• il y a 8 mois
Notre invité du Carrefour de l'info était Sébastien Roy, le Directeur Général du SAMU social.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:07 Bonjour, bonjour à tous.
00:08 Tout de suite, les principaux titres de votre Carrefour de l'information.
00:12 Chez nous, le Samu Social a ouvert récemment un nouveau centre d'accueil
00:16 pour hommes isolés sans abri à Forêt.
00:18 Et en cette période d'hiver aussi, le Samu Social reçoit à chaque jour
00:21 de nombreux appels de personnes en demande d'aide.
00:23 Notre invité dans quelques instants, Sébastien Roy,
00:25 le directeur général du Samu Social.
00:27 Également chez nous, la distribution du courrier perturbée depuis ce matin
00:32 en raison d'un mouvement de grève en francs communs syndicals au sein de Bipost.
00:36 La suite, l'essentiel de l'actualité internationale, notamment au Proche-Orient,
00:40 ces inquiétudes de l'ONU et les États-Unis.
00:42 L'armée israélienne prépare un assaut terrestre sur Rafah dans la bande de Gaza.
00:47 Revue de presse tout à l'heure.
00:48 Et puis en deuxième partie d'émission, comme tous les jours,
00:51 nous irons au Maghreb, notamment au Maroc,
00:53 où l'office des chemins de fer a démarré cette année 2024
00:56 en faisant rouler 90% de ses trains électriques à l'énergie verte.
01:00 Voilà donc l'essentiel du Carrefour de l'Information,
01:03 qui démarre dans quelques instants.
01:04 Voilà, je vous le disais, il y a quelques instants,
01:12 le Samu Social a ouvert récemment un nouveau centre d'accueil
01:15 pour hommes isolés sans abri à Forêt.
01:17 Et aussi en cette période d'hiver, le Samu Social a beaucoup de boulot.
01:20 Et notre invité tout de suite, Sébastien Roy,
01:23 le directeur général du Samu Social.
01:24 Bonjour.
01:25 – Bonjour.
01:25 – Et merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:27 Peut-être avant d'aller plus loin, faisons plus ample connaissance.
01:31 Qui est un petit peu Sébastien Roy ?
01:33 Disons un petit peu une carte de visite,
01:34 ses études, son parcours et ses expériences professionnelles.
01:37 – Alors déjà, je suis un vrai Bruxellois.
01:41 J'ai grandi toute ma vie à Andorre Lake, près du parc Peterboss,
01:45 que beaucoup de gens connaissent.
01:47 Donc j'ai passé toutes mes années de jeunesse à jouer autour du parc,
01:51 dans le parc Peterboss,
01:54 qui m'a laissé de très bons souvenirs d'ailleurs.
01:57 Donc comme bon ordre lecteur,
01:59 je me suis très vite intéressé au football,
02:01 mais aussi aux écarts sociaux qu'il pouvait y avoir,
02:04 puisque c'est une commune assez représentative.
02:07 Et donc voilà, après j'ai fait des études de journalisme
02:11 et je suis parti pendant très longtemps à l'étranger,
02:14 parce que j'ai travaillé pour une ONG humanitaire,
02:18 – Pour le Palacité.
02:19 – Qui était Médecins Sans Frontières.
02:21 Et voilà, donc j'ai toujours été intéressé
02:24 par les questions de disparité sociale,
02:26 et c'est ça qui m'a amené, il y a cinq ans,
02:28 à devenir le directeur général du SAMU.
02:30 – OK, alors en transition, l'actualité immédiate,
02:34 le SAMU social a ouvert il y a quelques jours
02:37 un nouveau centre d'accueil pour hommes isolés sans abri à Forêt.
02:42 Un centre d'accueil pour hommes isolés,
02:43 ce n'est pas une nouveauté au SAMU social ?
