tout doucement, de guérir cette blessure.
00:55:19 Oui, c'est vrai que quand je me sens prête et que je joue un jeu comme ça, que je viens, que je me déshabille, ça se passe beaucoup mieux, c'est plus facile.
00:55:33 Et devenez un peu plus actrice de la relation sexuelle. N'hésitez pas à... Je pense, comme beaucoup d'hommes qui ont été alcooliques, c'est quelqu'un qui a certainement un vide en lui, une fragilité, on tombe pas dans l'alcoolisme par hasard.
00:55:50 Et s'il sent qu'il peut se reposer sur vous dans ces moments d'intimité, je pense qu'il l'acceptera.
00:55:58 D'accord, j'ai entendu vos conseils et je vais essayer de les mettre en pratique.
00:56:04 C'est-à-dire que lui aussi est blessé.
00:56:06 Mais oui, bien sûr.
00:56:07 Et donc il est important aussi que votre implication, à votre rythme et selon votre sensibilité, puisse participer à le rassurer et du coup le détendre et lui permettre lui aussi de jouer et de petit à petit découvrir cette intimité avec vous.
00:56:30 Il faut que vous vous retrouviez.
00:56:32 Tout ça, oui.
00:56:34 Merci Stéphanie.
00:56:35 Merci beaucoup.
00:56:36 Allez, on fait une petite pause et on se retrouve dans un instant sur Sud Radio.
00:56:39 Toujours au 0826 300 300.
00:56:41 A tout de suite.
00:56:42 Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:56:45 Les opinions sont diverses et variées.
00:56:47 Vous faites parler les auditeurs.
00:56:48 De mon point de vue, la liberté d'expression est beaucoup plus fiable et authentique sur Sud Radio.
00:56:53 Sud Radio, parlons vrai.
00:56:55 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:56:59 Catherine Aimelé Périssol, décode vos émotions, notamment dans des moments forts comme les moments où on est amoureux.
00:57:07 Bonjour Willfried.
00:57:09 Oui, bonjour Brigitte.
00:57:12 Bonjour Catherine.
00:57:13 Bonjour.
00:57:14 Merci de témoigner.
00:57:15 C'est bien qu'on ait des hommes aussi, même si ce n'est pas si simple pour vous avec les émotions.
00:57:21 Bonjour.
00:57:22 Tout à fait.
00:57:23 On est beaucoup moins extrusifs, beaucoup plus pudiques finalement.
00:57:26 Il me semble.
00:57:27 Je voulais commencer par une anecdote qui date de très longtemps, quand j'avais 15 ans.
00:57:33 J'ai dormi chez un copain d'école et on était obligé de se mettre des oreillers sur la tête parce qu'on entendait les parents à l'étage.
00:57:40 Qui j'aimais si.
00:57:42 Oui, ça vocalisait.
00:57:44 Non, mais c'était plus que ça.
00:57:45 Elle criait.
00:57:46 Oui, oui.
00:57:47 C'était elle.
00:57:48 Moi, j'étais invité chez lui pour dormir chez lui.
00:57:52 On en a rigolé, mais on était obligé de se mettre des oreillers sur la tête.
00:57:56 Donc, avis aux parents quand vous recevez des amis de vos enfants.
00:58:00 Vous en avez rigolé, mais vous vous en souvenez.
00:58:04 Je ne sais pas quel âge vous avez, mais vous vous en souvenez.
00:58:06 15 ans.
00:58:07 Oui, oui.
00:58:08 J'avais 15 ans à l'époque.
00:58:09 Oui, oui.
00:58:10 Et donc, ça montre bien quand même qu'il y a un petit peu de traumatisme.
00:58:14 Non, non, non.
00:58:16 On en a rigolé.
00:58:17 On en avait ri.
00:58:18 Vous savez, le rire est une belle manière aussi de mettre à distance un peu ce qui peut nous gêner.
00:58:28 Parce que vous étiez un peu gêné, je pense, au départ.
00:58:30 Ce qui est normal.
00:58:31 Non, franchement, on était vraiment explosé de rire.
00:58:35 Je voulais vous le dire pour illustrer un peu l'émission par rapport à l'expression.
00:58:42 Ceci dit, on pourra revenir au sujet du jour.
00:58:44 Oui, alors bon, moi, je suis bi.
00:58:48 J'ai des relations aussi bien avec mes femmes.
00:58:51 Et c'est vrai que moi, je suis assez taiseux.
00:58:53 Je vous avoue, aussi bien d'un côté comme de l'autre.
00:58:56 Et puis, je ne suis pas tombé sur des personnes très expressives non plus.
00:59:00 Mais je n'ai plus envie de parler d'onde, d'énergie, de bien-être.
00:59:06 Ça ne passe pas forcément par des cris, par des expressions.
00:59:10 Oui, mais dans votre cas, on pourrait dire qu'ils se ressemblent.
00:59:14 Ça sent, en plus que vous avez toujours trouvé des personnes qui, comme vous, n'expriment pas beaucoup.
00:59:21 J'ai l'impression que vous n'exprimez pas vos émotions trop.
00:59:24 C'est-à-dire que vous n'explosez pas d'émotion.
00:59:28 Mais en même temps, vous n'utilisez pas beaucoup de mots pour dire ce que vous ressentez.
00:59:32 Je me trompe ou pas ?
00:59:34 Oui et non.
00:59:37 Ça dépend de qui. Dans la chimie, c'est tellement différent à chaque fois.
