• il y a 7 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous, Gilles-William Gognadel et là Jérôme Begley, Joseph Marzian et Georges Fenech.
00:07 Et je salue Paris Match avec une très belle couverture de Marlène Jobert.
00:11 Marlène Jobert, il y a dans notre époque un plaisir de la haine qui m'effraie, c'est vrai.
00:16 Elle n'a pas tout à fait tort.
00:18 C'est à lire et c'est dans les bons kiosques et c'est en vente à 3,50 euros.
00:23 Tout de même.
00:24 Voilà. Et plein d'autres enquêtes dedans.
00:26 Et plein d'autres enquêtes dedans.
00:28 Je préfère cette remarque à celle de monsieur Gognadel qui est plus 3,50 euros quand même.
00:34 Monsieur Gognadel, je le dis pour les déspectateurs, il a fallu lui donner.
00:38 Par contre, on lui en donne deux d'ailleurs parce qu'il en revend un.
00:41 Il en revend, mais bon, c'est normal.
00:43 Je respecte.
00:44 Vous l'aviez fait une bonne pub pour son...
00:45 Bon, sérieusement.
00:46 C'est tellement loin tout ça.
00:48 Sérieusement.
00:49 C'est tellement loin.
00:50 Sérieusement.
00:51 L'affaire, évidemment.
00:52 C'est dans sa doux.
00:53 Sérieusement, l'affaire Samara qui a été au cœur de l'actualité toute la journée.
00:57 Cette adolescente tabassée devant son collège parce que, et c'est le témoignage de sa mère
01:02 qu'il faut toujours prendre quand même avec des précautions, je le dis depuis ce matin.
01:05 Sa mère dit "parce que ma fille n'était pas habillée à l'européenne".
01:10 Elle a été tabassée pour cette raison, dit-elle.
01:13 On va l'écouter d'ailleurs assez longuement, sa mère.
01:15 On l'avait ce matin en direct avec nous.
01:17 Aciba, Samara c'est la fille.
01:20 Aciba, c'est la mère.
01:21 Nicole Belloubet avant cela a tweeté "nous devons tout savoir sur l'agression dont a
01:25 été victime Samara".
01:26 J'ai demandé à l'inspection générale de se rendre dès demain au collège afin d'établir
01:29 la réalité des faits, des responsabilités.
01:31 J'en tirerai toutes les conséquences.
01:33 Mon bras ne tremblera pas.
01:34 Je vous propose d'écouter d'abord la mère de Samara qui était ce matin avec nous.
01:40 C'est la jeune fille qui a été interpellée, avait créé un compte sur Samara, une photo
01:46 d'elle avec un appel au viol.
01:48 À partir de là, cette élève a été sanctionnée et ça a continué.
01:53 Cette jeune fille est voilée.
01:55 Ma fille, comme vous le disiez, a sa biale européenne.
01:59 Je vois que ce motif qui justifie cet acharnement envers ma fille.
02:08 Parce qu'ils ont ni le même cercle d'amis, elle est plus grande qu'elle.
02:13 Il n'y avait aucun différend entre eux.
02:16 C'était physique.
02:17 Elle n'aimait pas ma fille.
02:18 Elle ne pouvait pas la voir.
02:20 Elle s'acharnait constamment sur elle.
02:22 Des crachats, des insultes.
02:26 On la traitait de mécréante.
02:28 Au bout d'un moment, ma fille craquait.
02:32 Elle rentre à la maison.
02:33 Je la voyais d'une teinture à une autre.
02:37 Elle changeait.
02:38 Elle avait voulu faire une couleur rouge à ses cheveux.
02:39 Au bout d'une semaine, au bout de tellement d'insultes, elle en arrivait à devoir se
02:44 reteindre les cheveux.
02:45 Je me dis que ce n'est pas possible.
02:46 On m'insulte, je change.
02:49 Elle changeait pour les autres.
02:50 Je ne comprends pas.
02:54 Je suis de la même communauté que cette jeune fille.
02:57 Je suis de confession musulmane.
02:58 Ma fille, pareil.
03:00 On ne comprend pas cette version de la religion que ces personnes ont.
03:05 Je suis choquée.
03:07 Si c'est la raison de l'acharnement de ma fille, c'est très grave.
03:11 C'est très grave.
03:12 Ma fille, je la laisse exprimer.
03:17 Malgré que je surveille, je suis une maman.
03:21 Elle grandit.
03:22 Elle fait ses propres choix.
03:25 C'est dommage qu'une enfant se retrouve à devoir se mettre dans le moule pour d'autres
03:33 personnes.
03:34 Je voulais simplement vous faire écouter le témoignage d'une collégienne qui a dit
03:39 faire et qui a été enregistrée par les équipes de CNews.
03:42 Une collégienne dont on a déformé la voix pour des raisons que vous comprenez aisément.
03:47 Ce n'est pas qu'elle est sans problème.
03:50 On lui a mis des problèmes.
03:52 Du coup, elle finit d'avoir des problèmes.
03:55 Pour se défendre, logiquement, au final, tu finis par insulter et ça te met encore plus
03:59 dans les problèmes.
04:00 Mais sinon, avec moi, elle a toujours été très gentille, très impeccable.
04:06 Je ne pense pas qu'elle se faisait traiter de mécrante parce qu'elle n'était pas voilée.
04:09 Surtout, je pense parce qu'ils lui ont fait une réputation.
04:13 Ils lui ont donné la réputation d'une fille à problème, d'une fille facile.
04:19 Je ne suis pas sûr que tout le monde ait compris précisément ce que dit cette collégienne.
04:25 Mais l'essentiel, c'est qu'elle pensait, ou elle le disait, que ce n'était sans doute
04:32 pas pour des raisons religieuses.
04:34 - Quoi qu'il en soit, le traitement qu'a subi cette jeune fille n'est pas normal.
04:40 Quelles que soient les raisons pour lesquelles.
04:42 Il y a quand même un problème avec l'école et avec l'entourage de l'école, de la classe,
04:47 voire familiale.
04:48 - Nous sommes parfaitement d'accord.
04:49 Il est 16h mardi.
04:51 Il y a un groupe devant l'école depuis 12h qui attend.
04:58 L'établissement est prévenu qu'il y a ce groupe.
05:02 Cette jeune fille sort sans protection et elle est tabassée.
05:06 Au point de finir à l'hôpital et dans le coma.
05:10 Donc vous avez parfaitement raison.
05:12 Mais ça pose le problème de la responsabilité de l'école et ça pose le problème également
05:16 de la réaction du politique depuis quelques heures.
05:21 Écoutez la mère, toujours de Samy Marat, les conséquences pour la famille.
05:26 - J'ai un deuxième enfant qui est malade, qui atteint de la maladie de Crohn depuis
05:32 plus de trois jours.
05:33 C'est affreux.
05:34 Il est enfermé à la maison.
05:35 Il tremble.
05:36 Il est dans un état… Il n'est vraiment pas bien.
05:40 Il est scolarisé dans le même collège que Samarra, en quatrième aussi.
05:42 Et il n'est plus retourné à l'école depuis.
05:45 Il n'est plus retourné à l'école.
05:47 Il a peur.
05:48 Il me dit « Maman, ma soeur, ma soeur, ma soeur ». Il a peur.
05:50 Il craint.
05:51 Dès qu'il entend un bruit, il sursaute.
05:54 C'est affreux.
05:55 Il dit « Ils sont en train de détruire ma famille.
05:57 Ils sont en train de détruire ma famille avec ce qu'ils ont fait.
06:00 Ils sont en train de détruire ma famille.
06:02 »
06:03 - Et puis les circonstances particulières de mardi à 16h.
06:06 Je vous parlais de l'absence de surveillance.
06:08 Écoutez une nouvelle fois la mère de Samarra.
06:11 - Un surveillant accompagne les élèves pour prendre le bus scolaire.
06:14 Il les dirige vers le bus scolaire.
