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00:00Carrefour sur Arabelle.
00:02Bonjour, bonjour à tous, bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:08Tout de suite, les principaux titres que nous allons développer ensemble aujourd'hui.
00:12À l'international tout d'abord, la situation au Proche-Orient, ces explosions au Liban.
00:16Pourquoi maintenant, après une deuxième journée hier d'explosions mortelles au Liban,
00:20au moyen cette fois de Tokiwoki piégés, la presse internationale s'interroge sur les intentions et le calendrier d'Israël ?
00:27Chez nous, cette nouvelle fusillade à Bruxelles.
00:30Un homme blessé par balle dans un café près de la gare du Midi.
00:33Les jours de la victime ne sont pas en danger.
00:35Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances exactes des faits.
00:39Notre dossier du jour, demain le 20 septembre.
00:42Ce sera le dixième anniversaire du Cib, le collectif pour l'inclusion et contre l'islamophobie en Belgique.
00:47Avec nous pour nous en parler dans quelques instants,
00:49Mstava Chéry, cofondateur du Cib, accompagné de Mouna, la nouvelle chargée de première ligne.
00:54Et puis comme tous les jours, en deuxième partie d'émission, nous irons au Maghreb,
00:57notamment en Tunisie où Amnesty International dénonce la répression préélectorale
01:02dans un communiqué repris par la presse locale.
01:04Voilà pour l'essentiel du carrefour de l'info qui démarre dans quelques minutes.
01:11Je vous le disais il y a quelques instants, demain le 20 septembre,
01:14ce sera le dixième anniversaire du Cib, le collectif pour l'inclusion et contre l'islamophobie en Belgique.
01:19Et puis le lendemain, le 21, on va célébrer les dix ans de la première journée européenne contre l'islamophobie.
01:25C'était organisé en 2014.
01:26Et pour nous parler de tout cela, avec nous Mstava Chéry, cofondateur du Cib.
01:31Bonjour.
01:32– Bonjour Dalek, merci pour l'invitation.
01:34– Merci d'être avec nous sur Abed et vous êtes accompagnée aujourd'hui de Mouna,
01:37chargée d'accompagnement des victimes.
01:39Bonjour Mouna.
01:40– Bonjour.
01:41– Alors les chiffres tout d'abord de votre rapport 2023,
01:44démontrent globalement une baisse du nombre de dossiers islamophobie.
01:49Et pour cela, il y a pas mal de raisons.
01:51On va les énumérer ensemble si vous voulez bien Mstava Chéry.
01:54Tout d'abord, des cyberattaques qui ont touché votre infrastructure.
01:58Des explications peut-être ?
02:00– Nous nous sommes confrontés comme certainement beaucoup d'associations de lutte contre le racisme.
02:05Et nous, on s'est spécialisés contre l'islamophobie.
02:08Et bien on reçoit des dizaines et des dizaines de mails toutes les heures
02:12pour nous perturber dans notre travail.
02:14On vient déposer des virus sur nos serveurs.
02:18On vient attaquer nos réseaux sociaux en polluant nos comptes, etc.
02:29Et malheureusement, ça occupe du temps.
02:31Et le temps que l'on donne pour résoudre ces problèmes-là,
02:33malheureusement on ne les donne pas pour aider les victimes qui font appel à nous.
02:36– On peut avoir une explication peut-être de ce genre de cyberattaque ?
02:40Pourquoi cibler le CIB ?
02:43– C'est une tendance générale en Europe et particulièrement en Belgique aussi.
02:48C'est que toutes les organisations de lutte contre les discriminations subissent ces attaques-là.
02:54On essaye de les déstabiliser, de les disqualifier,
02:57parce qu'elles font quand même un travail important pour une société apaisée et inclusive.
03:02Et ça, ça ne plaît pas à tout le monde.
03:04– Alors il y a les cyberattaques mais il y a aussi le vandalisme de vos locaux.
03:08Pouvez-vous nous rappeler ce qui s'est passé ? Est-ce qu'il y a eu des suites après ?
