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A la une de cette édition, le Conseil constitutionnel détricote la loi immigration. Un coup de force mené par une poignée de vieux socialistes.

Nous reviendrons ensuite sur la mobilisation agricole.

Et enfin, une page équipement militaire avec les drones qui bouleversent les conflits modernes.

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00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15 À la une de cette édition, le Conseil constitutionnel détricote la loi immigration.
00:19 Un coup de force mené par une poignée de vieux sages.
00:23 Nous reviendrons ensuite sur la mobilisation agricole.
00:26 Et enfin une page équipement militaire avec les drones qui bouleversent les conflits modernes.
00:31 [Générique]
00:35 Un hold-up commis par un gang de septuagénaires.
00:38 La loi immigration a été détricotée par le Conseil constitutionnel.
00:41 Élément d'explication.
00:43 Il n'en reste plus que les régularisations massives de clandestins.
00:47 La loi immigration, qui avait fait tant polémique lors de son vote en décembre 2023,
00:52 a été largement taillée par les sages du Conseil constitutionnel.
00:56 Ainsi, les neuf juges ont considéré 32 articles comme étant des cavaliers législatifs sur les 86.
01:02 Que compte le texte adopté par le Parlement ?
01:05 Cette trentaine d'articles concerne essentiellement des éléments obtenus par la droite au Sénat.
01:10 C'est donc une petite institution de vieillards qui aura finalement dicté sa loi.
01:14 Présidée par Laurent Fabius, 77 ans, et dont sept des neuf membres ont plus de 70 ans.
01:21 L'institution est devenue une véritable roue de secours.
01:24 Des gauches remontaient à bloc contre un texte de loi
01:27 qui pourtant ne changeait pas franchement la donne en matière d'immigration.
01:31 Le Conseil constitutionnel s'est ainsi attiré les foudres de plusieurs personnalités à droite,
01:35 à l'image de la tête de liste LR aux européennes, François-Xavier Bellamy,
01:39 qui s'en prend notamment à l'idée selon laquelle des éléments du texte seraient des cavaliers législatifs.
01:45 Et cette décision en réalité est révoltante.
01:48 C'est un coup d'État institutionnel qui viole, je le dis ici,
01:52 la lettre et l'esprit de notre Constitution.
01:56 Il explique que tous ces articles sont des cavaliers législatifs,
01:59 c'est-à-dire qu'ils n'avaient pas de lien avec l'objet du texte.
02:01 Mais à qui le Conseil constitutionnel va faire croire
02:06 que la question du regroupement familial,
02:08 le fait de faire en sorte que des étrangers aient besoin de cotiser
02:12 avant de percevoir des prestations sociales,
02:13 que le fait de sanctionner l'entrée irrégulière sur le sol français,
02:18 que toutes ces questions-là n'auraient pas de lien avec l'immigration ?
02:21 Mais qui peut croire ça ?
02:22 Le Rassemblement national, qui a aussi voté le texte de loi,
02:25 se trouve dans une situation délicate,
02:27 d'autant que l'annonce du Conseil constitutionnel a eu lieu jeudi,
02:31 quelques heures après que Marine Le Pen a dit son opposition
02:34 au parti allemand AfD qui est favorable au concept de remigration.
02:38 Du côté de Reconquête, Éric Zemmour exulte alors que son parti
02:42 avait dénoncé cette loi en évoquant déjà le risque de censure du Conseil constitutionnel.
02:47 Il y a eu vraiment une scandaleuse manipulation de la part
02:52 et de M. Darmanin et des dirigeants LR et de Mme Le Pen
02:57 qui ont fait des coups politiques.
02:58 Tout ça alors qu'ils savaient très bien que le Conseil constitutionnel
03:01 allait annuler cette loi.
03:03 La séquence politique de la loi immigration qui avait vu la droite
03:06 modifier le texte au Sénat et le RN voter avec la majorité à l'Assemblée
03:11 n'aura donc été que de la poudre aux yeux.
03:14 Il ne reste du texte de loi que les 10.000 régularisations de clandestins.
03:19 Gérald Darmanin s'est de son côté dit satisfait du travail du Conseil constitutionnel.
03:24 Cependant le système politique en place a peut-être joué avec le feu.
