Au Coeur de la Mêlée, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.
Deux invités pour participer à l'émission au micro de Sud Radio :
- Patrice Collazo : entraîneur du Montpellier Hérault Rugby ;
- Manae Feleu : Capitaine du XV de France féminin ;
Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et David Gérard.
Au programme de l'émission :
- La course au maintien en Top 14 de Montpellier ;
- Le XV de France féminin peut-il faire le Grand Chelem dans le Tournoi des 6 Nations ?
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-04-01##
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SportTranscription
00:00 Au coeur de la mêlée, notre émission du lundi soir sur Sud Radio Haussomère.
00:03 Ce soir, le top 14 toujours plus serré à 6 journées de la fin.
00:07 Les places pour la qualif, les places pour le maintien.
00:10 Patrice Colasso, le manager de Montpellier, sera avec nous dans cette émission.
00:13 Le 15 de France féminin joue à se faire peur en Écosse.
00:16 Que doit-on attendre des féminines dans ce tournoi 2024 ?
00:19 Réponse avec l'une des joueuses, la capitaine des Bleus, Manahe Fele,
00:23 qui sera avec nous en direct.
00:24 Et puis, place aux face finale, les 8e de la Champions Cup et de la Challenge Cup.
00:28 C'est le week-end prochain.
00:29 On en parlera bien sûr avec toute l'équipe Sud Radio et vous bien sûr,
00:33 l'équipe Sud Radio ce soir, composée de Philippe Spanghero,
00:35 de David Gerrard, qui va nous rejoindre dans un instant,
00:37 et vous bien sûr, au standard de Sud Radio, 0826 300 300.
00:40 Sud Radio, au coeur de la mêlée.
00:44 Bonsoir à tous.
00:45 Salut Philippe Spanghero.
00:47 Salut François. Bonsoir à tous.
00:50 Voilà, Yoann Hugé qui est excusé ce soir.
00:53 Voilà, il avait des choses à faire avec des amis du Ballon Ronde pour une bonne action.
00:58 Et on espère surtout qu'il a brillé.
01:00 Bonsoir, Quentin Cabanisse.
01:02 Bonsoir François. Bonsoir à tous.
01:03 Alors, on va débuter bien sûr, comme chaque semaine,
01:06 par les infos côté rugby.
01:09 Si jamais on était un petit peu pris par la chasse aux oeufs
01:11 ou la digestion du chocolat dans ce week-end Pascal.
01:14 Qu'est-ce qu'on a à retenir en ce lundi ?
01:17 Eh bien déjà, on va faire un petit bilan de cette journée de top 14
01:19 avec Toulon qui a impressionné.
01:21 Succès 46 à 10 à Sainte-Sébastien, face à Bayonne.
01:24 Dans les autres matchs, on peut noter le succès du Stade français au MHR.
01:27 Et Lussab qui continue d'impressionner avec un large succès face au Castrolympique.
01:31 Au classement, le Stade français reste leader avec 3 points d'avance sur Toulouse.
01:34 Ensuite, on a dans l'ordre le Racing Toulon, la Rochelle et l'UBB.
01:37 En bas du classement, Oyonnax a désormais 12 points de retard sur le 13e,
01:41 qui est le MHR.
01:43 Chez les filles, la France a signé son deuxième succès en autant de matchs
01:46 dans le tournoi Destination.
01:47 Succès face à l'Ecosse, 15 à 5 à l'extérieur.
01:50 Pour le moment, les Anglaises sont en tête devant les Bleus.
01:52 Un point d'écart entre les deux équipes, les Françaises,
01:55 qui affronteront le 14 avril l'Italie pour la 3e place du tournoi.
01:58 Et puis, news de transfert avec l'élie de l'UBB, Madho Chetamboué,
02:02 qui devrait d'après le Midi Olympique rejoindre le MHR la saison prochaine
02:06 pour un contrat de 2 ans.
02:07 Et puis, je vous l'annonçais déjà hier, le rugbyman Louis Rizamy,
02:11 qui avait mis sa carrière entre parenthèses pour aller jouer en NFL,
02:15 a réussi son pari puisqu'il a été officiellement recruté
02:19 par les Kansas City Chiefs en NFL.
02:22 Donc, on parle d'un contrat...
02:22 C'est le tenant du titre.
02:23 Double tenant du titre.
02:24 Double vainqueur du Super Bowl.
02:26 On parle d'un contrat de 900 000 dollars par an quand même.
02:29 Ah bah oui, ça vaut le coup.
02:30 Ça vaut le coup.
02:31 C'est vrai qu'on avait vu des vidéos où il était testé sur un sprint,
02:35 je crois, de 30 ou 40 mètres.
02:37 Ah, il est impressionnant.
02:37 Et c'était assez impressionnant.
02:40 Allez, on va parler de Top 14 et on est content d'accueillir
02:43 dans cette émission, au coeur de la maie, en direct sur Soudradio
02:46 et l'entraîneur en chef du MHR de Montpellier, c'est Patrice Colasso.
02:51 Salut Patrice.
02:52 Bonsoir François.
02:53 Merci d'être avec nous en direct.
02:55 On le disait, Montpellier dans la zone rouge.
02:58 Voilà, Montpellier à six journées de la fin.
03:00 Comment essayer d'y voir clair dans cette période de turbulence ?
03:03 C'est un petit peu le cas pratique auquel toi, Patrice, entraîneur en chef du MHR,
03:09 tu dois affronter.
03:10 Tout d'abord, une question par rapport à la défaite de samedi,
03:15 défaite 10 à 12.
03:16 Tu as eu des mois assez durs, je trouve, à l'issue du match,
03:19 sur la performance de tes joueurs.
03:21 Est-ce que tu as revu le match et à froid ?
03:22 Est-ce que tu as la même analyse ?
03:24 J'ai pas eu des mois durs, François.
03:27 C'est simplement la réalité.
03:30 Entre une équipe qui est première du championnat et qui est en pleine confiance
03:33 et qui a une certitude et une équipe qui lutte aujourd'hui pour son maintien.
03:38 Donc, en étant dominant conquête, on ne peut pas espérer
03:41 battre la meilleure équipe, plus épuisée, la meilleure équipe à l'extérieur du top 14.
03:47 Oui, mais défaite 10-12, il y a eu quand même un essai refusé
03:50 pour aller à l'avant de passe un peu léger.
03:52 C'est vrai que cette équipe de Montpellier,
03:56 elle a retrouvé aussi quand même une âme depuis quelques semaines,
04:00 sauf depuis ces deux dernières journées.
04:03 Patrice ?
04:05 Oui, après, on est parti de très loin.
04:07 On était largué au classement.
04:09 Il a fallu redonner confiance à tout un groupe, à tout un club.
04:12 On a réussi à enchaîner des performances.
04:15 On a réussi à se lancer à la 12e place,
04:17 mais en gagnant 9 matchs en 12, je crois, il a fallu faire une série.
04:21 Mais comme je dis, on partait de très loin en négatif.
04:24 Et le moindre faux pas sur un week-end, week-end dernier à Toulon,
04:28 on est revenu à la 13e place.
04:30 Donc, même si le championnat du bas du classement est assez dense,
04:34 on voit que des week-ends à vide sans prendre de points,
04:38 c'est problématique pour nous.
04:42 Philippe Spanguero avec nous, bien sûr.
04:43 Patrice Collazo, notre invité en direct sur Sud Radio, au coeur de la mêlée.
04:46 Philippe ?
04:47 Salut Patrice, alors deux questions en une.
04:50 On avait eu, je crois que c'est Marco Tollein avec qui on avait discuté
04:54 ces dernières semaines.
04:55 C'est vrai que vous étiez assez impressionnant en conquête.
04:58 On vous avait retrouvé, notamment après le match au Racing,
05:01 qui était un des matchs pour moi les plus aboutis de votre saison.
05:04 Et puis donc, ce qui étonne, c'est à la fois cette défaillance en conquête,
05:08 parce qu'on vous sentait vraiment fort sur ces fondamentaux là.
05:12 Et deuxième question, ce que je disais aussi,
05:14 l'impression d'avoir cette épée de Damoclès à domicile.
05:17 On vous sent beaucoup plus désinhibé à l'extérieur.
05:20 Et là, c'est vrai que sur un match comme ça, il y a des occasions de le tuer.
05:23 Mais on sent beaucoup de fébrilité, une forme de pression supplémentaire
05:27 à domicile.
05:28 Effectivement, depuis qu'on est arrivé, la conquête a allé largement mieux.
05:34 Elle a été très bonne la semaine dernière à Toulon, notamment en touche,
05:37 contre un des meilleurs allumés du top 14.
05:40 Elle a été aussi au Racing, elle a été contre l'UBB,
05:43 qui a eu une très bonne conquête aussi.
05:45 Mais la contre-performance du week-end dernier à Toulon
05:50 a laissé des traces, je crois, au niveau mental.
05:53 Et quand on reçoit le premier du top 14,
05:56 effectivement, ce n'est pas le week-end d'avant qu'on a magasiné la confiance.
06:00 On s'est remis du doute, il a suffi d'un seul match.