00:59:41 C'est pas linéaire, en fait. Une relation, c'est...
00:59:45 Non, bien sûr.
00:59:47 Et ça dépend des partenaires.
00:59:49 En revanche, j'ai l'impression, dans ce que vous dites,
00:59:52 que vous ressentez profondément des choses en vous qui vous bouleversent.
00:59:58 Oui, voilà. J'ai plus envie de parler de choses vraiment intérieures.
01:00:02 Des énergies, des ondes. Je ne sais pas comment on va appeler ça.
01:00:06 Mais voilà, plus que des cris, des pleurs.
01:00:12 Mais ce n'est pas pour ça qu'on ne s'en rend pas compte.
01:00:14 Vous savez, peut-être que votre partenaire se rend compte qu'il y a quelque chose qui bouge en vous.
01:00:19 Ah oui, oui, oui, c'est sûr, je pense.
01:00:22 Je l'ai ressenti. Je ressentis qu'il y avait un change,
01:00:25 qu'il y avait des énergies qui circulaient des deux côtés.
01:00:28 Oui, on va dire ça comme ça.
01:00:31 Ce qu'on met souvent sous vocabulaire d'énergie ou ondes, en fait, ce sont des sensations.
01:00:37 Oui, tout à fait.
01:00:39 Après, quand on les nomme énergie, ondes, comme dans un circuit électrique ou dans l'eau,
01:00:46 le mot qui correspond, me semble-t-il, plus à un vocabulaire commun homme-femme,
01:00:53 c'est que nous éprouvons des sensations, toute une sensorialité,
01:00:58 toute une gamme sensorielle qui varie, qui varie selon notre état du moment,
01:01:03 qui varie selon le partenaire, qui varie selon notre fatigue.
01:01:07 Il y a beaucoup d'éléments, mais effectivement, ce que vous nous donnez là à entendre,
01:01:11 c'est que vous avez accès à toute une gamme de sensorialité intime
01:01:16 et qui peut entrer en résonance avec le partenaire ou la partenaire,
01:01:21 mais sur lequel vous ne mettez pas forcément de mots.
01:01:25 C'est difficile à définir, c'est du ressenti pur, alors difficile.
01:01:30 C'est tellement subjectif que, bon voilà, des fois, on n'a pas les mots.
01:01:36 Vous avez raison, c'est même totalement subjectif.
01:01:39 Oui.
01:01:40 Et donc, les mots peuvent parfois sembler assez pauvres pour décrire les ressentis.
01:01:46 C'est exactement ce que j'allais vous dire.
01:01:48 C'est exactement ce que j'allais dire.
01:01:49 Il est faible, moi j'ai un peu les mots faibles, et vous avez dit pauvres.
01:01:52 Oui, tout à fait. C'est que c'est indéfinissable.
01:01:57 En tout cas, c'est bon, on sent que ça fait du bien.
01:02:00 Du mal, non, je n'ai pas ressenti, mais c'est plutôt du bien que du mal d'ailleurs.
01:02:06 Pour vous faire sourire, un de mes patients m'avait amené un jour
01:02:11 un livre qui datait de son grand-père, lui-même ayant déjà une cinquantaine d'années,
01:02:17 qui était un livre d'écoliers où les écoliers apprenaient à nommer les ressentis.
01:02:26 Il y avait une variété extraordinaire de termes pour exprimer les ressentis.
01:02:34 Et donc, il me semble que la pauvreté, ou en tout cas, j'allais dire la sobriété
01:02:40 avec laquelle nous nommons les ressentis, il y a une perte de vocabulaire,
01:02:44 et que ce livre était un petit bijou pour justement apprendre aux enfants
01:02:52 et donc aux adultes à pouvoir nommer ce qu'ils sentaient, ce qu'ils ressentaient.
01:02:57 Et d'ailleurs, sans doute que vous, dans votre famille, on ne nommait pas tout ce qu'on ressent aussi.
01:03:04 Si, si, si, si, très facilement. Oui, une graduation, vous voulez dire, je reparle.
01:03:08 Non, mais c'est curieux alors que vous n'ayez pas les mots si vous les avez entendus enfant.
01:03:12 Mais parce que c'est très fort, parce que c'est des choses très très fortes,
01:03:15 c'est difficile à définir en fait. D'accord, d'accord.
01:03:17 C'est ça que j'ai envie de dire, c'est comment définir ça.
01:03:21 Il y a des mots qui ne collent pas des fois.
01:03:23 Il faut lire, et dans les livres, on découvre des tas de mots qui traduisent bien tout ce qu'on ressent,
01:03:29 toutes nos émotions, tous nos... D'ailleurs, c'est très triste qu'on lise moins,
01:03:34 parce que je pense qu'on va s'appauvrir au niveau du vocabulaire.
01:03:38 Et on sait que quand on n'a pas les mots, c'est parfois les gestes qui...
01:03:43 Alors quand c'est de l'amour, c'est pas très grave, quand c'est de la colère, c'est un peu plus embêtant.
01:03:46 C'est beaucoup plus grave.
01:03:47 C'est que j'ai pas trop envie de mettre des mots en fait, c'est ça aussi.
01:03:50 J'ai pas trop fait du fort en fait pour mettre des mots.
01:03:53 Peut-être que c'est de la pudeur.
01:03:56 Oui, peut-être, je sais pas, je saurais pas comment le dire.
