Emission présentée par Alexandre Priam. Avec nos consultants Yoann Huget et Philippe Spanghero.
Ce soir nous recevons l'entraîneur adjoint du Stade Rochelais Sbéatsien Boboul, l'ex-international français Benjamin Fall (14 sélections), et le formateur de Léo Barré à Massy Gilles Uhlrich.
Dans cette émission, le débrief de la 18ème journée de Top 14 avec Sébastien Boboul.
L'émission se consacre ensuite à l'équipe de France avec un thème central : qu'attendez-vous des Bleus demain avec le Pays de Galles ?
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-03-09##
Ce soir nous recevons l'entraîneur adjoint du Stade Rochelais Sbéatsien Boboul, l'ex-international français Benjamin Fall (14 sélections), et le formateur de Léo Barré à Massy Gilles Uhlrich.
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SportTranscription
00:00 Vous êtes au coeur de la mêlée sur Sud Radio avec toute l'équipe rugby avec Philippe Anguero.
00:05 Bonsoir Philippe !
00:07 Salut Alex, bonsoir à tous !
00:09 Bonsoir Johan UG !
00:11 Bonsoir messieurs, vous allez bien ?
00:13 Comment ça va Johan ?
00:15 En pleine forme ! Il y a du sport partout, c'est génial !
00:18 C'est clair que c'est un week-end exceptionnel de sport et un week-end exceptionnel de rugby avec le tournoi des 6 nations.
00:25 Petit point score rapide Antoine Mazer, Angleterre, Irlande ?
00:28 Antoine arrive tout de suite Alexandre !
00:32 Je vais le faire, 13 pour l'Angleterre, 17 pour l'Irlande, 58ème minute de jeu carton jaune pour Antoine Mazer,
00:39 qui a été donné par monsieur Mashoukali.
00:41 C'est un honneur !
00:43 Il est partout, il est au combat de MMA, il est au tennis, il est partout forcément, il ne peut pas tout faire.
00:51 Il est là pour faire des blagues au combat de MMA, il est bon pour faire des blagues.
00:55 Oui c'est ça, effectivement oui.
00:59 Il y avait Adil Rami au combat de MMA, il y a eu un petit mot sur Adil Rami qui apparemment donne des leçons de padel régulièrement à Johan Uge.
01:07 Petite différence de niveau Johan ?
01:09 Pas du tout, je ne joue pas au MMA.
01:11 Oui mais apparemment il te met dans son sac à doigt.
01:15 Après il a dit que tu progressais.
01:17 Il est brûlé ce mec, vous ne comprenez pas qu'il est brûlé ?
01:20 Tu as compris le binôme quand ça va avoir des coups après la partie de padel, attention danger.
01:28 On ne boit pas de coups Philippe.
01:34 En tout cas je vous dis qu'il y a une pénalité pour l'Angleterre.
01:38 Faut-il la prendre Johan ?
01:42 Il faut la prendre, il reste 20 minutes.
01:45 Ils vont en touche.
01:47 Il ne respecte pas le jeu.
01:53 George Ford n'est pas dans un grand jeu, il a loupé avec 3 ou 4 pénalités, je pense que c'est pour ça qu'il prend la pénal touche.
01:59 On va la suivre cette pénal touche, dans un instant un petit point sur le multiplex.
02:03 On va en parler de ce multiplex avec les résultats quant à Kabanis de cette 18ème journée du top 14.
02:09 Les résultats de cette journée avec un score large entre la section paloise et la Viron Bayonet.
02:15 82 points marqués dans cette rencontre, 42 à 40, 5 essais à 6.
02:20 Le stade Rochelet s'est imposé aujourd'hui face au stade français 23 à 3.
02:24 Clermont et Oyuna ont fait match nul 15 partout.
02:26 Succès du Loup rugby face au Castrol Olympique 34 à 19.
02:30 Et Montpellier qui a battu l'UBB 10 à 3 avant la rencontre de ce soir entre l'USAP et le stade toulousain.
02:36 Ce match très attendu entre l'USAP et le stade toulousain, on aura comme invité dans quelques minutes.
02:41 Sébastien Bouboul, l'entraîneur de la Rochelle, on parlera ensuite de l'équipe de France.
02:44 Qu'attendez-vous des bleus demain au Pays de Galles ?
02:47 On en parlera avec Benjamin Fall et avec Gilles Ulrich qui est le formateur de Léo Barré.
02:52 A Massy, on parlera un petit peu de l'arrière de l'équipe de France.
02:56 Mais d'abord allons du côté de Tuchenham avec le ballon pour les Anglais.
03:00 Et ils sont à l'offensive ces Anglais avec le ballon qui est récupéré avantage en cours.
03:05 Signé par monsieur Amashu Kelly, l'animation autour de Marcus Smith.
03:08 La passe dans le dos, ils sont montés très très fort.
03:10 Les Irlandais peut-être allés sur le retour avec George Fairbank qui est passé au sol.
03:15 Il va peut-être y avoir un coup de sifflet de monsieur Amashu Kelly.
03:17 Non, l'animation toujours autour de ces Anglais qui sont à 10 mètres désormais de l'embute.
03:22 Avec cet avantage toujours dans la besace face à 14 Irlandais.
03:26 On repart, on change de sens avec le travail énorme de la part d'Anik Kari.
03:32 Un instant avec la charge énorme là aussi pour les Anglais.
03:35 Ils ne se sont pas plus aplatis.
03:37 Ils ont été retournés au niveau du poteau d'embute.
03:40 Il va falloir sortir ce ballon côté Anglais.
03:43 On va partir sur la droite avec Alex Mitchell.
03:45 Avec le travail et l'essai !
03:47 L'essai effectivement, l'essai de Ben Hurl.
03:50 C'est un essai qui pourrait changer la phase de ce tournoi Destination.
03:54 60ème minute de jeu, Yohann Uget.
03:57 Cet essai marqué par cette équipe Anglaise.
04:02 Et ça change absolument tout. L'Angleterre repasse devant Ben Hurl.
04:06 Incroyable, ces Anglais devant, ils font un match remarquable.
04:09 Ils dominent les Irlandais.
04:11 Ils sont en émue de l'équipe d'Angleterre.
04:14 Grosse force de caractère.
04:16 J'ai l'impression que cette Coupe du Monde les a fait renaître.
04:20 Il y a la renaissance de joueurs qu'on voyait quasiment finis.
04:28 Qui sont le socle de confiance de cette équipe Anglaise.
04:31 J'ai l'impression que c'est Jimmy George tout à l'heure.
04:34 Malgré un peu de fébrilité en première période,
04:39 ils ont du mal à tuer le match avec quelques temps forts.
04:43 Quand les Irlandais ont pris le score, je pensais que c'était mort.
04:46 Mais quel caractère de revenir comme ça.
04:48 Franchement, ils sont vraiment impressionnants.
04:51 C'est un peu inquiétant de les recevoir la semaine prochaine.
04:55 Effectivement, on est inquiet des Anglais.
04:58 C'est quand même un problème.
05:00 Il pourrait ne pas y avoir Grand Chelene dans ce tournoi Destination.
05:02 C'est la même équipe de Twickenham la semaine dernière.
05:04 Exactement, on s'en souvient.
05:06 Vous pouvez revoir cette démonstration sur Netflix.
05:09 Ça reste un très bon moment de ce sport.
05:13 C'est le meilleur moment de la série.
05:15 Non, de l'histoire du rugby.
05:17 Cette victoire de l'Angleterre à Twickenham de près de 60 points.
05:21 27 en tout cas entre l'Angleterre et l'Irlande.
05:23 On suit évidemment cette rencontre.
05:25 On repart sur le multiplex.
05:26 On accueille au 0826-300-300 un auditeur fidèle de Soud Radio.
05:29 Salut Philippe.
05:30 Salut Philippe.
05:31 Salut Alexandre.
05:32 Bonsoir messieurs.
05:33 Comment ça va Philippe ?
05:34 Heureux j'imagine d'être hier supporter grenoblois que tu es.
05:37 Et victoire à Vannes, déjà c'est un bon point.
05:40 Ça va très bien effectivement.
