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00:00 *Générique*
00:09 Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue aux informés sur France Info, à la radio et à la télé, canal 27 de la TNT.
00:16 A la une ce soir, sans surprise, la réélection de Vladimir Poutine à la tête de la Russie.
00:20 Quelle place dans le pays pour l'opposition désormais.
00:23 Les derniers propos d'Emmanuel Macron sur l'Ukraine qui réaffirme qu'à un moment ou à un autre,
00:27 il faudra sans doute des opérations sur le terrain.
00:30 La reprise des négociations au Proche-Orient avec l'espoir d'une nouvelle trêve, nous en débattrons.
00:36 Nous commenterons également la dernière sortie de Donald Trump qui estime que sa non-réélection en novembre serait une boucherie, je cite, pour l'économie américaine.
00:46 Et puis l'importance de l'information et de la sensibilisation aux médias.
00:50 La semaine de la presse débute demain à l'école.
00:53 Et eux ont bien révisé l'actualité. Nos quatre informés. Bonsoir Emilie Zapalski, communicante fondatrice de l'agence de communication.
01:00 Emilie Conseil, Valérie Lecable est avec nous. Bonsoir Valérie.
01:03 Bonsoir Hector.
01:04 Éditorialiste politique pour le site Le Journal.info.
01:07 Séverin Husson à vos côtés. Bonsoir Séverin.
01:10 Bonsoir Hector.
01:11 Rédacteur en chef au journal La Croix.
01:12 Et David Bouheri. David, bonsoir.
01:14 Bonsoir Hector.
01:15 Éditorialiste économique à France Télévisions. C'est parti pour une heure de débat.
01:20 La présidentielle en Russie depuis vendredi et la victoire donc ce soir, elle était annoncée de Vladimir Poutine.
01:26 Plus de 87% des voix d'après les premiers résultats.
01:30 Le président réélu jusqu'en 2030 sur France Info.
01:34 Nous avons demandé à l'ancien ambassadeur de France en Russie, Jean-Maurice Ripert, si rien n'allait changer pour les Russes après ce jour d'élection.
01:42 D'abord, c'est pas un jour d'élection, c'est un jour de farce.
01:45 Il faut dire les choses clairement, ça n'est pas une élection, c'est une farce.
01:48 Il n'y a pas d'opposants, il n'y a pas de médias, il n'y a pas de contrôle des urnes.
01:51 Vous avez vu ces images spectaculaires de gens qu'on emmène dans des caves dans les villes occupées en Ukraine et qui doivent voter entre des militaires armés.
02:00 Donc c'est une farce, ce n'est pas une élection.
02:02 Rien ne va changer, j'en suis pas si sûr.
02:04 Je crains que ça devienne pire pour la population russe parce que vous avez vu quand même qu'il y a eu quelques manifestations d'opposants depuis quelques semaines.
02:14 Notamment depuis la mort bien sûr d'Alexei Navalny.
02:17 Très courageusement, des gens mènent des actions pendant ces pseudo-élections.
02:22 On risque d'avoir un durcissement supplémentaire du régime.
02:26 Avec quelques mobilisations aujourd'hui, des dizaines d'opposants arrêtés.
02:30 Deux choses dans ce que l'on vient d'entendre Valérie Lecabre, la parodie d'élections que l'on commente depuis trois jours et puis l'avenir effectivement qui pourrait encore s'assombrir pour les Russes.
02:38 Oui mais écoutez, quand on entend 2030, on se dit "c'est vertigineux, ça ne va pas durer comme ça encore jusqu'en 2030".
02:44 Sachant que la Constitution lui permet d'être encore réélu jusqu'en 2036.
02:47 Exactement, oui mais là déjà c'est fait quoi. 2030 c'est déjà fait en fait.
02:51 Alors c'est vrai que quand on voit ces opposants, même je suis passée au Trocadéro cet après-midi, il y avait du monde avec ses drapeaux, ses opposants.
03:00 Ce rendez-vous qui avait été donné à midi d'aller voter tous ensemble, c'est qu'eux qui se sont formés.
03:06 On a un vague petit espoir que quelque chose est en train de bouger, que il se passe quelque chose.
03:12 Mais quand on entend le résultat de 88%, on déchante rapidement.
03:16 Moi ce qui me frappe depuis quelques jours le plus, et peut-être on en parlera tout à l'heure en parlant d'Emmanuel Macron,
03:22 c'est qu'il y a de plus en plus de gens qui disent quand même "la Russie n'est pas aussi forte que vous croyez".
03:28 Alors je ne sais pas si c'est l'envie d'y croire, peut-être, j'en sais rien, mais Emmanuel Macron...
03:33 Ce que disait encore Nathalie Loiseau tout à l'heure à l'eurodéputée sur France Info.
03:37 On a l'impression qu'il y a des gens qui se sont donné le mot.
03:40 Moi j'ai discuté longuement avec l'ambassadeur d'Ukraine cette semaine qui disait exactement la même chose,
03:45 qui disait "la Russie d'aujourd'hui c'est une association de peuples,
03:51 c'est pas vraiment un pays clairement constitué, l'empire soviétique est tombé en quelques jours.
03:56 Une dislocation n'est pas impossible".
03:58 Alors je ne fais pas de plan sur la comète, mais je trouve qu'il y a une espèce de petite musique sur "c'est un petit PNB,
04:05 ils ne sont pas si puissants qu'on le pense, arrêtons d'avoir peur etc."
04:09 Donc je ne sais pas ce que ça va donner, mais cette conjonction, si vous voulez, d'impuissance politique totale,
04:15 parce qu'on ne peut pas discuter avec Vladimir Poutine, qu'il est réélu jusqu'en 2030, etc.
04:20 Et de cette petite musique qui dit "n'ayez pas peur parce que peut-être ça ne va pas durer éternellement".
04:27 Je ne sais pas ce que ça porte, mais j'espère que ça porte quelque chose.
04:30 - Ça vous surprend ce discours, Elisa Palski ?
04:32 - Je trouve que c'est la méthode Koué, oui ça me surprend parce que même si peut-être la Russie,
04:36 l'économie a un petit peu des signaux moins positifs, elle résiste.
04:41 Et puis la grosse différence c'est qu'ils sont en économie de guerre depuis longtemps,
04:45 donc c'est costaud, c'est pas rien.
