Meyer Azogui (Cyrus Conseil) : Patrons en questions (Émission du 20/02/2024)

  • il y a 7 mois
Dans ses interviews, Sophie de Menthon, présidente du mouvement patronal Ethic, se met dans la peau des patrons...

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00:00 J'accueille Meier Azzoghi, le diable en personne.
00:04 - A ce point-là ?
00:05 - Les métiers de la finance, la vraie finance.
00:08 Et donc justement, je vais vous demander de vous présenter
00:10 et de dire exactement ce que vous avez de particulier
00:13 dans votre société Cyrus Conseil.
00:15 - C'est pas ce que nous avons de particulier.
00:16 Notre métier, c'est de faire de la gestion de fortune,
00:18 de la gestion privée.
00:20 Donc nous sommes là pour accompagner des chefs d'entreprise,
00:22 des dirigeants, des familles dans la gestion de leur patrimoine.
00:25 Notre raison d'être, c'est de donner du sens à leur réussite,
00:28 de leur faciliter la vie dans un environnement
00:30 qui est extrêmement complexe.
00:32 Ils ont ce qu'on appelle en français un "one-stop-shop",
00:34 une personne unique à qui ils vont pouvoir raconter leur vie.
00:36 Donc ça demande beaucoup d'empathie,
00:38 de connaissances, d'expertise juridique, financière, fiscale,
00:42 parce qu'en France, rien ne se fait sans la fiscalité,
00:45 pour pouvoir mettre en conformité un patrimoine
00:47 avec ce qu'est une famille, ce qu'est chacun,
00:49 et faire en sorte que la vie soit plus agréable
00:53 en délégant ses soucis de gestion à d'autres personnes.
00:56 - Et est-ce que vous n'avez pas l'impression
00:58 que la gestion de fortune en France
01:00 est un monde complètement à part,
01:02 beaucoup plus que dans les autres pays ?
01:04 C'est-à-dire que tout le monde n'a pas de la fortune,
01:06 mais tout le monde peut gagner un peu d'argent à un moment donné.
01:09 Est-ce qu'on a un sens financier ?
01:11 Est-ce qu'on se préoccupe de ça ?
01:13 Ou est-ce que c'est vraiment élitiste ?
01:15 - Alors, il n'y a pas que la gestion de fortune.
01:18 Il y a la gestion chez Cyrus, la gestion privée,
01:20 la gestion de fortune, c'est-à-dire à partir
01:22 de quelques centaines de milliers d'euros,
01:24 mais malheureusement, en France,
01:26 la culture financière est très faible
01:28 pour des raisons diverses et variées.
01:30 - Parce que j'aime pas les riches !
01:32 - Entre autres.
01:34 Et le fait de ne pas aimer le risque
01:36 plus que ne pas aimer les riches,
01:38 parce que la culture financière,
01:40 même dans les écoles de commerce,
01:42 est très, très surprenante et très faible.
01:44 À un moment où on est plus dans un état providence,
01:46 on se souciait peu de sa retraite,
01:48 on n'avait pas besoin de mettre de l'argent de côté,
01:50 aujourd'hui, il va falloir le faire de plus en plus.
01:52 Il y a un effort pédagogique de notre part,
01:54 et il faudrait qu'il y ait un peu plus
01:56 de formation, sans politique,
01:58 mais en sorte de comprendre
02:00 comment les marchés fonctionnent.
02:02 Marché, c'est pas un gros mot.
02:04 - Justement, vous parlez des marchés,
02:06 d'ailleurs on est étonnés, on lit ça dans la presse tous les jours,
02:08 la bourse a atteint des records
02:10 alors que le pouvoir d'achat n'allait pas bien.
02:12 Si j'ai bien compris ces derniers jours,
02:14 ça baisse un peu.
02:16 Quel est votre rapport
02:18 à la bourse
02:20 par rapport à vos clients ?
02:22 - Alors déjà, la bourse, ça n'est qu'un
02:24 des aspects de notre métier.
02:26 La gestion de patrimoine, ce n'est pas la gestion financière.