01:04:01 J'aime beaucoup que vous parliez de... pas très envie...
01:04:08 Comme si effectivement, ça demandait...
01:04:11 D'ailleurs, vous le dites très bien, ça demande un effort.
01:04:13 Et c'est vrai que ça demande un effort.
01:04:15 On en fait assez d'efforts toute la journée.
01:04:18 Toute la journée peut-être pas, mais le faire dans des moments intenses,
01:04:23 je pense que ça mérite véritablement cet effort.
01:04:27 Quelques bonnes pages de Proust vous aideraient à trouver des mots.
01:04:31 La fameuse Madeleine.
01:04:35 Proust, en plus j'adore Proust en fait.
01:04:39 Vous touchez du doigt, signe du cancer.
01:04:42 En plus, même signe que moi, mais c'est un cancer.
01:04:45 Et donc là aussi avec les descriptions, ça me parle là du coup.
01:04:50 Vous pourriez au moins pour vous, quand vous avez vécu un moment fort de sensations,
01:04:56 peut-être prendre la plume et essayer d'écrire quelques mots qui pourraient...
01:05:03 Ça va au moins vous libérer vis-à-vis de vous-même.
01:05:06 C'est déjà un premier pas qui serait à mon avis enrichissant.
01:05:10 Tout à fait.
01:05:11 Oui, c'est une bonne technique de poser les choses à plat et de les revenir après.
01:05:16 De laisser, oui, décanter.
01:05:20 Et puis de les reprendre dans un autre contexte.
01:05:24 En plus, ça vous fera des souvenirs.
01:05:27 Tout à fait.
01:05:28 Merci Wilfried.
01:05:30 On fait une petite pause.
01:05:31 Je vous retrouve pour le Love Conseil.
01:05:33 Quelles sont les attitudes qui agacent les femmes ?
01:05:35 On a vu les hommes hier, on va voir les femmes aujourd'hui.
01:05:37 Et puis on vous retrouve vous aussi sur Sud Radio 0826 300 300.
01:05:40 A tout de suite.
01:05:42 Vous voulez parler à Brigitte Lahaye 0826 300 300.
01:05:47 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:05:53 Brigitte Lahaye Sud Radio, le Love Conseil.
01:05:57 Alors Catherine Aimée-Périssole, je vais vous dire ce que les femmes n'aiment pas,
01:06:02 les attitudes qui agacent les femmes.
01:06:04 Et puis vous allez me dire si c'est vrai ou pas, dans ce que vous avez remarqué hier sur les hommes.
01:06:10 Je crois que mon invité Bruno Martin était assez d'accord.
01:06:13 Alors première chose, une femme a besoin qu'on fasse attention aux efforts qu'elle fait,
01:06:17 non seulement pour sa toilette, mais aussi pour améliorer l'intérieur.
01:06:20 Oui.
01:06:21 C'est très important.
01:06:22 Quand on a fait un effort, je ne sais pas, par exemple de changer les draps ou quelque chose dans le salon
01:06:29 et que lui ne voit rien, c'est assez agaçant, surtout si on y a mis beaucoup de transpiration.
01:06:36 Beaucoup de transpiration et une sensibilité, là aussi, dans le décor, dans la maison, dans l'habitat.
01:06:44 Deuxième chose, la femme a besoin de sentir qu'on la regarde, notamment quand elle parle,
01:06:49 sinon elle a l'impression qu'on se fout complètement de ce qu'elle dit.
01:06:52 Et ça c'est important parce que les hommes parfois n'écoutent que d'une oreille et font autre chose,
01:06:59 ou regardent autre chose, et là elle se sent terriblement incomprise.
01:07:03 Incomprise, négligée, transparente, c'est très vrai.
01:07:06 De même, une femme n'apprécie pas forcément les copains qui viennent s'en prévenir ou qui s'imposent.
01:07:12 Elle a besoin de se sentir maîtresse sur son territoire.
01:07:16 Oui, je relatifierais ça un petit peu.
01:07:20 Un petit peu, mais enfin bon, ça dépend peut-être des moments,
01:07:24 mais c'est sûr que si tout d'un coup il y a quatre personnes qui arrivent pour manger
01:07:29 alors qu'elle n'avait prévu que pour trois, je ne suis pas sûre qu'elle va beaucoup apprécier.
01:07:32 Sauf si elle a la liberté de dire "débrouillez-vous, allez faire les courses".
01:07:38 Ensuite, évidemment tous les oublis de dates importantes,
01:07:45 même si je peux comprendre que vous ne soyez pas fan de la Saint-Valentin,
01:07:50 faites quand même un petit effort, achetez une rose ou faites un petit geste,
01:07:54 parce que c'est important pour les femmes.
01:07:56 C'est ce témoignage qu'elles apprécient.
01:07:59 Et puis les femmes quand même ont tendance à être un tout petit peu plus rancunières que les hommes,
01:08:05 donc ça aussi il faut savoir se faire pardonner quand on a fait une gaffe, une petite erreur.
01:08:10 Oui, elles ont de la mémoire.
01:08:13 C'est vrai, c'est vrai, mais bon, après ça a aussi des avantages,
01:08:18 ce n'est pas que des inconvénients, évidemment.
01:08:21 Nous sommes avec Laura qui a reçu ce plug anal pulsatif télécommandé Romeo
01:08:27 de la marque Crucius que l'on trouve sur l'enseigne rue-des-plaisirs.com
01:08:32 et je précise d'ailleurs que demain on fera une émission spéciale "Jouets intimes".