04:47 Et justement cette élection montre à quel point Poutine, il peut faire n'importe quoi de sa population,
04:51 même si elle est fracturée, même si elle est différente, hétérogène,
04:55 on sait qu'il peut lui imposer n'importe quoi par rapport à ce qu'on peut faire en France.
04:59 Moi j'ai l'impression qu'on essaie de montrer nos muscles.
05:02 Et moi ça m'a un peu choqué, il y a un tweet qui m'a un peu choqué,
05:05 c'est celui de Charles Michel, Conseil européen, le Président,
05:08 qui est sur le ton de l'humour.
05:10 Alors oui, on peut dire que c'est une parodie cette élection,
05:12 mais jusqu'où on se moquerait de Poutine ?
05:16 Je ne comprends pas en fait moi ce ton-là.
05:18 Dans son tweet, il a félicité la victoire de Poutine avant même les résultats.
05:22 Bon après il a rajouté "pas de liberté, pas d'opposition, pas de choix",
05:26 voilà, pour constater ça.
05:28 Et moi je suis assez étonnée en fait par ça.
05:30 C'est comme si, voilà, on ne veut absolument pas le craindre,
05:32 donc on tourne en dérision.
05:34 Mais la réalité, c'est que la guerre elle continue,
05:36 c'est que l'économie russe elle tient,
05:38 c'est que même s'il y a des mots énormes qui sont lancés,
05:42 de la France notamment, et on va en reparler,
05:44 pour l'instant on n'arrive pas à soutenir l'Ukraine pour qu'elle gagne,
05:48 on ne sait même pas ce que ça veut dire pour l'Ukraine de gagner.
05:52 Donc moi je m'interroge.
05:54 Après, évidemment que ce n'est pas de la démocratie,
05:58 moi j'ai été très touchée, j'ai discuté avec un Russe
06:00 qui est depuis récemment, enfin depuis la guerre en France,
06:04 et il m'a dit quelque chose qui m'a touchée parce que
06:06 je me suis dit "bah tiens, il faut être fier d'être Français parfois",
06:08 il m'a dit "mais moi j'ai choisi la France parce que c'est la véritable démocratie".
06:11 Alors on comprend bien que chez lui ce n'est pas ça,
06:13 mais il m'a dit "même par rapport à d'autres pays européens,
06:15 je choisis la France parce qu'on peut parler, on peut, voilà,
06:17 on est accueilli comme ça",
06:19 et ça m'a touchée et je pense qu'il faut se re-questionner là-dessus,
06:22 se re-féliciter d'avoir ce pays qu'on critique tant parfois.
06:26 C'est vrai Husson, cette réélection de Vladimir Poutine,
06:29 elle le renforce encore, elle renforce son pays ?
06:31 Probablement elle le renforce, alors c'est vrai,
06:33 on entend cette musique, moi je l'entends aussi,
06:35 la musique que vous décriviez Valérie,
06:37 on l'entend mais je pense que c'est le propre des pouvoirs totalitaires,
06:40 c'est-à-dire qu'ils se sentent forts,
06:42 ils vont loin, et à un moment donné ça craque.
06:45 On ne sait pas très bien d'où ça vient,
06:47 on ne sait pas très bien quelle est l'étincelle qui fait que ça craque,
06:50 mais à un moment donné ça craque.
06:52 C'est vrai qu'il fallait voir les mesures
06:57 qui ont été prises par le pouvoir au moment de l'enterrement de Navalny.
07:03 On voit que s'ils ont peur d'un cadavre ou d'un homme mort,
07:07 à ce point c'est qu'effectivement eux-mêmes sentent sans doute qu'ils sont fragiles.
07:11 Cela dit, ce qu'on peut dire, c'est que la réélection de Poutine
07:15 le rend plus fort que jamais,
07:17 c'est une forme de démonstration de force qu'il a fait.
07:19 Au cours des deux dernières années,
07:21 il y a eu des moments un peu de faiblesse,
07:24 il y a eu évidemment la mutinerie de Prigojine,
07:28 il y a eu l'échec du début de la guerre et de la non-prise de Kiev,
07:32 il y a eu l'assassinat de Navalny,
07:34 et tout ça, Poutine est passé comme si de rien n'était,
07:38 et il a renforcé son pouvoir,
07:40 et il a fait plus que, en tout cas les chiffres officiels,
07:43 plus que la dernière fois, puisqu'en 2018 il a fait 75%.
07:48 Donc évidemment il s'est renforcé,
07:50 mais effectivement, il y a un moment donné où,
07:53 on ne sait pas d'où ça viendra, mais il se passera sans doute quelque chose.
07:56 Vladimir Poutine réélu jusqu'en 2030,
07:58 on va continuer d'en parler dans un instant, 20h et 11 minutes d'abord le Fil info,
08:02 c'est avec Stéphane Milhomme.
08:04 Vladimir Poutine réélu avec près de 88% des suffrages,
08:08 des résultats encore partiels rapportés par les médias russes.
08:11 La première réaction est venue d'un État voisin européen,
08:14 la Pologne, pour ses dirigeants,
08:16 l'élection présidentielle russe n'est pas légale,
08:18 dans la journée au moins 70 opposants ont été arrêtés dans le centre de la Russie notamment.
08:23 C'est Benjamin Netanyahou qui l'assure,
08:25 il n'y aura pas d'opération à Rafah tant que la population est enfermée sur place.
08:30 Le Premier ministre israélien répond au chancelier allemand,
08:33 Olaf Scholz plaide pour un accord sur les otages et un cessez-le-feu durable à Gaza.
08:37 De nouvelles négociations pour une trêve se déroulent ce soir depuis le Qatar.
08:41 Des retards importants sur les TGV sud-est au moins jusqu'à demain matin.
08:46 Les suites d'une panne de signalisation en région lyonnaise.
08:49 Conséquence, les trains ne peuvent plus emprunter la ligne grande vitesse,
08:53 mais une ligne classique aussi bien en direction du sud que vers les Alpes.
08:56 La circulation des trains reste perturbée, cette fois entre Nantes et Paris.
09:00 Après un dégagement fumé entre deux rames,
09:02 cet après-midi le train en cause a pu repartir vers 16h20.
