Ce qu'aurait entendu Pascal Praud s'il avait laissé Nouvian parler

  • il y a 7 mois
Réduire la qualité de la vidéo.

S'abonner à la chaîne Limit https://www.youtube.com/@LIMITMEDIA
Soutenir Limit financièrement https://linktr.ee/limit.media
Découvrir le site de Bloom https://bloomassociation.org/

Pour changer le système :
Réclamer le RIC constituant : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2082
Changer de banque: https://www.lanef.com/ https://change-de-banque.org/particulier/
Passer à l'action militante: https://extinctionrebellion.fr/ https://derniererenovation.fr/
Changer de travail : https://jobs.makesense.org/fr

Source
Nouvian Limit https://www.youtube.com/watch?v=1WubgY91PGg
Musique https://www.youtube.com/watch?v=UJdogwBtZvw

Réponses au quiz de fin :

/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
/!\

/!\

/!\
/!\

Quelle proportion de l'humanité vit à moins de un mètre du niveau de la mer ?
11%.

Quelle est la porportion d'emplois que l'on peut créer en transformant la pêche industrielle ?
3 fois plus d'emplois.

Quelle est la citation de Günter Anders que relaie Nouvian ?
Nous ne manquons ni de générosité, ni de sponsabilité, nous manquons d'imagination.