01:08:36 Bonjour Laura.
01:08:37 Bonjour Brigitte, bonjour Catherine.
01:08:39 Bonjour.
01:08:40 Alors merci de m'avoir offert du temps avec Romeo.
01:08:43 Vous avez été sa Juliette alors, c'est ça ?
01:08:46 Exactement.
01:08:47 Donc c'est un magnifique objet que moi j'ai reçu en rouge, je ne sais pas si les autres existent d'autres couleurs.
01:08:55 Je le montre à l'antenne, c'est pour ceux qui nous regardent sur YouTube.
01:08:58 Il est très beau.
01:08:59 Il est rouge, on dirait une fusée qui va décoller.
01:09:02 Ah non, on dirait un bouquet de fleurs.
01:09:04 Vous êtes plus romantique que moi.
01:09:06 Bon, alors donc il est vibrant visiblement, il y a une télécommande également qui est rouge aussi d'ailleurs.
01:09:15 C'est ça, il est livré avec son petit chargeur et quand en fait je l'ai reçu et que je l'ai pris en main,
01:09:21 j'étais vraiment ravie. Au toucher il est doux, il n'est pas très grand, il a une fleur au bout comme si c'était un petit bouquet.
01:09:29 C'est quand même un vrai plug, ce n'est pas un plug pour débutant quand même.
01:09:35 Exactement, oui et bien justement c'est ce qui s'est passé.
01:09:38 Tout d'un coup je me suis dit "ah c'est un super joujou" jusqu'à ce que je me dise oui effectivement c'est anal.
01:09:44 Remarquez on peut l'utiliser de manière vaginale, ça n'empêche pas.
01:09:50 Exactement, je l'ai essayé dans les deux cas parce que autant au niveau du vagin je le trouve parfait,
01:09:59 c'est à dire qu'il vibre et si vous voulez il vibre et il bouge et en fait le fait qu'il bouge c'est d'avant en arrière.
01:10:07 Il y a une espèce de petite pompe à l'intérieur qui fait que au lieu de bouger juste en vibration, il bouge en avant en arrière.
01:10:15 C'est mignon, oui oui ça je reconnais que c'est un plus.
01:10:19 C'est un plus surtout quand il est dans votre vagin et en plus ce qui est adorable c'est qu'en fait le bouton c'est le coeur de la fleur.
01:10:26 Non mais ça c'est vrai que sa façon de vibrer là je suis d'accord dans le vagin ça me paraît...
01:10:32 et puis pour pour celles qui veulent tester aussi des sensations anales c'est certainement très bien aussi.
01:10:38 Voilà alors personnellement je suis pas farouche sur les pénétrations anales avec mon partenaire.
01:10:45 Ceci dit ce machin là faut pas qu'il vibre dans vos fesses parce qu'effectivement c'est costaud quand même.
01:10:53 J'avoue c'est ce que je pensais.
01:10:55 Entre la vibration et l'aller-retour peut-être qu'il faut encore des femmes encore plus averties que moi pour l'apprécier.
01:11:02 Alors comme j'ai pas su vraiment l'apprécier en termes anales j'ai bien proposé à mon compagnon "essaye toi" voilà.
01:11:09 Quand il a vu l'engin comment ça bougeait lui aussi il était un peu freiné.
01:11:14 Voilà alors je m'en suis servi vraiment comme un jouet vaginal et là je le trouve parfait.
01:11:20 Non non mais je suis d'accord, je suis d'accord c'est ce que j'aurais dit moi.
01:11:24 Évidemment je viens de le recevoir mais comme ça a priori parce que je commence à avoir un peu d'expérience avec les jouets
01:11:30 je pense que votre analyse est assez juste.
01:11:32 En plug anal c'est vraiment pour des gens qui aiment vraiment vraiment la sodomie.
01:11:39 Bon et bien merci Laura vous avez bien fait votre travail.
01:11:43 Félicitations.
01:11:44 Merci, j'aime bien Roméo.
01:11:46 Bon et bien on vous le laisse votre Roméo, il n'y a pas de soucis.
01:11:49 Quelle note vous lui donnez finalement alors ?
01:11:51 Alors je lui mets 8 quand même parce qu'il peut tout à fait faire une fonction autre que celui dont il était destiné et moi j'ai adoré.
01:11:58 D'accord 8 sur 10 pour ce plug anal pulsatif télécommandé.
01:12:02 Il s'appelle Roméo, c'est pas évidemment, de la marque Crucius et vous pouvez le retrouver sur ruedesplaisir.com.
01:12:11 On va continuer maintenant avec Thierry qui nous rejoint. Bonjour Thierry.
01:12:16 Bonjour Brigitte, bonjour Catherine.
01:12:19 Bonjour Thierry.
01:12:20 Alors vous avez envie de nous parler vous aussi d'une sensation assez forte que vous avez eue lors d'une relation sexuelle avec une partenaire.
01:12:29 Oui oui tout à fait, c'était intense.
01:12:34 Je mets de côté tous les histoires, il y a des trucs mais avec cette femme c'était très intense.
01:12:43 Les mots sont compliqués à trouver en fait pour expliquer ces sensations.
01:12:49 C'est fou comme c'est difficile de mettre des mots sur des choses très fortes comme ça.
01:12:53 Oui parce que d'autant plus ça ne m'était jamais arrivé comme ça.