06:16 Ce jour-là, il n'y avait personne.
06:17 Du coup, les élèves sont sortis.
06:20 Et puis Samarra a été attrapée de force par les cheveux.
06:25 Elle a été dirigée vers ce groupe.
06:26 Elle a été jetée en pâture à Sébouro.
06:29 Et j'en veux à l'établissement.
06:33 Parce que je me dis qu'ils auraient pu quand même, avec après deux appels,
06:38 même au moment où j'ai rappelé pour dire « je n'arrive pas à joindre ma fille ».
06:42 Je l'ai appelée une vingtaine de fois.
06:43 Elle ne me répond pas.
06:44 Je m'inquiète.
06:45 Je suis sur le chemin en train d'arriver.
06:46 Je ne m'inquiétais pas.
06:47 Je me suis dit « ma fille, elle est à l'intérieur du collège.
06:50 Donc que j'arrive à 16h05 ou à 16h20, c'est pareil.
06:53 Elle est à l'intérieur du collège.
06:54 Elle est en sécurité.
06:55 En final, elle était déjà en train de se faire agresser.
06:58 »
06:59 Ça fait un an et demi qu'elle est harcelée, cette jeune fille.
07:01 Un an et demi.
07:02 Et la jeune fille qui l'a harcelée a été déjà sanctionnée de deux jours d'exclusion.
07:07 Mais simplement deux jours d'exclusion, j'ai envie de dire.
07:10 Pour appel au viol sur les réseaux sociaux.
07:13 C'est-à-dire que c'est toujours pareil.
07:15 Tu ne prends pas la mesure de la violence de ce qui est fait.
07:18 L'enquête déterminera les circonstances, les motifs.
07:24 Mais vous avez raison, les faits sont là.
07:27 Gravité.
07:28 Qu'est-ce qu'on constate ?
07:29 Tous les jours, toutes les semaines, il y a eu des professeurs assassinés, décapités.
07:33 Il y a le harcèlement scolaire.
07:35 Il y a les règlements de comptes.
07:37 On sent bien poindre l'aspect communautaire religieux dans cette affaire.
07:41 Mais attendons.
07:42 Il y a toutes sortes de violences.
07:44 Et on nous parle de sanctuarisation de l'école aujourd'hui.
07:47 On nous parle de créer une task force nationale qui va intervenir comme ça dès qu'il y
07:52 a un problème.
07:53 Mais c'est vraiment quelque chose qu'il faut faire dans chaque établissement.
07:56 Aujourd'hui, malheureusement, on en est là.
07:58 Et on n'a pas le sentiment, au-delà des mots de la ministre Nicole Belloubet, qui
08:02 comprend peut-être maintenant la gravité de la situation, qu'il y ait véritablement
08:06 un plan d'action pour protéger nos établissements scolaires.
08:09 Il faut que ça cesse.
08:10 Oui, mais en fait, la vraie question, c'est est-ce que c'est fichu ?
08:14 C'est une question que vous ne voulez pas entendre.
08:17 Mais c'est ça la vraie question.
08:19 Alors, je sais bien que vous ne voulez pas l'entendre.
08:21 Parce qu'elle s'en vient.
08:22 On arrête de parler.
08:23 On rentre chez soi.
08:24 Vous récidivez là.
08:25 Parce que vous l'aviez fait.
08:26 Oui, mais c'est pour ça que je ne fais que poser la question.
08:29 Je ne veux pas dire c'est fichu.
08:30 Parce que quand j'ai dit ça…
08:31 Vous avez fait un monde honorable, Joe, en 2010.
08:32 Oui, tout à fait.
08:33 Et puis là, vous recommencez.
08:34 Non, je vous dis, la vraie question…
08:35 Non, parce que vous nous démoralisez.
08:36 Non, mais vous dites que vous…
08:37 Démoraliser, je ne suis pas sûr que ce soit…
08:38 Démoraliser, pardon.
08:40 Je ne suis pas sûr que ce soit dans ce sens-là.
08:42 Mais démoraliser, oui.
08:43 Non, mais c'est une bonne question quand même.
08:45 C'est une bonne question, mais vous dites que nous ne voulons pas l'entendre.
08:48 Si nous voulons l'entendre, je ne vois pas ce qu'on fait là.
08:53 On cherche des endroits plus sûrs.
08:57 Non, parce que derrière cette question, il y a quand même…
09:00 Je ne suis pas sûr que ça existe.
09:01 Derrière cette question, il y a sous-jacent.
09:03 En fait, il faut faire complètement différemment.
09:04 Non, mais moi, je veux me battre.
09:05 Quoi qu'il arrive, j'accepte.
09:06 Moi aussi, je suis d'accord.
09:07 Non, mais vous n'avez pas compris.
09:08 Non, mais j'ai bien compris.
09:10 Qu'est-ce qu'on n'a pas compris ?
09:11 J'ai bien compris.
09:12 Qu'il faut tout changer, en fait.
09:13 Ah, ça, je vous assure qu'on a bien compris.
09:14 Et que tout ce qu'on fait depuis 40 ans ne marche pas.
09:16 C'est ça, derrière cette question.
09:18 Oui.
09:19 Donc, l'élève, par exemple, qui était exclu deux jours, ce n'est pas deux jours.
09:22 Bien sûr, mais on est d'accord.
09:23 Oui, vous êtes d'accord, mais personne…
09:25 Bon, la puissance de l'établissement.
09:27 Nous avons pointé le diagnostic.
09:28 J'ai le droit de pleurer contre vous, parce que je veux dire, ne reflète pas ce que je pense.
09:32 Mais néanmoins…
09:33 Ça, ça part bien.
09:35 Ça n'est pas nouveau.
09:36 Vous excuez l'élève définitivement.
09:38 Oui.
09:39 Vous en faites quelqu'un au marge de l'éducation nationale.
09:42 Oui, vous avez raison.
09:43 Je ne sais pas ce que je fais exactement.
09:46 Vous avez raison.
09:47 Vous avez vu le combien j'ai claqué le beignet ?
09:49 Non, mais vous avez raison.
09:50 En fait, quand je dis « je ne sais pas ce qu'il faut faire », on est face à une situation avec une culture parfois,
09:58 et des habitudes et des mœurs, etc., qui…
10:03 Ce qui est certain, c'est que cet élève ne devrait pas être dans la même classe, dans la même école que l'élève qu'elle a harcelé.
10:08 Ça, c'est sûr.
10:09 Il existe des établissements spécialisés pour ce genre d'élève délinquant.
10:13 Non, la question que je voudrais poser, c'est que, tout à fait légitimement, vous avez mis qu'il fallait être prudent sur les propos de la mère.
10:22 Oui, bien sûr.
10:23 J'entends bien qu'il faut être prudent sur les propos de la mère, et notre première réaction à tous a été de dire « bon, il faut être prudent par rapport à ses propos ».
10:29 Mais le fait que les propos de la mère, ce qu'elle dit, ne soient pas relayés par les autres médias, moi, c'est quelque chose, pardonnez-moi, en tant que journaliste, qui me trouble.
10:41 Pas par tous les médias.
10:43 C'est quand même quelque chose…
10:45 Non, mais je suis d'accord avec vous.
10:47 C'est quand même quelque chose qui me trouble.
10:50 C'est quand même quelque chose qui me trouble.
10:51 Non, mais vous avez parfaitement raison.
10:52 Pourquoi ? Parce que peut-être que c'est quelque chose d'inventé, etc.
10:58 Mais, ce qui me frappe en tout cas, c'est la logique interne du discours de la mère.
11:03 Pourquoi ? Lorsqu'elle emploie, par exemple, le mot « kuffar », ça a une signification.
11:08 C'est-à-dire que quand ce mot est employé, si ça a été employé, bien évidemment.
11:13 Si c'est employé par rapport à un musulman, ça veut dire que le musulman ou la musulmane, elle est taxée d'apostasie.
11:21 L'apostasie, c'est la possibilité, en effet, de réduire…
11:25 C'est la fatwa.