#nouvian #écologie #océan #canicule #gulfstream #cnews #praud #lheuredetrop #lheuredespros #bloom #vote #politique #extrait #conférence #limit #ethiqueettac
Transcript
00:00 Il est là le réchauffement climatique.
00:03 Attention, sujet sensible, on ne rigole pas avec le réchauffement climatique.
00:07 Merci d'être avec nous.
00:08 Le réchauffement climatique, il ne faut pas blaguer avec ça.
00:11 Michel Chevalet va nous en parler, -3 degrés ce matin dans les îles.
00:15 Elisabeth Lévy, bonjour.
00:17 Bonjour, moi je veux bien défiler contre les trottinettes.
00:20 Et puis un adulte en trottinette quand même.
00:23 C'est grotesque, mais c'est pas grave.
00:25 C'est pas grave, mais ils sont contents.
00:26 C'est grotesque et dangereux.
00:28 J'ai pas de présentation.
00:37 Je me suis dit que j'allais plutôt me laisser inspirer par la salle, par les visages, surtout
00:45 les jeunes, je vous avoue.
00:46 Surtout les jeunes parce que je vais regarder les jeunes.
00:50 Parce que j'ai plus beaucoup d'espoir en nous, les vieux.
00:55 Je nous trouve désespérants.
00:56 Je me trouve cynique, je me trouve brutaux, égoïstes, irresponsables, dangereux.
01:02 Donc je me tourne vers les jeunes parce qu'en fait, il va falloir que vous soyez sans pitié
01:09 pour le cynisme, sans pitié pour les concessions qui sont faites par ceux qui sont aux responsabilités.
01:13 Pour que vous exigiez un minimum de générosité, un minimum de responsabilité, parce qu'on
01:24 va au devant de quelque chose qui est inimaginable.
01:27 On a du mal à se rendre compte de la gravité de la situation parce qu'on a des tout petits
01:33 cerveaux et qu'on n'est pas capable de prendre en compte l'ampleur d'un désastre.
01:39 Et connaissant peut-être un petit peu mieux les océans que d'autres phénomènes, je
01:48 me sens obligée de rappeler que ce qui se passe est sans précédent, non seulement en
01:57 termes d'effondrement de la biodiversité, mais aussi en termes de phénomènes climatiques
02:02 en cours.
02:03 Et c'est fou qu'on ne pense pas qu'à ça, du matin au soir.
02:08 On a encore ce week-end une publication scientifique qui est sortie, qui nous dit qu'il y a une
02:16 très forte probabilité d'un effondrement de la circulation thermohaline.
02:21 Est-ce que vous êtes familier de ce que c'est que le courant amoque, la circulation thermohaline?
02:28 Ceux qui connaissent la circulation thermohaline, est-ce que vous pouvez lever la main?
02:32 On sent qu'on est sur un public vraiment érudit.
02:37 Donc la circulation thermohaline, c'est la circulation des masses d'eau.
02:42 C'est le grand climatiseur de la planète.
02:44 C'est le fait qu'on prenne des masses d'eau chaude qui ont absorbé les radiations solaires
02:49 et l'excédent de chaleur, y compris des excédents de chaleur causés par nos activités humaines
02:55 et qui va circuler dans la planète, se refroidir au pôle, couler et permettre cette espèce
03:02 de grande circulation.
03:04 C'est comme un tapis roulant permanent qui permet de réguler.
03:08 C'est le climatiseur de la planète.
03:09 On connaît le Gulf Stream parce que nous sommes européens et centrés sur l'Europe.
03:15 Mais en réalité, le Gulf Stream est un composant minime de ce grand courant mondial qui s'appelle
03:23 la circulation thermohaline.
03:24 En anglais, on appelle ça amoque.
03:26 Une publication nous dit qu'il y a de très fortes chances que le courant amoque s'effondre
03:34 avant la fin du siècle.
03:35 Si le courant amoque, la circulation thermohaline s'effondre.
03:40 C'est une redistribution des cartes tellement rapide des conditions météorologiques et
03:47 climatiques sur Terre que ce serait des temps qui pourraient se modifier en quelques semaines.
03:53 Ce serait tellement violent climatiquement que ça ne permettrait pas l'adaptation de
03:58 l'humanité.
03:59 Moi, je lis ça vendredi soir.
04:01 Sérieusement, j'ai juste envie de pleurer.
04:05 Il y a un moment, ça ne me fait plus rire tout ça.
04:08 Et pourtant, le lendemain matin, on se lève et les gens vont vous dire je pars en week-end
04:15 à Marrakech.
04:16 Je vais prendre ma voiture pour faire mon petit week-end.
04:18 Et on continue comme si de rien n'était.
04:20 On a en ce moment la certitude que les glaces s'effondrent et que les systèmes glaciaires
04:27 sont en train de s'effondrer.
04:28 On a une nouvelle publication qui vient de nous dire que le point non-retour pour la
04:36 fonte des glaces au niveau mondial se situe entre 1,7 et 2,3 degrés.