01:12:57 Vous étiez amoureux ou vous étiez juste très attiré ?
01:13:03 Je le suis encore.
01:13:04 Ah bah écoutez je suis ravie de l'apprendre en plus.
01:13:06 Amoureux, attiré mais c'est à dire qu'au début il y avait cette attirance mais dès qu'on a fait l'amour, ça a été de plus en plus.
01:13:15 Plus on faisait l'amour, plus j'étais à l'impression de fondre.
01:13:20 Des fois j'avais envie de pleurer, j'étais comme attaché mais par des sentiments.
01:13:25 C'est joli ce que vous dites, attaché par des sentiments c'est joli.
01:13:30 C'est vrai, elle même me l'a dit.
01:13:32 Des fois elle était sur moi, très excitée aussi.
01:13:36 Elle me disait "ta peau ça me faisait la même chose".
01:13:39 J'étais comme en trance, c'était vraiment puissant, c'était comme des énergies qui nous traversaient.
01:13:49 C'était un "Waouh".
01:13:51 Oui j'en parle.
01:13:53 C'est le peau à peau.
01:13:55 C'est ça, c'est la peau.
01:13:58 Et même si on faisait pas l'amour, il suffisait qu'on se cale l'un contre l'autre.
01:14:04 Je la caressais, je ressentais un fluide vraiment très fort.
01:14:12 Mais voyez que vous trouvez des mots, vous arrivez à dire des mots quand même pour expliquer ce que vous ressentez ?
01:14:22 Et voilà, ça sort comme ça parce que je pense à elle en même temps et je me dis "merde".
01:14:29 Et c'est là où on voit quand même ce cadeau, pour reprendre l'expression qu'on a utilisée tout à l'heure,
01:14:36 que peut nous faire l'amour au sens, quelle que soit la passion, l'amour, en tout cas des sentiments forts.
01:14:47 Et le contact.
01:14:50 Le contact, les touchés, la rencontre de vraiment peau à peau qui ouvre tout un espace sentimental, sensoriel,
01:15:01 qui effectivement dans ce que vous évoquez vous surprend.
01:15:06 Ah mais oui, c'est carrément ça.
01:15:09 Au début c'est difficile à...
01:15:12 Ça fait peur au début, c'est ça ?
01:15:14 Ça fait peur, d'ailleurs j'étais un peu... j'en suis devenu possessif parce que j'étais...
01:15:21 C'était... voilà, cette femme, je me suis dit "c'est mon trésor, c'est pas possible quoi".
01:15:27 Oui mais cette possessivité elle vient peut-être de la peur de la perdre ?
01:15:32 Ouah, c'est complexe, on le sait.
01:15:37 Mais c'est parce qu'il y avait cette réaction quand je l'ai touchée, c'était...
01:15:42 Vous utilisez l'imparfait je crois, alors que vous êtes encore ensemble, non ?
01:15:47 On a été séparés un an.
01:15:50 D'accord, mais aujourd'hui vous êtes à nouveau ensemble ?
01:15:53 Oui.
01:15:54 Mais c'est plus la même chose ? Il y a quelque chose qui a été un peu abîmé ?
01:16:00 On se redécouvre, il faut qu'on réapprenne mais moi je pense pas non.
01:16:06 On s'est revus il y a très peu de temps, voilà.
01:16:09 Donc c'est un temps de redécouvrir à neuf, après l'année de séparation ?
01:16:17 Voilà, elle me laisse une chance comme elle dit.
01:16:22 Donc c'est elle qui était partie ?
01:16:24 Non, elle est partie, enfin on s'est séparés mais c'était de ma faute.
01:16:29 De votre faute, c'est-à-dire ?
01:16:32 C'est important parce que là...
01:16:34 J'en étais devenu très...
01:16:36 Vous étiez trop jaloux ? Trop possessif ?
01:16:38 Oui, j'étais devenu...
01:16:40 Elle me l'a dit elle-même, elle m'a dit que je m'admisse sur un piédestal.
01:16:45 Mais c'était la réalité parce que je la voyais...
01:16:50 Je n'étais jamais arrivé, je ne comprenais pas.
01:16:53 Pour moi c'était trop beau pour une vraie.
01:16:56 Oui, j'entends bien.
01:16:58 Je ne voulais pas, je ne pouvais plus me déloigner.
01:17:01 C'est important Thierry que vous arriviez à vous repositionner dans cette histoire, dans cette relation,
01:17:07 parce que sinon vous allez à nouveau en faire trop et risquer de la perdre.
01:17:12 C'est important que vous vous mettiez à votre place,
01:17:16 parce que visiblement elle aussi a ressenti des choses très très fortes,
01:17:19 donc vous êtes à égalité.
01:17:22 Vous comprenez ?
01:17:24 Si j'ai la tâche, vous croyez que ça va si j'ai la tâche ?
01:17:27 Ah bah je rigole.
01:17:29 C'est très anamorne.
01:17:32 C'est important que vous preniez confiance en vous,
01:17:37 parce que sinon vous allez à nouveau avoir des attitudes qui vont l'éloigner.
01:17:43 Elle en a parlé, ça fait plusieurs jours qu'on en parle.
01:17:48 Et c'est ce qu'on met au point.
01:17:50 Elle m'a dit que tu as été fatiguant, visant,
01:17:53 elle m'a dit qu'il m'a fait être une autre personne en fait.