05:42 On a bien commencé le week-end avec la super belle victoire du FCG.
05:47 La grosse défense grenobloise hier soir à Vannes pour aller gagner chez le leader.
05:51 Tout commence bien.
05:53 Bon week-end en tout cas pour le moment.
05:55 Parmi les résultats du multiplex Philippe ?
05:57 Pardon Alex, on en a parlé hier.
05:59 Il y a combien de retraits de points pour les problèmes extra-sportifs cette saison ?
06:04 C'est 8 au total.
06:06 Oui, c'est 8 au total.
06:08 Il y a eu 12 points et on en a récupéré 4 on appelle.
06:11 Et malgré ça, le FCG qui colle au top 6 et qui je pense va se qualifier.
06:17 Le FCG serait 6ème et facile 6ème s'il n'y avait pas eu ça.
06:21 On est à 3 points de la 6ème place.
06:25 Sans ces points de retrait, on y serait déjà.
06:28 Et effectivement, le FCG c'est un peu les montagnes russes cette année sur ce championnat.
06:34 On a eu des grosses défaites à l'extérieur sur les derniers temps.
06:39 Hier, on arrive à gagner.
06:41 On avait gagné la semaine dernière face à Rouen à domicile.
06:43 Il y a une belle dynamique.
06:45 Moi je suis d'accord avec Philippe.
06:47 Je pense que le FCG va très bien finir cette fin d'année.
06:50 J'espère en tout cas.
06:51 Parlons un peu du multiplex.
06:53 Les résultats du multiplex, je vous les redonne.
06:55 Clermont-Oyon à 15-15, Lyon-Castre 34-19, Montpellier-Union-Bordeaux-Belgle 13.
07:01 Et Pau-Bayonne 42-40.
07:03 Quel est le résultat de toi qui t'interpelle le plus Philippe, auditeur Sud Radio ?
07:08 C'est le match nul de Clermont.
07:10 Moi face à Oyo, j'ai peur un peu pour les Clermontois qui sont sur une mauvaise dynamique.
07:16 Qui sont en train de descendre au classement.
07:18 Le temps n'a pas aidé sur le match.
07:22 Les Clermontois qui sont 11e au classement actuellement.
07:26 Oui, ça descend.
07:28 Moi je les trouve en danger.
07:30 Je trouve une équipe un petit peu amorphe sur le terrain.
07:34 Ils ne savent plus trop quoi faire.
07:36 C'est le résultat qui m'interpelle ce soir.
07:39 Yoann Uge, quel est le résultat qui t'interpelle ?
07:42 Est-ce que toi aussi tu comprends le choix de Philippe, notre auditeur,
07:45 qui met en lumière ce Clermont et ce 15-15 ?
07:49 Ce 15-15, parce que dans le contenu, malgré des conditions climatiques très difficiles,
07:55 très compliquées pour jouer, ça n'excuse pas tout.
07:58 Mais ils n'étaient pas dominateurs.
07:59 Et s'ils perdent ce match, ça ne sert à rien.
08:01 Je pense qu'il n'y a pas grand chose à dire non plus.
08:03 Donc encore une fois, c'est le contenu et la répétition de cette phase,
08:09 cette spirale un peu négative qu'a Clermont en ce moment.
08:12 La défaite à La Rochelle, Rios qui n'est pas très content, leur coach.
08:16 Il y a tout ça qui fait que ça crée une ambiance, une atmosphère un peu pesante,
08:21 je pense, au sein du club.
08:23 Et il va falloir qu'ils se ressaisissent pour vivre une fin de saison un peu plus tranquille.
08:29 C'est une fin de saison qui…
08:31 Ça se joue à pas grand chose, parce qu'ils étaient dans une bonne dynamique
08:34 jusqu'à ce coup d'arrêt contre la jeune gare de Toulousaine.
08:36 Ils avaient retrouvé des couleurs et ils pouvaient regarder vers le haut.
08:40 Et puis il y a cette déconvenue à domicile.
08:43 Derrière, au moins sur le caractère, ils ne se rassurent pas du tout à La Rochelle.
08:48 Et là, aujourd'hui, en trois matchs, ils changent complètement de dynamique
08:53 et ils regardent vers le bas.
08:54 C'est un peu inquiétant.
08:55 On va tout de suite prendre la direction du stade Marcel de Flandre.
08:59 On est avec Sébastien Bobou, l'entraîneur des 3 quarts et de l'attaque du stade Rochelet.
09:03 Bonsoir Sébastien.
09:04 Bonsoir.
09:05 Bienvenue sur Sud Radio.
09:06 On est avec Yoann UG, avec Félix Fanguero, avec les auditeurs sur notre antenne.
09:10 Venez interagir avec nous, 0826 300 300.
09:13 Aujourd'hui, c'est une victoire 23 à 3 du stade Rochelet face au stade France et Paris
09:18 avec le bonus offensif.
09:19 Est-ce qu'on est proche de l'après-midi parfaite Sébastien ?
09:22 Je ne dis pas est-ce que c'est parfait, parce que ce n'est jamais parfait,
09:25 mais est-ce qu'on s'en rapproche un petit peu aujourd'hui ?
09:27 Contablement, oui, j'ai envie de dire, avec les 5 points pris contre le premier du championnat
09:33 et qui busaient la meilleure défense du championnat.
09:38 On avait à cœur de confirmer notre performance du week-end dernier
09:43 avec un gros morceau qui venait chez nous.
09:46 Donc oui, franchement, il y a deux semaines, on aurait misé pour une victoire à 5 points.
09:53 Comment vous avez préparé ce match ?
09:55 Est-ce que vous avez rappelé aux joueurs la capacité défensive de ce stade France et Paris ?
10:00 Parce que finalement, offensivement, on les a vus assez à l'aise,
10:04 les Rochelets, pas apeurés par le mur parisien face à eux.
10:09 Non, on savait que ça allait être compliqué.
10:12 Très peu d'équipes arrivent à les manœuvrer et à les mettre en difficulté.
10:17 On savait que la première des choses, c'était d'être performant un peu sur le jeu au pied
10:23 et notamment l'occupation du terrain, ce qu'on a pu mettre en place contre Clermont le week-end dernier.
10:29 C'était déjà ça.
10:31 C'était de se mesurer à eux parce que c'est la meilleure défense du championnat.
10:35 On est la deuxième meilleure défense aussi.
10:37 Donc on savait que ça allait être un match serré.
10:40 Et effectivement, avec le ballon, on a réussi, même s'il n'y a pas eu de grandes embolées,
10:44 à rester patient, à occuper et à scorer sur notre enfant.
10:49 Donc on a pris le dessus sur eux.
10:52 C'est surtout le fait d'avoir tenu jusqu'à la fin.
10:55 C'est une deuxième mi-temps où on a passé la plupart du temps dans leur camp.
11:00 On a eu du mal à scorer.
11:02 Mais vous mettez le coup de poignard quand même avec Thomas Bergeon.
11:06 On aurait pu le mettre avant parce qu'on a quelques opportunités proches de la ligne.
11:10 On a des pénalités qu'on ne tente pas forcément.
11:13 Pour enfoncer le clou, que ce soit sur les pénaltouches ou des mêlées, ça n'a pas marché.
11:17 Donc on restait toujours, même si le score était de 16 à 3, à deux essais transformés.
11:23 Il y a eu ce contre qui nous a fait du bien parce que Paris avait la main sur le ballon.
11:30 S'il marquait à ce moment-là, on aurait pu nous faire douter sur une fin de match.
11:34 Et c'est vrai que ce contre nous a fait du bien.
11:36 Philippe Sanguero, Yoann Ugessois avec nous.
11:39 Bonsoir Sébastien, bravo pour cette victoire.
11:43 Pas de question particulière, mais c'est vrai qu'elle faisait du bien.
11:46 On a eu le débat plusieurs fois ces dernières semaines de la capacité de réaction de la Rochelle.
11:51 On sait qu'en début de saison, on vous a senti un peu perdus.
11:55 Et puis il y a ce retour de Greg Aldryd.
11:57 Ça coïncide avec le renouveau.
12:00 Ce n'est pas lui tout seul qui change la donne.
