Le Provocateur - 1973 - Episodes 13-15

  • il y a 6 mois
DB - 11-03-2024
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00:00 *Musique*
00:28 *Musique*
00:30 Gisèle Charmois n'a pas reconnu la voix du correspondant anonyme qui avait envoyé son fils à fond court.
00:35 Le soir même, Pierre s'est vu répondre par l'hôtelier d'Amar qu'il ne pouvait plus le loger.
00:40 Mais sa femme Françoise l'héberge pour la nuit et lui apprend le nom de son agresseur.
00:45 C'est René, le pâle-frognier des Valognes.
00:47 Pierre dérobe le fusil de Damar et tente une embuscade à René.
00:51 Sous la menace de l'arme, celui-ci donne le nom de Monberto qui le tient au moyen d'un chantage.
00:56 Pierre et René sympathisent, Damar porte plainte pour vol d'arme.
01:00 Quand Pierre rentre à l'hôtel, les gendarmes sont là.
01:03 Allez Damar, ne faites pas de bêtises.
01:05 Monsieur Charmois, il faut quand même venir avec nous à la gendarmerie.
01:08 On n'a pas le temps de prendre un petit café, brigadier ?
01:10 - Vite fait, bien fait. - Ne plaisantez pas.
01:12 Monsieur Damar ici présent a déposé une plainte contre vous.
01:14 Votre devoir est de faire suivre.
01:16 Mais faites votre devoir, brigadier.
01:24 - C'est à la vôtre, messieurs. - Qu'est-ce que vous avez fait de ce fusil ?
01:27 - Je vous préviens, je ne suis pas responsable. - Responsable de quoi ?
01:30 Il était vide, vous le savez. Je n'avais pas de cartouche.
01:33 Je vais vous dire ce que j'ai fait.
01:37 Je suis allé chez le photographe me faire tirer mon portrait en chasseur.
01:41 Dame, si un jour on m'invite au château...
01:43 En plus, il se fout de nous.
01:45 Attention Damar, pas de coup ou je porte plainte.
01:48 Ces messieurs seront témoins.
01:51 Excellent.
01:53 Eh bien, brigadier, comme vous voudrez.
01:56 Menottes.
01:58 Non, pas tout de suite.
02:00 Je suis à votre disposition.
02:02 Vous maintenez votre plainte, monsieur Damar.
02:04 Si je maintiens, donnez-moi ça que je signe.
02:06 - Lisez avant. - On est entre genettes ici, non ?
02:09 - Enfin, presque. - Amédée, réfléchis quand même.
02:13 - Oui, je vais. - Je vous en prie.
02:15 - Je vous en prie. - Je vous en prie.
02:17 Amédée, réfléchis quand même.
02:20 Alors toi, écrase, tu veux ?
02:22 Parce que tout ce qui est arrivé est de ta faute.
02:24 Si tu t'étais pas laissé embobiner par les...
02:26 Où est-ce que je signe ? Allez, ici.
02:28 Allez, bon.
02:30 Merci pour le café, Mme Damar.
02:32 Préparez Manotte, si je reviens.
02:34 Ah, j'y pense. Ajoutez-y une location de fusil de chasse.
02:37 Sans cartouche.
02:39 Voilà.
02:42 Je te dis que tu te mêles de ce qui ne te regarde pas.
02:44 Comment ? Ce fusil, à qui il est ?
02:47 - Mon fusil, c'est rien. - Quoi ?
02:49 - Mon fusil, c'est rien ? - Je veux pas dire ça.
02:51 Ton fusil, c'est ton fusil. Il l'a pris, il a eu tort.
02:54 - Quand même. - On empêche Amédée de te mêler de ce qui ne te regarde pas.
02:57 - Bon, voilà. - Écoute.
02:59 Les choses que je sais, les choses que je sens.
03:02 Les femmes, c'est instinctif.
03:04 - Je sais. - Je sais.
03:06 - Je sais. - Je sais.
03:08 Les choses que je sens. Les femmes, c'est instinctif.
03:11 Pierre Charmoy, c'est quelqu'un.
03:13 - Ça m'étonnerait. - Ça t'étonnerait ?
03:15 Fais ta tête, puisque tu sais tout.
03:17 Et puis, je l'ai porté pleine. C'est mon droit, non ?
03:20 Oui, c'est ton droit aussi de la retirer.