01:17:56 Et moi sur le fait je ne m'en rendais pas compte.
01:17:59 C'est à vous de travailler sur cette prise de confiance
01:18:04 et cette estime de vous-même, pour savoir que vous la méritez.
01:18:08 J'entends.
01:18:10 Et puis l'intensité qui a été éprouvée,
01:18:15 il y a eu une personne qui était aussi dans l'expérience de Femme Fontaine
01:18:23 et qui cherchait à retrouver absolument cette intensité, cette expérience.
01:18:30 L'intensité c'est à la fois quelque chose que l'on veut garder,
01:18:35 qui fait peur et à la fois qu'on recherche.
01:18:39 Donc il y a toute une alchimie là,
01:18:41 mais une alchimie émotionnelle qui concerne chacun,
01:18:45 entre cet étonnement, la peur de perdre, le désir de conserver,
01:18:52 et qui doit véritablement être non seulement reconnue,
01:18:58 mais nommée comme parlant d'expérience probablement plus ancienne.
01:19:05 Ce qui fait que plutôt que d'être dans le bonheur de cette découverte,
01:19:12 elle se réfugie dans une pression intérieure à garder pour soi.
01:19:19 Je crois Thierry que, je vais essayer de vous expliquer ce qui a pu se passer,
01:19:23 je pense que vous vous êtes trouvés et vous vous êtes emboîtés
01:19:26 dans des choses dont vous aviez besoin l'un et l'autre.
01:19:33 Et c'est pour ça que ça a été si intense,
01:19:35 cette relation et cette manière de faire l'amour, etc.
01:19:40 Et puis à un moment donné,
01:19:43 vous aviez tellement peur de perdre tout ce qu'elle avait rempli en vous,
01:19:48 que vous avez été en effet possessif.
01:19:50 Mais ce qu'il faut que vous arriviez à comprendre,
01:19:52 c'est que ce qu'elle a nourri en vous et ce qu'elle a rempli en vous,
01:19:56 vous l'avez maintenant.
01:19:58 Et c'est à vous de vous appuyer dessus et de le découvrir.
01:20:02 Vous comprenez ce que je veux dire ?
01:20:04 - Oui, c'est très bien dit.
01:20:05 - Et ce travail-là, vous ne pouvez peut-être pas le faire tout seul, j'en sais rien,
01:20:08 mais si vous le faites, ce travail, si vous vous dites,
01:20:11 si cette femme m'a aimé comme ça, m'a apporté ça,
01:20:14 et m'a fait autant vibrer,
01:20:16 ça veut dire que ça, c'est des qualités, des traits de personnalité que j'ai.
01:20:23 Et donc il faut que je m'appuie dessus,
01:20:25 et à ce moment-là, si je m'appuie sur ces points,
01:20:28 il n'y a pas de raison que la relation ne dure pas.
01:20:31 Vous comprenez ?
01:20:33 - Oui, j'ai entendu.
01:20:34 - C'est ça qu'il faut que vous fassiez, c'est ce travail-là qu'il faut que vous fassiez.
01:20:37 Sinon vous allez à nouveau essayer de l'attacher, comme vous dites.
01:20:41 - Notre tentation, c'est souvent de penser, de croire, vraiment de croire très fort,
01:20:48 que la personne qui a révélé ce bonheur, cette sensibilité en nous,
01:20:57 il faudrait la garder pour garder cette intensité en nous.
01:21:03 Mais si l'intensité existe, c'est qu'elle ne l'a fait, entre guillemets, que le révéler.
01:21:09 Et cette en-vous, elle ne peut révéler que ce qui existe à l'intérieur de vous.
01:21:15 Et donc ayez confiance dans cette présence en vous qui a été révélée,
01:21:20 et appuyez-vous effectivement sur cette expérience,
01:21:25 de manière à ce qu'elle puisse continuer, elle, à se sentir libre à vos côtés.
01:21:30 - Merci en tout cas Thierry, merci de ce témoignage.
01:21:33 On fait une petite pause, on se retrouve dans un instant, il est déjà temps de conclure.
01:21:38 - Sud Radio, votre avis fait la différence.
01:21:41 - Je remercie Sud Radio de pouvoir donner la parole aux Français,
01:21:44 sans les couper, en ayant d'autres avis.
01:21:47 Et ça vraiment, c'est la seule radio en France qui puisse le faire, donc je tiens à le souligner.
01:21:50 - Sud Radio, parlons vrai.
01:21:53 - CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
01:21:58 - 14h-16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
01:22:02 - Catherine Aymelé Périssol est avec nous,
01:22:05 vous pouvez vous procurer ma Bible des émotions,
01:22:07 c'est sorti aux éditions Le Duc,
01:22:09 c'est un livre où vous aurez énormément de renseignements,
01:22:12 et vous trouverez des mots, justement, pour nommer vos émotions et vos sensations.
01:22:16 Didier, je crois que vous avez rencontré Nathalie, bonjour Didier.
01:22:20 - Bonjour.
01:22:21 - Merci de réagir.
01:22:22 Quand je dis Nathalie, c'était la femme qui explosait de rire,
01:22:25 lors des rapports sexuels, pour ceux qui n'étaient pas à l'écoute dans la première heure.
