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L'Union européenne seule contre le reste du monde ? Avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les dirigeants de Bruxelles se retrouvent isolés. Les négociations pour la paix en Ukraine se font bien sans eux. Mais renonceront-ils à leur idéologie mondialiste face à la levée des peuples comme en Roumanie et peut-être dans quelques jours en Allemagne, pas sûr. Le Parlement européen avait voté une révision du Traité sur l'Union européenne en novembre 2023 pour transformer le continent en Etat européen supranational totalement intégré. Où en est le processus aujourd'hui ? Certains pensent que l'entité UE-OTAN s'écroulera d'elle-même face à un monde en transition vers une réorganisation multipolaire. L'avenir appartient-il encore aux peuples d'Europe ?
Le journaliste indépendant Jean-Loup Izambert et l'essayiste Claude Janvier, auteurs de "L'abandon français - Quelque chose est pourri dans mon royaume de France" sont les invités de "Politique & Eco", pour décrypter l'avenir d'une Union européenne désormais à la croisée des chemins...

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Ukraine, un festin pour Trump et Poutine… aux frais de l’Europe".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade : https://signups.lachroniqueagora.com/X9904645

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Transcription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:17Bonjour à tous. Ravis de vous retrouver pour Politique éco avec notre invité cette semaine. Bonjour Claude Janvier.
00:25Eh bien bonjour et merci pour l'invitation.
00:27Claude Janvier, écrivain essayiste, et vous publiez cet ouvrage avec le journaliste Jean-Louis Isambert,
00:33« L'abandon français, quelque chose est pourri dans mon royaume de France »,
00:37en sous-titre évidemment lié à ce musicien bien connu, Jean Ferrat.
00:42Et on salue évidemment M. Jean-Louis Isambert avec qui vous publiez cet ouvrage.
00:49Bonjour à vous Jean-Louis. Vous interviendrez dans quelques secondes pour répondre à quelques questions.
00:53Bonjour Pierre. Bonjour Claude. Et merci à TV Liberté pour cette invitation.
00:59Alors avant de commencer cet entretien, évidemment, pour soutenir TVL, vous pouvez vous abonner à notre chaîne,
01:06cliquer sur le pouce en l'air, commenter, partager cet entretien s'il vous plaît, évidemment.
01:12Commençons avec vous, Claude Janvier. On va évoquer l'UE, la gouvernance mondiale,
01:20l'action des États-Unis sur notre continent. Votre préfacier, vous l'avez choisi, c'est Jean-Luc Pugeot, écrivain.
01:27Il commence votre ouvrage en disant que la gouvernance mondiale a décidé d'en finir avec la France.
01:34Alors c'est quoi la gouvernance mondiale ? Où la voyez-vous ?
01:39Dans la haute finance internationale. La gouvernance mondiale, c'est la haute finance internationale,
01:44évidemment anglo-saxonne, la majorité anglo-saxonne, puisque la haute finance internationale, c'est les géants financiers d'aujourd'hui.
01:52C'est Blackrock, Vanguard, State Street, pour ne citer que les trois plus influents.
01:58Et donc c'est cette haute finance qui, effectivement, contrôle la quasi-totalité de la planète.
02:09Pour l'instant, il n'y a guère qu'en fédération de Russie, où cette haute finance internationale n'arrive pas à rentrer.
02:16En Chine, il rentre un peu, mais pour le reste de la planète, ce sont eux.
02:22Et ce sont eux qui, malheureusement, pillent l'Europe depuis bien trop longtemps.
02:29Et l'Europe est devenue, donc, les vassaux.
02:34Et la France, malheureusement, en premier plan, nous sommes devenus les vassaux de cette oligarchie financière mondiale.
02:42– Alors la disparition de la France, vous en parlez, vous dites que c'est une entreprise programmée, planifiée.
02:48Il y a un plan derrière cette disparition de la France.
02:52Qui est à la commande ? Quel est l'objectif ?
02:55– Il y a un plan pour faire disparaître la francophonie.
02:58Il n'y avait pas de place. Vous savez, c'est un peu comme un terrain de jeu.
03:02Il y a l'équipe A et l'équipe B et il faut qu'il y ait une équipe qui gagne.
03:06Eh bien, on a d'un côté l'anglais en tant que langue majoritaire
03:12et de l'autre côté, on avait le français en tant que langue majoritaire.
03:17Donc, il ne peut y avoir de place que pour une seule langue, en réalité, l'anglais.
03:23D'un point de vue anglo-saxon, ce n'est pas mon point de vue à moi, mais j'explique les dessous des cartes.
03:29Donc, il fallait éliminer, et il faut éliminer d'un point de vue anglo-saxon,
03:34il faut éliminer la langue française, il faut éliminer la francophonie.
03:39Et d'ailleurs, c'est quand même très bien employé,
03:42puisque quand on voit en France ce qu'est devenue la langue française…
03:46Vous savez, il n'y a pas si longtemps, je me baladais dans le métro parisien
03:50et j'ai vu une publicité dans une station de métro.
03:54Alors, c'est une tête de canard, c'est un canard avec des lèvres botoxées.
03:58Donc déjà, j'ai dit tiens, ça m'a interpellé.
04:01Et je vais vous traduire à peu près, enfin, je vais vous expliquer.
04:04Ce qui avait été écrit sur cette affiche, c'était marqué
04:08« Ta duck face pour mieux te maquiller ».
04:12Ah bon ? Et là, j'ai regardé ça, j'ai dit « Ah oui, ça vend des produits de maquillage ».
04:17Beh, on a trois mots d'anglais, du français…
04:22Moi, je ne sais pas, je suis jeune, aujourd'hui, admettons, j'ai 14 ans,
04:25et tout d'un coup, je vois ça écrit. Alors, est-ce que je comprends tout ?
04:28Est-ce que je ne comprends pas bien ? Est-ce que je me pose des questions ?
04:32Vous voyez ? Et donc, c'est…
04:34Alors, ça, c'est pour le culte d'erreur, mais il y a aussi l'industriel.
04:37Vous dites qu'il y a des secrets industriels dévoilés,
04:40des ventes de fleurons industriels faits aux Américains,
04:44des écoutes mondiales, tout ça, ça participe de la disparition de la France.
04:49Ah, totalement. Mais quand on voit ce qui s'est passé avec Alstom,
04:53tous nos fleurons industriels ont quasiment disparu.
04:55Alstom, je ne vais pas revenir sur cette ténébreuse affaire,
04:59Emmanuel Macron nous a bradé Alstom, mais on a eu la disparition de Rodia,
05:03d'Alcatel, la disparition d'ArcelorMittal…
05:07– Technip, Lafarge…
05:08– Technip, Lafarge, etc. Tout y passe.
05:11Alors, le problème, c'est que tout y passe,
05:14mais ce sont les salariés, encore une fois, qui en font les frais.
05:17Parce que quand M. Mittal a repris Arcelor,
05:20il a touché des subventions de l'État, de nous, de notre argent.
05:25Et en promettant, oui, oui, ne vous inquiétez pas,
05:28je vais bien entendu préserver les salaires.
05:30Mais en réalité, Arcelor a fermé définitivement
05:34et tous les salariés ont été projetés au chômage.
05:37– Mais qui programme cette disparition de la France ?
05:40C'est au profit des oligarques russes, les méchants oligarques
05:43qui font la guerre à la démocratie en Europe ?
05:47– Je pense que les oligarques russes n'ont strictement rien à voir.
05:50Vous savez, le problème, on en arrive toujours aux États-Unis
05:54et on en arrive toujours à cette haute finance internationale
05:57et à ce pillage organisé américain.
05:59Après tout, c'est une mainmise totale de plus en plus sur nos industries.
06:06Alors, nos industries ne doivent pas être compétitives
06:10par rapport aux industries américaines.
06:12Et malheureusement, depuis trop longtemps,
06:16les Américains pillent nos secrets industriels.
06:21Tout est dévoilé d'ailleurs dans notre livre à ce niveau-là.
06:25C'est-à-dire, il y a de l'espionnage industriel,
06:27c'est du pillage et tout est vendu à l'encan.
06:29Mais pour, encore une fois, faire profiter les entreprises
06:33et le gouvernement américain
06:35et cette fameuse oligarchie financière mondiale anglo-saxonne.
06:39– Alors, Philippe de Villiers a écrit un livre,
06:42« Mémoricide », ces derniers temps.
06:44Il raconte avoir dénoncé les contre-vérités
06:48sur la construction européenne auprès du président Macron
06:52qui l'avait reçue à l'Élysée.
06:54Ces contre-vérités, quelles en sont les principales à vos yeux
06:58puisque vous les développez dans votre ouvrage ?