12:02 On se dit que vraiment, vous avez pâti de son absence.
12:07 Et puis il y a une dynamique qui s'enclenche.
12:09 Et à nouveau, un peu les montagnes russes.
12:11 Cette saison était un peu andantie.
12:13 Est-ce que vous l'avez ressenti comme ça aussi ?
12:16 Est-ce que là, de s'installer bien dans le top 6, il y a un point moins sur les épaules ?
12:22 Oui, on le savait.
12:24 On savait que les équipes avec beaucoup d'internationaux,
12:28 on savait que ça allait être un début de championnat compliqué.
12:31 Le temps qu'on les retrouve.
12:34 Après, ça ne s'est joué à pas grand-chose sur le début de saison.
12:37 Même si on était moyen dans notre rugby,
12:39 on a perdu beaucoup de matchs d'un point ou récupéré pas mal de bonus défensifs.
12:45 On aurait pu tourner un peu en notre faveur en gagnant ces matchs en étant moyen.
12:49 La confiance serait venue et ce n'était pas forcément le cas.
12:52 Donc, c'était approximatif un peu dans notre rugby.
12:58 Sur le début de saison, on a eu la chance de ne pas se faire trop décrocher non plus au niveau du classement.
13:04 C'est ça qui nous tenait un peu encore en vie.
13:07 Il y a de ça deux semaines aussi en perdant deux fois.
13:10 Après, sur le retour de Greg, effectivement,
13:13 au-delà du joueur sur le terrain, c'est quelqu'un qui fait des retours de lui,
13:17 qui a une énorme importance pour nous tout au long de la semaine, dans ses discours.
13:23 C'est vrai qu'on n'avait pas forcément trouvé le leader pour supplier Greg pendant son absence.
13:31 C'était des moments difficiles, mais on n'était pas loin de la vérité.
13:36 En intégrant des jeunes joueurs,
13:38 on faisait jouer des joueurs qui ne jouaient pas forcément l'année dernière ou moins que les années précédentes.
13:44 Donc, il y avait ça qui ne fonctionnait pas trop, mais j'ai envie de dire qu'on n'était pas loin.
13:50 Et puis maintenant, on est satisfaits après ce match et après les deux victoires.
13:56 Mais il faut se rappeler qu'il y a 15 jours, on était dans le bas du classement.
14:00 Ça aurait pu tourner contre nous, mais on est resté accrochés et fidèles à ce qu'on faisait.
14:06 On a continué à travailler et on a gardé confiance.
14:09 On a resté soudés et solidaires parce que les joueurs auraient pu lâcher en se disant
14:14 "il manque un tel et un tel" et ça n'a pas été forcément le cas.
14:17 Donc, c'est un point positif et je pense que ça sera de bon augure pour la suite.
14:21 Et pardon, dernière question, du coup, je rebondis.
14:24 Est-ce que ça vous amène des interrogations, ce leadership peut-être,
14:28 à reconstruire quand Greg Aldry était pas là avec l'arrêt de Romain Sazi ?
14:32 Oui, sûrement. Après, il y a des joueurs qui prennent le relais.
14:36 Mais en parlant de Romain, ça faisait longtemps qu'il était au club et il n'aura comme ça.
14:43 Et Greg aussi, c'est difficile de remplacer ces joueurs-là.
14:47 Donc, on a mis des joueurs à leur place.
14:51 Ça n'a pas été évident pour eux, c'était pas forcément ce qu'ils avaient l'habitude de faire aussi.
14:57 Donc, voilà, c'est un travail de longue durée.
15:02 On sait que c'est une marge de progression aussi de faire sans nos joueurs-cadres.
15:07 On a vu qu'il y a certaines années, vous avez eu du mal quand vous n'aviez pas d'entrepreneurs internationaux.
15:13 Donc, ça reste quand même assez nouveau dans le club d'avoir autant de joueurs
15:17 qui sont remplis en équipe nationale.
15:20 Donc, c'est des choses où on doit réfléchir, où on doit travailler dessus.
15:24 Et je reste persuadé que cette période sans ces joueurs-là reste positive pour un grand nombre de joueurs et pour notre groupe.
15:32 Yann UG.
15:34 Salut, Salah Sarr. Félicitations déjà pour votre victoire.
15:38 Et surtout, le tournant, comme tu dis, parce que le moment où vous recevez clairement, c'est un peu délicat.
15:44 Et clairement, eux regardent vers le bas et vous, maintenant, vous êtes troisième.
15:48 Donc, ce championnat, des fois, il est complètement fou.
15:52 Et vous avez une force collective, que ce soit dans le staff ou entre les joueurs,
15:56 parce qu'à un moment donné, ça n'est pas très bien.
15:59 Il n'y a personne qui est sorti du rang,
16:01 mis à part un peu le head coach qui avait fait une blague sur le prix de l'immobilier.
16:05 Mais voilà, il y a Raymond Droule derrière qui refait une blague.
16:08 Et il fait une blague et du coup, ça détend un peu l'atmosphère.
16:11 Donc, je trouve que vous avez cette force collective qui est installée quand même depuis des années.
16:18 Même si vos cadres ne sont pas là, vous avez cette force qui vous permet de toujours être optimiste.
16:22 Oui, c'est bon.
16:24 Après, je crois qu'on a à un moment donné essayé de piquer ces joueurs.
16:29 Et ce qu'il dit, il a raison.
16:33 On a un statut, on a un club, une équipe.
16:36 Et n'importe qui qui porte le maillot du stade Rochelet se doit d'être au niveau des actions qu'on a,
16:42 des ambitions qu'on a aussi.
16:44 Donc, voilà, ça a piqué les joueurs.
16:46 Mais comme tu dis, on savait que par le passé, ça a fonctionné.
16:52 Donc voilà, on n'était pas loin.
16:54 Ce que je disais au début, on a quand même pris beaucoup de bonus défensifs à l'extérieur.
16:59 Et on n'était pas loin de basculer dans la victoire et peut-être apporter un peu plus de sérénité et de confiance,
17:05 ce qui n'était pas forcément le cas.
17:07 On aurait pu se désunir après la défaite de Lyon et Perpignan.
17:11 On aurait pu exposer en plein volet et ça n'a pas été le cas.
17:13 On a eu de la chance aussi de recevoir à deux fois à domicile et par notre public.
17:17 Et on a remis les pendules à l'heure le week-end dernier.
17:21 Mais ce qui était important, c'était de confirmer qu'on contrôle le stade français.
17:25 Et je crois que ça a été le cas aujourd'hui.
17:27 C'est une bouffée d'oxygène pour nous.
17:29 Et comme tu dis, on est 3e Ex-Aiko.
17:31 C'est un autre championnat qui va commencer dans 15 jours parce que les équipes vont récupérer leurs internationaux.
17:40 Donc c'était important qu'après ces deux matchs, on soit dans le top 6 et qu'on puisse compter sur tout le monde dans 15 jours.
17:47 Après, on ne parle pas assez d'un mec qui fait un gros travail de l'ombre.
17:52 C'est quand même Rémi Thalès.
17:54 Il fallait quand même faire sa preuve en venant devant de Marsent.
17:59 Et apparemment, pour l'avoir encore au téléphone, ça se désunit.
18:02 Il est content et je suis content aussi pour lui qui s'est adapté et a climaté très vite à ce championnat.
18:08 Oui, nous aussi.
18:10 Il pensait être le chat noir un petit peu parce qu'on gagnait depuis 3 ans.
18:14 Il est arrivé cette année et l'équipe ne gagnait plus.
18:17 Donc forcément, il se posait des questions.
18:19 Mais on connaît les qualités de Rémi.
18:23 Il est arrivé dans un groupe.
18:25 Il a fallu qu'il apprenne à connaître les joueurs, à connaître le staff.
18:28 On avait joué ensemble depuis pas mal de temps avec certains.
18:31 On parle des joueurs, mais on a un staff aussi qui est uni autour de Ronan.
18:40 On a confiance en ce qu'il fait et en ce qu'on fait aussi.
18:44 Je ne peux pas dire que ça a payé parce que la saison est loin d'être terminée.