09:05 Des liaisons annoncent encore deux à trois heures de retard ce soir.
09:09 Montpellier PSG c'est à 20h45 le dernier match de la 26e journée de Ligue 1 de football.
09:14 Rennes bat Marseille 2-0 et revient à sa hauteur au classement.
09:18 Sans surprise la réélection ce soir de Vladimir Poutine à la tête de la Russie.
09:32 On le disait, près de 88% des voix résultat pour l'instant provisoire.
09:38 David Bouheri, certains disent aussi que si Vladimir Poutine n'était plus au pouvoir,
09:43 ce qui arrivera un jour, celui qui lui succéderait,
09:45 ce serait peut-être encore pire, c'est un problème aussi de régime finalement,
09:50 c'est plus profond que Vladimir Poutine.
09:52 Oui, ça c'est effectivement tout à fait possible,
09:54 mais c'est aussi lié à justement des décennies de pouvoir tellement concentré et personnel
10:02 qu'effectivement il n'y a plus d'opposants politiques.
10:07 Les seuls opposants politiques qui restent ne sont plus en Russie.
10:10 Parce que c'est surtout ça en fait, c'est que toute l'intelligentsia russe a quitté.
10:17 Ceux qui sont en Russie sont enfermés.
10:18 Oui, mais la plupart ont quitté le pays.
10:21 C'est pour ça qu'on disait, oui c'est un score qui renforce, je dirais l'image du pouvoir etc.
10:29 mais qui à mon avis aussi l'affaiblit un peu,
10:31 parce qu'on voit bien que c'est toujours le même ressort pour arriver à tenir de façon autoritaire le pays
10:37 en muselant tout le monde et toutes les libertés.
10:41 Et je pense qu'au bout d'un moment ça finit par se fragiliser.
10:46 Après on parle de ce pays qui effectivement tient le coup malgré les sanctions,
10:52 malgré tout ce qu'on a essayé de faire pour arrêter la guerre en Ukraine.
10:58 Mais toujours est-il que ça fait quand même deux ans que ça dure.
11:01 Rappelez-vous c'est quand même la deuxième plus grande armée du monde.
11:05 Au début de l'offensive ou du conflit ou de la guerre, on parlait de quelques semaines de conflit.
11:10 La guerre elle n'est pour l'instant ni perdue ni gagnée.
11:14 Et à propos de l'Ukraine, justement comment interpréter les propos d'Emmanuel Macron,
11:18 le président de la République, qui a redit ce matin, c'était dans le journal Le Parisien,
11:21 qu'il faudra envisager un jour ou l'autre des opérations sur le terrain.
11:24 Beaucoup de critiques à l'étranger, dans la classe politique française,
11:28 à l'image de Manon Aubry, l'insoumise qui était aujourd'hui sur France Info et France Inter.
11:32 Les propos tenus par le président de la République depuis une semaine sont irresponsables et inefficaces.
11:39 Irresponsables parce qu'il ouvre la porte à l'envoi de soldats pour aller au front, sur le front ukrainien.
11:46 C'est aussi inefficace parce qu'il a été désavoué par l'ensemble de ses alliés sur la scène européenne.
11:50 Et puisqu'il parlait d'ambiguïté stratégique... - Pas tous ! - Tous !
11:54 - Pas les États baltes, pas la République tchèque, pas la Pologne.
11:58 - Aucun État n'a dit "le président de la République française, Emmanuel Macron, a raison".
12:02 En revanche, les États qui se sont exprimés sur la scène européenne,
12:05 et je vous le dis aussi en tant que députée européenne, ont dit que c'était aujourd'hui hors de question.
12:10 - Valérie Lecable, un mot sur toutes ces prises de position d'Emmanuel Macron, la dernière encore ce matin.
12:15 - Écoutez, je pense qu'Emmanuel Macron, il martèle son message.
12:20 De toute façon, on sait déjà que ça a été divulgué, qu'il y a 12 centres de renseignement en Ukraine.
12:25 Donc il y a forcément déjà des gens qui sont dans ces centres de renseignement.
12:29 On sait que pour tirer des canons César ou pour des armes qui sont étrangères, il faut des formateurs.
12:36 Donc il y a forcément des formateurs.
12:38 Donc de quoi parle Emmanuel Macron ? Du niveau d'après, qui serait d'envoyer quelques forces spéciales.
12:44 Et il a rappelé qu'on avait une armée de métiers qui était déjà intervenue.
12:49 Vous savez que quand on est allé en Irak ou en Syrie, par exemple, on intervenait auprès soit des Kurdes,
12:55 soit de l'armée irakienne, en support, en appui.
12:58 Et donc c'est quelque chose que l'armée française sait faire.
13:01 Et d'ailleurs, je rajouterais que le chef d'état-major des armées, le général Burkhad, a aussi lui dit
13:06 "On sous-estime la puissance de l'armée". Il l'a dit avant-hier soir dans l'amphi-foch à l'école militaire.
13:14 Donc il martèle ça. Mais la vérité, juste deux secondes, c'est que l'Ukraine, elle n'a pas besoin de troupes,
13:19 elle a besoin de munitions. C'est-à-dire que vous savez que les Russes tirent 20 000 obus par jour,
13:26 quand les Ukrainiens en tirent 3 000 par mois, ce que dit très bien Raphaël Luxman,
13:31 qui se présente aussi aux élections européennes.
13:34 Donc il va falloir accélérer la production, c'est ce qu'ils sont en train de faire.
13:38 Emmanuel Macron est allé en Allemagne pour avoir le soutien de la Fuchs là-dessus,
13:43 parce que l'industrie allemande est plus puissante qu'un autre et peut aller plus vite.
13:47 Donc je pense qu'il y a aussi ça derrière. Et ce qu'il veut, c'est juste réaffirmer la force de l'Europe dans ce conflit.
13:55 Parce que la conviction est que si la Russie remportait la guerre en Ukraine, ça serait dangereux pour toute l'Europe.
14:02 Il y a un vrai malentendu, parce que sur le fond, la question se pose.
14:07 Elle se pose systématiquement dans tous les pays depuis le premier jour.
14:11 À partir du moment où vous avez un conflit et que vous estimez que vous avez des intérêts à l'intérieur,
14:16 vous êtes obligé d'envisager cette question dans le conflit.
