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00:00Le Carrefour de l'info sur Arabelle.
00:07Avec nous ce midi, l'échevine écologiste sortante à Scarbeck, c'est Amadéoui qui est notre invité. Bonjour.
00:14Bonjour. Merci pour l'invitation.
00:16Avec plaisir. Merci d'être avec nous sur Arabelle.
00:19Un mot tout d'abord, si vous le voulez bien, sur l'actualité immédiate, notamment dans votre commune Scarbeck.
00:24Votre regard sur ce qui se passe en ce moment entre parties qui se déchirent pour accéder au Mayora ?
00:31Bon, le seul aspect positif que je trouve, et moi j'essaie de trouver du positif partout,
00:35ça veut dire qu'il y a des discussions parce que c'est pas si simple.
00:38Là, on a un bloc de gauche, on a un bloc de droite.
00:40Si c'était rapide, ça veut dire qu'on est d'accord sur tout, ce qui n'est pas le cas.
00:45Donc évidemment, moi je regarde avec un oeil un peu sceptique parce que j'entends aussi des choses.
00:50Je remarque certains comportements qui ne sont pas OK.
00:53On parle d'exclusives sur des personnes et ça, évidemment, c'est pas tolérable.
01:01Donc voilà, je regarde d'un oeil, en rappelant aussi que 60% des gens à Scarbeck ont voté pour un projet de gauche.
01:07Pour moi, c'est important et ça ne sera surprenant pour personne.
01:09Moi, j'espère qu'on ira vers une coalition de progrès, mais voilà, c'est mon avis.
01:14C'est le regard de Siamat Dioui sur ce qui se passe en ce moment dans la cuisine interne à Scarbeck.
01:18Alors, on va revenir un peu à ce qui s'est passé en mai 2022.
01:22Vous avez porté plainte contre le collègue Michel Deherde, un collègue échevin du Collège Communal de Scarbeck,
01:28pour attentat à la pudeur et au sexisme.
01:30On a beaucoup parlé à l'époque. Où est-ce qu'on en est aujourd'hui dans cette affaire ?
01:33Eh bien, aujourd'hui, on a vu qu'en août de cet été, le Parquet a fini son enquête et a rendu un réquisitoire.
01:42Ce qu'on appelle un réquisitoire, c'est en gros les résultats de son enquête qui a duré deux ans.
01:47Il faut savoir que même si c'est long, deux ans,
01:49il y a des personnes qui n'ont pas du tout la chance d'avoir une enquête ou d'avoir une inculpation.
01:55C'est des choses qui ne sont pas neutres.
01:57Je n'ai plus en tête les chiffres, mais je pense qu'il y a moins de 5% de plaintes
02:02pour ces faits de violences sexistes et sexuelles qui aboutissent à des inculpations.
02:09Donc, ce n'est quand même pas neutre.
02:11On attend. Là, c'est renvoyé vers le ministère public qui va rendre une décision.
02:17Et puis, on aura un procès par la suite.
02:19Pour l'instant, on attend. Le réquisitoire, il est quand même assez...
02:22Comment ça se fait qu'on attend autant de temps ?
02:24Deux ans, vous avez dit. S'il faut être accompagné, ce n'est pas évident.
02:28Ah oui, non, bien sûr. Je pense que les personnes qui portent plainte,
02:31elles savent que d'abord, elles n'ont pas beaucoup de chance de voir leur plainte aboutir.
02:36Malheureusement, c'est une réalité.
02:38Et ensuite, elles savent que c'est une aventure.
02:42Et quand je dis aventure, ce n'est pas chouette. Ce n'est pas Martine à la plage.
02:45C'est quand même une plainte. C'est de l'argent. C'est du temps.
02:48Émotionnellement, c'est compliqué.
02:50Donc, je pense qu'on a cette idée que porter plainte, c'est facile.