18:50 Ça peut basculer aussi quand on voit le classement qui est assez serré.
18:54 Mais effectivement, on a continué à croire en ce qu'on faisait.
19:00 Je suis d'accord aussi.
19:02 Je suis content pour Rémi parce qu'il se trouvait un peu en difficulté.
19:06 Depuis 3 ans, il disait qu'on avait les résultats, qu'il arrive et qu'on s'en difficultait.
19:11 C'est normal qu'il se soit posé des questions.
19:14 Sébastien, dernière question.
19:16 Je vous donne un joker.
19:18 Vous pouvez le prendre dans la main.
19:20 Est-ce que vous allez prolonger avec le Stade Rochelet à la fin de la saison ?
19:24 Vous êtes en fin de contrat, il me semble, avec Romain Kermignani,
19:27 avec Gourtroos, Linkamp, Donnacharayen.
19:30 Est-ce que les adjoints de Renan Ogara, dont vous, allez prolonger à la fin de la saison ?
19:36 Il nous reste encore un an.
19:39 Il nous reste encore un an parce qu'on n'est pas en fin de contrat.
19:42 Juin 2024.
19:43 Je pensais que c'était juin 2024.
19:45 Non, non, non. Il nous reste encore un an.
19:47 Carton jaune, Alex.
19:49 J'ai cru lire dans les médias que ça sentait bon pour moi et pour le reste du staff aussi.
19:56 J'espère que les médias ont raison de cette info.
20:01 Ça se passerait très bien.
20:04 Je disais, on a un super staff managé par Renan.
20:09 Je souhaite effectivement…
20:11 Ça fait maintenant 19 ans que je suis dans le club.
20:16 Forcément, j'aimerais poursuivre avec ce club.
20:20 On compromet les éloges du staff, maintenant, Sébastien.
20:23 Je comprends.
20:26 Merci.
20:29 Merci Sébastien Beaumoul d'avoir été avec nous sur ce radio.
20:32 Merci pour revenir sur cette victoire de La Rochelle face au Stade Français Paris.
20:36 Succès bonifié 23 à 3.
20:37 Merci beaucoup Sébastien.
20:38 Très belle soirée du côté de la côte Atlantique.
20:41 Petit point score Antoine Mazère entre l'Angleterre et l'Irlande.
20:45 Il reste cinq minutes à jouer entre les Anglais et l'Irlande.
20:48 Et l'Irlande qui est peut-être en train de renverser le match.
20:50 Et c'est il y a quelques minutes.
20:53 Inscrit par James Law, l'Irlande qui mène de 2 points 22 à 20.
20:57 Il reste cinq minutes à jouer.
20:59 Mais les Anglais vont peut-être avoir un dernier ballon pour pouvoir passer devant.
21:03 Et on revient tout de suite sur Sud Radio.
21:05 Philippe, reste avec nous notre auditeur Sud Radio.
21:07 On t'a un petit peu mis de côté.
21:08 Mais t'inquiète, on revient avec toi pour parler des Bleus dans un instant sur notre antenne.
21:11 A tout de suite.
21:12 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
21:17 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio.
21:19 Et enfin, tout petit point du côté de Twickenham, Antoine Mazer.
21:22 Il reste moins de deux minutes à jouer entre l'Angleterre et l'Irlande.
21:26 Toujours cet avantage de deux petits points pour les Irlandais.
21:29 Mais l'Angleterre qui pousse dans cette fin de match, qui tente le tout pour le tout.
21:32 Mais une pénalité loupée d'Eliott Daly il y a quelques secondes.
21:35 C'est chaud, c'est irrespirable du côté de Twickenham.
21:37 Moins de deux minutes à jouer l'Irlande pour l'instant.
21:39 Qui tient un succès qui leur permettrait de remporter le tournoi Destination 2024.
21:44 Et il reste donc un peu moins de deux minutes à jouer dans cette partie.
21:47 On est avec Philippe Spanghero, on est avec Yoann Huger, avec notre auditeur Philippe de Grenoble.
21:52 Et on est avec notre invité Benjamin Fall. Bonsoir Benjamin.
21:56 Bonsoir.
21:58 Bienvenue sur Sud Radio.
22:00 Petite question avant toute chose.
22:02 Avec la UG, on a une gang de veneurs là.
22:06 Qui est meilleur au semi entre Yohan et toi ?
22:09 Et pourquoi Yohan dit que c'est lui Benjamin ?
22:11 J'ai déjà jamais dit ça.
22:14 Il a fait meilleur que moi, c'est tout à fait normal.
22:18 C'est des fous ces mecs, de dire des choses comme ça.
22:21 Non mais je sais pas.
22:24 Vous savez, suivre Yohan sur Instagram, c'est vrai, c'est un compte de runner maintenant.
22:28 Yohan t'as évolué en tant que coureur de longue distance désormais.
22:34 Bientôt l'ultra trail, c'est ça ?
22:36 Le trail en ce moment c'est le running.
22:38 Mi runner, mi bobo parisien en Vélis.
22:43 Il a la classe.
22:46 Yohan t'as évolué.
22:50 On a plus besoin de faire du vélo à Paris, c'est incroyable.
22:54 Il y a une société qui est pour l'écologie, donc on a des choses qui sont mises en place.
23:02 Et j'en prends part tout simplement.
23:06 Donc ça dérange apparemment certains, comme Philippe Spanguero de me voir en Vélis et en Paris.
23:10 J'ai écouté, je comprends pas.
23:12 Mais attends, pour la petite histoire, petite anecdote, une fois je me balade dans Paris, je marche dans Paris,
23:17 et il y a un monsieur en Vélib qui me dit "Oh Alex, Philippe Spanguero, rue de Rivoli, sur l'autoroute des Vélibs".
23:23 Mais qu'elle a vu ?
23:25 Rue de Rivoli.
23:26 Ah, rue de Rivoli, ok.
23:28 Mais Alexandre ce qu'il dit pas c'est qu'il dégustait des nuggets vegan à ce moment là.
23:31 C'est carré.
23:33 Ah bah oui, Philippe, on est une team de Vélibs.
23:39 Bon, qu'attendez-vous des Bleus demain ?
23:42 C'est la question que je vous pose ce soir, c'est une question globale.
23:46 Mais d'abord, avant toute chose, je vais rappeler la composition du 15 de France,
23:50 qui va donc affronter le Pays de Galles demain à 16h,
23:52 ce sera sur Studio de Radio avec François Trio et Daniel Herrero, si tout va bien techniquement.
23:57 Normalement il n'y a pas de problème, mais on sait jamais au millenium.
24:01 Avec donc du côté des Bleus, Cyril Bay, Julien Marchand, Winnie Atonio, Thibaut Flamand, Emmanuel Méafou,
24:06 Croce, Olivon, Aldrit, Capitaine, pour la charnière, Le Garec, Ramos, Ozel, Bielbierre et Penaud,
24:13 au centre du terrain de Porterfico, à l'arrière Léo Barret, les remplaces sont Mauva Kat,
24:16 Taufifenoa, c'est Sébastien, Georges-Henri Colomb, Romain Taufifenoa, Alexandre Roumat,
24:20 Paul Boude, Laurent Maxime, Lucu et Yoram Moefana.
24:24 Un mot, un seul, pour qualifier la compo des Bleus.
24:27 Je prends un peu le contre-pied, je pose la question à Philippe de Grenoble, notre auditeur.
24:33 Je dirais "renouveau".
24:36 "Renouveau" pour toi Philippe.
24:38 Benjamin Fall, notre invité sur Sud Radio, quel est le mot que tu choisis ?
24:42 "Fraîcheur".
24:44 "Fraîcheur", donc on est sur des thèmes, on va dire, assez proches.
24:48 Yohann Uge ?
24:50 "Logique".
24:52 "Logique".
24:53 "Logique", ah, je vais aller vers toi dans pas longtemps alors.
24:56 Philius Manguero ?
24:57 "Évolutive".
25:01 "Évolutive", ok.
25:04 Yohann, pourquoi "logique" ?
25:07 Elle marque une évolution dans le discours et la philosophie de Fabien Galtier.
25:12 Oui, oui.