03:22 Dans la vie, faut savoir ne pas être mesquin.
03:24 Tu es mon chien.
03:26 Tu t'es vu, le parichant ? Il est bien fait pour ta petite gueule.
03:43 - Qu'est-ce que tu la fais ? - Tu l'as vue, celle-là, elle est un flingue.
03:46 - Un flingue ? - Oui.
03:48 Je l'avais prévue, tu l'as fait venir.
03:51 Je vais lire le rapport. Des fois, vous ne seriez pas d'accord.
03:54 Inutile. Je suis d'accord.
03:56 Il vaut mieux lire. C'est votre droit.
03:58 D'abord, les petites formalités que vous avez au papier.
04:01 Voilà mon permis de conduire.
04:05 Alors, votre nom, c'est ?
04:08 Charmoy, Pierre.
04:10 Âge ?
04:11 26 ans.
04:13 Profession ?
04:15 Comédien.
04:17 Fils de ?
04:18 Charmoy, Gisèle.
04:20 Pianiste.
04:22 Et Ballone, Pierre, industriel.
04:24 Quelque chose qui ne va pas, brigadier ?
04:30 J'ai parlé trop vite. Je peux répéter, si vous voulez.
04:32 C'est ça, c'est...
04:34 Damar a le sang un peu vif.
04:42 Après, vous avez rendu une fusil.
04:44 Mais vous avez tué personne.
04:46 Pas encore, non.
04:48 Vous aimez la plaisanterie, hein ?
04:50 Vous êtes un humoriste.
04:52 Ils vont aussi remarquer.
04:54 Et le rapport, ça, il y en a un.
04:56 C'est pas lourd.
04:58 Il faut le lire.
05:00 Si Damar s'en était pas...
05:02 Ici, gendarmerie de Foncourt. J'écoute.
05:10 C'est bon.
05:14 C'est pour vous, chef.
05:16 Allô ?
05:19 Ah, M. Damar !
05:21 Oui ?
05:23 Oui ?
05:25 Oui, une gaminerie.
05:27 Quoi ?
05:29 Vous la retirez ?
05:31 Oui, c'est mieux.
05:33 Entre honnêtes gens, il n'y a pas de mal.
05:35 Allez, au revoir, M. Damar !
05:37 Il a réfléchi.
05:39 C'est pas le mauvais homme, un peu vif.
05:41 Je vous l'avais dit.
05:43 Allez.
05:45 On n'en parle plus, hein ?
05:47 Un paquet de gitanes, s'il vous plaît, blanches.
05:54 Il y en a plus.
05:56 Et ça ?
05:59 Ça quoi ?
06:01 Je n'ai rien à vous vendre.
06:03 Allez vous plaindre, si vous voulez.
06:05 Allez.
06:07 Je vous en prie.
06:10 Je vous en prie.
06:13 Je vous en prie.
06:15 Allez.
06:18 Je vous en prie.
06:21 Allez.
06:24 Je vous en prie.
06:27 Je vous en prie.
06:30 Je vous en prie.
06:33 Je vous en prie.
06:36 Je vous en prie.
06:39 Je vous en prie.
06:41 Je vous en prie.
06:44 Je vous en prie.
07:12 Ça va, l'œil ?
07:14 Ça va. J'ai la peau dure.
07:16 Ça, je m'en suis rendu compte. J'ai encore mal au point.
07:18 Est-ce que M. Pierre Ballon est là ?
07:21 Non, il n'est pas là.
07:23 Il est en voyage. En Allemagne, je crois.
07:26 Il entrera que demain matin, pas demain le soir.
07:30 Est-ce que je peux téléphoner d'ici ?
07:34 Bien sûr. Venez là, dans la loge.
07:41 Allô ? Je voudrais parler à M. Henri Batt, s'il vous plaît.
07:44 Il est à Paris. Vous ne savez pas ?
07:48 Ce soir, très tard. Non, je le rappellerai. Merci.
07:52 Encore un, je peux ?
07:56 Bien sûr, faites comme chez vous.
08:08 Allô ? Je voudrais parler à Mme Fontan, s'il vous plaît.
08:11 Elle est à Nancy ?
08:14 Non, ça ne fait rien. Je le rappellerai. Merci. Au revoir, madame.
08:18 Pas de chance.
08:22 Ah, dis donc, comme convenu, tu ne m'as pas vu.
08:25 Merci.