11:26 …de s'agresser. Oui, absolument.
11:28 Donc, je veux bien, encore une fois, ne pas dire, gommer cet élément,
11:34 alors que pour d'autres faits, on ne se gênerait absolument pas pour tout donner.
11:38 Alors, vous avez raison, ce n'est pas vrai de tous les médias.
11:40 Ce devraient être certains médias, et je connais très bien dans ces cas-là les journalistes,
11:44 qui disent « on va vérifier ce que dit la mère ».
11:46 Et là, vous avez raison, c'est que…
11:47 Et c'est logique.
11:48 …pour certains, on vérifie, pour certains, on ne vérifie pas, pour certains, on prend des pincettes,
11:52 pour certains, on ne prend pas de pincettes.
11:53 Vous avez parfaitement raison.
11:56 Je puis vous dire qu'à 19h05, quand mon véhicule cinglait vers ses locaux, j'ai tweeté…
12:03 Aux causes de la France.
12:04 J'ai tweeté que France Inter avait accordé 5 secondes à cet événement,
12:11 tout en érigeant plutôt en doute, en disant « l'enquête démontrera les déclarations de la mère ».
12:17 Et évidemment qu'il faut prendre avec prudence ces propos,
12:21 mais comme il faut prendre avec prudence tous les propos,
12:25 je me permets de vous dire que cette femme-là m'inspire, je dois vous le dire, un certain crédit,
12:33 d'autant plus qu'elle n'affirme pas, je vous signale.
12:35 Elle dit simplement qu'elle ne voit pas d'autres explications qu'elle pourrait donner à cette agression,
12:41 le fait que l'une des filles est voilée, que sa fille est plutôt avec une jupe,
12:46 et de temps en temps, elle veut se teindre en rouge.
12:48 La réalité, elle est là.
12:49 Donc j'avoue que je m'accorde un certain crédit.
12:52 Écoutons la mère, mais c'est une question importante, parce que je pense vraiment,
12:57 et j'en parle chaque matin, on a une discussion, je peux vous dire ce matin,
13:00 avec Jean-Claude Dassier là-dessus, qui n'est pas sur cette ligne-là,
13:03 que c'est essentiel ce que vous dites.
13:06 C'est-à-dire que les médias, c'est essentiel aujourd'hui.
13:08 Je pense que ça participe à souligner que certains ne font pas ce travail-là.
13:13 Et on est au cœur d'un débat, pour tout vous dire.
13:16 Et il n'est pas normal que certaines radios que vous avez citées, par exemple,
13:21 ou n'en parlent pas, ou effectivement, ne disent pas les raisons de l'agression.
13:26 Pour vous dire la vérité.
13:27 - Et vous pouvez dire pourquoi ?
13:29 Ce qui est très intéressant, c'est de savoir pourquoi certains médias n'en parlent pas.
13:32 - Ah bah non, mais je suis...
13:33 - C'est tellement...
13:34 - Allez jusqu'au bout !
13:35 - Mais c'est tellement...
13:36 D'abord, il y a de l'auto...
13:37 - Allez, je comprends pas.
13:38 Pourquoi les médias n'en parlent pas ?
13:39 - Alors, il y a l'auto-censure parfois.
13:40 Il y a cette volonté, cette phrase, "je ne veux pas mettre d'huile sur le feu",
13:44 mais je l'ai dit souvent, ne pas vouloir mettre de huile sur le feu,
13:49 ça veut dire qu'il y a le feu, qu'on le reconnaît, mais qu'on ne veut pas le dédier.
13:52 - C'est pas la raison essentielle.
13:53 - Non.
13:54 - C'est pas la raison essentielle.
13:55 - C'est pas ça du tout.
13:56 - Et la raison essentielle, c'est l'idéologie.
13:57 - Bien sûr.
13:58 - Oui, vous avez raison.
13:59 - Mais il y a beaucoup de gens, vous savez, qui pensent comme vous,
14:03 mais qui ne le disent pas par peur ou par manque de...
14:05 - Bah non, on n'a pas peur.
14:06 - Je vais aller plus loin.
14:07 Il y a des nouvelles qui leur font plaisir, il y a des nouvelles qui ne leur font pas plaisir.
14:12 Il faut voir ça sous un prisme idéologique.
14:14 Je ne voulais pas le dire, mais je vous le dis parce que je l'ai tweeté.
14:18 Par contre, ils ont préféré, les 10 premières minutes, accabler Israël pendant 10 minutes.
14:23 Mais cette nouvelle-là, ça a duré 5 secondes.
14:27 - Souvenez-vous quand certains qualifiaient...
14:28 - Ça s'appelle l'idéologie.
14:29 - Écoutons...
14:30 - Au milieu du mois de juin, certains les qualifiaient de révoltés.
14:33 - Écoutons la maire de Samara, une nouvelle fois.
14:38 - J'ai l'impression que les établissements sont impuissants s'il n'y a pas de dépôt de plainte.
14:43 Par contre, si il y a un dépôt de plainte, il faut des preuves.
14:46 J'avais contacté la plateforme qui m'a dit que le compte est supprimé, qu'on ne peut plus agir,
14:51 qu'il n'y a plus de possibilité de récupérer d'adresse IP.
14:53 Donc la plainte au panier, il faut dire ce qu'il en est.
14:57 C'est un cercle vicieux.
14:58 Ça veut dire que même si vous déposez plainte, il n'y a pas de preuves, c'est classé sans suite
15:02 et l'établissement n'intervient.
15:04 Il ne peut pas intervenir parce qu'au bénéfice du doute, il a été sanctionné.
15:07 Parce que l'élève a avoué, mais elle n'aurait pas avoué, peut-être qu'elle n'aurait même pas été sanctionnée.
15:12 Elle n'aurait rien eu.
15:14 Il faut changer ça.
15:17 Il faut que ce soit plus rapide.
15:21 J'aurais aimé déposer plainte, mais je sais que ça n'aurait servi à rien.
15:26 - Ça n'aurait servi à rien ?
15:28 - J'en sais rien.
15:30 - Non, mais c'est très intéressant ce qu'elle dit.
15:33 Ça fait un an et demi, vous dites que c'est une dame qui est confrontée à un problème et qui dit que ça ne sert à rien.
15:39 - On rentre quand même dans une forme d'irrationalité ou d'expérimentalisme.
15:50 - Ce qui sera intéressant aussi.
15:52 - On a le droit de se demander si ça sert à rien.
15:56 - Comment la justice va traiter le cas des mineurs de 14 ans ?
15:59 Vous savez comment on les traite habituellement.
16:01 Est-ce qu'ils auront le courage de prendre des décisions qui ont un sens ?
16:05 Un placement par exemple dans un centre éducatif fermé,
16:10 avec une véritable sanction éducative dans un milieu fermé.
16:14 - Emmanuel Macron, c'est toujours intéressant de décoder.
16:18 D'abord, il y a beaucoup de réactions.
16:20 Marine Le Pen, l'État doit ouvrir les yeux.
16:22 L'objectif des islamistes n'est pas de se séparer, mais de changer notre société,
16:25 nos us et cultives, notre façon de nous habiller, de manger, de nous divertir.
16:28 Il est temps de déclarer la guerre à ce totalitarisme qui s'emprunte à nos enfants.
16:32 François-Xavier Benhamidi, Samara n'a pas vécu un fait divers.
16:35 Une simple recherche dans la presse locale montre que c'est tous les jours
16:38 que l'école subit des violences graves.
16:40 Olivier Faure, nul ne doit être inquiété pour ses opinions religieuses ou civiques.
16:43 Mathilde Panot soutient Samara sortie du commun et à ses proches
16:46 après la terrible agression dont elle a été victime devant son collège à Montpellier.
16:50 Où sont les recrutements de personnel de vie scolaire pour organiser la prévention de ces drames ?
16:54 Je ne suis pas sûr que ce soit le sujet.