14:22 Non, je vais terminer, David Bourey.
14:25 Tout le monde le pense depuis le départ. La seule différence, et la vraie question,
14:29 c'est de savoir s'il faut le dire publiquement.
14:32 Parce que l'armée travaille sur tous les scénarios possibles et imaginables.
14:36 C'est son métier.
14:38 Donc, quelle était sans doute l'idée d'Emmanuel Macron ?
14:43 C'était avant tout d'adresser un message à la Russie de Vladimir Poutine
14:50 pour fixer une limite et dire que comme on ira jusqu'au bout, y compris en envoyant des hommes sur le terrain,
14:58 arrêtons justement cette histoire d'escalade.
15:03 Et je pense d'ailleurs que clairement c'est quelque chose qui peut être entendu dans l'esprit de Vladimir Poutine.
15:09 Parce qu'on rappelle qu'au déclenchement du conflit, c'est à partir du moment où les Américains ont dit
15:14 "il y a des opérations qui se préparent, mais il n'y aura pas de troupes américaines sur le terrain",
15:18 que les Russes ont pris ça comme un feu vert pour les opérations militaires.
15:23 Donc, après, le seul problème c'est qu'en le disant publiquement, alors que je pense que de façon très hypocrite,
15:31 tous les autres pays occidentaux y pensent depuis le départ.
15:33 À cette éventualité-là, tout le monde y réfléchit forcément.
15:37 C'est l'effet que ça a de se dire que le camp occidental n'est pas sur la même ligne.
15:44 La rhétorique qui monte aussi un peu, ou l'effet de communication, Emile Izapalski,
15:49 c'est de dire voilà pendant longtemps les Européens ont dit "on ne fera pas ci, on ne fera pas ça, on ne peut pas voilà".
15:52 Et là aujourd'hui c'est de montrer les muscles et de dire voilà ce qu'on peut faire finalement et de s'affirmer de cette manière-là.
15:56 Mais ce n'est pas pareil de le penser et de le dire.
15:58 Et on a beaucoup critiqué cette ambiguïté stratégique qui n'était pas si ambiguë que ça,
16:03 puisque justement il a parlé des troupes au sol.
16:06 Donc même des diplomates disaient "c'est étonnant quand même cette façon de parler".
16:10 Moi je pense qu'il y a un élément qui est quand même assez important, c'est l'élection aux Etats-Unis.
16:15 Et de toute façon, quelle que soit la finalité des élections, Biden comme Trump,
16:19 on sait qu'il y a cette idée de moins soutenir l'Ukraine.
16:22 Donc l'Europe a quelque chose à jouer là-dedans.
16:24 Et je pense que ce n'est pas anodin qu'elle monte au créneau pour essayer de jouer ce rôle de défense.
16:30 Il y a cette idée de défense européenne que voit Macron.
16:33 Je pense qu'il y a un autre élément, et vous l'avez dit, c'est qu'on est beaucoup moins,
16:36 on fournit beaucoup moins que l'Allemagne.
16:38 Donc il y a cette idée de rattrapage un peu.
16:40 Et d'ailleurs ça a été une des réactions de la chose un petit peu grognon quand même,
16:44 parce que c'est Macron qui monte au créneau et c'est l'Allemagne qui donne beaucoup plus à l'Ukraine.
16:49 Donc c'était un petit peu gonflé, si vous me le permettez.
16:51 Et puis je pense qu'il y a quand même cet argument, moi je ne peux pas m'empêcher de le dire,
16:55 même si ça paraît cynique, on est quand même au moment des élections européennes.
17:00 Il a quand même pris la parole à 20h, une demi-heure après la fin du premier débat des Européennes sur public Sénat.
17:07 Ce n'est pas anodin quand même de monter ce dossier-là.
17:10 Je ne dis pas qu'il n'y a pas cette idée de défendre l'Ukraine.
17:13 Mais il y a quand même cette idée de replacer quand même, pas grossièrement,
17:17 mais en tout cas énormément ce dossier, parce qu'on sait que les habits de chef de guerre ça lui va bien.
17:22 Ça lui a permis en 2022 pour la présidentielle d'écourter sa campagne.
17:26 Il ne participa pas à certains débats parce qu'il était amené à avoir un rôle de chef d'État vis-à-vis de l'international,
17:32 puisque c'était le début de l'Ukraine, c'était la continuité de l'Ukraine.
17:36 Donc il y a cette idée-là.
17:37 Après moi je pense que c'est quand même différent de le penser et de le dire.
17:40 Et je crois que l'opinion publique quand même, et il devrait faire attention justement dans cette stratégie vis-à-vis du Rassemblement National,
17:46 de faire attention parce que ce n'est pas anodin ces mots-là, même si après on nous dit c'est des démineurs, des formateurs.
17:53 – Justement l'idée, je voudrais écouter aussi Cévrin Husson sur ce sujet.
17:55 Est-ce que l'idée c'est de dire voilà moi je suis avec l'Ukraine, le Rassemblement National c'est le parti de Poutine et de la Russie,
18:01 voilà d'accentuer encore cette distinction ?
18:03 – Peut-être, peut-être, on ne sait pas.
18:04 Moi je crois que sur un sujet comme ça, de toute façon, il faut faire preuve d'humilité.
18:07 On ne sait pas très bien ce qui se dit dans les chancelleries, ce qui s'est dit dans le sommet à Paris à l'issue duquel,
18:14 fin février à l'issue duquel il a fait cette déclaration.
18:18 Qu'est-ce qui s'est dit lors du sommet ?
18:19 Ben là on ne sait pas, donc il faut faire preuve d'humilité.
18:21 Voilà, moi cela dit, j'ai envie de croire que ce n'est pas une déclaration faite sur un coin de table,
18:27 que ce n'est pas une déclaration qui est faite à des visées politiques en vue des Européennes.
18:33 Je pense effectivement, un peu comme David, que ce sont des choses qui ont été réfléchies.
18:37 – Mais alors pourquoi les alliés ne le suivaient pas et pourquoi il n'y a pas eu du tout une parole à l'unisson ?
18:41 Ça ne semblait pas très concerté.
18:43 – Sans doute, en fait, c'est un message qu'ils veulent envoyer à la Russie.