07:00– Oui, absolument, on les développe.
07:02De toute façon, les contre-vérités, c'est que l'Europe a été mise en place
07:06par des gens plus que douteux.
07:08On est M. Einstein, Schuman, Robert Schuman, etc.
07:14– Qu'est-ce qu'il avait de douteux, Walter Einstein ?
07:16– Il était douteux, il était membre quand même de partis nazis.
07:20Et ça, alors évidemment, la presse,
07:24la bonne presse médiatique de propagande
07:28avait minimisé l'effet.
07:30Mais en réalité, oui, il était juste,
07:32il appartenait à des partis nazis.
07:36De toute façon, c'est lui qui a été choisi
07:40pour commencer à mettre en place les piliers de l'Europe.
07:44– Il faut rappeler que pour la signature du traité de Rome,
07:47Walter Einstein, c'était le personnage,
07:49il a été le premier président de la Commission européenne.
07:51– Absolument.
07:52– Dans les années 60.
07:53– Absolument, c'est ça.
07:55Donc alors, quand on voit le passé de ces gens
07:57qui sont quand même plus que douteux,
07:59on se dit que ce sont ces gens-là qui ont bâti l'Europe,
08:04qui ont bâti toute cette communauté européenne,
08:10qui au départ était une communauté
08:12centrée au niveau du charbon et de l'acier,
08:14on s'en souvient, mais qui petit à petit,
08:16à force de traités…
08:17– Donc un ancien nazi, M.Monek,
08:19a fait ses affaires aux États-Unis
08:22pendant la Seconde Guerre mondiale.
08:24– Absolument, Schumann qui était ministre sous Pétain.
08:27– Que des patriotes.
08:28– Voilà, que des patriotes extraordinaires.
08:31Et ce sont eux qui ont jeté les bases de notre Europe.
08:35Il ne faut pas s'étonner si ça marche si mal aujourd'hui,
08:37ça c'est clair.
08:38– Alors sûr.
08:39– Ce qui est intéressant, pour finir sur ce point,
08:43c'est quand Emmanuel Macron répond à Philippe de Villiers
08:47et dit de toute façon les gens ne vous croiront jamais,
08:49le problème c'est ça, il touche quelque chose
08:52malheureusement de vrai,
08:53à savoir que les médias propagandisent,
08:56ne diffusent jamais les faits
09:00et les vérités,
09:02donc ce qui fait qu'une majorité de gens ne sont pas au courant.
09:05– Alors c'est des propos que Villiers rapporte
09:08dans la bouche d'Emmanuel Macron,
09:10Macron lui aurait dit
09:11les gens ne croiront jamais que la vérité officielle
09:14qui n'est pas forcément la vérité historique,
09:16souffrez cher Philippe que cela vous serve
09:18et que cela vous desserve,
09:20personne ne vous croira.
09:22– Malheureusement, il n'a pas tout à fait tort
09:24puisque les informations ne sont pas relayées.
09:26En fait les véritables informations ne sont relayées
09:28que par des médias libres et indépendants
09:30comme vous, TV Liberté,
09:32mais malheureusement une majorité de gens
09:35passent complètement à 5000 mètres d'altitude
09:39par rapport aux véritables informations.
09:41– Mais qu'est-ce que cela dit de l'état d'esprit des Français
09:44et aussi de l'état d'esprit du Président américain,
09:46cette ignorance et ce cynisme de l'un et de l'autre ?
09:49– Le problème c'est que les politiciens verreux et criminels
09:52surfent sur l'ignorance des gens et ne font rien
09:55pour qu'effectivement les gens passent du stade d'ignorant
09:58au stade d'informé.
10:00Alors après il y a aussi les médias propagandistes
10:03qui sont tout à fait responsables
10:06parce que c'est aussi majoritairement
10:09la faute de ces médias propagandistes
10:12qui ne relayent en rien les véritables informations.
10:15D'ailleurs l'AFP, je l'ai surnommée, ça n'engage que moi,
10:18l'Agence France Propagande, voyez ce que je veux dire ?
10:21Parce que c'est exactement ça, c'est exactement ça,
10:24les véritables informations ne sont jamais relayées.
10:26Donc vous avez une masse de gens qui soit ne sont pas au courant,
10:29soit ne veulent pas se mettre au courant,
10:32soit un mélange des deux, mais en tout cas le résultat est là.
10:35– Alors vous nous dites que les institutions françaises
10:38sont aux ordres de Bruxelles et sous contrôle de l'OTAN
10:43sous domination états-unienne.
10:45Alors comment se manifeste cette domination économique
10:49d'un côté et militaire de l'autre ?
10:51– Vous savez, on est de plus en plus dirigé par des technocrates.
10:54Ça veut dire qu'en réalité, les politiciens sont juste là,
10:58je parle des députés européens,
11:00ils sont juste là pour encaisser leur salaire pharaonique
11:04avec les avantages qui vont avec.
11:06Est-ce qu'ils s'opposent à toute cette sclérose du Parlement européen ?
11:12Et quand je parle de sclérose, ce n'est pas évidemment les USA.
11:17En réalité, qui dirige réellement l'Europe aujourd'hui ?
11:20Ce sont des commissaires qui, eux, ne sont pas élus par le peuple.
11:23C'est pour ça qu'on se retrouve avec une présidente quasiment illégitime,
11:27la personne d'Ursula von der Leyen,
11:30qui en fait a été élue parce que les députés européens
11:34ne s'opposent absolument pas et en fait,
11:36ils ne vont pas évidemment cracher dans la soupe, comme on dit,
11:39c'est-à-dire qu'ils vont continuer, à part quelques-uns qui sont honnêtes
11:42et courageux, qui s'opposent réellement à toute cette politique délétère
11:46au sein du Parlement européen ?
11:48Les fameux GOPÉ, Grandes Orientations de Politique Économique,
11:51d'où ça vient, ça ?
11:53Et qu'est-ce que c'est ?
11:55Ça vient que c'est tout un tas de règlements qui sont édictés
11:58par les mêmes technocrates et qui vont, par exemple...
12:01Je vais donner un exemple précis.
12:03L'arrivée du Mercosur.
12:05Ursula von der Leyen l'a déclaré depuis peu.
12:08On est d'accord avec le Mercosur.
12:10Tous les accords économiques, comme le CETA, vous savez,
12:13le Canada avec l'Europe, le GETA aussi.
12:16Peu de gens savent que le GETA, c'est l'accord japonais-Europe.
12:21La Nouvelle-Zélande aussi.
12:23C'est-à-dire que les moutons néo-zélandais déferlent sur l'Europe
12:27au mépris de nos agriculteurs.
12:29Mais d'ailleurs, en Ukraine, avec ce conflit ukrainien,
12:32c'est exactement la même chose.
12:34Alors, c'est presque pire, parce que le milliardaire ukrainien,
12:37je ne me souviens plus de son nom,
12:39le milliardaire, le roi du poulet, du poulet ukrainien,
12:42qui est basé à Chypre, d'ailleurs, lui, il n'est pas idiot,
12:45il balance sur le marché en Europe,
12:47depuis le conflit, ses poulets.
12:50Mais ses poulets, il faut savoir,
12:52ils évoluent dans 20 centimètres carrés,
12:55et ils n'ont même plus de bec ni d'ongles pour éviter.
12:58Bref, ils sont nourris avec des substances bizarroïdes,
13:01et ils déferlent en Europe sans les contrôles sanitaires
13:04et sans le droit de douane.
13:06Vous voyez, ça, c'est ce qu'on appelle,
13:08ça fait partie des GOPÉ, vous voyez,
13:10des grandes orientations économiques.
13:12Ça veut dire que pour soutenir l'Ukraine,
13:14on a été envahis de poulets ukrainiens
13:16qui, au niveau saveur et alimentaire,
13:18ne vaut pas un pet de lapin, passez-moi l'expression,
13:21et qui sont gorgés d'hormones et de produits chimiques,
13:24et sans contrôles sanitaires, sans le droit de douane.
13:27– Par contre, les Polonais, ils n'ont pas voulu faire la même chose
13:30avec le blé ukrainien, ils ont dit, le blé ukrainien, c'est stop,
13:33on veut protéger notre filière agricole.
13:35– Mais ils ont raison, sur ce plan-là, ils ont raison.
13:38– Vous dites, l'UE leur organise l'économie
13:40en fonction des intérêts et des sociétés américaines.
13:43– Oui, c'est ça.
13:44– En fait, les GOPÉ, ça vient de Washington, les influences ?
13:48– Bien sûr, tout vient de Washington.
13:52Ce qu'il faut comprendre, c'est que les USA,
13:55quand ils ont mis le pied en 1917 en Europe,
13:57ils ne sont pas venus pour nous aider.
