• il y a 8 mois
L'invité spécial d'Éric Morillot est un énarque passé par HEC, pourtant il est tout le contraire du portrait type de l'Enarque.
Pas un énarque, car il ne pratique pas la langue de bois, non, il parle sans détour.
Pas un énarque parce qu'il a une colonne vertébrale idéologique.
Pas un énarque non plus parce qu'il dit ce qu'il pense, mais surtout, il pense ce qu’il dit.
Les mots sonnent juste dans sa bouche et lorsqu'on l'écoute, on est à chaque fois surpris par sa logique implacable. Certains mettent de l'eau dans leur vin pour s'approcher du soleil. Lui, il préfère camper sur son orthodoxie politique. Il est un torrent sur YouTube qui affole les compteurs de vues.
C’est un "Bistro Libertés" mémorable que cet épisode avec François Asselineau, le président de l'UPR.

Au programme de cette émission :
1)⁠ ⁠Guerre en Ukraine : vers l’escalade ?
Une entrée en guerre contre la Russie est-elle envisageable ? Quelle issue trouver à cette guerre ? Qui détient les clés de ce conflit ?

2)⁠ ⁠⁠Élections européennes de 2024 : vers un tournant politique ?
Que faut-il attendre de ces élections ? Assisterons-nous à une vague des mouvements souverainistes et de droite ? L’Europe est-elle en voie d’effondrement ?

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Transcription
00:00:00 [Générique]
00:00:13 Bienvenue à Bistro-Liberté, le débat libre et non conformiste.
00:00:16 Au sommaire de cet épisode...
00:00:18 [Générique]
00:00:22 Guerre en Ukraine, vers l'escalade.
00:00:24 [Générique]
00:00:28 Et en seconde partie, Européenne 2024, vers un tournant politique.
00:00:33 [Générique]
00:00:36 Pour en parler, l'invité spécial d'Éric Morillot est un énarque, passé par HEC,
00:00:42 ce qui lui a permis d'être inspecteur des finances.
00:00:46 Les ministres de droite se l'arrachent.
00:00:48 Je citerai Gérard Longuet, José Rossi, Françoise de Padafieu et Hervé de Charette.
00:00:55 Il est nommé par Sarkozy "délégué à l'intelligence économique",
00:00:59 un poste créé pour préparer notre industrie aux défis de la mondialisation.
00:01:05 Il est tout l'inverse de ce que l'on attend d'un énarque.
00:01:09 Il est lucide et ne refuse pas de voir la réalité.
00:01:13 Pas un énarque, car il ne pratique pas la langue de bois, non, il parle sans détour.
00:01:19 Pas un énarque, parce qu'il a une colonne vertébrale idéologique.
00:01:24 Pas un énarque non plus, parce qu'il dit ce qu'il pense, mais surtout, il pense ce qu'il dit.
00:01:32 Les mots sonnent juste dans sa bouche lorsqu'on l'écoute.
00:01:36 On est à chaque fois surpris par sa logique implacable.
00:01:41 Certains mettent de l'eau dans leur vin pour s'approcher du soleil,
00:01:45 lui, il préfère camper sur son orthodoxie politique.
00:01:49 C'est peut-être pour cela que son parti lupaire n'a pas toujours rencontré les succès escomptés.
00:01:56 Il a voté non à Maastricht, il est le dernier à militer pour le Frexit.
00:02:01 Il est un torrent sur YouTube qui affole les compteurs de vues.
00:02:06 Je vous demande d'accueillir François Asselineau !
00:02:10 [Applaudissements]
00:02:24 Et le public, bien sûr !
00:02:30 François Asselineau, bonsoir !
00:02:32 Bonsoir !
00:02:32 On est ravi de vous accueillir dans Bistro Liberté, en tout cas, merci vraiment d'être venu, d'avoir accepté.
00:02:38 Alors, vous connaissez un petit peu l'émission, je suppose, de tradition.
00:02:41 Voilà, on accueille des sociétaires, comme on dit,
00:02:43 donc on est ravi de les retrouver, ces têtes qu'on a l'habitude déjà de voir.
00:02:48 Alors, tout d'abord, elle est également très obligée, notre chère, notre adorée,
00:02:52 qu'est-ce qu'elle a comme T-shirt ? Frigide Barjot !
00:02:55 Merci !
00:02:56 [Applaudissements]
00:02:58 Alors, pour le président Asselineau, je suis venue avec un T-shirt culte de Jalon,
00:03:05 vous vous souvenez de Jalon, le groupe d'intervention culturelle de Basile Decoque.
00:03:10 Je crois que vous avez eu un peu le même patron à un moment.
00:03:12 Oui, c'est exact.
00:03:14 Ce qui est écrit "Rapha, c'était bien !"
00:03:16 Voilà, parce que vous avez travaillé avec plein de ministres de droite,
00:03:19 peut-être vous avez croisé M. Rapha.
00:03:21 Oui, j'ai croisé Rapha, oui.
00:03:23 Je ne dirais pas que c'était bien, mais bon.
00:03:25 Ah ah ah, j'en étais sûre !
00:03:27 Allez, on est ravi de t'accueillir, ma chère Frigide, on te sent remonté à bloc.
00:03:32 Remonté, vous savez pourquoi ? On en dira peut-être un mot tout à l'heure.
00:03:35 À mes côtés également l'agent ex-Miriam Palomba, on s'applaudit.
00:03:39 [Applaudissements]
00:03:41 Ça va Miriam, en forme ? D'habitude, t'es à ma droite,
00:03:44 mais bon, je me suis dit comme ça, on n'allait peut-être pas s'éclater de rire en se regardant.
00:03:47 Comme tu veux, tu sais, je peux rigoler aussi dans ton dos.
00:03:50 Ah, non, tu n'oserais pas.
00:03:52 Bon, et puis bien sûr, on est ravis aussi de les accueillir,
00:03:55 l'agent masculine, éminemment représenté par mon président de cœur, Didier Maestio.
00:04:02 [Applaudissements]
00:04:05 Ça va Didier, Didier, en plus je te remercie parce que tu habites dans le Perche,
00:04:08 maintenant on peut le dire, c'est ça ?
00:04:09 Voilà, absolument.
00:04:10 Et tu fais l'aller-retour rien que pour M. Asseineau.
00:04:13 Voilà.
00:04:13 C'est pour ça qu'on dit qu'il est perché.
00:04:15 Exactement.
00:04:15 Voilà, merci, je vous ai laissé l'affaire.
00:04:18 Et puis le petit dernier, alors là aussi on l'a changé de place,
00:04:20 pour alterner garçon, fille.
00:04:23 C'est pas mal, hein ?
00:04:24 C'est Greg Tabignan.
00:04:25 [Applaudissements]
00:04:29 Je crois que vous avez un petit passif ou actif entre vous, hein, François Asseineau et Greg Tabignan,
00:04:33 puisque je crois que vous détenez, est-ce que c'est un record ou pas ?
00:04:36 Vous détenez, à mes yeux, enfin à ma connaissance,
00:04:39 il y a rarement eu écho d'une interview aussi longue,
00:04:41 vous détenez un record sur l'interview la plus longue ?
00:04:43 Non, parce qu'en fait c'est à la fois beaucoup de vues et une très longue durée,
00:04:47 mais dans les deux cas, j'ai vérifié…
00:04:48 Alors, il a fait ta pub, c'était sur ta chaîne.
00:04:49 Ouais, on a fait un entretien qui a quasiment un million de vues,
00:04:52 mais qui a la particularité de faire 5h50.
00:04:55 Ah ouais, mais vous avez pas fait ça de l'intrêt, quand même.
00:04:58 J'ai bu après un verre d'eau à un moment,
00:05:00 et pissé une fois, je crois, ça fait 10 minutes.
00:05:02 Et en fait, c'était plus long parce qu'il y a eu des coupes, je crois.
00:05:04 Oui, il y a eu des coupes, oui, oui.
00:05:05 Et on a un peu coupé des choses qui faisaient redites,
00:05:08 mais finalement, il reste…
00:05:09 Non, non, non, ça faisait 20 minutes de plus à tout péter.
00:05:12 Avec un verre d'eau ?
00:05:13 Mais on a…
00:05:14 Parce que sinon, tu faisais du pire.
00:05:15 On a fait beaucoup.
00:05:15 Mais non, non, c'est pas encore le record de l'émission,
00:05:17 l'interview la plus longue, je crois que c'est un Finlandais qui l'a,
00:05:20 et le record est à 30 heures et 08 minutes, je crois.
00:05:25 Ou 31 heures et 08 minutes.
00:05:27 C'est pour qui dort à la fin.
00:05:28 Mais Youtube, c'est pas pour les castros, il faut quand même préciser.
00:05:31 Mais par contre, en termes de nombre de vues pour un invité politique,
00:05:34 c'est très, très, très bien.
00:05:36 Mais c'est un champion des vues, notre ami François.
00:05:39 Et très difficile à interrompre, Demihore,
00:05:40 parce que j'ai eu l'occasion de vous interviewer ici,
00:05:42 dans d'autres circonstances, sur une autre chaîne Youtube.
00:05:44 C'est vrai que là, on va avoir fort à faire, parce que…
00:05:47 Vous êtes très fort pour…
00:05:48 – Je vais vous faire une petite remarque, c'est qu'on entend souvent dire
00:05:51 qu'il faut faire court pour avoir les vues.
00:05:53 Alors nous, on ne constate pas du tout ça.
00:05:55 On constate que moi, je fais des vidéos courtes qui n'ont pas beaucoup de vues,
00:05:57 enfin moins que… et des vidéos longues qui n'ont pas beaucoup de vues,
00:06:00 puis des vidéos longues qu'on ait vues, enfin etc.
00:06:02 Je crois que ce qui importe, c'est vraiment l'intérêt de la vidéo,
00:06:04 en lui-même, en définitive.
00:06:06 – Et je crois même que là, la durée a joué favorablement.
00:06:08 – Voilà. Et en fait, je pense que les gens, quand ils viennent sur mes vidéos,
00:06:11 ils s'attendent à apprendre des choses.
00:06:13 Alors que si ils vont sur une vidéo d'Edouard Philippe…
00:06:17 – Oui voilà, tout de suite…
00:06:19 – … ou de Nadine Morano… – Ça, voilà.
00:06:21 – Ils n'apprennent rien quoi.
00:06:22 – Bon, en tout cas, on est très contents de vous avoir.
00:06:25 On l'attendait, cette émission, beaucoup de gens l'attendaient.
00:06:27 J'ai eu beaucoup de messages sur les différents réseaux sociaux.
00:06:29 D'abord, un petit message encore de remerciement pour vous tous qui nous regardez.
00:06:32 On est très suivis.
00:06:33 Ah oui, puis Charles Mathieu qui, avec une ouverture de bouteille, nous rappelle qu'il est là.
00:06:39 Oui, petit message de remerciement bien sûr à tous ceux fidèles à cette émission
00:06:44 qui nous regardaient et qui nous écoutaient aussi,
00:06:47 puisqu'on est depuis peu sur les réseaux de podcast et on fait véritablement un carton.
00:06:52 Cette émission est très suivie sur les différents réseaux, Spotify, Apple Podcast,
00:06:58 avec des très beaux classements.
00:07:00 Donc merci à vous tous.
00:07:01 Alors, cher François Asselineau, avant d'évoquer la guerre en Ukraine et les élections européennes,
00:07:05 je voudrais aborder avec vous quelques sujets d'actualité.
00:07:08 Alors là, s'il vous plaît, essayez de faire un peu rapide,
00:07:10 parce qu'on a à peine 20 minutes pour les aborder,
00:07:12 parce que je suis sûr que ceux qui nous écoutent aimeraient vous entendre là-dessus.
00:07:15 D'abord, on va parler, si vous voulez bien, de l'actualité de la semaine,
00:07:18 à savoir bien sûr l'inscription du droit à l'interruption volontaire de grossesse,
00:07:22 l'IVG, dans la Constitution.
00:07:24 Quelle a été votre réaction à cette révision constitutionnelle ?
00:07:27 C'était lundi.
00:07:28 Oui, c'était lundi.
00:07:30 Personnellement, je pense que c'est un maquillage politique pour éviter de parler d'autre chose.
00:07:35 Normalement, le Parlement devrait voter sur "Est-ce qu'on envoie des armes à l'Ukraine ou pas ?
00:07:40 Est-ce qu'on va vers une troisième guerre mondiale ? "
00:07:43 C'est ça le sujet.
00:07:44 Donc là, c'est une diversion, c'est une diversion faite par Macron.
00:07:47 Donc déjà, je trouve que c'est regrettable.
00:07:49 Deuxièmement, je trouve également regrettable de perdre de vue ce que c'est qu'une Constitution.
00:07:54 Une Constitution, c'est quelque chose qui est chargé d'organiser les pouvoirs publics,
00:07:57 d'avoir des pouvoirs et des contre-pouvoirs,
00:08:00 et que cette Constitution puisse s'appliquer à tous les partis politiques,
00:08:03 quels qu'ils soient, qui se succèdent au pouvoir.
00:08:06 Si on a une Constitution qui inscrit de plus en plus des choix politiques à l'intérieur,
00:08:10 parce que la Constitution…
00:08:13 – On croit que ces dispositions n'ont pas leur place dans la Constitution ?
00:08:15 – Non, ça n'est pas… ça, c'est des Constitutions de type soviétoïde.
00:08:18 C'est un peu comme la Constitution européenne, qui en fait était un programme.
00:08:21 Le traité de Lisbonne, les traités européens, ce sont des programmes politiques et économiques.
00:08:26 Donc là, on inscrit ça, on a inscrit l'interdiction de la peine de mort.
00:08:30 Il est d'ailleurs un peu curieux de voir qu'on interdit la peine de mort
00:08:34 pour des assassins qui récidivisent d'enfants,
00:08:37 et puis qu'en même temps, on constitutionnalise l'IVG.
00:08:40 C'est quand même un problème.
00:08:42 C'est d'ailleurs d'autant plus un problème qu'il y a quand même,
00:08:45 du point de vue théorique, théologique, juridique, il y a quand même un problème.
00:08:49 On apprenait en même temps qu'on inscrivait l'IVG dans la Constitution,
00:08:53 on apprend que le parquet de mots, je crois, poursuit Pierre Palmade
00:08:57 pour homicide involontaire, contre justement une femme
00:09:00 qui l'a fait avorter involontairement, si j'ose dire.
00:09:03 Donc, en reconnaissant une personnalité juridique à l'embryon.
00:09:07 Donc moi, je trouve qu'on se hasarde beaucoup sur des sujets qui risquent,
00:09:13 pourquoi pas, on pourrait inscrire aussi dans la Constitution
00:09:16 la privatisation de la SNCF, de la Poste, on peut inscrire dans la Constitution
00:09:20 le fait qu'il faut, enfin, on peut inscrire tout un problème politique,
00:09:23 mais à ce moment-là, quelle sera finalement la liberté de choix ?
00:09:27 – Vous avez pensé quoi du ralliement de la droite et du RN,
00:09:29 justement, à l'esprit de cette révision constitutionnelle ?
00:09:31 – Je pense que ce sont des lâches, voilà.
00:09:35 La vérité, c'est qu'on est avec une classe politique de la droite extrême,
00:09:39 enfin moi, je n'aime pas dire extrême-droite,
00:09:41 parce que le RN n'est pas l'extrême-droite, le RN.
00:09:43 C'est un attrape-tout, c'est un truc qui est du côté du vent,
00:09:48 d'ailleurs, je crois, si j'ai bien compris, il y a des gens au RN,
00:09:50 des parlementaires, qu'on votait pour, d'autres qu'on votait contre,
00:09:53 donc c'est la stratégie du râteau.
00:09:54 – D'ailleurs, en parlant du RN, Marine Le Pen,
00:09:56 elle a souhaité inscrire la dissuasion nucléaire dans la constitution.
00:10:01 – Mais oui, bien sûr, et puis aussi, il faudrait inscrire, je ne sais pas,
00:10:04 le Nutricode, vous savez, sur les…
00:10:06 – Le Caractère.
00:10:08 – Et puis la Choucroute-Garni, voilà, enfin,
00:10:11 là, on est vraiment dans un dérapage complet,
00:10:13 et d'ailleurs, une constitution doit être quelque chose de lisible
00:10:16 et doit organiser les pouvoirs publics.
00:10:18 Il est d'ailleurs extraordinaire que Macron piétine la constitution française,
00:10:23 j'ai publié depuis 2018 un dossier en ligne
00:10:27 pour réclamer sa destitution en vertu de l'article 68,
00:10:31 parce qu'il passe son temps à piétiner la constitution,
00:10:34 et les pseudo-opposants, comme nous on les appelle,
00:10:36 qu'ils soient à droite ou à gauche, ne réagissent pas, voilà.
00:10:39 – D'ailleurs, c'est bien, parce que vous êtes un fin connaisseur, justement, du droit,
00:10:42 est-ce que vous nous rappelez, bon, on parlera bien sûr de l'Ukraine tout à l'heure,
00:10:45 mais sur un plan juridique, pour obtenir la destitution du chef de l'État,
00:10:49 qu'est-ce qu'il faut, il faut… très compliqué.
00:10:51 – Oui, alors déjà, ça n'existait pas dans la première version,
00:10:54 dans la première version, il était question de haute trahison,
00:10:57 la version du temps de De Gaulle.
00:10:58 – Donc là, il y a plein de gens sur les réseaux sociaux qui s'excitent,
00:11:00 qui disent, il faut…
00:11:01 – Alors le mot de haute trahison a disparu,
00:11:03 et il y a un article 68, nouveau genre, qui a été rédigé, du temps de Sarkozy,
00:11:10 en fait par mimétisme avec les États-Unis d'Amérique,
00:11:13 avec une procédure d'impeachment qui n'existait pas auparavant,
00:11:16 qui n'était pas codifiée, mais c'est une procédure qui est à la française,
00:11:20 c'est-à-dire, en fait, faite pour qu'elle ne puisse jamais avoir lieu,
00:11:23 en plus qu'elle ne puisse jamais déboucher.
00:11:25 Il est vrai que ça nécessite toute une série de filtres qui sont assez compliqués,
00:11:29 il faudrait avoir les deux tiers de chacune des assemblées qui soient d'accord
00:11:33 pour chasser le président, et puis même l'incrimination de départ,
00:11:37 c'est d'ailleurs ascurusement formulé, c'est l'article 68,
00:11:41 le président de la République ne peut être destitué qu'en cas de,
00:11:44 je ne sais plus quoi, conduite manifestement incompatible avec sa fonction.
00:11:48 Les gens se posent des questions, est-ce que ça concerne la vie privée,
00:11:51 est-ce que ça concerne la vie publique, est-ce qu'il viole la Constitution ?
00:11:55 Donc déjà, il y a un problème d'interprétation,
00:11:58 cette formule négative est assez curieuse,
00:12:00 c'est aussi le président de la République ne peut être destitué qu'eux.
00:12:03 Bref, ça a été fait pour que ça ne puisse pratiquement pas être mis en œuvre.
00:12:08 Cependant, ça a déjà été mis en œuvre.
00:12:11 Fin 2016, début 2017, la droite, du temps de Christian Jacob,
00:12:15 avait lancé l'article 68 au sujet de ce livre, vous savez, de François Hollande,
00:12:22 sur "un président ne devrait pas lire ça".
00:12:24 Et le motif pour lequel il l'avait poursuivi était assez grotesque,
00:12:27 enfin, c'est parce qu'il avait, à l'intérieur de ce bouquin,
00:12:30 divulgué un secret d'État, c'était mis en cause des agents secrets français
00:12:35 qui risquaient ensuite d'être retrouvés.
00:12:38 Bon, c'est un peu léger comparé au passif
00:12:42 que Macron nous a maintenant accumulé depuis 7 ans.
00:12:46 Ce que je dis, moi, parce que ça fait depuis 2018
00:12:49 que je dis qu'il faudrait lancer la procédure de destitution,
00:12:52 je vois des gens de LFI, des gens du RN, etc. qui disent
00:12:57 "non, non, non, mais ça ne marchera jamais".
00:13:00 Mais ce n'est pas une raison pour ne pas la lancer.
00:13:02 Parce qu'à ce moment-là, il ne faudrait jamais lancer, par exemple,
00:13:05 de motion de censure.
00:13:08 Il y a eu 23, à 49.3, il y a eu 23 motions de censure
00:13:11 déposées par LFI ou par le RN,
00:13:14 alors ils ne sont pas parvenus à rien.
00:13:17 Depuis 1958, il y a eu une seule motion de censure qui a fonctionné, c'est en 1962.
00:13:21 Depuis lors, toutes ont échoué.
00:13:23 Ça n'empêche pas les oppositions de manifester leur opposition
00:13:26 par une motion de censure.
00:13:28 Et j'estime, quant à moi, que lorsque, par exemple,
00:13:31 récemment, le président de la République a avancé l'idée
00:13:34 d'envoyer des troupes au sol en Ukraine,
00:13:37 alors que c'est le Parlement qui décide de la guerre,
00:13:40 alors que normalement, il doit y avoir, en vertu de l'article 65,
00:13:43 un débat suivi d'un vote,
00:13:45 il piétine la Constitution sur un sujet tellement, tellement important
00:13:49 que normalement, ça devrait être une raison supplémentaire
00:13:52 de lancer la procédure de destitution.
00:13:54 Et imaginez que, suite à ce discours, vous ayez eu le RN,
00:13:58 vous ayez eu M. Dupont-Aignan, qui refuse de lancer la destitution,
00:14:02 vous ayez eu M. Othive, vous avez eu LR,
00:14:05 vous avez eu les LFIs, vous avez eu le PCF, ELV,
00:14:09 le Parti Socialiste, qui toussent.
00:14:11 Il faut 58 députés pour lancer la procédure.
00:14:13 – Ah ça, 58 !
00:14:14 – Je peux vous dire que, nationalement,
00:14:16 du point de vue européen et au point de vue international,
00:14:19 ça aurait fait un coup de tonnerre.
00:14:21 – Ça ferait bien.
00:14:22 – C'est-à-dire que Macron aurait été très affaibli
00:14:24 par le lancement de cette procédure.
00:14:26 – Surtout avant les européennes.
00:14:27 – Et ça aurait permis aussi aux Français de se rendre compte,
00:14:30 parce qu'il s'aurait suscité un débat,
00:14:32 et de se rendre compte à quel point Macron piétine
00:14:35 la Constitution article après article.
00:14:37 Donc en se taisant, en refusant de lancer cette procédure,
00:14:40 les opposants, en fait, font alliance tacite,
00:14:44 sont complices de ce qui se passe en ce moment.
00:14:46 – D'accord, ben voilà qui est dit.
00:14:48 François Asselineau, avant d'aborder la guerre en Ukraine,
00:14:51 j'aimerais parler avec vous également de la guerre qui a lieu au Proche-Orient.
00:14:54 Quel regard vous portez sur l'évolution de ce conflit,
00:14:57 le sort de la population civile à Gaza, est-ce que ça vous choque ?
00:15:00 – Oui, c'est quand même extrêmement choquant.
00:15:02 D'abord ça choque tout le monde.
00:15:04 – Qu'est-ce que vous avez pensé de la récente polémique
00:15:05 au sujet des tirs et de morts lors d'une distribution d'aide alimentaire à Gaza ?
00:15:09 – Écoutez, il y a quasiment toutes les semaines, tous les jours,
00:15:12 il y a quelque chose qui est impouvantable.
00:15:16 Je comprends bien qu'il y a eu un massacre le 7 octobre,
00:15:21 dans des conditions que peut-être l'histoire précisera davantage,
00:15:24 parce que je rappelle quand même que le Hamas, à l'origine,
00:15:26 a été poussé justement par Netanyahou,
00:15:29 c'est quand même…
00:15:30 – Enfin vous ne remettez pas en question cette attaque.
00:15:32 – Non, je ne remets pas en question, mais il y a quand même des phénomènes bizarres,
00:15:35 c'est-à-dire que normalement, un lapin qui sort du territoire de Gaza,
00:15:39 il y a tellement de trucs électroniques, il aurait dû être repéré.