03:11– Il y a à peu près un an, un individu a forcé la porte d'entrée du business center
03:17dans lequel nos bureaux se trouvent.
03:20Et un business center, il est ouvert et puis on a des ordinateurs partout,
03:24des écrans partout, du matériel partout dans le centre.
03:28Et puis pourquoi aller directement fracasser la porte de notre bureau
03:33et démolir et vandaliser tous les services ?
03:37Et ça malheureusement, on a dû reconstruire,
03:40surtout bien vérifier qu'aucune des données sensibles que l'on traite n'ont été prises.
03:48C'est malheureux mais c'est comme ça.
03:49– Il y a un autre élément qui a aussi freiné votre travail au sein du CIB,
03:53cette indisponibilité de votre unique salarié de première ligne à une certaine époque.
03:58– Malheureusement, le fait qu'on n'ait pas de subvention structurelle
04:04et qu'on n'a pas assez d'argent pour faire face à toute l'islamophobie ambiante
04:09qui règne dans la société belge.
04:11Eh bien, on a une personne, une seule personne, un seul salarié
04:15et quand elle est malade, quand elle est en congé,
04:18eh bien ça freine aussi, quand elle est indisponible,
04:21ça freine aussi notre activité malheureusement.
04:24Et on a eu une forte absence de la personne cette année-là.
04:29– Alors on a évoqué les cyberattaques, aussi le vandalisme de vos locaux.
04:33J'imagine qu'il y a des procédures judiciaires, où est-ce qu'on en est ?
04:38– Eh bien, on avait deux gros dossiers où on accompagnait les plaignantes.
04:42C'est le dossier de la STIB et c'est le dossier de la haute école Francisco Ferrer
04:46où des organisations d'enseignants, d'autres ASBL,
04:52tel que le CALD ou tel que l'Observatoire de je ne sais pas quoi,
04:56ont décidé que leur objet social était menacé.
05:00Donc elles ont fait des recours contre les jugements.
05:03Et on est en Belgique, donc ça prend énormément de temps.
05:06Et on ne pouvait pas avancer sur certains dossiers
05:09parce qu'on attendait la décision des tribunaux.
05:12Pour ce qui concerne la STIB, il y a eu une non recevabilité du recours de ces associations.
05:20Donc on peut de nouveau travailler avec beaucoup de personnes sur le terrain de l'emploi.
05:25Et pour l'enseignement, on attend encore la décision du juge concernant le recours de ces institutions-là.
05:31C'est triste mais c'est comme ça.
05:33– Oui, c'est la triste réalité.
05:35On enchaîne notre entretien avec vous.
05:37Je me tourne vers vous, Mouna.
05:39Je rappelle que vous êtes chargé d'accompagnement des victimes.
05:42Le CIB a défini comme un de ses objectifs stratégiques
05:46le monitoring permanent des actes islamophobes.
05:49Alors Mouna, qu'est-ce qu'on entend par monitoring permanent ?
05:52– Le CIB fournit une série de données aux organismes de lutte contre les discriminations,
05:58la haine et la xénophobie.
06:00Ce sont des données qui sont directement issues de notre service de première ligne.
06:04Et ces données sont essentielles pour objectiver l'islamophobie,
06:08afin de mener des actions pour l'éradiquer,
06:11ou dans une moindre mesure pour limiter son impact.
06:14Et on aimerait énormément insister là-dessus.
06:17Un acte islamophobe qui n'est pas rapporté,
06:19c'est un acte islamophobe qui n'a pas existé et qui n'existe pas.
06:22Et donc on encourage quiconque à subir un acte islamophobe
06:25ou bien même à en être témoin, à le rapporter.
06:28– Alors il y a aussi l'intersectionnalité,
06:31un élément important dans ce que vous appelez le data monitoring explication peut-être.
06:36– Oui tout à fait.
06:37Donc en fait une femme, en fonction de qui elle est,
06:40de son âge, de son origine, de son état de santé,
06:43de sa situation économique et sociale,
06:45va être confrontée à diverses discriminations dans son quotidien.