02:53Je pense parce qu'on est aussi influencé par la culture américaine en se disant
02:57« Oui, elle porte plainte. Et comme ça, après, quand elle aura gagné,
02:59elle va avoir des millions d'euros. »
03:01Mais en fait, en Belgique, ce n'est pas du tout ça.
03:03Si les victimes obtiennent justice, ça se produit.
03:06Il n'y a rien du tout. Les frais d'avocat sont payés.
03:09Mais c'est tout. Il n'y a pas de recherche de gains.
03:11Donc, effectivement, oui, c'est un peu lourd.
03:13– Alors, si Amadéoui, cette affaire a révélé pour vous,
03:16vous dites un statut dans le statut des élus, c'est bien cela ?
03:19– En tout cas, un statut d'exception, oui. Oui, oui, effectivement.
03:23C'est-à-dire que moi, dans un premier temps,
03:26quand j'ai vécu mon agression au Conseil communal,
03:29j'ai fait comme n'importe quel fonctionnaire.
03:31J'ai d'abord été voir les personnes en charge du bien-être au travail
03:34en me disant, c'est dans mon lieu de travail.
03:36Et c'est vraiment vers janvier, février, je me suis rendu compte
03:39que ce qui s'appliquait aux fonctionnaires ne s'appliquait pas à moi.
03:42Donc, je ne pouvais pas bénéficier, par exemple,
03:44de l'accompagnement de Coésio, ici, notre service,
03:48enfin, celui qui couvre la commune de Scarbeck.
03:51Et donc, oui, effectivement, ça, c'est quelque chose qui n'est pas normal
03:54puisque moi, du coup, je n'avais pas d'autre choix que de porter plainte.
03:57Et puis, quand on sait que quand on porte plainte, c'est un peu la double peine.
03:59Parce qu'en plus, après, on est accusé de vouloir instrumentaliser.
04:02Alors que vraiment, j'ai cherché pendant des mois des solutions en interne.
04:06Mais malheureusement, voilà, c'est un constat.
04:09Effectivement, quand on est élu, de la même manière qu'il n'y a rien pour nous contraindre,
04:13dans le sens où on ne peut pas faire d'enquête sur nous, notre travail en tant qu'élu.
04:17Je ne parle pas de la personne où on peut porter plainte.
04:19Voilà, c'est vrai, oui.
04:21Alors, le 20 novembre prochain, c'est bientôt dans 15 jours,
04:24on va se tenir la toute dernière séance du Conseil communal sortant de Scarbeck.
04:28Alors, vous avez produit un document assez inédit pour créer une charte,
04:31je l'ai dit, d'engagement pour la prévention et la lutte
04:34contre les violences sexistes et sexuelles en politique.
04:36Tout un programme, quelques explications.
04:38Oui, donc voilà, c'est un document qu'on va co-construire.
04:41Et donc, le travail commence ce soir même, d'ailleurs, en commission,
04:44qui est ma commission, dans laquelle on va, avec tous les conseillers et conseillères communales,
04:48réfléchir, en fait, sur ce statut des élus.
04:50Dire, OK, à Scarbeck, et moi, j'invite vraiment toutes les communes à faire la même chose,
04:55c'est dire, quelles sont nos règles, en fait, ce qu'on appelle l'éthique ?
04:58Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, à Scarbeck, un élu franchit ou non une ligne rouge ?
05:03Aujourd'hui, il n'y a pas de cadre, donc ça veut dire qu'on n'a pas de référent.
05:07Et ça, c'est problématique. Je pense que ça participe aussi de cet état d'impunité,
05:10parce qu'il n'y a rien.
05:11L'idée ici, c'est vraiment de venir corriger un vide juridique
05:14que moi, j'ai vécu directement ces dernières années,
05:17en disant, voilà, moi, je pars, effectivement, vous l'avez dit,
05:20je n'ai pas d'intérêt personnel, puisque moi, je ne serai plus d'intérêt,
05:23mais par contre, je pense que c'est la responsabilité collective que ça n'arrive plus.