00:15:42 Je trouve ça un petit peu curieux, enfin bon bref.
00:15:44 Donc il y a eu des massacres, et ça effectivement,
00:15:48 ça doit être condamné bien entendu.
00:15:51 Mais c'est arrivé aussi à un moment assez opportun pour Netanyahou,
00:15:55 dont la cote est très basse.
00:15:56 Il faut bien distinguer la politique de Netanyahou de la politique de l'État d'Israël.
00:16:01 Il y a beaucoup d'Israéliens, d'abord, parler d'Israéliens,
00:16:03 enfin je n'apprends rien à personne.
00:16:05 Parmi les Israéliens, il y a des Israéliens juifs,
00:16:07 mais il y a des Israéliens musulmans, il y a des Israéliens chrétiens.
00:16:10 Et parmi les Israéliens juifs, il y en a quand même beaucoup,
00:16:13 beaucoup, beaucoup, majoritairement, qui sont contre Netanyahou,
00:16:16 qui lui reprochait justement, il était avant empêtré
00:16:19 dans des problèmes de politique intérieure dans cette affaire.
00:16:21 Alors là, il a évidemment soudé la nation avec lui,
00:16:24 et je comprends qu'il veuille répliquer,
00:16:28 mais se défendre, c'est une chose, se venger, c'en est une autre.
00:16:32 Et puis là, on va vraiment beaucoup trop loin.
00:16:34 Et ce qui est quand même dramatique, c'est que l'on voit bien…
00:16:36 – Vous voyez comment le conflit évolue à vous ?
00:16:38 – Écoutez, j'ai fait une vidéo sur le sujet, on en est à 350 000 vues.
00:16:42 C'est un sujet épouvantable, parce qu'on est lancé
00:16:46 pour une guerre de 100 ans, de 200 ans, puisqu'en fait,
00:16:49 il y a des légitimités qui se fondent sur des textes religieux
00:16:53 dans un cas comme dans l'autre.
00:16:55 Vous connaissez la géopolitique, vous avez sur le mont du Temple,
00:17:01 vous avez à la fois le mur de l'implantation,
00:17:03 qui est le plus haut lieu du judaïsme, et vous avez au-dessus,
00:17:06 la mosquée à l'Aqsa, qui est l'un des trois plus hauts lieux de l'islam.
00:17:11 C'est de là que le prophète est parti au ciel avec son cheval et retour.
00:17:15 Donc ils sont au-dessus l'un de l'autre.
00:17:17 Donc on a un système qui est extraordinairement,
00:17:20 qui enflamme les opinions et les religions.
00:17:24 Donc moi ce que je pense, c'est qu'il faudrait avoir,
00:17:27 d'abord comme toujours, respecter le droit.
00:17:29 Il y a un droit, le droit international public,
00:17:31 ce n'est pas fait pour les chiens, c'est fait pour les États.
00:17:33 Le droit, l'État d'Israël, depuis 1967, refuse d'appliquer le droit international.
00:17:38 La résolution 242 de 1967, avec qui il demande à l'État d'Israël
00:17:44 de se retirer des territoires occupés, il ne l'a pas appliqué.
00:17:48 La résolution 338 de 1973, il ne l'a pas appliquée.
00:17:51 Et puis toutes les résolutions ultérieures.
00:17:53 Donc on est dans une situation qui est très grave.
00:17:56 – Vous pensez que ce conflit peut s'importer en France ?
00:17:58 – Il y a des gens qui font tout pour, en tout cas.
00:18:02 – Et vous ?
00:18:03 – Ah ben non, moi je pense que, moi ce que je propose,
00:18:07 c'est d'ailleurs le droit international.
00:18:09 Il faudrait avoir deux États,
00:18:10 parce que c'est le droit international aujourd'hui qui le pose.
00:18:13 Il faudrait avoir à mon avis une zone tampon entre les deux,
00:18:16 assurée par des casques bleus.
00:18:17 Et il faudrait au passage que la France commence par reconnaître
00:18:20 l'État de Palestine.
00:18:22 L'État de Palestine qui a été créé juridiquement
00:18:24 par un conseil palestinien en 1973 à Alger, c'était en exil.
00:18:30 Il y a à peu près 138 États dans le monde
00:18:32 qui reconnaissent juridiquement l'État de Palestine,
00:18:34 dont d'ailleurs certains États de l'Union européenne comme la Suède.
00:18:37 La France ne reconnaît pas.
00:18:39 Quand Macron arrive, la bouche enfarinée, à Ramallah,
00:18:42 donc en Cisjordanie pour aller parler à Mahmoud Abbas,
00:18:46 qui veut jouer les bons offices,
00:18:49 mais comment peut-il jouer les bons offices ?
00:18:51 À mesure où on reconnaît l'État d'Israël, on ne reconnaît pas l'autre État.
00:18:54 Donc il est évident que les Palestiniens préfèrent,
00:18:56 la Norvège par exemple, c'est d'ailleurs pour ça
00:18:58 qu'il y a eu les accords de Small, qui reconnaît les deux États.
00:19:00 Donc la première chose que devrait faire la France,
00:19:02 c'est de reconnaître l'État de Palestine.
00:19:05 Et puis la deuxième chose,
00:19:06 c'est d'avoir une politique beaucoup plus équilibrée.
00:19:08 Mais je pense que c'est l'intérêt bien compris d'Israël.
00:19:12 Parce qu'en ce moment, l'État d'Israël,
00:19:14 dans les années 50 du XXe siècle, 50-60,
00:19:18 c'était un État qui apparaissait un peu…
00:19:22 Bon, il y avait eu les massacres,
00:19:23 je ne vais pas raconter toute l'histoire,
00:19:25 les terrorismes, etc.
00:19:27 Mais on peut dire que dans les années 60,
00:19:29 c'est un État qui avait quand même en Occident
00:19:31 plutôt une bonne image, un peu socialisant, etc.
00:19:34 Qu'est-ce qu'est devenue cette image ?
00:19:37 Quand on voit l'Afrique du Sud qui poursuit Israël
00:19:41 devant la Cour internationale de justice pour de l'apartheid,
00:19:44 le moins qu'on puisse dire,
00:19:45 c'est que les Sud-Africains sont quand même bien placés
00:19:47 pour savoir ce que c'est que l'apartheid.
00:19:49 Ce n'est quand même pas très bon.
00:19:51 Donc il faudrait déjà, à mon avis,
00:19:53 que Netanyahou et les gens qui sont autour de lui,
00:19:55 parce qu'il y a des gens qui sont des extrémistes purs…
00:19:58 – Et moi je parle de la France,
00:19:59 vous ne craignez pas une guerre civile un jour en France ?
00:20:01 – Il y a des gens qui font tout pour, voilà.
00:20:04 – Vous visez qui là en particulier ?
00:20:06 – On n'a pas le droit de le dire,
00:20:08 mais qui est-ce qui est derrière les frères musulmans
00:20:10 et leur activité en France ?
00:20:11 C'est quand même le Qatar et les États-Unis.
00:20:13 – Je croyais que vous alliez me dire un parti politique, moi.
00:20:15 – Il y a aussi un parti politique, il y a Zemmour bien sûr,
00:20:17 moi je n'ai pas peur de le dire.
00:20:18 – Ah moi je ne pense pas à lui, là.
00:20:19 – Ah bah vous savez…
00:20:20 – Derrière Alephi.
00:20:22 – Ah, donc vous avez Alephi d'un côté…
00:20:24 – On les accuse d'être des islamo-gauchistes quand on entend les discours.
00:20:27 – Oui, vous avez Alephi, mais vous avez Zemmour aussi,
00:20:29 qui fait tout son positionnement politique
00:20:33 en tapant sur les Arabes, etc.
00:20:35 – Je ne vais jamais en expliquant les causes.
00:20:37 Pourquoi y a-t-il cette immigration en France ?
00:20:41 M. Zemmour, que je sache, comme M. Bardella…
00:20:44 – Vous êtes contre l'immigration aujourd'hui.
00:20:46 – Il faudrait, à mon avis, si on veut donner un coup d'arrêt à l'immigration,
00:20:51 comme paraît-il 75% des Français le souhaitent.
00:20:53 Donner un coup d'arrêt à l'immigration, ça veut dire quoi ?
00:20:56 Ça ne veut pas dire uniquement donner un coup d'arrêt
00:20:58 aux migrants qui sont en Méditerranée,
00:21:00 puisque je rappelle d'un grand secret,
00:21:03 enfin en tout cas qui n'est jamais sur les plateaux de télévision,
00:21:06 que par exemple en 2023, il y a eu 3 850 000 nouveaux migrants
00:21:10 qui sont entrés dans l'Union Européenne, 3 850 000.
00:21:14 Sur ces 3 850 000, il y en a eu 350 000 qui sont entrés illégalement,
00:21:21 par exemple par SOS Méditerranée, etc.
00:21:23 Toutes ces associations, financées par des associations américaines,
00:21:26 par George Soros, etc.
00:21:28 Mais le gros, ça c'est 10%, mais le gros, c'est-à-dire les 3 500 000,
00:21:32 sont entrés légalement à partir de titres de séjour donnés par les 27.
00:21:38 Et vous avez vu que Darmanin, qui se glorifie d'avoir fait
00:21:42 quelques OQTF, je ne sais pas, quelques centaines,
00:21:45 Darmanin, je crois que c'était l'an dernier, ses services,
00:21:50 ont donné 352 000 nouveaux titres de séjour.
00:21:54 Donc le flux migratoire, l'essentiel du flux migratoire,
00:21:58 c'est un flux légal.
00:21:59 Et l'objectif de la Commission européenne, que Mme Ylva Johansson,
00:22:02 qui est commissaire européenne chargée des Affaires intérieures,
00:22:06 c'est un peu l'équivalent de ministre de l'Intérieur,
00:22:08 elle est allée il y a un mois et demi, elle est allée à Madrid,
00:22:11 elle a fait un discours là-bas et elle a expliqué que l'objectif,
00:22:14 c'était d'avoir en gros, bon an, mal an, 4 millions de nouveaux migrants
00:22:18 en Union Européenne, dont une partie décroissante
00:22:22 de migrants illégaux, que ce serait uniquement des migrants légaux.
00:22:25 Mais ces 3,8 millions ou 4 millions de migrants légaux,
00:22:29 c'est-à-dire quand même la population de la France
00:22:32 sont supplémentaires tous les 16 ou 17 ans,
00:22:34 c'est-à-dire des gens qui sont amenés à circuler
00:22:36 dans toute l'Union Européenne en vertu de l'espace Schengen
00:22:39 et donc de s'installer en France, c'est colossal en fait.
00:22:44 Et est-ce qu'on a demandé aux Français ou au peuple
00:22:47 s'ils étaient d'accord ?
00:22:49 Il est tout à fait fascinant, pour revenir à ce qu'on disait
00:22:51 tout à l'heure, c'est qu'on considère, enfin Mme Le Pen,
00:22:55 j'ai donné des noms, Mme Le Pen, elle vote la constitutionnalisation
00:23:01 de l'IVG, c'est-à-dire à peu près 238 000 suppressions de bébés
00:23:07 par an, c'est-à-dire à peu près 9 millions de moins,
00:23:12 et au même moment, elle veut rester dans l'Union Européenne,
00:23:14 alors l'Union Européenne a un programme qui est tout à fait explicite,
00:23:19 fidèle et regardé, de migration en Union Européenne.
00:23:24 Mme Mélanie, nous on l'appelle Mélanie 2.0,
00:23:27 pareil d'ailleurs pour Mme Marion Maréchal,
00:23:30 parce qu'il s'attaque encore une fois à l'immigration illégale,
00:23:33 mais il ne parle pas de l'immigration illégale.
00:23:35 Mélanie qui a été élue fin 2022, elle a été élue sur le thème,
00:23:41 vous savez il y a des affiches, c'était "Foreign Strangerees",
00:23:46 "Bloco Navale", etc., c'est-à-dire il fallait faire un blocus naval,
00:23:51 elle a été élue là-dessus.
00:23:53 Vous savez ce qu'elle a annoncé il y a quelques semaines ?
00:23:56 Elle a annoncé que pour cette année, elle allait donner 452 000 nouveaux titres de séjour en Italie.
00:24:03 Donc elle a, moi je suis allé en Italie il n'y a pas très longtemps,
00:24:05 parce qu'on a signé un accord avec un parti partenaire,
00:24:09 les Italiens sont sidérés.
00:24:12 Si un jour Mme Le Pen arrivait au pouvoir,
00:24:15 vous verriez qu'au bout de 6 mois, les Français se diraient "Bah mince,
00:24:19 alors on a encore été luppé, c'est que nous on n'a pas très compris".
00:24:22 – Vous croyez ça ? – Bien sûr, bien sûr.
00:24:24 D'ailleurs Mme Mélanie, pourquoi elle a fait ça ?
00:24:26 D'abord parce qu'elle avait, vous savez, c'est mon analyse depuis 17 ans
00:24:30 qui n'a jamais été validée, qui au contraire est confirmée par les faits,
00:24:34 pour passer dans les médias, je parle des médias officiels,
00:24:38 je ne parle pas des médias comme Le Vos qui a eu la gentillesse de me recevoir,
00:24:43 mais pour passer dans les grands médias, il faut cocher des cases.
00:24:47 Donc il faut être pour l'Union Européenne, pour l'euro, pour l'OTAN,
00:24:52 désormais pour l'Ukraine, contre la Russie,
00:24:55 il faut avoir un parrain, style French American Foundation,
00:24:59 comme Macron par exemple, ou bien style World Global Leader,
00:25:05 comme Macron ou comme Attal.
00:25:07 Mme Mélanie, elle est Italian American Foundation,
00:25:12 elle sait tout ça, c'est bon.
00:25:14 Elle se fait élire, on la présente dans les médias
00:25:17 comme l'abomination de la désolation,
00:25:19 on la présente comme la fille spirituelle de Mussolini,
00:25:22 l'Humanité fait des articles en une première page
00:25:25 en disant "les fascistes aux portes du pouvoir",
00:25:27 une fois qu'elle arrive là, elle le fait complètement volte-face,
00:25:30 parce qu'elle applique, elle est contrainte juridiquement
00:25:33 par toute une série de légitimité.
00:25:34 – Elle est prisonnière, ça va être l'objet du second débat tout à l'heure,
00:25:36 on va parler évidemment de ces élections européennes et de l'Europe.
00:25:39 – Alors, dans le cadre de cette première partie introductive de l'émission,
00:25:42 avant d'aborder le premier débat,
00:25:44 le salon d'agriculture, il s'est terminé le 3 mars dernier,
00:25:47 quel bilan vous faites de cette séquence politique,
00:25:50 et puis au passage, l'entrée en matière de Gabriel Attal ?
00:25:53 – Alors, il y a plusieurs niveaux de bilan,
00:25:56 d'un point de vue très politique, on voit que Macron,
00:26:00 il est complètement nul en fait,
00:26:04 on nous a présenté ce type, moi je le connaissais de l'inspection des finances,
00:26:07 il n'a d'ailleurs pas très bonne réputation.
00:26:08 – Vous l'avez déjà rencontré ?
00:26:09 – Oui, plusieurs fois d'ailleurs, pendant les débats,
00:26:12 enfin depuis qu'il a été vu, je ne l'ai jamais rencontré, je vous rassure,
00:26:15 mais il est nul, vous vous rendez compte, la séquence,
00:26:20 on invite dans un premier temps la FNSEA,
00:26:24 et puis les soulèvements de la terre,
00:26:26 donc cette association qui fait voir rouge,
00:26:30 et puis après ça, maintenant on ne l'invite plus,
00:26:32 ça veut dire quoi ?
00:26:33 Ça veut dire qu'il ne tient pas son cabinet,
00:26:35 qu'il a pris des décisions, n'importe quoi,
00:26:37 c'est un comportement, tiens je vais vous apprendre un mot,
00:26:39 incohatif, I-N-C-H-O-A-T-I-F, incohatif, ça veut dire,
00:26:44 ça commence et puis voilà, ça procrastine, on ne sait pas,
00:26:47 donc il lance un truc, puis ça ne marche pas, il fait machinarien,
00:26:51 résultat, il va au salon de l'agriculture,
00:26:55 vous avez vu ça, on n'a jamais vu ça, jamais vu ça.
00:26:59 – Alors que paradoxalement, Jordan Bardella était quand même très bien accueilli.
00:27:02 – Ah ben je sais, moi je suis allé au salon de l'agriculture.
00:27:04 – Vous y êtes allé aussi ?
00:27:05 – Bien sûr, comme tout le monde, alors moi, évidemment, j'avais aucun média,
00:27:09 j'avais un collaborateur qui est allé voir le stand de RTL,
00:27:11 "ah oui oui, non mais H.Linot, là on n'a pas le temps",
00:27:16 ils étaient en train de se tourner les pouces, mais enfin ils n'avaient pas le temps,
00:27:18 donc tous les médias, bien sûr, de toute façon,
00:27:21 systématiquement, la consigne H.Linot ne connaît pas,
00:27:25 cela étant, ça fait quand même 17 ans que je vais au salon de l'agriculture,
00:27:29 je peux vous dire que j'ai vu des changements,
00:27:31 il y a encore 5 ans, parler de la sortie de l'Union Européenne,
00:27:34 bon, beaucoup d'agriculteurs étaient mécontents de l'Union Européenne,
00:27:37 mais ils étaient toujours sur l'idée que l'Europe nous finance, etc.
00:27:41 et puis l'Europe c'est la paix, ben non plus du tout,
00:27:44 moi j'ai vraiment, honnêtement, ma notoriété a grimpé en flèches,
00:27:48 j'ai vraiment énormément de gens, en tout cas,
00:27:50 j'ai fait moins de notoriété que Bardella, bien sûr,
00:27:54 puisque lui, il était accompagné par toutes les caméras de télévision,
00:27:58 cet opposant factice, parce que dans une société…
00:28:01 – Ah, c'est un opposant factice, c'est pareil là ?
00:28:03 – Dans une société comme la société française,
00:28:05 si vous avez quelqu'un qu'on montre dans tous les médias,
00:28:08 c'est vrai que dire qu'on veut le promouvoir, bien entendu,
00:28:10 sinon, il se passe quoi ?
00:28:12 sinon, il est hasslinisé, c'est-à-dire il est caché, on ne parle pas,
00:28:15 c'est ça qui se passe, mais j'ai quand même eu la plaisir de voir
00:28:19 qu'il y avait, au moment où j'y étais, il y avait M. Jean Castex,
00:28:22 je ne sais pas si vous vous rappelez ?
00:28:24 – Président de la RATP, oui.
00:28:26 – Mais avant, vous vous rappelez ce qu'il a fait ?
00:28:28 – Je ne sais pas, non.
00:28:29 – Assis debout, assis debout.
00:28:31 – En tout cas, il était dans les travées, il faisait peine à voir.
00:28:35 – Personne ne venait le voir.
00:28:36 – Mais non !
00:28:37 – Même pas une petite vache ?
00:28:38 – On ne le reconnaît plus, en fait.
00:28:39 – Il y avait même pire encore, il y avait Elisabeth Born qui est passée.
00:28:45 C'est ici que transite Gloria Mondi, on disait jadis,
00:28:48 c'est un citron, la noire du monde.
00:28:50 – Elle prenait un café avec Castex ?
00:28:51 – Oui, non, non, c'est-à-dire, en fait, tout ça d'ailleurs, ça porte à réflexion.
00:28:56 – Comme quoi, la vie politique, voilà, on passe et puis on ne rentrait pas.
00:28:59 – Mais parce qu'en fait, les gens ont bien compris que ce sont des paletokets, tout ça.
00:29:03 Ce ne sont pas des gens qui ont du pouvoir, comme peut l'avoir Georges Pompidou.
00:29:06 – Il n'en reste rien.
00:29:07 – Rien, il n'en reste rien.
00:29:08 – Edouard Philippe, non, vous ne pensez pas que…
00:29:10 – Edouard Philippe, vous savez…
00:29:11 – Pas vous qui l'aviez appelé, je ne sais pas, Fantômas.
00:29:13 – Oui, Fantômas, ça fait florès.
00:29:15 Edouard Philippe, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:29:17 Il paraît, vous savez, que c'est l'homme politique préféré des Français.
00:29:21 Bon, je vois autour de moi, je ne sais pas si vous avez déjà vu,
00:29:24 vous avez des gens qui vous parlent d'Edouard Philippe.
00:29:26 – Non, non, non, non.
00:29:27 – En même temps, Frigide, elle a Villeport en 67 ans.
00:29:29 – On parle de Rapha.
00:29:30 – Il paraît que c'est l'homme politique préféré des Français.
00:29:33 Bon, le type qui veut passer la…
00:29:34 – Ah, pas Villeport, Rapha, pardon.
00:29:36 – Le type qui veut passer la retraite à 67 ans,
00:29:39 le type qui nous a fait le rivauterie dans les Ehpad,
00:29:42 le type qui nous a fait le confinement,
00:29:44 le type qui a mutilé les Gilets jaunes en co-responsabilité avec Macron, etc.
00:29:49 Par exemple, les Français en pincent pour ce type-là.
00:29:51 Mais, vous me permettrez de faire un petit peu de pub
00:29:54 pour notre chaîne de télé UPR TV,
00:29:56 nous, on a franchi les 94 400 000 vues cumulées.
00:30:00 – Vous savez bien ça, vous regardez tous les compteurs de tous…
00:30:03 – Oui, oui, oui, parce que…
00:30:05 Alors je sais, il y a des gens qui disent
00:30:06 "mais les vues font pas les votes", d'accord,
00:30:07 mais l'absence de vues ne fait pas non plus le dynamisme,
00:30:09 parce que lui, il a 67 000 vues sur Horizon TV.
00:30:12 C'est-à-dire qu'il y a 1500 fois plus de vues sur notre chaîne de télé
00:30:16 que sur celui de l'homme politique préféré français.
00:30:19 – Excusez-moi de faire un peu de taquin, c'est les électeurs.
00:30:22 – Oui, oui, non mais ça veut dire quoi ?
00:30:24 – Vous avez un nombre incroyable de vues,
00:30:25 mais il faudrait peut-être travailler à avoir plus d'électeurs.
00:30:28 – Oui, mais ça, d'abord nous allons voir,
00:30:31 parce que depuis les dernières années, en 2019…
00:30:33 – Non mais c'est vrai que c'est…
00:30:34 Non mais là je vous l'accorde, je trouve ça absolument sidérant de voir,
00:30:37 et même dans mon entourage, proche ou moins proche,
00:30:40 je vois beaucoup de gens qui sont très sensibles
00:30:42 au propos de François Asselineau, mais qui ne votent pas pour vous.
00:30:45 – Mais vous savez pourquoi ?
00:30:47 – C'est pas un problème de crédibilité ?
00:30:49 – Non, d'abord je pense que nous allons avoir une percée.
00:30:52 En 2019, on avait fait 1,2% aux européennes, en étant bien sûr cachés.
00:30:57 On avait 28 millions de vues cumulées.
00:30:59 Enfin, c'est pas le seul critère, un peu plus.
00:31:01 Là, on en a 94 millions, c'est-à-dire 3,5 fois plus à peu près.
00:31:04 Donc ça veut dire qu'on espère faire à peu près,
00:31:07 normalement on devrait faire 3,5 fois plus.
00:31:09 On en espère. Actuellement, je pense qu'on est dans les 3.
00:31:12 Mais les instituts de sondage nous mettent à 0 ou 0,5.
00:31:15 En revanche, ils disent qu'il y a une percée de Marie Toussaint.
00:31:18 – Oui.
00:31:19 – Il paraît qu'il y a une percée de Marie Toussaint.
00:31:21 Alors je suis allé voir la chaîne de Marie Toussaint officielle.
00:31:23 – Vous vous rappelez peut-être qui est Marie Toussaint,
00:31:24 parce que je suppose qu'il y a beaucoup de gens qui la connaissent.
00:31:26 – Ah ben non, mais il y a une percée fantastique, d'après les sondages,
00:31:28 de Marie Toussaint, c'est la tête de liste EELV.
00:31:32 Je suis allé voir, elle a une chaîne de télé, qui s'appelle Marie Toussaint officielle.