08:27 Bon, maintenant, je vais aller voir mon Berthaud.
08:30 Et va te le rendre, ton babelard.
08:32 Attention, c'est un retard.
08:34 Moi, je suis un coriace. Allez, ciao.
08:36 Bon, je vais aller voir mon Berthaud.
08:38 Où tu vas comme ça ? Rendre visite à un ami ?
09:04 Non, tu n'as pas d'amis ici.
09:06 Monsieur mon Berthaud.
09:08 Les gars, c'est un copain de mon Berthaud.
09:10 D'abord, on s'en fout.
09:12 Tu peux l'y aller.
09:14 Pourquoi ?
09:16 On a plus le droit d'un.
09:18 (Cris de joie)
09:46 C'est pas un coup de pomme et un pare-brise. Ça se trouve, non ?
09:48 Ça se trouve, mais avec les voitures étrangères, ça sera plus long.
09:51 Il me faut 24 heures, si c'est pas plus.
09:53 Bon, surtout qu'on a pas mal de boulot en ce moment.
09:56 Oui, mais je peux vous téléphoner ce soir ?
09:58 Non, demain. Pour la soirée, pas avant.
10:01 Mais je l'aurai après-demain, hein ?
10:03 Après-demain, sûr.
10:05 OK. Ciao.
10:07 Pierre, où es-tu ?
10:13 A Nancy.
10:15 Pourquoi ?
10:16 Parce qu'elle fond rouge et que j'ai failli me faire lâcher. C'est pas croyable.
10:19 Quoi ?
10:20 T'inquiète pas. C'est juste une petite algarane avec des jeunes.
10:22 Mais ils m'ont pété mon pare-brise et je le fais réparer à Nancy.
10:25 Pierre, tu ne me caches rien ?
10:27 Non, on a preuve. Je te téléphone.
10:30 Mais j'aimerais que tu viennes. J'ai besoin de toi.
10:35 Je me sens un peu seul.
10:37 Quand viens-tu ?
10:39 Demain. Demain midi, il doit y avoir un train.
10:42 Il arrive à 16h18.
10:44 Je l'ai vu, je vois.
10:46 Tu viendras me chercher ?
10:48 Tu penses ?
10:49 Que fais-tu maintenant ?
10:51 Je vais aller voir Mme Batz.
10:53 Tu penses qu'elle est dans le coin ?
10:55 Non, je ne pense rien. Je cherche.
10:58 Et je t'adore.
11:00 Je suis bien chez M. Batz.
11:09 Mais pourquoi ?
11:10 Je voudrais parler à madame, s'il vous plaît. Je suis Pierre Charmois.
11:13 Elle est là.
11:14 Quand sera-t-elle là ?
11:16 Madame ne m'a rien dit.
11:18 C'est bien. Je repasserai dans deux heures.
11:20 Je ne sais pas si madame sera...
11:21 Ça ne fait rien. Je repasserai. Au revoir, madame.
11:24 Au revoir, madame.
11:27 Le train de la Méditerranée
11:32 Le train de la Méditerranée
11:36 Le train de la Méditerranée
11:41 Madame est là ?
12:05 Je vais voir si madame peut vous recevoir.
12:07 Elle le pourra sûrement.
12:08 Mais monsieur...
12:10 Madame, Pierre Charmois.
12:21 Monsieur.
12:22 Pardon, madame, je n'ai pas eu l'honneur de vous rencontrer depuis dimanche.
12:35 Bonne après-midi, madame.
12:37 Le train de la Méditerranée
12:43 Le train de la Méditerranée
12:49 Le train de la Méditerranée
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13:44 Le train de la Méditerranée
13:49 Le train de la Méditerranée
13:54 L'hôtelier Damar a porté plainte contre Pierre Charmois qui lui avait emprunté son fusil.
14:03 Les gendarmes emmènent Pierre, mais il change de temps,
14:06 tant celui-ci leur apprend qu'il est le fils de Pierre Vallone.
14:09 Damar, sermonné par sa femme, a retiré sa plainte.
14:12 Pierre essaie alors d'aller voir Monberto,
14:15 mais des jeunes du pays, obéissant sans doute à des ordres, endommagent sa voiture.
14:19 Pierre s'installe à Nancy et se rend au domicile d'Henri Batz, l'homme d'affaire des Vallones.
14:23 Batz est absent, mais sa femme est là.