18:47 – C'était très réfléchi en tout cas, ça c'est sûr.
18:49 – C'est sans doute très réfléchi, c'est un message qu'ils veulent envoyer à la Russie
18:52 pour montrer la volonté et l'engagement dans la durée de l'Occident aux côtés de la Russie,
18:57 aux côtés d'Ukraine pardon.
18:59 Donc voilà, c'est un message, sans doute est-il sincèrement inquiet.
19:05 On a vu qu'il y avait des cyber-attaques qui se multipliaient en France.
19:08 Il faut remettre aussi ce conflit sur le temps long, avec ce qui s'est passé depuis des années,
19:13 en Tchétchénie, en Géorgie, en Crimée, dans le Donbass.
19:17 Donc voilà, sans doute, pensent-ils réellement que l'Ukraine ne peut pas perdre cette guerre
19:22 et qu'il faut envoyer un message fort à Vladimir Poutine.
19:25 – Le Fil info à 20h22, déjà l'essentiel c'est avec vous Stéphane Milam.
19:30 – Vladimir Poutine réélu président de la Russie jusqu'en 2030.
19:34 Après une élection sur mesure, il remporte 88% des suffrages, selon des résultats encore partiels.
19:40 L'ex-président russe Dmitri Medvedev salue une victoire éclatante.
19:43 Mais depuis l'Ukraine, Volodymyr Zelensky conteste cette réélection.
19:47 Pour lui, Poutine est ivre de pouvoir et veut régner éternellement.
19:51 Les suites de l'agression de la principale du collège de Chenov en Côte d'Or.
19:55 Le procureur de Dijon entend demander le placement du jeune suspect en détention provisoire.
20:00 Cet adolescent de 15 ans a aussi agressé une professeure d'anglais.
20:04 Une information judiciaire est ouverte pour tentative d'homicide volontaire et violence volontaire.
20:09 Il faut qu'un accord sur les otages et un cessez-le-feu durable à Gaza
20:13 puisse aboutir. Les mots d'Olaf Scholz à Benjamin Netanyahou.
20:16 Le chancelier allemand a été reçu par le premier ministre israélien.
20:21 Ces prochaines heures, une délégation israélienne doit se rendre au Qatar
20:24 afin de négocier une éventuelle trêve de six semaines à Gaza.
20:27 Netanyahou n'acceptera pas un accord affaiblissant Israël.
20:30 Et puis en Biathlon, une fin de saison en apothéose.
20:33 La française Lou-Jean Monod remporte la Mastart et le globe de la spécialité,
20:37 le gros globe de Biathlon pour l'italienne Lisa Vitosi.
20:40 Tout cela depuis qu'elle est morte au Canada.
20:44 France Info.
20:46 20h21, Les Informés, Victor Matey.
20:51 Et dans Les Informés, on s'intéresse à présent à la situation au Proche-Orient,
20:55 cinq mois après l'attaque terroriste du Hamas en Israël
20:58 et le début de l'arrêt poste meurtrière de l'État hébreu à Gaza.
21:01 De nouvelles négociations doivent avoir lieu au Qatar,
21:04 en jeu une troisième trêve de six semaines, cette fois qui comprendrait
21:08 la libération de 42 otages retenus par le Hamas
21:11 en échange de celle de dizaines de prisonniers palestiniens.
21:14 Avant le départ de la délégation israélienne pour Doha,
21:17 le Premier ministre Benyamin Netanyahou s'est exprimé maintenant sa détermination
21:21 à envoyer des troupes terrestres sur Rafah, tout en précisant
21:24 pas d'opération terrestre tant que la population est enfermée sur place.
21:28 Notre objectif d'éliminer les derniers bataillons terroristes à Rafah
21:36 va de pair avec celui de permettre à la population civile de quitter Rafah.
21:40 Ce n'est pas quelque chose que nous ferons en gardant la population enfermée sur place.
21:45 Voilà Benyamin Netanyahou après un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz
21:50 qui de son côté demande la libération des otages, je cite,
21:54 et un cessez-le-feu durable. Valérie Lecalme, c'est nouveau cette position de Benyamin Netanyahou ?
21:59 C'est quoi il sent que l'opinion nationale, internationale aussi, le soutien de moins en moins ?
22:03 C'est nouveau et c'est pas nouveau parce qu'il n'a pas dit où il allait envoyer les gens.
22:07 Est-ce qu'il s'agit de les garder dans la bande de Gaza et de les mettre ailleurs
22:10 ou est-ce qu'il s'agit de les exfiltrer en Égypte, ce qui est le souhait de l'extrême droite israélienne
22:16 depuis le début et de tous les alliés de Netanyahou ?
22:19 En fait, il est un petit peu au pied du mur aujourd'hui parce que l'opinion internationale
22:24 et les États-Unis et Joe Biden, qui est quand même son principal allié,
22:28 ne supportent plus depuis en particulier jeudi et ce qui s'est passé d'un moment épouvantable
22:33 dans la bande de Gaza la situation humanitaire. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'un camion rentre,
22:38 à chaque fois qu'on veut aider la population, ça se passe extrêmement mal.
22:42 Il y a des assauts et les Palestiniens se font canarder.
22:47 Il y a des dizaines de morts à chaque fois.
22:50 Donc on voit bien qu'aujourd'hui, on est à ce qu'on appelle une bascule.
22:53 On ne peut pas continuer de cette façon-là.
22:55 Donc je pense que le monde entier, quelles que soient ses positions par ailleurs sur le 7 octobre,
23:00 est convaincu de la nécessité de cette trêve de six semaines pour plusieurs raisons.
23:05 Un, pour quand même enfin récupérer les otages.
23:07 Ça fait des mois entiers que ça dure et les Israéliens eux-mêmes n'en peuvent plus
23:11 et sont contre leur premier ministre là-dessus.
23:14 Deux, pour aller secourir cette population à Gaza qui vit la famine
23:20 et auxquelles les ONG ne peuvent pas apporter secours.
23:23 Donc Netanyahou est acculé parce que ce n'est pas sa stratégie à lui.
23:27 Ce qu'on peut retenir de ça, c'est de contenir cette opération quand même d'attaquer Rafa.
23:32 Il dit tant que la population, mais il ne dit pas qu'il ne va pas le faire.