25:13 Juste un tout petit mot, Antoine Mazère, je reprends le fil de ma question dans un instant.
25:20 Angleterre à Londres, on est sur la ligne d'embûte, le drop de Marcus Suisse,
25:24 Ah ça passe ! Antoine Mazère, ça passe !
25:28 Stéphane Wickenham est en transe, l'Angleterre renverse l'Irlande à la sirène,
25:32 86ème minute de jeu et 40 secondes, Marcus Suisse qui envoie un drop en face des poteaux.
25:37 Il tue le grand chelet mirlandais !
25:39 Il tue le grand chelet mirlandais, les Irlandais qui à 30 secondes près étaient champions de ce tournoi destination 2024.
25:46 Les Irlandais sont abattus, l'Angleterre fait tomber l'Irlande à domicile, 23-22.
25:52 Quel match des Anglais de Steve Borswick ?
25:55 Alors on en parlera dans un instant, mais c'est vrai quel match complètement fou !
25:59 Je reprends le film du 15 de France, c'est pas évident de re-switcher comme ça.
26:03 Alors, pourquoi logique ? Johan UG, tu as choisi le mot logique. Pourquoi ?
26:09 Parce qu'il y a des blessés, il y a des mecs qui sont absents,
26:12 et donc du coup il faut composer avec des joueurs qui étaient déjà appelés sur la première liste,
26:19 mais qui sont blessés comme flamants, mais à fou.
26:24 Et des joueurs qui revenaient de blessures comme Julien Marchand qui réintègre son poste de prédilection au talonnage.
26:32 Et c'est un match à l'extérieur avec aussi des blessés comme Mathieu Jalibert.
26:36 Donc il faut prendre les joueurs qui connaissent le système, qui sont habitués à ce jeu de mouvement du 15 de France.
26:45 Et donc logique, parce que c'est pas non plus mise à part Méa Fou et Léo Barré qui rentrent parce qu'il y a des blessés, c'est la loi du sport.
26:53 Il reste quand même sur sa ligne de conduite Fabien Caltierf.
26:59 Donc il y a une certaine logique, il y a des étapes qui ont été franchies, les blessures, les cartons, la venue de jeunes joueurs,
27:07 et en fait c'est un domino de plus vers ce renouveau-là, justement le renouveau, la fraîcheur.
27:14 Est-ce que vous avez été surpris par la composition de l'équipe ?
27:18 Bah non, personne.
27:20 Non.
27:21 Non, c'est vrai.
27:23 Un peu pour Philippe.
27:25 Depuis la fin du match contre l'Irlande, je pensais qu'il fallait réintégrer Julien Marchand et donner sa chance à Nolan Legarek.
27:38 Et donc pourquoi maintenant et pas plus tôt ?
27:42 Ça c'est deux choix qui m'ont surpris, même s'ils sont logiques, mais ils auraient dû être faits plus tôt.
27:48 Après les autres s'expliquent par la suspension de Danty, par les retours de blessures,
27:53 mais ça c'est deux postes importants sur lesquels il y a eu des arbitrages à faire qui n'ont rien à voir avec les blessures et ces deux jeux.
28:03 C'est vrai que moi pour répondre à tes questions, Yoann, je n'ai pas été vraiment surpris.
28:09 Mais toi Benjamin Fall, qui est avec nous sur ce radio, tu as choisi le mot "fraîcheur".
28:14 Il fallait introduire de la fraîcheur dans cette équipe de France ? C'était une notion qu'il fallait vite mettre en place ?
28:22 Oui, on a des joueurs en forme dans notre championnat qui traversent ce terrain à une marge de porteur tous les week-ends.
28:30 Barry également, qui fait un super début de saison avec son français.
28:35 Il fallait donner un renouveau, puisque tout le monde attendait.
28:40 J'ai trouvé les premiers matchs un peu poussifs.
28:46 On a plus de défense ultra-dominante où on nous aime mettre beaucoup de pression.
28:51 Dans les règles, j'ai l'impression que les mecs ont clairement peur d'aller gratter les ballons,
28:57 alors qu'avant on arrivait à récupérer toujours les ballons.
29:00 C'est ce qui faisait aussi notre force de gratter du terrain, d'aller jouer chez l'adversaire.
29:05 Sur nos rampes de lancement, on pouvait se trouver sans trop se fatiguer.
29:12 Il fallait apporter de la fraîcheur avec les nouveaux joueurs qui sont en forme dans le championnat,
29:19 redistribuer un peu les cartes, tellement sur des postes où il y en a qui pensent qu'ils seront un peu installés
29:28 ou qui auront peut-être besoin de concurrence pour pouvoir remonter en gamme.
29:34 Tout à fait. Cette fraîcheur était attendue. Il y a beaucoup de changements.
29:40 C'est inédit dans l'ère Galtier, ce nombre de changements.
29:44 C'est pour ça que tu as choisi le mot "renouveau".
29:46 Toi, Philippe, notre auditeur Sud Radio.
29:48 Je crois qu'il faut se remettre dans le contexte.
29:51 On est sur un tournoi où on a une équipe de France qui a gagné un seul match,
29:55 qui l'a gagné très difficilement.
29:57 On le sait avec cet essai qui aurait pu être refusé en Écosse.
30:01 Donc aujourd'hui, avec ce contexte-là, le staff de l'équipe de France est obligé finalement de faire du renouveau,
30:10 d'amener cette fraîcheur dont parle Benjamin très justement,
30:13 pour se dire qu'aujourd'hui, il faut qu'on se sorte de ça. On n'a pas le choix.
30:17 On va aux Pays de Galles, les Gallois, qui sont aussi en difficulté.
30:22 Donc finalement, c'est prendre un risque peut-être mesuré que de renouveler
30:28 et d'amener cette fraîcheur qui va être nécessaire.
30:31 On voit l'équipe d'Angleterre qui vient de battre l'équipe d'Irlande, on l'a dit.
30:35 La semaine prochaine, on les reçoit. Ils vont venir avec un esprit de revanche.
30:39 On n'a pas le choix. On est obligé d'amener quelque chose de nouveau.
30:42 Et j'espère que des Méhafou, des Barré, des Legarek,
30:46 voire le repositionnement aussi de Thomas Ramos en numéro 10,
30:49 vont amener ce qui nous a manqué depuis le début du tournoi.
30:53 Donc c'est vrai qu'on s'attendait à des changements.
30:56 Après, un point où je suis surpris quand même, Johan,
31:01 c'est qu'effectivement, il y avait des changements qui étaient certains,
31:04 avec le carton rouge de Jonathan Danty, avec la blessure de Mathieu Jalibert.
31:09 Il y avait des changements auxquels on s'attendait.
31:12 Mais après, ce volume de changements quand même, Johan.
31:15 C'est-à-dire que quel est le message qu'envoie Fabien Galtier, selon toi,
31:19 en changeant autant de joueurs ?
31:22 On va se poser la question, mais écoutons d'abord Fabien Galtier.
31:25 Il a fait d'abord un état des lieux.
31:27 Un état des lieux de ce qui s'est passé depuis le tournoi des 6 Nations.
31:30 On va écouter Fabien Galtier, qui n'était pas très content,
31:33 même pas satisfait, on peut le dire, de ce début de tournoi.
31:37 Et ensuite, on écoutera, il parle un petit peu de la responsabilité des joueurs.
31:41 On voudrait, on souhaite, on saura bientôt meilleur, ça c'est sûr.
31:46 Aujourd'hui, on traverse une période, comme je l'ai dit, à chaud.
31:50 Je peux en reparler avec un peu de recul.
31:53 Difficile. C'est dur.
31:57 Difficile, dur. On n'est pas satisfait.
32:01 Personne n'est satisfait. On est très exigeant avec nous.
32:04 Voilà, personne n'est satisfait, difficile, dur.
32:08 On est très exigeant avec nous.
32:10 Là, il parle du staff et ensuite, il parle des joueurs. Écoutez.
32:13 J'associe bien sûr les joueurs à cette période
32:17 dans laquelle nous donnons le meilleur de nous-mêmes,
32:20 dans un contexte qui est sûrement pas celui qu'on voudrait.