04:41 Et on sort de l'année la plus chaude depuis l'ère pré-industrielle.
04:46 On sait qu'on est dans des niveaux de réchauffement qui ont déjà dépassé 1,5 degrés.
04:53 1,5 degrés, ça devait être l'objectif de l'accord de Paris à la fin du siècle.
04:58 On y est.
04:59 Donc on s'approche des points de non-retour.
05:02 On est en train de dépasser toutes les limites planétaires qui créent quoi ? De l'insécurité
05:09 pour nous.
05:10 Parce que les animaux, les écosystèmes naturels, on les a déjà détruits.
05:15 Dans l'océan, on a déjà fait disparaître plus de 90% des poissons prédateurs.
05:21 Les thons, les marlins, les grands animaux, les baleines, on en a déjà tué plus de
05:26 3 millions, c'est à dire qu'on est arrivé à faire avec cette biomasse vivante la plus
05:32 grande tuerie d'animaux vivants, de matières vivantes sur Terre.
05:37 Donc on a déjà fait ça.
05:39 Les risques, c'est pour qui ? C'est pour nous.
05:42 La planète, d'une façon ou d'une autre, continuera son existence.
05:47 Il y aura des virus, des bactéries, des organismes.
05:50 C'est nous qu'on est en train de détruire.
05:53 C'est vous, votre avenir, nos enfants.
05:55 Et on a fait des enfants.
05:57 Et on continue à se laver les mains et à agir pour optimiser les profits, pour optimiser
06:04 la carrière politique, pour faire des petits deals et éviter de remettre en cause le confort
06:09 insensé du Nord, alors que le Sud se retrouve dans des états de précarité et de danger
06:18 immédiat.
06:19 On est en train de tuer littéralement les pêches vivrières autour du monde en envoyant
06:25 avec de l'argent public nos impôts d'Européens des bateaux gigantesques, mais des bateaux
06:32 qui font jusqu'à 140 mètres.
06:33 On les envoie en Afrique détruire les fonds marins, détruire les ressources et détruire
06:39 les emplois.
06:40 Donc au Sénégal, toute la côte ouest de l'Afrique et maintenant la côte est, on a
06:44 envoyé notre surcapacité de production industrielle et on est en train de faire des désastres.
06:49 Tout ça sur la base, en plus d'argent public, parce qu'il faut se rendre compte que les
06:53 pêches industrielles ne seraient pas viables.
06:57 Elles ne sont pas rentables sans argent public.
07:01 Alors qu'en fait, en plus, quand on regarde factuellement, rationnellement, on pourrait
07:08 organiser une transition juste, sociale, écologique des activités.
07:14 On vient de le faire.
07:16 On a bien de faire un travail de recherche avec un groupement scientifique et on a regardé
07:21 en fait que factuellement, si on voulait créer de l'emploi dans le secteur de la pêche,
07:29 on pourrait.
07:30 Il faudrait commencer par protéger l'océan.
07:32 Il faudrait commencer par remonter les abondances parce qu'on a détruit les poissons et les
07:38 populations d'animaux marins à une vitesse absolument effroyable et en Europe plus qu'ailleurs,
07:43 on a les eaux les plus chalutées du monde, les plus détruites en permanence par des
07:47 engins destructeurs.
07:48 Et si on voulait organiser une vraie transition juste et écologique et sociale, on pourrait.
07:55 Ça bénéficierait au plus grand nombre.
07:58 On pourrait recréer des communautés de pêcheurs, vivriers, artisans sur nos littoraux.
08:03 Mais qu'est ce qu'on fait comme choix ? On laisse des politiques faire des chèques
08:08 en blanc avec de l'argent public à des grands destructeurs.
08:11 C'est un minimum de bateaux, 3 à 4 % de bateaux qui récupèrent la mise et dont on
08:17 paye la facture de carburant, notamment pour détruire des emplois.
08:21 Et on vient de quantifier que ces grandes flottes chalutières, par exemple les engins
08:24 qui sont tractés sur les fonds, génèrent 2 à 3 fois moins d'emplois que les pêcheurs
08:31 côtiers alors qu'ils récupèrent par kilo de poisson débarqué deux fois plus de subventions
08:37 et que ce sont eux qui sont responsables de la plupart des émissions de CO2.
08:40 Tout ça n'a absolument aucun sens.
08:44 Et donc il y a certains secteurs où on peut dire c'est compliqué d'organiser la transition.
08:47 L'aviation, l'avenir, ça va plutôt partir sur une destruction d'emplois.
08:52 Il va falloir créer des emplois ailleurs pour récupérer les emplois de l'aviation.
08:55 Mais sur les systèmes agricoles, sur les systèmes alimentaires comme la pêche, on
08:59 peut créer de l'emploi.
09:01 On peut éliminer des subventions néfastes.
09:04 On peut récupérer de l'argent public pour aller vers de la vertu sociale et écologique.
09:08 Est ce que c'est ce qu'on fait ? Mais pas du tout.
09:13 Pas du tout.