23:36 Donc est-ce que c'est une dernière échappatoire pour essayer d'échapper aux négociations
23:41 qui ont lieu, y compris le Qatar ?
23:43 Tout le monde est contre lui.
23:45 De trouver ça, mais ça, ce n'est pas possible si ça veut dire quitter la bande de Gaza
23:49 parce que ce n'est pas ce que souhaite la diplomatie internationale.
23:53 On a du mal à y croire à cette trêve, Émilie Zapalski, tant les négociations sont difficiles.
23:57 Oui, c'est difficile d'y croire, mais je pense que le vent a tourné.
24:00 En effet, souvenons-nous, au début, c'était très difficile de parler de cette population
24:05 qui souffrait à Gaza, évidemment parce que l'acte terroriste avait eu lieu
24:09 et donc on était évidemment en soutien du peuple d'Israël.
24:13 Donc je trouve qu'on a mis longtemps à pouvoir dire ces choses-là,
24:18 donc dire quelque chose d'équilibré, c'est-à-dire oui, Israël a subi une attaque terroriste,
24:22 mais oui, le peuple de Gaza souffre énormément.
24:25 Ça a été très difficile dans les échanges, dans les débats, même au niveau des médias,
24:29 de pouvoir dire les deux choses à la fois.
24:31 On a l'impression que maintenant, ça y est, on est à cet équilibre
24:34 et qu'il ne pourra pas voir ça.
24:38 Donc peut-être que ça va être compliqué et on sait toujours que ça prend du temps,
24:41 que c'est des discussions, mais il me semble que oui, il y a quelque chose qui s'est fait
24:45 qu'il ne pourra plus.
24:47 Joe Biden lui-même a été critiqué aussi sur ses positions pro-israéliennes
24:52 et sur ce qui se passe à Gaza.
24:54 Donc voilà, on a passé beaucoup de mois, il y a une espèce de rééquilibrage
24:58 et tant mieux pour ces gens qui souffrent énormément.
25:01 Et quand on voit la situation, y compris humanitaire, c'est vrai que c'est révoltant,
25:05 c'est très difficile à vivre.
25:06 On va continuer à en parler dans la seconde partie.
25:08 Les informés qui reviennent dans un instant.
25:10 À tout de suite.
25:16 Merci de nous retrouver sur France Info.
25:18 Dans l'actualité ce soir, Vladimir Poutine, largement réélu président de la Russie
25:23 avec plus de 87% des voix.
25:26 Vous le voyez, un nouveau mandat jusqu'en 2030 pour celui qui dirige le pays
25:30 d'une main de fer depuis 24 ans.
25:33 Les dernières précisions de notre correspondant à Moscou, Luc Lacroix.
25:36 Un premier chiffre, c'est celui de la participation qui est au plus haut
25:41 dans la Russie moderne, un peu plus de 73% de participation.
25:46 C'est sans compter la participation dans l'enclave de Kaliningrad.
25:49 Vous savez que la Russie s'étend sur 11,
25:52 puisque l'enclave de Kaliningrad était la dernière région à voter.
25:56 Là-bas, les bureaux de vote viennent à peine de fermer.
26:00 Alors cette participation, tout a bien sûr été fait pour l'encourager.
26:04 Le vote s'est allé sur trois jours.
26:07 Les électeurs étaient extrêmement incités à se rendre sûr.
26:11 C'était très important pour le pouvoir russe d'afficher une participation élevée
26:17 pour essayer de donner un peu de légitimité à cette élection.
26:22 Scrutin marqué par une forte mobilisation des opposants à Vladimir Poutine
26:27 un peu partout dans le monde avec une opération midi contre Poutine.
26:30 Et puis vous le voyez, ces images, ces files d'attente devant l'ambassade de Russie
26:35 à Paris où des Russes n'ont pas hésité à dire qu'ils votaient contre Vladimir Poutine.
26:43 Voilà pour cette élection russe remportée par Vladimir Poutine avec plus de 87% des voix.
26:53 L'actualité en France. L'élève de 15 ans arrêté vendredi après avoir menacé avec un couteau
26:58 la principale d'un collège près de Dijon a été présenté à un juge cet après-midi en vue de sa mise en examen.
27:04 Le parquet demande son placement en détention prévisoire.
27:07 Une expertise psychiatrique conclut qu'il est responsable de ces actes.
27:10 On écoute le procureur de Côte d'Or.
27:13 La principale du collège a accepté de le recevoir.
27:18 Le mineur lui remettait alors un courrier qui mentionnait notamment les termes suivants.
27:23 Si vous lisez ce message, c'est qu'il y a une prise d'otage dans une de vos salles.
27:31 Je ne fais ça pour aucune raison.
27:35 Ah si, c'est pour mes frères qui sont morts le 18 novembre 2015.
27:41 Madame la principale, veuillez déclencher l'alarme attentat et évacuer tous les élèves.
27:48 À l'étranger, un spectacle aussi grandiose qu'effrayant.
27:51 En Islande, une petite ville portuaire est une nouvelle fois évacuée en raison d'une éruption volcanique.
27:57 C'est la quatrième depuis décembre dans le sud-ouest du pays.
28:00 C'est aussi la plus importante.
28:02 La lave progresse d'un kilomètre par heure.
28:06 Il n'y a pas de blessés pour le moment.
28:09 Une image de sport. On jouait en Ligue 1 cet après-midi.
28:13 Le choc entre Rennes et Marseille a été remporté par les Bretons qui se sont imposés deux buts à zéro.
28:20 Vous avez vu le but de Terrier en première mi-temps.
28:23 Les Marseillais ont tiré sur le poteau mais n'ont pas réussi à égaliser.
28:28 Finalement, c'est Bourigeau qui a scellé la victoire rennaise en fin de match.
28:33 Victoire 2 à 0 de Rennes contre Marseille.
28:36 Rennes et Marseille qui sont à égalité à la septième place du classement.
28:40 Très loin derrière le Paris Saint-Germain, leader de cette Ligue 1.
28:43 Le PSG qui joue ce soir à Montpellier.
28:46 Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
28:48 Vous restez avec nous à suivre les informés.
28:51 J'aurai le plaisir de vous retrouver le week-end prochain sur France Info.