02:28 Notre rôle, comme je vous le dis, c'est d'abord
02:30 de structurer, mettre en conformité,
02:32 c'est-à-dire, on passe par le régime matrimonial,
02:34 l'optimisation, on peut parler avec un chef d'entreprise
02:36 de pack du trade, voir comment
02:38 va se préparer la succession, et ensuite
02:40 on est sur toutes les classes d'actifs.
02:42 - Ça veut dire quoi précisément ?
02:44 Parce que je n'ai jamais très bien compris en quoi ça consistait,
02:46 vraiment.
02:48 - C'est-à-dire que moi, si j'ai à le faire,
02:50 je donne mon argent et vous me dites
02:52 "Tiens, on achète ci, on fait ça,
02:54 je ferme les yeux, je ne m'en occupe pas".
02:56 Donc, au contraire, vous allez regarder
02:58 quelle est ma situation matrimoniale, quel est mon âge,
03:00 à quel moment je passe à la retraite...
03:02 - Bien évidemment, et voir toutes les classes d'actifs
03:04 et donner une fonctionnalité à chacun
03:06 des produits que l'on aura sélectionnés.
03:08 - C'est quoi une classe d'actifs ?
03:10 - La bourse, on ne parle que de bourse,
03:12 mais dans la bourse, il y a les actions, il y a les obligations,
03:14 il y a les produits structurés, il y a les actifs non cotés,
03:16 qui se démocratisent, qui prennent de plus en plus de place,
03:18 ce qu'on appelle le "private equity",
03:20 il y a l'immobilier, il y a 25 classes d'actifs en immobilier,
03:22 il y a l'habitation, il y a le bureau,
03:24 il y a le médicalisé,
03:26 enfin, il y a l'hôtellerie.
03:28 Donc, l'idée, c'est de structurer un patrimoine
03:30 en fonction des objectifs, faire en sorte
03:32 que ce qu'on a besoin de revenus, immédiat, différé,
03:34 et notre rôle, c'est d'accompagner
03:36 ces clients, de ne pas agir dans l'émotion,
03:38 parce que souvent, la bourse,
03:40 quand ça monte, on a envie d'en l'acheter,
03:42 mais c'est un produit qu'on n'achète pas en solde.
03:44 Quand il est cher, tout le monde en veut.
03:46 - Donc, en ce moment, on ne fait rien.
03:48 - En ce moment, si, parce qu'il y a encore des choses à faire
03:50 sur le marché obligataire, et puis, la bourse ne veut rien dire,
03:52 il y a des secteurs qui ont caracolé, la techno,
03:54 et d'autres qui sont vraiment très bas,
03:56 donc, il faut simplement être plus sélectif,
03:58 il faut s'entourer de conseils,
04:00 faire attention au placement miracle.
04:02 - Est-ce que c'est juste, la bourse ?
04:04 Quand je dis "est-ce que c'est juste",
04:06 est-ce qu'un cours de bourse reflète réellement
04:08 le talent de l'entreprise,
04:10 celui du dirigeant ?
04:12 Est-ce qu'il y a un côté rationnel ?
04:14 - Pas à court terme, mais dans le long terme, oui.
04:16 Il peut y avoir...
04:18 Il y a des anomalies, de plus en plus d'anomalies
04:20 de cours de valeur qui peuvent faire 30, 40 %,
04:22 rien ne justifie.
04:24 Donc, dans le temps, on les retrouve.
04:26 Et encore une fois, le placement le plus rentable,
04:28 quand on a du temps, ça reste les actions.
04:30 - Ça reste les actions.
04:32 Alors, question directe,
04:34 je sais que ça dépasse un peu ça,
04:36 mais justement, en ce moment,
04:38 et d'ailleurs, vous faites partie
04:40 d'un mouvement patronal, et vous travaillez à ça,
04:42 il y a quelque chose qui vous tient
04:44 terriblement à cœur, c'est le partage de la valeur.
04:46 - Absolument.
04:48 - Et on en parle partout, les PME s'y mettent,
04:50 on nous balance ça,
04:52 les politiques nous balancent le partage de la valeur
04:54 toute la journée, facile à dire.