32:24 J'ai rappelé quelques unes de presse de 2022,
32:27 après le match du Pays de Galles,
32:29 et j'ai comparé avec 2024, j'ai regardé les mêmes moments quasiment.
32:33 Quand on s'engage là, on est en obligation d'assumer les bons comme les moins difficiles.
32:40 Voilà, on sent qu'il y a des messages à faire passer de la part de Fabien Galtier,
32:45 Johan, Benjamin.
32:47 Et un dernier point quand même, parce que ces dernières semaines,
32:50 même depuis le début du mandat de Fabien Galtier,
32:52 il arrivait le lundi à l'entraînement avec une équipe
32:55 et il faisait s'affronter une équipe contre des remplaçants
32:58 et avec chacun des chefs du blé.
33:00 Là, il a tout changé. Écoutez un petit peu comment il a modifié la méthode de sélection.
33:05 Il a évolué, il parle plutôt d'évolution et non de modification, Fabien Galtier,
33:10 parce que cette fois-ci, il a fait attaquer la semaine avec des paires,
33:15 des paires de joueurs qui avaient en gros les mêmes couleurs de maillot
33:18 et qui jouaient leur place.
33:19 Très clairement, on écoute Fabien Galtier.
33:21 100% de nos entraînements sont ouverts à la presse
33:24 pour qu'ils puissent raconter à notre public comment on vit et ce que l'on fait.
33:27 Et c'est vrai que le lundi et le mardi, même le mercredi, nous avons fait évoluer
33:33 et on a décidé de mélanger effectivement les équipes, pas pour brouiller les cartes,
33:38 on n'en est pas là, peut-être un jour, mais pour aller chercher de l'énergie,
33:43 nous challenger, mais challenger aussi les joueurs.
33:45 Vous avez pu remarquer que c'était souvent des associations par paire.
33:47 Il y avait un challenge sur certains posts où on avait besoin de voir
33:51 qui était le plus frais, le plus disponible.
33:53 Voilà, alors ça, ça existe en plein de clubs.
33:57 Vous me confirmez, Yohann et Benjamin, ce genre de choses.
34:00 Mais en équipe de France, c'est l'un des nouveaux.
34:02 En club, je n'ai jamais connu ça, déjà.
34:05 Non, tu n'as jamais connu ça, Yohann ?
34:07 Non, non, par paire et se challenger, non.
34:10 Déjà, je pense qu'on se challenge nous-mêmes, avec nos concurrents en notre poste.
34:17 On n'a pas besoin d'être mis en concurrence.
34:20 Donc c'est vraiment pour ça, je ne comprends pas trop.
34:23 Peut-être qu'il a voulu rapporter un moment de prêcheur, mais voilà,
34:29 échanger quelque chose, c'est-à-dire leur sortir de leur zone de confort,
34:33 ça se comprend, mais maintenant, je ne pense pas que ce soit ça
34:37 qui va changer quelque chose.
34:40 C'est vrai, alors toi, tu vois la nouveauté, une sorte d'innovation de Fabien Galtier.
34:46 Benjamin, est-ce que ce genre de situation, tu l'as déjà connue dans ta carrière ?
34:49 Contrairement à Yohann, oui.
34:52 Après, c'est avec un autre coach sud-africain, Jack White, je me souviens.
34:56 Il venait nous challenger sur des entraînements, voire même pour toute période.
35:02 Notamment quand il avait pris 3 prises de fonction à Montpellier,
35:06 il est arrivé, il découvre le championnat français,
35:10 il avait l'habitude de fonctionner comme ça.
35:12 On savait que ça paraissait un peu bizarre au début, mais ça portait ses fruits
35:17 parce qu'on savait que nous, il y avait des mecs qui étaient un peu assis dans leur fauteuil,
35:23 donc ça redistribuait un peu les cartes et tout ça.
35:27 Après, peut-être que c'est sa nouvelle manière de fonctionner
35:30 et qu'il avait besoin aussi de changer certains des choses.
35:34 On verra si ça marche.
35:38 Comme disait Yohann, après nous, on est des compétiteurs au quotidien.
35:41 Normalement, quand tu es joueur et que tu es avec une équipe internationale,
35:46 tu te challenges au quotidien, naturellement.
35:50 Philippe, que ce soit bien ou pas, il y a un débat,
35:54 mais ça marque déjà un virage dans la façon de coacher de Fabien Galtier.
36:01 Oui, ça marque clairement un virage, mais on a senti ce virage cette semaine
36:05 d'abord dans une communication beaucoup plus simple.
36:08 Je l'ai dit hier, mais c'était surprenant parce qu'il y a à la fois le fond et la forme.
36:12 Et c'est vrai que sur la forme, Fabien, dans ses prises de parole,
36:15 il a pu nous agacer avec sa lenteur de verbe, des concepts un peu tirés par les cheveux.
36:24 Là, on est revenu à quelque chose de beaucoup plus basique cette semaine,
36:27 et dans le ton et dans le contenu.
36:30 Et ça se décline aussi sur sa façon de gérer les semaines d'entraînement,
36:34 de renforcer la transparence avec la presse.
36:37 Et ça, c'est déjà important.
36:39 Et demain, je suis sûr que cette crispation qu'il y a pu avoir
36:44 entre le public français et son équipe ces derniers matchs,
36:48 elle est quelque part déjà un peu dissipée grâce à cette honnêteté intellectuelle
36:52 qu'on a vue cette semaine.
36:54 Justement, pour parler de la composition des Bleus,
36:57 je vais la redonner, si vous nous rejoignez sur Soudradio,
36:59 vous êtes au cœur de la mêlée.
37:01 La composition des Bleus, je la redonne.
37:03 Du 1 au 15 notamment,
37:05 Baye, Marchand, Antonio, Flamand, Mea, Foucault, Ross, Olivon, Aldrit,
37:08 Legaire, Cramos, Biel-Biarré, Deporter, Ficou, Penaud, Barré.
37:12 Quelles sont les forces de cette composition des Bleus ?
37:15 Il y a quelques critères, la puissance, la vitesse, le jeu au pied, la défense.
37:20 Comme ça, si on doit identifier sur le papier quelques forces,
37:24 quelques points positifs, Yoann, qu'est-ce que tu mets en lumière ?
37:27 Yoann UG ?
37:32 Carton bleu, micro coupé.
37:34 Pardon messieurs, on ne peut pas discuter.
37:37 Je suis en train de réfléchir, il faut tout de suite.
37:40 Mais quel mytho !
37:42 Mea, Fou, Aldrit et Julien Marchand qui peuvent attaquer tous les rucks,
37:49 ça peut être une force très importante pour cette équipe de France,
37:52 parce que cette équipe de France demeure à l'extérieur,
37:55 où les Galois vont vouloir jouer de partout.
37:58 Mais après, il y a aussi un élément, ils ont une pression,
38:02 c'est-à-dire que s'ils perdent contre les Galois,
38:04 cette équipe de France va être dernière du classement.
38:08 Donc il y a ça aussi à prendre en compte,
38:10 parce qu'ils ont déjà joué avec ce contexte-là,
38:13 ils vont trouver dernière qu'ils perdent au Pays des Gales, je ne suis pas sûr.
38:18 Donc en cas de défaite, on serait dernier du tournoi de destination,
38:21 avant d'attaquer la dernière journée.
38:23 Quelles sont les forces des bleus, Benjamin, quand tu regardes un peu la compo ?
38:27 Je rejoins un peu ce que disait Johan,
38:31 après sur les lignes arrière, on a deux armes nucléaires sur les ailes.
38:36 Moi j'ai hâte de voir Barré à l'arrière pour son battail du feu,
38:43 Benjamin à Cardiff, ça va être quelque chose aussi.
38:48 Deporteur aussi, au vu de ses prestations tout au long de la saison,
38:53 qui est de plus en plus impressionnant,
38:56 et qui prend une dimension énorme,
38:58 et qui va mettre un peu de concurrence aussi sur ce poste de centre,
39:02 où je trouve qu'on manque un peu de puissance et de domination
39:07 comme on a pu le connaître pour le passé.