13:59Vous savez, ça c'est une légende urbaine,
14:01ils ont dit, on est venus pour vous faire gagner la guerre de 14-18.
14:04En réalité, la guerre de 14-18,
14:06elle était sur le point d'être remportée par les Anglais,
14:09qui étaient nos alliés à l'époque, et par l'armée française.
14:12En réalité, ils ne sont pas venus pour nous aider,
14:14ils sont venus pour, soi-disant, remporter quelques lauriers,
14:18mais surtout mettre le pied en Europe,
14:20et commencer à vouloir piller l'Europe.
14:22Et c'est si vrai, d'ailleurs, on le traite dans notre livre,
14:25quand il y a eu la débâcle de l'armée française et anglaise en 1939,
14:29en 1940, Washington prenait contact avec le Maréchal Pétain établi à Vichy,
14:34pour faire les prémices, justement, d'un protectorat français,
14:37d'un protectorat américain, pardon, sur la France à la fin de la guerre.
14:41Parce que les Américains savaient très bien que cette guerre aurait une fin,
14:45et qu'à un moment donné, ça serait excessivement parfait,
14:49si les Américains commençaient à faire de la France,
14:52et pas que de la France, d'ailleurs, un protectorat.
14:55Donc ils avaient commencé à imprimer une fausse monnaie, vous savez...
14:58– Amgote. – Voilà, l'Amgote,
15:00et ils sont arrivés avec leur valise, à la libération française,
15:03ils sont arrivés avec leur valise pleine d'Amgote, là,
15:06et heureusement, le général de Gaulle, à l'époque,
15:09avec quelques commissaires, a dit, hors de question,
15:12vous me remballez votre monnaie de singe,
15:15et il a dit aux Américains, go home, pour employer une expression,
15:19leur expression favorite.
15:21– Mais alors, si c'est l'Union européenne qui organise l'économie française,
15:25qu'est-ce qu'il faut penser du budget du gouvernement Bayrou,
15:29on a vu ces derniers temps, les députés français s'écharper les uns les autres ?
15:35– Fabuleux, le budget...
15:37– Il vient d'où ce budget, alors ?
15:39– Il vient de je ne sais pas d'où, en tout cas,
15:42entre le budget de Barnier, qui était à 16 millions d'euros,
15:46et le budget Bayrou, il est déjà à 23 millions,
15:49on avait déjà un delta de 7 millions, mais après,
15:52moi ce que j'en pense, c'est que, je regarde un peu,
15:55la taxe sur les billets d'avion a augmenté,
15:58que ce soit d'ailleurs des vols internes à la France,
16:02ou des vols en Europe, ou encore plus, même sur les pays étrangers,
16:06je vois que la baisse des crédits sur l'AME,
16:10la Zen Médicale de l'État,
16:14ça baisse d'à peu près 211 millions d'euros, si j'ai bien lu,
16:19il va y avoir un malus sur l'achat de voitures thermiques,
16:22merci du cadeau, la fiscalité va augmenter sur les chaudières à gaz,
16:27et cerise sur le gâteau, Bayrou vient de pilonner les auto-entrepreneurs,
16:32parce qu'en réalité, c'est un véritable coup de massue fiscal,
16:35parce que quand on était auto-entrepreneur,
16:39on avait droit de jusqu'à 37 500 euros de chiffre d'affaires exonérés de TVA,
16:46Bayrou, de secours, il est arrivé,
16:51ah oui c'est moi, 25 000 euros, il a abaissé le plafond à 25 000 euros,
16:57mais ça veut dire qu'il va plomber plus de 200 000 auto-entrepreneurs
17:01qui sont déjà sur la corde d'oreille,
17:03déjà on en est à 67 000 entreprises qui ont déposé le bilan en France l'année dernière,
17:07il faut le savoir, je parle de PME et de PMI,
17:10je ne parle pas évidemment des grosses sociétés du CAC 40, on est bien d'accord.
17:14Donc voilà, Bayrou de secours, oui c'est ça.
17:17– Et alors sur l'idée d'une économie européenne et française dirigée depuis Washington,
17:22vous allez aussi sur le terrain des normes comptables dites IFRS,
17:27IFRS veut dire International Financial Reporting Standard,
17:30ou normes internationales d'information financière,
17:33elles ont été imposées en Europe à la suite du 11 septembre,
17:38des attaques du 11 septembre aux Etats-Unis,
17:41qu'est-ce qu'elles apportent ces normes IFRS ?
17:44– Elles apportent, vous savez les Etats-Unis pratiquent depuis très longtemps
17:49l'extraterritorialité de leurs droits,
17:51donc toutes ces normes c'est une des conséquences de leur exportation du droit américain.
18:00Et pour faire court, parce que c'est un petit peu compliqué à expliquer,
18:04mais pour faire court, c'est-à-dire que toutes les données confidentielles
18:07des entreprises européennes, françaises, etc.
18:10passent directement sous contrôle américain,
18:13ainsi que les données personnelles aussi des dirigeants, entreprises, cadres, etc.
18:18Ça veut dire que plus ça va, moins nos entreprises vont être dans le secret,
18:23c'est-à-dire que plus ça va, plus tout est imposé par les Américains
18:28et les grands gagnants de toute cette affaire, encore et toujours, ce sont les USA.
18:33Vous savez les USA, le problème c'est que c'est un pays qui a un peu plus de 200 ans d'existence
18:38et c'est un pays qui fait la guerre et qui pille la planète
18:41depuis quasiment le même laps de temps.
18:44– Et autre ingérence américaine en Europe et en France,
18:48spécialement vous dites en 2022, c'est 131 entreprises françaises sensibles
18:54qui ont été vendues non pas à la Russie mais aux Etats-Unis.
18:57– Absolument.
18:58– Donc ça c'est le travail d'Emmanuel Macron,
19:01professionnel de la fusion-inquisition chez Rothschild ?
19:04– Oui, oui, vous savez vous avez le triumvirat de l'enfer comme on l'appelle,
19:08avec mon ami Jean-Louis Ambert, c'est Nicolas Sarkozy qui nous a remis dans l'OTAN
19:12et qui a trahi les français avec le traité de Lisbonne.
19:16On se rappelle, les français avaient majoritairement voté non
19:19et Sarkozy à l'époque avec François Fillon, son premier ministre,
19:23se sont empressés de dire oui, donc déjà la trahison, bonjour.
19:26Et ensuite il y a eu François Hollande qui a continué
19:29et depuis nous avons Emmanuel Macron qui lui est le fossoyeur de la République française,
19:34c'est-à-dire c'est le fossoyeur de la France,
19:36c'est-à-dire que là c'est vertigineux avec Emmanuel Macron.
19:40Bradage de l'industrie, on l'a évoqué, mais tout comme ça,
19:43c'est-à-dire que vous avez les forêts aujourd'hui,
19:46moi j'habite en zone rurale, je vais me promener dans les forêts,
19:51je n'ai jamais vu depuis toujours des forêts aussi mal entretenues.
19:56Il n'y a plus d'ONF aujourd'hui, il faut le savoir,
19:58les forêts ne sont pas du tout entretenues, c'est franchement incroyable
20:03et en plus les parcelles sont vendues à des entreprises privées
20:07qui font des coupes absolument incroyables et qui replantent,
20:11soi-disant, ah bon oui parce que Emmanuel Macron avait lancé une grande campagne là-dessus,
20:15on replante, on replante quoi ? Du sapin de Douglas,
20:18mais le sapin de Douglas, ce n'est pas un arbre qui est adapté à toutes les forêts,
20:22loin s'en faut, mais vous comprenez au niveau économique c'est intéressant
20:26parce que le sapin de Douglas au bout de 10-15 ans, vous le coupez
20:29et vous l'envoyez en bois de chauffage où on va faire des granulés.
20:32Non mais voilà où on en est et ça c'est un aspect moins connu
20:36mais tout aussi dramatique, c'est comme nos rivières,
20:38nos rivières aujourd'hui, moi quand j'étais gamin,
20:41des petits ruisseaux ou des rivières, il y avait du poisson.
20:44Aujourd'hui, je regarde des petites rivières, des petits cours d'eau,
20:47il n'y a plus rien de vivant, il n'y a plus d'un seul poisson,
20:50plus d'un seul alevin, même pas des moustiques,
20:52vous savez ces espèces de moustiques qui se posaient à la surface de l'eau,
20:55voilà, je cherchais le nom, et bien il n'y en a plus.
20:58Et incidemment, un jour on se promenait comme ça avec mon épouse,
21:01je rencontre un monsieur, je commence à regarder,
21:04je dis quand même c'est incroyable ce cours d'eau, il n'y a rien de vivant,
21:06il me dit mais attendez, oui non mais vous le prenez,
21:08je dis comment ça, je le prends quoi ?