04:56 Partager la valeur, c'est pas non plus la même chose
04:58 dans une multinationale que dans une PME
05:00 où le type ne s'est pas payé pendant 4 ans.
05:02 Et donc, le partage de la valeur,
05:04 votre vision est extraordinaire,
05:06 parce que vous avez démarré avec ça,
05:08 au cœur, si je puis dire.
05:10 - Oui, j'ai démarré, j'ai un parcours un petit peu iconoclaste
05:12 puisque je n'ai fait qu'une seule boîte dans ma vie,
05:14 il y a bientôt 35 ans que je suis chez Cyrus,
05:16 nous avons démarré à 3,
05:18 après la fusion que nous sommes en train de réaliser,
05:20 nous serons plus de 500.
05:22 - Vous venez de reprendre le groupe ?
05:24 - C'est une fusion avec Maison Hérèse,
05:26 qui est un acteur qui gérait 5 milliards,
05:28 un petit peu plus,
05:30 nous en gérons à peu près 11,
05:32 donc on va former un joli groupe
05:34 de plus de 16 milliards,
05:36 et avec la même ADN,
05:38 puisque aussi bien Maison Hérèse que Cyrus
05:40 avaient pour habitude de partager
05:42 le capital avec ceux qui font,
05:44 qui créent la valeur.
05:46 Sur les 500 collaborateurs,
05:48 il y a plus de la moitié qui sont actionnaires.
05:50 - Alors comment on est actionnaire ?
05:52 - Au travers de différents moyens,
05:54 d'abord, on peut acheter des actions.
05:56 - Je vous arrête aussi, parce que
05:58 effectivement, le gouvernement,
06:00 et je comprends très bien cette générosité,
06:02 il faudrait qu'on donne des actions à nos salariés.
06:04 Mais je pense que ça peut être le cas
06:06 s'il y a vraiment eu une opération exceptionnelle,
06:08 mais je crois que pour que le français
06:10 devienne actionnaire,
06:12 il faut que même si c'est un prix particulier...
06:14 - Oui, oui,
06:16 tout ce qui est gratuit, on dit, n'a pas de valeur,
06:18 on doit pouvoir faire entrer,
06:20 alors après il y a des aspects fiscaux,
06:22 il faudrait une émission entière pour le faire,
06:24 mais en tout cas, nous c'est au travers d'achats d'actions,
06:26 dans des conditions qui respectent la réglementation,
06:28 des aspects où une action achetée,
06:30 une action gratuite,
06:32 donc ça permet d'avoir des collaborateurs
06:34 dans la durée,
06:36 qui sont fidèles, et notre métier est basé sur la confiance,
06:38 avoir un conseiller financier
06:40 qui change tous les 3-4 ans,
06:42 c'est plus compliqué, on a des collaborateurs
06:44 qui sont là, des associés depuis 25-30 ans,
06:46 et le partage de la création de valeur,
06:48 c'est également la philanthropie.
06:50 La philanthropie, alors habituellement on n'en parle pas,
06:52 moi je pense qu'il faut en parler,
06:54 parce que moi je suis très jaloux quand je vois
06:56 que des entreprises font mieux que Cyrus,
06:58 dans le groupe, notamment vous connaissez Amplegesse,
07:00 qui redistribue 1% de son chiffre d'affaires,
07:02 on donne également du temps,
07:04 c'est 2 journées de temps de travail,
07:06 et puis chacun à sa hauteur va pouvoir contribuer.
07:08 Quand on a la chance d'être dans une entreprise qui est rentable,
07:10 dans un secteur qui se porte bien,
07:12 tout le monde devrait au minimum redistribuer
07:14 1% de son résultat,
07:16 soit on ne gagne pas d'argent,
07:18 et ça ne coûte rien, soit on en gagne beaucoup,
07:20 et 1% ça ne fait rien du tout,
07:22 et en même temps, amener des collaborateurs,
07:24 par exemple on a l'arrondi sur salaire,
07:26 ça ne va pas très loin,
07:28 mais chaque collaborateur peut choisir l'association qu'il veut,
07:30 et tous les mois, il va avoir un prélèvement
07:32 de 5 euros, 6 euros,
07:34 c'est plafonner à 15 euros,
07:36 mais néanmoins, ça permet de lui donner le sentiment
07:38 de contribuer, et donc le partage de la création
07:40 de valeur, c'est vertueux,
07:42 et c'est ce qu'on appelle
07:44 la symétrie des intentions.