06:02 Alors qu'on commence à avoir beaucoup de certitudes depuis maintenant quelques mois.
06:07 Mais là, on s'est remis le doute sur un match.
06:10 Et le match a mal commencé sur la conquête.
06:13 Touche-mêlée, on a été énormément sanctionné, privé de ballon.
06:16 Et même si le score aujourd'hui, il est serré,
06:20 on est quand même loin du compte parce qu'en termes de...
06:24 Même si on a bien défendu, même si on a bien réussi à repousser le staff frontier
06:28 qui n'a pas marqué d'essais,
06:30 ces ballons conquêtes nous ont énormément pénalisé sur l'ensemble du match.
06:34 Alors que c'est ce qui avait fait notre force depuis maintenant de nombreux week-ends.
06:37 Patrice Colasso, est-ce que ça change ta façon d'aborder, par exemple,
06:41 le huitième de finale le week-end prochain de Challenge Cup ?
06:43 Je crois que vous recevez l'Ulster.
06:46 Voilà, parce que du coup, il reste six journées à disputer en top 14.
06:51 Comment gérer cette fin de saison ?
06:53 Non, après cette amache de phase finale,
06:57 on a réussi à se hisser à ce niveau-là.
07:00 On va recevoir l'équipe de l'Ulster qui est reversée de la Champions Cup.
07:04 Pour savoir que le challenge européen nous a permis aussi au tout début
07:08 de nous aider à nous remettre un peu sur les bons rails.
07:11 Donc c'est une compétition qu'on va jouer.
07:16 Après, il y a deux ou trois joueurs qui risquent peut-être sur le militage
07:20 et peut-être par la justesse en nombre à certains postes.
07:25 On va faire des réajustements, mais on a l'idée d'une équipe compétitive.
07:29 Et quand on sort de deux contre-performances,
07:31 il faut très vite renouer avec la victoire ou renouer avec des certitudes
07:35 pour emmagasiner pour la suite.
07:37 Patrice Colasso, donc avec nous, entraîneur en chef du MHR de Montpellier,
07:41 13e de top 14, on le disait.
07:43 Tu disais, vous êtes ensemble, en tout cas arrivé avec Bernard Laporte,
07:47 c'était aux alentours du 20 novembre.
07:50 Tu disais que cette mission maintient, c'était 70% de psychologie.
07:55 Est-ce que c'est toujours le même pourcentage quelques mois plus tard ?
07:58 Encore plus, même.
08:01 Je crois qu'il a augmenté parce qu'on a réussi à sortir,
08:03 à redonner confiance au groupe et on a vu que quand on jouait libéré,
08:08 comme tout à l'heure l'a souligné Philippe,
08:10 on a réussi à faire des pairs fourrassing à Ouyonnax,
08:13 qui reste quand même des terrains où c'est compliqué de prendre des points.
08:16 On a, à la maison, réussi à assurer contre des équipes
08:19 qui étaient aussi du top 6,
08:22 dans des conditions climatiques compliquées contre l'UBB.
08:25 Après, on avait reçu Bayonne, on a reçu Pau.
08:27 Toutes les équipes venaient à Montpellier pour prendre des points.
08:29 Et depuis quelques mois, on avait réglé le problème.
08:33 Mais on a vu qu'il suffit de contre-performances un week-end
08:37 pour qu'on retombe un peu au niveau de la confiance,
08:41 au niveau des certitudes, qu'on revienne pas à zéro, mais presque.
08:46 Donc, il faut redonner confiance aux joueurs, redonner confiance au système.
08:50 Quand il y a deux défaites d'affilée, surtout celle de Toulon,
08:52 qui laisse des traces,
08:54 automatiquement, il faut se poser des questions,
08:56 pas tout remettre en cause, mais il faut réajuster certaines choses.
08:58 Philippe ?
09:00 Oui, non, je n'ai pas de questions supplémentaires,
09:03 mais c'est vrai qu'on le dit tous les uns,
09:05 mais il y a une complexité particulière sur cette densité en bas
09:09 où on a du mal à y voir clair, parce qu'il y a à la fois le plan comptable,
09:13 mais il y a les dynamiques.
09:14 C'est vrai que jusqu'à présent, on ne regardait pas trop Bayonne dans cette zone-là.
09:19 Et avec la contre-performance d'hier, on y reviendra tout à l'heure.
09:22 Mais pour moi, Bayonne va venir batailler.
09:25 Et le vrai enjeu, c'est de se sortir de cette 13e place,
09:28 parce qu'on avait Mathieu Acebes la semaine dernière.
09:32 Il nous disait le traumatisme catalan de ces deux dernières saisons,
09:35 d'avoir joué deux saisons consécutives sur un match en fin d'année.
09:40 C'est toujours compliqué, même si on a l'impression que Montpellier
09:44 est largement armé pour affronter potentiellement un club de Pro D2.
09:49 Mais c'est toujours des matchs compliqués.
09:51 Donc, c'est vrai qu'il y a le plan comptable et il y a les dynamiques en fin de saison.
09:55 Ce n'est pas facile d'y voir clair sur cette 13e place,
09:58 parce qu'on a quand même l'impression que Hoyo a vraiment
10:00 définitivement décroché un de ces journées.
10:02 On ne voit pas comment il pourrait recoller.
10:05 Oui, Patrice, juste, on va rappeler peut-être le programme
10:09 après le challenge qui peut donc vous prendre de week-end.
10:13 Là, il y a ensuite un déplacement à Pau, la réception de Perpignan,
10:18 ce sera la 29e journée, le déplacement à Castres,
10:20 la réception de Toulouse, la réception de Lyon
10:23 et le déplacement lors de la 26e journée à Clermont.
10:28 Est-ce que ça veut dire que tout se jouera en J25
10:31 le 1er juin face au Loup, selon toi ?
10:35 Déjà, on reçoit
10:39 trois équipes qui sont proches de Lyon au classement.
10:41 Donc, que ce soit Lyon, que ce soit Perpignan,
10:44 maintenant et après un peu d'avance, mais Lyon.
10:47 Après, on va aller à Clermont, on va recevoir le stade Toulousain aussi.
10:52 J'ai envie de dire, il ne faut pas voyager à vide,
10:55 on va aller à Pau après la Coupe d'Europe.
10:58 On a vu qu'on était capable à l'extérieur,
11:00 dans des contextes un peu compliqués aussi, de se mobiliser.
11:03 On a vu aussi qu'on était capable à la Nantes,
11:06 si on ne coché pas toutes les caves.
11:08 Aujourd'hui, on n'a pas de marge de manœuvre.
11:09 Dans notre position, il faut qu'on soit à 100% dans tous les secteurs de jeu,
11:13 que ce soit la conquête, l'investissement, la défense,
11:15 parce qu'on est publié systématiquement et il suffit
11:18 d'une chose qui peut dérégler l'équipe en termes de confiance
11:23 sur les quatre premières minutes des matchs.
11:25 Donc on va avoir des oppositions directes qui vont compter double.
11:28 Aujourd'hui, on est clairement trois, quatre équipes concernées
11:33 par ce 13ème place.
11:35 Effectivement, là maintenant,
11:38 tous les week-ends, il faut tromper les points.
11:40 Tous les week-ends sont cruciaux.
11:42 Justement, avec cette pression-là, on sait que tu as,
11:45 avec Bernard Laporte, composé un staff d'adjoints assez expérimentés.
11:50 Est-ce que ça vous sert dans ces moments-là
11:52 pour apporter un peu de sérénité à un groupe qui en a besoin
11:56 et qui a besoin d'être libéré dans ces moments importants ?
11:59 Et comment vous vous y prenez ?
12:02 Oui, après, Christian Labitte l'a joué avec Karka, le Montien,
12:06 Vincent Lajoncille le mois de saison avec Anglême.
12:09 Donc on a quand même un staff d'expérience.
12:11 Après, ça reste une expérience dans un autre contexte.
12:15 Là, on est à Montpellier avec Esquad qu'on a pris en cours de saison,
12:19 qui est énormément abîmé en termes de confiance.
12:23 Comme je l'ai dit, on ne part que de loin.
12:25 Donc aujourd'hui, c'est essayer d'apporter notre expérience,
12:29 mais tout en tenant compte aussi de l'effectif qu'on a, du groupe,
12:32 de comment réagir au groupe,
12:35 pour essayer de trouver le meilleur équilibre.
12:37 On a vu qu'on l'a trouvé depuis quelques semaines, de nombreuses semaines,
12:41 mais on a vu aussi qu'on pouvait très vite le reperdre.
12:43 Donc ce que je veux espérer, c'est qu'aujourd'hui,
12:47 on retrouve un peu les clés pour redonner confiance à ce équipe.
12:50 Le challenge arrive à prenommer, parce que même si ça reste un match
12:54 entre des journées de top 14, ça va nous permettre de garder du rythme.
12:58 Ça va nous permettre de retravailler les choses
13:00 et peut-être de revalider les choses qu'on a besoin de revoir.
13:03 Donc aujourd'hui, ce serveur de tout, tout compte.
13:06 Les semaines d'entraînement comptent.