05:26Ou en tout cas, qu'il n'y ait plus ce sentiment de « je peux faire ce que je veux, il n'existe aucun cadre ».
05:31Ça, c'est mon objectif.
05:32Alors, on va aller un petit peu dans le détail. Il y a deux volets.
05:34Tout d'abord, la prévention, de quoi s'agit-il ?
05:37Bien, voilà, à ce stade, ça reste des propositions,
05:39parce qu'on va, comme je le disais, discuter,
05:41puis ce sera voté le 20 novembre prochain.
05:43L'idée, oui, c'est comme son nom l'indique, d'avoir un volet, par exemple,
05:47moi, ce que j'aimerais bien et ce que je vais apporter autour de la table,
05:50c'est un volet de formation.
05:52Alors, on ne peut pas obliger, encore une fois, c'est l'absurdité,
05:56mais par contre, moi, j'ai bien l'intention de compter sur, d'abord, d'une part,
06:00la volonté des uns et des autres.
06:01Après, j'ai appris qu'en politique, la volonté, c'était quand même pas tout.
06:04Et donc, c'est de permettre aussi une sorte de pression,
06:06de dire aux citoyens et citoyennes, ils pourront voir qui a fait les formations,
06:09qui n'a pas fait les formations.
06:10Ça crée un nouveau rapport de pouvoir que je pense est nécessaire.
06:13Donc, l'aspect formation, je l'ai dit.
06:15Ensuite…
06:16Il y a le volet des dispositifs, à présent.
06:18Exactement. Dans les volets de dispositifs, voilà, encore une fois,
06:22les outils nous manquent, en fait.
06:24Donc, on a dû improviser.
06:26Moi, je tiens vraiment à souligner le soutien que j'ai eu de Cécile Jeudon,
06:31qui, bon, c'est un soutien, en plus, d'être humain,
06:34mais c'est à la rigueur, voilà.
06:35C'est important, même si c'est important.
06:36Non, je pense que ça a été vraiment une sorte de courage politique, aussi,
06:40de dire, OK, il n'y a pas de cadre, mais on va créer un nouveau dispositif,
06:43celui qu'on a mis en place à Scarbet,
06:44qui est de faire une enquête sur les services de l'élu,
06:46puisqu'on ne peut pas faire des enquêtes sur l'élu.
06:48Et ça, je pense que c'est un processus qui a fonctionné,
06:51qui a donné, en tout cas, voilà, une petite piste sur ce qu'on peut faire.
06:55Moi, je vais ramener ça aussi sur la table,
06:57c'est-à-dire qu'on fait de ce cas-là une modalité.
07:03Si jamais ça se produit, évidemment, le but, c'est que ça ne se produise jamais.
07:06C'est pour ça qu'il faut envoler prévention.
07:08Mais au moins, si ça arrive, voilà, on a déjà fait,
07:10on sait comment faire et c'est ce qu'on fera.
07:12– Alors, vous l'avez dit, vous allez quitter vos fonctions d'échevine
07:15après le 20 novembre, mais vous prévoyez de continuer à travailler,
07:19de suivre et de militer pour que des actions similaires soient mises en place ailleurs.
07:23Concrètement, comment cela peut se traduire pour d'autres communes ?
07:27– Oui, voilà, moi j'ai parlé de cet outil,
07:30qui j'espère, quand il sera voté en novembre avec la plus large majorité,
07:34ça puisse inspirer d'autres communes.
07:36Donc, je pense que j'irai voir d'autres communes en disant,
07:41voilà, il y a cet outil, je suis à votre disposition
07:43si jamais vous voulez voir comment on l'a mis en place ou pas,
07:45ce ne sera pas suffisant, je pense qu'il faut de la volonté politique.