09:14 On fait le contraire.
09:15 On met des chèques en blanc.
09:17 Et là, en France, on organise même que la taxe qui est liée à l'éolien offshore
09:23 va alimenter le secteur de la pêche pour continuer à faire des chèques pour payer
09:27 les factures de carburant de ces grands engins destructeurs.
09:30 Donc, à un moment donné, il faut passer par arrêter de prendre de l'argent public
09:35 pour détruire la planète.
09:36 Et on n'en est pas du tout là.
09:39 Donc, les enjeux sont gigantesques sur tous les sujets.
09:45 Le changement climatique n'est pas la première cause de destruction historique de l'océan.
09:52 C'est la pêche industrielle.
09:54 Déjà, se mettre ça en tête.
09:56 Et pourtant, le changement climatique va tellement vite qu'il est en train de rattraper la pêche
10:01 industrielle comme premier facteur de destruction de l'océan.
10:04 Donc, on est en train de faire monter les masses d'eau par la fonte des glaces et par l'expansion
10:09 thermique de l'eau.
10:10 On estime que d'ici 2100, on peut avoir entre 60 centimètres et un mètre de plus sur l'ensemble
10:16 des littoraux du monde, là où vivent 11% de la population mondiale.
10:21 Donc, on est sur une réorganisation massive des flux humains.
10:27 Sous l'eau, ce réchauffement climatique génère aussi une réorganisation massive
10:34 de la vie, puisque les canicules marines, ne serait ce que là, depuis 1982, ont doublé
10:42 et l'expansion de leur nombre, elle ne fait qu'être exponentielle.
10:46 Donc, ce qui se passe sous l'eau et au dessus de l'eau est vertigineux.
10:50 C'est maintenant qu'il faut agir.
10:52 C'est maintenant qu'il faut prendre les bonnes décisions.
10:56 L'Union européenne a exactement jusqu'en 2027 2030 pour faire ces grandes bascules
11:03 systémiques pour prendre de l'argent public et le flécher vers de la vertu sociale et
11:10 écologique pour résister aux lobbies, pour résister aux tentations de faire des deals
11:16 dans le dos des citoyens, pour alimenter et conforter les lobbies industriels qui ont un
11:23 intérêt financier à détruire des biens communs.
11:27 Et ça, ça ne va pas se faire tout seul, parce que les politiques tiennent des discours.
11:34 Certains agissent et je pense que ceux que vous entendrez aujourd'hui sont ceux qui font
11:37 partie des acteurs du changement à l'intérieur des institutions.
11:41 Il y a des vraies forces de résistance.
11:43 On ne veut pas remettre en cause les profits individuels, les profits collectifs quand
11:48 ils sont collectivisés au niveau des multinationales.
11:50 On ne veut pas trop responsabiliser les entreprises et ces forces de résistance sont aujourd'hui
11:54 dans les institutions bien plus nombreuses que les forces humanistes, progressistes,
12:01 écologistes.
12:02 Je sais que c'est dur de vivre avec une conscience en un instant T qui réunisse tout notre savoir.
12:09 C'est impossible.
12:10 Il faudrait être un ordinateur pour avoir en soi, à un instant donné, toutes les connaissances
12:18 des rapports du GIEC, toutes les connaissances des rapports qui sont faits par l'IPBES,
12:23 qui est l'équivalent du GIEC pour la biodiversité, pour avoir conscience d'un côté des phénomènes
12:28 climatiques ahurissants qui sont déjà en cours et pour avoir la conscience de tout
12:35 ce qu'on a perdu du point de vue de la biodiversité, de tous les animaux qu'on a massacrés et
12:42 qu'on continue à massacrer, tous les écosystèmes qu'on fait tomber et aussi tout ce que ça
12:49 génère et quand on regarde du côté des pêches, ce que ça génère quand on est
12:53 dans des méthodes de pêche destructrices, elles détruisent les forêts sous-marines
12:59 parce qu'il faut penser à l'océan comme des forêts sous-marines.
13:01 Ce sont des forêts animales, mais ce sont des forêts.
13:04 On détruit des forêts, on détruit des animaux, on détruit littéralement des millions de
13:11 dauphins, de tortues, d'animaux qui sont ciblés, qui sont attrapés par les méthodes
13:16 de pêche, mais on détruit aussi des humains.
13:19 On détruit la sécurité alimentaire des peuples du Sud, on détruit les économies
13:26 vivrières, tout ça pour mettre du poisson dans nos assiettes.
13:30 Donc notre égoïsme va très loin.
13:34 Vivre avec ces consciences-là, ces consciences des destructions des écosystèmes terrestres,
13:38 des destructions des écosystèmes marins, le changement climatique, c'est difficile,
13:42 c'est écrasant et c'est tellement écrasant que je ne connais qu'un remède, c'est l'action.
