DB - 11-03-2024
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00:00 *Musique*
00:28 *Musique*
00:30 Devant le cadavre de son père, Pierre Charmois a démasqué celui qu'il avait envoyé à fond court.
00:35 André Ternand, l'associé des Vallone.
00:37 Celui-ci avoue avoir téléphoné à Pierre Charmois,
00:40 muni être l'assassin de Pierre Vallone, son beau-frère.
00:43 Et dans ce cas, qui a tué Pierre Vallone ?
00:46 Pierre Charmois fait venir Monberto.
00:48 Celui-ci jure qu'il n'est pour rien dans l'assassinat.
00:51 Toutefois, il reconnaît qu'il faisait chanter Pierre Vallone.
00:54 Il l'avait surpris un jour avec une femme.
00:56 Quelle femme ?
00:58 Pierre s'empare d'une arme.
00:59 Monberto, il faut parler.
01:01 Quelle est cette femme que tu as surpris avec mon père ?
01:05 Je la connais ?
01:06 Je peux pas le dire.
01:08 Pourquoi ?
01:09 Elle est ici.
01:10 Qu'as-tu à craindre ?
01:12 Elle te fait si peur.
01:13 Vous devez parler, Monsieur Monberto, il le faut.
01:16 Mlle Marigny.
01:18 Laisse, Marc.
01:19 Tout plutôt que cet équivoque.
01:25 Mais dites-le !
01:26 Tu vas parler, oui.
01:27 Attendez.
01:30 Il m'a blessé.
01:32 Je suis blessé.
01:34 Vous vouliez dire quelque chose, Madame ?
01:36 Je vous dis qu'il m'a blessé.
01:38 Mais, ne vous foutez pas.
01:40 Ainsi donc, c'était vous.
01:45 Vous, Suzanne.
01:54 Suzanne !
01:55 C'est pas vrai !
01:57 Dis-leur que c'est faux !
01:58 Oui, c'était moi.
02:00 Que Monberto a surpris à Deauville, avec Pierre.
02:04 Vous étiez sa maîtresse ?
02:06 Depuis un an.
02:08 Vous l'aimiez ?
02:09 Oui.
02:10 Beaucoup ?
02:11 Je l'aimais.
02:13 Et lui ?
02:14 Il me l'avait dit.
02:16 Mais il allait vous quitter, en épouser une autre.
02:19 Alors vous l'avez tué !
02:20 C'était un accident. Je ne voulais pas.
02:22 Avec un fugil à la main ?
02:23 J'avais pris le fusil pour l'effrayer.
02:25 Je n'aurais pas tiré.
02:26 Il a voulu m'enlever le fusil des mains.
02:29 Le coup est parti.
02:31 Ce qui est normal, quand on a pris soin de charger l'arme.
02:34 Et avec des cartouches à double zéro.
02:36 Pour une femme qui pratique la chasse, c'est une imprudence.
02:39 Non ?
02:40 Suzanne.
02:44 Toi, laisse-moi, veux-tu ?
02:45 Vous, Suzanne.
02:47 Je n'aime pas qu'on me quitte.
02:49 Encore moins par intérêt.
02:52 Pierre aimait Christine Deleray.
02:54 Vous plaisantez ? Il l'a vu trois fois.
02:56 Pierre ne l'aimait pas, j'en ai eu la preuve.
02:58 Je vous l'ai dit, n'est-ce pas ?
02:59 Mais comme toujours, M. Vallone, votre fils vous obéissait !
03:05 Tout le monde vous obéit !
03:06 Sauf nous, les femmes.
03:08 Vous ne savez pas leur parler.
03:09 Pierre, lui, savait.
03:12 Mais il était faible, lâche.
03:14 Taisez-vous !
03:16 Si je veux.
03:17 Ce n'est pas vous qui me contredirez.
03:21 Ni les autres.
03:22 Toutes les autres.
03:24 Je connaissais votre fils mieux que personne.
03:27 Pierre était fait pour aimer.
03:29 Mais il ne vivait vraiment qu'en dehors de vous !
03:32 Vous qui ne parlez que d'affaires, de travail et de prix !
03:35 Suzanne.
03:39 C'est inutile.
03:41 Vous ne pouvez pas.
03:45 Je ne dois rien y comprendre.
03:49 Et moi non plus.