01:22:30 - Voilà, alors Doc, je voulais témoigner,
01:22:33 parce que moi j'ai connu, après le décès de ma femme,
01:22:37 deux ou trois ans après, j'ai fait la rencontre d'une autre dame,
01:22:41 et puis, bon, on est toujours ensemble maintenant,
01:22:44 et la première fois qu'on a fait l'amour, effectivement,
01:22:47 elle s'est mise à rigoler, au moment où je siais à quoi.
01:22:51 - C'est drôle, parce que ça nous fait rire, il n'y a rien à faire.
01:22:54 - Oui, mais c'est...
01:22:56 - Après coup, parce que sur le moment, j'imagine, comment...
01:22:58 - Sur le moment, justement, j'ai dit, mais elle est fou de moi.
01:23:02 - Ah bon ?
01:23:04 - Et donc, je lui ai dit, mais pourquoi tu rigoles comme ça ?
01:23:07 Elle me dit, bah toujours, toujours, quand je jouis, je rigole.
01:23:11 Ah bon ? Alors après, ça a été comme ça, impeccable,
01:23:14 et puis chaque fois que j'entendais rigoler, c'est que j'avais bien fait mon travail,
01:23:18 j'étais content.
01:23:20 Et je m'étais posé la question, et je me suis dit,
01:23:23 mais j'en ai jamais connu d'autres,
01:23:26 enfin, j'ai pas eu beaucoup de rencontres, parce que j'étais assez fidèle,
01:23:30 j'en ai eu deux, trois ou quatre,
01:23:32 et puis, ça génait un peu,
01:23:35 mais jamais, ça rigolait, quoi.
01:23:39 - Et donc là, vous êtes...
01:23:40 - Et quand j'ai entendu Nathalie, tout à l'heure,
01:23:42 oh, j'ai dit, il faut que j'appelle, parce que je voulais...
01:23:45 ça m'a fait plaisir, parce que au moins, je me suis dit,
01:23:48 c'est pas un cas, quoi, je pensais que...
01:23:51 je trouvais ça bizarre, je pensais que j'étais seul à faire ça,
01:23:55 et je me suis dit, allez donc aux hommes, à d'autres,
01:23:58 si ça leur arrive, qu'ils s'affolent pas, quoi.
01:24:01 - N'empêche que...
01:24:04 merci de témoigner d'ailleurs, Didier,
01:24:06 parce que ça veut dire quand même que c'est moins rare
01:24:08 qu'on aurait pu le croire en écoutant Nathalie.
01:24:11 - Eh bien oui, c'est ça, moi, c'est ça qui m'a...
01:24:14 c'est pour ça que je me suis permis de l'appeler,
01:24:16 - Vous avez raison, oui.
01:24:17 - Il faut que j'appelle, parce que là...
01:24:20 parce que moi, j'étais...
01:24:23 je comprenais pas, quoi.
01:24:25 J'entendais des récits, des fois, des femmes qui criaient,
01:24:30 qui j'ai mis le téléphone, qui...
01:24:33 - Mais c'est vrai, vous avez raison, Didier,
01:24:35 on entend assez souvent une femme qui va pleurer,
01:24:38 enfin moi, c'est quelque chose que j'ai entendu,
01:24:40 enfin j'ai eu ce témoignage-là assez souvent, plusieurs fois.
01:24:44 Rire, c'est la première fois que j'ai un témoignage
01:24:46 d'une femme qui éclate de rire au moment où elle jouit.
01:24:50 - Eh bien, elle a bien fait, parce qu'au moins ça...
01:24:54 au moins ça m'a permis de comprendre que ça existe,
01:24:58 que ma compagne n'est pas la seule,
01:25:01 et puis elle, elle saura qu'il y en a d'autres,
01:25:03 et qu'elle n'est pas la seule non plus.
01:25:05 - Et puis tous les hommes qui nous écoutent,
01:25:07 le jour où ça leur arrive, ils le prendront mieux.
01:25:09 - Ils sont pas un peu surpris, quoi.
01:25:12 Moi, j'ai été très surpris, mais à partir...
01:25:15 j'ai pas été chercher plus loin, elle m'a dit que c'était comme ça,
01:25:18 quand elle est arrivée au stade final, elle riait.
01:25:22 - Ah bah, je lui ai dit "maman, faut..."
01:25:24 mais je me suis dit dans ma tête, c'est un cas, quoi.
01:25:27 Ils doivent pas rien avoir, beaucoup...
01:25:29 je pensais même qu'il y en avait pour d'autres, enfin bref.
01:25:32 - Pour l'instant, il n'y a pas eu d'enquête de fait,
01:25:34 il faudrait faire une enquête, mais pour l'instant, moi, je...
01:25:38 Mais, alors, donc chaque fois que vous lui faites l'amour,
01:25:43 ou chaque fois qu'elle jouit ?
01:25:45 - Ah bah, c'est chaque fois que je lui fais l'amour,
01:25:47 et chaque fois qu'elle jouit, ça, j'arrive toujours au but.
01:25:50 Donc... - Et donc, finalement, aujourd'hui...
01:25:52 - Et elle rit, et elle rit, et elle rit, et elle rit.
01:25:54 - Et alors, est-ce qu'elle rit, plus ou moins ?
01:25:57 - Non, c'est toujours le même...
01:25:59 C'est fort, mais c'est toujours le même, hein.
01:26:02 - D'accord. Et donc, finalement, aujourd'hui,
01:26:04 ça vous permet de savoir qu'elle a eu pris son pied,
01:26:08 et c'est rassurant.