13:09 Les semaines où on va jouer un challenge cup, elles vont compter aussi
13:12 pour préparer la dernière ligne.
13:15 Petite question plus personnelle, Patrice, sur toi,
13:17 parce que finalement, il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées
13:20 depuis la Rochelle.
13:23 Il y a eu Toulon, il y a eu Brive, et puis là, tu te retrouves à Montpellier.
13:26 Comment tu le vis ?
13:28 Est-ce que finalement, c'est une bonne expérience ?
13:32 Moi, j'ai la sensation,
13:35 peut-être que c'est de l'extérieur, en t'observant,
13:39 que tu sembles plus relâché qu'avant.
13:42 Merci.
13:45 Non, mais je veux dire, il y avait toujours cette image un peu de...
13:51 C'est l'image qu'on colle.
13:54 Après, c'est l'image qu'on rembourse peut-être aussi.
13:56 Puis il y a les gens qui nous connaissent vraiment.
13:58 Après, tout de même, c'est quand tu as un métier où il y a énormément d'enjeux.
14:01 Quand vous avez la responsabilité d'une équipe, d'un club
14:05 entre les mains,
14:07 ça, comment dire, ça inclut sur beaucoup de choses.
14:13 Donc oui, après, on prend de l'expérience avec l'âge aussi.
14:16 Les différentes expériences que j'ai eues,
14:18 que ce soit à La Rochelle, à Toulon, à Brive, et aujourd'hui à Montpellier,
14:20 elles sont toutes différentes.
14:21 On ne peut pas les calquer les unes sur les autres.
14:24 Mais en termes d'expérience, c'est hyper enrichissant.
14:25 Après, on sait qu'on fait un métier.
14:28 Le court terme est primordial,
14:32 surtout nous, dans la situation où on est.
14:35 Donc aujourd'hui, on sait qu'on a une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
14:39 Mais franchement, aujourd'hui, ça ne m'empêche pas
14:42 d'aller entraîner l'équipe, de manager un staff, de manager une équipe.
14:47 Aujourd'hui, j'ai trouvé un certain équilibre dans un fonctionnement
14:49 avec un staff où on se connaît,
14:52 avec rapport aussi au Bernard au quotidien, qui a de l'expérience,
14:56 même s'il n'intervient pas directement auprès de l'équipe,
14:59 mais qui solutionne beaucoup de problèmes aussi.
15:00 Donc en fait, c'est une question d'équilibre.
15:03 Voilà, et aujourd'hui, je suis bien entouré, comme je l'ai souvent été.
15:06 Je l'ai été bien entouré aussi à Brive, par le staff.
15:10 Donc c'est différentes expériences, mais le tiers va évoluer.
15:14 Après, on va évoluer une manière de manager.
15:16 Après, on a des principes, on a des convictions.
15:20 Pas se détourner des convictions, mais peut-être, comment dire,
15:24 les appliquer différemment aussi.
15:26 - Philippe Sanguero, pour conclure avec tout ça.
15:29 - Non, non, juste pour rebondir, c'est vrai qu'au-delà du plan comptable,
15:32 c'est vrai que ça, on ressent quand même que le staff vit hyper bien.
15:35 Il y avait beaucoup d'interrogations quand le staff a été communiqué.
15:40 Je me souviens, on avait fait des débats.
15:41 Moi, je me posais la question de la capacité à cohabiter ensemble
15:46 parce qu'il y a des personnalités fortes et surtout, en fait,
15:49 ma question, c'était de la capacité à ce que chacun garde sa place,
15:53 parce que finalement, il n'y a que des gens qui ont été des numéros un,
15:56 c'est-à-dire qui avaient la main sur le sportif,
16:00 dans les projets dans lesquels ils étaient.
16:02 Et là, finalement, je trouve que Vincent Aicheto nous le disait,
16:05 mais il n'y a eu aucun problème à ce que chacun prenne son silo,
16:10 prenne son périmètre.
16:12 Et ça, c'est déjà quand même, au-delà du plan comptable
16:14 et de ce qu'il vous reste à faire, quand même,
16:16 une vraie réussite, l'osmose que vous avez réussi à créer.
16:19 - La réussite, ce sera surtout si on arrive à maintenir le club,
16:23 comme je l'ai dit, parce qu'on est en mission.
16:25 Après, les joueurs, effectivement, ils se calent souvent sur le staff.
16:28 Si le staff est cohérent dans son fonctionnement,
16:30 parce que vivre bien, ça ne veut tout de même rien dire,
16:33 mais si le staff est cohérent dans son fonctionnement,
16:35 dans le cadre qu'on définit pour les joueurs, très vite,
16:37 on arrive à trouver un fonctionnement et une dynamique.
16:42 Après, pour ce qui est de fonctionner avec Vincent,
16:45 avec Christian,
16:46 Guy et Benso,
16:49 Benso pour la défense,
16:51 Jérémy Valt.
16:52 On a de la compétence et, comme je l'ai dit avant de venir,
16:56 le plus important, c'est que chacun...
16:57 Et ça fait deux points, c'est quand Bernard m'a appelé.
17:00 Il m'a dit "écoute, tu définis le fonctionnement du staff".
17:04 Et c'était hors de question de m'engager
17:06 si le fonctionnement du staff n'était pas défini,
17:08 si ça ne convenait pas à quelqu'un.
17:10 Parce qu'automatiquement, il y a trop d'enjeux.
17:12 On ne peut pas juste venir, dire "on va entraîner comme ça,
17:14 puis on verra sur place". Non.
17:16 Tout a été posé en amont,
17:18 même si c'était à l'abse de temps très court.
17:20 Très vite, avec Vincent, on a échangé,
17:21 on est tombé d'accord sur sa mission,
17:25 que ce soit avec Christian ou pareil.
17:27 Et puis après, on a réussi à trouver un fonctionnement.
17:30 On a l'avantage aussi de se connaître,
17:31 mais se connaître, c'est une chose, d'avoir joué ensemble,
17:33 c'est une chose, travailler ensemble, c'en est une autre.
17:35 Et aujourd'hui, oui, on a réussi.
17:38 On a réussi, pas chacun à sa liberté dans son cadre.
17:41 Même si aujourd'hui, quand il faut prendre une décision,
17:44 au final, c'est moi qui tranche.
17:46 Mais on tombe très souvent d'accord.
17:48 Très souvent d'accord.
17:50 - Et bien, on vous souhaite en tout cas le meilleur
17:53 pour cette fin de saison.
17:55 On te remercie, Patrice, d'avoir été avec nous
17:57 en direct sur Sud Radio.
17:58 Toujours un plaisir d'échanger.
18:01 Et surtout, voilà, de bons challenges pour se remettre d'aplomb.
18:05 Et bonne fin de saison.
18:06 On en parlera, bien sûr, sur Sud Radio, à très bientôt.
18:08 Dans un instant, on va parler de rugby féminin
18:11 avec la capitaine du 15 de France, Manahe Feleux, qui sera avec nous.
18:15 Vous pouvez, bien sûr, nous appeler au 0800 26 300 300.
18:17 À tout de suite sur Sud Radio, les radios du rugby.
18:19 Sud Radio, au cœur de la mêlée, François Trio.
18:23 Au cœur de la mêlée, chaque lundi et même le lundi de Pâques,
18:27 bien sûr, en direct sur Sud Radio, en direct sur l'appli
18:30 ou sur le DAB+ et puis on vous souhaite, bien sûr, bonne route
18:32 si vous êtes en train de rentrer de week-end,
18:35 de week-end de Pâques, de ce long week-end.
18:37 On est heureux d'accueillir autour de la table, bien sûr,
18:39 la team Sud Radio, Phyllis Manguero, David Gérard, qui nous rejoint
18:42 et qui est revenu dans la team Sud Radio.
18:47 Salut David, merci d'être avec nous en direct.
18:49 - Salut à tous.
18:50 - On avait Patrice, on a David, il y a des Toulonais,
18:55 des anciens Toulonais qui sont avec nous.
18:56 On est très heureux de t'avoir avec nous, David.
18:59 - Welcome back.
19:01 - Et puis on le disait aussi, il y a Manaé Feuleux
19:04 qui est avec nous en direct, c'est la capitaine du 15 de France Féminin
19:08 et on est très heureux également de l'avoir avec nous.
19:10 Bonsoir Manaé.
19:12 - Bonsoir.
19:12 - Merci d'être avec nous parce que oui, il y a un bloc de tournoi
19:16 Destination qui s'est terminé par une victoire en Écosse 15 à 5.
19:21 C'était samedi.
19:22 On a souffert avec vous Manaé, là, ça a été dur.
19:25 - Oui, ça a été un gros match.
19:28 On s'attendait à ça un peu toute la semaine
19:31 avec la prestation qu'elles avaient fait au Pays de Galles la semaine dernière.
19:35 Elles ont fait une victoire historique au Pays de Galles
19:39 donc on savait qu'elles allaient être remontées.
19:41 Donc c'est vrai que ça a été dur, mais on n'a pas douté un seul instant
19:47 et je pense que c'est ça qui nous a aidés.
19:49 - Oui, l'Écosse qui est très en progrès.