16:56 Le gouvernement se déroule à chaque fois.
16:58 C'est un peu de sujet quand même. Pardonnez-moi.
17:00 Je vais défendre Mathilde Panot, mais je suis désolé.
17:04 Il y a des gens qui sont en première ligne, j'en parle tout le temps ici,
17:08 mais ce sont les pions, ce qu'on appelait autrefois les pions.
17:12 Et il y en a de moins en moins, parfois il y en a deux pour 300-400 élèves.
17:19 Et en plus, ils ne sont jamais soutenus, rarement soutenus par l'établissement,
17:24 par les chefs d'établissement.
17:26 C'était souvent des anciens élèves d'ailleurs.
17:28 Absolument. Il y avait un surveillant général.
17:30 Emmanuel Macron réaction aujourd'hui, qui est assez prudent.
17:35 On veut vraiment avoir un mot de solidarité pour cette jeune fille, pour sa famille.
17:40 Il n'y a rien qui justifie qu'il ne saurait pas accepter le fait qu'une jeune fille,
17:46 une adolescente, est ainsi agressée par plusieurs jeunes de son âge.
17:52 Après, j'ai eu des premiers retours de la part du préfet et du rectorat.
17:57 Nous sommes en train de consolider les informations.
17:59 Il y a aussi un travail de la justice qui est en cours.
18:01 Donc je serai à ce stade très prudent.
18:04 Je sais aussi que beaucoup de diligences ont été prises par la communauté pédagogique.
18:08 Et je pense qu'il est important dans ce moment-là d'abord d'être aux côtés
18:11 de cette jeune fille, de sa famille, de lui apporter tout notre soutien,
18:15 d'être extrêmement ferme à l'égard des auteurs de ces faits,
18:17 ce qui a été immédiatement fait par la justice et la police,
18:20 et d'établir la vérité pleine et entière.
18:23 Donc je souhaite qu'elle s'établisse dans la sérénité et qu'on en tire ensuite toutes les conséquences.
18:27 Ce qui devrait vous faire réagir, Gilles William, c'est que parfois la parole des femmes est crue
18:32 tout de suite, immédiatement, et là cette mère, lorsqu'elle parle,
18:37 la communauté médiatique dit "mais c'est pas rien prudent".
18:41 Oui, mais parce que je vous dis que la communauté médiatique, idéologique, n'aime pas cette information.
18:49 Elle ne l'aime pas. C'est peut-être pavlovien, mais une information qui met en cause, en gros,
18:56 l'immigration islamiste, ça ne lui plaît pas.
19:00 Ça n'est pas une bonne nouvelle pour elle.
19:03 Donc, si on était prudent, vous l'avez très bien dit, si on est prudent envers toutes les informations,
19:09 moi je suis tout à fait d'accord, mais c'est de la prudence très sélective.
19:12 La réalité, elle est là.
19:14 La phrase que vous venez de dire, elle est inaudible sur un autre plateau,
19:20 ou sur très peu de plateaux aujourd'hui.
19:22 Ce que vous venez de dire qui est juste, la communauté médiatique n'aime pas cette information.
19:27 C'est une réalité.
19:29 Et notre travail, c'est simplement de témoigner de la réalité, ni plus ni moins.
19:33 C'est pour ça qu'on ne nous aime pas, quelques fois.
19:35 Oui.
19:36 Alors, ça ne m'a pas échappé.
19:38 Mais là, qui montre une réalité telle qu'il voudrait qu'elle soit.
19:41 En revanche, moi je n'aime pas ceux qui jubilent sur ces actualités.
19:45 Je n'aime pas, et ça peut exister parfois,
19:47 certains qui disent "je vous l'avais bien dit" ou qui jubilent de cette information.
19:52 Je déteste cet état d'esprit.
19:54 Je déteste cet état d'esprit.
19:56 Je trouve que c'est vraiment...
19:57 Moi, ça m'a triste, mais je déteste cet état d'esprit.
20:00 Bon, on marque une pause, et on revient avec Manuel Valls et Louis Elio.
20:10 J'hésite à vous donner l'information qui est tombée, non plus sur les téléscripteurs,
20:14 comme on disait jadis, mais qui est arrivée il y a quelques secondes.
20:21 Selon l'Est républicain, la brigade de recherche de Besançon a effectué des vérifications
20:25 à la suite d'un témoignage d'une femme qui pensait avoir reconnu Xavier Dupont de Ligonnès.
20:29 Et s'il était vivant.
20:31 Disparu le 14 avril 2011.
20:34 Donc ça fera 13 ans dans quelques jours.
20:37 Évidemment, sa disparition suscite toujours la curiosité et les fantasmes.
20:41 Et cette dame pense l'avoir reconnue.
20:43 Le procureur de la République, Étienne Manteau, a révélé qu'un témoignage avait entraîné une série de vérifications.
20:49 Le magistrat précise, une femme pense avoir vu Xavier Dupont de Ligonnès à Montferrand-le-Château,
20:56 au sein de la communauté des sœurs de Bétanie.
20:58 Elle n'est pas formelle, mais pense l'avoir reconnue.
21:02 Les brigades de recherche de Besançon s'est penchées sur cette piste et a procédé à des auditions.
21:08 Aucune autre personne n'est venue corroborer cela.
21:11 Il y a un prélèvement d'ADN.
21:13 L'ordre des sœurs de Bétanie accueille les femmes à leur sortie de prison pour qu'elles deviennent religieuses.
21:17 Les enquêteurs sont donc intéressés.
21:19 À ce lieu, le procureur de la République a indiqué avoir retrouvé divers objets, dont un gobelet.
21:23 Il a été prélevé afin d'être analysé.
21:26 Le juge d'instruction nantais devra ensuite décider s'il procède ou non aux comparaisons d'ADN.
21:31 Le procureur n'exclut pas qu'il puisse s'agir de l'ADN de Xavier Dupont de Ligonnès.
21:36 Mais rappelle qu'aucun autre témoignage n'est allé dans ce sens.
21:39 Ce signalement fait suite à une séquence de promotion du livre de la sœur du fugitif dans les médias.
21:45 On est très prudents tous, bien sûr.
21:49 Là, il se trouve que le procureur a mis une pièce dans la machine, si vous permettez cette expression un peu triviale.
21:55 Xavier Dupont de Ligonnès a été reconnu à plusieurs reprises,
21:59 notamment dans un couvent ou monastère.
22:02 Donc, il y a une raison de rester prudent.
22:05 Mais on rappelle aussi dans un aéroport et que c'était pas le vrai.
22:08 À Glasgow, s'il vous plaît.
22:10 Il est normal que le procureur et les enquêteurs vérifient toutes ces éléments.
22:15 Ça ne veut pas dire que ça doit prendre corps et que c'est quelque chose de réel.
22:19 C'est pourquoi, vous me disiez tout à l'heure, parce que vous avez écrit un roman qui est paru ces derniers jours.
22:26 Et vous me disiez à l'instant hors antenne qu'à Roquebrune, tout le monde est persuadé qu'il est parmi eux.
22:32 Oui.
22:33 C'est assez étrange.
22:35 En tout cas, il y a une chose qui est vraie, contrairement à ce qu'il y a d'autres livres qui sont parus récemment.
22:42 C'est que l'enquête n'a jamais cessé. L'enquête ne cesse jamais.
22:47 C'est pour ça que tout est vérifié systématiquement.
22:50 Une chose est certaine, à chaque fois qu'il y a des enquêtes médiatisées, vous avez des témoignages de ce genre.
22:58 Donc un seul témoignage prudent en plus vous me permettrait d'être très très dubilaté.
23:04 L'idée qu'on compare les ADN, c'est qu'on va un tout petit peu plus loin dans les dénonciations habituelles ou les reconnaissances habituelles.
23:13 On revient au sujet, si vous le voulez bien, Samara, puisque nous n'avons pas encore écouté Manuel Valls.
23:20 On peut peut-être écouter Manuel Valls sur la situation générale.