21:10Il me dit mais vous savez, moi je suis un ancien policier de l'environnement,
21:13ah oui, c'est bien, ça m'intéresse, et alors ?
21:15Et ça ne vous interpelle pas qu'effectivement il n'y a plus rien de vivant ?
21:19Oui, non mais vous savez, il n'y a beaucoup de choses à prendre en compte,
21:23le réchauffement climatique, ah oui, j'ai dit cette vaste arnaque,
21:26effectivement, etc.
21:28Bref, impossible de se mettre d'accord.
21:31Mais c'est incroyable quand même, on pousse le nihilisme jusqu'au bouddhisme,
21:36vous voyez ce que je veux dire ?
21:38Il n'y a plus de poisson, donc il y a même quelque chose qui ne colle pas,
21:41vous voyez ? Donc voilà.
21:43La question suivante, je vais me tourner vers vous Jean-Louis Ambert qui est avec nous,
21:47vous nous dites bien qu'avant les élections européennes de juin 2024,
21:52des dirigeants de l'Union Européenne se sont rendus à Washington
21:56pour, dites-vous, peaufiner l'état européen supranational
22:00avec lequel les dirigeants américains comptent diviser l'Europe,
22:05alors est-ce que vous pouvez nous dire ce qui s'est passé ?
22:08Alors il y a eu trois réunions qui se sont succédées en 2023,
22:12le 20 octobre 2023, il y a eu une délégation de l'Union Européenne,
22:17quand je dis une délégation, c'était en réalité essentiellement composée
22:21de la présidente de la Commission Européenne, du président du Parlement Européen
22:25et du responsable des affaires étrangères de l'Union Européenne
22:28qui se sont rendus à Washington pour rencontrer le président des États-Unis,
22:32Joseph Robinette Bilen et son secrétaire d'État, Blinken.
22:36Et ensemble, ils ont donc produit un communiqué,
22:39ils ont discuté de l'évolution de l'Union Européenne
22:43et ils se sont félicités de la signature d'un accord
22:46entre le Département de la Défense des États-Unis et l'Agence Européenne de Défense.
22:51Il s'agit en réalité d'un nouveau pas pour essayer de placer,
22:55de donner un peu plus de prérogatives aux dirigeants des États-Unis
23:00dans la conduction des affaires militaires de l'Union Européenne.
23:04Et puis il y a eu une seconde réunion qui se tient un mois plus tard,
23:06le 22 novembre 2023, où là le Parlement Européen a voté,
23:10comme vous le savez, la révision du traité sur l'Union Européenne
23:13et du traité de fonctionnement de l'Union Européenne.
23:15Qu'est-ce qu'il s'agit ?
23:16Il s'agit d'aller encore plus loin dans la transformation de l'Union,
23:20de l'Europe supranationale et de transformer l'Union Européenne
23:24qui est elle-même issue de tous les traités qui se sont succédés
23:27depuis le traité de Rome, en un État européen supranational,
23:31c'est-à-dire concentration du pouvoir politique et du pouvoir administratif.
23:35Et enfin, le 13 décembre 2023, là c'est une réunion du Parlement Européen
23:39qui se déroule, qui se réunit à Strasbourg,
23:43et ce même Parlement Européen vote, alors là je cite,
23:47la résolution, la création d'un conseil politique transatlantique
23:50sous la direction des responsables de la politique étrangère
23:53des États-Unis et de l'Union Européenne.
23:55Ils ont décidé ensemble de poursuivre la coopération essentielle
23:59entre l'Union Européenne et les États-Unis,
24:01quels que soient les résultats électoraux de part et d'autre de l'Atlantique.
24:05Voilà, ça c'est écrit noir sur blanc, dans la recommandation votée
24:08par le Parlement Européen, une majorité de députés,
24:11le 13 décembre 2023 à Strasbourg.
24:15Donc on voit bien que ce sont des étapes, tout s'accélère, tout va très vite,
24:19pour concentrer encore le pouvoir politique et administratif
24:22entre les mains du Conseil de l'Europe et de la Commission Européenne.
24:26Et alors Jean-Louis Hezenberg, est-ce que depuis ces trois textes
24:32votés en 2023, où en est cette révision du traité de l'Union Européenne
24:38voté par le Parlement ? C'était exactement le 22 novembre 2023.
24:43La prochaine étape, normalement, ce serait d'arriver à donner
24:47encore plus de pouvoir à la Commission Européenne et au Conseil de l'Europe,
24:51de manière à ce qu'ils puissent travailler ensemble.
24:53Mais je veux dire, ça va être, alors on parle évidemment,
24:56il y a un tas de choses qui sont prévues, remplacer la règle de l'unanimité
25:01par la règle de la majorité, par exemple.
25:03Il y a un tas de décisions juridiques sur lesquelles ils sont en train
25:07de travailler actuellement, mais bon, ils rencontrent certains problèmes
25:10par le fait qu'ils sont en difficulté, puisque l'Union Européenne et l'OTAN
25:15ont perdu la guerre contre l'Ukraine.
25:17Ils essaient de manœuvrer, on le voit bien, comme ils le font en Géorgie,
25:22en Allemagne, pour remettre en cause les décisions des peuples.
25:25Mais c'est en réalité les États-Unis qui sont derrière tout ça,
25:29mais qui sont eux-mêmes dans une crise très grave,
25:31donc qui essaient par tous les moyens d'influencer pour à la fois se dégager
25:36du processus dans lequel ils avaient engagé l'Union Européenne
25:40contre l'Ukraine, mais aussi en Europe centrale.
25:44Donc si vous voulez, toutes ces perturbations qui arrivent en ce moment
25:47gênent un peu l'avancée qu'ils avaient programmée.
25:50Le pays est un peu chamboulé par ce qui se passe en ce moment aux États-Unis,
25:53mais aussi en Europe centrale.
25:55– Alors, je me tourne à nouveau vers vous, Claude Janvier.
25:58Les Français vivent depuis 33 ans dans l'Union Européenne.
26:02Quel bilan peut-on faire depuis le traité de Maastricht,
26:06quand à l'époque les européistes nous vendaient l'Union Européenne
26:10comme étant le bonheur sur terre, avec une croissance économique,
26:14un plein emploi et une monnaie qui pourrait rivaliser avec le dollar ?
26:18Est-ce que les Français vont mieux après 35 ans d'Union Européenne ?
26:22– Si certains pensent qu'ils vont mieux, moi je pense qu'effectivement
26:26les statistiques, et en discutant un petit peu avec des gens divers et variés,
26:30ben non, les choses ont véritablement empiré.
26:34Bon, quelques chiffres.
26:361996, en Europe, 20 millions de pauvres, à peu près.
26:40Là, nous en sommes aujourd'hui, 2025,
26:44plus de 110 millions de pauvres en Europe.
26:47Donc soi-disant, la pauvreté, elle est baissée.
26:49Pourtant, ce n'est pas le manque de création d'usines à gaz,
26:53vous savez, humanitaires, il y en a plein.
26:55Il y en a plein qui se créent, tous les jours que Dieu fait,
26:58il y en a plein qui se créent.
27:00Alors, les salariés de ces usines à gaz vivent très bien,
27:04en revanche, la pauvreté ne diminue pas, elle augmente.
27:07Ensuite, l'euro, qu'est-ce que ça nous a apporté l'euro ?
27:10L'euro, c'est une monnaie spéculative.
27:13Moi, j'ai passé les deux tiers de mon existence aux francs.
27:17Écoutez, à l'époque, en francs, quand on avait un million de francs,
27:22on pouvait acheter un petit château, un petit manoir,
27:24on était considéré comme riche.
27:26Un million de francs, aujourd'hui, c'est quoi ?
27:27C'est 150 000 euros, peu ou pro.
27:29Qu'est-ce que vous faites aujourd'hui avec 150 000 euros ?
27:31Vous achetez 10 m² à Paris,
27:33pour ne pas être trop regardant sur la superficie,
27:36et avec 150 000 euros, vous achetez une petite maison Phoenix
27:40un peu partout en France,
27:41et encore, pas dans toutes les zones.
27:44Donc, on voit bien qu'il y a quelque chose qui ne colle pas.
27:47L'agriculture, aujourd'hui, en France,
27:50mais comme dans les autres pays européens,
27:52est dans l'abîme.
27:53Je veux dire, à force d'avoir mis des règlements infernaux,
27:57à force d'avoir signé des accords internationaux
28:02comme Mercosur, CETA et GETA, et on en parlait tout à l'heure,
28:06eh bien, où on en est aujourd'hui au niveau agriculture ?