03:50 L'amour n'est pas ton fort.
03:52 Je pourrais t'expliquer.
03:55 Mais ça ne servirait à rien.
03:58 Vous avez gagné, M. Vallone !
04:07 Vraiment pas.
04:10 Attention, elle se trouve mal.
04:14 Attention, elle se trouve mal.
04:15 Longez-le sur le canapé, doucement.
04:24 Anne-Marie, des graphites sur le col.
04:28 Bart, s'il vous plaît.
04:29 Allez jusqu'à ma voiture devant le portail.
04:30 Prenez mes clés et rapportez-moi ma sacoche.
04:32 Simone, enlevez-lui ses chaussures.
04:35 Il m'a blessé.
04:37 Je suis blessé.
04:40 Allez dans la cuisine.
04:42 Je vous ai un peu dégratigné.
04:43 Je vous aide ?
04:50 Pas pour des gratignures.
04:51 C'est grave.
05:11 Peut-être.
05:12 À son âge.
05:13 Vous voulez un peu d'eau ?
05:15 Non, je lui ferai une piqûre quand j'aurai ma trousse.
05:18 Suzanne.
05:30 Suzanne.
05:32 Suzanne.
05:33 Suzanne.
05:35 Suzanne.
05:37 Suzanne.
05:39 Suzanne.
05:41 Suzanne.
05:43 Sous-titrage ST' 501
05:46 "La vie de un homme"
05:51 "La vie de un homme"
05:56 "La vie de un homme"
06:00 "La vie de un homme"
06:05 "La vie de un homme"
06:10 "La vie de un homme"
06:15 "La vie de un homme"
06:43 Je ne sais pas ce qu'ils ont.
06:44 Vous avez raison, je vais les rentrer.
06:48 Vous avez raison, je vais les rentrer.
06:49 "La vie de un homme"
07:17 Il semble reprendre connaissance.
07:19 Je ne sais pas ce qu'il va faire.
07:42 "La vie de un homme"
07:47 Vous sentez-vous mieux ?
07:51 Le pour-reviens est encore un peu faible, mais c'est normal.
07:59 Il faut appeler la police.
08:02 On va l'appeler, mais pas tout de suite.
08:04 Que personne ne bouge.
08:06 Toi, si tu fais seulement un pas, je tire.
08:08 Tu peux y aller, il est chargé.
08:11 Tu as raison, autant en finir vite.
08:13 De toute façon, pour toi, le résultat sera le même.
08:16 Les rôles sont renversés, petit salaud.
08:18 Je vais te descendre.
08:20 Regarde, personne ne fait un geste pour sauver ta peau.
08:26 C'est ta faute aussi.
08:29 Tu embêtes tout le monde.
08:31 Tu comprends, tu gênes.
08:32 Alors je vais t'étendre.
08:34 Prête ?
08:35 Après, tu resteras tranquille.
08:37 En tout cas, tu n'auras plus le moyen de convaincre les flics que tu n'as pas assassiné ton père.
08:40 Je vous en prie, Montberthot.
08:41 Vous, ça va, ne bougez pas.
08:42 C'est ça, docteur.
08:44 Dites-lui d'être raisonnable.
08:45 Vous êtes complètement cinglé.
08:47 Pauvre type.
08:48 D'accord, pauvre type.
08:49 C'est ce que j'ai toujours été.
08:51 Le pauvre type de tout le monde.
08:53 Mais indispensable.
08:55 Quand on ne veut pas se salir les mains.
08:57 Allez, on demande à Montberthot, n'est-ce pas ?
09:00 On m'emploie comme chef du personnel.
09:02 Pourquoi ?
09:04 Parce que de temps en temps, il faut vider un type.
09:05 Et que j'ai la tête à ça, la manière.
09:07 Ce soir encore, il y a un sale boulot.
09:09 Qu'est-ce qu'il fait, Montberthot ?
09:10 Vous en rêviez tous, de ce que je vais faire.
09:13 Mais vous n'en aviez pas le courage.
09:15 Montberthot ne vous a rien fait de mal, ce charmois.
09:18 Il vous ennuie, d'accord ?
09:20 Il vous gêne.
09:21 Il vous dit des choses désagréables.
09:22 Mais il vous a pas battu.
09:24 Moi, si.
09:26 Il m'a blessé.
09:28 Tu avais raison.