07:46 Un collaborateur qui se sent bien dans une entreprise,
07:48 va délivrer une prestation de qualité
07:50 dans la durée, et tout le monde y gagne.
07:52 Donc la philanthropie c'est peut-être
07:54 aussi de l'égoïsme, ou alors
07:56 c'est une façon, encore une fois,
07:58 de se faire du bien, de faire du bien aux autres,
08:00 il y a énormément d'associations en France
08:02 qui ont besoin de ces capitaux
08:04 pour pouvoir se développer.
08:06 - Je comprends que vous disiez ça, parce qu'on ne parle jamais
08:08 de la bonne volonté au sens large,
08:10 des entreprises qui font des choses
08:12 elles-mêmes, ce que vous venez de dire
08:14 est une idée à prendre,
08:16 je ne connaissais pas le centime,
08:18 l'arrondi, c'est une très bonne idée.
08:20 - Moi je suis un adepte
08:22 de la création de valeur, c'est plus facile
08:24 de partager
08:26 la richesse que la misère,
08:28 donc avant de la partager, il faut la créer.
08:30 Ensuite il doit y avoir aussi une remise en cause
08:32 du côté de l'ensemble des entrepreneurs
08:34 que nous sommes, pour dire est-ce que la répartition
08:36 est juste, elle n'est jamais suffisamment juste
08:38 pour celui qui est de l'autre côté, mais au moins faire
08:40 un pas, et faire en sorte de pouvoir,
08:42 l'ascenseur social fonctionne beaucoup au travers
08:44 du capital. Chez Cyrus, dans le groupe,
08:46 je suis très heureux, et c'est
08:48 un plaisir incommensurable de pouvoir
08:50 voir grandir des collaborateurs,
08:52 s'enrichir, mettre de l'argent de côté,
08:54 financer des études. - Et peut-on s'enrichir beaucoup ?
08:56 - Tout est relatif, mais oui,
08:58 après, je ne vais pas aller plus loin,
09:00 mais bien sûr. - Oui, d'accord, mais donc on peut s'enrichir
09:02 beaucoup quand même. - Bien évidemment, c'est de quoi
09:04 se payer une maison quand on part à la retraite,
09:06 voir un immeuble
09:08 ou la rue si on est là depuis
09:10 très longtemps, et quand on a une place importante.
09:12 - Formidable, et alors
09:14 il y a une concurrence
09:16 évidente avec les banques. - Oui.
09:18 - Et quelle est cette concurrence ? Parce que jamais
09:20 les banques ne font ça, si ?
09:22 - La concurrence, les banques sont effectivement
09:24 nos concurrents, aujourd'hui, ils ont la majorité du marché.
09:26 Il y a de très bons
09:28 conseillers auprès des banques, et il y a de très mauvais
09:30 conseillers parmi les indépendants, ça ne veut
09:32 rien dire. Tout se dépend des sociétés.
09:34 La différence que nous avons, je veux dire,
09:36 il y a trois éléments essentiels. Le premier,
09:38 j'en parlais tout à l'heure, c'est cette approche globale.
09:40 On est sur toutes les classes d'actifs, on parle de régime matrimonial,
09:42 de fiscalité, de transmission
09:44 internationale, avec une offre
09:46 très très très large. La deuxième, c'est notre
09:48 indépendance. Nous contrôlons le capital.
09:50 Dans le groupe, on contrôle
09:52 73% du capital, donc on va pouvoir
09:54 sélectionner les meilleurs placements,
09:56 et puis notre modèle... - Vous travaillez évidemment
09:58 avec les banques. - Avec l'ensemble des banques. - L'ensemble des banques.
10:00 - Nos partenaires, et le troisième
10:02 avantage, c'est notre modèle capitaliste
10:04 qui fait que les collaborateurs restent plus longtemps,
10:06 et donc crée un vrai lien de confiance
10:08 avec nos clients, dans la durée.