02:45 – Non, ce n'est pas une nouveauté, mais c'est quand même bien de le souligner,
02:49 parce que c'est vrai qu'il y a quelques années encore,
02:51 on avait beaucoup de centres mixtes,
02:53 et qu'on est sorti de cet accueil de mixité
02:55 en essayant d'abord de créer des centres pour femmes,
02:59 en fait, et plutôt dans une logique de protection,
03:02 et de répit, de repos,
03:04 on se disait que c'était important qu'il n'y ait plus de mixité dans nos centres,
03:08 et donc depuis quelques années,
03:10 effectivement on sépare les publics hommes et femmes,
03:12 autant que possible,
03:14 et là donc effectivement c'est un centre homme
03:16 qui est souvent considéré comme le public le plus compliqué,
03:20 parce qu'il n'y a rien à faire,
03:21 on a un peu le dernier filet de sécurité à Bruxelles,
03:23 et donc on a des profils qui ne sont pas toujours à accueillir,
03:27 et qu'on essaye de réinsérer, de réorienter,
03:30 mais c'est des profils qui peuvent parfois amener quelques nuisances dans le quartier,
03:34 donc ça entraîne toujours une communication au départ
03:40 qui est un peu compliquée avec les riverains,
03:42 et qui petit à petit on trouve nos équilibres.
03:46 - Alors dans le pratico-pratique, ce centre d'accueil,
03:49 un peu sa capacité, son accueil, comment ça se passe, son fonctionnement ?
03:52 - Alors c'est un centre d'accueil de 150 places,
03:54 c'est une ancienne maison de repos,
03:56 ce qui est aussi intéressant parce que je crois qu'au niveau des infrastructures,
03:59 on a finalement depuis quelques années aussi des infrastructures
04:02 qui sont beaucoup plus adaptées,
04:04 l'avantage d'une maison de repos c'est que ça a été construit
04:08 pour faire de l'hébergement, de l'accueil,
04:10 et ce n'est pas des bureaux qu'on aménage en centre d'hébergement,
04:14 donc c'est un centre assez qualitatif,
04:16 et en fait la particularité c'est qu'il accueille des hommes seuls
04:21 pendant cette période de l'année,
04:23 et puis on va le transformer en centre pour demandeurs de protection internationale,
04:27 donc en centre fait d'asile quelque part,
04:29 toujours sous la coordination du service social,
04:32 et voilà, ça nous paraît une réponse appropriée,
04:36 cette deuxième phase de centre pour demandeurs d'asile,
04:40 à la réponse de la crise de l'accueil,
04:42 parce qu'en fait c'est ça le problème aujourd'hui à Bruxelles,
04:44 c'est qu'on a énormément d'hommes qui dorment dans la rue,
04:46 qui ne sont pas accueillis par l'État fédéral,
04:50 et donc finalement on essaie d'amener notre pierre à l'édifice
04:53 en ouvrant nous aussi des places pour demandeurs d'asile
04:56 pour essayer de contribuer à cette crise.
04:59 – Alors pour revenir à ce nouveau centre,
05:01 c'est un hébergement pas seulement d'une journée,
05:03 on peut rester un peu plus longtemps ?
05:05 – Oui tout à fait, en fait la plupart des gens sont même là
05:09 pour plus longtemps qu'une journée,
05:10 ils sont ce qu'on appelle enregistrés pour plusieurs jours,
05:14 et donc en fait on fait un système d'évaluation médicale et sociale,
05:19 et en fonction de la vulnérabilité et de la fragilité des personnes,
05:23 on donne des durées de séjour plus ou moins longues.
05:26 – Alors Sébastien Roux, avec votre expérience et le constat,
05:30 est-ce que vous pensez que les hommes isolés et sans-abri à Bruxelles
05:33 sont encore malheureusement plus nombreux ?