23:24 Tabasser une jeune fille, une collégienne qui vient de sortir du coma et dont on ne connaît pas les séquelles, c'est insupportable.
23:32 Il n'y a aucune raison, aucune, qui peut justifier cela.
23:37 On verra les enquêtes telles qu'elles sont menées à des faits à la fois de harcèlement.
23:43 Et puis derrière, il y a l'idée que l'on veut imposer un ordre religieux, moral, sexuel, semble-t-il, dans les écoles.
23:53 L'islamisme, ce n'est pas uniquement des attentats, ce n'est pas uniquement le djihadisme.
23:57 Il y a cela, évidemment, mais c'est une bataille continue.
23:59 Eux, ils ont intégré le temps et évidemment, ils l'ont écrit.
24:02 Le temps long, très long.
24:03 Le temps très long, ils l'ont toujours écrit.
24:05 C'est l'école qu'ils visent, parce qu'ils nous visent pour ce que nous sommes,
24:08 c'est-à-dire la France des valeurs universelles, des droits de l'homme, de l'égalité femmes-hommes, de la laïcité.
24:15 Mais aussi, on nous attaque parce que nous sommes d'une terre chrétienne, juive.
24:18 Donc, c'est pour toutes ces raisons-là que nous nous attaquons.
24:20 Donc, c'est contre ce totalitarisme.
24:22 Et donc, cela veut dire qu'il ne faut rien laisser passer.
24:25 Mais au-delà des faits, cela veut dire qu'il faut une bataille culturelle, éducative, qui va être difficile.
24:31 Parce qu'on voit bien que, notamment dans la jeunesse musulmane, il n'y a pas une minorité,
24:35 mais une majorité de gamins, selon les enquêtes d'opinion, qui décrochent par rapport à la République, aux valeurs.
24:42 A ceci s'ajoute l'utilisation sur les réseaux sociaux, sur les images, qu'on constate dans toutes les affaires de harcèlement.
24:49 Il dit ni plus ni moins ce que le Front National disait il y a 15 ans.
24:53 Oui.
24:54 C'est-à-dire une autre culture sur le sol de France, d'autres, une nouvelle France.
24:58 Ça, c'est un discours qui était exactement ce que pouvait dire Jean-Marie Le Pen en années 80.
25:03 Mais il faut rendre justice à M. Valls.
25:06 Mais moi, je lui rends justice.
25:07 Ça fait déjà longtemps qu'il le dit.
25:09 J'aurais ajouté, tout ce qu'il a dit est bien, j'aurais ajouté, malheureusement, je le dis ici à chaque fois, le nombre.
25:15 Le nombre, c'est une grande chose.
25:17 Mais vous faites quoi alors ? Je vous pose la question.
25:19 La solution, c'est quoi ?
25:21 La bataille existentielle, c'est contre l'immigration invasive. Pardon de vous le dire.
25:25 Oui, mais ces jeunes gens, ils sont là.
25:27 Le jeune, l'autre jour, qui a demandé à Emmanuel Macron...
25:30 Alors arrêtons les frais.
25:31 Le jeune qui a demandé à Emmanuel Macron, qui a dit "M. le Président, prenez position sur Gaza",
25:36 parce que c'est ce qui peut faire exploser les cités, ce sont là, cet échange-là avec ce jeune.
25:42 Déjà, vous pensez que c'est peut-être foutu.
25:44 Non, je vous pose la question. Vous faites quoi ?
25:46 La mer de toutes les batailles, c'est d'arrêter les frais, déjà.
25:49 Oui, mais ces gosses qui sont là, ces gosses qui ont 20 ans et qui laïcité, ils ne savent pas ce que ça veut dire.
25:53 Oui, c'est déjà fou.
25:55 Et puis, ils n'en ont rien à faire.
25:56 Ça va être difficile.
25:57 Voilà, ils n'en ont rien à faire. Et puis, les autres aussi, tout le monde s'en fiche de la laïcité.
26:02 Et puis, c'est identitaire, ce n'est pas que religieux, c'est aussi identitaire.
26:05 Oui, bien sûr. Mais alors, vous faites quoi ?
26:07 Personne ne manifeste pas.
26:09 On se bat et on arrête.
26:10 Mais on se bat. Ça veut dire quoi, on se bat ?
26:12 On se bat contre quoi ?
26:14 Moi, je me bats.
26:15 On se bat contre une culture ?
26:17 Je me bats déjà contre l'immigration invasive. Je veux qu'elle cesse.
26:22 Ça veut dire quoi ? Vous vous battez contre une culture ?
26:26 Contre une manière différente de voir la vie ?
26:29 Pardon ?
26:30 Et comment vous faites ?
26:31 Je me bats.
26:32 Les gens, ils ne voient pas. C'est des cultures différentes.
26:34 Ça s'appelle l'assimilation.
26:35 Ça s'appelle les sociétés multiculturelles qui ont du mal à fonctionner ensemble.
26:38 Je ne parlais jamais de religion, justement. Je pense que c'est culturel. Beaucoup plus culturel que religieux.
26:43 Je fais aussi en sorte que les Français n'épargnent de leur culture et de leurs racines.
26:47 C'est important, ça aussi.
26:48 Parce que ce n'est pas seulement un problème d'immigration.
26:51 Vous avez un très grand pourcentage de Français qui détestent la France.
26:55 Ça fait beaucoup d'environnement.
26:57 Toujours la même question. Vous faites quoi ?
26:59 Je lutte contre les partis qui détestent la France.
27:02 Qu'est-ce que je veux que se fasse d'autre ?
27:04 Écoutez, ce n'est pas gagné.
27:05 Les dealers à Marseille.
27:06 C'est un sujet vraiment intéressant avec Stéphanie Rouquet.
27:09 C'est un droit de retour.
27:11 Qu'est-ce qui se passe ?
27:14 Un droit de suite.
27:15 Un droit de suite, exactement.
27:16 Qu'est-ce qui se passe à la Castellane qu'un jour, trois semaines, deux semaines après qu'Emmanuel Macron a visité l'endroit ?
27:26 Stéphanie Rouquet.
27:28 Depuis des mois, cette entrée de la cité de la Castellane était impraticable.
27:35 C'était une barricade ici.
27:37 C'était une barricade ?
27:38 Oui, oui.
27:39 C'est-à-dire installée par les trafiquants ?
27:40 Oui, oui.
27:41 Comme ça, personne ne rentre ici, personne ne sort.
27:43 Il faut tout raser, nous ont dit.
27:45 Et du boulot ?
27:46 Ah oui, ce n'est pas fini encore.
27:47 Plus de deux semaines après son lancement dans les bouches du Rhône, l'opération Place Nette XXL se poursuit dans la cité de la Castellane.
27:56 Des policiers sont présents 24 heures sur 24.
27:59 Les trafics sont à l'arrêt.
28:01 Les encombrants ont été enlevés, les tags effacés.
28:04 Alors les habitants revivent.
28:06 Oui, c'est mieux.
28:07 Parce que le quartier, il est dangereux.
28:10 C'est normal qu'ils s'en souveillent.
28:12 C'est mieux, il n'y a plus de réseau.
28:14 On n'entend plus la raie.
28:16 C'est mieux que d'habitude.
28:17 Ah oui, les gens ne sont plus dehors.
28:18 Même les enfants, les soirs, ils sont dehors.
28:20 Nadia vit ici depuis 32 ans.
28:23 Les trafics, elle les subissait juste devant sa porte.
28:27 On les voit vraiment devant nous.
28:29 Ils vendent, ils cachent, ils coupent, tout ça.
28:32 L'argent devant nous, plein d'argent.
28:35 Plein d'argent, plein d'argent.
28:38 Quand je vous dis plein d'argent, c'est des sacs, c'est des cabars.
28:41 Maintenant, j'ai parlé avec la police.
28:43 Je dis, j'aimerais bien que vous soyez là tout le temps.
28:45 C'est le plus calme, on dort très très bien.