28:09Eh bien, on est dans le rouge.
28:10En plus, quand vous regardez les champs aujourd'hui,
28:13à force d'avoir bombardé ces champs de pesticides et de fongicides,
28:16alors, je tacle un peu les agriculteurs,
28:19mais ils sont aussi un peu responsables.
28:21C'est-à-dire qu'on les a enfumés, peut-être,
28:23avec les produits Monsanto, les produits Bayer, etc.
28:26Enfin, quand même.
28:27Aujourd'hui, je ne sais pas, je serai agriculteur,
28:29je regarde la terre aujourd'hui.
28:30Moi, j'habite en zone rurale.
28:32La terre n'absorbe plus l'eau.
28:34C'est bizarre.
28:36Vous avez une espèce de terre argileuse aujourd'hui,
28:38et elle est de moins en moins fertile et productive.
28:41Donc, il y a quand même quelque chose qui ne colle pas.
28:43Alors, l'Europe, oui, à la coopération des pays européens entre eux.
28:47Pourquoi pas ?
28:48Parce qu'en fait, une coopération avec des pays voisins,
28:50bien sûr, c'est souhaitable.
28:52Non à cette espèce de despotisme voulu par les Américains
28:57via le Parlement de Bruxelles.
29:00En matière énergétique, vous dites l'autre janvier
29:02que c'est bien la Commission européenne
29:04qui a mis EDF dans la situation dans laquelle elle est aujourd'hui.
29:09Absolument.
29:10Avec l'aval d'Emmanuel Macron.
29:11Nous sommes bien d'accord.
29:12Vous vous rendez compte qu'en France,
29:14on était quand même le seul pays en Europe
29:16et pratiquement au monde à avoir quasiment
29:18une indépendance énergétique au niveau production électrique.
29:23On avait une production électrique peu élevée.
29:26On pouvait effectivement avoir de l'électricité pour tout le monde.
29:30Il suffisait de régler le problème des déchets radioactifs.
29:32Parce qu'on peut me dire, oui, mais le nucléaire,
29:34il y a un problème avec les déchets radioactifs.
29:36On l'a fait avec Phénix et Astrid.
29:38C'est fait.
29:39C'est fait, voilà.
29:40Avec Superphénix qui a été enterré à l'époque de Jospin,
29:42si ma mémoire est bonne.
29:43Avec Mme Vonay.
29:44Voilà.
29:45Et aujourd'hui, on sait produire de l'énergie nucléaire propre.
29:50Et bien non, c'est pas fait.
29:52Tout ça pourquoi ?
29:53Parce qu'il faut obéir à l'Europe.
29:55Il faut effectivement se détruire.
29:57Et c'est exactement ce qu'a fait l'Allemagne d'ailleurs.
30:00L'Allemagne, vous vous rendez compte,
30:02ils ont réouvert leur centrale thermique en charbon.
30:05Mais c'est un non-sens total.
30:07Et je n'entends pas beaucoup les écolos allégés.
30:09On les appelle les écolos allégés.
30:11Mon ami Jean-Loup.
30:12Je n'entends pas beaucoup protester contre ça.
30:14Je ne sais pas.
30:15Une centrale thermique au charbon, si ça ne pollue pas,
30:17bon, il faudra me montrer quand même.
30:19Donc vous voyez, il y a des non-sens.
30:21Mais c'est un non-sens total.
30:23La fermeture de Fessenheim,
30:25mais c'est une honte absolue.
30:27Cette centrale produisait.
30:29Parce que les Allemands nous l'avaient demandé.
30:31C'est ça.
30:32C'est ce qu'ils ont dit réellement.
30:33Je ne l'invente pas.
30:34C'est ça.
30:35C'est ça.
30:36On marche sur la tête.
30:38On est allé faire la guerre en Ukraine.
30:40En tout cas, on a donné des armes pour qu'elle se fasse,
30:43cette guerre, pour défendre la démocratie, paraît-il.
30:46Qui a profité de cette guerre en Ukraine, Claude Janvier ?
30:49Vous me faites rire.
30:50La démocratie en Ukraine,
30:52c'est vrai que c'est un État très démocratique, effectivement.
30:54Oui, Transparency International,
30:56qui est une organisation, à mon avis, d'extrême-droite,
30:59avait dit que c'était le pays le plus corrompu d'Europe.
31:02Oui, oui.
31:03En tant que pays effectivement corrompu.
31:05Oui, c'est un des pays les plus corrompus d'Europe.
31:07Quant à Volodymyr Zelensky, c'était un acteur.
31:10Qui a profité de cette guerre, Claude Janvier ?
31:12Le complexe militaire ou industriel déjà américain.
31:15Le complexe militaire ou industriel français.
31:17Et aussi Black Rock.
31:20Je reviens à Black Rock.
31:22Black Rock a quasiment racheté
31:24la quasi-totalité des terres agricoles en Ukraine.
31:27Il faut le savoir.
31:28Il y a aussi des grands céréaliers français
31:30qui se sont installés en Ukraine.
31:31Il faut le savoir aussi.
31:32Pourquoi d'ailleurs ils se sont installés en Ukraine ?
31:34Parce que les normes là-bas,
31:36au niveau des pesticides et des fongicides,
31:38étaient beaucoup plus laxistes qu'en France.
31:40Vous savez, l'Ukraine va être dépecée.
31:43Et malheureusement, c'est le peuple ukrainien
31:46qui encore va en pâtir.
31:48C'est toujours le peuple qui en pâtit en réalité.
31:50C'est ça le problème.
31:52Parce qu'en fait, qu'est-ce qui va se passer avec l'Ukraine ?
31:54Un petit mot là-dessus très vite.
31:56La fédération de Russie ne va pas plier.
31:58Donc les régions du Donbass,
32:00de toute façon,
32:01ainsi que Odessa,
32:02va aller à la fédération de Russie.
32:04Bon, ça c'est un point absolu.
32:07Qu'est-ce qui va se passer ?
32:08La Pologne risque de prendre un petit bout de l'Ukraine.
32:10Parce que quand même,
32:11la Hongrie aussi,
32:12la Roumanie aussi.
32:13En réalité, il va rester quoi de l'Ukraine ?
32:16Il va rester Kiev.
32:17Si ils ont fait la découpe aujourd'hui ?
32:18Oui, ça va être un dépeçage.
32:20Mais un dépeçage total.
32:22Voulu par les Américains et l'OTAN.
32:26D'ailleurs, Donald Trump a mis les pieds dans le plat
32:30en disant que de toute façon,
32:31les Américains avaient donné 200 milliards de dollars,
32:35ou entre 200 et 300 milliards de dollars.
32:37Et que maintenant,
32:38ils voulaient récupérer un peu retour sur investissement.
32:41C'est-à-dire,
32:42on va peut-être s'occuper des terres rares qu'il y a en Ukraine.
32:46Découpage de l'Ukraine,
32:47un peu comme ce qu'on avait vu avec l'Allemagne
32:49après la Seconde Guerre mondiale.
32:50C'est exactement ce qui va se passer.
32:52Alors, ça c'est pour le passé de l'Union Européenne.
32:55Pour l'avenir,
32:56vous citez une étude prévisionnelle pour 2030
33:00du système européen d'analyse politique et stratégique
33:03de l'Union Européenne.
33:04Qu'est-ce que vous avez trouvé dans ce document, Claude Janvier ?
33:07On a trouvé, ma foi,
33:09que ça ne va pas s'améliorer.
33:11Qu'est-ce qu'il raconte ?
33:15On a trouvé que ça ne va pas s'améliorer.
33:17Malheureusement, vous savez,
33:19le problème, c'est que ça ne va pas s'améliorer.
33:21Le problème, c'est que l'Europe,
33:24telle qu'elle a été conçue,
33:25ce Parlement européen,
33:26est indéboulonnable.
33:27C'est malheureux,
33:28mais c'est malheureusement une institution
33:32dont on ne voit pas comment elle va disparaître demain.
33:35Donc, la seule solution,
33:37c'est de sortir effectivement de ce guet-pied
33:40et de sortir de l'Europe.
33:41Moi, j'ai sous les yeux
33:43ce que vous avez relevé
33:45dans cette étude prévisionnelle
33:47du système européen d'analyse politique.
33:49C'est ceci.
33:51La crise continuera d'affecter
33:53les membres les plus vulnérables de la société.
33:55Une augmentation de 45% du chômage,
33:57un risque accru de pauvreté
33:59touchant près de 130 millions d'Européens.
34:02Ça, c'est d'ici 2030.
34:04Déjà, on en est à 110 millions de pauvres en Europe.
34:06Effectivement, on en a parlé tout à l'heure.