05:36 – Oui, d'ailleurs les chiffres le montrent,
05:38 en fait depuis 10 ans des recensements sont effectués
05:42 tous les deux ans sur Bruxelles,
05:43 on voit une augmentation, pas exponentielle mais importante,
05:49 du nombre de sans-abri,
05:50 nous ce qu'on remarque depuis le dernier recensement
05:53 c'est que la crise de l'accueil n'a fait qu'augmenter,
05:57 en fait dans le sans-abris on a beaucoup aussi de personnes
06:00 qui sont victimes des politiques de l'asile, des politiques de l'accueil,
06:05 donc qui sont dans un parcours de migration,
06:08 tout comme on a plein de gens qui perdent leur logement,
06:10 on a des femmes qui sont victimes de violences,
06:13 on a des familles qui perdent de logement,
06:15 donc ce qu'on remarque c'est qu'on a de plus en plus de familles,
06:18 de plus en plus de femmes,
06:20 et malheureusement aussi de plus en plus de victimes
06:23 d'un non-accueil à cause de la crise de l'asile.
06:25 – Alors il y a le SAMU social mais aussi d'autres ONG
06:27 qui travaillent dans le même sens,
06:28 c'est nécessaire aujourd'hui de multiplier le genre d'initiatives
06:31 prises par le SAMU social face à la détresse de ces hommes ?
06:36 – Bien sûr, c'est pour ça qu'on est là,
06:39 on est là pour essayer de redonner un peu de chaleur finalement à ces personnes,
06:45 que ce soit des hommes, des femmes ou des familles,
06:48 mais surtout à essayer de les remettre dans le circuit,
06:51 comme je le disais on est le dernier filet de sécurité,
06:53 en fait après le SAMU social c'est la rue quelque part,
06:57 et ce qu'on essaye de faire nous c'est de retrouver des solutions pour ces personnes,
07:01 et on le fait, en 2023 on a trouvé des solutions pour un peu plus de 1500 personnes,
07:06 notamment des solutions de logement,
07:09 donc ça prouve que ça fonctionne en fait,
07:11 le système de réintégration via des organisations comme le SAMU social fonctionne,
07:18 ce ne sont pas des cas désespérés ou des cas perdus,
07:21 il faut juste les accompagner, leur redonner foi en nos services sociaux,
07:28 leur redonner foi en la capacité de trouver du travail,
07:30 en fait le premier exercice c'est de leur donner confiance en eux,
07:33 et pour que les gens aient confiance en eux,
07:35 il faut les traiter humainement, dignement,
07:38 et montrer que ce sont des êtres humains qui ont de l'importance
07:43 et qui peuvent encore faire des choses.
07:44 – Alors en cette période d'hiver aussi le SAMU social reçoit pas mal de coups de fil,
07:48 de personnes en demandent d'aide,
07:51 j'ai lu dans la presse qu'il est bien difficile d'apporter des réponses à tout le monde,
07:54 est-ce que le SAMU social est aujourd'hui un petit peu saturé ?
07:57 – Complètement, alors ce n'est pas aujourd'hui,
07:59 on est saturé en permanence depuis que je suis au SAMU social,
08:03 à savoir depuis 5 ans, et je pense que c'était déjà le cas avant,
08:06 les centres sont toujours saturés,
08:09 ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle,
08:10 heureusement quelque part qu'on ne laisse pas des lits vides,
08:14 quand on voit les gens qui dorment dehors,
08:16 mais la mauvaise nouvelle c'est que la demande est beaucoup plus importante que l'offre,
08:20 donc aujourd'hui on gère plus de 1200 lits,
08:23 rien que pour les personnes sans-abri, sans compter les demandeurs d'asile,
08:27 et donc on a 2000 lits avec les demandeurs d'asile sur Bruxelles,
08:31 et on refuse des gens encore tous les jours, notamment des hommes,
08:35 les premières victimes de la crise de l'asile ce sont les hommes,
08:38 parce qu'il y a un choix délibéré au niveau de la secrétaire d'État
08:43 pour le moment de donner la priorité aux familles et aux femmes,
08:46 donc oui il y a un problème de places sur Bruxelles,
08:50 et il y a un problème d'accueil sur la Belgique.