03:28 En effet, en montrant que la voie parlementaire était inutile,
03:31 le Conseil constitutionnel qui pourrait aussi censurer un référendum demain,
03:35 c'est l'utilité du vote et de la représentation qui sont ici mis en cause.
03:40 Le président de la République qui appelait de ses voeux
03:43 cette révision par le Conseil constitutionnel peut lui s'estimer heureux.
03:47 La gauche, elle, a assuré le spectacle avec ses manifestations
03:51 à grand renfort de punkachiens antifascistes
03:53 et de comédiens millionnaires en mal de fumigène.
03:56 Aujourd'hui, elle sait qu'elle peut compter sur l'EHPAD de la République
04:00 pour défendre ses lubies.
04:02 La gauche peut ainsi compter sur le Conseil constitutionnel
04:04 avec le socialiste Laurent Fabius,
04:06 mais aussi sur la Cour des comptes avec le socialiste Pierre Moscovici.
04:10 Le Conseil d'État est lui présidé par un ancien proche de Martine Aubry,
04:13 Didier Tabuteau.
04:15 Les grandes institutions françaises sont ainsi dans les mains d'une minorité
04:18 issue d'un parti qui aujourd'hui fait moins de 2% à la présidentielle.
04:23 Concernant le Conseil constitutionnel, il faut garder à l'esprit
04:26 qu'il n'a pas remis en cause les restrictions de liberté
04:29 lors de la crise sanitaire, ni censuré la mise en place d'un passeport vaccinal
04:34 pour ceux qui ont refusé l'injection.
04:36 Pour la loi immigration, le vote du Parlement n'aura servi à rien.
04:39 Quant aux sages du Conseil, ils sont plus enclins à défendre
04:42 des étrangers ou des étrangers potentiels
04:45 que des citoyens français à se demander à quoi servent ces institutions.
04:49 La colère des agriculteurs ne faiblit pas.
04:56 Toute la journée, ils ont poursuivi leur mobilisation à travers la France
04:59 avec en ligne de mire le blocage de Paris.
05:03 Point complet sur la situation avec Rémi Tell.
05:06 Nouvelle journée de lutte pour les paysans français.
05:09 Partout dans le pays, leurs points de blocage se multiplient.
05:12 Ce vendredi, les autoroutes A7 et A9 étaient ainsi complètement barrés.
05:17 La contestation s'est également déployée sur l'A10, l'A11, l'A13 ou encore l'A64.
05:23 Symbole de l'extension du mouvement, le début de Blocus de Paris
05:27 organisé par la FDSEA et les jeunes agriculteurs.
05:30 Mais si l'heure est à la galère pour de nombreux franciliens,
05:33 beaucoup disent comprendre la détresse des agriculteurs.
05:36 Concurrence déloyale des producteurs étrangers,
05:39 taxes sur le gasoil non routier,
05:41 normes environnementales toujours plus nombreuses,
05:43 omnipotence de la Commission européenne et des centrales d'achat.
05:47 Les raisons de la colère sont multiples pour les paysans français,
05:50 tout comme leurs moyens de l'exprimer.
05:52 Ces dernières heures, le parking d'un centre commercial Leclerc
05:55 a par exemple été retourné dans les rots.
05:58 Le centre-ville de Draguignan, lui, a été envahi par les moutons.
06:02 Dans le Gers, le député macroniste Jean-René Cazeneuve
06:05 a même été enfariné alors qu'il visitait un point de blocage.
06:09 Preuve qu'il est possible, en matière de contestation,
06:12 de faire preuve d'une grande créativité.
06:14 Ailleurs, de nombreuses préfectures ont à nouveau été recouvertes de lisiers.
06:18 La préfecture de Bordeaux avait vu jeudi son entrée forcée,
06:22 avant que des bottes de foin ne soient mises au feu.
06:24 Pour autant, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin,
06:27 s'exprimant sur TF1, a jugé que les actions des agriculteurs
06:30 ne justifiaient pas, pour l'heure, l'intervention des forces de l'ordre.
06:34 Est-ce qu'on doit les laisser faire sans envoyer les CRS ?