06:49Et nous on va plus loin qu'une simple collecte de données
06:52car on intègre dans notre grille de lecture
06:55cette intersectionnalité dans notre récolte de données.
06:59Et donc on prend en compte ce cumul de discriminations vécues par les femmes
07:03et on va l'intégrer dans notre récolte de données,
07:07ce qui permet de beaucoup mieux appréhender l'islamophobie genrée.
07:12– On va faire à présent un état des lieux en chiffres pour l'année 2023,
07:17avec vous M. Rachéry.
07:19– L'année 2023 ressemble aux années précédentes.
07:23On traite à peu près 100 dossiers par an.
07:29Malheureusement on est limité par nos moyens financiers,
07:32on pourrait peut-être en gérer plus mais avec notre capacité financière
07:36on ne peut pas faire plus de dossiers.
07:40Et les années se ressemblent dans le fait que c'est toujours le même top 3.
07:44C'est une alternance entre l'islamophobie dans le secteur de l'emploi
07:48ou dans le secteur de l'enseignement.
07:51Et le troisième ce sont les loisirs, les piscines, les restaurants, etc.
07:55Donc on est toujours plus ou moins dans cette range-là
07:59et on ne parvient pas à atténuer ce phénomène d'islamophobie
08:05dans deux des secteurs les plus importants pour l'émancipation d'une personne,
08:10c'est-à-dire l'enseignement et l'emploi.
08:12Vous parlez d'une centaine de cas en moyenne chaque année,
08:15alors pourquoi selon vous ces chiffres ne représentent pas toute la réalité
08:19de l'islamophobie en Belgique, c'est juste la partie immergée de l'iceberg ?
08:23Il y a d'abord la problématique que les gens ne signalent pas systématiquement
08:29les discriminations.
08:32Il y a beaucoup d'associations, donc le CIB est un interlocuteur
08:37mais ce n'est pas l'unique interlocuteur.
08:39On essaie de travailler au mieux avec UNIA qui a une convergence
08:43de toutes les données des associations qui luttent contre l'islamophobie en Belgique.
08:46Qu'est-ce qui freine ces personnes victimes d'actes islamophobes ?
08:51Peur du regard de l'autre, peur de l'autorité, peur de la police, peur de la justice ?
08:57C'est surtout peur.
08:59Peur par avoir confiance dans les institutions,
09:03dans les institutions vers lesquelles il faut aller pour déclarer des actes d'islamophobie,
09:08par exemple les institutions de police, ou bien le retour de justice
09:13quand on voit quels sont les jugements au niveau de la Belgique, au niveau de l'Europe.
09:18On a un peu peur d'avoir pire que ce qu'on avait, puisqu'il y a des jurisprésentes qui s'installent
09:23et si on arrête au milieu d'une procédure, la jurisprésente peut être négative, etc.
09:27Donc, c'est peut-être aussi un manque de maturité des gens.
09:31Se dire, bon sang, on estime qu'on ne va pas porter plainte
09:36parce qu'on n'a pas confiance et on sait que ça va aboutir, c'est pas vrai.
09:40Quand on voit sur les 100 cas, le nombre de cas où on réussit à faire changer les choses
09:44par médiation plutôt que par procédure judiciaire, etc.,
09:48il faut avoir confiance d'aller porter plainte.
09:50Et ça, malheureusement, c'est un réflexe qui n'est pas encore très courant
09:54où les gens ne savent pas comment porter plainte.
09:56Puisque quand on subit une discrimination, on est dans ce qu'on appelle la courbe de deuil,
10:00donc on est un peu perdu sous l'émotion, etc.
10:02Et puis finalement, avec la perte de confiance dans les institutions, on n'y va pas.
10:06Et ça, c'est malheureux.
10:07– Et c'est pour cela qu'il y a un service d'écoute et d'assistance au CIB,
10:10justement, on a quelques mots de ce service ?
