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00:00 [Musique]
00:05 Et on continue à parler de la danse parce que bien sûr ça vous passionne à Derzac,
00:09 mais on va parler maintenant des 11 000 personnes qui porteront la flamme olympique.
00:14 Qui sont ces porteurs ? Où passera-t-elle exactement dans notre région ?
00:17 On fait le point avec toi Claire.
00:20 Tu es journaliste à la Nouvelle République à Blois et parmi les porteurs de flammes,
00:26 eh bien il est à toi. Déjà bravo parce que quand même ça s'applaudit.
00:32 Comment fait-on pour porter la flamme ?
00:33 Finalement, ce n'est pas toi qui as porté candidature,
00:37 mais il fallait être coopté par un père. C'est un peu ça, raconte-nous.
00:40 C'est ça. Donc en juin 2023, c'est ma directrice départementale adjointe,
00:45 Natacha Monoven, qui a proposé ma candidature au club 2024.
00:49 Donc il fallait un peu la motiver quand même.
00:51 Donc elle a parlé de mon ancrage au sein du territoire,
00:56 de mon intérêt aussi pour le sport que je pratique.
01:00 Et puis elle n'a pas caché aussi que j'étais journaliste.
01:03 D'accord.
01:03 Puisque l'idée c'était aussi un petit peu d'être en immersion au moment de cet événement.
01:08 De vivre une expérience pour mieux la raconter.
01:10 C'est ça en fait, sous la forme d'un testé pour vous,
01:13 que j'aurai l'occasion d'écrire à ce moment-là quand je porterai la flamme.
01:18 Alors justement, elle passera cette flamme le 8 juillet prochain en Loire-et-Cher.
01:23 Donc il fallait une sorte de recommandation presque de la part d'un père.
01:27 C'est ce qu'on vient de dire.
01:27 Comment on apprend la nouvelle ?
01:29 Parce que quand même c'est une nouvelle, porter la flamme.
01:31 Ok, vous êtes 11 000, mais tout de même, comment on apprend le go ?
01:35 Alors la semaine dernière, le 15 janvier, comme beaucoup, j'ai reçu un mail
01:39 m'annonçant que j'étais sélectionnée pour porter la flamme.
01:43 Et après, je ne connais pas encore tout.
01:46 Je vais recevoir un calendrier qui est établi.
01:48 Mi-mars, je connaîtrai, je pense que je la porterai en Loire-et-Cher.
01:52 On l'espère pour toi.
01:53 Ce n'est pas encore sûr à 100%, puisque je connaîtrai mi-mars le département
01:57 et donc le jour où je la porterai.
01:59 D'accord.
01:59 Et puis après, on me donnera plus précisément la commune, l'heure de rendez-vous.
02:07 Alors justement, qu'est-ce que ça fait quand même ?
02:09 Parce que dans la vie, tu fais du sport.
02:10 Ok, tu écris de beaux articles, mais tu fais aussi du sport.
02:13 Il y a du trail, c'est ça ?
02:15 Oui, du running, du travail.
02:18 Pour la sportive que tu es, qu'est-ce que ça représente ?
02:21 Et puis pour la citoyenne que tu es également ?
02:23 Alors pour l'instant, j'ai du mal à m'imaginer ce que ça va être le jour J.
02:26 Mais effectivement, c'est un honneur, puisque les JO, peut-être que je n'en reconnaîtrai pas.
02:32 En France ?
02:33 En France, les JO d'été de monde vivant, je ne sais pas.
02:37 Donc participer à cet événement, c'est à ma hauteur, porter cette flamme.
02:43 J'en ai parlé à mes enfants aussi, qui étaient assez fiers.
02:46 Bon, je verrai le jour J, mais je pense qu'il y aura une certaine émulation et ambiance.
02:53 On sait, c'est un relais évidemment, et puis on ne va pas te demander de faire un trail ce jour-là.
02:57 Je crois qu'on est vraiment sur des petites portions comme ça.
02:59 C'est ça, c'est autour de 200 mètres.
03:01 Oui, tu vas le faire.
03:02 Voilà, donc ça va même être court pour profiter de l'événement, j'imagine.
03:06 Et puis j'imagine que c'est très cadré aussi.
03:10 Alors, on va regarder la carte en fait, en Loire-et-Cher,
03:14 7 villes seront traversées par la flamme olympique durant ce relais.
03:21 C'est un passage qui a un coût, Claire, pour le département.
03:23 C'est ça, c'est vendu en fait comme un produit dérivé par les organisateurs.
03:28 Donc la journée, c'est autour de 450 000 euros.
03:31 Et le département de Loire-et-Cher qui a fait acte de candidature,
03:35 va verser 150 000 euros hors taxe pour avoir cette flamme,
03:40 puisque des départements n'ont pas voulu verser cette somme.
03:44 On imagine, vu en même temps la conjoncture actuelle.
03:47 Mais alors, 150, donc le reste c'est quoi ? C'est des partenaires ?
03:50 C'est des partenaires, effectivement.
03:52 Les partenaires qui proposent aussi des porteurs de flammes.
03:55 D'accord.
03:57 Et après, chaque ville ou village animera son passage de flammes.
04:04 À sa manière.
04:04 Voilà, d'accord.
04:05 Donc toi, tu ne sais pas encore dans quelle ville tu seras exactement,
04:08 sur quelle portion, mais en tout cas tu porteras cette flamme
04:10 qu'on va décrypter avec toi, Clémence, puisque chaque année,
04:15 enfin tous les quatre ans, la flamme a un look particulier.
04:18 Oui, ça va peut-être vous permettre de vous projeter un petit peu plus.