09:31 Une égratignure.
09:33 Ce que je vais te faire, moi, ça ne sera pas une égratignure.
09:36 Vous ne direz pas.
09:38 Si tu me vouvoies, maintenant, ça rend poli, un flingue.
09:41 Mais si vous me tuez, comment vous en direz-vous ?
09:43 J'ai sept témoins pour moi.
09:45 Pour témoigner de quoi ?
09:47 Que j'étais en état de légitime défense.
09:48 J'ai tout prévu.
09:50 Je vais même effacer les empreintes de Suzanne Ternand.
09:53 Il y aura les miennes, mais ça n'a pas d'importance.
09:55 Je me défends, moi.
09:56 Contre toi, il y aura le coup de papier avec lequel tu m'as frappé.
09:59 Bouge pas !
10:00 Les empreintes sont dessus.
10:01 Puis, ma blessure.
10:04 Je ne me suis pas blessé tout seul, non ?
10:07 Alors, tu vois, ça colle.
10:08 On m'accuse, tu m'attaques, je me défends.
10:10 Qu'en dis-tu ?
10:12 Vous délirez.
10:13 Ils ne témoigneront pas pour vous.
10:15 Que tu crois ?
10:16 On voit que tu ne les connais pas.
10:17 Non, mais regarde-les !
10:19 Pas un qui bouge !
10:21 Ils méprisent, ça, je le sais, mais je m'en fous.
10:25 J'ai l'habitude.
10:26 Ils savent que je les sauve, tu comprends ?
10:28 À quel prix ?
10:30 Qu'est-ce que ça peut leur foutre ? Ils ont les moyens.
10:32 Ce qui compte, ce sont les apparences.
10:34 Décidément, tu comprends rien.
10:36 Vous n'êtes pas assez insensé pour vous livrer un maître chanteur.
10:39 Qui pourrait exiger de vous n'importe quoi ?
10:41 T'occupe !
10:42 C'est leur problème, le mien.
10:43 Mais je m'en arrangerai, t'inquiète pas.
10:45 Et vous, Mme Ternand ?
10:47 Vous ne dites rien.
10:48 Vous êtes encore plus lâche que je ne pensais.
10:50 Si ce crime est un accident, comme vous le prétendez,
10:53 que craignez-vous des juges ?
10:54 Vous allez me faire payer à votre place.
10:56 Et vous, Ternand ?
10:59 On vous dit juste et droit.
11:01 Ce n'est pas vrai ?
11:02 Ils ne me montrent pas l'impression que je suis un homme.
11:05 Ils ne montrent pas l'impossible.
11:06 Il veut sauver sa femme, c'est normal.
11:08 Avec Bats, il ne te fatigue pas.
11:10 C'est lui qui avait eu l'idée de me faire jouer l'amant de ta mère.
11:13 Tu vois si tu peux compter sur lui.
11:15 Il faut faire quelque chose !
11:17 Je vous préviens, mon Berthaud.
11:19 Nous, nous témoignerons contre vous.
11:22 Non, docteur.
11:24 Vous le dites.
11:26 Vous le croyez même, peut-être.
11:27 Et M. Charmois, j'en suis sûr, l'appréciera.
11:30 Mais vous êtes de la famille.
11:32 Que vous le vouliez ou non.
11:35 Ils vous ont fait taire dans le temps.
11:36 Rappelez-vous, ils vous feront encore taire ce coup-ci.
11:38 Il est fou, il est complètement fou !
11:41 Tu vois, personne ne lève le petit doigt.
11:45 Personne.
11:48 Si, il y a quelqu'un qui n'est pas là, mon Berthaud.
11:53 Contre qui vous ne pouvez rien.
11:55 Je ne suis pas venu ici tout seul, figure-toi.
11:58 Et qui ?
12:00 Ma femme m'attend dehors.
12:01 Elle a même vu le cadavre de mon père.
12:03 Et elle sait qu'elle doit prévenir la police si je ne suis pas de retour à minuit.
12:07 C'est-à-dire maintenant.
12:09 J'ai même cinq minutes de retard. Tu m'excuseras.
12:12 Bouge pas !
12:13 Moi, je le disais pour toi.
12:15 Cause toujours.
12:17 Tu parles, tu parles !
12:19 Comme un comédien, un cabot !