28:54 Très belle soirée.
28:56 (Générique)
29:17 Bonsoir à tous. Merci de votre fidélité à France Info.
29:20 C'est une semaine printanière qui nous attend sur le territoire avec une influence plus anticyclonique.
29:25 C'est vrai que ce soir, la perturbation est venue aujourd'hui, va glisser vers l'Est.
29:28 Une autre va arriver par le Nord-Ouest.
29:30 Est-ce qu'elle est demain ? On le voit depuis l'Alsace-Lorraine en allant jusqu'aux Juras et aux Alpes.
29:35 On aura de la neige en haute altitude et puis des précipitations régulières.
29:38 Partout ailleurs, des brumes, des brouillards qui, en cours de journée, vont se lever et laisser la place.
29:43 Donc un temps généralement ensoleillé sur une majeure partie du pays.
29:46 Particulièrement sur le pourtour méditerranéen où le Mistral souffle jusqu'à 50 km/h.
29:52 De la douceur le matin, onze à Paris, treize à Bordeaux.
29:55 De la douceur qui se confirme l'après-midi.
29:57 On pourra même parler de chaleur sur les Pyrénées-Orientales.
30:00 25 degrés, peut-être un peu plus localement dans la région de Perpignan.
30:03 *Musique*
30:11 Nos quatre informés sont toujours là dans le studio de France Info.
30:13 Émilie Zapalski de l'agence de communication.
30:15 Émilie Conseil.
30:16 Valérie Lecable du site lejournal.info.
30:19 Séverin Husson, rédacteur en chef au journal La Croix.
30:22 Et David Bouhery, éditorialiste économique à France Télévisions.
30:26 Nous évoquions avant la pause cette situation au Proche-Orient avec l'éventualité d'une nouvelle trêve.
30:33 Émilie Zapalski et Valérie Lecable disaient, pour résumer, que le vent avait en quelque sorte tourné pour Benyamin.
30:38 N'est-ce pas, Nyaou ? Séverin Husson, quel est votre avis là-dessus ?
30:42 - J'en suis pas sûr. J'en suis pas sûr.
30:45 Il a dit, alors effectivement il a eu cette déclaration, mais Nathanael, il a dit aussi
30:51 "Aucune pression internationale ne nous empêchera d'atteindre tous les objectifs de notre guerre."
30:56 Il faut se rappeler que les objectifs de la guerre, c'était anéantir le Hamas.
31:00 - Et libérer les otages.
31:01 - Et libérer les otages.
31:02 Et l'anéantissement du Hamas passe, à ses yeux, par une opération Arafat.
31:07 Et il a l'air décidé à la faire.
31:09 Donc est-ce que le vent a tourné ? Je sais pas.
31:11 Est-ce que, encore une fois, c'est sans doute Biden qui a les clés en main.
31:16 Est-ce que Biden, qui oralement montre de plus en plus souvent et de plus en plus vertement son agacement,
31:25 - On peut rappeler que vendredi notamment, il avait salué le bon discours du chef des sénateurs démocrates
31:30 qui avait appelé à des élections anticipées.
31:32 - Absolument. Donc oralement, il montre qu'il désapprouve largement, très largement, le comportement de Netanyahou.
31:43 Mais il continue à livrer des munitions et à permettre à Netanyahou de mener sa guerre.
31:48 Est-ce qu'il le lâchera ?
31:50 Alors il y a une frange. Il faut replacer ça dans le contexte, évidemment, des élections.
31:55 Il y a une frange des électeurs démocrates qui sont sincèrement très émus par ce qui se passe,
32:02 - Choqués. - Choqués, choqués par ce qui se passe à Gaza.
32:06 Mais l'opinion américaine, elle reste pro-palestinienne, donc pro-israélienne.
32:12 Donc est-ce qu'il lâchera Netanyahou après 50 ans de partenariat entre les deux pays ? Je suis pas sûr.
32:21 - David Bouheri, la pression internationale, la pression nationale aussi, joue pour Benjamin Netanyahou ?
32:27 - Oui, elle joue depuis le début. Elle joue même avant les attentats du 7 octobre.
32:32 - Il y a des énormes manifestations. - Oui, mais c'est déjà deux ans de manifestations contre le projet de loi
32:37 qui visait à le blanchir de toutes les actions en justice.
32:44 - C'est vrai qu'on peut voir la déclaration qu'on a vue tout à l'heure de "on va attaquer RAFA, mais on attend qu'il n'y ait plus personne dedans
32:55 avant d'attaquer pour viser exclusivement le Hamas". On peut se dire que c'est une concession,
33:02 mais il y a effectivement ce qu'il a dit sur aucune pression internationale.
33:06 Et en fait, c'est une réponse indirecte à ce que Biden avait dit quelques heures auparavant en disant
33:12 "s'il y a une opération à RAFA, qu'on voit un peu quels sont les détails pour voir si c'est bien conçu
33:18 et que ce n'est pas trop la catastrophe pour les civils qui sont aujourd'hui dans la bande de Gaza".
33:25 Et puis il y a eu aussi une autre déclaration, là aujourd'hui après avoir vu Shultz, en disant
33:31 "on n'acceptera pas un plan de paix qui affaiblisse trop Israël par rapport à ses voisins du Proche-Orient".
33:39 Donc en fait, la marge reste toujours aussi fermée, je dirais.
33:45 Et moi j'ai l'impression que ça ressemble plutôt à une impasse.
33:48 C'est-à-dire que même s'il y a effectivement des négociations qui reprennent pour avoir une trêve,
33:53 donc alors c'est sur six semaines, ou les prisonniers, etc.
33:55 D'où la question que je posais tout à l'heure, est-ce qu'on va vraiment voir cette trêve ?
33:58 Ce n'est pas évident, parce qu'il reste toujours campé sur ces mêmes positions,
34:03 même s'il laisse entendre qu'il fait des concessions, sur le fond il n'a pas réellement bougé.
34:09 Il est finalement enfermé dans son propre piège, qui est lié à sa politique,
34:16 qui a conduit à prendre ces positions.
34:21 Valérie Lecable ?
34:22 Ce qui est vrai, c'est que en dehors de la guerre, Netanyahou ne peut pas survivre.