04:21 Donc le design change chaque année, comme tu viens de le dire Aurélie.
04:25 Ce sera le même design, à la fois pour les Jeux Olympiques
04:27 ainsi que pour les Jeux Paralympiques.
04:29 Elle a été créée par Mathieu Lehanner, une figure du design français.
04:33 C'est assez épuré, elle est en acier.
04:35 C'est une fabrication réalisée par AsselorMittal.
04:38 Je vais vous donner quelques chiffres, vous pouvez le voir en ce moment défiler.
04:42 Elle fait 70 centimètres, 1,5 kilogramme.
04:45 J'espère que les biceps sont prêts.
04:47 Ça va de 100 mètres, je pense que ça devrait le faire.
04:50 Les matériaux, c'est de l'acier, de sources recyclées et renouvelables.
04:53 Enfin, un dernier petit point, la forme est symétrique, en écho,
04:57 à l'égalité parfaite du nombre d'athlètes hommes et femmes pour cette édition.
05:01 Alors justement, cette flamme, elle est symbolique.
05:04 Elle passe un petit peu partout, elle part d'Olympie
05:07 et puis elle va passer par notre beau village de...
05:10 Je ne sais plus ce qu'il y a comme village dans le Loir-et-Cher,
05:11 mais vraiment, on est sur des grandes villes et puis sur des villages.
05:14 Toi qui es journaliste éco, quel retentissement ça peut avoir ?
05:19 On sait que le Tour de France qui passera, je crois, la veille ou le lendemain,
05:23 a un retentissement, évidemment, ça galvanise les foules.
05:26 Il y a de la visibilité, il y a des caméras, il y a des hélicoptères qui filment.
05:31 Ça apporte quoi au territoire, selon toi, ce type d'événement ?
05:34 - Effectivement, c'est encore de la visibilité, un coup de projecteur sur le département.
05:39 Là, on a Blois-la-Préfecture, mais on a aussi Vendôme-Romantin,
05:43 mais on a Chambord, plus prestigieux.
05:46 On a des petites communes comme Fredval, donc j'imagine que pour ce type de communes,
05:52 c'est une visibilité donnée.
05:54 Et puis on sera, pendant les vacances, c'est le début des vacances scolaires,
05:58 le 8 juillet, chez nous en Loir-et-Cher, elle passera.
06:00 Donc c'est l'occasion de fédérer autour les enfants,
06:05 qui, pareil, pour eux, ce sera une fête, j'imagine, ce jour-là.
06:10 - Ça va aussi passer par Thézé, le village de Thézé,
06:13 et donc il y a un symbole qui est quand même assez fort, c'est là-bas, il y a des ruines,
06:17 et elles n'ont pas forcément un écho, du moins, à la hauteur de...
06:21 Voilà, ça va vraiment être une symbolique d'avoir la flamme olympique
06:24 qui passe par des ruines antiques, certes au nord du département.
06:26 - Tout à fait.
06:28 - Est-ce que, Abderrazak, vous faites plein de voyages en France
06:32 et puis à l'étranger pour la danse,
06:34 est-ce qu'aujourd'hui vous sentez vraiment l'effet préparation au JO en France ?
06:38 Est-ce que la France est prête ?
06:41 - Dans la danse, en tout cas, dans le break, oui.
06:44 - Oui ? - Oui, ça on le sent depuis déjà deux belles années.
06:48 Oui, complètement, on le sent, dans les réseaux sociaux.
06:51 Voilà, après, pour le reste, je ne vais pas trop suivre.
06:54 - Vous êtes en entraînement et en spectacle, vous ne pouvez pas tout faire.
06:56 Si on vous avait proposé, par exemple, si j'avais coopté votre candidature,
07:00 vous l'auriez fait, porter la flamme ?
07:02 - Pour porter la flamme ? - Oui.
07:03 - Oui, avec plaisir. - Pourquoi ?
07:05 - Je crois que c'est effectivement ça, il y a le symbole
07:08 et puis c'est surtout le fait de pouvoir passer quelque chose à une autre personne,
07:12 de partir d'un point de départ avec une arrivée,
07:15 de se dire qu'on l'a fait ensemble, je trouve ça chouette.
07:17 - Est-ce qu'on a hâte, Claire, quand on va porter la flamme,
07:19 de connaître celui ou celle qui va nous la donner
07:22 et celui ou celle à qui on va la remettre ?
07:24 J'ai l'impression que c'est des souvenirs que vous partagerez à vie
07:26 avec ces deux personnes que vous ne connaissez pas encore.
07:28 - C'est ça, on ne connaît pas forcément,
07:30 il y aura une centaine de porteurs de flammes par département,
07:33 on ne connaît pas encore la liste précisément,
07:35 donc je vais découvrir ça, mais effectivement, c'est symbolique
07:39 et puis ça peut établir des relations avec ces personnes-là.
07:43 - Ça peut être le début d'une belle histoire d'amitié,
07:45 une belle histoire olympique, en tout cas.
07:46 - Pourquoi pas ? - Ça existe.
07:49 - Merci beaucoup, en tout cas, Abderzak.
07:50 Merci beaucoup, Claire, d'être venue sur le plateau.
07:53 Bon spectacle à vous et puis toi, rendez-vous le 8 juillet,
07:56 en tout cas, pour cette flamme olympique.
07:59 Allez, dans la troisième partie d'émission,
08:01 on va parler de la dépendance à l'alcool,
08:03 avec nous en plateau, les Alcooliques Anonymes,
08:07 également l'association Alano, qui aide les proches de malades alcooliques,
08:11 et puis un médecin du centre hospitalier, Louis Sevêtre.
08:14 À tout de suite, juste après la pub.
08:15 [Musique]