00:31:35 – Marie Toussaint, alors que je n'ai jamais entendu parler.
00:31:37 – Jamais entendu parler. Elle a fait 3 vidéos.
00:31:39 – Je ne connais pas le nom de la tête de liste en essence.
00:31:41 – Elle s'appelle Ayer. Enfin Ayer.
00:31:44 – Ah pardon.
00:31:45 – Oui, parce que Ayer, ça ne faisait pas très futuriste.
00:31:48 – Allez, et puis un dernier mot sur Atal, aussi.
00:31:50 – Je t'avoue quand même, parce que les 3 vidéos de Mme Toussaint,
00:31:54 depuis 3 semaines, elle a fait 80 vues, 120 vues et 110 vues.
00:31:57 Alors je suis d'accord que les vues, nous on a des vues idéaux
00:32:00 qui font 300 000, 500 000, 1 million de vues.
00:32:03 – Et elle a crédité 8% dans les sondages.
00:32:05 – Oui, donc il y a un petit truc qui coche.
00:32:07 – D'accord. Un dernier mot sur Gabriel Atal, vous en pensez quoi de ça,
00:32:10 ces premières semaines là ?
00:32:12 – Bla bla bla.
00:32:13 – La com' quoi.
00:32:14 – La com', la com'. Mais qu'est-ce qu'il peut faire d'autre de toute façon ?
00:32:17 Je m'exprime depuis 17 ans, expliquer aux Français qu'ils votent
00:32:22 pour des résidentiels qui n'ont plus de pouvoir.
00:32:26 C'est comme si on votait, par exemple, vous montez dans un avion Paris-New York,
00:32:32 donc Paris-Washington, au hasard, on vous a mis là-dedans
00:32:35 et puis on vous demande de voter pour le commandant de bord.
00:32:38 Alors vous en avez, il y en a un qui est âgé, il y en a un jeune,
00:32:41 il y a une femme, mais la décision est déjà fixée.
00:32:44 – Un mot sur la décision du Conseil d'État à propos de la liberté d'expression,
00:32:47 CNEWS qui est visée en particulier.
00:32:49 – J'aimerais que CNEWS respecte la liberté d'expression dont il se prévale,
00:32:53 puisque ça fait quand même 24 mois que je n'ai pas été invité,
00:32:56 j'ai eu 0h, 0min, 0sec. Et M. Serge Neidja, pour ne pas le citer,
00:32:59 a donné des instructions, on ne me donne pas à m'inviter,
00:33:02 c'est ça la vérité de CNEWS.
00:33:03 – Mais pour quelles raisons d'après vous ?
00:33:04 – Ben demandez-le lui.
00:33:06 – Vous en pensez quoi de Pascal Praud par exemple ?
00:33:08 – Pascal Praud il a encore dit, il y a quelques jours,
00:33:11 et ça fait des dizaines de fois qu'on l'appelle,
00:33:13 enfin quand je dis des dizaines ça fait au moins 5 ou 6 fois,
00:33:15 mais depuis 2 ans, il y a encore, là il y avait un truc avec les auditeurs,
00:33:19 il y a des gens qui disaient "alors quand est-ce que vous avez été à l'administration ?"
00:33:21 "Oui je vais le faire, je vais le faire", et puis c'est encore reparti.
00:33:23 – Donc ça vous a plutôt enchanté alors leur audition à l'Assemblée nationale vous ?
00:33:27 – Non ce que je veux dire c'est que, j'ai pas été scandalisé par l'audition du Conseil d'État
00:33:31 parce qu'ils avaient signé un accord de respecter la pluralité des opinions,
00:33:37 mais ils ne la respectent pas.
00:33:38 – Ils sont convaincus.
00:33:39 – Mais ils ne sont pas les seuls, parce que d'ailleurs tous les autres,
00:33:41 CNEWS c'est pareil sur BFM, enfin écoutez depuis 24 mois,
00:33:46 je n'ai été invité nulle part sauf une seule fois par André Bercoff sur Sud Radio.
00:33:52 – Chez TVL vous êtes pas mal invité quand même.
00:33:54 – Non mais je parle des médias suivis par l'ARCOM, par l'ancien CSA,
00:33:58 donc c'est ça qui se passe, alors que je suis le responsable politique le plus suivi sur internet.
00:34:04 Ça se passerait en Russie vous imaginez ?
00:34:06 – Eh ben justement, on va en parler un peu de la Russie je suppose,
00:34:09 dans le premier débat consacré à cette actualité de la guerre en Ukraine.
00:34:12 Tout de suite le premier débat.
00:34:13 [Générique]
00:34:17 Guerre en Ukraine, vers l'escalade ?
00:34:20 Une entrée en guerre contre la Russie est-elle envisageable ?
00:34:24 Quelle issue trouver à cette guerre ?
00:34:27 Qui détient les clés de ce conflit ?
00:34:29 [Générique]
00:34:33 – Allez, pour lancer ce débat de la guerre en Ukraine,
00:34:39 tout d'abord je précise que les sociétaires vous pouvez enfin maintenant vous exprimer,
00:34:44 ça y est, vous avez le droit.
00:34:46 Donc pour lancer ce débat, je vous propose d'abord de commencer en évoquant évidemment les propos
00:34:51 ô combien commentés d'Emmanuel Macron la semaine dernière.
00:34:55 D'abord François Asselineau, c'est vous qui avez la primeur d'introduire le débat,
00:34:59 comment est-ce que vous avez réagi suite à ces propos ?
00:35:02 Et après vous me direz tous ici, vous aussi, comment vous avez réagi,
00:35:06 l'idée d'une entrée en guerre de la France est quelque chose d'envisageable aujourd'hui ?
00:35:10 – Non, d'abord je l'ai dit tout à l'heure, je pense que ça justifierait que les oppositions…
00:35:14 – L'article 68.
00:35:15 – L'article 68 de destitution, moi j'ai réagi comme on a affaire à quelqu'un
00:35:20 qui est à mon avis psychiquement un peu dérangé.
00:35:26 – Il doit avoir un test, je ne sais pas, il y avait des gens qui avaient…
00:35:30 – Moi j'ai proposé ça, ça fait plus d'un an et demi,
00:35:32 quand vous êtes un pilote d'avion par exemple maintenant depuis l'affaire de la Germanwings,
00:35:35 tous les pilotes d'avion doivent subir des tests, notamment de l'utilisation de psychotropes,
00:35:39 des tests au hasard.
00:35:41 – Vous avez vu, attendez, il y a un truc incroyable, parenthèse,
00:35:43 vous avez vu, c'est le député, je crois que c'est Pascal Bord, du RN,
00:35:46 qui a laissé entendre, je vois Didier qui l'a dit.
00:35:49 – Elle a dit clairement.
00:35:50 – Elle a dit clairement, elle a dit…
00:35:51 – On va arrêter les substances psychotropes.
00:35:54 – Et en même temps cette personne a voté quand même la loi de programmation militaire
00:35:57 avec le changement de décret.
00:35:59 – Non mais ça vous a choqué, ça, on parle de…
00:36:01 – À cette cause.
00:36:02 – Non mais ça c'est fake news ou pas ?
00:36:04 – Non mais la France est en train de crever.
00:36:06 – Non mais vous n'avez pas d'info sur l'utilisation, sur le fait qu'ils consomment des psychotropes ?
00:36:09 – Bah écoutez, quand même, Eric, de tout Paris, ils ne parlent que de ça.
00:36:13 Donc il faudrait…
00:36:16 – C'est quoi des psychotropes là ?
00:36:18 – Je ne sais pas, beaucoup de gens parlent de cocaïne.
00:36:20 Il faudrait, de toute façon, ça devrait être l'intérêt de Macron lui-même
00:36:25 que d'imposer la législation que je propose.
00:36:28 Normalement il devrait… c'est quand même quelqu'un qui détient l'arme nucléaire quand même.
00:36:32 Donc normalement les Français devraient être à même.
00:36:35 Moi, quand on monte dans un avion, on est content de savoir
00:36:38 qu'il y a des contrôles pour qu'il ne se reproduise pas.
00:36:41 Si c'est produit avec, vous savez, le pilote allemand de la Germanwings
00:36:44 qui a plongé son avion en faisant "tout le monde est mort"
00:36:48 parce que le type était un peu dérangé et il se droguait.
00:36:51 Donc maintenant on est quand même content de savoir que dans les compagnies aériennes,
00:36:54 les contrôles… c'est pareil.
00:36:56 L'avion France, il est piloté par quelqu'un dont on aimerait savoir,
00:36:59 pas seulement lui d'ailleurs, mais je considère que tous les ministres
00:37:01 devraient se soumettre à ce genre de choses.
00:37:03 En vertu de… est-ce qu'on peut me donner un raisonnement articulé
00:37:07 pour lequel ça ne devrait pas avoir lieu ?
00:37:09 Non ? Donc ça c'est un premier point.
00:37:11 Alors, par ailleurs, sur le fond de la…
00:37:13 – Vous allez tous me dire aussi ce que vous en pensez.
00:37:15 – Oui, sur le fond du propos de Macron, je ne veux pas monopoliser la parole,
00:37:19 mais c'est absolument dramatique parce que, vous savez,
00:37:22 ça me rappelle l'un des pires désastres de l'histoire de France,
00:37:26 ça a été le déclenchement de la guerre de 1870, le 19 juillet 1870.
00:37:30 – Un peu sur une étincelle comme ça.
00:37:32 – C'est-à-dire que Napoléon III dont Bismarck disait
00:37:35 "c'est une grande incompétence méconnue".
00:37:38 Napoléon III avait face à lui un génie qui était Bismarck,
00:37:42 qui était avec d'ailleurs des dirigeants de l'armée allemande
00:37:44 qui étaient extrêmement chevronnés, Molke notamment.
00:37:47 Ils venaient de battre le Danemark en 1864,
00:37:50 de battre l'Autriche, Hongrie, avec la fameuse bataille de Sadovay de 1866.
00:37:54 Ils étaient en train de constituer l'Allemagne, ils étaient hyper aguerris,
00:37:59 ils avaient à peu près 500 000 hommes sous les armes,
00:38:02 et en plus de ça la Confédération des États du Sud de l'Allemagne
00:38:05 pouvait leur en donner 500 000 supplémentaires.
00:38:08 Et nous on s'est lancé tête baissée, pour une histoire de corne-cul,
00:38:13 à la succession de la route sur le trône d'Espagne.
00:38:17 On ne voulait pas que ce soit un type de la famille des Hohenzollern,
00:38:20 Zigmaringen qui monte sur le trône, donc il avait dit "d'accord, je n'y vais pas".
00:38:24 Et puis le comte de Benedetti qui était l'ambassadeur de France
00:38:27 a rencontré William II à Bad Hems et puis il lui a dit au roi
00:38:30 "est-ce que vous pouvez nous promettre que jamais il y en aura ?
00:38:33 Le roi dit "ça je ne peux pas vous le promettre", etc.
00:38:35 Bismarck a transformé cette petite... ce n'était même pas un incident,
00:38:38 en un truc qui est resté dans l'histoire comme la dépêche de Bad Hems,
00:38:41 et Bismarck, comme il l'a dit à ses proches,
00:38:44 il a agité le chiffon rouge devant le taureau français.
00:38:48 Il savait qu'en gros Napoléon III était une bille,
00:38:51 donc il a provoqué la colère de Napoléon III.
00:38:54 On s'est lancé, on avait 250 000 soldats,
00:38:57 moitié moins que les Allemands et même le quart si on intégrait les pays de l'Europe du Sud.
00:39:01 Les Allemands avaient une artillerie lourde, ils venaient de gagner des guerres,
00:39:04 nous on était dans un état de totale impréparation.
00:39:06 Le résultat c'est quoi ?
00:39:08 C'est qu'on est allé sans mesurer la force de l'ennemi,
00:39:11 qui avait des buts de guerre très précis alors que nous on n'en avait pas,
00:39:14 eh bien on est allé dans un truc qui nous a valu cedans,
00:39:17 l'effondrement du second empire, la commune de Paris,
00:39:21 qui nous a valu ensuite la revanche, l'esprit revanchard,
00:39:24 la guerre de 14-18, la guerre de 39-45.
00:39:27 Bravo, bravo. Eh bien Macron c'est ça, c'est-à-dire qu'on a face à nous
00:39:31 la Russie qui, qu'on le veuille ou non, est dirigée par des gens
00:39:34 extrêmement professionnels et compétents,
00:39:36 c'est-à-dire comparer l'Avrof à ses journées, enfin bon.
00:39:39 – Ben oui. – C'est vrai ce que je dis.
00:39:41 – C'est vrai. – Et on a une semaine de munitions
00:39:45 et on a face à nous un état qui possède trois types de missiles hypersoniques
00:39:50 à 9 900 km/h, Avangard, Zircon et Kinzhal.
00:39:55 On n'a rien nous, on n'a rien de tout ça.
00:39:57 Et on prétend aller leur damer le plan, c'est de la folie furieuse.
00:40:01 – Est-ce que les Français sont prêts d'après vous à aller se battre
00:40:03 justement pour l'Ukraine ? – Non.
00:40:05 – Allez, les réactions sur Macron et puis après sur évidemment
00:40:08 la volonté de ces Français ou pas de se battre.
00:40:10 Adil Yémaïsto pour commencer.
00:40:11 – Sur quoi ? Sur sa potentielle addiction aux substances psychotropes ?
00:40:15 – Toi aussi tu es un ancien président de Sud Radio,
00:40:18 tu entends moins que Purian Hilton.
00:40:20 – Elle est fiance là ?
00:40:21 – Non mais c'est un peu la norme je dirais, parce qu'on a quand même Zelensky.
00:40:25 – La norme, tu veux dire que t'en prenais toi ?
00:40:27 – Non, moi j'ai jamais pris la moindre substance.
00:40:29 – Il n'a pas été président de la République.
00:40:30 – Non, je parle des hommes politiques, je veux dire Zelensky
00:40:32 c'est un cocaïne man connu qui a été élu après une série un peu stupide.
00:40:38 – On disait de Chirac.
00:40:39 – En jouant du piano avec son sexe.
00:40:42 Quant au président de la première puissance mondiale,
00:40:44 il confond Kiev et Gaza et de façon continue,
00:40:48 ou Mitterrand et Kohl ou Mitterrand et Macron.
00:40:51 Donc à partir du moment où c'est la norme,
00:40:53 dans une époque devenue obscène au sens étymologique du terme,
00:40:58 moi Purian ne me choque, une époque où tout va vite,
00:41:02 où l'instantanéité de l'info, l'info en chasse une autre.
00:41:06 – Donc l'intervention qu'il a faite là…
00:41:07 – Et Marlène Schiappa qui pose des nudés dans des magazines masculinistes
00:41:13 et talent séchère, détournant l'argent qui devait être utilisé
00:41:19 pour la lutte contre la radicalisation.
00:41:21 Je dirais finalement l'exception, c'est le type qui est…
00:41:24 – Donc sur la déclaration de Macron là.
00:41:26 – …saint de corps et d'esprit.
00:41:27 Bon sur la déclaration de Macron, je pense qu'il a fait le malin.
00:41:30 – Vous ne pensez pas que c'était prémédité tout ça ?
00:41:32 – Non, non, je pense que…
00:41:33 – C'est une gaffe.
00:41:34 – Non, mais ce n'est pas une gaffe, moi je pense que j'ai fait du cabinet,
00:41:37 je pense que ce genre de truc n'est jamais improvisé,
00:41:39 moi j'ai ma propre interprétation, je ne sais pas si…
00:41:41 je n'ai pas d'info particulière, je pense qu'il a été briefé,
00:41:45 dans des cas comme ça on est briefé par des civils et par des militaires,
00:41:48 dans des réunions de crise, et ce n'est pas François Asselineau
00:41:51 qui me dira le contraire, il y a des briefs
00:41:53 et ensuite il y a des discours qui sont écrits.
00:41:55 – Vous êtes d'accord avec ça François Asselineau,
00:41:56 vu qu'il a été en cabinet, je vous coûte même pour le faire signer.
00:41:58 – Il y a une trame, ensuite je pense qu'il a dû dire,
00:42:00 je vais peut-être parler à ses conseillers, je vais peut-être dire un truc
00:42:03 sur les troupes françaises etc. et il était en roue libre,
00:42:07 et je pense que personne ne l'a contrôlé, et à telle enseigne
00:42:10 qu'il s'est fait retoquer par la planète entière,
00:42:12 par ses "alliés" européens, par l'OTAN, excusez du peu,
00:42:16 par le président des États-Unis, par Olaf Scholz aujourd'hui,
00:42:19 qui est dans un amateurisme bien pire puisque toutes les discussions
00:42:23 des agences secrètes sont faites sur des plateformes qui ne sont non sécurisées,
00:42:27 c'est les pieds nickelés tous ces gens, il faut quand même voir que,
00:42:31 depuis qu'on regarde la télé écran plat, coin carré,
00:42:34 il n'y a plus aucune profondeur ni d'informations, ni d'analyses,
00:42:37 et que c'est le clown qui fera le plus d'audience,
00:42:41 qui se fera le plus remarqué, qui a le plus de chances d'être élu,
00:42:44 à partir de là tout est possible.
00:42:46 – François Asselineau là-dessus, et puis sur le potentiel risque
00:42:50 de guerre nucléaire, puisqu'il y a quand même ce risque
00:42:52 qui a été pointé du doigt par Vladimir Poutine,
00:42:54 en réponse justement à Emmanuel Macron, est-ce que ça vous inquiète par exemple ?
00:42:59 – Oui, je suis d'accord avec l'analyse de Didier Malisto,
00:43:02 ce que je pense aussi c'est que c'est quelqu'un qui est,
00:43:05 d'abord c'est un amateur, il l'a dit d'ailleurs,
00:43:08 il se félicitait de nommer des amateurs, on est servi d'ailleurs,
00:43:12 il a nommé des brahels, ces journées on ne s'est jamais vus quand même,
00:43:17 le ministre des Affaires étrangères ça doit être normalement l'homme
00:43:21 qui maîtrise le vocabulaire, parfaitement,
00:43:24 il a nommé quelqu'un qui ne connaît pas la syntaxe de la langue française,
00:43:27 – Les affaires étrangères qui ont rien à voir avec la France à l'étranger.
00:43:30 – Et qui n'a aucune expérience, il a nommé comme Premier ministre
00:43:32 quelqu'un qui n'a aucune expérience, le ministre de la Défense
00:43:35 il a trois ans d'expérience, et on a face à ça,
00:43:38 on a des gens comme Choygou en Russie qui a, je ne sais plus combien,
00:43:42 une dizaine d'années d'expérience, Lavrov qui a 20 ans d'expérience,
00:43:46 à son poste… – Qui a d'ailleurs l'écanet là,
00:43:49 quand on l'a interviewé. – Bien sûr, Poutine qui a 25 ans,
00:43:52 20 ans d'expérience au plus haut niveau, donc on a des gamins
00:43:55 qui n'ont aucune expérience et qui sont avec des gens super professionnels.
00:43:58 Ce que je crains pour l'affaire en question, c'est que je pense que Macron,
00:44:02 il doit aussi avoir ce qu'on appelle des visiteurs du soir,
00:44:04 c'est-à-dire des gens à qui il téléphone ou qu'il voit,
00:44:07 moi j'en ai un dans la ligne de mire, c'est M. Nikola Tenzer,
00:44:10 je ne sais pas si vous le savez. – Ah oui, exceptionnel, un champion lui.
00:44:13 – Alors lui il a des heures et des heures entières sur toutes les…
00:44:15 – Qui a Pére-Rigis Le Semier et Caroline Gallec-Theroux, ça…
00:44:17 – Il a des heures et des heures entières sur les chaînes de radio et de télévision,
00:44:20 je me demande pourquoi d'ailleurs… – Il m'a bloqué d'ailleurs,
00:44:22 il y a deux jours je suis allé le voir. – Il représente qui ce monsieur en fait ?
00:44:25 Moi par exemple sur Europe 1 je… – La CIA peut-être ?
00:44:27 – Oui, bien sûr, il suffit de voir qui le finance en fait,
00:44:30 j'ai fait une vidéo, qui le finance, on a derrière tout le complexe militatoire
00:44:34 industriel américain, plus un national endowment for democracy,
00:44:37 c'est-à-dire c'est un agent américain.
00:44:39 Et on est dans une… en France on nous explique qu'on est victime d'ingérences russes,
00:44:43 mais ceux qui nous expliquent qu'on est victime d'ingérences russes
00:44:46 ce sont des agents américains, ça c'est quand même incroyable.
00:44:49 Vous vous rappelez cette scène extraordinaire de Fillon auditionné au Sénat
00:44:55 sur les ingérences russes, vous vous rappelez ?
00:44:57 C'était il y a un an, bon.
00:44:59 Et donc il y a des sénateurs qui demandent, bon alors voilà, expliquez-nous les ingérences russes, etc.
00:45:04 Et donc Fillon qui dit, ben écoutez, moi quand j'étais Premier ministre avec Nicolas Sarkozy,
00:45:08 ce que je veux dire c'est que oui, on a eu peut-être de temps en temps,
00:45:11 il y avait ici ou là un truc, mais fondamentalement, nous c'était tous les jours,
00:45:15 c'était les ingérences américaines, c'est ça qu'il a dit.
00:45:18 Avec, on était écoutés, on était sans arrêt, sans arrêt.
00:45:21 Réponse des sénateurs, ah oui très bien, mais parlez-nous des ingérences russes.
00:45:25 – Myriam Pallois.
00:45:28 – Oui, moi ce que je voulais dire par rapport à Emmanuel Macron
00:45:31 et cette volonté "va t'en guerre", de voilà…
00:45:35 – T'as des rumeurs toi aussi, parce que t'es très offé toi des rumeurs,
00:45:39 des informateurs sur les psychotropes.
00:45:42 – De toute façon, il y a une députée qui en a parlé très clairement,
00:45:45 Madame Janvier, qui a expliqué que quand on était politique,
00:45:48 que d'ailleurs ça circulait énormément à l'Assemblée et au Sénat,
00:45:52 et qu'elle excusait d'ailleurs les politiciens,
00:45:56 parce qu'avec leur agenda et tout ce qu'ils avaient à faire,
00:45:59 c'était presque normal finalement de prendre des psychotropes.
00:46:03 Donc je ne vais pas vous dévoiler des scoops en disant que oui,
00:46:06 ça peut aider certains à, en tout cas, avoir une activité…
00:46:12 – Voilà, ça veut dire prendre de la coquille si on résume, c'est ça ?
00:46:14 – Oui, c'est ça.
00:46:15 Donc, mais moi par rapport à Emmanuel Macron
00:46:18 et cette volonté de partir en guerre contre la Russie,
00:46:21 j'ai bien peur, et c'est pour ça que j'aimerais vraiment dire quelque chose là-dessus,
00:46:24 qu'il s'en serve comme il l'a fait pendant les élections présidentielles.
00:46:27 C'est une façon de faire détourner le regard des citoyens français
00:46:32 sur ce qui se passe vraiment en France,
00:46:34 de s'en servir alors qu'on va bientôt rentrer en campagne pour les élections européennes
00:46:39 et qu'aujourd'hui, clairement, quand il annonce qu'il va faire, qu'il va…
00:46:44 – Il y a des gens qu'on laissait entendre qu'il faisait ça pour détourner
00:46:46 suite à la crise agricole.
00:46:47 – Mais bien sûr, puisque quand vous êtes, il va,
00:46:49 il se rend après le désastre de communication qu'il a fait au Salon de l'agriculture,
00:46:55 il donne une interview pour expliquer que,
00:46:57 alors qu'il est au Salon de l'agriculture et qu'il y a les agriculteurs qui grondent,
00:47:01 il nous explique qu'il va réunir tous les dirigeants européens
00:47:04 pour voir comment on va partir en guerre contre la Russie,
00:47:07 alors qu'on est en pleine crise agricole en France
00:47:11 et que d'ailleurs, une crise agricole qui est évidemment liée à l'Union européenne.