14:26 À ses côtés, surpris, Pierre voit Suzanne Ternan. Il la provoque.
14:30 Monsieur Charmois, vous venez jusqu'ici nous poursuivre de vos insolences.
14:38 Nullement, chère madame. La preuve en est que je ne pensais pas vous y rencontrer.
14:43 Cependant, je profite de l'occasion pour vous remercier de m'avoir envoyé chez Arbouteux.
14:48 Ses soins ont été les plus efficaces.
14:51 Cela vous a permis de recommencer vos malignances dans le pays ?
14:54 Eh oui, je vous en suis reconnaissant.
14:57 Mais pardonnez-moi, c'est à madame Batz que j'étais venu parler.
15:01 Je sais, madame, que votre mari est absent.
15:04 N'aurait-il pas laissé un message à mon intention ?
15:07 - À quel sujet ? - Monsieur Batz s'est présenté à moi comme un intermédiaire.
15:11 Il m'a fait alors des offres que je n'ai pas été en mesure d'accepter.
15:15 Les choses ont évolué.
15:17 Aujourd'hui, je peux répondre à sa proposition de bons offices.
15:20 Mon mari ne me tient pas au courant de ces affaires.
15:23 Il s'agit, madame, d'affaires privées. Très privées.
15:27 Et tout me porte à croire que vous savez parfaitement en quoi vous en tenir.
15:31 Ainsi que madame Ternan, d'ailleurs.
15:35 Vous ne voyez vraiment pas ?
15:38 Eh bien, je vais être plus précis.
15:41 Voulez-vous avoir la bonté de dire à votre mari que je suis prêt à rencontrer M. Pierre Vallone ?
15:46 Le plus rapidement sera le mieux.
15:48 Je suis installé à Nancy, à l'hôtel de la paix.
15:51 Il pourra m'y joindre à tout moment.
15:53 Puisque vous tenez tellement à rencontrer Pierre Vallone,
15:55 pourquoi ne vous adressez-vous pas à lui directement ?
15:57 J'ai cru comprendre que M. Batz avait été mandaté pour cela.
16:00 Vous m'étonnez.
16:02 Je ne crois pas que les Vallone puissent jamais s'intéresser à votre personne.
16:05 Ils s'y intéressent pourtant, puisqu'ils m'ont envoyé M. Batz.
16:08 Pour vous faire quitter font court.
16:10 Vous provoquez une agitation malsaine.
16:12 Même les gens les plus simples réagissent contre vous.
16:15 Les gens les plus simples peuvent être intoxiqués comme les autres.
16:19 Et avec de l'argent, c'est facile.
16:22 De quel droit venez-vous importuner une famille honorable ?
16:26 Honorable ?
16:28 Vraiment ?
16:30 Vraiment ?
16:32 Je ne vous permet pas d'insulter une maison dont j'ai l'honneur de faire partie.
16:37 Vous êtes un petit comédien minable
16:41 qui croit avoir trouvé une source de revenu facile en importunant une famille,
16:44 je dis bien honorable !
16:46 Il reste justement à le démontrer.
16:48 Vous parlez trop vite, madame, et bien impudemment.
16:51 Le petit comédien minable qui vient agacer votre morgue
16:54 a le regret de vous dire qu'il vous vaut bien.
16:57 Cela vous intéresserait peut-être de savoir qu'il fait aussi partie de la famille.
17:01 Tout simplement parce qu'il est le fils naturel de Pierre Vallone.
17:05 C'est bien que ça.
17:07 Bravo, vous avez de l'imagination.
17:10 S'inventer un père, c'est facile, surtout après 20 ans.
17:13 25.
17:14 Et tant qu'à faire, vous voulez être choisi riche.
17:17 Pourquoi pas ?
17:19 On assure son avenir comme on peut.
17:22 Disons, en effet, comme on peut.
17:25 On fait comme on peut quand on sait la vérité.
17:29 C'est touchant. On dirait un roman de Katsuo.
17:34 M. Charmois, permettez-moi de vous dire
17:39 que je vous tiens pour un individu méprisable.
17:42 - Je suis simple, mais pourquoi ?
17:44 - Il y a des gens qu'on ne devrait pas fréquenter,
17:48 même pour une simple conversation.
17:50 Votre mépris n'atteint que vous, madame.
17:53 C'est bien, je me retire. Vous avez raison.
17:56 Je prendrai directement contact avec... mon père.
18:00 Au revoir, chère madame.