19:51 Tiens, je me tourne vers David parce que je sais que tu suis bien
19:54 et tu as été entraîneur dans le rugby féminin aussi, David,
19:57 mais c'est vrai que les progrès de l'Écosse sont assez probants.
20:00 - Ils sont assez probants.
20:02 Beaucoup de joueurs écossais jouent en première chip anglaise
20:06 donc au championnat professionnel.
20:08 Donc c'est pour ça qu'elles ont quand même une montée en compétence
20:11 et c'est pour ça que le score est très bien pour les Françaises
20:17 parce que c'était un match pas évident à prendre.
20:18 - Voilà, le prochain match, Manaé, Feuleux, ce sera contre l'Italie.
20:22 Attention aussi aux Italiennes.
20:24 On se souvient de la préparation de la Coupe du Monde.
20:26 Il y a un peu plus d'un an, la Coupe du Monde en 2022.
20:28 L'Italie, ce sera à Jambouin, à Paris, le dimanche 14 avril à 13h30.
20:33 Qu'est-ce qui s'est dit à la fin de ce match ?
20:37 Parce que c'est un peu un avertissement, cette courte victoire en Écosse.
20:42 - Comme l'a très bien dit David, je pense que c'était un match aussi
20:46 qui va nous faire progresser, dont on avait besoin avant le reste de la compétition.
20:52 C'est des matchs où on peut tirer vraiment beaucoup de leçons, je pense.
20:56 Et qui vont nous faire grandir.
20:58 Donc c'était bien d'avoir un match où on était un peu dans le dur, comme ça,
21:04 avant de préparer la suite.
21:06 Et bien sûr, l'Italie, de toute façon, chaque nation, année après année,
21:11 vont devenir de plus en plus challengeantes, on va dire.
21:16 C'est très bien pour nous, parce que ça va nous faire des gros matchs à chaque fois.
21:20 - Le niveau se resserre, on peut le dire.
21:23 L'Italie, le 14 avril, le 21 ça sera ensuite le Pays de Galles.
21:28 Et puis bien sûr, on espère, le fameux France-Angleterre pour la victoire finale.
21:33 Ça se profile comme ça à Manaé ?
21:34 C'est encore un duel franco-anglais, le tournoi Destination Féminin ?
21:39 - Pour l'instant, on ne pense pas trop à l'Angleterre.
21:42 On le prend étape par étape.
21:43 Et comme on l'a bien vu ce week-end, il ne faut pas trop se précipiter
21:49 et regarder trop loin non plus, parce que chaque match va être compliqué, je pense.
21:54 Donc pour l'instant, on a le regard tourné vers l'Italie.
21:57 Et en le prenant étape par étape, on espère bien sûr s'offrir cette finale à Bordeaux.
22:04 - Philips Manghero, bien sûr, sur le rugby féminin et sur ce tournoi que tu dois forcément suivre.
22:10 Et peut-être pour Manaé Falleu, une petite question ou une remarque ?
22:14 - Oui, une remarque sur laquelle elle pourra revenir, bien sûr.
22:17 Mais c'est vrai qu'on a l'impression quand même qu'il y a une densité,
22:20 une homogénéité dans cette compétition qui arrive, qui fait beaucoup de bien.
22:25 Parce que même pour les joueuses, c'est vrai que les années précédentes,
22:28 on leur parlait avant même que le tournoi commence de ce match contre l'Angleterre,
22:32 qui était dans la tête de tout le monde, une finale avant que le tournoi se joue quelque part.
22:37 Donc là, on sent qu'il y a de la densité.
22:39 Je trouve ça hyper intéressant pour le rugby féminin.
22:42 Il y a déjà eu cette première initiative de le déplacer, de le sortir de la concurrence des garçons.
22:48 Et ça, je trouve ça très bien.
22:49 On voit à quel point c'est un succès populaire.
22:51 Donc si l'homogénéité sportive se renforce, ça va servir le rugby féminin.
22:57 Première question, est-ce qu'elle est d'accord avec ça ?
22:59 Et deuxième question, qu'est-ce qu'elle pense du rugby italien ?
23:04 Parce que je crois que les Italiennes sont allées gagner en Irlande ce week-end.
23:07 Et on sent vraiment quand même une montée en puissance de toutes les catégories italiennes.
23:11 Les moines de 20, les filles.
23:14 Et c'est assez surprenant de voir à quelle vitesse le rugby italien se met au niveau partout.
23:18 Oui, je pense qu'il y a un peu un déclic dans le rugby féminin en général.
23:24 On a les nouvelles compétitions du W15 qui permettent à toutes les équipes de matcher beaucoup plus que ce que ça pouvait être dans le passé.
23:33 Et je pense que l'Écosse et toutes les autres équipes du CISNATION en bénéficient.
23:37 On le sent aussi dans les matchs.
23:38 Je trouve que c'est hyper positif, que ce soit pour les joueuses et même encore pour le public,
23:43 d'avoir des matchs où on ne sait pas d'avance qui va gagner.
23:50 C'est hyper intéressant pour le développement du rugby féminin.
23:53 Et après, en ce qui concerne l'Italie, c'est vrai que ces dernières années, elles sont vraiment en train de monter leur niveau.
24:01 Et elles nous ont challengé sur les dernières années.
24:05 En plus, elles ont un beau rugby, elles jouent bien au ballon.
24:10 Et je pense que la fédération de rugby d'Italie commence à avoir ça.
24:17 C'est encore assez compliqué pour les filles, je pense.
24:19 Ça se développe un peu plus vite chez les garçons et les plus jeunes.
24:23 Mais je sais que chez les filles, elles ont encore des difficultés par rapport au championnat italien qui n'est pas très attractif.
24:29 Et la plupart, elles jouent encore en Angleterre et en France.
24:33 Il nous reste une grosse minute.
24:36 On va déborder, mais ce n'est pas grave, je me ferai taper sur les doigts.
24:38 Mais Mannae, parlez-nous de votre profil qui est quand même assez atypique.
24:44 24 ans tout juste et étudiante en médecine.
24:48 Cinquième année maintenant ?
24:50 Oui, c'est ça.
24:52 Et tu arrives à tout concilier ?
24:54 Ça veut dire qu'il y a quand même une spécialité qui a déjà commencé, non ?
24:59 Ça commence après la sixième année, mais là, je suis quand même 50% à l'hôpital et 50% en cours.
25:07 C'est vrai que c'est beaucoup d'organisation pour allier les deux.
25:11 J'ai eu la chance d'être à la fac de Gournaud qui sont très conciliants de ce côté-là.
25:16 Ils m'aident beaucoup sur les aménagements.
25:18 Depuis la quatrième année, je fais mes années en deux ans.
25:22 Ça m'aide à avoir un peu plus de temps pour le rugby.
25:25 Mais c'est vrai que ça demande beaucoup d'organisation.
25:29 Et quand je ne suis pas prise au rugby, je suis forcément soit à la fac, soit à l'hôpital.
25:36 Avec un parcours absolument incroyable puisque vous avez commencé à Futuna, c'est ça ?
25:42 Comme Yoram Mwefana, comme Sipili Falatea.
25:47 Et que vous êtes arrivée juste en France métropolitaine à 17 ans.
25:51 Oui, c'est ça.
25:53 Et David, il y a beaucoup de jeunes joueuses qui ont ce profil plus réactif ?
26:01 Plus réactif, énormément.
26:04 Je pense que Manaé est bien placée pour en parler.
26:06 Mais oui, énormément.
26:09 On voit que c'est toujours compliqué aujourd'hui pour pallier le sport et les études.
26:14 Parce que les filles ne vivent pas forcément du rugby pour l'instant.
26:16 Donc il faut penser à son avenir aussi.
26:19 Et c'est gratifiant de voir le courage de Manaé et des autres joueuses qui aujourd'hui
26:25 ont deux, trois projets en même temps dans le rugby.
26:29 Après pour Manaé, si je ne me trompe pas, tu as joué à Dijon, non ?
26:33 Tu n'es pas arrivée au Gazelle en premier ?
26:35 Oui, c'est ça, j'ai joué à Dijon au début.
26:37 D'accord.
26:38 On se connaît, on s'était déjà croisés, c'est pour ça.
26:41 Je me rappelle de toi.
26:42 Je me rappelle de toi.
26:44 En tout cas, félicitations pour ce que tu fais.
26:46 Merci beaucoup.
26:47 Et donc la spécialité, ça sera quoi ?
26:50 En plus d'être deuxième ou troisième ligne avec l'équipe de France,
26:54 ça sera quoi en médecine ? L'orthopédie ?
26:56 Chirurgie et orthopédie ?
26:58 À la base, c'était ça.
26:59 Et j'ai aussi la médecine du sport qui m'intéresse beaucoup pour rester un peu dans le thème.
27:04 Bon, super.
27:05 Voilà, comme ça le rugby est un énorme laboratoire.
27:08 Et il y a des cas pratiques intéressants qu'on peut gérer tout le week-end.
27:13 Merci Manaé, feu le capitaine du 15 de France féminin.