10:13– Oui, donc, depuis plusieurs années, le CIB a mis en place un service de première ligne
10:18qui permet d'apporter une aide à la fois juridique, psychologique et sociale
10:22aux personnes victimes ou témoins d'islamophobie.
10:25Et donc, les plaintes, elles peuvent se faire de plusieurs façons,
10:28via notre numéro de téléphone SOS, via notre adresse mail ou via les réseaux sociaux.
10:33Et donc, nous écoutons attentivement le témoignage de la personne concernée
10:37et en fonction du cas et d'une réunion stratégique en amont, nous orienterons la personne.
10:43– Voilà, donc, je me retourne vers vous Mustapha.
10:47Le rapport 2023, c'est le fruit aussi d'un travail conséquent du CIB.
10:51On a dit qu'il s'agit juste d'une partie visible de la ZEBAG
10:54et il faut insister aussi que vous travaillez avec d'autres organisations
10:57pour vous aider dans votre travail ?
10:59– Nous, on est, comment dirais-je, convaincus de la convergence des luttes.
11:03Et simplement, une organisation de lutte contre l'islamophobie
11:07pour lutter contre l'islamophobie n'est pas suffisante.
11:10Donc, on s'associe à d'autres associations qui ont un réseau
11:14peut-être plus important que le nôtre, etc.
11:17Et puis, il y a des institutions, l'institutionnalisation de l'antiracisme
11:23a été portée au niveau d'accords fédéraux, régionaux, etc.
11:27Donc, il y a des institutions telles que UNIA,
11:29telle que l'Institut d'égalité des femmes et des hommes,
11:33d'autres institutions, les organes de police, etc.
11:39au travers de ce qu'on appelle vulgairement ou facilement la COL 13 2013.
11:46Donc, c'est essentiel de travailler avec d'autres associations
11:49pour lutter contre quel que soit le racisme, on ne peut pas le faire tout seul.
11:53– Nous sommes à Bruxelles, justement,
11:55est-ce qu'on pourrait avoir un éclairage sur la situation dans notre capitale ?
11:59Est-ce qu'on peut dire que les cas sont plus importants à Bruxelles qu'ailleurs ?
12:03– On pourrait croire que les cas sont plus importants à Bruxelles, mais ils ne le sont pas.
12:07C'est plutôt en Wallonie que la plupart des cas que nous avons,
12:11en tout cas dans l'enseignement,
12:13même si on a deux gros dossiers sur Bruxelles.
12:17Donc, au niveau de la répartition géographique, pas en Flandre,
12:22parce que la Flandre s'est organisée depuis bien longtemps
12:25avant que les cibles ne naissent,
12:26concernant la lutte contre les discriminations et le racisme
12:29par des associations de racisés, comme on dit aujourd'hui.
12:32Mais Bruxelles, il y a aussi peut-être le fait qu'on est à Bruxelles
12:37et on pourrait croire qu'on a plus d'islamophobie en Bruxelles
12:41parce qu'il y a la facilité d'accès à nos services,
12:44mais que ce soit en Wallonie ou à Bruxelles, on a le même taux de l'islamophobie.
12:52– Voilà, il y a donc ce rapport chiffré du Cible,
12:55mais pas que, puisqu'il y a aussi ce que formule le Cible
12:58comme recommandation pour lutter efficacement contre l'islamophobie.
13:04Pardon, je me tourne vers vous Monia.
13:06– Oui, donc dans notre dernier rapport chiffre,
13:08nous formulions 14 recommandations.
13:11Je vais aborder avec vous deux grandes recommandations.
13:14La première est la création de safe space
13:16pour renforcer les espaces d'écoute et de parole
13:19des personnes qui s'estiment victimes d'actes de rejet.
13:23Les lieux de bienveillance et d'écoute et de confiance
13:26sont essentiels pour les victimes d'actes de rejet.
13:29Et de plus, il est indispensable de reconnaître les personnes musulmanes
13:33et notamment les femmes qui portent un foulard
13:35comme groupe cible fragilisé et victime de discrimination intersectionnelle
13:40afin de développer des politiques inclusives à leur égard,
13:43surtout dans des domaines clés d'émancipation
13:46comme l'enseignement ou l'emploi par exemple.