06:36 Oui, en tant que ministre de l'Intérieur, à la demande du président et du Premier ministre,
06:40 je les laisse faire, les agriculteurs travaillent,
06:42 et lorsqu'ils ont envie de démontrer qu'ils ont des revendications,
06:46 le gouvernement l'écoute, le Premier ministre fait des annonces demain,
06:49 il faut les entendre.
06:50 On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS.
06:52 Il faut dire que le soutien de la population au mouvement est massif.
06:56 En début de semaine, près de 9 Français sur 10 approuvaient les blocages.
07:00 De quoi inquiéter le pouvoir, mais sans excès,
07:03 alors que la révolte gronde, Emmanuel Macron se trouve en Inde
07:06 pour y négocier un nouvel accord de libre-échange.
07:09 Le Premier ministre Gabriel Attal s'est tout de même rendu en Haute-Garonne cet après-midi.
07:13 Des mesures de soutien au secteur agricole ont été annoncées.
07:17 Si les organisations syndicales pourraient y être sensibles,
07:20 il n'est pas certain que ces annonces suffisent à la base,
07:23 car les agriculteurs le répètent, ils ne veulent pas de rustine,
07:26 mais d'un changement complet de politique pour la paysannerie française.
07:30 [Générique]
07:34 Miniatures tactiques de surveillance ou kamikazes,
07:36 les drones se sont invités dans les conflits modernes.
07:39 Ces nouveaux outils militaires sont-ils vraiment révolutionnaires ?
07:42 Réponse tout de suite.
07:44 Ils contribuent à donner à la guerre une image de jeu vidéo.
07:48 Les drones se sont imposés dans les conflits récents.
07:51 Presque assimilés à un petit avion téléguidé par certains,
07:54 ils sont devenus des armes redoutables sur les différents fronts.
07:58 L'historien militaire Sylvain Ferreira nous retrace l'apparition de ces engins,
08:02 qui effraient autant qu'ils passionnent.
08:05 Les drones sont apparus au cours de ce qu'on qualifie de guerre contre le terrorisme.
08:09 C'est à partir du début de ce siècle que les Américains ont commencé à employer
08:14 ce qu'on peut qualifier au départ de véritables avions sans pilote,
08:18 avec à la fois des capacités d'observation, mais aussi dès le départ,
08:22 des capacités d'emporter des missiles pour tirer après s'être infiltrés en territoire ennemi.
08:28 On peut dire que l'explosion médiatique du phénomène des drones
08:31 a commencé à prendre de l'ampleur à partir de 2020
08:35 et la guerre expéditive pourrait-on dire,
08:39 dans le Haut-Karabakh entre les forces azéries et les forces arméniennes.
08:43 Là, on a commencé à voir vraiment un autre type de drones entrer en action,
08:50 à savoir les drones suicides.
08:52 Des drones suicides où Kamikaze lançait sur une cible pour la détruire
08:56 en s'auto-détruisant eux-mêmes grâce à une charge embarquée.
09:00 Tout un concept.
09:01 Les drones sont effectivement une avancée au niveau militaire
09:06 pour développer de nouvelles tactiques, de nouvelles stratégies
09:10 pour attaquer un secteur du front ou gérer un conflit.
09:14 D'abord, un intérêt aujourd'hui par rapport aux drones suicides,
09:18 c'est qu'ils sont peu coûteux, ils sont faciles à construire et rapides à construire.
09:24 Pour une efficacité, elle aussi, assez immédiate.
09:27 C'est-à-dire qu'après quelques semaines de formation,
09:29 vous avez un opérateur qui est capable d'employer un drone suicide
09:33 très rapidement et en très grand nombre au cours d'une même journée.
09:36 Peu cher, peu complexe et sans coût humain,
09:39 le drone peut paraître à première vue ce que d'aucuns nommaient un "game changer",
09:44 un outil permettant de renverser la donne sur un terrain militaire.
09:47 Mais la réalité est plus complexe.
09:49 Il faut être tout de suite très clair,
09:51 ce ne sont pas des armes miracles qui vont permettre de changer définitivement la face des combats.