18:03 Au revoir, ma chère tante.
18:06 - Qu'elle m'a tuée !
18:15 C'est incroyable !
18:18 - M. Charmois, vous n'ignorez pas, bien entendu, ma présence à fond court.
18:22 Mais peut-être en ignorez-vous les véritables raisons.
18:26 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:29 Ma mère m'avait tué jusqu'alors, votre nom.
18:31 Mais quelqu'un s'est chargé de me le faire connaître
18:34 en m'invitant à venir semer le trouble dans votre région.
18:37 J'ignore encore tout du but de celui qui m'a attiré ici.
18:40 Je possède deux enfants.
18:42 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:45 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:47 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:49 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:51 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:53 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:55 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:57 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
18:59 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:01 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:03 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:05 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
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19:13 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:15 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:17 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:19 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:21 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:23 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:25 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:27 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:29 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:31 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:33 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:35 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:37 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:39 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:41 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:43 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:45 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:47 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:49 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:51 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:53 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:55 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:57 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
19:59 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
20:01 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
20:03 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
20:05 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
20:07 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
20:09 Je suis le fils de Gisèle Charmois.
20:11 Pour en finir, j'ai écrit à mon père.
20:13 Je lui ai demandé de le rencontrer.
20:15 Je viens de poster la lettre avec un peu de chance
20:17 qu'il la recevra demain matin.
20:19 - Tu crois qu'il va te répondre? - On verra bien.
20:21 C'est ma dernière carte, non?
20:23 Plus on s'en fout. Tu es là, que demande le peuple.
20:25 Allez, viens. Mon hôtel est tout à côté.
20:27 Allez, passez là.
20:31 - Bonjour. - Merci.
20:37 - Bonjour. - Bonjour.
20:39 Hôtel de la Paix. M. Pierre Charmois, s'il vous plaît.
21:05 Allô? Pierre Charmois, j'écoute.
21:13 Ici Pierre Vallone.
21:15 C'est lui.
21:17 Oui?
21:19 Je reçois votre lettre à l'instant.
21:21 Je crois ce que vous m'avez écrit. Je vous en remercie.
21:25 C'est... Je pense que c'est normal.
21:30 Je suis prêt à vous rencontrer ce soir, si vous le désirez.
21:33 Oui, ce soir, ce serait bien. A quel endroit?
21:37 Chez moi, de préférence. Attendez un instant.
21:41 Oui? C'est d'accord?
21:53 Oui. Foncourt est devenu un peu dangereux pour moi,
21:56 mais il fera nuit, je pense qu'on ne le verra pas.
21:58 On ne vous verra pas.
22:00 Je vous ai donné un 9h30 très précis.
22:03 Je vous ouvrirai la grille.
22:06 Ne prevenez personne, surtout. C'est essentiel.
22:09 Bien entendu.
22:11 Apportez la bande magnétique. On l'écoutera sur mon magnétophone.
22:16 En vous recevant chez moi,
22:22 j'estime vous prouver l'absolue confiance que j'ai en vous.
22:26 J'estime aussi la mérité.
22:28 Oui. Alors, à ce soir.
22:31 À ce soir.
22:55 En m'envoyant.
22:58 C'est bête, non?
23:01 Bien sûr.
23:04 Quoi? Elle n'est pas prête?
23:14 Je n'ai pas reçu votre pare-brise.
23:16 J'ai téléphoné à Paris, il ne sera pas ici avant demain matin.
23:19 Avec les voitures étrangères, c'est toujours comme ça, il manque de stock.
23:22 Mais revenez demain matin, ce sera fait.
23:24 Disons, fin de matinée.
23:26 Mais ce sera trop tard.
23:27 Vous en aviez besoin.
23:28 Oui.
23:30 Vous ne louez pas de voiture, vous, non?
23:32 En principe, non, mais je peux vous dépanner.
23:35 J'ai quelques voitures de secours, quoi.
23:37 Ça m'arrangerait.
23:38 Venez, on va voir ça.
23:41 Venez, viens.
23:44 Monsieur Charmois, s'il vous plaît.
23:51 Il est sorti, M. Botz.
23:53 Il est sorti.
23:55 Et savez-vous quand M. Charmois reviendra?
23:58 Il nous a rien dit, monsieur.
24:01 Puis-je lui laisser un message?
24:04 Certainement, monsieur.
24:06 Merci.
