Colère des agriculteurs : Stéphane Le Foll fustige un gouvernement sans « méthode, ni objectif » - Vidéo Dailymotion

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"C’est un changement complet, c’est comme quand le président de la République annonce qu’on renonce au glyphosate et puis après on laisse l'Europe le remettre", rappelle Stéphane Le Foll     Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1   Notre site internet : http://www.publicsenat.fr   Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC    Suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat Twitter : https://twitter.com/publicsenat Instagram : https://instagram.com/publicsenat LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Transcript

00:00 – Mais là, dans les premières mesures qu'a annoncées vendredi Gabrielle Attal,

00:03 est-ce que pour vous ça va dans le bon sens ?

00:04 – Alors c'est un changement complet, c'est comme quand le président de la République dit

00:08 "on interdit le glyphosate" puis après on laisse l'Europe le remettre sans se mouiller,

00:13 enfin je veux dire de la même manière sur les néonicotinoïdes.

00:16 – Ils n'ont pas eu besoin de s'abstenir par contre sur le glyphosate ?

00:18 – Qui avait dit à l'époque qu'il ne fallait pas faire ça ? Stéphane Le Folle, de gauche, écolo,

00:26 quand je porte l'agroécologie, mais je sais qu'il y a des choses qu'on ne fait pas,

00:30 et on ne fait pas faire des zigzags à l'agriculture, on essaye d'avoir un cap,

00:33 il faut baisser l'utilisation des phytosanitaires,

00:36 j'avais fait adopter les certificats d'économie de phytosanitaires

00:40 qui ont été supprimés dans le cadre de cette fameuse loi EGalim, et c'est une erreur,

00:45 parce qu'on aurait dû travailler depuis longtemps sur la manière dont on réduit,

00:49 mais en même temps qu'on réduit les phytosanitaires et la chimie,

00:52 on cherche des alternatives, aujourd'hui à chaque fois qu'on supprime une molécule,

00:55 on dit "mais il n'y a pas d'autres molécules en face", ben non, ça c'est sûr,

00:58 ce n'est pas une molécule pour une autre.

01:00 – Mais oui, donc comment on peut aujourd'hui, parce que c'est ce que disent les agriculteurs,

01:01 il n'y a pas de solution, on interdit, il n'y a pas de solution.

01:03 – Mais pourquoi ? Parce que personne n'a jamais cherché de solution,

01:06 moi je sais très bien que l'objectif qu'on avait fixé de baisse de 30% des phytosanitaires,

01:11 on pouvait tout à fait l'atteindre, tout à fait l'atteindre, si c'était cohérent.

01:16 – Mais est-ce que dans l'état actuel de l'agriculture,

01:18 il faut les interdire ces pesticides ou on n'a pas les moyens pour le moment ?

01:21 – Pour les CEPP, quel était l'objectif ?

01:23 C'était de dire qu'on baissait les ventes de phytos en chimie de 30% en 5 ans,

01:28 et que si au bout de 5 ans, il n'y avait pas eu la baisse de 30%,

01:32 on avait une taxe qui s'appliquait pour pouvoir engager des processus.

01:37 On savait très bien qu'on pouvait, sur la base de ce qu'avaient été les fermes d'Effy

01:42 et les expérimentations qui étaient faites,

01:44 baisser de 30% la totalité d'utilisation des phytosanitaires.

01:48 [Musique]

Colère des agriculteurs : Stéphane Le Foll fustige un gouvernement sans « méthode, ni objectif »

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