00:47:15 Donc c'est une façon, en fait, de ne pas regarder ce qui se passe en France,
00:47:19 de vouloir détourner le regard et d'occuper…
00:47:21 – Ils font ça gravissime ce qu'ils ont fait.
00:47:22 – C'est gravissime et c'est aussi une façon d'occuper le terrain à l'international
00:47:27 et pendant cette campagne européenne, comme il l'a fait pendant les présidentielles.
00:47:33 – Oui, avant de donner la parole à Greg, je rebondis là-dessus,
00:47:36 moi je pense effectivement qu'il veut faire un épouvantail,
00:47:40 il se fait détester en même temps, mais il détourne l'attention
00:47:43 et en même temps, lundi, il s'est fait voter quasiment les pleins pouvoirs au Congrès.
00:47:48 Il y a eu un vote à la maréchal, voyez,
00:47:51 et il a aussi fait voter par les mêmes qui ont voté la première mondiale,
00:47:57 le truc incroyable qu'a fait Emmanuel Macron, vous vous rendez compte,
00:48:00 dans le monde entier, pour les droits des femmes, etc.
00:48:03 Eh bien, il s'est fait en même temps voter une loi de programmation militaire
00:48:08 et il pourra mobiliser sur des plans…
00:48:10 – Est-ce que c'est vrai, c'est intéressant ce que tu dis.
00:48:12 Alors, moi on m'a dit que c'était plus ou moins une fake news.
00:48:14 François Asselineau, est-ce qu'on peut être acquisitionné et être envoyé au front,
00:48:19 première chose, et puis sur la question des biens aussi.
00:48:21 J'ai reçu des messages en privé sur X à ce sujet.
00:48:25 – Alors oui, je crois qu'on pousse parfois,
00:48:27 on saute un peu vite aux conclusions sur ces sujets.
00:48:30 – C'est inscrit dans la loi ça ?
00:48:31 – Mais ce qui est… ça dépend comment on interprète la loi, voilà.
00:48:35 C'est toujours des formules qui sont ambiguës.
00:48:38 – On peut venir chercher Nidi Maisto pour l'envoyer au Nucléaire ?
00:48:40 – Non, non, ce n'est pas juste une formulation.
00:48:42 Alors, je crois que c'est l'article 21 qui a été réécrit.
00:48:45 Ils ont tous voté parce qu'évidemment,
00:48:47 ils n'ont pas regardé dans le détail ce qui était écrit.
00:48:50 Sauf que chaque année, tous les 10 ans, je crois,
00:48:53 cette loi de programmation militaire est votée.
00:48:55 Sauf que dans cet article, ça a été réécrit.
00:48:58 C'est-à-dire qu'il y a effectivement possibilité de réquisition des biens et des personnes.
00:49:03 Ce qui était le cas avant, sauf qu'aujourd'hui,
00:49:07 un simple décret permettra cette réquisition.
00:49:10 Il n'y a même pas, comment s'appelle, de malentendu sur l'interprétation.
00:49:16 C'est écrit tel quel sur la loi de déprogrammation militaire.
00:49:20 – Vous avez un énorme fin à jury, fin de connaisseur des textes.
00:49:23 – Oui, mais d'abord, je n'ai pas regardé ça en détail.
00:49:25 Deuxièmement, effectivement, si ce n'est plus qu'un décret au lieu d'une loi,
00:49:30 oui, c'est dangereux.
00:49:32 Mais tout est dangereux.
00:49:33 C'est très dangereux de faire ce qu'il fait.
00:49:35 Parce que là, on est en train d'envoyer des missiles,
00:49:39 des drones qui sont envoyés en Ukraine.
00:49:41 Mais jusqu'à quand ça va durer que les Russes acceptent
00:49:45 de faire tuer des gens avec des armements français ?
00:49:48 Et on apprend, c'est ce qu'ont dit les Russes
00:49:50 avec l'affaire du scoop sur les officiers allemands qui ont été interceptés.
00:49:55 Les Russes, ils ont dit quoi ?
00:49:57 Ils ont dit que de toute façon, nous savons que les Anglais et les Français,
00:50:00 en fait, ont des instructeurs.
00:50:02 Ils sont déjà sur le territoire ukrainien.
00:50:04 Jusqu'à quand les Russes vont-ils accepter ça ?
00:50:07 Et vous savez, il y a quand même…
00:50:08 – Ça, on ne lit pas beaucoup.
00:50:09 – Non, mais eux, ils le disent.
00:50:11 Et donc, il faut espérer que Poutine restera pour l'instant au pouvoir.
00:50:16 Parce qu'autour de lui, ce n'est pas des navalis
00:50:18 représentés à 1% de la population, mais autour de…
00:50:21 – Il y a des gens encore plus radicaux.
00:50:23 – Il y a plus radicaux.
00:50:24 – Didier F., par exemple.
00:50:26 Non, mais je voudrais juste peut-être une petite précision
00:50:28 sur le vocabulaire quand on parle d'ingérence américaine.
00:50:31 Pourquoi on parle d'ingérence russe et l'ingérence américaine,
00:50:34 ça ne surprend personne ?
00:50:35 Parce qu'on ne la remarque plus.
00:50:37 Et pourquoi on ne la remarque plus ?
00:50:38 Parce que nous sommes devenus une colonie américaine,
00:50:41 d'un point de vue politique, institutionnel, militaire, culturel,
00:50:46 par les réseaux, avec l'extraterritorialité aussi du droit américain,
00:50:51 et surtout par le soft power américain, toutes les séries américaines, etc.
00:50:55 Donc nous sommes une extension des États-Unis,
00:50:58 comme le 51ème État américain.
00:51:01 De telle sorte que de dire, il y a une ingérence américaine,
00:51:04 quand on est américain, complètement, jusqu'au bout des ongles,
00:51:07 que la musique qu'on écoute, que les séries qu'on regarde,
00:51:12 que les réseaux qu'on utilise sont américains ou américanisés,
00:51:17 on est déjà de fait, et c'est la force du mythe,
00:51:20 et la puissance du soft power, on est déjà de fait
00:51:23 dans une culture américaine de la tête aux pieds.
00:51:25 Donc dès lors qu'on ne peut plus parler d'ingérence,
00:51:28 elle existe pourtant, parce que les États-Unis,
00:51:31 quand je vois, ça m'intéresse beaucoup forcément,
00:51:35 quand on me dit, tel homme politique ou tel journaliste,
00:51:39 il est au service de la Russie, mais c'est peut-être vrai parfois.
00:51:42 – Toi tu l'as entendu, même sur toi, parce que tu avais travaillé sur le Rocher-Toudet.
00:51:45 – Oui, j'ai entendu, comme disait, je ne vais pas dire ce que disait Chirac à ce propos,
00:51:49 mais bon voilà, mais en fait, ce qui est intéressant,
00:51:53 il y a eu des révélations par un journaliste de l'Obs,
00:51:56 qui a enquêté sur, voilà, des gens qui étaient à l'express,
00:52:00 sur Gérard Carrérou, ancien patron de la rédaction de TF1,
00:52:03 mais si on commence à enquêter sur tous les gens
00:52:07 qui sont des agents influenceurs de la CIA, des États-Unis, etc.
00:52:11 et de différentes agences, moi j'en connais beaucoup,
00:52:14 des anciens présidents d'obédience spirituelle, on va dire,
00:52:20 des gens qui sont dans la sécurité privée et le paramilitaire,
00:52:25 des éditorialistes, des gens qui interviennent,
00:52:30 y compris sur Public Sénat, qui sont à la tête,
00:52:33 qui ont été porte-parole des armées,
00:52:36 puis ensuite dirigeante d'une société qui est la sœur, on va dire, de McKinsey,
00:52:44 et qui organise absolument tout le soft power américain
00:52:49 qui fait la communication de la COP 27.
00:52:51 Et quand ils sont présentés ces gens, ils sont soit experts…
00:52:54 – Consultants.
00:52:55 – Experts en criminologie, experts en machines agricoles,
00:52:59 experts en queue des pingouins en Patagonie, et éditorialistes.
00:53:02 Et personne dit qu'ils sont payés par les États-Unis.
00:53:05 Ça c'est la vérité vraie.
00:53:06 Et moi je suis très bien placé pour en parler.
00:53:08 – Je voudrais juste préciser, c'est l'article 23
00:53:11 de la loi de programmation militaire que j'ai…
00:53:13 – Non, non.
00:53:14 – Oui, enfin je peux l'avoir, mais c'est vraiment l'article 23
00:53:17 et j'invite tout le monde à le regarder attentivement.
00:53:19 – Allez, regardez. Greg.
00:53:20 – C'est par ici.
00:53:21 – Et vous vous êtes écrit, justement.
00:53:22 – Ouais, ben j'ai tenté mon tour.
00:53:23 – J'ai été…
00:53:24 – J'ai été…
00:53:25 – Bon non, mais j'ai été…
00:53:26 Je suis d'accord avec tout ce que tout le monde a dit.
00:53:27 – Eh ben merci.
00:53:28 – J'ai été surpris, j'ai été surpris quand même,
00:53:30 d'un retour de l'équipe ukrainienne.
00:53:33 J'ai été très surpris, je pensais que…
00:53:35 – Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
00:53:36 – Ben je pensais que c'était fini maintenant,
00:53:39 on était passé au conflit, Israël au Palestiniens,
00:53:42 c'était un peu triste Zelensky, on ne parlait plus trop de lui quand même.
00:53:45 Donc je me suis dit, on est ça, on est repassé à autre chose,
00:53:47 je pensais que ça allait durer plus longtemps,
00:53:49 puis non, l'autre il revient, il y a une réaccélération
00:53:53 sur l'aspect psychotropes, je ne sais pas s'il prend de la poudre de perlins pin-pin,
00:53:58 mais ce n'est pas spécifiquement la drogue qui te fait en plus
00:54:00 le plus vriller au niveau de ta stabilité psychique,
00:54:03 et à l'âge qu'il a, ça ne peut pas être mono-explicatif.
00:54:05 Je pense qu'à l'origine, quoi qu'il arrive, même s'il n'en prend pas,
00:54:09 ce garçon a un sérieux problème d'identité personnelle,
00:54:12 un sérieux problème d'égo, non mais vraiment,
00:54:15 on a mis des années à sortir de ce truc un peu…
00:54:19 – C'est pas de l'antho-marxisme.
00:54:20 – Oui c'est ça, on a mis des années à sortir
00:54:22 de ce truc un peu réact de la psychanalyse freudienne,
00:54:24 mais lui il ressuscite la discipline, il est marié à sa mère,
00:54:26 il veut prouver à la moitié du monde qu'il a une bite,
00:54:28 non mais c'est ça, parce que ce n'est pas la première fois,
00:54:31 là il dit, il veut envoyer les mirages, mais il y a deux mois,
00:54:33 il est allé voir Netanyahou pour lui dire,
00:54:35 il faut faire un modèle de coalition anti-hamas internationale,
00:54:38 l'autre l'a regardé, vous êtes un zinzin,
00:54:40 alors qu'il était en train de vitrifier des gens,
00:54:41 il dit vous, vous êtes un zinzin, merde.
00:54:43 Juste avant, il avait voulu être la star du G7,
00:54:46 puis il a voulu être à la tête du monde sur le climat,
00:54:48 puis il a voulu être avant le promoteur de guerre,
00:54:51 le nouveau de Gaulle, en même temps avec nos amis russes
00:54:55 et nos amis ukrainiens, il s'est pris une table de 6 mètres de long,
00:54:57 je crois qu'il a…
00:54:58 – Les brics aussi, il est tapé, coucou c'est moi…
00:55:00 – Les brics, il a dit, vous inquiétez pas je gère,
00:55:02 et ça fait 7 ans qu'on a un monsieur qui nous humilie à la face du monde,
00:55:06 je crois qu'il a conscience, parce qu'il n'est pas bête,
00:55:09 – Bah oui, il a été réélu,
00:55:11 – Il a été élu en disant, il manque un roi à la France,
00:55:13 et il constate que loin d'être un roi,
00:55:16 même si nous en avons eu quelques mauvais,
00:55:18 il est de très loin le pire président de la République,
00:55:22 – Vous diriez ça François Asselineau ?
00:55:23 – Du dernier siècle, de la 5ème République,
00:55:25 – Il est le pire devant tout le monde, de loin,
00:55:27 – Je m'arrête à la 5ème République,
00:55:29 pour ne pas commencer plus tôt, pour ne pas lancer des polémiques,
00:55:31 mais je crois qu'il est un des pires chefs,
00:55:33 il est le pire chef d'État que nous ayons eu,
00:55:35 – Peut-être moins,
00:55:37 – Non mais c'est vraiment important de le souligner,
00:55:39 et face à ce problème là, au lieu de s'attarder sur est-ce que l'autre a un zizi,
00:55:42 est-ce qu'il prend de la poudre de perlimpinpin,
00:55:44 il faudrait quand même, comme vous le disiez,
00:55:46 que l'Assemblée Nationale à un moment prenne une pause,
00:55:49 dans cette hystérie du débat creux,
00:55:52 et se pose vraiment la question, peut-être avec des spécialistes,
00:55:55 est-ce que ce monsieur est psychiquement apte,
00:55:58 à exercer une fonction, à forte responsabilité comme celle-là,
00:56:03 qui le soumet quand même à un stress,
00:56:06 – Il a un choix là-dedans,
00:56:07 – Moi je ne pourrais pas faire son travail, je péterais un plomb,
00:56:10 et je pense qu'il n'en est pas capable.
00:56:12 – Il est le pire chef d'État français, depuis,
00:56:14 il y en a même, toutes les républiques,
00:56:16 il faut peut-être remonter à Charles Hudyth,
00:56:18 et encore Charles Hudyth n'était pas sans mérite.
00:56:21 – On disait déjà ça à l'époque de Lande aussi.
00:56:23 – Oui mais c'est à chaque fois pire, c'est comme le déficit,
00:56:26 vous avez vu le déficit du mois de janvier qui est sorti il y a deux jours,
00:56:31 déficit budgétaire, là on est à -29 milliards sur le mois de janvier,
00:56:35 ce qui dit en passant, ça prouve que notre maintien dans l'euro va obligatoirement diminuer.
00:56:39 – D'ailleurs, parenthèse, ça m'a surpris, vous qui connaissez bien ça,
00:56:42 comment on fait pour trouver 8 milliards, c'est ça ?
00:56:45 Alors qu'on donne d'ailleurs en passage que 150 millions aux agriculteurs,
00:56:48 cet argent, moi je n'ai rien contre, on va envoyer de l'argent à l'Ukraine,
00:56:51 mais on nous dit tout le temps qu'on est en déficit, de combien ?
00:56:53 De plusieurs 3 000 ?
00:56:54 – C'est pas cher, c'est l'Europe qui perd.
00:56:56 – 3 000 milliards, c'est ça ?
00:56:57 – C'est pas un déficit, on a un endettement public qui est de 3 000 milliards d'euros,
00:57:01 – Donc où on les trouve ?
00:57:02 – On les trouve, je suppose qu'on doit les trouver dans l'endettement,
00:57:05 si vous voulez que je vous dise.
00:57:06 – Donc on creuse un peu plus pour M. Zelensky.
00:57:09 – Il faut peut-être aussi dire qu'il y a aussi du bluff,
00:57:11 parce que Macron ment à tout le monde, il ment aussi à Zelensky,
00:57:15 non mais c'est vrai, il fait des annonces, par exemple,
00:57:18 je ne suis pas sûr que les agriculteurs verront jamais les 180 millions d'euros,
00:57:21 ou les 850 millions d'euros, mais Zelensky ne verra peut-être,
00:57:24 en fait Zelensky au lieu des 3 milliards, il aura peut-être les 150 millions d'euros,
00:57:27 premiers aux agriculteurs.
00:57:29 – C'est les plus beaux les Ukrainiens qui ont inventé ce verbe.
00:57:32 – Vu de Bercy, je connais la musique, si vous voulez,
00:57:35 les hauts fonctionnaires du budget, ils entendent, ils entendent,
00:57:38 et puis ils disent "ouais bon, très bien", et puis après ça, on revient au réel.
00:57:41 Non, la situation financière de l'État est dramatique,
00:57:44 et c'est vrai qu'on a à la tête de l'État quelqu'un qui est extrêmement dangereux,
00:57:48 on joue quand même avec la première puissance nucléaire mondiale, quand même,
00:57:52 et pour que tout le monde, y compris les États-Unis, l'OTAN, la Chine,
00:57:55 qui a vigoureusement protesté contre les déclarations de Macron,
00:57:59 normalement, l'ensemble des oppositions devraient déposer une motion,
00:58:03 parce que c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
00:58:06 Or, nous avons affaire, le RN, l'LFI, le PS, tout ça, sont complices de cette situation.
00:58:13 – Parce que ce qui est grave, si vous me permettez, c'est ça.
00:58:16 – Ils sont trop peur, c'est pour ça que la FI va jamais faire une motion de censure,
00:58:19 parce qu'ils savent que si demain il y a dissolution, c'est pas eux qui sont à la majorité.
00:58:23 Et le RN a peur aussi, c'est pour ça qu'ils le font pas,
00:58:26 parce qu'ils se disent "on va se faire bouffer par le mec d'en face".
00:58:28 – Oui, mais en vrai, c'est de connaître Macron.
00:58:30 – Si demain, l'LFI joue ça, ils perdent combien de députés ?
00:58:32 Et si le RN fait ça, c'est pas sûr qu'ils conservent le même nombre,
00:58:35 parce que c'était une très belle performance.
00:58:36 Donc c'est pour ça qu'ils veulent pas le faire, ils vont tous perdre.
00:58:39 – Ils disent rien.
00:58:40 – Il y a que Macron qui peut, ça se trouve, s'il dit seul, Macron il gagne.
00:58:42 – Non, non, non.
00:58:43 – Peut-être pas, mais eux ont trop peur de perdre.
00:58:45 – Ce qui est grave, Greg, c'est de connaître les périls et de ne rien faire.
00:58:48 – Voilà.
00:58:49 – Ah oui, mais entre sauver la France et perdre un député, c'est ton choix.
00:58:52 – On sait exactement, parce que les députés sont pas plus idiots que nous,
00:58:55 ils savent exactement quelle est la situation du pays.
00:58:58 Il y a une commission de la défense,
00:59:01 les rapports sont extrêmement circonstanciés, extrêmement précis,
00:59:05 et même les gens qui sont pro-guerre,
00:59:08 je citerai que Jean Daumerche qui intervient sur une chaîne
00:59:11 dont l'Ukraine est devenue la spécialité,
00:59:14 il a dit lui-même que la France, l'armée française,
00:59:17 c'était une armée américaine au format bonsaï,
00:59:20 c'est-à-dire avec un rayon d'action très limité et trois jours de munitions.
00:59:24 – C'est plus statistique même pas.
00:59:25 – Mais ce qui est grave, c'est de savoir exactement,
00:59:29 de connaître les périls et de se contenter d'une interview
00:59:34 de monsieur le commissaire au plan, François Béroud,
00:59:37 qui vient sur une chaîne d'information dire
00:59:40 "le président Saint-Denis a vu tous les partis politiques,
00:59:44 on a parlé de l'Ukraine, tout le monde est d'accord".
00:59:47 Il n'y a pas un seul débat au Sénat, il n'y a pas un seul débat à l'Assemblée,
00:59:50 même sans vote etc.
00:59:52 Or on va engager, parce qu'il continue,
00:59:56 il y a le chef d'état-major des armées,
00:59:59 il y a une discussion qui a été rendue publique,
01:00:02 qui est allée proposer à l'OTAN d'envoyer,
01:00:04 après les discours calamiteux de Macron,
01:00:06 de déployer des troupes françaises au sol en Ukraine.
01:00:11 Et il n'y a pas un homme politique d'opposition,
01:00:14 alors on dit opposition contrôlée, je ne sais pas si elle est contrôlée,
01:00:16 à mon avis elle s'auto-contrôle de peur de perdre ses avantages et ses prérogatives.
01:00:22 Parce que quand on te paye 15 000 balles par mois pour blabla-té,
01:00:26 je peux te dire que tu réfléchis à deux fois avant de dissoudre
01:00:29 et de voter une motion de censure.
01:00:31 Parce que c'est des gens qui n'ont jamais travaillé,
01:00:33 c'est quoi un homme politique ?
01:00:35 – La moitié des mecs qui ont gagné au loto,
01:00:38 si jamais un jour on va se réveiller, mais ils ne seront jamais députés.
01:00:42 Louis Boyard ne sera pas député une deuxième fois,
01:00:44 enfin c'est valable aussi, il y a des gens en ORN, il y a des gens de partout.
01:00:47 On a eu une génération de loups, mais ils ont tous conscience qu'il y en a beaucoup qui sont à notre sujet.
01:00:51 – Bon, sur l'évolution de ce conflit, quel regard vous portez là-dessus François Asselineau ?
01:00:55 Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que la Russie est en train de gagner cette guerre,
01:00:58 comme beaucoup le disent ?
01:00:59 – Alors bon, c'est quand même, il y a quand même un peu,
01:01:02 je pense qu'à l'origine la Russie pensait gagner plus facilement.
01:01:07 Et je pense qu'ils ne s'étaient pas forcément attendus
01:01:10 à cette mobilisation générale de l'OTAN.
01:01:13 – Présistance.
01:01:14 – Ils ont donc dû à mon avis sous-estimer le degré de vassalisation des peuples d'Europe.
01:01:20 C'est vraiment ce que je pense.
01:01:21 – Ils ont aussi sous-estimé l'Ukraine en tant qu'Ukraine, militairement.
01:01:24 – Peut-être oui, mais enfin bon, l'Ukraine, oui c'est possible,
01:01:26 mais c'est quand même un État qui a 30 États face à lui,
01:01:31 sur un front de 1200-1500 km, et depuis deux ans.
01:01:35 Donc c'est quand même, même s'il y a des armements fabriqués en Corée du Nord,
01:01:38 ou en Chine, ou des drones fabriqués en Turquie, ou je ne sais pas où,
01:01:44 c'est quand même un État tout seul face à 30 États de l'OTAN qui sont face à lui.
01:01:49 Moi je pense quand même qu'actuellement, on le voyait bien après la prise de Hatveika,
01:01:54 qui était un verrou stratégique, tant que l'Ukraine le gardait,
01:01:57 c'était un verrou stratégique, et puis quand la Russie s'en est emparée il y a 15 jours,
01:02:02 d'un seul coup finalement ça n'avait aucune importance.
01:02:05 En réalité, là en ce moment, si j'ai bien compris,
01:02:08 quand même il y a une avancée vers l'Ouest qui se produit.
01:02:13 – La victoire de la Russie dans cette guerre, c'est absolument inacceptable pour l'Occident.
01:02:17 – Ça sera forcément accepté, parce que la seule chose qui est inacceptable,
01:02:21 c'est une défaite de la Russie pour les Russes.
01:02:24 Ça ils ne l'accepteront pas, parce que pour eux c'est un truc vital,
01:02:27 alors que pour les Occidentaux, en fait tout dépend de l'élection ou non de Trump.
01:02:33 Si Trump est élu en novembre, la guerre se terminera.
01:02:38 – Vous croyez vraiment ça ? – Ah oui, oui, oui.
01:02:40 – L'Occident abandonne ses adversaires, il n'y aura pas plus d'or.
01:02:43 Abandonner les Ukrainiens, qu'on a abandonné les Viettes,
01:02:47 ou ce que tu veux, qu'on abandonne n'importe quel peuple,
01:02:49 on va se sortir pendant deux ans, après les caméras sont parties.
01:02:51 – À ce moment-là, tout le chiffon de guerre que M. Macron nous secoue à la figure,
01:02:57 s'arrêtera aussi, voilà.
01:02:59 Donc je dis merci si ça peut finir comme ça.
01:03:01 – Non mais c'est impressionnant de voir à quel point,
01:03:03 je vais te parler d'une information qui chasse l'autre,
01:03:07 de voir à quel point on parlait de Gaza, de la Palestine, etc.
01:03:12 et puis c'est fini, et après il y a le changement de l'agriculture,
01:03:15 là aujourd'hui c'est l'Ukraine, et si demain,
01:03:18 pour des raisons stratégiques de politique intérieure,
01:03:21 il faudra reparler de Gaza, on reparlera de Gaza, sans rien faire, bien sûr.