24:07 Monsieur, vous cherchez M. Charmois?
24:09 C'est exact. Il est sorti, m'a-t-on dit?
24:12 En effet.
24:13 Monsieur?
24:14 Botz, Henri Botz.
24:16 M. Botz, je vois.
24:19 Je suis Mme Charmois.
24:21 Mes hommages, madame.
24:24 Votre mari vous a parlé de moi?
24:26 Un peu.
24:28 Nous pourrions peut-être bavarder ailleurs qu'ici.
24:33 Vous avez un message à transmettre à mon mari.
24:37 Je ne sais pas si vous êtes au courant...
24:41 Il sait tout.
24:43 Je ne sais pas si vous êtes au courant...
24:47 Il sait tout.
24:49 Je ne sais pas si vous êtes au courant...
24:51 Il sait tout.
24:53 Je ne sais pas si vous êtes au courant...
24:55 Je ne sais pas si vous êtes au courant...
24:57 Je ne sais pas si vous êtes au courant...
24:59 Il sait tout.
25:01 Dans ce cas, votre mari, madame, s'est livré à Foncourt...
25:07 Allons-en, vous le faits.
25:09 Voulez-vous?
25:11 Mais bien, madame, je serai bref.
25:13 J'avais conseillé à Pierre Charmois de quitter Foncourt alors qu'il en était encore tant.
25:19 Il a refusé de m'écouter.
25:21 Il a eu raison.
25:23 C'est votre point de vue.
25:25 Je lui ai fait exalber les offres qu'il a déclinées.
25:29 Il semble avoir changé d'idée.
25:32 Je ne crois pas.
25:34 J'avais pourtant cru.
25:36 De toute façon, maintenant, c'est trop tard.
25:41 Trop tard pour quoi?
25:43 Qu'importe.
25:46 Mais je ne réponds plus de ce qui pourrait arriver.
25:49 Je tenais à le prévenir.
25:51 Quoi d'autre?
25:54 Vous avez tort de le prendre sur ce ton, madame.
25:57 Les maîtres chanteurs n'ont aucune chance dans ce pays.
26:00 Et les Margoulins, quelles chansons ont-ils?
26:03 La conversation devient difficile.
26:05 Elle devient surtout inutile.
26:07 Bien, alors au revoir, madame.
26:12 J'espère que non, monsieur.
26:14 C'est bon, jamais.
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26:23 Musique de David @nvthlss
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27:47 Pierre Charmois décide d'abattre son jeu.
27:50 À Simon Batz et à Suzanne Ternand-Méluset, il apprend qu'il est le fils de Pierre Vallone.
27:55 Henri Batz vient lui proposer des arrangements à sortie de Vague Manasse.
28:00 Sylvie, qui a rejoint Pierre à Nancy, l'accueille sèchement.
28:04 Pierre Vallone cependant a reçu de son fils une lettre, il lui demande un entretien.
28:08 Rendez-vous a été pris pour ce soir.
28:12 Le jour de la sortie.
28:16 - Si tu as un ennemi, comment le serais-je ?
28:27 - Et ton intuition féminine alors ?
28:29 Mais je ne crains rien en fait, je te laisse là juste en cas.
28:33 Mon père ne connaît pas son bonheur d'avoir une belle fille comme toi.
28:37 Je vais lui dire.
28:38 Allez ciao.
28:41 Ici Pierre Charmois.
28:49 Entrez et refermez bien la porte.
28:53 Le jour de la sortie.
28:57 Le jour de la sortie.
29:00 Le jour de la sortie.
29:27 - Entrez, personne ne vous a vu ? - Personne.
29:31 - Vous avez bien fermé la grille ? - Oui.
29:36 - Excusez ces détails.
29:39 - Non ce n'est rien.
29:53 C'est une fenêtre là-haut qui a dû rester ouverte.
29:57 - Je vous avais annoncé des preuves.
30:02 Les voici.
30:04 Deux d'entre elles contenaient quatre billets de 500 francs et un billet de 10.
30:07 J'étais payé 300 francs par jour, c'était mon cachet de la semaine.
30:11 Dans chacune il y avait un message.
30:13 Vous pouvez lire.
30:20 - Quant à la voix, je n'ai pensé à l'enregistrer que la seconde fois.
30:24 Vous allez écouter ça tout de suite.
30:28 - Allô, Pierre Charmois ?