10:10 On a des familles, aujourd'hui, avec des
10:12 enfants, des petits-enfants, peut-être pas encore des
10:14 arrières-petits-enfants, mais tout ça
10:16 forme un ensemble, il s'agit de pouvoir
10:18 les accompagner dans le temps.
10:20 - Et par rapport à
10:22 tout ce que vous dites, comment
10:24 vous situez la France ? Le rapport
10:26 à l'argent, le rapport
10:28 au placement,
10:30 le pouvoir que vous avez
10:32 de vous développer
10:34 économiquement, comment on se situe ?
10:36 - Je l'ai vu évoluer, je veux dire, il y a 35 ans
10:38 que Cyrus existe, aujourd'hui
10:40 c'est moins tabou. C'est moins tabou
10:42 de parler d'argent. On est
10:44 riche, quand on est riche, de plus en plus
10:46 jeune, même si statistiquement, on le
10:48 devient par l'héritage, il y a de plus en plus
10:50 d'entrepreneurs. On attend
10:52 en France pour 2027
10:54 4 millions de millionnaires, c'est pas un gros
10:56 mot, parce que ces millionnaires fabriquent
10:58 de la richesse, la redistribuent,
11:00 et donc on est plus enclin à parler
11:02 d'argent qu'on ne l'était
11:04 il y a quelque temps, avec une notion de donner
11:06 du sens au placement que l'on fait.
11:08 C'est vrai qu'en France, un grand-père,
11:10 pour initier son petit-fils,
11:12 lui donner soit des Louis d'Or,
11:14 soit un livret d'épargne
11:16 à la caisse d'épargne.
11:18 Aujourd'hui, moi je vais plutôt lui dire
11:20 d'ouvrir un plan d'épargne
11:22 en action, même quand on a 5 ans,
11:24 c'est pas encore possible, pour qu'il puisse
11:26 s'acclimater, comprendre ce qu'est l'économie
11:28 réelle, et avoir
11:30 cette notion de création
11:32 de valeur. Encore une fois, tout dépend de ce qu'on en fait.
11:34 - Et absolument,
11:36 et pour terminer, justement,
11:38 est-ce que vous n'avez pas un rôle
11:40 de formation d'information ?
11:42 Parce qu'on n'est pas informé, on est déformé
11:44 sur l'argent. Et donc, est-ce que vous
11:46 faites, vous, évidemment chez vous,
11:48 ils savent tout, mais c'est important
11:50 que les gens qui nous écoutent... - On essaie, vous avez raison.
11:52 Il y a des aspects pédagogiques qui sont très
11:54 importants, au travers d'une application,
11:56 de notre application mobile.
11:58 - Vous avez une application mobile ? - Absolument.
12:00 - Qui s'appelle ? - C'est Sirus,
12:02 tout simplement. - Donc n'importe qui peut aller
12:04 chez Sirus. - Il suffit d'être client, chez Sirus,
12:06 pour avoir l'application. - Et avant d'être client ?
12:08 - Nous avons un site sur lequel
12:10 il y a énormément d'informations,
12:12 il y a un blog, enfin, il y a beaucoup
12:14 d'échanges pour essayer de vulgariser
12:16 une matière qui est très, très, très
12:18 complexe, notamment en France, la fiscalité
12:20 est d'une complexité insupportable.
12:22 Sur le plan civil, c'est pareil.
12:24 On le voit au travers
12:26 des exemples,
12:28 Johnny Hallyday, de l'on les difficultés
12:30 de succession. C'est une réalité.
12:32 Nous avons un code civil, on n'a pas le droit de faire
12:34 ce qu'on veut de son vivant, de son argent,
12:36 et après sa mort, non plus. Donc il faut
12:38 être bien entouré.
12:40 - Eh bien écoutez, c'est parfait.
12:42 On a bien compris qu'il fallait être bien entouré,
12:44 on y pensera. - Je vous laisse deviner.
12:46 - Oui, oui, oui, j'y avais pensé. Merci infiniment.
12:48 - Merci Sophie.
12:50 (Générique)
12:52 ---
12:54 [SILENCE]

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