28:48 Et c'est propre.
28:50 L'opération Place Net XXL va se poursuivre encore plusieurs jours.
28:54 Mais de nombreux habitants sont déjà préoccupés.
28:57 Ils craignent le retour rapide des trafics.
29:00 Écoutez, bravo.
29:02 Tant mieux.
29:03 Tant mieux, formidable.
29:04 Pourvu que ça vienne comme ça, c'est un bon appart.
29:06 Exactement, bravo.
29:07 Et Gérald Darmanin s'est félicité, d'ailleurs, il a raison.
29:10 Le trafic, s'il n'y a pas de sanctions...
29:12 Bien sûr.
29:13 Non mais là, acceptons de se dire que depuis 8 jours, 10 jours, 12 jours,
29:18 c'est mieux, que les habitants respirent.
29:21 Et acceptons que peut-être les trafiquants ont perdu une manche.
29:26 Je ne dis pas qu'ils ont perdu la guerre.
29:27 En tout cas, le retour de l'ordre, le retour aux ordres de droit, c'est bien.
29:30 La chaîne pénale, c'est jusqu'au bout.
29:31 Non mais vous avez raison.
29:32 Il n'y a pas de place dans les prisons.
29:33 Les téléphones partels sont dans les prisons.
29:35 J'ai l'impression de me répéter.
29:36 Trafic dans les prisons.
29:37 Trafic dans les...
29:38 C'est le bout de la chaîne, ce n'est pas la police.
29:40 La police, elle fait son boulot.
29:41 Elle fait le trafic.
29:42 A l'étranger.
29:43 Sauf que les autres reviennent.
29:44 C'est un ancien magistrat qui vous parle.
29:45 Non mais bravo, franchement.
29:46 Mais vous savez ça.
29:47 Vraiment, bravo.
29:48 Bravo Gérald Darmanin.
29:49 Bien sûr.
29:50 Il n'y a même pas de discussion.
29:51 Bravo Gérald Darmanin.
29:52 Je ne l'aimais pas à mon regard du côté de la place Vendôme.
29:54 Oui, vous ne l'aimez pas beaucoup, monsieur Dupond-Moreti.
29:58 Non mais c'est là que se décide la politique pénale de ce pays.
30:01 Non, elle se décide, j'espère, à l'Élysée.
30:04 C'est encore plus grave alors.
30:05 Enfin, d'accord.
30:06 A l'étranger.
30:07 Deux secondes.
30:08 Soyez honnêtes, deux secondes.
30:09 Le nombre de reportages que j'ai pu lire où les maires de droite,
30:14 quelle que soit l'étiquette confondue,
30:16 refusaient systématiquement qu'une prison s'installe,
30:19 même loin de leur commune, franchement, non mais attendez.
30:23 C'est un faux problème.
30:24 Non mais Georges a raison.
30:25 Ce n'est pas du tout un faux problème.
30:26 Ce n'est pas un faux problème du tout.
30:28 Georges a raison.
30:29 Ce n'est pas un faux problème.
30:30 C'est le cas formidable de Paul Gonzalès dans le Figaro d'aujourd'hui
30:34 où le Place Vendôme veut justement limiter les condamnations de trafic
30:42 à l'intérieur de la prison.
30:43 Les matons sont dans tous leurs états.
30:45 Non, ça a été, pour tout vous dire, c'est un papier qui a deux jours.
30:48 Nous, on a appelé le ministre de l'Intérieur
30:50 et visiblement ce papier a été démenti pour le moment
30:53 et ce sera un projet de loi qui n'ira pas jusqu'au bout.
30:55 Donc, ça s'appelle, ça, il faut être extrêmement prudent sur ce papier du Figaro
30:59 qui depuis effectivement...
31:01 C'est ce matin.
31:02 Oui, mais c'est un projet et visiblement, hier on a failli le traiter pour tout vous dire.
31:08 Les matons sont pour le projet, oui.
31:09 C'est ce que je vous dis.
31:10 A priori, ça n'ira pas jusqu'au bout.
31:14 À l'étranger, le régime de Kef ne fait rien sans l'aval de ses superviseurs occidentaux.
31:19 Nous espérons que dans ce cas, les services secrets français ne sont pas derrière cela.
31:22 Ça, c'est Sergei Shoigu qui a dit ça, ministre de la Défense russe.
31:27 Donc, c'est d'une certaine manière considérer que l'attentat de Moscou,
31:34 les français seraient derrière.
31:36 Ce qui a fait réagir évidemment Emmanuel Macron, nous l'écoutons.
31:39 Le ministre des Armées a fait un compte-rendu factuel
31:43 comme les ministres ont l'habitude de le faire quand ils parlent à leurs homologues.
31:46 Les commentaires pour partie du côté russe sont été en effet baroques et menaçants.
31:54 C'est ridicule, si vous voulez le dire autrement.
31:56 De dire que la France pourrait être derrière, que les ukrainiens sont derrière,
31:59 tout ça n'a aucun sens, ça ne correspond pas à la réalité.
32:02 Mais c'est une manipulation de l'information, ce qui fait partie de l'arsenal, si je puis dire,
32:07 de la guerre telle qu'il est utilisée aujourd'hui par la Russie.
32:10 Il faut en être conscient.
32:11 Donc, je ne veux pas ici commenter ce qui n'a vraiment aucun intérêt.
32:15 Vous avez totalement raison de vous dire.
32:17 On n'a absolument pas à nous justifier. D'ailleurs, nous ne nous justifions pas.
32:20 Et écoutez François Hollande, parce que pour une fois, il est possible qu'il ait la bonne analyse.
32:25 C'est partez sûrement, je veux le croire, d'une bonne intention.
32:29 De dire, nous dans la lutte contre le terrorisme islamiste, nous sommes tous solidaires.
32:34 Mais vous avez vu comment la Russie instrumentalise ce genre de discussion.
32:39 Et laisse même penser que ce serait la France qui aurait pu, c'est une hypothèse,
32:44 soutenir les attentats qui se sont passés à Moscou.
32:48 Donc aujourd'hui, ma recommandation, c'est aucun contact avec la Russie.
32:53 Bon, aucun contact, je ne sais pas.
32:55 Mais en revanche, c'est sans doute parce qu'on a proposé l'aide.
32:59 Les Russes ont décidé de dire n'importe quoi.
33:03 Macron a raison à 200%.
33:05 Ils sont capables de dire n'importe quoi à propos de n'importe quoi.
33:09 Non, là franchement, on peut rien reprocher à Macron sur ce coup-là.
33:12 Je voulais dire du bien, alors.
33:13 Sur la question.
33:14 François Hollande.
33:15 Hollande, il cherche tous les prétextes pour pouvoir dire du mal de celui qui lui a soutenu.
33:20 Ce n'est pas faux.
33:21 Ce n'est pas faux.
33:22 Bien.
33:23 Dernier mot.
33:24 Le fait que Poutine dise l'Ukraine est responsable, ce n'est pas du tout une folie.
33:32 C'est quelque chose qui est mûrement pesé, qui a une réalité pour lui.
33:38 C'est-à-dire, il veut se servir de cet argument, en gros, rapidement pour dire,
33:43 de même qu'Israël, avec un attentat terroriste, est allé poursuivre les terroristes à Gaza,
33:51 nous-mêmes, il nous faut poursuivre les terroristes en Ukraine.
33:56 Et donc, ce que nous faisons en Ukraine est quelque chose de légitime,
34:00 parce que nous allons chercher les terroristes.
34:02 Voilà.
34:03 C'est tout.
34:04 Puisqu'on parle de François Hollande...
34:05 On nous, ça ne tient pas debout.
34:07 Je dis que c'est l'argumentation de Poutine.
34:11 Puisque nous parlons de François Hollande, dans Paris Match,
34:15 je lis que le scooter du Scandale est à vendre, le fameux Piaggio,
34:18 sur lequel François Hollande avait été surpris à partir des croissants à Julie Gayet,
34:21 sera mis au jancher le 26 mai prochain.
