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L’ancien député européen Karim Zeribi était l’invité de Punchline ce mercredi 14 février sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la grève à la SNCF prévue pour les vacances scolaires : «Ce mouvement, il demande l’aménagement des fins de carrière»

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Transcription
00:00 Quand on embauche un contrôleur à la SNCF aujourd'hui, on l'embauche à un CDD, comme dans le privé.
00:04 Et quand vous démarrez, vous démarrez à 1600 euros par mois, comme dans le privé.
00:09 Et après, vous avez des EVS, c'est des frais de déplacement, parce que vous couchez 10 fois dans le mois dehors.
00:15 Mais vous n'êtes pas considéré comme un roulant, vous êtes considéré comme un administratif.
00:18 Et ces primes-là ne sont pas intégrées dans la retraite.
00:20 Que demandaient les cheminots, là ?
00:21 Ça faisait 7 ans avant 2022 que les salaires des cheminots n'avaient pas été augmentés.
00:25 Donc quand le président dit "on a été augmenté de 500 euros", c'est un rattrapage de 7 ans.
00:29 Et ensuite, dernier point, et j'en termine par là, là, ce mouvement-là, il ne demande pas d'argent.
00:33 En plus, ils disent "aménagez-nous la fin de carrière".
00:36 À 64 ans, contrôler un train de 500 voyageurs, on assure la sécurité des circulations,
00:42 la sécurité physique, parce qu'il n'y a plus personne dans les trains,
00:44 l'information voyageurs, la préservation des recettes.
00:48 Quand vous avez une entreprise qui explose et qu'elle n'est pas capable, en termes de ressources humaines,
00:51 d'aménager dans la fin de carrière de ses agents, on a un problème de dialogue social,
00:56 pas un problème de contrôleur à la SNCF.
00:57 Sous-titrage Société Radio-Canada
00:59 [Musique]

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