34:09Ça ne m'étonne pas du tout
34:11que, heureusement, ça va augmenter.
34:13Non, mais c'est ça, le problème,
34:15c'est qu'on n'a pas énormément de solutions.
34:18C'est-à-dire qu'à un moment donné,
34:20il faut sortir de cette institution
34:22vérolée, quoi.
34:23Vérolée, gangrenée.
34:24– On comprend évidemment, à vous lire,
34:26Jean-Louis Zember et Claude Janvier,
34:28que les dirigeants américains
34:30ont toujours voulu maintenir
34:32leur domination sur l'Europe.
34:34Mais on a vu aussi
34:36que Donald Trump a été réélu.
34:38Comment les choses peuvent-elles évoluer ?
34:40On voyait bien Ursula von der Leyen
34:42main dans la main avec le président démocrate Biden.
34:45Est-ce que l'arrivée de ce nouveau président républicain
34:49va rebattre les cartes
34:51et inciter l'Europe à faire son chemin toute seule ?
34:55– Vous savez, Donald Trump, déjà,
34:58augmente les droits de douane.
35:00Donc déjà, ça ne va pas nous arranger
35:02au niveau de l'Europe.
35:03Ça, c'est d'une évidence absolue.
35:05Ensuite, Donald Trump, c'est American first.
35:09Donc, l'Europe…
35:11D'ailleurs, quand il a déclaré
35:13à Volodymyr Zelensky
35:15qu'il allait s'occuper des terres rares de l'Ukraine,
35:17il n'a pas dit « et l'Europe va s'en occuper aussi ».
35:20Il a dit « je vais m'en occuper,
35:22je, au nom de l'Amérique ».
35:25Donc, ce qu'il faut bien comprendre,
35:27c'est que l'Europe, pour lui,
35:29va continuer à faire en sorte
35:31que ça soit contrôlé,
35:32parce que le pillage va continuer.
35:34Après, ce qui va se passer derrière,
35:36lui, ce qui l'importe,
35:37c'est de continuer à assurer
35:39la domination du « Dieu dollar »
35:43au niveau américain et au niveau planétaire.
35:45Parce que c'est ça qui va continuer.
35:48C'est ça qu'il faut comprendre.
35:49C'est-à-dire que nous, Européens,
35:51on est pris en sandwich
35:53à cause de nos dirigeants politiques
35:56qui sont les larbins,
35:59je pèse mes mots,
36:01des Américains depuis trop longtemps.
36:04Et c'est ça, le problème.
36:05C'est qu'en fait, en Europe,
36:06nous sommes riches.
36:08En Europe, nous sommes riches d'industrie,
36:10de terre, d'agriculture, etc.
36:12Et nous abandonnons quasiment tout
36:15au profit, donc, des USA.
36:17Et ça, c'est inconcevable.
36:19– Alors, vous tirez évidemment
36:20sur les dirigeants français,
36:22sur les dirigeants américains,
36:24mais vous tirez aussi sur
36:25une trop grande majorité de Français
36:27qui a accepté ce laxisme.
36:30Comment vous l'expliquez,
36:31ce quasi-suicide national en direct ?
36:34– Écoutez, je l'explique,
36:36c'est un peu inconcevable
36:38de se dire qu'il y a quand même
36:40autant de gens qui ne veulent pas
36:42ou ne savent pas.
36:44Moi, ce que je pense,
36:46c'est qu'il y a beaucoup trop de gens
36:47qui sont un peu trop égoïstes,
36:48je pense.
36:49Un peu trop de gens ne sont braqués
36:50que sur leur précaré.
36:52Sortir de leur petite vie,
36:54de leurs petites vacances à la neige
36:56ou à la mer,
36:57et de gâter leurs enfants et petits-enfants.
37:00C'est pas que c'est condamnable,
37:02mais à un moment donné,
37:03il n'y a pas que ça.
37:04Il faut regarder ce qui se passe ailleurs,
37:05il faut regarder ce qui se passe
37:06chez nos voisins,
37:07il faut regarder ce qui se passe
37:08dans le monde.
37:09On vit tous en interaction,
37:10et ça, beaucoup de gens
37:11l'ont un peu oublié.
37:13Mais on vit en interaction,
37:14même si ce n'est pas très réel
37:17pour des gens de se dire que,
37:19oui, on vit en interaction
37:20avec un habitant en Afrique,
37:22on vit en interaction
37:23avec un citoyen russe, etc.,
37:25parce qu'on est tous
37:26sur une seule et même planète.
37:27Et que cette seule et même planète,
37:29c'est parce que ça tourne bien chez nous
37:31qu'il ne faut pas se préoccuper
37:33du reste.
37:34Et le problème, c'est ça.
37:35C'est qu'à force d'avoir
37:36ce genre d'idées,
37:37ce genre d'opinions,
37:39parce que les gens ont
37:40beaucoup des opinions,
37:41mais ils ne s'intéressent pas,
37:43malheureusement assez,
37:44ni même pas du tout d'ailleurs,
37:45aux véritables informations,
37:47aux causes, effectivement.
37:48Et c'est là le problème.
37:49Ça, c'est un problème.
37:50– Est-ce qu'on a entendu
37:51les syndicats,
37:52quand on évoquait la façon
37:54dont on a bradé
37:55les fleurons industriels français,
37:57Technipalstom,
37:58tous ces gens qui ont été
38:00mis à la porte,
38:01les syndicats,
38:02ils ont dit quoi
38:03face à ces grandes opérations
38:05de vente aux Américains ?
38:07– Ça existe encore,
38:08les syndicats ?
38:09– Ils nous tapent sur le système
38:11quasiment trois fois par an.
38:13– Ils sont encore là ?
38:14Ils servent ?
38:15Ecoutez, soyons sérieux,
38:16les syndicats ne servent
38:17malheureusement plus à rien.
38:19– Ils sont financés
38:20par qui, les syndicats, déjà ?
38:21– Ils sont financés,
38:22déjà, ils sont financés
38:23par les cotisations des membres,
38:25mais peu.
38:26Mais ils sont financés aussi,
38:27par exemple,
38:28quand vous êtes auto-entrepreneur
38:29et que vous embauchez un salarié,
38:31vous avez la surprise de constater
38:34que dans le bulletin de salaire,
38:36il y a une cotisation obligatoire
38:38qui part chez les syndicats.
38:40C'est intéressant.
38:41Après, je me souviens d'une affaire,
38:43ça m'avait fait un peu sourire à l'époque,
38:45la CGT, qui est quand même
38:47le syndicat le plus anticapitaliste
38:49qui soit, soi-disant,
38:50ils avaient à l'époque,
38:51je vous parle de ça,
38:52il y a plus d'une dizaine
38:53d'années en arrière,
38:54ils avaient 96 millions d'euros
38:56en bourse.
38:57Ah oui, c'est intéressant,
38:58c'est-à-dire,
38:59pour un syndicat anticapitaliste,
39:00ils avaient quand même
39:01une capitalisation de...
39:02– Et puis, ils ont un ou deux châteaux
39:04en Ile-de-France,
39:05pour se réunir les cadres.
39:07– Non mais attendez,
39:08un véritable syndicat,
39:09ça existait à la fin du 19e siècle
39:12et au début du 20e,
39:13c'est fini depuis.
39:14– Alors, vous le soulignez,
39:15il y en a qui profitent du chaos
39:17comme des poissons dans l'eau,
39:18c'est les narcotrafiquants.
39:20Comment se portent leurs affaires
39:21en France ?
39:22Est-ce qu'il y a une évolution ?
39:23– Il y a une évolution dans le sens
39:24où ça fait quasiment partie
39:26du PIB français.
39:27Tout comme le marché de la drogue
39:29aux États-Unis
39:30fait partie du PIB américain.
39:32Donc en réalité,
39:33on voit bien qu'il n'y a pas
39:34une volonté réelle de l'État
39:36et des pouvoirs publics
39:37de mettre fin aux narcotrafiquants
39:40et de mettre fin
39:41à ce fléau qu'est la drogue.
39:42Parce qu'au-delà des narcotrafiquants,
39:44malheureusement,
39:45qui engendrent effectivement
39:46énormément d'argent,
39:47mais il faut voir les ravages
39:49de la drogue.
39:51Quand vous voyez des gens
39:52qui sont complètement camés
39:53à des drogues de plus en plus chimiques,
39:57et de plus en plus virulentes,
39:58c'est gravissime.
39:59– Il y a le fentanyl aux États-Unis,
40:00il y a une nouvelle drogue,
40:02la 3-MMC en France,
40:04qui est une drogue de synthèse
40:05dérivée de la cocaïne.
40:06– C'est terrible.