07:47Mais en tout cas de dire, voilà, moi je sais que ce n'est pas mon travail de le faire,
07:51je ne serai plus élue, mais après il y a une sorte d'obligation aussi,
07:54de dire, voilà ce que j'ai vécu, d'autres peut-être le vivent aussi,
07:58et en fait il faut sortir de cette gestion, de ces questions-là,
08:02un peu à la papa, comme on dit, chacun trouve ses petites solutions en interne
08:06pour pas que ce soit public, je pense qu'il faut casser ça aussi.
08:10– Alors, vous pensez que cette question des violences sexistes et sexuelles
08:13en politique chez nous n'a pas été mise en avant,
08:17ou pas assez, ou pas du tout pendant la campagne des communales ?
08:20– Ah non, en tout cas, je parle des communales en ce qui a concerné Scarbeck,
08:24c'est vrai qu'on a essentiellement parlé de mobilité,
08:26et bien sûr c'est un sujet important,
08:28mais moi j'ai trouvé que c'était très manquant,
08:30mais d'ailleurs pas que pour la question des violences,
08:32en général on a très peu parlé d'humains,
08:34même si évidemment la mobilité ça sous-tend un certain nombre de questions,
08:38on a parlé de sécurité, mais moi je regrette vraiment
08:40qu'on n'ait pas parlé projet, qu'on n'ait pas parlé du projet pour les jeunes,
08:43du projet pour les femmes, du projet pour les personnes minorisées, enfin bref.
08:46Et donc c'est vrai que je reste un peu sur ma faim sur cette question-là,
08:49mais ça montre aussi toute l'importance de ces questions,
08:51malheureusement dans le débat public, c'est une question qui est un peu inexistante.
08:54– Et pourquoi justement ce sujet est souvent invisibilisé selon vous,
08:58on ne prend pas vraiment le sujet à bras-le-corps,
09:00est-ce qu'il y a une raison particulière,
09:03est-ce que les gens préfèrent s'intéresser aux portefeuilles,
09:07aux réformes plutôt qu'à l'humain comme vous l'avez dit ?
09:10– Oui, je pense qu'il y a cette idée selon laquelle la question des droits des femmes,
09:13c'est une question, une sous-question,
09:15en disant qu'il y a quand même plus important,
09:17alors que la moitié de la population, c'est quand même important,
09:20on n'est pas des accessoires secondaires.
09:24Donc voilà, je pense qu'après la question,
09:26c'est ce que posent des féministes depuis des siècles,
09:30pourquoi est-ce que la question n'est pas plus importante ?
09:32Non, c'est vrai.
09:33– Alors, vous souhaitez créer un observatoire des violences sexistes et sexuelles,
09:38est-ce que vous pouvez nous en parler un petit peu ?
09:40– Oui, voilà, dans ce que moi j'ai constaté,
09:43ça reste des questions qui sont en fait très peu étudiées,
09:46on ne sait pas, on ne connaît pas les chiffres,
09:48il y a des études qui sont faites par des étudiants, des étudiantes
09:52qui vont chercher un peu, mais chacune de leur côté,
09:56mais on n'a pas vraiment des pouvoirs publics qui se sont saisis de cette question,
10:00donc évidemment, je pense que les chiffres, c'est le meilleur moyen d'objectiver
10:05et de dire ok, après on règle les questions,
10:07mais si on n'a pas de base, on ne sait pas de quoi on parle,
10:09c'est compliqué, donc il y a la question des chiffres,
10:11mais pas que la question des chiffres,
10:12il y a aussi toute cette question de comment on pense,
10:15la question du statut des élus,
10:17il n'y a pas d'espace où on peut vraiment questionner ça.
10:20– Alors comment mieux informer d'une manière plus générale l'opinion publique
10:25et nos politiques pour éradiquer ces comportements indignes
10:28qui ont toujours lieu dans la sphère de la fonction publique ?
10:31On n'en parle jamais, sauf lorsqu'on en sait.