34:23 Il a mis un petit mot également pour l'authentifier.
34:25 Il l'a authentifié, absolument.
34:26 Mais c'est quoi ? C'était son scooter à lui ou c'était un scooter de l'Elysée ?
34:30 C'est le scooter avec lequel il a offert les fameuses briseries à Julie Gayet.
34:36 C'est un scooter qui a été vendu par les domaines, donc appartenait à l'État, à l'Elysée,
34:40 à une personne qu'il a revendue à cette personne qui maintenant le revend.
34:43 C'est de la troisième main.
34:45 Et la mise à prix, c'était à combien ?
34:46 10 000 euros.
34:47 Pour un scooter ?
34:48 À mon avis, ça va partir plus cher.
34:50 Vous avez envie d'acheter le scooter de François Hollande ?
34:53 Oui, je pense que ça partira plus cher.
34:55 26 mai, envoyez une caméra, vous verrez.
34:58 Est-ce que le casque est vendu avec ?
35:00 Pas que je sache.
35:02 Madame Lacroix a profité du déplacement olympique à Saint-Denis
35:05 pour s'exprimer pour la première fois directement sur la possible présence
35:08 de la cérémonie d'ouverture d'Aya Nakamura,
35:10 qui devrait chanter une chanson d'Edith Piaf.
35:12 Écoutons-le.
35:14 Je constate une chose, c'est une artiste qui est, je crois,
35:18 pour parler en bon français, la plus trimée parmi les artistes francophones.
35:21 Elle est partagée, elle parle à bon nombre de nos compatriotes.
35:25 Et je pense qu'elle a tout à fait sa place dans une cérémonie
35:28 d'ouverture ou de clôture des Jeux.
35:30 Je ne dévoilerai pas ici les détails.
35:32 Mais si elle fait partie avec d'autres artistes de cette cérémonie,
35:35 je pense que c'est une bonne chose.
35:37 Parce que ces Jeux et ces cérémonies doivent nous ressembler.
35:41 Et donc, elle participe justement aussi de la culture française,
35:47 de la chanson française.
35:49 Vous parlez d'Aya Nakamura, Edith Piaf aussi.
35:52 Je ne vous piégerai pas, je ne dévoilerai pas le détail.
35:55 En tout cas, je veux défendre ici ces choix,
35:59 et défendre le fait qu'il doit y avoir une liberté artistique,
36:02 et il ne faut pas ici faire de politique.
36:05 Et je pense que derrière cette liberté artistique,
36:07 il doit y avoir la volonté, et que je veux ici protéger,
36:10 d'abord d'être libre, de choisir les artistes qui se produiront,
36:14 et s'assurer qu'ils représentent la France dans sa diversité,
36:18 dans son rayonnement, dans tous ses arts et son excellence.
36:22 - Vous ne vous en faites pas, Aya Nakamura ?
36:24 - Non, je ne vais pas rentrer là-dedans.
36:26 - Vous connaissez la chanson préférée d'Amelia Kastaner ?
36:28 - Oui, oui, oui.
36:29 - Et la vôtre, d'Amelia Kastaner ?
36:30 - Non, je lui ai dit à elle, mais je ne rentrerai pas là-dedans.
36:33 Je ne vais pas faire de commentaire au-delà de ça.
36:35 - Il a tout dit.
36:36 Il a tout dit.
36:37 Il y aura des artistes dont Aya Nakamura.
36:41 - Et après tout, ce n'est pas grave.
36:43 Je pense qu'il va faire présente, je suis d'accord avec vous.
36:45 - Il devrait même pas avoir de polémique là-dessus.
36:47 - On a vraiment un président exceptionnel.
36:49 - Pourquoi ?
36:50 - Il s'occupe de tout, y compris de l'organisation artistique, des jeux.
36:53 Je n'ai pas vu que c'était dans ses attributions, dans la Constitution.
36:56 On a un déficit budgétaire, on a une guerre en Ukraine, etc.
37:01 Il prend quand même le temps de dire qui doit chanter, qui ne doit pas chanter.
37:05 Il faut le reconnaître.
37:07 - Pour le coup, je ne vais pas lui faire ce procès-là.
37:11 Je peux lui en faire beaucoup.
37:13 Si par exemple Nicolas Sarkozy était président de la République,
37:16 et que les JO étaient en France, évidemment, il serait présent dans l'organisation.
37:20 Parce que c'est quand même l'image de la France.
37:22 Donc là, il n'y a même pas de discussion.
37:24 Il n'y a même pas de discussion là-dessus.
37:26 Ce n'est pas un détail, justement.
37:28 - On célèbre la mort de Pompidou.
37:30 Sur les artistes contemporains, Pompidou disait Paul 1, il l'a imposé à l'Elysée.
37:35 Paul Yacov, il a beaucoup fait pour l'aider.
37:38 Il y a d'autres artistes contemporains que Pompidou a poussés, incités à acheter dans des musées nationaux.
37:44 - Ça, c'est une politique culturelle française, c'est normal.
37:48 - Non, mais que le président...
37:50 - Le président, lui-même, celle qui va chanter, quelles chansons...
37:54 Exceptionnel, franchement.
37:56 - Nikita Saint-Phale, elle doit mourir.
37:58 - Je vous répète, la cérémonie sera regardée par le monde entier.
38:03 Que le président de la République ait un regard sur où ça va se passer,
38:08 qui va prendre la parole, qui va chanter, comment ça va être organisé...
38:12 Pardonnez-moi, mais c'est le minimum.
38:14 - A-t-il fait le bon choix ?
38:16 - Vous savez de quand ça date, le bon choix ?
38:19 - De Giscard.
38:20 - 1978, le discours à Verdun sur le Doubs.
38:24 - Avoir les élections législatives.
38:26 - Il avait dit qu'il partirait pour...
38:28 - Pour le reste, cette polémique, je la supporte pas.
38:31 - Pour rembouiller.
38:32 - Il avait dit que si...
38:33 - Il a évité la première cohabitation.
38:36 - Il a dit exactement.
38:37 - Cette polémique m'indiffère totalement.
38:40 - Vous ne pouvez pas savoir à quel point...
38:42 - Il y a des Roland derrière.
38:43 - Vous ne connaissez pas Dja Dja ?
38:44 - Ce sujet m'indiffère.
38:45 - Dja Dja.
38:46 - C'est qui Dja Dja ?
38:47 - Dja Dja, c'est la chanson préférée d'Anne-Marie.
38:50 - Je me suis mis à l'écouter, d'ailleurs.
38:52 - Le plongeon, parce qu'il a quand même inauguré la nouvelle enceinte
38:56 qui accueillera les épreuves de Natacha au 50 été.
38:59 C'est terrible.
39:00 - Horrible.
39:01 - Mais oui, mais c'est pas drôle du tout,
39:02 parce qu'effectivement, il est sympathique, ce plongeon.
39:06 Voilà, il a fait le plongeon et malheureusement...
39:11 - Regardez le plongeur de droite.
39:13 - On va revoir le plongeur de droite.
39:15 - On a des gens pas très au fait d'actualité.
39:17 - On va revoir.
39:18 - Regardez le plongeur de droite.
39:19 - Le monsieur à droite.
39:20 - Ah oui, c'est pas bien.
39:21 - Mais parce qu'il est tendu, parce que ça peut arriver,
39:24 parce que voilà, c'est horrible.
39:26 - On ne se gare aujourd'hui qu'au JO.
39:27 - Oui, qu'est-ce que vous voulez.
39:29 Alors bon, je crois qu'on va l'écouter, d'ailleurs.
39:32 - Bon allez, il est l'heure, je prends la parole,
39:34 parce qu'avec ce qui s'est passé,
39:36 je crois que vous avez envie d'un petit débrief.
39:38 Donc je vais vous expliquer ce qui s'est passé ce matin.