40:07C'est terrible.
40:08Ça vous rend une personne normale
40:10en zombie
40:11en l'espace de quelques jours.
40:13C'est effarant.
40:15Et personne ne fait rien.
40:16Alors évidemment,
40:17après, on constate
40:19qu'il y a des gens qui…
40:22Mais vous savez,
40:23le problème aujourd'hui,
40:24c'est qu'on a de plus en plus
40:25une société de drogués.
40:27En France,
40:28il y a les drogues légales,
40:30il y a aussi les drogues légales,
40:32c'est-à-dire les drogues légales,
40:33les psychotropes,
40:35les neuroliptiques,
40:36vous savez,
40:37quand c'est surdosé.
40:38– Les fraisseurs.
40:39– En France,
40:40on est le premier pays consommateur
40:42de boîtes de tranquillisants
40:43et de psychotropes.
40:45– En Europe.
40:46– Oui, dans le monde, je crois.
40:47On en est à 126 millions de boîtes
40:49pour une population
40:51de 67 millions d'habitants.
40:52Si vous retirez les enfants
40:53qui normalement n'en prennent pas,
40:55j'ose l'espérer,
40:56ça fait beaucoup quand même.
40:57– Mais quand on sait qu'on intègre
40:59la drogue au PIB français
41:02pour le gonfler,
41:04et que de l'autre côté,
41:05il y a des ministres
41:06comme M. Darmanin
41:07ou M. Retailleau
41:08qui nous disent
41:09on fait la guerre
41:10au narcotrafic,
41:12c'est pas un peu schizophrène en fait ?
41:14Ils ont plutôt intérêt d'ailleurs
41:16à les favoriser
41:17si c'est pour rentrer
41:18dans l'économie nationale.
41:19– Ah oui, mais bon,
41:20non, ils ne peuvent pas
41:21quand même les favoriser,
41:22mais de toute façon,
41:23ils ne vont pas vous dire
41:24qu'ils ne luttent pas contre,
41:25ce serait un peu étonnant quand même.
41:27Ils ne vont pas aller jusque-là.
41:28Après, vous savez…
41:29– Parce que là,
41:30vous le remarquez,
41:31en 2020,
41:32le marché de la drogue en France
41:33c'était 4,2 milliards d'euros.
41:34– Oui.
41:35– Et l'année précédente,
41:36c'est une augmentation
41:37de 7%
41:38par rapport
41:39à l'année précédente.
41:40– Mais c'est énorme,
41:41c'est énorme,
41:42mais vous savez,
41:43aujourd'hui,
41:44malheureusement,
41:45les drogues
41:46font partie
41:47pratiquement intégrante
41:48de la société.
41:49C'est malheureux.
41:50Vous savez,
41:51dans les années 70,
41:52les drogues
41:53s'étaient quand même
41:54réservées
41:55à une population
41:56de marginaux.
41:57Je connais,
41:58je suis,
41:59j'étais
42:00de cette époque.
42:01Mais en l'espace
42:02de 30 ans,
42:03c'est incroyable.
42:04Ça veut dire
42:05que les drogues
42:06aujourd'hui,
42:07ça touche,
42:08je dirais,
42:09le monsieur
42:10tout le monde.
42:11C'est-à-dire
42:12que monsieur tout le monde,
42:13on le croise
42:14dans la rue,
42:15on ne s'imaginerait pas
42:16que le soir,
42:17un petit rail de coke
42:18ou une petite drogue
42:19récréative,
42:20voilà quoi.
42:21Mais c'est gravissime
42:22parce que,
42:23malheureusement,
42:24mélangé en plus
42:25à des drogues légales,
42:26c'est-à-dire ce que
42:27j'ai mentionné tout à l'heure,
42:28la psychotrope,
42:29etc.,
42:30vous avez une population
42:31de plus en plus
42:32anesthésiée,
42:33droguée.
42:34Et qu'est-ce que donne
42:35en conclusion
42:36une majorité
42:37de la population
42:38anesthésiée,
42:39droguée ?
42:40On a un exemple
42:41au sommet de l'État.
42:42Ah mais tout à fait.
42:43Ah mais tout à fait.
42:44On en a un exemple
42:45flagrant
42:46au sommet de l'État.
42:47À un moment donné,
42:48on s'en mêle
42:49les neurones.
42:50Je vais vous dire,
42:51vous savez,
42:52ça fait tilt.
42:53Alors Jean-Louis Zemberg,
42:54vous dites que
42:55début 2025,
42:56nous y sommes.
42:57Le débat démocratique
42:58n'a pas trouvé
42:59la dynamique nécessaire
43:00pour galvaniser
43:01le peuple français.
43:02Vous dites qu'il manque
43:03au fond
43:04une proposition
43:05fédératrice
43:06mais certains
43:07aussi pensent
43:08que le système
43:09que vous dénoncez,
43:10Union européenne,
43:11zone euro,
43:12autant va
43:13s'écrouler
43:14de lui-même.
43:15Qu'est-ce que
43:16vous en pensez ?
43:17Il ne peut pas
43:18s'écrouler de lui-même.
43:19Je pense qu'il peut
43:20s'écrouler
43:21sous la pression
43:22de la mobilisation
43:23populaire
43:24et pour ça,
43:25il faut un projet
43:26qui soit
43:27même un projet
43:28qui soit capable
43:29de réunir
43:30des majorités
43:31de population
43:32pour sortir
43:33l'Union européenne,
43:34sortir de la zone euro,
43:35sortir de l'OTAN
43:36et préserver
43:37la souveraineté
43:38qui serait nouvellement
43:39acquise.
43:40Mais ça,
43:41c'est quelque chose
43:42qui se construit
43:43dans le temps
43:44et quand on regarde
43:45l'état des lieux,
43:46alors on voit
43:47que les choses
43:48sont en train
43:49d'arriver.
43:50On voit
43:51les partis
43:52souverainistes
43:53qui montent en puissance
43:54même s'ils n'ont pas
43:55encore le moyen
43:56de s'exprimer
43:57que ce soit électoralement
43:58dans les médias
43:59ou autrement
44:00mais on voit bien
44:01que le mécontentement
44:02sur l'Union européenne
44:03monte
44:04mais ce qu'il manque
44:05c'est un projet
44:06qui soit général
44:07qui soit capable
44:08de mobiliser
44:09et de capter
44:10une majorité
44:11de population
44:12sur ses objectifs.
44:13Sortir de l'Union européenne,
44:14sortir de la zone euro,
44:15sortir de l'OTAN
44:16et surtout
44:17sortir de la zone euro
44:18c'est un projet
44:19qui est très difficile
44:20avec la sortie
44:21de l'Union européenne
44:22parce que vous avez
44:23un tas de partis
44:24je veux dire
44:25quand vous regardez
44:26l'Assemblée nationale
44:27aujourd'hui
44:28vous n'avez aucun
44:29parti souverainiste
44:30qui est représenté
44:31je veux dire
44:32du parti communiste
44:33au rassemblement national
44:34alors il présente
44:35la chose de différentes manières
44:36mais sur le fond
44:37tous ont la même politique
44:38tous sont d'accord
44:39pour rester dans l'Union européenne
44:40tous sont d'accord
44:41pour rester dans la zone euro
44:42et tous sont d'accord
44:43pour rester dans l'OTAN
44:44on l'a bien vu
44:45lors des différents votes
44:46quand vous voyez
44:47par exemple
44:48la motion de censure
44:49contre le gouvernement Barnier
44:50je dirais qu'à la limite
44:51c'est une affaire de famille
44:52c'est pas
44:53il n'y a pas
44:54de véritable opposition
44:55qui soit une opposition
44:56de rupture
44:57avec l'Union européenne
44:58avec la politique de crise
44:59et la politique de guerre
45:00que nous connaissons
45:01en ce moment
45:02Alors pour terminer
45:03cette émission
45:04avec vous
45:05Claude Janvier
45:06et vous
45:07Jean-Loup Isambert
45:08vous mettez
45:09à témoin
45:10les français
45:11en leur disant
45:12qu'il a existé
45:13dans l'histoire
45:14de France
45:15un modèle politique
45:16c'est pas
45:17le conseil national
45:18de la résistance
45:19mais c'est
45:20la constitution
45:21de 1793
45:22qui n'a d'ailleurs
45:23jamais été appliquée
45:24qu'est-ce qu'elle
45:25nous enseigne
45:26cette constitution ?