34:26 Il le sait. C'est-à-dire que politiquement, si cette guerre se termine,
34:31 il perdra son poste de Premier ministre, et c'est la seule façon qu'il a de se maintenir en place,
34:38 et ses alliés d'extrême droite le poussent à ça.
34:42 Donc vous avez raison sur cette partie-là.
34:44 Après, il y a une telle conjonction de choses, et sincèrement je pense que c'est la situation humanitaire.
34:51 Parce que c'est vrai que les pressions internationales, c'est vrai que les avis des uns et des autres,
34:55 ils s'en sont toujours moqués jusqu'à maintenant.
34:57 Mais le fait de voir cette population en train de dépérir sur place, à la frontière israélienne,
35:04 le fait que les otages n'aient pas été rendus,
35:06 et vous savez qu'en Israël, des otages doivent revenir,
35:10 on sait qu'il y en a une trentaine déjà au moins, qui ont dû être tués et qui ne reviendront pas.
35:15 Je crois que c'est cette double pression-là la plus importante,
35:18 au-delà de ce que pensent les uns et les autres, les négociateurs, etc.
35:21 Et que de continuer à vivre avec ça, soit ils laissent mourir de faim cette population sous les yeux du monde entier,
35:30 et ça va devenir compliqué, parce qu'on voit bien que les ONG n'arrivent pas à nourrir la population.
35:36 Et je pense que c'est ça le cœur du sujet, et ça je ne vois pas comment il va le surmonter maintenant,
35:41 quelle que soit sa volonté.
35:42 Donc il lance ses derniers feux de pression pour essayer d'obtenir le maximum de ce qu'il souhaite,
35:48 mais je ne crois pas qu'il puisse le faire de façon indéfinie et durable.
35:52 - Je disais juste que sur le fond, il ne l'a pas encore bougé.
35:55 - Cette trêve, pour l'instant, il faut le rappeler, n'a que comme objectif de ramener les otages et de nourrir la population.
36:01 On ne parle pas de la fin de la guerre, ni de la paix.
36:03 - Encore un mot sur le sujet, c'est vraiment une chose.
36:05 - Oui, juste un petit mot, parce qu'on a parlé beaucoup d'Israël et de Benjamin Netanyahou.
36:10 Je voulais quand même rappeler que la position du Hamas était extrêmement ferme.
36:16 Ils se sont assouplis vendredi dans les négociations, mais jusqu'à présent, jusqu'à vendredi,
36:20 ils disaient "on ne négocie pas tant qu'il n'y a pas de cessez-le-feu définitif".
36:25 Donc il ne faut pas... on est dans une négociation et le Hamas est également extrêmement ferme dans les discussions.
36:33 - On en parlait hier déjà dans "Les Informés", mais c'est le Hamas pour vous qui donne le tempo de ces négociations ?
36:37 - C'est ce que disent certains, oui. Effectivement, c'est eux qui ont donné le tempo sur ces derniers jours.
36:42 - Et on va continuer de parler non pas de la situation au Proche-Orient, mais des Etats-Unis,
36:46 avec une déclaration de Donald Trump qui fait beaucoup parler, ce sera dans un instant,
36:50 après le Fil info, l'essentiel, 20h40. Stéphane Milhoff.
36:54 - Le score de Poutine à la présidentielle russe n'a pas de lien avec la réalité.
36:59 C'est ce qu'affirme ce soir l'équipe d'Alexei Navalny, l'opposant mort dans une prison russe.
37:04 Le chef du Kremlin, lui, est réélu avec 88% des suffrages, toujours selon les premiers résultats annoncés par la presse russe.
37:11 Après trois jours de scrutin, toujours contesté.
37:14 L'aveuve de l'opposant russe Navalny a voté cet après-midi à l'ambassade russe, à Berlin, sur son bulletin.
37:21 Elle avait écrit « Navalny ».
37:23 Israël persiste dans son offensive alors que les discussions de paix vont reprendre au Qatar.
37:28 Le Premier ministre Benyamin Netanyahou assure que les 1,5 millions de Palestiniens entassés à Rafah
37:33 seront évacués avant toute opération militaire contre cette ville du sud de la bande de Gaza assiégée.
37:39 Cette fois, c'est le Hamas qui l'annonce.
37:41 Ces dernières 24 heures, plus de 90 Palestiniens, dont 12 membres d'une même famille,
37:45 ont été tués dans des raids aériens israéliens qui ont touché plusieurs secteurs de ce territoire palestinien.
37:52 Les mesures concernant le choc des Savoirs et Souhaités par Gabriel Attal sont publiées au journal officiel.
37:58 Elles comprennent entre autres les groupes de niveau en 6e et 5e,
38:01 mais aussi les conditions de redoublement aux primaires
38:04 et la mise en place d'une classe spécifique pour les élèves qui auront échoué au brevet.
38:09 À travers le Proche-Orient, nous parlions il y a quelques instants des Etats-Unis.
38:22 Regardons de plus près les déclarations de Donald Trump.
38:25 À huit mois maintenant de la présidentielle, le candidat républicain qui s'est exprimé hier soir,
38:30 c'était lors d'un meeting dans l'Ohio.
38:33 Maintenant, si je ne suis pas élu, ça va être un bain de sang pour tout le monde.
38:36 Ce sera la moindre des choses.
38:38 Ça va être un bain de sang pour le pays.
38:40 Ce sera la moindre des choses.
38:41 Je vous le dis, rappelez-vous de ceci, le 5 novembre,
38:47 je crois que ce sera la date la plus importante de l'histoire de notre pays.
38:52 Je le crois.
38:53 Donald Trump qui a parlé de bain de sang, qui a parlé de boucherie aussi,
38:59 qui a parlé de bain de sang, qui a parlé de boucherie,
39:02 qui a parlé de bain de sang, qui a parlé de boucherie,
39:05 qui a parlé de boucherie, qui a parlé de boucherie.
39:07 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:09 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:11 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:13 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:15 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:17 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:19 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:21 Et puis, on a parlé de boucherie.
39:23 Et puis, on a parlé de boucherie.
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39:45 Et puis, on a parlé de boucherie.
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39:55 Et puis, on a parlé de boucherie.
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41:31 Et puis, on a parlé de boucherie.
41:33 Et puis, on a parlé de boucherie.
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