30:44 - Oui, j'ai bien reçu l'argent.
30:46 - Alors pourquoi n'est-ce pas reparti ?
30:48 - Tout simplement parce que je ne suis plus du tout d'accord avec le montant de mon cachet.
30:52 - Combien voulez-vous ?
30:54 - Le double.
30:56 - Ce que je vous ai envoyé alors ?
30:58 - Ce pour payer l'assurance.
31:00 - C'est du chantage.
31:02 - J'adore votre humour.
31:04 Alors le double ?
31:06 - Il n'y en a pas question.
31:08 - Bon. Eh bien prenez une autre pomme pour les faire casser la pipe à Foncourt-les-Bas.
31:12 - Attendez.
31:15 - Je vous propose 1 000 francs pour venir la semaine. Il ne vous reste que 3 jours.
31:19 - Le double ou je raccroche.
31:23 - Eh bien, vous les aurez demain. Mais je vous demande de partir tout de suite.
31:26 - Pas question. L'argent d'abord.
31:29 Ou je reste.
31:32 - Vous l'aurez demain, mais essayez d'être à Foncourt pour midi.
31:36 - J'y serai. Je vous invite même à prendre l'apéritif chez Damard.
31:42 - J'ai souvent ce rêve étrange et pénétrant d'une femme inconnue et que j'aime et qui m'aime.
31:48 Et qui n'est chaque fois ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre.
31:52 - Pardon, j'avais oublié. C'est un instrument de travail et...
31:56 - C'était bon. Fallait laisser.
31:59 - Ce qui avait avant était moins joli.
32:03 Qui est-ce ? Vous avez reconnu cette voix, n'est-ce pas ?
32:09 - Je ne sais pas.
32:11 - Pouvez-vous me laisser cette bande pendant 24 heures ?
32:17 - Si vous me dites de qui il s'agit.
32:20 - Pas ce soir. C'est trop tôt. Mais vous le saurez.
32:24 Vous n'avez pas confiance ?
32:27 - Si. Gardez-la.
32:30 - Merci.
32:35 - Nous sommes là-bas pour boire un verre.
32:38 - Maintenant...
32:46 Expliquez-moi.
32:49 - Je ne crois pas que ce soit à moi de parler.
32:52 Avec ma lettre, les preuves que je viens de vous remettre et tout ce qu'a dû vous apprendre la rumeur publique,
32:58 vous en savez autant que moi.
33:00 Sans doute même beaucoup plus.
33:04 - Et que voulez-vous savoir ?
33:07 - Tout. Enfin, tout en ce qui me concerne.
33:13 - Votre mère a déjà dû vous le dire.
33:18 J'ai connu Gisèle alors qu'elle était en deuxième année de conservatoire.
33:22 J'aimais beaucoup la musique.
33:25 - J'aime toujours d'ailleurs.
33:29 - Mais tels les circonstances, une carrière musicale m'aurait tenté.
33:35 Mais il y avait l'usine.
33:38 Et j'étais fils unique d'un père despotique.
33:41 Je sais.
33:43 Bref, le hasard nous a réunis chez des amis mélomanes.
33:47 Nous avons sympathisé.
33:50 Votre aventure a duré un peu plus d'un an.
33:55 - Il n'était pas question de parler mariage.
33:58 - J'en parlais pas. Elle non plus.
34:01 Elle ne m'en a jamais rien dit d'ailleurs.
34:05 En tout cas, elle était trop fière, trop délicate.
34:12 Et puis j'ai dû partir deux ans aux États-Unis pour y parfaire mes études.
34:19 D'abord Columbia, ensuite Harvard.
34:22 A l'époque, on ne voyageait pas aussi facilement qu'aujourd'hui.
34:26 Je suis resté absent deux ans.
34:29 Nous écrivions.
34:32 Elle surtout.
34:34 Parce que moi, j'ai toujours été un peu paresseux pour écrire.
34:38 Et puis il y a eu un silence brutal.
34:42 J'en ai conclu que la vie pour elle avait tourné autrement.
34:49 En réalité, je l'ai su après.
34:52 On interceptait ma correspondance.
34:56 Qui ? On ?
35:00 Disons, quelqu'un pour le compte de mon père.
35:03 Il désapprouvait notre liaison.
35:07 Il avait pour moi d'autres projets.
35:11 Les siens.
35:14 Finalement, je ne recevais plus aucune lettre de Gisèle.