01:03:25 – Et en attendant, on ne parle pas de l'inflation,
01:03:27 on ne parle de rien d'autre que de ça.
01:03:29 – En tout cas, on parlait de Trump, l'élection présidentielle aux États-Unis,
01:03:32 il y a aussi une élection présidentielle qui va avoir lieu dans très peu de temps,
01:03:35 puisque ce mois-ci, c'est celle en Russie.
01:03:38 Poutine, qui devrait être élu dans les semaines qui viennent,
01:03:42 est-ce qu'on peut dire que c'est le grand gagnant de cette guerre ?
01:03:46 – Ça dépend de ce qu'on appelle un gagnant.
01:03:48 Ce que je pense en tout cas, c'est qu'il a derrière lui,
01:03:51 75 à 80% de la population russe, qui fait bloc derrière lui.
01:03:55 Il y a toujours eu dans l'histoire de la Russie, depuis, c'est immémorial,
01:03:59 depuis des siècles, en tout cas depuis la dynastie des Romanov,
01:04:02 il y a deux tendances essentielles, il y a ce qu'on appelle les occidentalistes,
01:04:05 et puis il y a les slavophiles.
01:04:07 Donc ceux qui regardent vers l'Occident, c'est typiquement en Avalnie,
01:04:11 qui représentent 2% de la population,
01:04:13 qui représentent les bobos de Saint-Pétersbourg et de Moscou,
01:04:16 ça ne va pas au-delà.
01:04:18 Et puis vous avez les slavophiles, ce sont ceux qui sont pour la Russie éternelle,
01:04:24 qui est à la fois une puissance européenne, mais aussi une puissance asiatique,
01:04:27 ce que Staline rappelait, le cas échéant, etc.
01:04:30 Et donc, à mon avis, Poutine, il y a une chose qui est certaine,
01:04:34 c'est qu'il a acquis son accession au panthéon des plus grands hommes d'État de la Russie éternelle.
01:04:39 Il est de la trempe d'un Pierre Le Grand, ou d'une Catherine de Russie,
01:04:43 ou d'un Staline en fait, pour le meilleur ou pour le pire.
01:04:46 – Après tout ça là ?
01:04:48 – Il a quand même, vraiment, c'est un homme d'État qui est quand même assez extraordinaire.
01:04:53 – Il est parti des grands présidents de l'histoire de la Russie,
01:04:56 il est resté combien de temps ?
01:04:58 – Ah voilà, enfin oui, oui, mais à l'époque de l'échelle, ça dépend, oui, mais oui.
01:05:04 – Je trouve qu'il y a une dichotomie que fait, pour le coup, Todd qui est intéressante,
01:05:07 il parle des "libertés libérales" pour parler de nos démocraties en fait,
01:05:12 avec un petit "d" comme la France, c'est-à-dire finalement,
01:05:16 un petit nombre de gens qui a tous les leviers et qui prend le pouvoir,
01:05:21 et très peu de gens qui soutiennent cette politique.
01:05:23 Globalement, Macron fait 9,8 millions de voix au premier tour,
01:05:27 c'est-à-dire sur 48 millions, 49 millions de votants,
01:05:30 une population de 68 millions d'habitants, c'est-à-dire rien.
01:05:33 Et encore c'est un bon score par rapport à d'autres auparavant.
01:05:37 Et puis il y a les démocraties, il parle de démocratie autoritaire,
01:05:41 où là il y a globalement les deux tiers, voire les trois quarts de la population,
01:05:45 qui au nom de la souveraineté, du nationalisme et de la patrie, soutiennent,
01:05:49 et il faut voir que Poutine, il est archi soutenu par sa population.
01:05:54 C'est factuel, ce que je dis, c'est bête que le chou.
01:05:57 – Pour clore ce débat, quelle issue vous voyez à ce conflit ?
01:05:59 – Non, pas moi, les États-Unis, de ce conflit.
01:06:01 – François Asselineau, quelle issue vous voyez à ce conflit ?
01:06:03 Est-ce que vous pensez qu'une négociation est encore possible ?
01:06:06 Est-ce qu'un gel du conflit c'est possible ?
01:06:08 – Je vous dis, de deux choses, une, soit Trump est battu et c'est Biden qui est réélu,
01:06:13 je pense qu'on remet une pièce dans le jukebox, ça peut continuer,
01:06:17 ces espèces de conflits d'enlisement de basse intensité,
01:06:20 vous savez, là où passent les États-Unis,
01:06:22 ils laissent en fait des trucs qui ne se règlent pas.
01:06:25 Regarde la situation en Afghanistan, la situation en Irak,
01:06:27 la situation en Syrie, la situation en Libye, la situation au Soudan,
01:06:31 on a ces espèces de… il y a toute une théorie derrière
01:06:35 qui consiste à affaiblir les États-nations,
01:06:38 ça permet d'ailleurs d'avoir ensuite tous les trafics,
01:06:43 et notamment les États-Américains seraient très heureux
01:06:46 de mettre la main sur l'Ukraine, c'est déjà en cours,
01:06:48 d'ailleurs BlackRock a acheté des centaines de milliers d'hectares, etc.
01:06:52 Donc on a une espèce d'anarchie entretenue délibérément.
01:06:57 Et puis l'autre possibilité c'est que Trump est élu,
01:07:00 et là il faudra, à mon avis, si Trump dit c'est terminé, ça sera terminé,
01:07:04 et ça peut se terminer, la seule façon dont ça peut se terminer,
01:07:07 c'est qu'on concrétise, que l'ensemble du monde reconnaisse
01:07:11 que la Crimée, le Donbass et peut-être la région de Odessa jusqu'à la Transnistrie
01:07:16 soient rattachées à la Russie, ce sont des territoires russes
01:07:19 depuis le 18e siècle d'ailleurs, et que le reste de l'Ukraine devienne,
01:07:23 à mon avis, un État tampon qui ne soit ni dans l'Union Européenne,
01:07:26 ni dans l'OTAN, ni dans aucun bloc militaire,
01:07:28 ça serait la solution de sagesse en tout cas.
01:07:30 – Eh bien ce sera le mot de la fin à ce débat,
01:07:32 on termine ce débat avec les traditionnelles caricatures
01:07:35 en live de notre ami Ignace, qu'on peut applaudir.
01:07:38 [Applaudissements]
01:07:40 Alors tout d'abord la première, Macron et la menace nucléaire,
01:07:44 on voit François Asselineau, faudrait qu'il évite les psychotropes trop explosives,
01:07:48 voilà, ça c'est pour vous.
01:07:50 Macron, un nouveau Napoléon, j'ai un bicorne pour lui,
01:07:54 voilà avec écrit Anne dessus.
01:07:56 [Applaudissements]
01:07:58 Crise agricole, Macron privilégie l'Ukraine,
01:08:00 comme ça au moins vous mourrez pour l'Ukraine, formidable, enfin faut se dire.
01:08:04 [Applaudissements]
01:08:06 Encore François Asselineau, l'IVG dans la Constitution,
01:08:08 Macron voulait surtout faire avorter les colères paysannes et populaires, joli.
01:08:12 [Applaudissements]
01:08:14 Enfin, la dernière caricature pour l'instant,
01:08:16 contre la guerre des bisous des smacks à Macron et des poutous à Poutine, voilà.
01:08:21 On applaudit bien pour Ignace.
01:08:23 [Applaudissements]
01:08:24 Restez avec nous, ce sera dans un instant le second débat très attendu
01:08:27 sur les élections européennes, mais juste avant c'est l'interview confidence.
01:08:30 [Générique]
01:08:35 Voilà, donc juste avant d'aborder le dernier débat,
01:08:38 et bien c'est la traditionnelle, on va dire, période de l'interview confidence,
01:08:43 des questions très rapides qui appellent, s'il vous plaît, des réponses tout aussi rapides.
01:08:47 Première question.
01:08:48 [Musique]
01:08:49 De quel pays faut-il s'inspirer ?
01:08:53 De la France.
01:08:55 C'est clair.
01:08:57 Seconde question.
01:08:58 [Musique]
01:08:59 Avec qui avez-vous été heureux de collaborer ?
01:09:03 [Silence]
01:09:05 [Rires]
01:09:06 Eh bien c'est la réponse.
01:09:08 Non, non, non, non, non, non, j'ai été heureux.
01:09:11 Honnêtement, quand j'étais en cabinet ministériel,
01:09:15 même si ça n'était pas forcément lié au ministre,
01:09:17 j'ai fait des choses vraiment, vraiment extraordinaires.
01:09:20 Notamment quand j'étais auprès d'Hervé Lecharrette aux affaires étrangères,
01:09:23 j'ai quand même rencontré de nombreux chefs d'État et de gouvernement.
01:09:27 C'était un grand ministre des affaires étrangères pour vous.
01:09:29 Oui, enfin qui était tenu en laisse par Chirac.
01:09:31 Il y avait des conflits, il y a toujours des conflits
01:09:33 entre le Premier ministre des affaires étrangères et l'Élysée.
01:09:35 Mais si vous voulez, c'est, honnêtement, voilà,
01:09:39 rencontrer Jean-Paul II en petit comité,
01:09:42 dîner avec l'empereur du Japon,
01:09:44 négocier le bout de gras avec le président de la République populaire de Chine
01:09:49 en tout petit comité, c'est extraordinairement passionnant.
01:09:51 Et surtout, on voit le choc des intérêts nationaux.
01:09:55 Je crois que c'est Michel Onfray qui a dit, qui a fait l'éloge des jeunes.
01:10:00 Mais non, je veux dire qu'un chef d'État digne de ce nom,
01:10:04 c'est quelqu'un qui a une expérience.
01:10:06 Vous ne m'inventez pas, vous ne pouvez pas avant l'avance
01:10:08 savoir comment ça se passe de discuter, de négocier
01:10:11 avec le président argentin, avec le roi d'Arabie Saoudite.
01:10:16 Moi j'avais accompagné Baladur pour voir le roi Fahd.
01:10:18 On a dit courte la réponse.
01:10:20 Bon, ben oui, la première et la précédente étaient très courtes.
01:10:22 Non, non, mais c'est fondamental et c'est ça que j'ai le plus apprécié,
01:10:26 sans doute, dans mon parcours professionnel.
01:10:28 Allez, question suivante.
01:10:30 Avec qui avez-vous regretté d'avoir collaboré ?
01:10:34 Ça c'est vache comme question.
01:10:40 Allez, il faut cracher le morceau, là.
01:10:42 [Rires]
01:10:47 Il faut un nom, il faut un nom.
01:10:49 Mais non, j'ai pas collaboré avec Sarkozy, c'est pas vrai.
01:10:54 Non, c'est des...
01:10:56 C'est très difficile, en fait, à dire, parce qu'après ça va être repris et autre...
01:11:06 Mais ben ici, de toute façon, personne ne regarde, là, on est entre nous.
01:11:09 Ah oui, oui, ça ne veut rien dire.
01:11:10 C'est comme De Gaulle quand il disait
01:11:12 "Je vais vous raconter un secret que vous ne direz à personne devant 100 000 personnes".
01:11:16 Non, avec qui j'ai regretté d'avoir collaboré ?
01:11:20 Vous avez bien pensé à quelqu'un et vous vous empêchez de le dire, là, donc s'il vous plaît.
01:11:24 Allez, un petit peu de courage pour ça, sinon...
01:11:28 Moi, je ne me croyais plus...
01:11:30 Moi, langue de bois, en fait.
01:11:31 Non, c'est pas une question de langue de bois, c'est une question de justice, parce que c'est pas...
01:11:38 Bon allez, lâchez-le, et puis on n'en parle plus, on passe à la question suivante, allez.
01:11:41 Celui qui vous a énervé, on va dire.
01:11:43 Ce mois-ci, il a pas envie de parler de Philippot, on va parler de Philippot, voilà, c'est tout.
01:11:47 Non, mais j'ai pas collaboré avec Philippot.
01:11:52 Bon, vous réfléchissez, allez, avant dernière question, et puis on y revient.
01:11:57 Ça vous laissera le temps de réfléchir.
01:11:59 Alors, oui, pour une partie, parce que je sais qu'il y a une partie de l'image qui est flatteuse,
01:12:08 et il y en a une autre qui est beaucoup moins flatteuse, avec laquelle, évidemment, je suis assez en désaccord.
01:12:13 Je pense qu'on fait de moi quelqu'un d'érudit, qui connaît ses dossiers.
01:12:18 – C'est plutôt flatteur. – Ça c'est flatteur, voilà.
01:12:20 Et aussi qu'il y a une certaine colonne vertebrale, d'ailleurs, ça a été dit dans la présentation,
01:12:24 j'ai trouvé ça assez drôle.
01:12:25 Oui, parce que je pense que dans le monde dans lequel on est,
01:12:29 c'est affreux d'avoir des gens qui sont des lâches.
01:12:32 Le problème fondamental de la France, c'est que nous avons une classe politique
01:12:34 qui est lâche et incompétente.
01:12:36 Maintenant, là où je ne suis pas d'accord, c'est quand on fait de moi la présentation
01:12:41 d'un type qui aurait un melon énorme, un ego extraordinaire.
01:12:44 Non, tous les gens qui me connaissent, je suis exactement le contraire de ça.
01:12:47 C'est-à-dire que c'est faux, c'est une fausse image qu'on a donnée de moi.
01:12:50 – Allez, Jean-Luc Perchon, je crois qu'il y a encore une question.
01:12:52 – C'est peut-être la mauvaise collaboration avec…
01:13:04 – Non, je vais vous dire, il y a un événement en tout cas qui m'a fait créer l'NPR,
01:13:08 j'ai déjà eu l'occasion de le répéter, de le dire.
01:13:12 Je crois que j'en avais parlé dans une conversation avec Paul Maricouteau.
01:13:16 C'est une réunion qui s'est tenue à l'Élysée en 2016
01:13:21 pour préparer le voyage de Chirac au conseil des chefs d'État et de gouvernement à Bruxelles.
01:13:27 Et je vois un dossier, c'est moi qui devais m'en occuper,
01:13:30 on m'avait demandé de m'en occuper au dénouement, c'était pas mes dossiers.
01:13:33 Il y avait une pile comme ça de dossiers, et mon directeur du cabinet,
01:13:36 j'étais chez Charette, me dit "tu dis oui à tout".
01:13:39 Alors moi j'ai pas fait 15 ans d'études après le bac pour dire oui à tout.
01:13:43 Et je vois dans les dossiers, il était question justement de troquer
01:13:47 l'abandon des quotas textiles chinois
01:13:49 contre l'entrée des loans britanniques sur le marché chinois.
01:13:52 Donc ça avait été négocié par des Anglais, c'était gagnant-gagnant pour les Anglais,
01:13:56 et c'était tout perdant pour les Français.
01:13:58 Et donc je dis à ce moment-là, en réunion chez le conseiller de Chirac à l'Élysée,
01:14:03 je dis "écoute", c'était Jean-François Siréli dont il s'agissait,
01:14:06 je tape du pain sur la table et je dis "écoute Jean-François,
01:14:09 l'Élysée doit mettre tout son poids dans la balance pour empêcher ça".
01:14:13 Et mon interlocuteur, et on est sous Chirac, lève les bras et me dit
01:14:17 "tu sais François, le poids de l'Élysée".
01:14:20 C'était en 1996.
01:14:22 – Il faut peut-être préciser ce qu'est devenu Jean-François Siréli.
01:14:25 – Oui.
01:14:26 – Ancien président de… – Moi je l'ai bien connu, patron de Black Rock.
01:14:29 – Et t'as tête de Black Rock, oui, oui.
01:14:31 – Oui, oui. – Black Rock, France.
01:14:33 – Bon allez, on termine là-dessus, juste là on est en off,
01:14:35 c'était qui la personne que vous avez détestée, collaborée ?
01:14:37 – Mais j'arrête, honnêtement, je me creuse la tête.
01:14:39 – Philippot, tout le monde le sait.
01:14:41 – Mais c'est pas un collaborateur.
01:14:42 – Il a jamais collaboré, justement c'est bien le problème.
01:14:45 – Non mais c'est… – Il a jamais collaboré avec Florian Philippot.
01:14:49 – Bon, vous ne vous retrouvez pas vraiment le nom ?
01:14:52 – Ça commence par S, ça finit par Y.
01:14:55 – Oui, mais j'ai pas vraiment collaboré avec lui.
01:14:59 – Allez, on va tout essayer. – Oui, allez, allez.
01:15:01 – Allez, allez. – Sarkozy.
01:15:03 – Allez, c'est Sarkozy, voilà.
01:15:05 – Allez, on est arrivé là.
01:15:07 – Allez, on enchaîne avec le second débat.
01:15:09 [Générique]
01:15:13 Européenne de 2024, vers un tournant politique ?
01:15:17 Que faut-il attendre de ces élections ?
01:15:20 Assisterons-nous à une vague de droite et des mouvements souverainistes ?
01:15:25 L'Europe est-elle en voie d'effondrement ?
01:15:28 [Générique]
01:15:32 Voilà, donc le sujet de ce dernier débat de la soirée,
01:15:36 un débat très très attendu, à en voir, je le disais,
01:15:39 tous les messages sur les réseaux sociaux,
01:15:41 puisque sur cette question des élections européennes,
01:15:43 eh bien, François Asselineau, évidemment, vous suscitez beaucoup le buzz.
01:15:46 Alors on va d'abord commencer par les enjeux de ce scrutin.
01:15:50 Première question, elle est assez simple,
01:15:52 qu'est-ce que vous attendez, tous ici d'ailleurs aussi,
01:15:54 autant que vous êtes, de ces élections ?
01:15:56 Est-ce que c'est une sorte de référendum contre Macron, d'après vous, François Asselineau ?
01:16:01 – Oui, peut-être, je pense qu'il y a…
01:16:03 – Une sorte de mid-term, comme les Américains disent.
01:16:05 – Oui, il y a certainement des gens qui vont utiliser leur bulletin de vote
01:16:08 pour essayer de protester contre Macron,
01:16:10 pour essayer de faire passer toute une série de messages,
01:16:12 y compris d'ailleurs qu'ils veulent la paix
01:16:14 et qu'ils ne veulent pas entrer en guerre avec la première puissance de la guerre mondiale,
01:16:17 et puis qu'ils veulent qu'on relève leur niveau de vie, qu'on s'occupe des Français.
01:16:21 Comme l'a dit Chauvinement, c'était un peu méchant, mais c'était bien vu,
01:16:24 les Français, ils ont élu Macron comme président, ils n'ont pas élu Zelensky.
01:16:28 Donc je pense qu'il va y avoir en effet une espèce de vote sanction qui va se produire.
01:16:32 Toute la question c'est de savoir, c'est-ce qu'ils vont mettre leur sanction au bon endroit.
01:16:35 – Ça doit être quoi le thème central de cette campagne ?
01:16:38 – Pour ce qui nous concerne, nous, la liste que je présenterai,
01:16:41 ça sera le Frexit, la souveraineté nationale et également la paix.
01:16:46 Parce que je rappelle que nous, on propose, depuis 17 ans que j'écris l'UPR,
01:16:50 la sortie de l'Union Européenne et la sortie de l'OTAN.
01:16:53 – Le Frexit, pour l'instant, il semble assez exclu de cette campagne, vous le regrettez ?
01:16:57 – C'est ça qui est intéressant à remarquer, c'est que tout est fait,
01:17:01 d'abord nous, nous sommes complètement invisibilisés, l'UPR,
01:17:05 et le tout débat sur la sortie de l'Union Européenne est complètement invisibilisé.
01:17:09 Et on le voit, là il y a encore, par exemple, j'ai vu qu'il y a un débat
01:17:12 qui va avoir lieu le 13 mars, si j'ai bien compris, à Strasbourg,
01:17:15 organisé par toute une série de quotidiens régionaux plus public Sénat.
01:17:19 Public Sénat qui ne m'a pas invité d'ailleurs depuis 2017,
01:17:22 ça fait quand même 7 ans que je n'ai pas été invité par Public Sénat.
01:17:26 C'est un peu dommage compte tenu du fait que je suis l'homme politique
01:17:29 le plus suivi sur Internet, et notamment sur des sujets tout à fait de fond.
01:17:33 – Enfin, pardon, vous me donnez un peu la perche, les débats,
01:17:35 vous n'acceptez pas de participer à tous les débats, donc on peut difficilement…
01:17:38 – Ah bon ? – Mais si, si, si.
01:17:39 – Bah oui, ici on a fait un débat avec… – Ah oui, non mais attendez, non, alors…
01:17:42 – Pardon, je vous promets, là, je n'avais pas prévu.
01:17:44 – Non, ce que vous aviez prévu, c'était de me recevoir dans ce format-là,
01:17:47 vous n'aviez pas prévu un débat au dernier moment.
01:17:49 – Mais vous auriez pu avoir les deux en plus. – Oui, oui, d'accord, mais…
01:17:51 – Vous auriez pu avoir le débat, comme vous vous reprochez d'être invisibilisé,
01:17:54 on vous propose de vous exposer.
01:17:55 – Non, non, non, moi je veux bien un débat, mais un débat avec tout le monde,
01:17:58 ou avec personne.
01:17:59 – Vous avez vu le studio, il ne peut pas… – Oui, bien sûr, mais comme par exemple…
01:18:01 – Macron avec Pissine, Trump avec les ans, c'est la même chose.
01:18:04 – Oui, oui, non mais parce qu'on va encore ressasser ces histoires d'alliances.
01:18:08 Pourquoi vous n'aviez pas invité Juvin Brunet, Kouzmanovitch ?
01:18:11 – Si, je n'avais pas invité Kouzmanovitch, pourquoi ?
01:18:13 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:15 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:17 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:19 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:21 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:23 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:25 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:27 – Vous n'y en avez pas venu ? – Non, je n'y suis pas venu.
01:18:29 – Non mais vous voyez, c'est juste sur la stratégie, vous avez un espace de communication,
01:18:34 quel que soit, j'entends ce que vous dites, ne croyez pas…
01:18:36 – Non mais ce n'est pas vous qui choisissez mes interlocuteurs.
01:18:39 – Non mais on vous propose, on vous invite.
01:18:41 – Oui mais moi je sais bien que je fais comme tout le monde,
01:18:43 c'est-à-dire que je choisis mes interlocuteurs.
01:18:45 – Donc vous acceptez de ne pas avoir envie de faire de plus d'exposition, c'est ce que je veux dire.
01:18:48 – Non, non, non, mais vous m'avez fait… – Je ne sais pas, vous voyez, j'ai respecté ma parole,
01:18:50 je vous avais promis, et à votre collaborateur, de vous inviter seul, à TVL,
01:18:53 d'abord je ne suis pas seul non plus à décider, on a respecté la parole, simplement vous auriez pu…
01:18:57 – D'accord, mais moi j'ai appris de mon passage au Quai d'Orsay, parce qu'il y a parmi les choses…
01:19:00 – Il y a un peu d'émile, je veux dire, même si les gens vous considérez
01:19:02 qu'ils ne sont pas à votre niveau, c'est aux autres enjeux.
01:19:04 – Ce que j'ai appris de mon passage au Quai d'Orsay, c'est qu'il est très important de faire attention
01:19:09 au niveau des interlocuteurs auxquels on vous met, voilà.
01:19:12 Par exemple, d'ailleurs justement, j'avais commencé à dire, il va y avoir un débat à Strasbourg
01:19:16 avec les 8 têtes de liste des principales listes, et M. Bardella a fait savoir que ce n'était pas de son niveau,
01:19:22 donc il se fait représenter par-tire les mariannes.
01:19:24 – Vous ne pouvez pas lui reprocher, vous dites la même chose en l'absence.
01:19:26 – Non, non, pas du tout, ce n'est pas son niveau.
01:19:28 – Vous dites "désolé, le petit de Reconquête, il n'est pas à mon niveau".