08:53 – Alors des pistes, des solutions pour justement atténuer cette pression,
08:56 notamment sur le SAMU social,
08:58 peut-être un message en direction des politiques
09:01 alors que ce profil est lancé à l'horizon des prochaines élections ?
09:05 – Alors c'est de réinvestir clairement dans le financement des places d'asile,
09:10 parce qu'en fait il y a des solutions pour trouver des places d'asile,
09:12 et vous le voyez sans doute à Bruxelles, il y a des bâtiments libres, il y en a,
09:17 il faut juste les acteurs pour les activer,
09:19 et pour trouver les bons opérateurs pour activer des bâtiments,
09:22 il faut des financements qui donnent les moyens aux acteurs
09:27 de faire leur boulot quelque part.
09:29 Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
09:32 et là je m'adresse plus particulièrement à l'État fédéral
09:35 par rapport au financement de l'accueil des demandeurs d'asile,
09:38 il y a une difficulté sur une région comme Bruxelles
09:41 où les loyers sont très élevés, où les coûts sont plus élevés qu'ailleurs,
09:45 d'ouvrir des centres d'accueil en étant à l'équilibre financier
09:48 pour les opérateurs et pour les ONG humanitaires.
09:51 – Alors on va aller à présent, si vous le voulez bien Sébastien Roy,
09:53 sur un gros plan sur le Samu Social, un petit peu ses missions,
09:57 ses objectifs et ses équipes de travail, de terrain,
09:59 d'abord la mission essentielle, la mission de base.
10:02 – Accueillir les gens, les héberger, les nourrir
10:05 et les réorienter vers des solutions de logement.
10:07 – L'écoute et aussi la bienveillance de la part des travailleurs,
10:10 je l'ai lu, c'est un maillon essentiel selon vous
10:12 pour établir un lien de confiance, c'est important.
10:15 – Ça c'est sûr, aujourd'hui on a plus de 500 travailleurs,
10:19 ce sont les premiers maillons et les premiers points de contact
10:23 avec les personnes qu'on héberge, donc effectivement,
10:27 on a des travailleurs extrêmement engagés,
10:30 on a des travailleurs qui donnent souvent tout
10:32 pour essayer d'accueillir le plus humainement possible
10:35 les personnes qui sont dans nos centres,
10:37 et c'est la première clé de la réussite
10:39 pour trouver des solutions de sortie de rue.
10:41 – J'ai exactement un exemple de type de maraude sur le terrain,
10:44 comment ça se passe ?
10:45 D'une manière générale c'est globalement positif
10:47 ou il y a encore des réticences de la part de ça, des sans-abris ?
10:51 – Alors par rapport à nos maraudes,
10:53 nos maraudes respectent énormément les personnes sans-abris,
10:56 donc ça peut arriver qu'il y ait des personnes
10:59 qui ne désirent pas recevoir une aide de nos maraudeurs,
11:02 par contre on passe partout à Bruxelles avec nos maraudes,
11:06 on a les seules maraudes qui circulent 24h/24,
11:09 donc y compris 7 nuits sur 7,
11:12 et donc ce qui est intéressant avec ces maraudes,
11:15 c'est qu'ils ont une connaissance extrêmement fine et précise
11:18 de tout le public qui est en rue,
11:20 et donc effectivement ils apportent aussi une aide à la fois ponctuelle,
11:24 mais qui permet aux gens,
11:26 ils font tout un travail de réorientation
11:27 pour des gens qui souvent ne sont pas intégrés
11:29 dans les structures d'hébergement d'urgence,
11:31 parce que comme vous le disiez,
11:33 il y a beaucoup de gens qui restent en rue,
11:35 soit parce qu'ils n'ont pas de place,
11:36 soit parce qu'ils ne désirent pas être dans les structures d'hébergement d'urgence,
11:39 et donc ces personnes-là on essaye de les atteindre via nos maraudes
11:42 en leur donnant non seulement des biens matériels
11:45 comme de la nourriture ou des couvertures,
11:49 mais surtout évidemment l'objectif c'est de créer de nouveau un lien humain
11:53 pour essayer de leur trouver une solution de sortie.
