• il y a 11 mois
« Je lie beaucoup le sport et la santé mentale (…) j’ai appris à me connaître grâce au sport »

À l’occasion de cette journée internationale du sport féminin & de l’éducation, nous avons eu le plaisir d’interviewer la judokate @asma_niang afin de connaître son point de vue sur l’impact du sport dans sa vie et son importance dans l’éducation des nouvelles générations.

Dans cette interview, nous parlons d’activité physique, pas de sport de haut niveau. L’activité physique régulière est un moyen de se sentir mieux et d’avoir un impact positif sur sa santé mentale, cependant, les sportif•ves de haut niveau peuvent souffrir des fortes pressions liées à leur métier.

Dans cette interview Asma nous parle principalement des impacts du sport dans la sphère privée, mais nous a fait part de son souhait (que nous partageons) de ne pas invisibiliser les souffrances que peuvent subir ses collègues sportif•ves !

Un grand merci à @asma_niang pour sa contribution

Aujourd’hui, célébrons ensemble la force féminine et la portée de l’éducation dans le monde du sport.

#SportFéminin #Éducation #AsmaNiangInterview #Judokate #JO #JeuxOlympiques2024 #Sport #Judo #JournéeInternationaleduSport #JournéeInternationaledelEducation
Transcription
00:00 Alors moi c'est Asma Niang, une internationale judoka et une athlète olympique
00:03 qui a participé à Rio 2016 et Tokyo 2020+1.
00:07 Athlète de haut niveau, j'ai commencé le judo à l'âge de 20 ans,
00:10 donc un peu un parcours atypique biscourdu.
00:12 Moi je lis beaucoup le sport à la santé mentale.
00:20 Le sport, je dis toujours, c'est ce qui a révélé la femme que je suis.
00:24 Le sport m'a donné confiance.
00:26 Rien que corps et esprit, j'ai eu confiance dans le fait de connaître qui je suis grâce au sport.
00:32 J'ai appris à me connaître grâce au sport.
00:34 Donc le sport, il apporte plus qu'un bien physique.
00:38 Le sport, c'est physiologique.
00:46 Le sport ramène beaucoup d'hormones positives, les hormones du bonheur.
00:51 La sérotonine, l'endorphine, le cytosine.
00:55 Ça génère beaucoup de bienfaits, tout simplement.
00:58 Encore une étude qui a été faite, les gens qui font plus de sport dans certains pays
01:03 où le sport est ancré, la santé mentale est bien, est mieux.
01:07 Je pense que la solution, elle est justement d'en parler,
01:15 de faire ce que vous faites là par exemple aujourd'hui.
01:18 D'inviter des acteurs qui sont professionnels, qui ne font que ça,
01:20 qui travaillent sur ça, qui font des recherches sur ça.
01:22 Des professionnels de santé qui en font ce lien-là important
01:26 et de leur donner un peu la parole pour qu'ils alertent là-dessus, surtout.
01:30 Je rêverais que dans l'éducation nationale, chez les enfants très jeunes,
01:39 on met le sport en avant beaucoup plus que ça.
01:42 Que ça soit une matière qui est aussi équivalente aux mathématiques et à l'histoire.
01:47 Moi, j'ai connu le corps humain parce que je faisais du sport,
01:49 c'est pas parce que je l'ai appris à l'école.
01:50 Aujourd'hui, je suis très bonne en anathe physio parce que je suis sportive,
01:53 parce que je m'intéresse au sport.
01:55 Donc en fait, il y a plusieurs façons d'apprendre.
01:57 Et le sport, il y a un côté jeu.
01:59 Je pense que ça va réduire déjà les pares activités.
02:01 Il y a beaucoup d'enfants aujourd'hui où c'est compliqué de les garder 8 heures en cours.
02:06 Et donc je pense que vraiment, la base c'est le sport.
02:09 Le sport à l'école, de mettre plus d'heures.
02:12 Moi, je mettrais beaucoup plus d'heures que ça.
02:13 Ou qu'ils arrêtent l'école à 14 heures, ils font de l'espoir l'après-midi.
02:17 Ça, c'est un rêve.
02:18 J'espère vraiment un jour qu'on va arriver à switcher là-dessus à l'éducation nationale
02:22 et mettre beaucoup plus de sport.
02:23 Et je pense que ça vient, le gros problème vient de l'éducation.
02:25 Des petits, tout petits, on ne réculque pas l'amour du sport.
02:30 Et surtout aujourd'hui, on en parle parce qu'on a les Jeux Olympiques,
02:32 mais on parle pas de cet amour de sport.
02:34 Donc en fait, profondément, je sais pas si on est vraiment sportif ou pas en France.
02:37 Comme je suis ambassadrice de l'iCline, on connaît les statistiques.
02:40 Un étudiant sur 3 ou 4 qui est en dépression et qui est aussi sédentaire,
02:44 qui ne bouge pas et puis aujourd'hui, comme on est talent diversissement,
02:48 tout ça, c'est plus facile de trouver le moyen de ne pas bouger.
02:52 Il est pour moi primordial, en fait, que ça passe dès la base.
02:56 D'inculquer l'amour du sport et puis le sport, toutes ses valeurs
03:01 et tout ce qui est le lien à la santé mentale.
03:02 Et puis tout simplement, faire connaître tous les leviers de ce que peut apporter le sport à ces jeunes.

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