01:19:30 – Oui, parce qu'il n'est pas tête de liste, moi je veux bien parler avec les têtes de liste,
01:19:32 là c'est le débat avec les têtes de liste, Bardella dit "non, je n'y vais pas",
01:19:35 pourquoi ? Parce qu'en fait il est nul, tout le monde le sait,
01:19:38 il fait du média training toute la journée, Bardella, il a des punchlines.
01:19:42 – Il est à 29%, les sondages.
01:19:44 – Oui, les sondages, les sondages, les sondages.
01:19:46 A propos d'ailleurs, j'ai demandé des rendez-vous avec des instituts de sondage,
01:19:49 pour leur expliquer qui nous étions, et bien j'ai eu plusieurs instituts
01:19:52 qui m'ont dit que de toute façon, ils n'étaient pas libres jusqu'au mois de mai,
01:19:56 le mois de juin ou juillet, voilà.
01:19:58 Donc c'est-à-dire que nous, nous sommes parait-il à 0% dans les sondages,
01:20:01 0,5% moins de temps en temps, ce qui est absolument, absolument faux.
01:20:06 – Alors Greg, vous demandez avant, et ensuite…
01:20:08 – Non, non, non, non, sur ce point-là, alors, il y a un truc un peu spécieux
01:20:11 dans l'argument, dire, je ne vais pas débattre avec des gens
01:20:13 si ils n'ont pas le niveau, si vous attendez qu'il y ait quelqu'un
01:20:15 qui ait du niveau à La République En Marche avant de débattre avec,
01:20:17 vous ne débattrez jamais avec.
01:20:18 – Non, non, je n'ai pas dit niveau intellectuel, non, non.
01:20:20 – Il n'y en a pas, ça ne se fera pas.
01:20:22 – Je n'ai pas dit niveau intellectuel.
01:20:23 – D'accord, le niveau dans la tête de liste, dans l'hiérarchie.
01:20:25 – C'est-à-dire, les têtes de liste, débattent avec les têtes de liste,
01:20:27 il n'y a pas de raison pour qu'une tête de liste soit amenée…
01:20:30 – Alors dans ce cas, il n'y a pas de débat, parce qu'on sait
01:20:32 que ce n'est jamais toujours possible.
01:20:33 – Non, mais il a le droit de refuser toutes les interviews sur…
01:20:35 – D'accord, mais je crois qu'à un moment, pour le bien de la France,
01:20:38 je pense qu'il faut sortir un peu de cet égocentrisme,
01:20:42 voilà, et que je crois que ça aurait été intéressant d'avoir un débat
01:20:48 parmi les souverainistes, et pourquoi pas une alliance qui, je sais,
01:20:52 vous refusez systématiquement de vous allier, parce que vous n'êtes pas le seul,
01:20:58 vous n'êtes pas sans savoir que par exemple,
01:21:00 M. Florian Philippot aussi est pour le Frexit,
01:21:02 pourquoi ne pas imaginer une coalition ensemble ?
01:21:06 – Ça c'est beaucoup de gens, objectif, nonobstant, les différences…
01:21:09 – Tous les gens qui ont à cœur le bien du pays,
01:21:12 et on le voit sur les réseaux sociaux, vous parlez beaucoup
01:21:15 de votre audience sur les réseaux sociaux, rêveraient d'une alliance
01:21:19 à Célineault, Nicolas Dupont-Aignan et M. Florian Philippot qui a…
01:21:24 – Et vous avez tourné la main, je crois, en plus.
01:21:26 – Oui, je vous… – Attendez, on est typiquement dans le monde…
01:21:29 – Alors vous êtes parti là, ça y est.
01:21:31 – On est dans le monde de l'inversion accusatoire, voilà.
01:21:33 J'ai créé un parti il y a 17 ans, il y a 10 ans, M. Philippot a créé un parti,
01:21:37 alors que j'existais, que j'avais été candidat à l'élection présidentielle,
01:21:40 M. Philippot a refusé de venir, il a créé son parti dans le but de nous tuer.
01:21:45 – Mais pourquoi ? Il a refusé de venir parce que…
01:21:48 – Non, non, non, c'était son objectif.
01:21:50 – Monsieur, ne vous énervez pas, il a refusé de venir parce que vous n'avez pas été
01:21:53 toujours très à droit avec lui, et même… – Mais vous plaisantez !
01:21:56 – Non, mais vous avez été assez, c'était un peu, vous étiez un peu,
01:21:59 c'était le petit Philippot, vous le dignifiez, donc c'est pour ça que…
01:22:03 – Non, non, non, non, alors écoutez, on ne va pas entrer là-dedans,
01:22:05 on va renvoyer, on va aller… – Oui, c'est juste parce qu'il a…
01:22:08 Non, mais on comprend maintenant, donc c'est parce qu'il a créé un parti
01:22:10 que vous le renvoyez à mort. – Non, mais ce n'est pas le micromancer.
01:22:12 – C'est qu'il a été reçu par Bourdin, ensuite, en disant qu'il était le seul à faire…
01:22:16 – Non, il disait un petit peu, je suis un peu le seul, il ne parlait pas,
01:22:20 il parlait dans le contexte, il faut remettre dans le contexte,
01:22:22 c'était par rapport au RN. – Non, c'est un mensonge,
01:22:25 vous mentez, madame, M. Bourdin a dit, est-ce que vous êtes le seul à proposer le Frexit ?
01:22:31 – Il a dit, je suis un peu le seul, et oui, pour lui, dans sa tête,
01:22:34 c'était par rapport au Rassemblement National.
01:22:37 – Et Bourdin a dit, vous êtes vraiment le seul, et Philippot a dit oui,
01:22:41 et d'ailleurs le plus extraordinaire, c'est que Philippot, c'est que Bourdin ne l'a pas repris.
01:22:45 Mais je n'ai pas envie de… – Mais l'intérêt de la France,
01:22:47 il est pas en dessous de ces guéguerres, honnêtement.
01:22:49 – Mais l'intérêt de la France, il n'est pas là.
01:22:51 – C'est pas ça, vous défendez des convictions, non mais, je vous entends là,
01:22:54 et je vous entends à quel point… – Vous ne me permettez pas de parler.
01:22:56 – Non, mais on voit à quel point ça vous fait, là, je vous vois sursauter sur votre siège,
01:23:00 je dis juste que vous avez des convictions, et tout le monde salue les convictions que vous avez,
01:23:03 je pense que même ici, parmi l'audience de TV Libertés…
01:23:06 – Mais M. Philippot n'a pas ces convictions, M. Philippot a pas son temps à tromper ses adhérents.
01:23:11 Par exemple, en 2021, vous savez ce qu'il a fait ?
01:23:14 Il a fait un référendum auprès de ses troupes, qu'est-ce que je dois faire comme alliance ?
01:23:18 60% dans le référendum interne a dit alliance avec Zemmour,
01:23:22 qu'est-ce qu'il a fait ? Il a fait une alliance avec Dupont-Aignan, c'est vrai ou c'est pas vrai ?
01:23:26 – Oui c'est vrai, c'est d'ailleurs dans l'alliance… – Deuxièmement, deuxièmement…
01:23:29 – Excusez-moi mais il faut préciser… – Non, non, mais attendez,
01:23:31 vous êtes l'ambassadeur de Philippot ou quoi ?
01:23:33 – Vous voulez, mais parce que c'est pas vrai, dans cette alliance,
01:23:36 il y avait une condition pour qu'il soit allié à Nicolas Dupont-Aignan,
01:23:40 c'est qu'il y ait, à contrario de ne pas avoir le fric,
01:23:42 qu'il y ait au moins un référendum qui permette aux Français de décider…
01:23:46 – Non mais attendez, c'est pas du tout la question,
01:23:48 la question c'est est-ce que oui ou non il avait fait un référendum auprès de ses troupes,
01:23:51 et est-ce que c'est vrai oui ou non que 60% avait voté pour une alliance avec Zemmour,
01:23:54 c'est vrai ou c'est pas vrai ?
01:23:55 – Mais peut-être que ça n'a pas pu se faire avec M. Zemmour,
01:23:57 parce que c'est Zemmour qui a tendu la main, mais je ne sais pas,
01:23:59 en 2019 ou en 2022, des mois…
01:24:01 – Écoutez, on ne va pas entrer là-dedans, on a des quantités de vidéos qui circulent,
01:24:05 où M. Philippot, quand par exemple au début de 2018, vous savez ce qu'il était ?
01:24:09 Il était l'homme le plus médiatisé de France,
01:24:11 donc il s'est dit, en étant chassé du Front National,
01:24:14 il s'est dit qu'il allait prendre ce créneau et que nous, nous allions être détruits
01:24:19 parce qu'il avait beaucoup plus de notoriété, c'est ça qui s'est passé.
01:24:22 Il y a des vidéos qui circulent, notamment une vidéo où il dit
01:24:25 "oui mais lui c'est sa petite entreprise, sa petite boutique",
01:24:28 il y a des vidéos où il dit "non, non, mais je n'ai pas du tout envie
01:24:30 de faire alliance avec M. Asselineau",
01:24:32 mais si vraiment les gens qui nous regardent sont intéressés par ça,
01:24:36 qu'ils aillent voir ça.
01:24:37 De toute façon, je vais vous dire, nous, nous avons…
01:24:41 c'est une vue de l'esprit que de croire qu'une alliance avec M. Philippot
01:24:45 nous ferait gagner des voix, ça nous en ferait perdre énormément.
01:24:47 – Pourquoi ?
01:24:48 – Parce que nous avons chez nous des gens venant de tous les horizons,
01:24:51 et nous avons, moi, c'est pas moi qui décide, hein,
01:24:53 j'ai pas le melon, c'est pas moi qui décide,
01:24:56 nous avons un bureau politique et nous avons des adhérents.
01:24:58 Et je peux vous assurer qu'il y a énormément de gens qui,
01:25:01 si M. Philippot venait à l'UPR, ne voudraient pas…
01:25:04 – Vous ne pensez pas qu'il y en a plus qui souhaiteraient l'alliance
01:25:06 avec Dupont-Aignan-Philippot ?
01:25:08 – On a vu l'alliance Dupont-Aignan-Philippot…
01:25:10 – Et ben parce qu'il vous manque ?
01:25:11 – Non, on a vu l'alliance.
01:25:12 – Peut-être.
01:25:13 – M. Dupont-Aignan, en 2017, avait fait 4,7,
01:25:17 allié avec Philippot en 2022, il a fait 2.
01:25:22 Il a perdu 60% de ses valeurs.
01:25:24 – Non mais vous pouvez pas faire ça,
01:25:25 c'est comme si vous compariez des choix avec des carottes,
01:25:27 le contexte n'était pas le même.
01:25:29 – Alors que Mme Le Pen, lorsque M. Philippot…
01:25:31 – Il faut 5% pour avoir des élus, quand même,
01:25:33 vous pouvez pas individuellement les avoir.
01:25:35 – Mais justement, nous allons avoir des élus,
01:25:37 parce que justement, nous allons faire des alliances
01:25:39 avec les gens auxquels nous avons confiance.
01:25:41 Je voudrais dire quelque chose qui est fondamental.
01:25:43 Il y a 50% d'abstention en France.
01:25:45 Les 50% d'abstention en France sont des gens
01:25:48 qui ne croient plus dans la parole d'un parti politique.
01:25:50 J'ai créé un parti, c'est presque une espèce
01:25:53 d'engagement formel, sortir de l'UE, sortir de l'euro,
01:25:57 sortir de l'OTAN.
01:25:59 Nous ne ferons jamais alliance avec des partis
01:26:02 qui ne veulent pas cela, et nous ne ferons jamais
01:26:04 alliance non plus avec des partis qui sont prêts
01:26:06 à faire alliance avec ceux-là.
01:26:08 Parce que ce qui se passe, pourquoi nous ne faisons pas
01:26:10 alliance avec M. Dupont-Aignan ?
01:26:12 Je le connais, Dupont-Aignan, comme M. Philippot,
01:26:14 je les connais, on s'est vus plusieurs fois
01:26:16 en tête à tête, faut arrêter de croire
01:26:18 qu'on ne se connaît pas. M. Dupont-Aignan,
01:26:20 je le connais, je le connais depuis 25 ans.
01:26:24 C'est une planche pourrie, qu'est-ce que vous voulez
01:26:26 que je vous dise ?
01:26:28 – Vous voyez avec les propos que vous employez là,
01:26:30 comment voulez-vous après ?
01:26:32 – C'est la vérité !
01:26:34 – C'est l'un des rares qui se bat à l'Assemblée nationale
01:26:36 pour défendre certains intérêts,
01:26:38 donc je trouve ça assez col, assez dur ce que vous dites.
01:26:42 – Non mais il a accepté de vous avoir sur mes plates.
01:26:44 – Je crois que la France vaut mieux que ces dérages.
01:26:46 – Non, du tout, il n'est pas venu.
01:26:48 – Il est en Philippot, je parle de Philippot.
01:26:50 – Donc M. Dupont-Aignan, maintenant il nous sort le Bruxite.
01:26:52 Il sait que c'est faux, que ça ne marchera pas.
01:26:54 Il l'a déjà sorti en 2019 et en 2014,
01:26:58 le coup de sortir de la Commission européenne
01:27:00 et si ça ne marche pas, à ce moment-là,
01:27:02 on fera un truc. Mais ces vieux, ils font tous ça.
01:27:04 Non, non, maintenant, les choses sont
01:27:06 beaucoup trop graves, on continue à tergiverser.
01:27:08 Donc nous, on veut sortir de l'UE, de l'euro,
01:27:10 d'autres, on ne veut pas, c'est quand même notre droit.
01:27:12 On ne veut pas faire un lien, c'est avec des gens
01:27:14 qui disent le contraire. – Au final, ce qui est malheureux,
01:27:16 c'est qu'on ne l'a pas représenté.
01:27:18 – Mais non, non, non. – Vos idées ne sont pas
01:27:20 représentées, les souverainistes, la majeure partie des gens.
01:27:22 – Non, on a vu l'alliance que ça a donnée
01:27:24 Philippot-Dupont-Aignan, ils ont fait…
01:27:26 Philippot est passé d'une part à l'autre.
01:27:28 – Parce qu'avec eux, ils ont fait très peu,
01:27:30 mais on sait que vous, tout seul, vous avez…
01:27:32 – Mais je ne suis pas tout seul.
01:27:34 Vous ne savez même pas qu'elle est la liste
01:27:36 que je vais présenter. – Je trouve ça dommage
01:27:38 qu'on ne puisse pas envisager.
01:27:40 – Mais d'ailleurs, pourquoi Philippot ne parle-t-il
01:27:42 jamais à Kouzmanovitch ? Pourquoi est-ce qu'il ne parle
01:27:44 jamais à Juvin Brunet ? Pourquoi il ne parle jamais
01:27:46 à Gérard Tauzin ? On peut lui faire des quantités
01:27:48 de reproches de la même façon.
01:27:50 Si vous voulez, il y a un truc qu'il faut bien
01:27:52 comprendre, c'est que M. Dupont-Aignan
01:27:54 et M. Philippot sont mandatés pour essayer
01:27:56 de nous flinguer, nous l'UPR.
01:27:58 – Par qui ? Mandatés par qui ?
01:28:00 – Oui, parce que leur objectif, c'est de faire
01:28:02 en fait une union des droites.
01:28:04 C'est-à-dire qu'on ne peut pas avoir deux objectifs différents.
01:28:06 Nous, ce que l'on veut, c'est reprendre
01:28:08 la Chambre internationale et on a besoin,
01:28:10 de la droite et de la gauche.
01:28:12 Alors que eux, dans le même mouvement,
01:28:14 ils disent qu'ils sont, ils tiennent des propos
01:28:16 euro-critiques, mais en même temps, faire
01:28:18 l'union des droites avec des gens comme
01:28:20 le Bardella ou comme Mme Marion Maréchal,
01:28:22 voire même comme Ciotti, qui ont dit,
01:28:24 redit, redit, redit, redit,
01:28:26 qu'ils ne sortiront pas de l'Union européenne.
01:28:28 Vous savez à quoi ça me fait penser ?
01:28:30 Ça me fait penser à Gerd Wilders au Pays-Bas.
01:28:32 Gerd Wilders, il a fait une alliance comme ça
01:28:34 avec des hôtes droites qui ne voulaient pas
01:28:36 sortir de l'UE. Il a fait campagne en disant
01:28:38 on va faire un référendum si on gagne.
01:28:40 Ils ont gagné, le lendemain, Gerd Wilders a dit
01:28:42 on ne fera pas de référendum parce que mes alliés
01:28:44 ne veulent pas.
01:28:46 Voilà, c'est aussi simple que ça.
01:28:48 – Je ne crois pas que Florian Philippot ait envie
01:28:50 de faire une alliance avec le Front national
01:28:52 puisque effectivement, le Frexit…
01:28:54 – Il est très critique à l'égard de Jordan Bardella.
01:28:56 – Le Frexit lui tient extrêmement à cœur.
01:28:58 J'en ai compris.
01:29:00 – Allez, un peu d'apaisement.
01:29:02 – Oui, un peu d'apaisement.
01:29:04 – Je comprends totalement votre position,
01:29:06 mais ça fait des mois que je l'explique.
01:29:08 – Vous savez bien.
01:29:10 Pourquoi on revient toujours là-dessus ?
01:29:12 Pourquoi est-ce que personne ne demande à Mme Le Pen ?
01:29:14 Pourquoi vous ne voulez pas faire alliance
01:29:16 avec M. Zemmour ? Pourquoi les gens ne lui demandent pas ça ?
01:29:18 Et pourquoi d'ailleurs, avec Philippot,
01:29:20 quand vous recevez Philippot, vous ne dites pas
01:29:22 pourquoi vous n'avez pas rejoint l'UPR en 2017 ?
01:29:24 Jamais on ne lui pose cette question.
01:29:26 D'ailleurs, ses partisans bottent en touche
01:29:28 en disant oui, oui, c'est de la vieille histoire.
01:29:30 Non, non, ce n'est pas de la vieille histoire.
01:29:32 Il a délibérément fait un parti pour essayer de diviser.
01:29:34 Et d'ailleurs, il y en a d'autres qui ne sont pas…
01:29:36 – Mais vous disiez, il serait mandaté par qui ?
01:29:38 – Écoutez, comment se fait-il ?
01:29:40 Il y a moi quelque chose que j'aimerais bien
01:29:42 que les partisans de M. Philippot nous expliquent.
01:29:44 Comment se fait-il ?
01:29:46 Dans Conspiracy Watch…
01:29:48 – Ah, ça c'est mes grands amis.
01:29:50 – Oui. M. Rudy Reichstadt.
01:29:52 – Il y a une quinzaine et je…
01:29:54 – Non, non, M. Rudy Reichstadt, dans Conspiracy Watch,
01:29:56 a dit, a placé dans la complosphère, dans les complosphères,
01:30:00 TV Liberté, Radio Courtoisie, Ma Pomme, l'UPR, Asselineau.
01:30:06 – Les médailles.
01:30:08 – Mais en revanche, M. Rudy Reichstadt n'a pas mis dans la complosphère
01:30:12 ni M. Zemmour, ni M. Philippot, ni M. Dupont-Aignan.
01:30:16 Vous pouvez m'expliquer pourquoi ?
01:30:18 – Franchement, là je trouve que c'est…
01:30:20 – On peut tirer par les cheveux.
01:30:22 – Non, non, vous êtes très gênée, madame.
01:30:24 Vous êtes très gênée parce qu'il n'y a pas d'explication.
01:30:26 – Non, je ne suis pas gênée parce que moi-même…
01:30:28 – Il y a pas d'explication.
01:30:30 – … j'ai énormément soutenu par Conspiracy Watch.
01:30:32 – Il n'y a pas d'explication autre que celle que je donne.
01:30:34 D'ailleurs, de la même façon qu'ils étaient, ils se sont tous retrouvés
01:30:38 dans la World Wide Freedom Initiative.
01:30:40 – Ah, diguez, tu ne vas pas tomber la tête,
01:30:42 je vois que tu ne veux pas participer à ce débat, toi.
01:30:44 – Mais non, on a un peu largué là.
01:30:46 – Allez, grève, je comprends vos arguments.
01:30:50 Sur Rudy Reichstadt, je crois quand même qu'il n'a mis pas NDA,
01:30:54 mais Philippot, qui est régulièrement…
01:30:56 – Il est régulièrement critiqué par Conspiracy Watch.
01:30:58 – Non, non, il n'est pas dans la compte aux faits.
01:31:00 – Après, je ne sais pas exactement qui elle est, qui fait le critère.
01:31:02 – On ne va pas dire les mêmes articles.
01:31:04 – Non, mais allez voir, j'ai fait une vidéo en sujets sur le sujet.
01:31:06 – Ce que je vous dis, ce n'est pas que vous avez tort.
01:31:08 Je vous propose un exercice qui est de vous mettre à la place d'un électeur.
01:31:12 – Merci.
01:31:14 – Mais vous savez bien ce que…
01:31:16 – Laissez-le, laissez-le.
01:31:18 – Parce que l'électeur de base, lui, il se fie,
01:31:20 il n'était pas à vos dîners avec Philippot, NDA et machin.
01:31:24 Il est à l'élection des hommes politiques auxquels il croit.
01:31:26 Il constate des programmes qui sont apparemment assez proches.
01:31:30 Et je suis persuadé, et peut-être que je m'étonne…
01:31:32 – Oui, vous réconciliez, c'est ça.
01:31:34 – Le problème, c'est que c'est la seule façon d'avoir la réponse.
01:31:36 Et là, elle sera, si on est attaché à la démocratie, indiscutable,
01:31:40 organisée en précisant clairement à vos adhérents que ce n'est aucunement…
01:31:44 – Une alliance.
01:31:46 – Une alliance ou synonyme de quelque action politique que ce soit.
01:31:50 Un sondage, même pas un référendum, un sondage au sein des différentes formations souverainistes
01:31:55 pour dire si une liste commune entre ça était présente,
01:31:59 voteriez-vous, y seriez-vous favorable ?
01:32:02 Et je crois que la majorité de tous ces électeurs…
01:32:04 – Vous croyez que vous avez tort ?
01:32:06 – Oui, mais là, je vais être taquin.
01:32:08 – Mais vous applaudissez quand même.
01:32:10 – Je vais être taquin, c'est comme Macron quand il nous dit
01:32:12 "je ne vais pas faire tel référendum parce que je sais que les mecs vont voter contre".
01:32:16 Ben, fais-le pour le savoir.
01:32:18 – Non, mais les gens, c'est ce qu'ils nous répondent.
01:32:21 – Il y a vraiment des électeurs qui ne vont pas comprendre.
01:32:23 – Mais non, vous faites fausse route, vous ne savez pas ce que c'est que la politique.
01:32:27 Moi, je fais des réunions publiques en ce moment,
01:32:29 j'en ai fait à Oran, j'en ai fait à Chambéry, qui étaient noirs de monde.
01:32:32 Les gens, ils viennent me voir, ils me disent qu'ils ont quitté,
01:32:34 ils sont partis de chez Zemmour, ils sont partis de chez Lassalle,
01:32:38 ils sont partis de chez Bardella, ils sont partis de LFI.
01:32:41 Ils ne veulent pas de M. Philippot, vous avez compris ?
01:32:44 Ils n'en veulent pas, parce que…
01:32:46 – Est-ce que cet oeil-là…
01:32:47 – Ils n'en veulent pas, ils n'en veulent pas, vous pouvez comprendre ça ?
01:32:50 – Non, vous pouvez en comprendre.
01:32:51 – Parce que, mais parce que ça peut effectivement vous déranger,
01:32:53 ils n'en veulent pas.
01:32:54 – Pourquoi ?
01:32:55 – Regardez, pourquoi d'ailleurs, si M. Philippot était si important,
01:32:59 pourquoi est-ce que les gens, ceux dont ils… comment dirais-je ?
01:33:02 D'ailleurs, pourquoi M. Dupont-Aignan ne fait pas alliance, finalement ?
01:33:05 On n'en sait rien, un jour il fait alliance, un jour il ne répond pas alliance.
01:33:08 Il se renifle comme ça depuis 25 ans, ça veut dire quoi ?
01:33:11 Non, mais ça veut dire quoi ?
01:33:12 – Pourquoi, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ?