12:21 Ton cinéma, moi, j'y crois pas !
12:23 Que tu y crois ou pas !
12:24 Ma femme doit être rendue à la police, maintenant.
12:28 Menteur ! Essaye de gagner du temps.
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13:47 Susan Ternan a avoué.
13:49 C'était elle que Monberto avait surprise avec Pierre Valladne.
13:53 Et c'est elle, oui, qui l'a tué.
13:55 Mais c'est un accident.
13:57 Il allait la quitter.
13:59 Elle voulait simplement lui faire peur.
14:01 Le coup est parti.
14:02 Enfin, deux coups.
14:04 Elle avait perdu la tête.
14:05 Mais accident ou non, Pierre Charmois entend bien lui laisser la responsabilité de son acte.
14:12 Il est tôt cependant que Pierre avait blessé en essayant de le faire parler, s'est absenté un moment.
14:17 Il revient avec un fusil.
14:19 Son plan est simple.
14:21 Tuer Pierre Charmois et l'accuser ensuite du meurtre de son père.
14:25 Chacun ici a intérêt à se taire et de fait, tout le monde proteste mollement.
14:31 Pierre n'a plus qu'un espoir.
14:33 Que sa femme Sylvie, restée dehors, prévienne des gendarmes.
14:37 Mais Sylvie ignore tout du drame.
14:40 [ Bruit de moteur ]
14:56 [ Bruit de tocs ]
14:58 Madame Lamarre !
14:59 [ Bruit de tocs ]
15:01 Il est arrivé un accident chez Pierre Fallone.
15:05 Chez qui ?
15:06 Pierre Fallone. Il a été tué aussitôt après le départ de Pierre.
15:08 Qui l'a tué ?
15:09 Je ne sais pas.
15:10 Pierre est resté là-bas avec eux pour chercher à savoir.
15:12 Qui eux ?
15:13 Mais eux tous.
15:14 Bats, Sternand, Antoine Fallone.
15:15 Ils détestent Pierre. Ils vont l'accuser, lui faire du mal, le tuer peut-être.
15:19 Mais déréveille-toi.
15:21 Chez Charmois est en danger.
15:23 Quoi ?
15:24 Chez Charmois est en danger.
15:25 Je m'en fous.
15:27 Madame Lamarre, vite, il faut prévenir les gendarmes.
15:30 Les gendarmes ? Oui, vous avez raison.
15:31 Où est la gendarmerie ?
15:32 J'y vais avec vous. Il est temps de mettre un manteau.
15:34 Vite, pressez-vous.
15:35 Je descends.
15:38 De toute façon, vous avez perdu, mon Berthoud.
15:40 Ma femme veut être à la gendarmerie maintenant.
15:42 Les flics vont débarquer d'un instant à l'autre.
15:44 Ils vous mettront la main dessus.
15:46 Peut-être.
15:48 Mais toi, tu ne seras plus là pour les voir.
15:50 Ça suffit pour mon plaisir.
15:52 Foncourt témoignera contre toi.
15:54 Toute la ville te déteste.
15:56 Tu n'as pas remarqué comment on te déteste ?
15:58 L'autre jour, tu as vu les jeunes ?
16:00 Ils t'ont bien reçu avec ta bagnole de crameur.
16:02 J'étais pour rien.
16:03 Ils ont décidé ça tout seuls.
16:05 Tu vois, si on t'aime au pays...
16:07 Vous vous trompez, mon Berthoud.
16:09 C'est moi qui avais monté quelques-uns de nos jeunes contre Pierre Charmoix.
16:12 M. Charmoix, je ne pouvais pas deviner les raisons de votre présence à Foncourt.
16:17 Je vous prenais pour un provocateur.
16:20 Qu'il est, ou plutôt qu'il était.
16:22 Reposez ça, Mme Fontain !
16:25 Écartez-vous, ou je tire dans le tas !
16:27 Reposez le surappareil, convenablement.
16:30 Je ne veux pas de la guerre.
16:32 Reposez le surappareil, convenablement.
16:34 C'est ça.
16:36 Docteur.
16:37 M. Batts.
16:38 Surveillez vos femmes, sinon je m'en charge.
16:40 Et pas de mouvements précipités, hein ?
16:43 Viens là, toi.
16:44 Arrache tes fils.
16:49 Arrache, je te dis !