27:16 Et on vous souhaite bien sûr le meilleur le 14 avril.
27:18 On en parlera bien sûr sur Sud Radio.
27:20 Ce France-Italie qui sera le troisième match du tournée à destination.
27:23 On est hors tort, Quentin fait les gros yeux.
27:24 Mais on résiste au cœur de la mêlée.
27:26 À tout de suite sur Sud Radio avec la team David Gérard, Philippe Spanguero avec nous.
27:30 Et bien sûr vous au 0826 300 300.
27:32 Avec vous les passionnés de rugby en ce week-end de Pâques.
27:41 En tout cas, cette fin de week-end de Pâques.
27:43 David Gérard est avec nous, Philippe Spanguero également.
27:45 Et puis vous au 0826 300 300 pour parler rugby.
27:48 Pour parler de l'actualité bien sûr, de celle qui vient de se passer.
27:52 Voilà, on va y revenir dans un instant.
27:54 Et puis on va se projeter également sur les huitièmes de finale des compétitions continentales.
27:59 La Champions Cup et la Challenge Cup.
28:02 David Gérard et Philippe Spanguero.
28:04 Un petit retour sur ce week-end top 14 quand même.
28:09 David, je sais que tu étais hier à Bayonne, enfin à Anouëtta, à Saint-Sébastien,
28:15 sur ce match Bayonne-Toulon.
28:17 On a vécu ça sur Sud Radio avec toi.
28:20 Qu'est-ce que tu en retires 24 heures plus tard ?
28:22 Écoute, le mot qui me vient c'est impressionnant.
28:25 Je n'ai pas vu Toulon à ce niveau de sérénité depuis un moment.
28:29 On peut parler à un moment donné de sereindépendance aussi.
28:33 Puisque à partir du moment où Baptiste Serin est là,
28:36 Toulon montre un tout autre visage.
28:38 Il va falloir se méfier des Toulonais parce que ça fait très longtemps
28:41 qu'ils n'ont pas joué avec un 15 type,
28:43 avec tous leurs meilleurs joueurs sur le terrain.
28:45 Là, ça a été le cas.
28:46 On voit les dégâts que ça a fait.
28:48 Franchement, je suis resté très étonné du niveau des Toulonais.
28:52 Après, quant à Bayonne, c'est beaucoup de déception.
28:56 Mais on ne va pas se mentir, chaque fois qu'ils délocalisent,
28:59 ça ne se passe pas très bien pour eux.
29:00 Oui, et c'est vrai que l'an dernier, vous avez perdu face à Pau.
29:03 Philippe, ce Toulon-là, on sait que c'est un peu les montagneux russes.
29:07 C'est le retour de Toulon cette année,
29:09 mais c'est vrai qu'il y a le retour de Serin.
29:11 Mais il y a surtout aussi un avantage du calendrier,
29:13 c'est que Toulon n'est pas concerné par les deux prochains week-ends
29:18 de Champions Cup.
29:20 Ils vont être frais pour les six dernières journées de Top 14.
29:23 C'est clairement un avantage pour ceux qui ont une difficulté
29:27 à assurer sur les deux tableaux,
29:29 avec une profondeur de banque qui le permet.
29:31 Je pense que Toulon est bien heureux de se focaliser sur le Top 14
29:35 parce qu'en effet, il y a cette dynamique.
29:37 Je veux revenir à ta question.
29:39 Je trouve que ce week-end, il nous a amené quelques enseignements.
29:43 Ça avait beaucoup de mal à se décanter.
29:45 Je trouve que ça s'est un peu décanté, qu'on y voit un peu plus clair.
29:49 D'abord dans les enseignements, sans être complètement affirmatif,
29:53 mais Bayonne a clairement décroché.
29:55 Je pense que Bayonne va devoir faire attention
29:57 parce qu'ils vont intégrer ce wagon, comme le disait Patrice Colasso,
29:59 d'équipe, qui vont se batailler pour cette treizième place.
30:03 C'est sûr que Toulon va rester un concurrent sérieux dans le Top 6 jusqu'au bout.
30:07 Kastre, pour moi, a complètement décroché, au-delà du score,
30:11 mais sur la manière et cette dimension collective, avec cette défaite à Perpignan.
30:15 Toulon est revenu plein fer dans le coup pour intégrer le Top 6.
30:19 On a quand même des certitudes.
30:23 On se disait la semaine dernière, à cette journée de la fin,
30:25 qu'on n'y voyait pas clair du tout.
30:27 Je trouve que là, ça se précise.
30:29 0826-300-300, Philippe Delagrande Meute qui nous appelle.
30:31 Bonsoir Philippe.
30:33 Bonsoir les gars, bonsoir les amis.
30:35 Merci d'être avec nous en direct, de nous appeler.
30:37 C'est passé comment le week-end de Pâques ?
30:39 C'était un week-end de Pâques rugby ou rugby et chocolat ?
30:41 Ou comment ça s'est passé ?
30:43 Rugby, chocolat, pêche.
30:45 Pêche chelou, rugby, un régal hier soir et un très très bon match.
30:49 Vraiment, ça a été un plaisir.
30:51 Pas possible de retrouver une équipe de Toulon comme ça.
30:53 Vraiment impressionnant, comme disait votre interlocuteur.
30:57 J'ai trouvé qu'on avait retrouvé une très très belle équipe.
31:01 Il y a une sereine dépendance, c'est évident.
31:05 Mais il n'y a pas que ça.
31:07 Qu'est-ce qu'il apporte selon toi, Philippe, Baptiste Serin ?
31:11 Depuis qu'il est arrivé à Toulon, il n'a jamais été qualifié.
31:15 Donc je pense qu'il a vraiment envie de vivre ses phases finales avec Toulon, d'une part.
31:19 De deux, c'est un joueur qui est hyper rassurant pour l'équipe.
31:23 Il a des joueurs comme ça, des leaders de jeu, et il est vraiment bon.
31:25 Il est rassurant, il est calme, il joue juste, on va dire.
31:29 Il ne surjoue pas.
31:31 Tout ce qu'il fait, je trouve que c'est propre.
31:33 Franchement, c'est un super joueur.
31:35 On était vraiment contents qu'il revienne, parce que sa blessure nous a handicapés.
31:39 Après, moi je tire aussi un gros coup de chapeau au pack de devant,
31:43 parce qu'ils ont fait un match énorme.
31:45 Il n'y a pas eu que Serin, c'est facile de jouer quand tu as un pack comme ça.
31:47 Ils ont été énormément mêlés, ils ont été énormément en touche.
31:51 Dans les rucks, ils ont été vraiment virulents.
31:53 Moi, j'ai trouvé un super RCT.
31:55 Je pense que cette année, il va falloir compter sur nous, vous allez voir.
31:59 C'est peut-être la bonne année pour nous.
32:01 Qu'est-ce que c'est cette soirée-là ?
32:03 Patrice Colasso, David Gérard, Philippe Delagrande, qu'est-ce qui se passe ?
32:09 Yoann n'est pas là, on en profite.
32:11 C'est vrai qu'il y a une coloration rouge et noir,
32:15 et à la fois, les couleurs de ce radio, c'est rouge et noir.
32:21 Qui t'a plu, toi David, dans la performance de Toulon ?
32:25 Je parlais tout à l'heure de Montagne Russe,
32:27 mais il y a quand même eu une période difficile.
32:29 C'est vrai que la passion toulonaise fait que peut-être on tendance à un peu oublier,
32:33 mais il y a le retour de Serin.
32:35 Mais est-ce qu'il y a d'autres joueurs sur lesquels,
32:37 notamment la conquête toulonaise peut s'appuyer ?
32:41 En touche, Abadi, aujourd'hui, c'est l'enfer.
32:45 C'est un cimetière à talonneurs.
32:47 Partout où il est face à toi, tu es vraiment en danger.
32:49 Et puis, Harry Barnes, le second ligneur anglais qui a joué aux Saints,
32:53 très complet.
32:55 Je le savais très bon, puisque je l'avais vu jouer avec l'Angleterre, avec les Saints.
32:57 Mais il est à moitié anglais, à moitié sud-africain.
33:01 Et il a pris le meilleur des deux.
33:03 Il a la technicité de l'anglais,
33:05 et il a la rugosité, à un moment donné, du sud-africain.
33:09 Il est très agressif.
33:11 Et hier, c'est vrai qu'il a été un meneur,
33:13 tout comme a été dominant le 5e devant Toulonais
33:15 sur toutes les phases de combat et de rec.
33:17 C'est aussi l'occasion,
33:19 puisqu'on parle de ses joueurs devant,
33:23 mais on parlait de Tolère-Baptiste Rennes,
33:25 c'est aussi l'occasion de parler de son club formateur,
33:27 qui était parentis dans les Landes,
33:29 là où il a commencé le rugby.
33:31 Voilà, un clin d'œil à notre public landais,
33:33 qui est nombreux quand on écoute Sud Radio.
33:35 Philippe, c'est une chance ou pas que Toulon
33:39 ne soit pas concerné par la Champions Cup et les phases finales,
33:43 les huitièmes qui commencent le week-end prochain ?