35:17 Elle ne recevait pas les miennes.
35:20 Va-t-elle annoncer votre naissance ?
35:23 C'est possible. Mais pas certain.
35:26 Elle n'était pas femme à vouloir me mettre dans une situation embarrassante.
35:32 Quand je suis revenu en France,
35:35 elle avait terminé le conservatoire.
35:37 Elle avait déménagé.
35:39 Elle avait été élu.
35:41 Elle avait terminé le conservatoire.
35:44 Et elle avait déménagé.
35:46 J'aurais pu la rechercher, la retrouver, je sais.
35:53 Mais j'ai manqué de courage.
35:56 Quand avez-vous appris ma naissance ?
36:00 Deux ans après mon retour, à peu près.
36:09 En fouillant dans la correspondance de mon père.
36:12 Une lettre mal classée.
36:14 Qu'avez-vous ressenti, alors ?
36:17 Je ne sais pas.
36:20 Un grand vide, je crois.
36:23 Une sorte de dégoût de moi-même.
36:27 Mais je ne pouvais plus rien, j'étais marié.
36:32 Marié sans enfant, mais j'espère encore en avoir un.
36:36 Et malheureusement, j'ai pensé à l'avenir.
36:40 A celui du fils que j'aurais peut-être, qui n'est pas venu.
36:45 Ma femme est morte il y a un an, vous le savez peut-être.
36:50 Oui.
36:52 Tout cela doit vous paraître bien banal, bien laid.
37:05 Pourtant, j'ai payé moi aussi à ma façon.
37:08 J'espérais à un moment avoir le bonheur.
37:12 Le bonheur.
37:15 Est-ce que vous l'avez, vous ?
37:17 Jusqu'à ce que je vienne à Foncourt.
37:21 Oui, je l'avais.
37:23 Parce que vous faites ce que vous aimez.
37:26 Parce que vous avez une mère qui vous aime vraiment pour vous.
37:31 Bien sûr, moi aussi j'ai un père qui m'aime.
37:34 Mais comme son bien, comme son usine.
37:38 Avec lui, il faut toujours que tout avance selon ses idées.
37:43 Il faut gagner de l'argent encore et encore.
37:46 Tout le monde ne pense qu'à ça.
37:52 Vous, les jeunes, vous avez tout rejeté.
38:00 Vous faites ce qui vous plaît.
38:02 Moi, quand j'avais votre âge, ce n'était pas possible.
38:05 C'est une question de nature,
38:09 de personnalité,
38:12 et d'éducation.
38:15 Je vous en prie.
38:17 Je vous en prie.
38:19 Je vous en prie.
38:48 Quand avez-vous appris la vérité ?
38:50 Lorsque je suis venu à Foncourt.
38:53 Jusqu'alors, j'ignorais tout,
38:56 et de Foncourt, et du reste.
38:58 Mais mon correspondant anonyme m'avait demandé de fureter à droite à gauche.
39:02 Et j'ai découvert un violoniste.
39:05 Monberto.
39:07 Monberto.
39:09 C'est par lui que...
39:11 Oui.
39:12 J'ai remonté la filière.
39:14 Et mon correspondant m'avait dit qu'il avait fait le conservatoire comme ma mère, et presque en même temps.
39:19 Après cette question, ma mère a fini par me dire ce que j'aurais dû savoir,
39:23 beaucoup plus tôt.
39:25 Et ce que vous avez découvert n'était pas si joli, n'est-ce pas ?
39:28 Ça dépend.
39:30 Je m'étais cru né sous le signe de l'amour et de la fatalité.
39:35 Pour moi, la fatalité
39:37 a été de naître fils d'Antoine Wallonne.
39:42 Comme d'autres naissent fils de voleurs ou de clones.
39:44 Crois-moi, j'aurais mieux aimé naître fils de personne.
39:49 On dit ça.
39:51 Enfin, il y a pire.
39:53 Naître fils de Monberto, par exemple.
39:56 Ah, ça, oui.
39:57 Celui-là, j'aimerais bien lui régler son compte.
40:02 Une bonne fois.
40:04 Rien ne se règle une bonne fois, tu sais.
40:07 Tiens, je viens de te tutoyer.
40:11 Merci, ça me fait plaisir.
40:13 Vraiment.
40:14 Continuez.
40:17 "Tout est possible par la volonté de l'homme." - Jean-Luc Moulin
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