39:10 On a deux pannes verts et un troisième ligne,
39:13 il n'y a rien à dire, c'est une équipe qui est solide,
39:17 qui je pense va gagner les combats,
39:21 et toutes les collisions et les dominations physiques
39:24 par rapport à l'équipe qu'on peut avoir au pays de l'air.
39:28 Je pense que ça peut être un super match au niveau domination,
39:33 et les trois quarts pourront se régaler derrière,
39:37 si on a beaucoup d'avance.
39:40 Merci Benjamin d'avoir été avec nous.
39:43 Yohann, on va devoir continuer dans un instant sur ce radio.
39:47 La différence qu'on avait, c'est qu'avant,
39:49 quand on faisait rentrer des jeunes joueurs comme Deporter,
39:52 ils rentraient dans un collectif qui était huilé, avec de la confiance,
39:55 sauf que là, ils rentrent dans un collectif qui a un doute.
39:58 Donc moi sincèrement, je ne pense pas que ce soit le meilleur moyen,
40:02 j'espère qu'il va nous éblouir demain,
40:06 mais je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur match.
40:09 On va parler justement de ces petits nouveaux qui vont être titulaires demain,
40:13 on va parler de Nicolas Deporter, de Nolan Legarek, d'Emmanuel Nenafou,
40:16 mais aussi de Léo Barré, avec un de ses formateurs dans un instant sur Sud Radio,
40:20 avec Gilles Ulrich tout de suite.
40:22 Merci beaucoup Benjamin d'avoir été avec nous.
40:24 Merci à Philippe, notre auditeur, au 0826-300-300,
40:27 très belle soirée du côté de Grenoble.
40:29 Dans un instant, on prend la direction de Massy,
40:31 avec Gilles Ulrich, pour parler un petit peu de Léo Barré.
40:33 A tout de suite.
40:34 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
40:38 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio,
40:41 et c'est un week-end pour l'instant magnifique,
40:43 en termes de niveau de jeu de rugby, que ce soit du top 14,
40:47 on vous rappelle les résultats de cette journée jusque-là.
40:50 Victoire bonifiée de La Rochelle face au Stade Français Paris 23-3,
40:53 match nu entre Clermont et Iona, 15 partout.
40:56 Succès de Lyon face au Castre Olympique 34-19,
41:00 victoire de Montpellier face à l'UB10-3,
41:03 et match complètement fou entre Pau et Bayern 42-40.
41:07 Une seconde période 27-35.
41:10 C'était vraiment magnifique.
41:13 On s'est régalé, et on s'est aussi régalé,
41:16 ça il faut le dire, dans le tournoi destination succès
41:18 de l'Italie face à l'Ecosse 31-29,
41:20 et de l'Angleterre face à l'Irlande 23-22 sur un drop,
41:23 après la sirène, de Marcus Smith.
41:26 Il n'y aura pas de grand chlem, cette année,
41:29 dans le tournoi destination...
41:31 Voilà, cette équipe d'Irlande...
41:34 Quand tu vas voir que les Anglais vont venir gagner le tournoi à Lyon...
41:38 Alors ça, je ne serais pas d'accord.
41:42 Mais les Irlandais qui, dès le soir de la victoire à Marseille,
41:46 étaient là, bon ben c'est bon, grand chlem, merci.
41:48 Allez, tiens, je l'avais dit en plus,
41:51 vous étiez tous moqués de moi, surtout qu'ils se moquaient de moi.
41:53 Ils ne sont pas sûrs de gagner le tournoi, surtout, encore, pour l'instant, les Irlandais.
41:56 Non, même s'ils le gagnaient, par contre,
41:58 s'ils gagnaient le match aujourd'hui,
41:59 qu'ils avaient gagné le tournoi, là, pour le coup...
42:01 Moi, je vais toujours craindre les Anglais,
42:03 je l'ai dit depuis le début du tournoi, mais honnêtement...
42:05 Non, t'es un menteur !
42:06 Je n'ai pas trouvé... Non, non, si, si, si.
42:08 Je n'ai pas trouvé les Irlandais...
42:10 Je n'ai pas trouvé les Irlandais arrogants.
42:13 Alors, je précise bien,
42:16 j'ai dans mon entourage beaucoup d'Irlandais qui jouent au rugby,
42:20 et je peux te dire que les supporters l'étaient,
42:22 très, très, très, très arrogants.
42:24 On m'a même dit qu'on pouvait mettre un joueur de national
42:27 à la tête de cette équipe en numéro 10
42:29 et ils gagneraient quand même contre nous.
42:31 Je n'ai rien contre les joueurs de national, mais ça...
42:33 Il y a eu pas mal de chambrage avec les Irlandais,
42:36 et au final, c'est une défaite 23-22.
42:39 Maintenant, on va parler quand même du futur, du Pays de Galles,
42:42 avec, je le disais, des nouveaux.
42:44 Emmanuel Meafoo, on en a beaucoup parlé.
42:46 Nicolas Deporter, on en parle depuis des mois et des mois et des mois,
42:50 et on exige presque sa présence.
42:52 Nolan Nugarek aussi, on disait,
42:54 et tu le disais très justement hier, Philippe,
42:57 on sentait sur ses rentrées qu'il avait ce qu'il faut pour débuter un match.
43:01 Ce qu'on attendait moins, peut-être.
43:03 C'était Léo Barré, Léo Barré titulaire,
43:05 demain, à l'arrière.
43:07 Pour nous, c'est une petite surprise,
43:09 pas une grande surprise, mais une petite surprise
43:11 avec la blessure de Mathieu Gelibert et Ramos décalé en 10.
43:13 On se demandait qui va être à l'arrière.
43:15 Est-ce que Astor va être en 10, Ramos à l'arrière ?
43:17 Est-ce qu'on va mettre Louis Gelbert à l'arrière ?
43:19 Le Bel à l'arrière ?
43:20 Jaminet appelé à l'arrière ? Non.
43:22 Même pas de Jaminet appelé, c'est Léo Barré
43:24 qui va donc faire sa première titularisation en bleu.
43:26 Bonsoir, Gilles Ulrich.
43:28 Bonsoir.
43:30 Merci d'être avec nous sur Sud Radio,
43:32 formateur de Léo Barré, notamment du côté de Massy,
43:34 immense pépénière du rugby français, Massy.
43:36 Est-ce que vous êtes surpris
43:38 de la sélection de Léo Barré,
43:40 demain, à l'arrière, face au Pays de Galles ?
43:42 Non, pas du tout.
43:44 Pas du tout.
43:46 C'est quelque chose
43:48 qu'on avait envisagé.
43:50 Et quasiment
43:52 dès le début de sa formation.
43:54 C'est-à-dire qu'il a une progression
43:56 extrêmement rapide
43:58 et on voyait bien tout le potentiel
44:00 qu'il pouvait avoir.
44:02 Comme on avait vu
44:04 Mathieu Bastard-Aubourg arriver aussi.
44:06 Et là, on ne doutait pas sur Léo.
44:08 Son papa doutait
44:10 un petit peu plus, mais nous non.
44:12 Aucun doute sur Léo.
44:14 Quelles sont les forces de Léo ?
44:16 Est-ce que les forces qu'il a aujourd'hui
44:18 sont les mêmes ?
44:20 Alors, jeune joueur,
44:22 déjà, c'est du point de vue
44:24 de son attitude.
44:26 Il a quelque chose
44:28 d'assez intéressant.
44:30 C'est quelqu'un
44:32 qui est toujours très sérieux,
44:34 qui était toujours appliqué,
44:36 qui était toujours très à l'écoute.
44:38 Donc, du coup, sa capacité à progresser
44:40 était importante.
44:42 Et puis, une vraie intelligence dans le jeu.
44:44 Au-delà de ses qualités physiques,
44:46 s'était un joueur athlétique indéniable
44:48 et avait une intelligence dans le jeu
44:50 qui était une intelligence remarquable.
44:52 J'ai vu faire des actions
44:54 et réaliser des choix de jeu
44:56 avec une passe de 15 mètres
44:58 ou 20 mètres, quand il était en cadet
45:00 avec nous.