33:45 Si tu veux, pour moi, c'est la double face.
33:49 Il y a un avantage, c'est qu'on est sûrs qu'on ne va pas se blesser,
33:53 ça c'est sûr.
33:55 Donc les mecs vont pouvoir se remettre d'aplomb
33:59 et se reposer.
34:01 Mais là où ça peut poser problème,
34:03 c'est par rapport au rythme.
34:05 Je sais que c'est difficile à dire.
34:09 Je sais que j'aurais préféré que Toulon joue la Coupe d'Europe,
34:12 je ne vais pas vous mentir.
34:14 On ne la joue pas et on fera avec.
34:18 Je voulais juste dire un petit mot sur les Bayonnets aussi,
34:21 parce que c'est une très belle équipe.
34:23 C'est quand même dommage qu'ils aient délocalisé ce match.
34:26 C'est peut-être bon pour les caisses du club,
34:28 mais dès qu'ils délocalisent les ports,
34:32 il en manque l'ambiance de Jean Daugé.
34:36 Et ça c'est un peu dommage.
34:38 Dans Jean Daugé, ils sont très durs à prendre.
34:41 Au Pays Basque, ils se sont fait un petit peu secouer.
34:44 Et j'ai une pensée pour eux,
34:45 parce que c'est une équipe que j'adore aussi.
34:47 Même quand on est pro, Philippe Smanghero et David,
34:50 je vais commencer par Philippe,
34:51 mais ça joue, le fait qu'il y ait le bruit du public,
34:55 le soutien, le petit chaudron de Jean Daugé
34:57 par rapport au stade d'Adouéta,
34:59 qui est un beau stade, mais qui est peut-être moins chaleureux.
35:03 Je n'ai pas eu la chance de le vivre,
35:06 donc David pourra en parler mieux que moi.
35:08 J'ai l'impression, force est de constater,
35:10 que pour les Bayonnets, ça joue.
35:11 Parce que là, pour le coup, hier soir, il n'y a pas eu photo.
35:14 Il y avait vraiment une division d'écart entre les deux équipes.
35:17 Bayonne n'a pas existé.
35:18 Contre Pau, la saison dernière, c'est moins vrai.
35:20 Ils ont été cueillis à froid.
35:21 Ils n'ont pas su rentrer dans ce match.
35:23 Ils ont couru derrière le score toute la partie.
35:25 C'était un match magnifique,
35:26 mais ce n'était pas la même physionomie.
35:29 C'est vrai que ça leur fait mal, clairement.
35:32 Parce que collectivement, on sent...
35:35 Mais cette année, ce qu'ils vivent à nos états hier,
35:38 ils auraient déjà dû le vivre.
35:41 Quand on a eu Greg Patta, on en parlait.
35:43 Ils se sont fait peur très souvent cette année à domicile,
35:46 contrairement à l'année dernière.
35:47 Ils reviennent de situations improbables.
35:49 Ils sont menés de 15 points à 20 minutes de la fin du match.
35:52 Donc, au caractère, ils y arrivent.
35:54 Mais ça dénote quand même une incapacité à tuer les matchs,
35:58 qui fait qu'ils en sont là
35:59 et que la dynamique sur la fin va être compliquée pour eux.
36:02 David, sur ce côté 16e homme,
36:05 c'est un peu cliché journalistique,
36:07 mais visiblement, pour Bayonne, ça a l'air de fonctionner.
36:11 Non, mais moi, je suis d'accord avec Philippe.
36:13 Et ce qu'il faut rajouter, c'est qu'à chaque fois,
36:15 c'est la grinta et le public qui les a poussés
36:18 et qui leur a permis de rembourser des situations rocambolesques.
36:22 Ils ont déjà été menés fortement chez eux.
36:25 Ils ont réussi à tout rembourser.
36:26 Et puis, à partir du moment où tu joues dans un autre stade,
36:30 tu délocalises, tu te mends en danger.
36:32 Pourquoi ? Parce que tu as une perte de repères.
36:34 C'est comme jouer sur terrain neutre, jouer un match de phase finale.
36:37 Et à un moment donné, il y a le niveau des joueurs qui rentrent en compte.
36:40 Les Bayonnais se sont entraînés autant de fois que les Toulonnais à Nuita.
36:44 Donc, à un moment donné, pour avoir des repères
36:46 pour un match aussi crucial sportivement, c'est bien dommage.
36:50 Oui, mais on pourrait opposer l'argument
36:53 qu'ils sont professionnels et tout ça,
36:56 l'extérieur, domicile, terrain neutre,
36:58 ça ne devrait pas avoir d'incidence.
37:01 Ça en a pourtant.
37:03 Aujourd'hui, on a la chance en France d'avoir un rugby identitaire.
37:06 Les Bayonnais, c'est des gens identitaires, fiers.
37:09 Et Jean Daugé, c'est une genre de cuvette.
37:12 Tout comme les Toulonnais à Mayol.
37:14 Les Toulonnais, tu les prends à Mayol, tu les joues à Mont-Marseille.
37:17 C'est forcément pas le même visage.
37:20 Pourtant, c'est des grands joueurs et c'est une grande équipe.
37:23 Aujourd'hui, tu prends l'habitude de jouer à un endroit,
37:26 tu as tes repères, tu as ton public,
37:28 tu t'en inspires et ils te poussent.
37:30 Quand tu joues dans des grands stades, comme des stades de foot,
37:33 oui, il y a toujours du bruit, mais il y a moins de ferveur.
37:36 Les gens sont moins proches de toi, donc ça, ils jouent pour moi.
37:40 Philippe, de La Grande Motte, qui est avec nous,
37:43 qui nous a appelés au 0826-300-300,
37:45 avec qui on est content de partager un peu ce débrief de journée.
37:50 On va se projeter sur le week-end prochain.
37:52 La Champions Cup et la Challenge Cup,
37:54 ça a été de La Grande Motte.
37:56 Petite question sur Montpellier.
37:57 On a eu Patrice Colasso tout à l'heure.
37:59 Il joue dimanche les Montpellierins face à l'Ulster à 13h30.
38:03 Est-ce que toi, tu penses que ça va faire du bien à cette équipe de Montpellier
38:08 pour se remettre un peu d'aplomb ?
38:10 Moi, je dis attention.
38:12 L'Ulster, c'est une belle équipe aussi.
38:14 Les Irlandais du Nord, c'est pas une équipe qu'il faut prendre à la légère.
38:18 Moi, sur ce que j'ai vu de Montpellier,
38:20 je suis pas un supporter de Montpellier,
38:22 je vais pas vous mentir,
38:24 mais je les sens fragiles quand même, les gars.
38:26 J'ai bien peur qu'ils se tapent le barrage contre Béziers
38:29 pour l'accession en table 14 pour Béziers.
38:33 Si c'est le cas, ça risque d'être chaud pour eux aussi.
38:35 Je leur souhaite pas de malheur,
38:37 parce que je souhaite le meilleur, comme on dit.
38:40 Mais même l'Ulster, ça peut faire des dégâts.
38:42 Je suis pas sûr que ce soit le meilleur moyen pour se préparer.
38:46 Ça peut faire des blessés, je sais pas.
38:49 Honnêtement, de toi à moi,
38:51 je pense que c'est pas la meilleure solution pour eux de jouer Ulster,
38:54 mais peut-être que je me trompe.
38:56 On va faire réagir David et Philippe David d'abord.
38:58 David Gérard.
39:00 Ouais.
39:02 Alors, je suis pas forcément d'accord avec toi.
39:05 Souvent, quand tu vis des saisons galères,
39:08 en championnat notamment,
39:10 la compétition,
39:12 tu peux avoir un regain d'oxygène et une fraîcheur différente.
39:15 Pourquoi tu vas jouer des matchs dits sans pression ?
39:18 C'est-à-dire que tu ne joues pas ta saison sur le match
39:21 et ça va être peut-être un surplus de fraîcheur
39:24 et ça va permettre à Patrice Colasso peut-être de relancer certains joueurs.
39:28 Faut pas oublier que Montpellier est quand même une des rares équipes
39:32 à avoir un effectif capable de faire une Coupe d'Europe et un championnat.
39:37 Et aujourd'hui, même s'ils ont mal en championnat,
39:39 qui sait, ça peut les relancer pour la suite.
39:41 Philippe Spanguero.
39:43 Tu parles plutôt du côté de Philippe ou du côté de David ?
39:49 Plutôt de David parce qu'en plus Montpellier…
39:53 Il est plus costaud peut-être ?
39:55 Non, déjà.
39:57 J'ai pas vu Philippe, il a pas la caméra.
39:59 Tu vois David ? La moitié.
40:05 La moitié, ok.
40:07 Donc je confirme que je suis du côté de David.
40:10 Non mais plus sérieusement, c'est vrai qu'en plus au-delà de ça,
40:14 cette équipe a plutôt une jolie histoire avec la Champions Cup
40:19 et les compétitions européennes.