45:27On va le dire
45:28on va le dire simplement
45:29que l'insurrection
45:30à un moment donné
45:31si vraiment
45:32tout part à volo
45:33que l'insurrection
45:34pourrait être de mise
45:35c'est pas moi
45:36qui l'ai lancé
45:37c'est écrit
45:38dans la constitution
45:39c'est écrit
45:40dans la constitution
45:41c'est écrit
45:42dans la constitution
45:43c'est écrit
45:44c'est écrit
45:45dans la constitution
45:46de 1793
45:47une insurrection pacifique
45:48oui
45:49voilà
45:50parce que quand même
45:51ce texte dit ceci
45:52quand le gouvernement
45:53viole les droits
45:54du peuple
45:55l'insurrection
45:56est le plus sacré
45:57des droits
45:58et le plus indispensable
45:59des devoirs
46:00on est tous révolutionnaires
46:01là non ?
46:02absolument
46:03et vous dites
46:04en même temps
46:05que le peuple français
46:06n'a jamais été
46:07un peuple résistant
46:08dans sa masse
46:09c'est pas faux
46:10regardez le nombre
46:11de résistants en 40
46:12dans les années 40
46:13il y a eu quoi ?
46:14500 000 résistants
46:15500 000 résistants
46:16sur 30 millions de français
46:17à l'époque ?
46:18ça fait peu
46:19500 000 résistants
46:20500 000 collabos
46:21apparemment
46:22moi mon prof d'histoire
46:23de terminale
46:24me disait qu'il y avait
46:25à peu près autant
46:26de résistants
46:27dans l'entre-deux-guerres
46:28que pendant la seconde
46:29guerre mondiale
46:30que de collaborateurs
46:31c'est curieux
46:32j'aurais pensé
46:33que les collabos
46:34étaient un peu plus nombreux
46:35non c'est vrai
46:36j'aurais pensé
46:37parce que quand même
46:38on l'a vu en période
46:39toute cette période
46:40sanitaire
46:41il y a eu quand même
46:42beaucoup de coups de fil
46:43et de dénonciations
46:44je le sais
46:45par un adjoint au maire
46:46avec qui j'ai discuté
46:47un jour
46:48ils ont été super jeux
46:49à l'époque
46:50de coups de fil
46:51de braves gens
46:52qui dénonçaient
46:53leurs voisins
46:54c'est intéressant
46:55pour nos espèces
46:56c'est intéressant
46:57merci à vous
46:58Claude Janvier
46:59c'est la fin
47:00de cet entretien
47:01je rappelle le titre
47:02de votre ouvrage
47:03l'abandon français
47:04quelque chose est pourri
47:05dans mon royaume de France
47:06à retrouver sur
47:07la boutique officielle
47:08de TV Liberté
47:09merci à vous
47:10de nous avoir suivis
47:11tout de suite
47:12après cette émission
47:13la chronique économique
47:14et financière
47:15de Philippe Béchade
47:16et quant à nous
47:17on se retrouve
47:18la semaine prochaine
47:19à bientôt
47:20salut
47:21bonjour et bienvenue
47:41pour ce rendez-vous
47:42hebdomadaire
47:43de décryptage
47:44de l'actualité économique
47:45et puis surtout géopolitique
47:46aujourd'hui
47:47et ceux en mode affranchi
47:50je salue
47:51tous les abonnés
47:52de TV Liberté
47:53pour cet épisode
47:54que je vais intituler
47:55guerre en Ukraine
47:56l'Europe demande
47:57le café
47:58et surtout l'addition
47:59ah
48:00l'Europe
48:01veut en être
48:02Trump va rencontrer
48:03Vladimir Poutine
48:04en Arabie Saoudite
48:05pour en fait
48:06examiner
48:07un projet de paix
48:08qui ressemble
48:09à un projet
48:10de paix
48:11qui ressemble
48:12à un projet
48:13qui ressemble
48:14à un projet
48:15qui ressemble
48:16à un projet
48:17qui ressemble
48:18à un projet
48:19qui ressemble
48:20comme
48:21deux gouttes d'eau
48:22à celui
48:23que
48:24Boris Johnson
48:25était venu
48:26torpiller
48:27début avril 2020
48:28torpiller sur
48:29les ordres de qui
48:30alors bien sûr
48:31on en est réduit
48:32aux suppositions
48:33le patron de l'OTAN
48:35Anthony Blinken
48:36bon bref
48:37là n'est pas la question
48:38on va probablement
48:42enteriner
48:43ce qui était donc
48:44déjà prévu
48:45dès avril 2020
48:46c'est-à-dire que bon
48:47il y a une partition
48:48de fête de l'Ukraine, avec des oblastes de l'Est+, en fait, tous les territoires qui entourent la mer d'Azov qui deviennent russes.
49:01Vladimir Poutine n'a pas pour l'instant fait part de ces exigences. En revanche, Donald Trump, lui, estime qu'on ne parlera plus
49:13de l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN, qui était la ligne rouge qu'il ne fallait pas franchir. Et Vladimir Poutine, évidemment,
49:22en avait averti les Européens et les Américains avant le début du conflit. L'Europe, en revanche, serait amenée, mandatée
49:35pour assurer la sécurité territoriale de l'Ukraine, une Ukraine quand même largement démilitarisée, pas du tout nucléarisée.
49:49Zelensky ayant demandé récemment qu'on lui prête quelques armes atomiques pour faire chanter Vladimir Poutine.
49:59Et une Europe à qui on va présenter l'addition. Eh oui, les pourparlers Poutine-Trump, ça énerve un petit peu Bruxelles,
50:13qui vient de faire savoir par un communiqué que la paix en Ukraine, ça les concerne, qu'ils veulent en être, qu'ils veulent avoir
50:23leur mot à dire. Trump a déjà posé les cadres. L'Europe, c'est eux les responsables de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
50:35Oui, l'Europe, notamment la France et l'Allemagne, qui n'ont pas fait respecter les accords de Minsk et qui, ensuite, ont probablement
50:45torpillé les accords, effectivement, de début avril 2022. Trump va évidemment se servir de tous ces arguments pour coller l'entièreté
50:57de la faute et des conséquences financières sur le dos de l'Europe. Alors évidemment, c'est un peu facile, parce que qu'est-ce qui a voulu
51:07cette guerre qui a saboté Nord Stream ? Tous les regards se tournent évidemment vers les États-Unis et vers Antony Blinken,
51:18qui a toujours poussé les Européens à poursuivre la guerre tout en disant « Nous, les Américains, on n'ira pas. Tranquille.
51:26Nous, on vend des armes. C'est tout. Mais vous, les Européens, faites tout pour embêter Poutine et aider l'Ukraine à prolonger le conflit
51:37aussi longtemps que possible ». Trump n'a pas fait mystère de sa volonté de se désengager de l'OTAN, qui devient en fait une sorte de chose
51:49européenne, alors que pourtant, on va dire que globalement, le grand plan initial de déclenchement d'une guerre pour essayer de saigner
52:02la Russie financièrement, de la mettre à genoux économiquement, comme disait le maire, ce plan, il était bien dans les cartons
52:11du Deep State américain. Et on va dire que là, la faute est largement partagée entre les vatanguerres otaniens US et les vatanguerres
52:24otaniens européens. Mais Trump a déjà posé les conditions. L'Ukraine rembourse tout ce que les États-Unis lui ont avancé en armes
52:38sous forme de terres rares et autres richesses. Et les Européens, donc, eux, vont payer le non-respect des accords de Minsk
52:47en finançant largement la reconstruction de l'Ukraine, dont BlackRock se veut être l'architecte. Autrement dit, l'argent va venir
52:59des Européens. Et BlackRock va dispatcher ça entre les diverses entreprises appelées à la reconstruction et dont BlackRock est
53:08évidemment actionnaire. Et puis on ne fera certainement pas également l'économie de quelques enquêtes sur la façon dont l'argent destiné
53:17à l'Ukraine a été utilisé. Et puis surtout, comment se fait-il que des armes fournies gratuitement à l'Ukraine se retrouvent aujourd'hui
53:28aux mains de rébellions à peu près partout dans le monde ou entre les mains des cartels de drogue d'Amérique centrale ou du nord
53:39de l'Amérique du Sud ? Manifestement, beaucoup d'intermédiaires ukrainiens se sont transformés en marchands d'armes ces deux
53:51dernières années. Et évidemment, ça aussi, Trump ne va pas leur pardonner. Nous avons conçu à votre attention un rapport spécial
54:03que vous obtiendrez gratuitement en cliquant dans le lien en description de cette vidéo. Un rapport spécial qui analyse toutes les conséquences
54:12économiques, financières et patrimoniales. Et bien sûr, ce rapport vous offre également des mesures, des initiatives à mettre en place
54:26très rapidement pour protéger votre épargne, celle de vos proches. Tout ça donc dans un rapport gratuit que vous obtenez en cliquant
54:37en bas de cette vidéo.

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