45:02 Et sur la séquence suivante,
45:04 être capable de raccourcir la passe,
45:06 de faire une petite passe de 1 mètre
45:08 parce que l'intervalle s'était ouvert là.
45:10 Et ça, c'était extrêmement...
45:12 Enfin, moi,
45:14 j'ai rarement connu ça.
45:16 - Alors, je pourrais aller vers
45:18 Philippe Anguirau pour parler du poste d'arrière,
45:20 mais je vais plutôt aller vers Yoann Hugé.
45:22 Yoann, tu as été 14 fois titularisé à l'arrière
45:24 dans ta carrière.
45:26 C'était plutôt élié. Tu as quand même fait
45:28 quelques matchs à l'arrière, notamment.
45:30 Qu'est-ce que tu as repéré comme force
45:32 chez Léo Barrett, toi, Yoann ?
45:34 - C'est sa capacité à relancer,
45:36 sa capacité à prendre l'information
45:38 et surtout à jouer
45:40 pour les autres.
45:42 C'est ça qui est important dans ce poste d'arrière.
45:44 Et justement, le fait qu'il joue
45:46 aussi un peu 10, comme il a dit,
45:48 ça lui permet d'avoir cette vision
45:50 des partenaires qu'il a autour.
45:52 Et à chaque intervalle qu'il a prise
45:54 ou où il a pu
45:56 se sortir de chaque situation,
45:58 c'est parce qu'il avait ses camarades
46:00 autour et il a pu jouer
46:02 avec eux. Et il est
46:04 un garçon qui sent les coups
46:06 et altruiste en même temps.
46:08 - À vous écouter, Gilles,
46:10 on parle d'un joueur qui a l'air
46:12 très complet.
46:14 Il s'est tout fait, Léo Barrett ?
46:16 Ou est-ce qu'il a encore
46:18 des choses à améliorer,
46:20 selon toi, Yoann ?
46:22 - Oui, il a
46:24 encore cette capacité de replacement
46:26 à améliorer, cette répétition
46:28 de tâches à haute intensité.
46:30 Parce que c'est quelques
46:32 fulgurances que l'on voit,
46:34 mais il a besoin de régularité.
46:36 Alors il est très régulier cette saison,
46:38 il n'y a pas de souci.
46:40 Mais c'est des performances,
46:42 notamment sous les ballons hauts,
46:44 où des fois il excelle et des fois il peut passer
46:46 un peu à côté. Et à ce niveau-là,
46:48 en équipe de France,
46:50 il faut qu'il se dise que tout
46:52 va être multiplié par 10.
46:54 C'est-à-dire que si le premier ballon
46:56 le fait tomber,
46:58 il faut être sûr que les 10 autres
47:00 vont être pour lui. Parce qu'il a cette
47:02 capacité chez l'adversaire à repérer
47:04 un point faible et à appuyer dessus.
47:06 Et Yoann, tout à l'heure, quand on commentait
47:08 la Rochelle Stade Français, on se disait "Oh là là,
47:10 l'arrière, qu'est-ce que c'est compliqué,
47:12 ils n'ont pas de jeu au pied long, les
47:14 parisiens, pour repousser les Rochelais.
47:16 Parce que Brice Dulin faisait un petit peu ce qu'il voulait,
47:18 Yoann et Antoine Astoy aussi.
47:20 Mais il y avait quand même Joris Segon, les gars.
47:22 Oui, mais en couverture,
47:24 dès que Joris Segon était sollicité
47:26 sur un temps de jeu précédent, c'était compliqué.
47:28 C'était compliqué, parce qu'il n'y avait
47:30 pas de deuxième jeu au pied
47:32 long comme ça. Et on s'est dit, en plein direct,
47:34 mais il manque Léo Barré.
47:36 Et c'est vrai, Gilles Lelouch, ce jeu
47:38 au pied long, il l'a depuis combien de temps ?
47:40 Depuis,
47:42 c'est pareil, depuis tout jeune.
47:44 Il avait
47:46 beaucoup d'allonges.
47:48 Alors, effectivement,
47:50 ce sur quoi il peut progresser,
47:52 à mon avis, aussi, en regardant un jeu
47:54 assez souvent, c'est dans
47:56 sa justesse de jeu au pied.
47:58 Il faut qu'il construise
48:00 de la régularité, de la justesse dans le jeu au pied.
48:02 Mais cette longueur, il l'avait
48:04 dès le début.
48:06 En tout cas, en KD, déjà,
48:08 il nous ramenait très souvent
48:10 chez l'adversaire, de manière assez
48:12 remarquable. C'était très surprenant
48:14 pour un jeune joueur.
48:16 En plus, pas forcément extrêmement
48:18 costaud, puisqu'il était très longille.
48:20 Mais par contre, il avait un magnifique jeu au pied.
48:22 Oui, tout à fait.
48:24 On parle d'un joueur qui,
48:26 dans les équipes de jeunes,
48:28 KD, notamment, parfois,
48:30 mettait six essais par match.
48:32 C'est...
48:34 C'est hurissant, quand même.
48:36 Oui, oui.
48:38 Comme Philippe, un gay-roi en espoir.
48:40 Pareil.
48:42 Philippe, j'ai une question, et on terminera
48:44 le sujet là-dessus.
48:46 Quelle genre de pression a-t-il sur les épaules,
48:48 Léo Barreschi ? Il a vraiment beaucoup de pression sur les épaules ?
48:50 Parce que, bon, c'est sa première,
48:52 mais il est jeune, et il a, je pense,
48:54 une très grande carrière derrière lui,
48:56 qui va arriver. Mais il a quand même...
48:58 C'est un match particulier, Demand.
49:00 C'est peut-être le match du renouveau des Bleus ?
49:02 C'est un match très particulier.
49:04 La pression est forcément forte. Après, chacun a sa façon
49:06 de la digérer. Mais d'abord,
49:08 il a encore peu d'expérience au très haut niveau,
49:10 de ce type de grand rendez-vous
49:12 avec de la pression, des matchs à un jeu.
49:14 Il sait forcément qu'en équipe de France,
49:16 tout ça est exacerbé, qu'il sera regardé
49:18 de près, et qu'il a
49:20 bousculé la hiérarchie, comme on le disait tout à l'heure.
49:22 Mais à la fois,
49:24 il arrive dans un contexte où le 15 de France
49:26 a besoin de prouver, de se retrouver
49:28 dans le caractère au-delà du résultat.
49:30 Et donc, c'est à la fois
49:32 beaucoup de pression, mais à la fois peut-être un scénario
49:34 idéal, dans lequel
49:36 on a peu de certitude.
49:38 Et on est en reconstruction.
49:40 Donc, il a sa pierre
49:42 à l'édifice à amener dans cette reconstruction-là.
49:44 En tous les cas,
49:46 c'est mérité, parce qu'il nous fait un début de saison
49:48 incroyable avec le Stade français. Et j'en profite pour
49:50 saluer Gilles et le travail
49:52 de Massi, qui est quand même incroyable
49:54 en termes de formation.
49:56 Merci beaucoup. Merci.
49:58 Un grand bravo au RCME
50:00 et cette terre
50:02 de rugby, qui est l'île de France
50:04 aussi, dont on
50:06 parfois on met un petit peu de côté, mais
50:08 il y a un immense vivier de rugbyman
50:10 et de rugbywoman du côté de l'île de France.
50:12 Merci beaucoup Gilles d'avoir été avec nous
50:14 pour parler de l'eau barrée.
50:16 On lui souhaite une magnifique première demain.
50:18 Merci Yoann d'avoir été avec nous. Merci à Philippe.
50:20 Dans un instant, c'est Radio-Livre Rugby.
50:22 C'est à vous les auditeurs de Cré.
50:24 Eh bien, tous les
50:26 sujets sur Sud Radio, on va parler
50:28 des bleus évidemment, puis on va même
50:30 parler un petit peu de l'Angleterre.
50:32 On va faire venir sur Sud Radio
50:34 un supporter anglais. Je sais, normalement, c'est interdit,
50:36 mais on fait ce petit encart exceptionnellement.
50:38 Ils ont battu les Irlandais et ils ont bien le droit.
50:40 Allez, à tout de suite.