40:21 Ils ont besoin de jouer des matchs de haut niveau
40:24 et en fait, ce qui est paradoxal, c'est qu'ils ont quand même des joueurs calibrés
40:28 qui ont l'expérience de ce haut niveau et ça peut être ces matchs
40:31 où finalement il n'y a pas énormément de pression
40:33 parce que leur enjeu n'est pas là cette année,
40:35 qui leur servent à retrouver des certitudes dont ils ont besoin
40:38 et à jouer un peu plus désinhibés.
40:40 Parce qu'en top 14, comme on le disait avec Patrice tout à l'heure,
40:43 c'est vrai qu'à domicile particulièrement, c'est frappant
40:45 quand tu vois ce qu'ils sont capables d'aller proposer à Oyo, au Racing,
40:48 en termes de jeux proposés et ce qu'ils proposent à la maison.
40:52 Ils ont besoin de déverrouiller quelque chose psychologiquement.
40:55 Oui, ça peut être l'occasion.
40:57 Donc ça, ça sera dimanche.
40:59 Philippe, est-ce que tu veux rester encore avec nous ?
41:01 Pas Philippe Spanguero, Philippe de la Grande Motte.
41:04 Je suis désolé de vous laisser, je dois retourner à la pêche.
41:08 On a pas décidé d'attraper des loups, il fait un temps magnifique.
41:11 Ah, mais c'est super, super.
41:13 Et tu pêches où ? Je sais que les pêcheurs n'aiment pas trop dire leur spot.
41:17 Je pêche aux Abîmes, à la sortie de la Courneuse Motte
41:21 quand tu vas vers le Gros du Roi.
41:23 C'est un endroit qu'on appelle les Abîmes.
41:26 C'est à l'entrée du Poinon, les loups rentrent et sortent le soir
41:29 pour aller se mettre à l'abri.
41:31 C'est le moment idéal à la tombée de la nuit.
41:34 Moi j'ai eu du bar, mais en Bretagne.
41:38 C'est le même poisson, c'est juste le nom qui est différent en fonction de la verre.
41:42 C'est le même poisson que si le loup est le bar.
41:44 Moi je le sais pas, mais ceux avec qui j'étais, ils le savent.
41:48 Merci en tout cas Philippe d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio
41:52 et bonne pêche en cette fin de week-end pascale.
41:58 On se retrouve dans un instant pour se projeter sur le week-end précédent.
42:03 On en a parlé au travers de Montpellier.
42:05 On va en parler avec la Champions Cup et les 8e de finale qui débutent au cœur de la Mêlée.
42:09 Vous nous appelez bien sûr au 0826 300 300. A tout de suite.
42:12 Sud Radio, au cœur de la Mêlée, François Trillaud.
42:17 Au cœur de la Mêlée, l'émission du lundi soir sur Sud Radio, même le lundi de Pâques bien sûr.
42:22 Merci de nous rejoindre si vous êtes sur la route et que vous êtes peut-être dans la zone bouteillage
42:26 ou que vous voulez aussi parler et penser rugby, vous qui êtes comme nos auditeurs
42:32 qui nous appellent au 0826 300, passionnés par ce sport.
42:35 On le disait, David Gérard, sélectionneur de la Roumanie.
42:39 Je crois David d'ailleurs que tu pars en Roumanie là.
42:41 Il est à l'aéroport même.
42:43 Je suis à Munich, je suis à l'aéroport, je suis en transit.
42:46 Je repars en Roumanie pour 4 jours.
42:48 Tu as fait allemand, 2ème langue, 3ème langue ?
42:51 Je ne comprends absolument rien, ça me fait peur de ne pas comprendre tout ça.
42:55 D'accord. Et le boulot là, dans cette période, parce que le tournoi que dispute la Roumanie est terminé.
43:05 Donc du coup là tu te projettes sur les tournées d'été.
43:07 Comment ça se passe ton job de sélectionneur ?
43:11 Là j'ai rendez-vous avec le board, le comité directeur de la fédération,
43:15 pour débriefer le rec, la coupe, le tournoi B qu'on a joué.
43:21 Et ils ont projeté sur cet été, où il y aura une tournée d'été et un stage d'une semaine avant à Soustan en France.
43:29 Et après on ira jouer les Etats-Unis et le Canada, donc je me projeterai un peu plus tard.
43:34 Aujourd'hui je suis plutôt à la recherche de joueurs.
43:37 C'est un fait assez rare pour une nation quand même.
43:39 D'accord. Mais effectivement, comment ça se passe ?
43:42 Tu cherches des joueurs qui ont des ascendances roumaines ou ont des liens ?
43:48 Ça fait partie du job de chercher ces joueurs-là ?
43:51 Alors être fan de Dracula ne fait pas de toi un Roumain.
43:55 Il faut que je trouve des champs.
43:57 Il y aura un moment donné un père, une mère, un grand-père, une grand-mère.
44:01 Ce n'est pas forcément évident.
44:03 Il y en a de moins en moins en France et on le sait.
44:05 Mais c'est vrai que j'appelle beaucoup de copains de partout.
44:08 Et je dis que si vous entendez parler d'eux,
44:10 là j'ai découvert un joueur hier qui joue en Espoir à Tarbes.
44:14 C'est un copain qui m'a appelé en me disant "sa mère est Roumaine".
44:17 Donc si je n'ai pas un pote qui m'appelle pour me le dire, je ne le sais pas.
44:21 Je suis à la recherche de ce genre de joueurs.
44:25 Il y en a un qui est très chaud pour rejouer, il s'appelle Ioan Uge Tchescu.
44:29 Creuse si tu ne peux pas tirer un truc dans l'arbre généalogique parce qu'on ne l'arrête plus.
44:36 Les Roumains ne sont pas frisés, attention !
44:39 Tu m'as coupé l'herbe sous le pied, Philippe Spanguero.
44:43 C'est ce que j'allais dire, qu'il y avait peut-être un truc à faire.
44:49 Projetons-nous sur ce week-end de huitièmes de finale.
44:53 David et Philippe avec les huitièmes de finale qui vont débuter dès vendredi.
44:58 Il y a une confrontation Arlequins-Glasgow.
45:00 Mais samedi, ça va concerner les cinq clubs français qui sont engagés en Champions Cup.
45:04 Il y a Lyon qui va se déplacer au Bulls.
45:07 Ensuite il y aura La Rochelle qui se déplacera à 16h au Stormers, au Cap.
45:12 On le vivra sur Sud Radio.
45:14 Puis ensuite, 18h30, Bordeaux-Bègles-Sarracens.
45:16 Et le dimanche, il y aura Toulouse face au Racing 92, huitième 100% français.
45:23 Ce sera à 16h, on le vivra bien sûr sur Sud Radio.
45:25 David, toi, sur les cinq engagés, tu en vois combien passer ?
45:31 Il y aura au moins un français en quarts de finale, Toulouse ou le Racing.
45:34 Mais est-ce que Lyon, après Toria, peut faire un coup par exemple ?
45:38 Vraiment oui.
45:40 Étonnamment oui.
45:42 Les gens vont se dire qu'il est peut-être fou parce que Lyon ne va pas très bien en championnat.
45:46 Mais Lyon marche très bien en Coupe d'Europe.
45:48 Toujours.
45:49 C'est un client parce qu'ils vont très vite.
45:51 Ils ont une énorme qualité.
45:53 Ils dérangent vraiment les Sud-Africains.
45:55 Ils ont leur capacité à déplacer la balle et à mettre de la vitesse.
45:58 Donc ils peuvent vraiment faire un coup là-bas.
46:00 Philippe, tu partages ?
46:02 Oui, je partage.
46:03 Après, c'est compliqué.
46:05 Il y a toujours ce problème de voyage, d'acclimatation.
46:10 Là, quand même, on ne joue pas vraiment en armes égales.
46:12 Ils sont dans une période là-bas où il fait encore très chaud.
46:17 Il y a peu de temps pour s'acclimater.
46:19 Ça ne met pas les équipes qui s'y déplacent dans les meilleures conditions.
46:23 Mais comme je le disais pour Montpellier, je pense qu'ils vont y aller sans pression.
46:28 C'est une équipe qui a les moyens, sur ce qu'elle propose sur le papier, d'élever largement son niveau de jeu.
46:34 Je me souviens que l'an dernier, il y a eu un score Fleuve 44 à 40.
46:38 C'était déjà les boules face à Lyon.
46:42 Je fais de mémoire, mais il me semble que ça avait été un match un peu fou.
46:48 Il y a également, je le disais, La Rochelle.
46:52 La Rochelle a des trous d'air depuis le début de la saison, dans ses matchs, dans son parcours.
46:57 David, est-ce que tu penses que La Rochelle aux Stormers va se mettre en mode champion ?
47:02 Je pense, oui.
47:05 Même si La Rochelle souffre le chaud et le froid en ce moment, je les vois se resserrer.
47:12 Ils savent que si jamais aller en Afrique du Sud et ne pas être à 200%, tu vas te faire rouler dessus.
47:18 Parce que les Sudafs restent des Sudafs.
47:21 Même si les Stormers ne sont pas l'équipe la plus dense d'Afrique du Sud, ce sont des mecs assez raides.
47:27 Je vois vraiment les Rochellets se rebeller. Je ne les vois pas lâcher leur titre comme ça.
