Le Neveu d'Amérique - 1973 - Episode 03

  • il y a 8 mois
DB - 12-02-2024

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Transcription
00:00 (Musique)
00:23 Frank Perry, jeune américain de mère française, est appelé en Europe pour l'ouverture du testament de son oncle.
00:29 Cet oncle est très riche et toutes les espérances sont ouvertes à Frank, mais déception, il n'hérite que d'un cheval.
00:37 J'ai beau me creuser la tête, je ne trouve pas la réponse.
00:43 Pourquoi mon oncle m'a-t-il déshérité ? Car enfin j'ai bien vu, c'était moi son héritier le plus direct, et de très loin.
00:52 Vous comprenez vous ?
00:55 Non monsieur Frank, moi non plus, j'ai pas compris.
00:57 Asseyez-vous.
00:59 Vous m'avez bien dit qu'il adorait sa soeur.
01:05 Il avait tellement changé. Dans les derniers temps j'ai souvent pleuré, vous savez, c'est pas que je suis sensible, mais il avait quelquefois des mots si durs.
01:14 C'est sans doute parce qu'il était malade.
01:17 Je ne vois pas d'autre explication. Ce qu'il a pu changer cet homme, c'est pas croyable.
01:23 Lui qui était si sociable, il ne voyait plus personne. A la fin, seul son infirmier pouvait l'approcher.
01:29 C'est pas une raison pour se moquer de moi.
01:33 Comment se moquer de vous ?
01:35 Ce cheval, il ne pouvait pas me déshériter sans me laisser un cheval.
01:39 Ah non, ça il ne pouvait pas.
01:41 Pourquoi ?
01:42 C'est une tradition de famille.
01:44 Voilà mon taxi.
01:47 Quelle tradition ?
01:48 Mais, chez les jamins, les écuries ont toujours été dévolues au premier mâle. Il ne restait plus que Cyrus. Vous avez eu Cyrus ?
01:56 Eh bien, elle est ridicule cette tradition. C'est pas ça qui me ferait aimer la France. My God !
02:01 Mais le cheval, c'est le symbole de la noblesse, de la fierté, de la vie. Il ne faut pas prendre ça comme ça, monsieur Frank.
02:09 C'est un blason comme un autre.
02:11 Vous faites pareil avec vos blasons. Laissez, laissez.
02:14 Ça fait mal ?
02:16 C'est 30 ans de ma vie.
02:18 Je suis un peu fatigué.
02:20 Je suis un peu fatigué.
02:22 Je suis un peu fatigué.
02:24 Je suis un peu fatigué.
02:26 Je suis un peu fatigué.
02:28 Je suis un peu fatigué.
02:30 Je suis un peu fatigué.
02:32 Je suis un peu fatigué.
02:34 Je suis un peu fatigué.
02:36 Je suis un peu fatigué.
02:38 Je suis un peu fatigué.
02:40 Je suis un peu fatigué.
02:42 C'est 30 ans de ma vie.
02:44 C'est 30 ans de ma vie.
02:46 Pourquoi vous ne restez pas ?
02:48 Je suis trop vieille pour me faire un nouveau maître.
02:50 Et à une nouvelle maison, c'est pas pire ?
02:52 Et à une nouvelle maison, c'est pas pire ?
02:54 Je vais chez ma soeur, à Treuborden.
02:56 Je vais chez ma soeur, à Treuborden.
02:58 Ce n'est pas un château, mais il y a la mer.
03:00 Ce n'est pas un château, mais il y a la mer.
03:02 Vous viendrez me voir, j'en suis sûre.
03:04 Vous viendrez me voir, j'en suis sûre.
03:06 Naturellement, je viendrai vous voir, mais comment pouvez-vous en être sûre ?
03:08 Parce que vous êtes un jamin, quoi que vous en pensiez.
03:12 Et les jamins ont toujours considéré leurs serviteurs comme des amis.
03:16 Votre servante, M. Fronde.
03:20 Votre servante.
03:22 Votre servante.
03:24 Votre servante.
03:26 [ Bruit de moteur ]
03:32 [ Musique ]
03:36 [ Bruit de pas ]
03:40 [ Musique ]
03:44 [ Bruit de pas ]
03:48 [ Musique ]
03:52 [ Bruit de pas ]
03:56 [ Musique ]
04:00 [ Bruit de pas ]
04:04 [ Musique ]
04:08 Alors, tu décides ?
04:10 Oh, écoute, il faut lui parler.
04:12 Ça fait 15 jours qu'il est ici.
04:14 Il ne vient quand même pas y passer sa vie.
04:16 Les gars !
04:17 Eh bien, ce qui est délicat, si tu me permets de te le dire, c'est plutôt...
04:19 Bonjour.
04:20 Bonjour.
04:21 Bonjour, M. Perry.
04:22 Vous avez bien dormi ?
04:24 Très bien, je me suis fait ouvrir les grelons et maintenant, ça va.
04:26 Café ?
04:28 Oui, s'il vous plaît.
04:30 [ Bruit de pas ]
04:34 Nous parlions justement de vous.