16:51 Fous comme de mieux que ce soit tes empruntes.
16:58 Bravo.
17:01 Bravo.
17:02 Tu es doué pour jouer les gangsters.
17:04 Allez, reviens.
17:07 Plus vite !
17:10 Hé, Marthe, tu dors ?
17:18 Oui.
17:19 Il se passe de drôles de choses chez M. Pierre. Je vais aller faire un tour.
17:22 M. Bannon, il serait temps que vous donniez votre avis.
17:24 Vous n'empêcherez pas qu'un deuxième assassinat soit commis sous votre toit.
17:31 Vous allez laisser tuer votre petit-fils devant vous.
17:38 Vous avez raison.
17:41 Je ne veux pas de la guerre.
17:43 Je veux juste que vous soyez en sécurité.
17:45 Je veux juste que vous soyez en sécurité.
17:47 Je veux juste que vous soyez en sécurité.
17:49 Je veux juste que vous soyez en sécurité.
17:51 Tu n'es pas son petit-fils !
17:52 Humberto.
17:57 Vous êtes fou.
18:01 Vous n'allez pas tirer.
18:03 Si, M. Bannon.
18:05 Humberto, écoute-moi.
18:09 Ne bougez pas.
18:11 Je vais être obligé de tirer.
18:14 M. Bannon.
18:18 Non, non.
18:19 Ne tirez pas sur moi.
18:21 Je vous désapprouverai.
18:27 Non, M. Bannon.
18:31 Après, vous réfléchirez.
18:34 Et vous me remercierez.
18:36 Ils ne te remercieront pas.
18:37 Si, si.
18:38 S'ils oublient, je les y forcerai.
18:41 J'ai de quoi, ne t'inquiète pas.
18:43 Ils me remercieront.
18:45 J'ai pris mes précautions.
18:47 Si il le faut, je pourrai leur rafraîchir la mémoire.
18:49 A Deauville, j'ai pris une photo.
18:52 Des photos de Pierre et de Mme Ternan.
18:54 Cherchez pas, elles sont en lieu sûr.
18:56 Ordure !
18:58 Je me bats avec les armes qu'on me laisse.
19:00 D'ailleurs, M. Ternan, vous devriez être le premier à me dire merci.
19:04 Si on arrête votre femme comme meurtrière, ça vous fera un beau scandale.
19:08 M. Batts aussi devrait me remercier.
19:11 Son affaire ne me va pas si bien s'il y avait un procès.
19:14 Je ne crois pas qu'il pourrait demander à M. Ternan de l'aider.
19:16 Il ne faut pas croire que l'argent n'a pas d'odeur.
19:18 Et je vous préviens, si Marie nous malheure, ces photos seront publiées.
19:23 Il y a des jours longs pour ça.
19:25 Tu vois, je te l'avais dit.
19:29 Il suffit de savoir leur parler.
19:32 Personne ne fait un geste.
19:40 Vous en ferez mon merci.
19:43 Vous, ça ne va bouger pas.
19:45 Je vous en prie.
19:46 Évidemment, la sonnette ne marche pas.
20:00 M. le brigadier ! M. le brigadier, vite ! Ouvrez !
20:03 Mais ouvrez ! Mais ouvrez donc !
20:06 Je te jure, on pourrait crever !
20:08 M. le brigadier !
20:09 Qu'est-ce qui se passe ?
20:17 M. le brigadier, vite ! Un accident est arrivé chez les Vallone !
20:19 J'arrive.
20:20 Vous êtes tous ignobles !
20:26 Elle est belle, votre honorabilité.
20:29 Elle est comme votre fric !
20:31 Allez, ça suffit. On y va.
20:32 Reste pas devant les dames. Je pourrai les éclabousser.
20:35 Viens par là.
20:37 Tu as perdu, mon Berthaud.
20:38 Les gendarmes sont prévenus.
20:41 Ma femme va arriver avec eux d'une minute à l'autre.
20:43 Duplain ! Tu n'es même pas marié !
20:49 Comment je ne suis pas marié ?
20:51 M. Batts, quitte-le à ce fou.
20:54 C'est vrai, je connais sa femme, mon Berthaud. C'est exact.
20:57 Elle doit être ici, maintenant.
20:59 Non ! Elle serait déjà arrivée ici !
21:01 Nous aussi, nous l'avons vue dans sa voiture, dehors.