09:57 La guerre en Ukraine, puisqu'elle dure maintenant depuis presque deux ans,
10:01 a montré aussi les limites de ce système,
10:04 puisque les contre-mesures électroniques, notamment développées par les Russes,
10:08 ont permis de limiter l'impact dans la durée du conflit de ce type de drone suicide,
10:14 notamment par l'armée ukrainienne,
10:16 qui aujourd'hui, si on en croit les dernières estimations sur le long terme
10:21 qui ont été faites par le think tank Rusie anglais,
10:24 peuvent perdre jusqu'à 10 000 drones de tout type par mois, ce qui est énorme.
10:30 Et en plus de ça, on se rend compte que les Russes ont développé des capacités de guerre électronique
10:35 qui leur permettent de repérer les opérateurs
10:38 en faisant une espèce de suivi du signal électronique qu'il y a entre les opérateurs et le drone,
10:44 et ensuite de frapper là où se trouvent les opérateurs.
10:47 Si les drones constituent donc une véritable avancée technologique à l'impact réel sur les combats,
10:52 ils ne permettent donc pas de rebattre les cartes.
10:54 Pas de quoi dissuader les grandes puissances de jouer des coudes
10:57 pour améliorer toujours davantage leurs engins.
10:59 Des pays comme l'Iran et aujourd'hui la Russie ou l'Ukraine sont en tête
11:05 parce qu'elles ont été confrontées à des nécessités sur le terrain.
11:09 Au début, on avait des drones qui étaient incapables d'intervenir efficacement de nuit,
11:14 et aujourd'hui on a des drones suicides qui ont été améliorés avec des caméras thermiques.
11:20 À chaque fois qu'un État entre dans un conflit,
11:22 la capacité d'améliorer et de perfectionner un système d'armes initiales
11:27 est beaucoup plus importante qu'un État qui reste dans une situation de paix relative.
11:32 Donc pour certains drones, notamment les drones d'observation de très haute technologie américain,
11:38 je pense que les États-Unis maîtrisent toujours ça au-dessus des autres,
11:42 mais en ce qui concerne les drones suicides, notamment les fameux FPV drones russes ou assimilés,
11:49 ou les Shahids iraniens, on reste sur une prédominance de ces deux nations dans ce domaine-là.
11:56 Alors on sait aussi que la Chine joue un rôle derrière.
11:58 Ce qu'on peut comprendre aujourd'hui, c'est que c'est plutôt dans le domaine des drones d'observation
12:03 qui sont utilisés par les Russes.
12:05 Maintenant, reste à savoir sur les drones de combat, là où en est l'armée chinoise,
12:11 c'est un petit peu plus difficile à envisager avec précision.
12:14 Une guerre technologique entre les grands de ce monde où ne figure, sans surprise, aucun acteur européen.
12:21 Et passons à présent à l'actualité en bref.
12:26 L'éducation sexuelle pour former les Républicains de demain,
12:33 c'est la proposition faite jeudi par le Premier ministre Gabriel Attal
12:36 à l'occasion de la première journée nationale contre le sexisme.
12:39 Il compte sur son gouvernement pour rendre effective l'application de la loi
12:43 sur l'éducation à la sexualité et à la vie affective dès la rentrée prochaine.
12:47 Et en même temps, il affirme que le projet de loi sur Internet et les réseaux sociaux,
12:51 en cours d'examen au Parlement, permettra de mieux protéger les enfants de la pornographie,
12:54 notamment en rendant obligatoire d'être majeur avant de pouvoir accéder à ces sites.
12:58 Ça tombe bien, c'est déjà le cas.
13:01 France Télévisions, bras médiatiques du pouvoir.
13:04 Son directeur de l'information, Alexandre Carat, a en effet demandé à la rédaction
13:08 de suspendre provisoirement tout travail d'investigation sur les responsables politiques.
13:13 Cette décision, semble-t-il motivée par l'approche des élections européennes,
13:17 suscite l'étonnement.
13:18 Après le très à charge complément d'enquête consacré à Jordan Bardella, le président du RN,
13:23 l'émission avait prévu de diffuser le portrait d'Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée,
13:27 et de consacrer deux numéros à Rachida Dati, nouveau ministre de la Culture, et Gabriel Attal.
13:32 Interrogée la Société des journalistes de France Télévisions,
13:35 c'est inquiété d'un précédent dangereux, susceptible, je cite,
13:38 "de donner lieu à des demandes encore plus extravagantes à l'avenir".