04:40 Nous nous demandions quelles étaient exactement vos intentions.
04:44 Euh...
04:46 Vous voulez dire concernant mon départ ?
04:48 Oui.
04:49 Je ne voudrais pas avoir l'air de vous mettre à la porte, mais...
04:52 nous aimerions bien connaître votre date.
04:55 Ah, vous vouliez dire, moi aussi j'aimerais bien la connaître.
04:59 Quand je partirai, je n'en sais rien.
05:01 Comment rien ?
05:03 Je n'ai pas d'argent.
05:05 Vous voulez dire pas d'argent liquide ?
05:09 Non, pas d'argent du tout.
05:12 Pas le moins de dollars et aucun espoir d'en trouver.
05:15 Et votre famille ?
05:17 Oh, ma famille...
05:19 They're broke.
05:21 Broke ?
05:23 Euh... Fauché.
05:25 Fauché ?
05:26 Fauché.
05:28 Oh, pas ça, là !
05:30 C'est combien le prix de votre billet ?
05:33 Oh, à peu près...
05:35 400 dollars.
05:37 Mandez le cheval.
05:39 Pendent le sierre ?
05:40 Oui.
05:41 Vous pourriez en tirer un bon prix.
05:43 Combien ?
05:45 Je ne sais pas, moi...
05:47 A peu près.
05:49 C'est un cheval très beau, très amusant.
05:52 Disons 8000 francs.
05:54 Pourquoi ne l'achèteriez-vous pas ?
05:56 Oh, moi, non.
05:58 Pourquoi ? Puisqu'il est si amusant.
06:01 Un peu trop pour moi. Je ne suis pas assez bon cavalier.
06:05 Le colonel ne l'a monté pas ?
06:07 Il était bien le seul.
06:09 Il est beau, c'est vrai. J'ai envie de l'essayer.
06:20 On a l'habitude.
06:22 Oh, l'habitude.
06:23 Oui.
06:24 Méfiez-vous, les chevaux qui ne travaillent pas deviennent vite méchants.
06:27 L'autre jour, il a désarçonné Marcel, le pelfronnier.
06:30 Oh...
06:31 Il est chatouilleux, et même un peu ramingue.
06:34 Ramingue ? Qu'est-ce que c'est ?
06:37 Vous allez pas tarder à le savoir.
06:40 Ok, ok. Je vois, nous allons faire connaissance.
06:44 Vous avez de l'ange ?
07:08 [Musique]
07:11 [Musique]
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07:16 [Cri d'oiseau]
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08:16 [Cri d'oiseau]
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09:02 [Musique]
09:04 Il paraît que tu as encore de l'eau dans les oreilles, mon vieux.
09:17 Ça t'apprendra à te rouler sur le dos.
09:22 [Applaudissements]
09:24 [Musique]
09:27 [Musique]
09:29 Je crois que je vous ai trouvé un acheteur. Un certain Fourman.
09:42 Qui est ce monsieur ?
09:44 Un Parisien. Il possède une propriété à trois lieux d'ici, Carrefour-Boisseil.
09:48 Il a déjà acheté deux chevaux de sel pour ses fils.
09:51 J'ai appris qu'il en cherchait un troisième.
09:53 Quand viendra-t-il ?
09:55 Demain à quatre heures.
09:57 Vous en faites une tête, ce que vous avez.
10:02 Je ne suis pas très fier.
10:04 Il me semble un cheval comme celui-là, on ne le vend pas.
10:08 Nécessité fait droit, hein ?
10:11 [Bruit de pas]
10:13 [Bruit de pas]
10:42 C'est un cheval qui a du corsage, je ne dis pas, mais...
10:45 Il est un peu plate derrière.
10:47 Un cheval parfait n'existe pas, mais celui-ci a du sang et de la lame.
10:51 Ouais. Enfin, les canons sont un peu longs et un peu fragiles.
10:55 Puis son papier n'est pas extraordinaire.
10:57 Qu'est-ce qu'il vous faut ? Un viseau et un keffier ?
10:59 Ouais.
11:01 Quatre mille.
11:03 Huit. Pas un franc de moins.
11:06 Bon, on en reparlera quand je l'aurai essayé.
11:10 [Bruit de pas]
11:12 [Bruit de pas]
11:17 [Bruit de pas]
11:22 Bon, je le prends. Mais je connais quelqu'un qui va le dresser, moi.
11:26 Allez, viens, monte.
11:28 Ah, soyez assez gentil de le livrer à la vignerie. C'est à deux pas d'ici.
11:35 OK.
11:36 Parfait.
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12:23 Je l'appelais des Indiens.
12:33 Elle galopait dans le matin.
12:39 Comme un soleil qui se perd en hiver.
12:45 Elle me donnait un peu de sa lumière.
12:51 Pour l'heure de nuit, à l'ombre des matins.
12:57 Je l'appelais des Indiens.
13:03 Je l'appelais des Indiens.
13:09 Puis aux saisons, je n'en sais rien.
13:16 [SILENCE]