21:05 Elle a sûrement prévenu la gendarmerie.
21:06 Peut-être. Et après, qu'est-ce que ça change ?
21:08 Les gendarmes trouveront deux morts, si tout !
21:10 Trois ! Car vous y passerez, mon Berthaud.
21:13 S'ils acceptent mon assassinat, le vôtre ne leur fera pas peur.
21:16 Mais qu'une cartouche à votre fusil.
21:18 Deux au maximum.
21:20 Ils sont sept.
21:22 Fous !
21:23 Tu diras les fauteux à cette bande de fauchetons !
21:26 Non ! Et vous le savez.
21:27 Ils ont les moyens d'étouffer le scandale.
21:29 Vous serez mort pour rien, mon Berthaud.
21:34 C'est un plaisir.
21:35 Pour une fois que j'en ai l'occasion, je ne vais pas l'arrêter, non ?
21:37 C'est trop beau.
21:39 Qu'est-ce qui se passe ? Madame ?
21:46 Je suis Mme Pierre-Charmois.
21:48 Ah.
21:49 Venez vite.
21:50 Où et pourquoi ?
21:51 On a assassiné Pierre Vallone.
21:52 Quoi ?
21:53 Et mon mari est en danger.
21:54 Votre mari ?
21:55 On vous expliquera en route. Brigadier, vite !
21:56 Ne perdez pas de temps.
21:58 Doucement. Comment savez-vous qu'on a assassiné Pierre Vallone ?
22:00 Je l'ai vu.
22:01 Et que faisiez-vous chez lui ?
22:02 C'est mon mari qui y était.
22:03 Oh, vite, Brigadier, on n'a pas le temps.
22:04 Une seconde. Je préviens mon collègue, je m'habille et j'arrive.
22:07 Dépêchez-vous.
22:09 Allez, avance.
22:16 Tu ne penses pas voir ce que je m'amuse ?
22:20 Je te commande et t'obéis.
22:23 Je te vois trembler.
22:25 Non, mon Berthaud. Tiens, regarde.
22:27 Mes mains, elles ne tremblent pas.
22:29 Si, elles tremblent !
22:32 Allez, les mains !
22:33 Lève les pattes ! Je te connais !
22:35 Recule !
22:38 Recule, je te dis !
22:41 T'as peur ?
22:42 Devant un flingue, tout le monde a peur.
22:46 Et t'es comme les autres !
22:48 Oui, je suis comme les autres.
22:49 J'ai peur d'un fou de ton espèce.
22:51 Et alors ?
22:53 Je savais bien !
22:55 J'aurais préféré un rideau rouge.
22:58 Fais le mariol !
23:00 On t'abondira après !
23:01 Je t'en supplie !
23:02 Salut !
23:21 Arrête !
23:22 Comme et bien.
23:35 J'ai cru bien faire.
23:39 Vous avez bien fait, mon vieux.
23:41 Que personne ne bouge, s'il vous plaît !
23:42 Pierre !
23:43 Merci.
23:46 Que personne ne bouge !
23:49 Monsieur Valon, je suis désolé.
23:50 Faites votre devoir.
23:53 C'est lui, n'est-ce pas, qui a tué ton père ?
23:56 Lui.
23:58 Et les autres.
24:00 C'est pas du possible.
24:15 Monsieur Pierre !
24:17 Monsieur Pierre !
24:18 Monsieur Pierre !
24:23 Ne vous chialez pas, madame.
24:24 Nous devons appeler Nancy.
24:26 Ça regarde nos chefs.
24:27 Je vais téléphoner.
24:28 Merci, madame, d'avoir prévenu la police.
24:40 Monsieur Valon,
24:46 vous n'êtes entouré que de monstres minables.
24:48 Je vous plains.
24:51 Je peux vous dire une chose.
24:53 Mon nom est Pierre Charmois.
24:54 Je n'ai jamais voulu en changer.
24:56 Et j'en ai moins envie que jamais.
24:59 Vous êtes jeune, mon petit Pierre.
25:03 Un jour, peut-être,
25:07 vous changerez d'avis.
25:09 Jamais.
25:12 Vous pouvez pas dire ça, monsieur Pierre.
25:15 Votre père, vous savez,
25:16 c'était un type bien.
25:18 Oui.
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26:44 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org