47:33 Aujourd'hui, on les pense faibles, mais pour moi aussi, ils vont faire un coup.
47:37 Philippe ?
47:39 Là, pour le coup, j'attends de voir.
47:41 Parce que c'est vrai qu'ils sont, on l'a dit le week-end, en difficulté en conquête.
47:49 Il manque de repères. Ils ont essayé de faire évoluer un peu leur jeu.
47:53 On sent qu'ils sont un peu perdus, qu'ils ont perdu un peu leur base.
47:56 Après, il y a des joueurs de grands talents qui maintenant ont l'expérience de ces compétitions.
48:03 Ils ont su se retrouver dans les phases finales sur les deux dernières saisons.
48:06 Ils sont champions en titre.
48:08 C'est un rendez-vous très important pour eux, mais je pense qu'ils vont être en difficulté en conquête.
48:15 Pour vous départager, on fait venir Nicolas de Lassagne.
48:18 Encore un Varroa. C'est notre fil rouge de l'émission de Rock'n'Roll NMN.
48:22 Salut Nicolas, merci de nous appeler au 0826 300 300.
48:26 Bonjour à tous, oui, avec plaisir.
48:29 Sympa de t'avoir avec nous.
48:31 Justement, tu les vois, La Rochelle, faire le coup au Cap, au Stormer, ce week-end ?
48:36 J'avoue, je ne sais pas.
48:38 Comme Philippe, j'ai des doutes.
48:40 Parce que c'est vrai qu'ils sont un peu en endeci en championnat.
48:43 Mais au-delà de ça, après, ils ont quand même une expérience.
48:45 Ils sont allés déjà jouer en Afrique du Sud.
48:47 Ils devaient gagner le match et ils se sont volés le match en Afrique du Sud.
48:51 Donc, ils ont l'expérience déjà d'avoir déjà joué en face de poules.
48:54 Donc, je pense que ça peut jouer.
48:55 Il faut voir comment ils prennent le match.
48:58 Il faut voir un peu comment ils commencent le match.
49:00 Et si ils arrivent à contenir la puissance des Sud-Africains.
49:04 Parce que c'est une équipe qui a un gros pack.
49:07 Et donc, on va voir si la climatisation et si les étoiles sont alignées.
49:12 Je pense qu'ils peuvent faire quelque chose.
49:14 Mais il faut avoir les premières minutes du match pour voir s'ils peuvent faire quelque chose.
49:19 En gros, tout le monde y croit. Mais personne ne parie sa maison.
49:22 C'est ça.
49:23 Bon, ok.
49:24 Bordeaux-Beigle qui reçoit les Saracens.
49:27 Ce sera samedi à 18h30.
49:28 On le livra sur Sud Radio.
49:29 On va commencer par toi, Nicolas.
49:32 Tu vois comment ces Ubebistes ?
49:35 Je les vois bien.
49:36 Je les vois bien parce qu'ils sont quand même en championnat.
49:39 Alors, c'est vrai qu'ils ont eu des hauts et des bas.
49:41 Mais ils ont quand même une ligne de trois quarts qui fonctionne bien.
49:44 Les Saracens n'ont pas forcément fait une bonne phase de poule.
49:49 Contrairement à l'Ubebiste qui a un peu marché sur l'eau.
49:51 Donc, je pense que ça peut le faire.
49:54 En plus, ils sont à la maison.
49:55 Je pense que ça peut le faire.
49:56 David Gerrard qui a joué avec un maillot à damier au stade de Musard.
50:01 David, tu les vois comment ?
50:04 Parce qu'on se souvient qu'il y a eu une confrontation assez cruelle pour les Saracens.
50:12 Je les vois aussi instables que l'Ubebiste.
50:16 Aujourd'hui, ils sont capables d'en mettre 50 comme d'en prendre 50.
50:21 Maintenant, l'Ubebiste, s'il joue avec l'intégralité de leur effectif,
50:26 avec la ligne de trois quarts des galaxies qu'ils ont et qu'ils mettent les bons arguments,
50:31 je les vois prendre le dessus sur les Saracens.
50:33 Philippe Smonguero ?
50:35 Je crois aussi qu'il y a un ascendant psychologique par rapport à ce qui s'est passé en poule déjà.
50:40 Je pense que cette équipe de l'Ubebiste a des joueurs qui ont l'expérience de ce type de rendez-vous.
50:47 Je pense qu'à domicile, ils ont vraiment l'effet 16ème à Chabannes.
50:51 C'est quand même assez impressionnant.
50:53 Je les vois faire le coup.
50:55 Tout le monde est d'accord pour l'Ubebiste.
50:58 On va passer au dernier match qui va clôturer ce premier week-end de la Champions Cup de 8ème.
51:05 Ce sera Toulouse face au Racing.
51:07 Nicolas, tu les vois, les rouges et les noirs, ou plutôt ciel et blanc ?
51:12 Les rouges et noirs. Je ne suis même pas sûr que le Racing va envoyer la grosse équipe.
51:18 Même toi, de la Seine, avec Gaël Ficou, qui est de la Seine et qui joue au Racing.
51:24 Qui est en même coin que moi.
51:27 Le problème, c'est que Toulouse, à domicile, marche sur l'eau.
51:30 Je crois qu'ils n'ont pas perdu un match de la saison.
51:33 Le Racing arrive avec des blessés.
51:37 Jember ne sera pas là. Le Garegg, je doute qu'il soit là.
51:40 Je ne suis pas sûr, sachant que la qualif n'est pas encore faite en championnat
51:44 et qu'ils n'ont pas un matelas d'avance sur les poursuivants.
51:47 Je ne suis pas spécialement sûr qu'ils vont se concentrer sur le championnat.
51:50 Ils vont envoyer une équipe belle, parce qu'ils ont un bel effectif.
51:53 Je ne suis pas sûr qu'ils aillent avec la grosse équipe.
51:57 C'est pour ça que je vois Toulouse après tout lourd de Saint-François.
52:01 Les surprises ne sont pas arrivées.
52:04 Le miracle n'est pas arrivé.
52:06 David Gerrard, Toulouse Racing.
52:09 Avantage pour moi à Toulouse aussi.
52:12 Je pense que le pire ennemi qu'ils ont, les Toulousains, en face, c'est Lancaster.
52:17 Lui sait jouer Toulouse.
52:20 Il a prouvé dans le passé avec Leinster.
52:23 Il a cette capacité à les faire déjouer, à les dominer.
52:27 Il n'a pas les mêmes joueurs, bien sûr.
52:30 Il n'a pas la même expérience au niveau du vécu avec le Racing.
52:34 Mais lui, stratégiquement, je sais qu'il va poser des problèmes à Toulouse.
52:39 Maintenant, je suis d'accord aussi.
52:41 Je ne sais pas avec quel effectif ils vont se présenter.
52:44 Philippe Songhero.
52:46 Moi, je n'y crois pas un coup du Racing.
52:49 Et j'y crois encore moins, malheureusement, avec cette contre-performance.
52:52 Même s'ils ont su arracher le match, les Toulousains.
52:54 Mais ils se sont fait peur contre cette équipe paloise.
52:56 On sait que c'est une équipe très orgueilleuse.
52:58 Et je pense que c'était le pire qui puisse arriver au Racing.
53:01 Cette contre-performance à domicile, pour se remettre en scelle tout de suite.
53:06 Donc, je pense qu'on va avoir une grande Toulouse.
53:09 En plus, ils ont coché quand même cette compétition de façon particulière cette année.
53:14 Je ne vois pas, comme le disait David, c'est vrai que Lancaster a su les jouer.
53:18 Mais en effet, il n'a pas les mêmes joueurs.
53:20 On ne sait pas trop comment va se présenter le Racing.
53:22 Et je ne les vois pas hausser leur niveau de jeu pour aller faire le coup.
53:26 Bon, on a un petit peu le panorama de cette Champions Cup.
53:29 Et je vous rappelle également qu'il y a 5 clubs engagés en Challenge Cup.
53:32 Castres à Gloucester, Clermont-Carrousel-Valais-Chitaz,
53:36 Bayonne qui se déplacera à Édimbourg, Montpellier face à Leicester et Pau
53:41 qui recevra le Connard.
53:42 Voilà en gros les oppositions du week-end que l'on vivra sur Sud Radio, bien évidemment.
53:47 On souhaite un bon voyage à David Gérard, à Ovider Zen.
53:50 Merci.
53:51 Pour le tournesque.
53:53 On se retrouve très vite et bon séjour en Roumanie.
53:56 Salut Philippe.
53:57 Et puis on remercie Nicolas de nous avoir appelé au 0826 300 300.
54:01 C'est toujours un plaisir d'avoir les auditeurs passionnés de rugby
54:04 et connaisseurs surtout de rugby parce que c'est ça aussi ce sport, c'est ce qu'on aime.
54:10 C'est partager tout ça.
54:11 Allez, Quentin, salut.
54:13 Merci d'avoir été là.
54:15 Toujours aussi fidèle au poste.
54:16 Salut tout le monde.
54:17 Allez, ciao.
54:18 A vendredi pour la Pro D2.