01:33:15 – Non mais c'était juste…
01:33:16 – Pourquoi d'ailleurs M. Philippot a-t-il aussi accès régulièrement à CNews et pas nous ?
01:33:20 – J'allais vous dire, ça c'est vrai, il est tout le temps chez Morandini.
01:33:23 – Pourquoi ?
01:33:24 – Il fait aussi des événements, il se présente…
01:33:26 – Et moi je ne fais pas d'événements quand je fais des…
01:33:28 parce que M. Philippot ne sort jamais du périphérique,
01:33:30 il fait des manifestations pour récupérer de l'argent.
01:33:32 – En tout cas, il était là pendant la crise sanitaire, il était là à plein de reprises, donc…
01:33:36 – Mais ce que je sais aussi, c'est que quand…
01:33:38 – Alors voilà, vous n'avez pas présenté non plus de personnes aux législatives,
01:33:42 lui il en a présenté 469, donc c'est aussi pour ça que…
01:33:44 – Quand je fais des vidéos, quand je fais des concours…
01:33:46 – C'est comme ça qu'on peut aussi apparaître dans les médias, comme CNews.
01:33:50 Après croire que M. Florian Philippot a des entrées plus que vous,
01:33:53 je crois que pour le coup c'est de la faute.
01:33:55 – Mais ça participe…
01:33:56 – Non, non, non, non, non, non, je suis désolé, c'est la réalité.
01:33:58 Voilà, M. Philippot était constamment chez CNews.
01:34:01 – Je vous ai dit que ça participe pas à véhiculer des vidéos de l'État,
01:34:05 mais ça se croche des mots.
01:34:06 – Non, non, non, je trouve ça dommage parce que, en plus,
01:34:08 sur énormément de points, vous avez des choses communes, donc…
01:34:11 – Non, parce que M. Philippot il est là pour nous coller…
01:34:13 – Non, mais on sent vraiment que ça va très loin.
01:34:15 – Oui, parce qu'il est là pour nous coller l'étiquette extrême droite.
01:34:17 – Mais c'est vous qui lui avez… – Non, non, non, non, non, non, non.
01:34:22 – … sorti de vos mots en disant que vous ne vouliez pas faire alliance avec lui
01:34:24 parce qu'il était de l'extrême droite.
01:34:25 – Parce que vous demandez, vous demandez dans la France entière, c'est l'extrême droite.
01:34:29 C'est peut-être injuste, c'est peut-être tout ce que vous voulez,
01:34:31 c'est ce que veulent les médias.
01:34:34 Les médias passent leur temps à essayer de nous coller avec M. Philippot.
01:34:38 M. Philippot, M. Dupont-Aignan, qui réclame l'union des droites.
01:34:41 Nous, nous ne sommes pas pour l'union des droites.
01:34:43 Il vient tout à l'heure de le dire combien de fois.
01:34:45 – Nous, nous sommes pour… – Nous sommes des souverainistes comme vous.
01:34:47 – Non, non, non, nous ne sommes pas…
01:34:48 Mais non, il dit qu'il veut par ailleurs l'union des droites.
01:34:51 Je n'ai quand même pas rêvé que M. Dupont-Aignan ou M. Philippot
01:34:54 se retrouvaient au… comment dirais-je, à tirer les fèves avec Boulevard Voltaire.
01:34:58 Il y avait eu un article où il expliquait qu'il était proche de Zemmour, etc.
01:35:02 Nous, nous ne voulons pas l'union des droites.
01:35:04 Nous voulons l'union de tous les patriotes, de droite et de gauche,
01:35:08 qui veulent se rassembler comme dans le CNR, provisoirement,
01:35:12 pour faire sortir la France de l'Union Européenne, de l'Euro…
01:35:15 Sinon, nous ne l'aurons pas.
01:35:17 – Arrêtez avec vos histoires de… Ah, zut, je vous apprécie beaucoup.
01:35:20 Arrêtez, on a des croix… Vous citez la Seconde Guerre Mondiale,
01:35:23 il y avait des croix de feu, des marxistes qui bossaient ensemble.
01:35:25 On va arrêter deux secondes de déconner.
01:35:27 – Non, non, non, là, il y a deux différences.
01:35:28 Ce que je dis, c'est que votre électorat, et l'électorat, je pense, le comprendra.
01:35:31 Vous avez raison, ok.
01:35:32 Vous dites, moi, mon ressenti, c'est de dire, les gens n'en veulent pas.
01:35:35 – Ce n'est pas mon ressenti, vous n'avez pas notre bureau politique.
01:35:41 – Vous avez dit, quand je vois, les gens me le disent, je le vois, je le sens.
01:35:45 Éric Zemmour, il disait, moi, les rues sont pleines jusqu'au fin fond de la tour Eiffel,
01:35:49 et on va faire 25, et il a fait 7.
01:35:51 Donc, le seul moyen de le savoir vraiment, je crois, c'est le sondage interne.
01:35:54 J'en sais rien, mais je pense qu'en fait…
01:35:56 – Un sondage comme M. Philippot, qui avait donné 60% de Prozébo,
01:35:59 et après il a fait alliance avec…
01:36:00 – Ah ben ça, si c'est ce qu'il a fait, il aurait dû respecter le…
01:36:03 Mais encore une fois, ça dépend.
01:36:05 Est-ce qu'il s'était engagé à le faire, etc.
01:36:07 Je ne parle même pas d'un référendum, je parle d'un simple sondage interne aux partis
01:36:11 qui pourrait couloir le bec à tout le monde, et là vous montrez à tout le monde,
01:36:14 regardez ces pro et parapluie, mais nous, ils n'en veulent pas.
01:36:16 – Allez, Didier Maestho, parce que…
01:36:18 – Non mais c'est vrai que c'est triste, d'un point de vue, quand on voit que ces idées sont…
01:36:21 – Toi aussi en plus t'es souverainiste, toi t'as même été chez Mélenchon alors.
01:36:24 – Non mais quand on voit que… – Mélenchon s'était ouvert la porte un peu large.
01:36:27 – Non mais quand on voit… Non mais tu l'as dit toi-même.
01:36:30 En fait, le seul qui a réussi à réunir des communistes jusqu'à l'extrême droite, c'était De Gaulle.
01:36:36 Et il a mis tout le monde d'accord.
01:36:38 – C'est après la guerre.
01:36:39 – Bon, après, maintenant, je veux dire, c'est quand même dommage, effectivement,
01:36:42 mais je pense qu'il y a un malentendu au départ.
01:36:45 J'aimerais bien savoir où sont passés les souverainistes de gauche.
01:36:48 Parce qu'on parle beaucoup des souverainistes et des souverainistes à gauche.
01:36:51 Moi je ne sais plus où ils sont.
01:36:52 – Philippe Etaud il vient de chez Chevalement.
01:36:54 – Non mais moi j'ai essayé, non mais Chevalement…
01:36:56 – Il reste beaucoup.
01:36:57 – Non mais moi j'ai essayé de faire, voilà, avec des gens, l'Union Populaire, etc.
01:37:02 Quand on va sur ces questions, j'ai bien vu que ça avait déjà bloqué
01:37:05 à la précédente élection présidentielle sur les questions de souveraineté nationale à gauche.
01:37:11 Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse, je ne sais pas.
01:37:15 En 2005, il y a quand même 60% des gens de gauche qui avaient voté contre le référendum.
01:37:23 Je ne sais plus où ils sont.
01:37:24 – Ils sont toujours là.
01:37:25 – Ils sont forcément quelque part en tout cas.
01:37:27 – Mais ils sont là, c'est juste que si c'est leur côté gauche le plus important…
01:37:30 – Je vais au bout du raisonnement.
01:37:31 Après, effectivement, il me semble incompatible de vouloir rassembler la France du bon sens,
01:37:37 la France qui veut rebâtir un pays, qui veut sortir des querelles politiciennes,
01:37:42 qui veut transcender tout ça, etc. en disant "je fais l'Union des Droites".
01:37:46 Parce que ça, là-dessus, je veux dire, l'Union des Droites, c'est le dernier de mes soucis
01:37:52 et je m'en contrefiche, comme les gens qui disent "je veux faire gagner la gauche",
01:37:56 moi je veux faire gagner la France.
01:37:57 Et donc aujourd'hui, tant qu'on est…
01:37:59 – C'est pas l'Union des Droites, c'est l'Union des Souverainistes.
01:38:01 C'est quand même très différent.
01:38:02 – Oui, ça, voilà.
01:38:03 – Je veux dire, l'ennemi, c'est pas entre nous, entre souverainistes,
01:38:08 les gens, les vrais patriotes qui aimont la France et qui voulont avoir une voix qui compte
01:38:12 et notamment dans cette Europe catastrophique.
01:38:14 L'ennemi, il ne faut pas l'oublier, c'est Macron, c'est cette Europe.
01:38:18 – Non mais ça, vous êtes d'accord pour dire que vous êtes…
01:38:20 – Juste, je voudrais terminer là-dessus.
01:38:22 – … un moment avec Philippe aussi.
01:38:23 – Je pense que…
01:38:24 – Si demain, il y a un second tour, Philippe ou Macron, on vote qui ?
01:38:27 – Greg, Greg, je pense que la question…
01:38:29 – Si demain, il y a un second tour, Macron ou Asselineau, ils votent qui ?
01:38:32 – Asselineau.
01:38:33 – Ah bah oui, on l'a déjà connu.
01:38:34 – Ça me demande à voir.
01:38:36 – Moi, je pensais avoir plus de chance.
01:38:38 – Moi, de toute façon, écoutez, franchement, j'en ai assez.
01:38:41 On a des sujets beaucoup, beaucoup plus importants.
01:38:45 Ce n'est pas vous qui êtes président de l'UPR.
01:38:47 – Non.
01:38:48 – Bon, je suis à la tête d'un mouvement politique…
01:38:50 – C'est vous.
01:38:51 – Oui, je suis à la tête, ce n'est pas moi qui ai un melon parce que je sais qu'en permanence…
01:38:53 – Non, mais c'est vous qui décidez.
01:38:54 – Non, non, non, non, nous avons un bureau politique, tout le monde est bien d'accord là-dessus,
01:38:57 nous avons des gens, beaucoup de gens de gauche qui ne veulent pas être assimilés
01:39:02 avec des gens qui veulent faire l'union des droites.
01:39:04 Ils ont le droit, quand même.
01:39:06 Pour eux, c'est un chiffon rouge, l'union des droites,
01:39:08 que M. Dupont-Aignan a encore redit et redit et re-redit.
01:39:12 D'ailleurs, lorsque M. Dupont-Aignan, en juillet 2023, a dit qu'il allait faire une liste
01:39:17 qui s'adressait justement à l'union des droites, dans l'heure qui a suivi,
01:39:20 M. Philippot a dit « je me rallie ».
01:39:22 Il n'a pas dit « je veux faire une alliance ».
01:39:24 Il n'a pas dit « j'exige que M. Dupont-Aignan vienne faire une alliance ».
01:39:28 Non, il s'est rallié.
01:39:30 Moi, je fais l'objet d'un soin très particulier.
01:39:33 Je suis le seul qui devrait d'un seul coup faire une alliance en bonne et due forme
01:39:37 avec quelqu'un qui a tout fait pour essayer de nous tuer en 2017 et qui depuis lors…
01:39:42 – Il vous laissait la tête de liste, je crois ?
01:39:43 Non, il ne vous avait pas proposé une alliance.
01:39:44 – Mais c'est pas la question d'être tête de liste ou pas tête de liste.
01:39:46 La question, c'est… vous savez, les gens, ils aiment bien ce qui est clair et net.
01:39:50 Nous, nous voulons depuis 17 ans sortir de l'Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.
01:39:54 C'est un fait.
01:39:55 Je n'ai à aucun moment dit que j'allais faire une alliance avec un tel ou un tel,
01:40:00 sauf au deuxième tour de la présidentielle la dernière fois,
01:40:04 puisque pour la première fois, j'ai dit que j'ai pris parti pour voter pour Mme Le Pen,
01:40:08 parce que je pensais que la pire des choses, c'était que Macron soit réélu.
01:40:12 Donc j'ai pris mes responsabilités.
01:40:14 Mais quand j'ai dit ça, je ne suis pas allé négocier dans une arrière-cour
01:40:17 d'avoir quelque chose si elle gagnait rien du tout.
01:40:19 Je l'ai fait, et ce n'est pas que les mains.
01:40:20 – Mais là, ils appellent à négocier… enfin, de Pognon et Philippot négocier des choses, je ne crois pas.
01:40:23 C'était une alliance juste…
01:40:24 – Mais vous savez, s'ils font alliance, d'ailleurs, vous, en ce moment,
01:40:26 ils en sont juste monstriques.
01:40:27 – Je le regrette, parce qu'en effet, je vous le vois…
01:40:30 – J'en ai assez d'être toujours… – C'est vrai ?
01:40:31 – Mais alors, je ne sais pas… – Mais genre la salle, pareil.
01:40:33 – Mais j'en sais rien, donc si vous voulez…
01:40:35 – Si c'était possible, vous seriez d'accord ou pas ?
01:40:38 – Mais écoutez… – Est-ce qu'il y a une discussion ?
01:40:40 Non, mais vous n'avez pas écrit une volonté de faire…
01:40:42 – Non, non, non, non, écoutez, je fais des réunions publiques.
01:40:46 J'étais à Orange, théâtre plein.
01:40:50 J'étais à Chambéry, il a fallu chercher des chaises, le truc était archi plein.
01:40:54 – Vous faites 350 000 vues sur les deux petits…
01:40:57 – Nous savons que dans un cas comme dans l'autre,
01:40:59 il y avait des responsables politiques locaux
01:41:01 qui avaient envoyé des estafettes pour voir de quoi ils retournaient.
01:41:04 L'attaché parlementaire d'un député, le maire adjoint de tel endroit,
01:41:10 ils sont tous sortis de là effarés de voir le nombre que nous sommes.
01:41:13 Et les gens, en ce moment, il y a une très forte dynamique en notre faveur.
01:41:17 Pourquoi voulez-vous que je commence à faire des discussions
01:41:20 avec des, comment dirais-je, des institutions de combination et à l'italienne ?
01:41:25 Ça n'intéresse pas du tout les Français, ça ne les intéresse absolument pas.
01:41:29 – On le verra au vote si ça les intéresse ou pas.
01:41:31 – Mais on verra au vote.
01:41:32 – Mais oui, mais s'il n'y a pas de proposition d'alliance,
01:41:34 on ne veut pas dire que ça n'intéresse pas les Français.
01:41:36 – Non, mais écoutez, arrêtez avec vos propositions.
01:41:38 Personne, quand je fais dans ces réunions publiques, absolument personne,
01:41:41 – Personne ne vous parle d'alliance.
01:41:42 – Je vous assure, les gens sont très contents de voir ce que je dis,
01:41:45 et ils adhèrent à notre projet, ils adhèrent à notre mouvement politique.
01:41:48 D'ailleurs, je vais présenter une liste pour les Européens,
01:41:51 qui sera une liste d'ouverture où il y aura des gens qui ne sont pas à l'UPR,
01:41:56 parce que contrairement à ce que croit Madame Palomba,
01:41:59 la scène politique française ne se résume pas au 0,6% de M.Philippot.
01:42:04 La scène politique française, c'est l'ensemble des Français,
01:42:06 et notamment les 50% de Français qui ne votent plus et qui en ont assez.
01:42:10 – Vous n'êtes pas tellement loin de lui en pronostic quand même,
01:42:13 parce que vous faites quoi, 1% ?
01:42:15 – Oui, on avait cette 2% plus, ça fait 8%.
01:42:17 – Vous voyez, mais prison, on se dit, ben oui, pardon,
01:42:19 mais quand on fait 1,2%, on ne se moque pas beaucoup de celui qui fait 0,6%, pardon.
01:42:22 – Non, mais je ne me moque pas de lui,
01:42:24 mais je ne prétends pas en permanence jouer comme s'il était ça qui est le centre.
01:42:27 – Et c'est dommage, mais si.
01:42:28 – Mais arrêtez, vous ne comprenez pas ce que je dis.
01:42:30 – Non, mais moi, je me place du côté de l'électeur.
01:42:32 – Non, non, mais les électeurs, vous n'avez pas besoin de vous placer à leur place.
01:42:36 Ils viennent en masse dans mes réunions publiques, je vous assure.
01:42:39 Et il n'y en a aucun qui me dit, au contraire, les gens me disent,
01:42:42 tenez bon, tenez bon, etc.
01:42:44 Ce qu'ils apprécient dans l'UPR et dans son président,
01:42:46 c'est justement cette droiture depuis 17 ans, je ne transigerai pas.
01:42:50 C'est de ça que les gens, ils ont besoin.
01:42:52 – Mais elle n'a pas été payante jusqu'à maintenant.
01:42:54 – Mais elle n'a pas été payante, qu'est-ce que vous en savez ?
01:42:56 – On le voit bien en résultat, vous n'avez pas de représentants dans aucune assemblée.
01:42:58 – Et pour quelle raison ? Quand vous avez 0% dans les médias.
01:43:02 – François Asselineau, je le regrette comme vous, je dis juste,
01:43:04 et je pense que Greg, s'il te plaît, viens à Maryscouse,
01:43:06 c'est pour dire quand même qu'au final, on déplore cette situation.
01:43:10 – Mais vous comprenez ça, ce n'est pas pour vous agresser,
01:43:12 si on vous invite dans toutes nos émissions.
01:43:14 – Ce que vous devriez déplorer…
01:43:16 – Non mais vous croyez ça ?
01:43:18 – Non, non, non, si vous aviez autre chose que des larmes de crocodile,
01:43:22 si vous vouliez vraiment déplorer la situation,
01:43:26 vous devriez, toutes les personnes qui me regardent,
01:43:28 devraient écrire à Pascal Praud, devraient écrire à l'Arkom,
01:43:32 devraient écrire à Public Sénat, devraient écrire à TF1, à France 2,
01:43:36 en disant, comment se fait-il que vous n'invitez pas nous ?
01:43:38 – Mais il nous fait mieux, on fait des médias pour vous recevoir.
01:43:40 – Comment se fait-il que vous n'invitez pas M. Estol…
01:43:42 – Mais il nous fait encore mieux, on fait des médias pour vous recevoir.
01:43:44 – Non mais je ne vous critique pas TVL, je vous l'ai dit tout à l'heure,
01:43:48 je suis ravi de venir à TVL, mais sans vous être offensant à votre égard,
01:43:51 TVL n'a pas la performance de TF1, donc le problème que nous avons…
01:43:56 – C'est pour ça qu'à notre petit niveau, quand on essaye de faire des débats,
01:43:59 parce qu'on veut recevoir le plus de monde possible…
01:44:02 – Le problème auquel…
01:44:04 – Mais non, mais pardon, c'est ça qui me rend fou,
01:44:06 on se plaint de ne pas être reçu dans les médias mainstream,
01:44:08 et du coup on en fait grief aux médias alternatifs,
01:44:11 quand ils essayent de réunir tout le monde autour d'une table…
01:44:13 – Mais ça n'est pas en étant réunis avec des gens dans qui nous n'avons pas confiance,
01:44:17 est-ce que vous pouvez comprendre que nous n'avons pas confiance ?
01:44:19 – Est-ce que François Sion, le propre des grands hommes politiques,
01:44:21 est-ce que ce n'est pas un moment de dépasser leurs exigences ?
01:44:23 – C'est ce que je veux dire.
01:44:24 – À vous, je tiendrai le même discours à Florian Philippot qui a du poignet.
01:44:27 – Mais arrêtez de me parler de Florian Philippot, vous faites une fixette.
01:44:32 – Mais je parlais souverainiste.
01:44:33 – Mais d'abord nous ne sommes pas souverainistes, je l'ai déjà dit 50 fois.
01:44:36 Nous, nous sommes un mouvement de libération nationale.
01:44:38 – M. Guillet, tu vas arrêter de tourner la tête parce que…
01:44:40 – Nous sommes un mouvement de libération nationale.
01:44:42 C'est-à-dire que nous, nous avons des gens de droite, des gens de gauche,
01:44:45 des gens de centre, etc. qui viennent à l'UPR.
01:44:47 Je vous l'ai dit tout à l'heure, on a des anciens de Chez la Salle,
01:44:50 on a des anciens de Dupont-Aignan, on a des anciens de LR,
01:44:53 on a des anciens de LFI qui viennent à l'UPR.
01:44:56 Donc c'est ça que nous sommes…
01:44:58 Et croyez bien que je l'ai créé depuis le début,
01:45:00 parce que l'UPR c'est depuis le début une alliance.
01:45:03 Voilà, donc tout le monde peut venir à l'UPR, il n'y a aucune exclusive.
01:45:07 Maintenant il y a des gens qui en effet ont pour arrière-pensée
01:45:11 de nous coller l'image d'extrême droite.
01:45:13 Ça fait 17 ans que des gens veulent constamment dans les médias
01:45:17 nous dire "l'UPR c'est l'extrême droite".
01:45:19 D'ailleurs même heure, je vous donne la preuve,
01:45:21 France TV Info a fait un article.
01:45:23 – Oui, j'ai vu ça, j'ai vu ça.
01:45:25 Ça veut dire qu'ils disent beaucoup de conneries.
01:45:27 – Ils en disent quoi ? Ils nous ont mis avec M. Philippot,
01:45:30 l'UPR partie d'extrême droite.
01:45:32 – Vous pouvez comprendre que peut-être Philippot, il me dirait,
01:45:34 il n'est pas d'extrême droite, il ne se considère sans doute pas d'extrême droite.
01:45:37 – D'accord, mais il a été 8 ans le vice-président du Front National
01:45:42 avec Jean-Marie Le Pen à la tête.
01:45:45 Donc je ne fais pas un grief sur M. Philippot,
01:45:48 je ne sais pas quelles sont ses pensées profondes,
01:45:51 mais il a une image, et vous savez bien qu'en politique,
01:45:53 les images c'est important.
01:45:55 Et donc nous, nous avons une presse qui depuis 17 ans
01:45:58 veut absolument faire l'équation UPR = extrême droite.
01:46:02 Et donc nous nous battons, et ce n'est pas moi, ce n'est pas moi qui ai un melon.
01:46:05 – D'accord, mais c'est une réponse que j'entends en fait.
01:46:07 – Ce sont les gens qui viennent à l'UPR et qui sont heureux d'avoir un parti politique
01:46:10 qui a toujours… – Vous étiez à l'UMP à un moment donné aussi.
01:46:14 – Pendant 3 mois. – Entre 2001 et 2008, vous étiez pas…
01:46:17 – Non, non, non, pendant 3 mois.
01:46:19 – Qui a toujours été classé par le ministère de l'Intérieur en divers.
01:46:25 Et ça c'est important, nous n'avons pas été classés en EXD par le ministère de l'Intérieur.
01:46:30 – Moi je dirais que… – Mais le législatif, Philippot,
01:46:33 il était classé par exemple par le ministère aussi comme souverainiste,
01:46:38 il n'était pas extrême droite non plus.
01:46:40 – Ça n'existe pas la catégorie souverainiste.
01:46:42 – Bon, Greg ? – Non mais je vais, je vais, alors…
01:46:44 – Fréjide, viens silencieuse.
01:46:46 – Oui, il a raison sur un point évident, c'est que c'est pas parce qu'il est…
01:46:51 enfin c'est pas parce qu'il refuse des invitations dans des médias alternatifs
01:46:55 que les médias mainstream n'ont pas une responsabilité,
01:46:58 surtout pour ceux qui sont subventionnés avec nos impôts, de l'inviter.
01:47:01 Enfin c'est l'un qui ne se qualifie pas de l'autre,
01:47:03 il a le droit de dire "j'ai pas envie d'aller dans cette émission sur Youtube"
01:47:06 mais la télé c'est quand même autre chose.
01:47:08 – Non mais là il est d'accord avec toi.
01:47:10 – Non, non, je ne refuse jamais une invitation sur un média alternatif,
01:47:13 la seule que j'ai refusée, la seule que j'ai refusée, c'était celle avec vous,
01:47:17 parce que je savais comment ça allait tourner.