01:26:09 - Et bah, voilà. Je sais qu'au moins,
01:26:11 voilà, elle a réussi, j'ai réussi à la faire jouir, quoi.
01:26:17 Elle est allée atteindre le but, quoi.
01:26:20 Et puis voilà, mais au début, j'avoue que...
01:26:24 Pfff... Vous comprenez pas, quoi.
01:26:26 - Et est-ce que ça vous fait...
01:26:28 Est-ce que vous riez avec elle, maintenant ?
01:26:30 - Ah bah, maintenant, bien sûr !
01:26:32 Ha ha ha ! C'est sûr !
01:26:34 On rit ensemble !
01:26:36 - Bon, et bah, écoutez, mais...
01:26:38 En tout cas, c'est communicatif.
01:26:40 Moi aussi, ça me donne envie de rire, Didier.
01:26:42 Merci d'avoir témoigné.
01:26:44 - Non mais c'est vrai que c'est quand même...
01:26:46 C'est ça qui est extraordinaire, c'est que toute...
01:26:49 Enfin, bon, je sais pas si vous avez déjà eu des patientes
01:26:52 qui vous ont raconté ça, mais c'est assez rare, quand même.
01:26:55 - Vraiment, moi, je l'ai pas entendu, je crois, dans notre entretien.
01:26:57 Mais surtout, ce que nous disions au début de l'émission,
01:27:01 c'est-à-dire que c'est très singulier, aussi, à chacun,
01:27:06 et y a pas de normes, et c'est ça qui est...
01:27:10 Comment on dirait ? Encore plus délicieux !
01:27:12 - Oui, mais comme ça, a priori, je crois qu'on peut dire
01:27:16 que c'est des bonnes natures, les femmes qui éclairent de rire
01:27:18 au moment où elles jouissent.
01:27:20 Enfin, ça me paraît plutôt une bonne nature.
01:27:22 - Y a un accès, y a une autoroute jusqu'à la sensation de joie.
01:27:26 - Oui, oui, oui, donc c'est plutôt positif.
01:27:28 En tout cas, merci, Didier, de ce témoignage.
01:27:31 Et merci, encore une fois, je le répète,
01:27:34 moi, j'aime bien quand vous participez tous ensemble,
01:27:37 vous entendez un témoignage, ça vous parle.
01:27:39 Eh bien, surtout, n'hésitez pas, vous nous appelez au 0826 300 300,
01:27:42 parce que c'est comme ça, aussi, qu'on avance,
01:27:44 on fait une sorte de chaîne de solidarité, tous ensemble.
01:27:48 Catherine, Aymelée Périssole, on est vraiment en toute fin d'émission.
01:27:52 Qu'est-ce que vous pourriez dire à ceux qui nous écoutent ?
01:27:55 Essayez de mettre, au moins dans votre monde intérieur,
01:27:59 des mots sur ce que vous ressentez, non ?
01:28:01 - Alors, oui, mais mettre des mots sur les ressentis,
01:28:05 c'est vraiment une... ça peut demander un effort,
01:28:08 mais c'est un effort qui est très très vite gratifiant,
01:28:10 parce que ça permet, me semble-t-il,
01:28:13 justement d'accéder à toute l'ampleur, toute la vitalité,
01:28:20 et la façon dont nous pouvons, j'employais le mot de curiosité,
01:28:25 de renouveler l'expérience,
01:28:29 et donc, je pense que c'est un des éléments qui peut le mieux garantir,
01:28:35 le mot serait fort, mais en tout cas favoriser,
01:28:38 la joie d'être en couple, la joie de se rencontrer,
01:28:41 la joie de... - D'être en vie, peut-être.
01:28:43 - D'être en vie, ensemble, et de le partager,
01:28:47 non seulement en se touchant, en se connectant les uns aux autres,
01:28:51 en s'aimant, et en se découvrant les uns les autres.
01:28:54 Donc, plus nous mettons des mots, plus nous...
01:28:57 Moi, j'aime bien penser que nous avons une sorte de boussole intérieure
01:29:00 du côté de la vie, et donc ça permet vraiment
01:29:03 d'éveiller notre attention sur cette boussole du côté de la vie.
01:29:10 - D'ailleurs, j'ai parfois donné un love-conseil en disant
01:29:12 "Mettez des notes sur ce que vous avez ressenti dans la journée,
01:29:15 si c'était une chouette journée, mettez 10 sur 20, ou 20 sur 20,
01:29:20 mais n'hésitez pas, et faites de temps en temps ce truc."
01:29:24 - Faites cet exercice, et peut-être en y ajoutant juste
01:29:27 ce qui, dans la journée, a été...
01:29:29 "Qu'est-ce que j'ai fait qui m'amène à mettre 10 ?"
01:29:33 - Voilà. Merci beaucoup, Catherine-Emilie Périsseul.
01:29:36 "Ma Bible des émotions", c'est le titre aux éditions Le Duc.
01:29:39 Tout de suite, vous retrouvez Alexandre de Levanne.
01:29:41 Demain, on va évoquer les jouets intimes.
01:29:44 - De Marseille à Bordeaux, de Montpellier à Paris ou à Toulouse,
01:29:48 Sud Radio, parlons vrai, arrive dans le joyau de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
01:29:52 A partir du 29 janvier, Sud Radio, parlons vrai, arrive à Lyon sur 105.8.
01:29:56 Connectez-vous aussi avec l'appli Sud Radio et parlons vrai.

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