13:49 C'est prendre sa conscience, prendre son écrasement, prendre son angoisse et transformer tout ça
14:01 en détermination totale, permanente, totale, l'énergie totale et non pas totale énergie,
14:11 énergie totale, détermination totale et mise sous pression totale.
14:16 Et donc, vous, les jeunes, il faut aller voter.
14:18 Il faut aller voter tout ce qui est à gauche du libéralisme économique qui est dévastateur
14:27 de la planète, qui ne veut pas remettre en cause les structures mêmes d'un capitalisme
14:32 devenu vorace, cynique et irresponsable.
14:38 Et il faut dire aux gens autour de vous que ce n'est pas la peine de s'engager dans l'écologie,
14:47 dans les mouvements du climat s'ils ne vont pas voter et que les amis qui vous disent
14:51 c'est super cool ce que tu fais et qui ne vont pas voter, il faut leur dire qu'ils
14:56 nous détruisent nos nuits de sommeil parce que moi, vous mettez quelques députés de
15:00 plus au Parlement européen, que je n'ai pas besoin d'aller supplier pour gagner des votes,
15:07 pour gagner des amendements structurels qui vont faire la différence.
15:10 C'est des nuits de sommeil en plus qu'on m'offre.
15:13 Alors à tous ceux qui justement like nos contenus, partagent nos contenus, mais me
15:18 disent tous pourris, je ne vais pas voter.
15:19 C'est eux ma cible.
15:21 Je leur dis je suis désolée, vous allez voter parce que sinon, c'est ma vie que vous ruinez.
15:26 Parce qu'à un moment donné au Parlement européen, vous avez vu les projections pour
15:30 le Parlement européen.
15:31 On va se retrouver peut être aujourd'hui, on a 18% d'extrême droite, on va peut être
15:35 se retrouver avec 25% d'extrême droite.
15:37 La droite est en train d'être colonisée par l'extrême droite.
15:40 Ça va aller très mal parce qu'on est en train de vivre quand même le double effondrement
15:44 climatique biodiversité d'un côté et la démocratie de l'autre.
15:47 Ça fait un peu beaucoup quand même, non?
15:49 Donc, il va falloir aller voter.
15:51 Il va falloir dire aux gens soyez cohérents.
15:53 Soutenez nos actions, soutenez nos associations, soutenez nos pétitions et tout ce que vous
16:00 voulez.
16:01 Mais offrez nous du temps de repos.
16:03 Offrez nous des votes.
16:05 Allez voter.
16:06 Et puis à vos parents et à tous ceux que vous connaissez, dites leur s'ils ont des
16:10 actions ou que ce soit de sortir des fossiles.
16:13 À un moment donné, chacun doit prendre sa responsabilité.
16:16 Et s'il a un portefeuille, une banque et on ne sait pas où ce portefeuille est investi.
16:20 Il faut le savoir.
16:21 Il faut sortir des portefeuilles fossiles.
16:23 Tous ceux qui ont une action dans les portefeuilles fossiles doivent sortir son action des portefeuilles
16:28 fossiles.
16:29 Tant pis pour le manque de gains.
16:30 Globalement, il n'y a que ça qui va marcher étant donné qu'on est tous promis à un
16:33 niveau de douleur qui est non représentable.
16:37 Et c'est ça le problème qu'on a.
16:39 Comme disait le philosophe Gunther Anders, il dit notre problème, ce n'est pas notre
16:42 manque de générosité ou notre manque de responsabilité à la rigueur.
16:46 Notre problème, c'est notre manque d'imagination.
16:49 Le penseur du globocide, le penseur d'Hiroshima, disait le problème qu'on a en tant qu'humanité
16:54 est qu'on n'a pas été capable de se représenter, qu'une bombe atomique pouvait pulvériser
16:59 instantanément toute une ville et des générations encore après.
17:03 Et bien, c'est ça notre problème.
17:05 C'est qu'on n'est pas capable de comprendre que le changement climatique, c'est le globocide
17:10 et on est en train de pulvériser la possibilité même du vivant sur Terre.
17:14 On va me dire ouais, mais toi, tu es extrême, tu t'énerves et tout.
17:17 Non, non, non.
17:18 Dans 10 ans, on se dira mais il fallait aller plus loin.
17:21 Il fallait parler plus fort.
17:23 Il fallait hurler tellement c'était dingue.
17:26 Et pourtant, on est là, on dormit et on continue notre petite vie.
17:30 Mais on s'en voudra tellement quand il sera trop tard.
17:34 Donc, c'est maintenant.
17:35 On y va.
17:36 On est déterminé.
17:37 On suit les assauts.
17:38 On vote et on met vraiment la pression à ceux qui pourraient voter pour nous faire
17:45 gagner dans les institutions parce qu'à la fin des fins, la responsabilité, elle
17:48 est politique et elle est tout de suite maintenant.
17:51 Merci beaucoup.
17:52 Merci.
17:53 Merci.
17:54 Merci.
17:54 Merci.
17:59 Merci.
18:05 Merci.
18:11 Merci.
18:17 Merci.
18:23 Merci.
18:29 ♪ ♪ ♪

Recommandée