01:47:19 Et vous m'avez fait de nouveau le même coup,
01:47:21 les Français, si vous voulez, se contre-foutre de l'alliance Philippe-Ouest-Linaud.
01:47:25 Mais vraiment, donc, axé…
01:47:27 – Les Français peut-être, mais les Français souverainistes peut-être…
01:47:29 – Non, non, non, mais il y a énormément de gens…
01:47:31 – Moi je crois pas, je crois sincèrement pas.
01:47:33 – Non, mais c'est une toute petite sphère.
01:47:35 – Vous me l'avez dit que c'est pas souverainiste qu'il était…
01:47:37 – Oui, nous ne sommes pas souverainistes, nous sommes un mouvement de libération nationale,
01:47:39 on est un mouvement qui rassemble, oui,
01:47:41 parce que tout simplement nous avons un discours clair,
01:47:44 je ne veux pas d'union des droites,
01:47:46 voilà, je ne veux pas non plus de faire partie d'une union des gauches,
01:47:49 comme l'a dit Didier Maisto.
01:47:51 – Vous voulez rassembler tout le monde ?
01:47:54 – Oui, mais rassembler sur un projet très clair.
01:47:56 – Didier Maisto.
01:47:57 – Il y en a un qui était quand même un génie, un génie du mal,
01:48:01 mais quand même un génie, c'est François Mitterrand,
01:48:03 qui a créé et promu le Front National et donc l'extrême droite,
01:48:09 qui a fait l'aproportionnel et qui a empoisonné la vie politique
01:48:14 pendant des décennies, de telle sorte qu'aujourd'hui,
01:48:16 de quoi on parle là ?
01:48:18 On parle de toutes ces idées souverainistes, nationales,
01:48:22 hors Union européenne, hors Commission européenne, on devrait dire,
01:48:25 qui sont tellement empoisonnées, polluées,
01:48:28 avec le saut de l'infamie qui est celui de l'extrême droite,
01:48:31 à partir de là, on ne peut plus discuter.
01:48:33 – En fait, tu sais bien arrêter…
01:48:35 – Non, non, attends, attends, attends, attends, attends,
01:48:36 la question, la question…
01:48:38 – Le qualificatif d'extrême droite, moi je m'en rigole,
01:48:40 j'en rigole en sui-même, affublé, c'est ridicule aujourd'hui,
01:48:43 comment aujourd'hui, en 2024, excusez-moi, plutôt que de le dénoncer,
01:48:48 je trouve qu'il faut faire des actes.
01:48:50 – Non mais toi, tu t'en moques, et je pense que, quand tu regardes les sondages,
01:48:53 excuse-moi, les Français s'en moquent aussi, tu vois,
01:48:55 c'est presque pour certains, c'est comme complotiste, une médaille,
01:48:59 presque aujourd'hui, on te dit…
01:49:01 – Sauf que…
01:49:03 – Oui, mais sauf que…
01:49:05 – C'est fini, donc aujourd'hui, si demain, il y avait une alliance
01:49:07 entre Dupont-Aignan, Filippo et Asselineau, pardon,
01:49:10 on ne considérerait pas le procès.
01:49:12 – Non, mais pourquoi, mais pourquoi ?
01:49:14 [Rires]
01:49:16 – Non mais écoutez, c'est bon, on a compris, on a compris.
01:49:18 – Sauf que je voudrais finir par…
01:49:20 – Et d'ailleurs, encore une fois, pour vous, vous considérez que
01:49:22 M. Kuzmanowicz, vous le comprenez pourquoi ?
01:49:24 – Non, Kuzmanowicz est aussi regretté qu'il ne soit pas là.
01:49:26 – C'est un débat. – Et Juvain Brunel, Kuzmanowicz,
01:49:28 Général Tauzin, et Agnès Casirélié, etc.
01:49:32 Nous, on a recensé…
01:49:34 – Vous êtes tellement, mais individuellement, minoritaire.
01:49:36 – Non, on a recensé…
01:49:38 – C'est ça que vous parliez du haut de 20% de la suite sondage.
01:49:40 – On a recensé 28 dirigeants qui, maintenant,
01:49:42 ont copié ce que je fais depuis 17 ans.
01:49:44 Il y en a 28, moi, je veux qu'on y ait les 28 qui soient là,
01:49:46 je peux vous donner la liste.
01:49:48 – Vous savez bien, et là, c'est plutôt flatteur,
01:49:50 ils ne sont pas au même niveau que vous, et que Filippo,
01:49:52 et que Dupont-Aignan.
01:49:54 Les trois qu'on voit sortir, un peu émergés de la crise,
01:49:56 si c'est vrai, Kuzmanowicz…
01:49:58 – Non, non, non, non, non, non. – Il n'a pas terminé,
01:50:00 il n'a pas terminé ici. – Vas-y, mon Didier.
01:50:02 – Alors, par rapport à ce que je disais tout à l'heure
01:50:04 sur les oligarchies libérales, qui sont peu de choses,
01:50:07 mais qui ont tous les leviers,
01:50:09 que dans la population, ça ne fonctionne pas,
01:50:11 et que les gens s'en moquent,
01:50:13 que ce ne soit pas leur problème.
01:50:15 Tout le monde va être d'accord autour de cette table.
01:50:17 Sauf que si tu as le seau de l'infamie,
01:50:19 quel qu'il soit, encore plus, etc.
01:50:21 – Ça ne marche plus, Didier, ça ne marche plus.
01:50:23 – Je parle des médias, je parle du monde politico-médiatique,
01:50:27 je parle des invitations dans les médias,
01:50:29 et je parle des alliances possibles.
01:50:31 – Ah, donc la stratégie, c'est pour passer dans les médias.
01:50:33 – Non, mais lorsque j'évoque le poison…
01:50:35 – Il faut faire gaffe pour bien être vu des médias.
01:50:37 – Le poison que Mitterrand a instillé dans les veines de ce système-là,
01:50:40 c'est celui-là, et rien d'autre.
01:50:42 – Toi, à la présidence de Sud Radio, tu n'étais pas comme ça,
01:50:44 tu t'en contrefoutais des étiquettes.
01:50:46 – Moi, ça a fait notre marque de fabrique et notre succès.
01:50:49 – C'était tellement le cas, mais…
01:50:51 – Tu sais, moi, je ne suis pas le premier Mitterrand, je ne suis pas Eternel.
01:50:54 – Allez, Frigide.
01:50:55 – Je dirais juste une chose, si effectivement, vous êtes moins invité que d'autres…
01:50:59 – Je ne dis pas que je suis moins, c'est que je ne suis pas.
01:51:01 – … pas invité, je connais très bien ce type…
01:51:03 – Il suit vous, alors.
01:51:05 – Attends, ne commence pas, s'il te plaît.
01:51:07 Non, mais sans doute que ce que vous prenez ne doit pas passer auprès du grand public,
01:51:14 parce que tout d'un coup, peut-être, vous prendriez plein de points.
01:51:17 – Voilà. – Je connais bien ce genre d'antistratégie, on va dire.
01:51:23 – Voilà, on est bien d'accord.
01:51:26 – Mais ça va nous faire quand même deux listes de Frexit.
01:51:28 – Mais vous ne l'avez pas répandue sur Philippot, quand même.
01:51:30 [Rires]
01:51:32 – Et notre Frexit qui monte quand même dans le…
01:51:36 – Mais vous en avez vu des coups de…
01:51:38 On se souvient des guéguers entre Balladur et Chirac.
01:51:41 – Il a dit qu'il acceptait le débat s'il y avait les 28.
01:51:44 – Voilà. – Oui, mais ça va être compliqué avec les 28.
01:51:47 Sur TVL, ça va être compliqué.
01:51:49 – C'est comme l'Union Européenne, d'ailleurs.
01:51:51 – Non, mais moi, je me demandais quand même s'il n'y avait pas autre chose derrière,
01:51:53 cachée sous la table, parce que je me dis quand même,
01:51:55 de vous mettre dans cet état d'énervement quand on parle de quelqu'un…
01:51:57 – Mais parce que ça fait des mois, j'ai déjà tout…
01:51:59 Vous savez ce que j'aurais dû dire ? J'aurais dû dire, j'ai déjà tout répandu.
01:52:02 À Greg Tabibian… – Oui, mais tout le monde ne regarde pas,
01:52:04 je ne suis pas content de TV.
01:52:06 – Je suis aussi 900 000 ou 250 000 vues, c'est bon.
01:52:08 Non, mais il y a quand même d'autres sujets, si vous voulez.
01:52:10 Il y a d'autres sujets.
01:52:12 – Je vous assure que sur les réseaux sociaux, c'est très…
01:52:14 Non, non, non, sur les réseaux sociaux.
01:52:16 Moi, j'ai été…
01:52:18 – D'ailleurs, ce qu'ils aimeraient savoir aussi au passage,
01:52:20 oui, ce qu'ils en sont de tout leur truc…
01:52:22 – Mais on leur posera la question. – Du pont Aignan, et puis…
01:52:24 – C'est vrai que l'alliance avec DuPont Aignan, côté…
01:52:26 – Vous n'avez pas envie de le savoir, vous organisez une bonne bouffe.
01:52:29 – Mais non, mais du pont Aignan… – Mais on l'a déjà fait.
01:52:31 – Où c'est bien, je rigole.
01:52:33 – Du pont Aignan, je ne le connais pas.
01:52:35 – En tout cas, une émission de télé avec vous trois, c'est pas possible.
01:52:38 – Mais non, parce que je ne vois pas pourquoi on mettrait de côté d'autres qui représentent aussi…
01:52:41 – Non, mais on ne peut pas les avoir.
01:52:43 Vous m'accordez une importance que je n'ai pas.
01:52:45 Je ne pourrais pas avoir Jordan Bardella et représentants de Renaissance.
01:52:48 – Non, mais même si vous voulez vous limiter à ceux qui, maintenant,
01:52:51 ont repris, ont plagié 90% de mon programme,
01:52:54 on peut à ce moment-là faire venir d'autres personnes.
01:52:56 – On ne peut pas plus 2005, il en parlait, Philippot.
01:52:58 Il ne faut pas lui faire griffe.
01:53:00 – Non, mais arrêtez. Alors non, ça va bien.
01:53:02 Non, mais M. Philippot, il était l'adjoint de Mme Le Pen.
01:53:05 C'est vrai ou c'est pas vrai ?
01:53:06 – Oui, il est parti du Rassemblement National, justement, pour ses paupes.
01:53:09 – Il en est parti.
01:53:10 – Il n'a pas le droit de lui faire de fréquences.
01:53:12 – Non, non, mais ça, c'est…
01:53:14 Non, non, ce n'est pas du tout comme ça que les choses se sont passées.
01:53:16 Il était candidat aux législatives, il a été battu, c'est ça la vérité.
01:53:20 Et donc, à ce moment-là, il y a des gens qui lui ont montré la porte.
01:53:23 Vous avez vu les confidences de Louis Alliot qui a décrit M. Philippot ?
01:53:26 Regardez, ça circule sur Internet.
01:53:28 Allez voir ce que Louis Alliot dit de…
01:53:30 – Au lieu de critiquer M. Philippot, il faudrait mieux critiquer M. Macron.
01:53:33 – Mais c'est vous qui passez votre temps à me critiquer, moi.
01:53:35 – Mais je veux dire, moi, j'apprécie…
01:53:36 – Mais je vous demande une chose, laissez-nous tranquille.
01:53:38 – J'apprécie ce que vous dites.
01:53:39 – Laissez-nous tranquille.
01:53:40 – Moi, j'apprécie beaucoup…
01:53:41 – Laissez-nous tranquille.
01:53:42 – Justement, si je vous pose cette question de l'alliance des souverainistes,
01:53:45 c'est juste parce que je trouve qu'il y a beaucoup de points communs.
01:53:48 Et ce n'est pas parce que je critique, je ne vous critique pas du tout.
01:53:51 – Est-ce que vous pourriez, quand vous recevez M. Philippot,
01:53:54 lui demander pendant 45 minutes, toutes les minutes,
01:53:57 pourquoi vous n'avez pas rejoint M. Asselineau en 2017 ?
01:54:00 Pourquoi vous n'avez pas rejoint Asselineau ?
01:54:02 Et puis on verra, on verra.
01:54:04 – Parce que je crois…
01:54:05 – On verra, attendez, on verra.
01:54:06 – Parce que j'ai cru comprendre que c'était vous qui aviez refusé…
01:54:08 – Quoi ?
01:54:09 – Qu'il vous a étendu la main deux fois en vous proposant d'être 3e de cette liste.
01:54:13 – Non, mais c'est un mensonge, c'est un mensonge.
01:54:15 – C'est ce qu'il m'avait dit.
01:54:16 – Mais vous voulez que je vous donne la liste des mensonges qu'il a faits,
01:54:19 et y compris aux gens qui croyaient en lui, les 300 promesses de parrainage ?
01:54:23 – Vous êtes en train de rentrer là-dedans, dans le délire.
01:54:25 – Non, mais puisque vous me forcez…
01:54:27 – Nous, on ne vous force pas.
01:54:28 – Vous êtes encore en train de ressortir cette affaire.
01:54:31 – On vous dit qu'on vous a fait ceci.
01:54:33 – Nous n'avons pas, pas seulement moi, nous n'avons pas conscience dans ce monsieur.
01:54:36 Ce monsieur qui, par ailleurs, passe régulièrement sur CNews, dont je suis barré.
01:54:41 Ce monsieur qui, par ailleurs, n'est pas classé parmi les complotistes,
01:54:44 par vous dire "Achtat", alors que moi, comme vous, nous y sommes.
01:54:48 Ce monsieur qui va assister à un truc sous la houlette des Américains,
01:54:52 et faisait "Mou", pour lui, on est droit.
01:54:54 – C'est moi qui l'ai dit, c'est ça, oui.
01:54:55 – Ce monsieur qui a dit, devant Bourdin, qu'il était le seul à faire,
01:54:58 à interviewer le Frexit.
01:55:00 – C'était à le conteste.
01:55:01 – Ce monsieur qui a… on a plein de bandes, des bandes vidéos.
01:55:03 – Il y a pas envie, je crois.
01:55:04 – C'est clair.
01:55:05 – Mais c'est pas moi qui ai…
01:55:07 – Là, il se met dans la victimisation, mais au contraire,
01:55:09 on n'est là pas pour vous dire qu'on vous déteste, bien au contraire.
01:55:12 – De toute façon, il vaut mieux être avec les Français qui nous rejoignent,
01:55:18 je vous assure, que l'on voit dans les réunions publiques.
01:55:21 Si je parlais devant trois personnes, on se poserait des questions.
01:55:25 Nous avons en fait des salles archi-pleines et archi-bondées,
01:55:28 donc je suis très confiant, et avec des gens qui viennent de tous les horizons,
01:55:31 y compris beaucoup de gens de gauche qui viennent.
01:55:33 – Vous avez combien d'adhérents à l'UPR ? C'est une question.
01:55:38 Je ne sais pas, vous avez combien d'adhérents ?
01:55:41 – Elle m'en dira juste le nombre d'adhérents.
01:55:43 – D'adhérents à l'UPR ?
01:55:44 – D'abord, ça ne veut rien dire.
01:55:45 – D'accord.
01:55:46 – Parce que vous avez les adhérents qui sont à jour de cotisation,
01:55:48 ceux qui ne sont pas à jour de cotisation, et puis, si vous voulez,
01:55:51 je n'ai pas à répondre à la question de vous représenter, M. Philippot, ici.
01:55:55 – Non, mais ça n'a pas de question.
01:55:57 – De toute façon, là, on va demander aussi,
01:56:00 comment est-ce que M. Philippot obtient son argent, qu'est-ce qu'il en fait, etc.
01:56:05 – Mais pourquoi vous êtes en boucle sur M. Philippot ?
01:56:07 Je vous demande de poser cette question.
01:56:09 – On vous demande simplement pourquoi il n'y a pas d'alliance de souverainistes
01:56:13 et vous partez en…
01:56:14 – Non, mais c'est nouveau comme question.
01:56:15 – Oui, je pense parce que…
01:56:16 – Alors sinon, c'est dommage, j'aurais aimé parler aussi de Florian Philippot.
01:56:20 [Rires]
01:56:21 – Tiens, on aurait pu parler également de Cheminade, on n'en a pas parlé.
01:56:24 – C'est vrai, les extraterrestres, c'est pas lui, non ?
01:56:27 – Je ne sais pas.
01:56:28 – Cheminade, comme Philippot, il a téléphoné au maire en 2022
01:56:31 pour m'empêcher d'avoir les parrainages.
01:56:33 – Ah, ils ont empêché vos parrainages, les deux ?
01:56:35 – Oui, oui, puisque vous voulez qu'on se débouche tout.
01:56:37 – Eh ben oui, comme ça moi je comprends, je suis moins…
01:56:39 – Faites un truc ensemble, ce ne sera pas un programme,
01:56:42 mais ce sera la meilleure TV novel·lace qu'on ait pas vu depuis 25 ans,
01:56:46 avec des confessions dans le confessionnal, des arrouilles dans la piscine…
01:56:51 – Alors, vous avez quoi d'influence que vous avez ?
01:56:53 – Non, mais là c'est génial en fait.
01:56:54 – Il y a des quantités de choses…
01:56:55 – L'autre, il a écouté derrière le pied…
01:56:56 – Il y a des quantités de choses, c'est vrai pourquoi ?
01:57:00 – Oui, non mais je sais.
01:57:01 – Il y a des quantités de choses que je…
01:57:02 – On ne peut pas se faire débattre avec Florian Philippot.
01:57:04 – Arrêtez, encore une fois, il y a des quantités de choses que vous ne savez pas.
01:57:08 – D'accord, ça c'est dommage alors que vous ne les disiez pas.
01:57:10 – Ce que doivent se dire, ce que les téléspectateurs qui nous regardent…
01:57:14 – Il y a des choses qu'on ne sait pas.
01:57:16 – Ce que les téléspectateurs qui nous regardent doivent se poser comme question,
01:57:20 en leur âme et conscience, c'est en qui j'ai eu le plus confiance, c'est tout, c'est la seule chose.
01:57:27 – Moi je crois que la question qui se pose là, les spectateurs,
01:57:29 c'est je croise les doigts très fort pour qu'il y en ait un dans l'équipe qui arrive à y aller et…
01:57:33 – Et qui arrive à faire 0-1.
01:57:37 – Et qui défend la France.
01:57:40 – J'espère, j'espère.
01:57:42 – Donc là, c'est bien, on termine là-dessus.
01:57:45 – Non, non, attendez, on va redire encore un coup.
01:57:50 Premièrement, M. Dupont-Aignan sans Philippot faisait 4,7 à la présidentielle.
01:57:55 – Non, mais il pourrait déchirer Dicardot dans des contextes qui étaient totalement différents en 2017 et 2022.
01:58:01 – Ce n'était pas le même contexte, monsieur.
01:58:03 – Il y a eu l'union des souverainistes. En 2022, il est passé de 4,7 à 2.
01:58:07 Voilà ce qu'a donné l'union des souverainistes.
01:58:09 Ce qu'il faut donc bien comprendre, c'est que M. Philippot fait fuir une partie des lectorats.
01:58:14 Alors je sais que c'est difficile à comprendre, mais je suis obligé de le dire parce que c'est la vérité.
01:58:18 Voilà, et par ailleurs, nous sommes en train de collecter de l'argent.
01:58:22 – En tout cas, c'est sûr que vous y allez, vous avez suffisamment de moyens pour imprimer vos affiches, vos tracts.
01:58:28 – On a budgété 1,4 million d'euros. Nous avons commencé une collecte le 1er décembre.
01:58:32 Nous en sommes à peu près à 560 000 euros, c'est-à-dire à 40%.
01:58:37 Ça veut dire qu'à la fin juin, on aura notre budget qu'on a prévu.
01:58:41 – Eh bien voilà, une bonne nouvelle en tout cas.
01:58:43 – Mais c'est une très bonne nouvelle.
01:58:44 – Il y a de gens qui défendent des idées souverainistes, moi j'allais dire.
01:58:47 – Non, non, il n'est pas souverainiste. Il est pour la libération. Il n'est pas souverainiste.
01:58:52 – Ce ne sont pas les liens, on devrait aussi débattre.
01:58:54 – Ce qui est vraiment beaucoup plus important, c'est le rôle aussi des instituts de sondage.
01:58:58 Ça c'est vraiment important.
01:59:00 Parce que là, ça aurait dû faire l'objet d'une véritable investigation.
01:59:05 Moi je connais des gens dans les instituts de sondage.
01:59:08 Il y a certains sondages qui sont… il n'y a même pas de questions qui sont posées au public.
01:59:12 C'est entièrement fallacieux.
01:59:14 Et donc nous, on nous met actuellement, compte tenu de l'évolution,
01:59:19 les instituts de sondage en ce moment sont complètement bidouillés
01:59:22 en faveur de certains candidats et au détriment d'autres.
01:59:24 Ça c'est un véritable sujet.
01:59:26 – Sur un plan programmatique, juste pour terminer sur une autre vraiment purement politique,
01:59:28 le principal reproche que vous feriez à l'Union Européenne, c'est quoi aujourd'hui ?
01:59:31 – C'est d'être une dictature en fait.
01:59:34 [Applaudissements]
01:59:41 Et d'être, pour reprendre l'expression que disait Didier,
01:59:44 avec laquelle je suis à 100 fois d'accord, on sait déjà,
01:59:46 c'est que c'est l'instrument de colonisation des États-Unis d'Amérique.
01:59:50 C'est le bras armé de la colonisation des États-Unis d'Amérique sur la France.
01:59:54 – Eh bien ce sera le mot de la fin.
01:59:56 [Applaudissements]
01:59:58 On termine, je savais que ce débat allait être assez animé le second,
02:00:01 mais je n'ai pas été déçu.
02:00:03 Alors, on termine avec les caricatures d'Ignace,
02:00:05 problème chez les anti-européistes, trop de fractions chez les frexit-eurs.
02:00:10 [Applaudissements]
02:00:11 Un applaudi bien fort Ignace.
02:00:13 Brexit, Frexit, Bruxite, voilà et on voit un alignement des trois Unions Européennes.
02:00:18 Et enfin la dernière d'Assino pour un grand rassemblement sympathisant UPR
02:00:23 de tous les pays, unissons-nous, voilà pour vous.
02:00:27 Et alors, si vous aussi d'ailleurs, au passage, je voulais une caricature de vous,
02:00:32 eh bien c'est facile, vous pouvez avoir votre portrait.
02:00:35 Pour cela, vous allez sur le site d'Ignace, il va s'afficher à l'écran,
02:00:39 il s'appelle dessignace.com.
02:00:41 Et puis alors il y a une tradition, c'est que pendant justement toutes les missions,
02:00:45 eh bien Ignace fait deux dessins, enfin deux caricatures.
02:00:48 Il en fait d'abord, il fait un beau portrait de vous, voilà, on peut l'applaudir bien fort.
02:00:52 [Applaudissements]
02:00:53 Donc ça c'est le cadeau, c'est la tradition, donc voilà l'œuvre et la version caricature.
02:00:59 Là voilà, on peut l'applaudir bien fort, voilà, donc c'est Ignace qu'on applaudit bien fort.
02:01:05 - Vous la donnerez à Monsieur Philippot.
02:01:07 - Je la donnerai à Monsieur Philippot.
02:01:08 En tout cas, merci à tous au public très nombreux aujourd'hui d'avoir été présents, vous applaudir.
02:01:14 Merci à la réalisation, à Raphaël, on l'applaudit bien fort.
02:01:19 Au son, à Pierre.
02:01:21 Au cadre, derrière les caméras, ils sont trois, Maxime, Mathilde et Charles.
02:01:26 À la production bien sûr, Martial, Arnaud et Marine.
02:01:31 Et enfin celui sans qui bien sûr ces ouvertures de bouteilles ne seraient plus les mêmes, c'est Charles Mathieu, bravo.
02:01:36 [Applaudissements]
02:01:38 On se retrouve dans deux semaines, d'ici là portez-vous bien et à très vite, bye bye, merci.
02:01:43 [Musique]
02:01:57 [Générique]

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