10:34– C'est une question qui n'est pas si simple comme question,
10:39dans le sens où, des différents échanges que j'ai eus ces dernières années,
10:43parce que l'affaire a quand même été médiatisée, du moins à Bruxelles,
10:47je remarque qu'il y a effectivement beaucoup de méconnaissances de la question,
10:52on ne sait pas ce que ça recouvre, agression sexuelle, harcèlement sexuel,
10:56harcèlement sexuel, c'est des termes qui ne sont pas forcément connus,
11:01donc moi j'ai envie de dire qu'il faut d'abord en discuter,
11:05parce que si on ne discute pas, c'est des sujets qui sont invisibles,
11:08et si c'est invisible, on ne va pas les connaître.
11:12Donc voilà, je pense que ce n'est pas une solution,
11:15c'est plein de petits éléments mis ensemble,
11:18mais l'information ça reste pour moi la clé.
11:20– Alors il reste encore deux petites questions, si vous voulez bien nous quitter.
11:23CM a dit oui, vous pensez un jour revenir sur la scène politique
11:28après les épisodes que l'on sait ?
11:30– Moi je pense en tout cas que j'ai besoin de re-questionner cet engagement,
11:35non pas le fondement et la flamme qui m'animent,
11:39mais plutôt aussi les conditions dans lesquelles on fait de la politique.
11:42Moi j'avoue, après six ans passé à faire de la politique au niveau local,
11:45en fait ça me manque de faire de la politique qui ne soit pas de la gestion,
11:50on fait de la politique, c'est parce que tout ce qu'on fait au niveau,
11:53tous les auditeurs, que ce soit à Scarbeck ou ailleurs,
11:55le niveau communal c'est les rues, bien sûr qu'on fait de la politique,
11:59mais ça reste comme de la gestion, moi j'ai regretté ça fort,
12:02qu'il n'y ait pas d'espace où on peut se tromper, questionner, douter,
12:06et donc c'est vrai que moi j'ai besoin de faire un petit pas de côté
12:09pour justement aller chercher ça qui m'a manqué,
12:12et peut-être oui revenir, je pense que c'est aussi ça,
12:15sortir des trajectoires, de dire si tu sors de la politique,
12:17tu ne seras plus jamais, je pense que c'est ça les logiques qui font
12:20que les gens restent en politique toute leur vie,
12:22en se disant si je pars, je ne reviens pas, alors moi je reste.
12:24Non, je pense qu'il faut ramener aussi d'autres trajectoires,
12:27on peut partir, on peut revenir, c'est OK en fait.
12:30Reculer pour mieux sauter en quelque sorte.
12:32Par exemple.
12:33Avant de quitter, si vous avez un message à faire passer,
12:36ou un conseil justement à donner à toutes celles et ceux qui nous écoutent
12:40et qui sont sensibles à cette problématique dont on vient de parler aujourd'hui.
12:44Alors s'il y a bien une chose, après c'est mon humble expérience,
12:47moi j'ai beaucoup questionné, est-ce qu'il faut faire de la politique ?
12:50Est-ce qu'il faut faire de la politique en dehors des institutions politiques ?
12:54Moi je pense qu'il faut les deux, en tout cas ça ne m'a pas dégoûté,
12:57et donc je renverrai ce message-là de dire,
12:59allez-y, investissez ces espaces-là, ils sont importants, engagez-vous,
13:03quelle que soit la manière dont vous vous engagez,
13:05mais il faut s'engager, c'est des espaces,
13:07et on a besoin d'avoir des personnes justement
13:09qui sont aussi à l'extérieur de ces institutions,
13:11donc j'ai envie de dire, engagez-vous.
13:13– Voilà, engagez-vous, c'est la conclusion de « Si elle m'a dit oui »,
13:16l'écheville écolo sortante à Skyerbeck.
13:18Merci en tout cas d'être venue chez nous pour votre témoignage et votre analyse.
13:22Merci beaucoup. – Merci à vous.
13:23– On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre CAFO de l'Info,
13:25à tout de suite.