13:48– Alors, on a parlé tout à l'heure Mustapha d'une ère de la guerre,
13:52souvent ce sont les moyens.
13:54Justement, comment soutenir aujourd'hui le Cible ?
13:58– Comment soutenir le Cible ?
13:59Il faut parler de nous, on existe depuis dix ans.
14:02– Nous sommes là pour le faire.
14:04– Voilà, merci. Il faut parler de nous, il faut partager nos publications,
14:08on publie sur tous les réseaux sociaux, on publie des rapports,
14:11on publie des rapports d'activité, des rapports chiffres etc.
14:14Et aussi, nous soutenir financièrement puisque l'onaire de la guerre,
14:19c'est l'argent et on essaye d'avoir une autonomie financière
14:22qui n'est malheureusement pas suffisante aujourd'hui.
14:24En ayant une autonomie financière autonome,
14:28on peut agir plus facilement contre les blocages dans les institutions
14:33ou là où il y a vraiment une islamophobie systémique, structurelle etc.
14:38– Pour les donateurs, pour toutes les infos,
14:40il suffit de se rendre sur le site du Cible ?
14:42– Sur notre site islamophobia.be
14:45et vous allez avoir la première chose, vous avez un anglais qui s'affiche,
14:49c'est les dons, vos dons sont les bienvenus en tout cas.
14:52– Voilà, le temps passe très très vite, je me tourne vers vous Mouna,
14:56si vous avez un message à faire passer, le mot de la fin peut-être ?
14:59– Oui, en parlant de nos activités, l'une de nos dernières est le projet LRV,
15:04donc LRV pour les restrictions vestimentaires
15:07qui est un travail de recherche de fond,
15:09donc un état des lieux approfondi tant juridiquement
15:12sur le plan social ou politique.
15:14Et l'idée est de bien comprendre l'ampleur et l'impact social,
15:18économique, psychologique, politique des restrictions vestimentaires
15:23vécues par les femmes musulmanes et qui se traduisent au quotidien
15:26comme des discriminations.
15:28Et donc de cet état des lieux-là, nous allons mener une campagne
15:32de sensibilisation et formuler des revendications
15:35à destination de différents publics tels que les politiques,
15:38le monde académique ou les syndicats.
15:41– Merci beaucoup, je me tourne vers vous Mustapha pour le message,
15:44le mot de la fin et je pense à une soirée particulière.
15:49– Alors, rebondir sur LRV, c'est la lutte contre les restrictions vestimentaires,
15:54mais c'est aussi LRV pour liberté, résilience, victoire.
15:58Et demain, nous allons fêter, vendredi donc,
16:02nous allons fêter nos 10 ans d'existence pour continuer cette lutte
16:08et proposer aux 254 participants de ce cas-là
16:13de nous aider à continuer cette lutte, encore pas pour 10 ans j'espère,
16:17mais en tout cas pour les prochaines années.
16:19– Voilà, une soirée à partir de 18h, 19h ?
16:21– À 18h, on est sold out, notre gala est très prisée,
16:25donc on est très très vite sold out,
16:27mais malheureusement on ne peut pas accueillir plus de 250 personnes
16:30pour des raisons d'organisation.
16:33– Voilà, une soirée qui se déroulera au Claridge.
16:36– Au Claridge, oui.
16:37– Merci Mustapha Chéry, je rappelle que vous êtes co-fondateur du CIB,
16:40le Collectif pour l'inclusion et contre l'islamophobie,
16:43accompagné de Mouna qui est chargé d'accompagnement des victimes.
16:47Bon vent dans votre nouvelle mission,
16:49et merci Mustapha d'être toujours fidèle au rendez-vous et à nos invitations.
16:51– Et merci pour cette invitation.
16:53– Avec plaisir, on se retrouve dans quelques instants pour la deuxième partie
16:55de votre Carrefour de l'Info.