11:55 – Ça rejoint un peu les propos du DG du SAMU social international qui dit,
12:00 je le cite, le SAMU social de Bruxelles
12:02 est l'un des premiers SAMU sociaux après la France, je crois Paris,
12:06 à avoir développé cette approche novatrice de réponse à l'exclusion urbaine
12:09 et celle de l'urgence sociale, c'est bien cela en fait.
12:11 – Oui, alors c'est sûr, et de nouveau la création du SAMU social
12:17 est quand même à la base une idée assez humainement brillante,
12:21 savoir comment est-ce qu'on peut sortir de la rue
12:24 les gens qui n'ont plus de solution,
12:26 donc je pense que tout le monde aurait envie de participer à ce projet-là
12:33 et l'idée des maraudes dont vous parlez c'est de dire,
12:36 ok les gens qui ne viennent pas dans nos structures,
12:39 comment faire en sorte d'aller les atteindre en se déplaçant vers eux ?
12:42 En fait c'est ça tout le projet des maraudes,
12:44 on va jusque dans les endroits les plus reculés
12:47 pour essayer de nouer le contact et de mieux connaître les gens qui sont dehors.
12:52 – Enfin à présent si vous voulez bien quelques mots de la "cuisine interne"
12:56 vous dites qu'en interne il sera également important
12:58 de remettre les gens ensemble autour d'un projet,
13:01 les affaires passées ont laissé des traces,
13:02 les travailleurs doivent se réapproprier la mission du SAMU social,
13:06 il faut maintenant passer à autre chose de manière plus transparente et plus efficace ?
13:11 – Oui et je pense qu'on y est arrivé,
13:13 en fait peut-être l'enjeu de ma mission comme directeur quand je suis arrivé
13:21 c'était de construire sur l'identité du SAMU social
13:26 et la mission du SAMU social qui est une mission très très noble
13:30 avec une identité très forte, très engagée, très au service des hébergers,
13:35 donc il fallait préserver cette culture tout en transformant le SAMU social
13:40 et en le faisant tourner la page de l'histoire qui s'est passée
13:46 au niveau finalement d'erreurs qui sont des erreurs de dirigeants
13:50 et qui sont des erreurs de personnes qui avaient le pouvoir
13:54 et donc il y avait l'enjeu de garder cette identité forte
13:58 tout en professionnalisant le haut de la pyramide,
14:00 donc la gestion financière, la gestion logistique, la qualité de l'accueil
14:08 et il y a c'est vrai une certaine notion finalement d'exemplarité
14:12 dans ce type d'organisation au niveau de la direction
14:16 donc on essaye de ne pas tomber dans les pièges du passé à ce niveau là
14:22 et je pense que c'est important de montrer l'exemple
14:25 donc effectivement on a fait un gros travail notamment en termes de transparence financière,
14:31 en termes d'explications et d'informations financières.
14:34 – Peut-être avant de nous quitter, le message à faire passer le mot de la fin
14:38 pour sensibiliser encore plus ou un peu plus les Bruxelloises et les Bruxellois
14:42 à cette problématique du sans-abris ?
14:46 – Le mot de la fin c'est peut-être que un être humain est un être humain
14:49 donc on croise tous et toutes dans Bruxelles des sans-abris
14:55 parce qu'ils sont visibles dans les métros, dans les rues
14:59 et ça pourrait tous nous arriver, on est tous des êtres humains
15:04 donc la première chose à faire par rapport à ces personnes
15:07 c'est de leur accorder de l'attention, de l'importance, un regard, échanger un mot
15:12 et montrer qu'elles existent et qu'on est prêt à les aider.
15:16 – Voilà c'était donc la conclusion de Sébastien Rouat,
15:19 je rappelle que vous êtes directeur général du SAMU Social,
15:22 merci d'avoir été avec nous.
15:23 – Merci.
15:24 – On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Carrefour de l'Info.
15:27 [Musique]

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