13:41 Les droits de patriotes et souverainistes pourraient faire une nouvelle percée
13:45 pour les européennes du mois de juin.
13:46 Selon une étude publiée mercredi par le Conseil européen pour les relations internationales,
13:50 lobby européiste situé à Berlin,
13:52 ces formations pourraient arriver en tête dans neuf États membres,
13:55 parmi lesquels la France, mais aussi la Hongrie, l'Italie ou encore les Pays-Bas.
13:59 Les groupes parlementaires Identité, Démocratie et ECR
14:02 pourraient rassembler jusqu'à près de 200 députés,
14:05 percées qui devraient cependant avoir peu de conséquences
14:07 dans une chambre qui compte 705 élus qui formeront une coalition centriste.
14:11 Poudre de perlimpinpin au ministère, cette fois pas en France, mais en Belgique.
14:18 50 sachets de cocaïne ont été saisis dans le bureau d'un employé
14:22 du ministre socialiste de l'Enseignement, Caroline Désir.
14:24 Si aucune charge n'est pour leur retenue contre la femme politique,
14:27 qui aurait même contribué à la réussite des investigations,
14:29 cette énième affaire pose la question des liens entre la classe dirigeante
14:32 et le monde de la drogue.
14:33 Et ce d'autant que l'employé mis en cause,
14:35 licencié après avoir été placé en détention pour trafic de stupéfiants,
14:39 se trouve être le fils de Fadila Lanane, député belge et ancien membre du gouvernement.
14:43 D'autres personnalités pourraient donc bien être éclaboussées par son petit commerce.
14:47 Les Américains ne veulent pas répéter l'échec du retrait de l'Afghanistan.
14:52 Jeudi, les États-Unis et l'Irak ont annoncé que des discussions seront engagées
14:55 dans les prochains jours pour le retrait des troupes américaines du sol irakien.
14:59 Un retrait progressif qui devrait se faire d'ici deux à cinq ans,
15:02 tandis que Baghdad voudrait accélérer le mouvement.
15:04 Mais l'enjeu pour Washington est de ne pas donner l'impression
15:06 de partir précipitamment sous la pression de l'Iran.
15:09 Jeudi, l'État américain d'Alabama a exécuté un prisonnier par inhalation d'azote.
15:16 Une première mondiale dénoncée par l'ONU comme un acte de torture.
15:19 Kenneth et June Smith, âgés de 58 ans, étaient coupables du meurtre d'une femme en 1988.
15:25 Les témoins présents lors de son exécution ont relaté un processus particulièrement lent.
15:29 L'inhalation d'azote pur entraînant une privation progressive d'oxygène.
15:33 En guise à Dieu, Kenneth et June Smith a prononcé ces mots
15:36 "Ce soir, l'Alabama fait faire un pas en arrière à l'humanité,
15:39 je m'en vais avec amour, paix et lumière".
15:41 Le procureur général de l'Alabama, lui, a estimé que sa juridiction
15:44 venait d'accomplir quelque chose d'historique.
15:48 Des perroquets priaient de ne pas donner des noms d'oiseaux à leurs visiteurs.
15:51 Mardi, au Royaume-Uni, 5 perroquets gris du Gabon ont été réintroduits
15:55 dans le zoo Lincolnshire Wildlife Park, près de Nottingham,
15:57 après en avoir été retirés en 2020.
15:59 En effet, ils avaient pour habitude de lancer des insultes,
16:01 parfois très grossières, aux visiteurs.
16:03 Ils ont été placés parmi une centaine d'autres perroquets ne jurant pas
16:06 et pouvant leur apprendre d'autres sons.
16:08 Au programme de votre fin de semaine, un format court et un zoom.
16:15 Dans le samedi politique, Alice Blaise reçoit le député européen
16:18 Virginie Jauron pour évoquer la révolte des agriculteurs
16:21 et les mensonges autour de la vaccination Covid-19.
16:24 Également, tueur en série, les conversations et Terre de Mission.
16:28 C'est la fin de cette édition.
16:29 Merci de votre fidélité.
16:31 Bonne fin de semaine à tous et à lundi.
16:33 (Générique)
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16:46 [Musique]

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