39:41 Déjà, je tiens à rassurer tout le monde, tout va bien.
39:43 Je ne me suis pas fait mal.
39:44 Il y avait un peu de sang, mais ce n'est pas grave.
39:46 Ça ne m'empêchera pas d'aller m'entraîner cet après-midi.
39:48 Sachez une chose, c'est que j'ai glissé.
39:51 Non, je n'ai pas glissé, mais j'ai eu une petite faiblesse sur la jambe.
39:53 Ça m'a fait chuter. J'ai chuté devant le président.
39:55 J'ai chuté devant la France entière.
39:57 Je reçois des messages, ce n'est pas possible.
39:59 Puis amusez-vous, c'est le moment de me vanner,
40:01 parce que là, franchement, je mérite de ouf.
40:05 - Il est très sympa.
40:07 - Il est hyper sympa.
40:08 - Tiens, on va l'inviter demain matin.
40:11 - Oui, mais oui.
40:12 - On peut vous faire l'inviter.
40:13 - Il a un sens d'humour.
40:14 - Il a un sens d'humour, exactement.
40:16 - Et voilà, ce n'est pas très grave non plus.
40:19 Il y a des choses tellement plus graves.
40:20 - C'est un excellent plongeon pour lui, en vérité.
40:22 - Exactement.
40:23 - Moi, je vous le dis.
40:24 - Il plonge moins qu'Emmanuel Macron dans les sondages.
40:27 - On va voir.
40:29 - Emmanuel Macron sur la sécurité.
40:31 Parce que la sécurité, là aussi, pour le moment,
40:35 il est droit dans ses bottes.
40:36 Il ne veut pas...
40:38 Là, c'est sa responsabilité aussi.
40:39 Ce n'est pas simple.
40:41 Il ne veut pas changer les plans initiaux.
40:43 Écoutons.
40:45 - Oui, il faut assumer cette cérémonie d'ouverture.
40:47 Il faut la préparer avec beaucoup de force.
40:49 Et la France est un pays qui est depuis malheureusement
40:53 plusieurs années sous la menace terroriste.
40:55 Nous le savons.
40:56 Elle est parfois exogène, elle est parfois endogène,
40:58 comme on dit.
40:59 Nous avons d'ailleurs rehaussé la vigilance et la posture
41:01 vigipirate suite aux attentats de Moscou.
41:05 Et donc, nous serons prêts.
41:06 Et ensuite, nous préparons plusieurs scénarios,
41:09 comme je l'ai déjà dit en décembre.
41:11 Si la menace devait évoluer, si on considérait
41:14 que les circonstances l'imposent, nous avons des scénarios de reblis.
41:19 Mais le scénario privilégié, celui que nous préparons,
41:23 celui que nous assumons, celui que nous voulons,
41:25 c'est évidemment celui qui a été prévu.
41:27 - C'est un drôle de métier quand même pour les hommes politiques derrière.
41:30 On a vu Valérie Pécresse, M. Coquerel, Mme Moudia Casera.
41:34 Tu passes ton temps à écouter des gens où tu ne dis rien.
41:36 - Un peu comme nous quand on vient dans votre émission.
41:38 - Oui, c'est bien.
41:40 - Je t'ai vengé.
41:41 - Je vous envie.
41:42 - Je t'ai vengé.
41:43 - On aurait tellement été à votre place.
41:45 - Je crois qu'il y a de la rébellion dans l'air.
41:47 - Je t'ai vengé.
41:48 - On n'est pas loin du putsch.
41:50 - Ils sont là, ils suivent derrière.
41:52 C'est un peu...
41:54 Quand tu es avec le président de la République toute la journée,
41:57 tu es sûr qu'il n'y a pas d'iramu.
41:59 - C'est lui qui les a nommés quand même.
42:01 - Ce n'est pas très rigolo.
42:02 - C'est lui qui les a nommés.
42:03 - Oui, mais bien sûr.
42:04 Non, il n'a pas nommé Valérie Pécresse.
42:06 Il n'a pas... M. Coquerel qui est là.
42:08 Il fait de la représentation.
42:10 - Ça s'appelle le protocole.
42:12 - Que je dis.
42:13 - Non, mais pourquoi...
42:14 Vous êtes libre.
42:16 - Pardon ?
42:17 - Vous avez toute la liberté pour vous exprimer.
42:19 Ne vous faites passer.
42:20 - Il se régale à m'écouter.
42:22 Voilà, c'est tout.
42:23 - Bon, est-ce que vous voulez écouter...
42:25 On va aller...
42:26 Il nous reste 6 minutes.
42:27 Donc on va aller très vite, je pense, sur l'information de Lon.
42:31 Puisqu'il est placé sous curatel renforcé.
42:35 - Oui.
42:36 - Donc...
42:37 - Ça veut dire qu'il n'est plus libre de disposer de ses biens,
42:41 de faire des chèques, de tirer de l'argent,
42:43 pour faire... Bref.
42:44 Et de faire des... De vendre ou d'acheter...
42:46 - Qui est son curateur ?
42:48 - C'est la même mandataire qui avait été nommée.
42:52 Donc elle ne changera pas.
42:53 Je n'ai pas son nom à vous donner,
42:55 mais c'est la mandataire extérieure à la famille.
42:57 - Vous le savez, c'est pas...
42:59 La Concorde ne règne pas parmi les enfants de Londres
43:01 qui étaient difficiles de le donner à l'un plutôt qu'à l'autre.
43:03 - Bien sûr, mais ça ne prouve en rien
43:06 la dimission totale de ses facultés mentales.
43:09 - Oui.
43:10 - C'est un indice quand même.
43:11 - Ou bien, je ne dis pas le contraire.
43:13 - On en a beaucoup parlé hier.
43:14 - Pourquoi que les gens pensent que, tout d'un coup,
43:16 il ne comprend plus rien ?
43:17 - On en a beaucoup parlé hier.
43:18 Quentin Bataillon s'est exprimé ce matin.
43:20 Il était sur France Info.
43:22 Il a trouvé que c'était une maladresse de parler...
43:25 Pas tant de parler de Yann Barthez, d'ailleurs,
43:28 mais de parler chez...
43:30 - Cyril Hanouna.
43:31 - Cyril Hanouna, parce que Cyril Hanouna
43:33 est un concurrent de Yann Barthez.
43:34 Voilà. C'est ce qu'il a dit.
43:35 Et cet argument, évidemment, peut s'entendre.
43:38 Tout le monde demande la démission.
43:40 - Pardon ?
43:41 - Ce n'est pas l'unique argument.
43:42 Moi, j'ai présidé des commissions d'enquête.
43:44 Quand on est président de commission d'enquête,
43:45 on doit rester au-dessus de tout.
43:47 On doit rester en retrait et indépendant par rapport...
43:50 Mais oui !
43:51 - Allez-y.
43:52 - Moi, si vous allez dans l'arène, vous pourriez...
43:53 - N'hésitez pas.
43:54 - Vous pourriez, mais vous pourriez.
43:55 - Non, non, mais...
43:56 - Je vous assure, c'est ça, le problème.
43:57 - Bien sûr, bien sûr.
43:58 - Le problème, c'est l'atteinte lui-même.
43:59 Il se jette dans l'arène, quoi.
44:00 - Bien sûr.
44:01 - C'est pas une raison pour le lyncher, médiatiquement.
44:03 - Je vous indique quand même...
44:04 - C'est pas une raison pour le...
44:05 - Je vous indique quand même...
44:06 - Pourquoi vous riez comme ça ?
44:07 - Parce que je suis d'humeur badide.
44:08 - C'est private joke, Thomas.
44:09 - Je suis d'une humeur badide.
44:10 - Sur le temps, il y a M. Prost, ce matin, qui a fait...
44:12 Je crois que c'est M. Prost qui a fait une remarque.
44:14 C'est que France Inter, notamment, a été très sévère
44:17 sur le fait que M. Bataillon aille chez M. Hanouna
44:20 et moins sur le fait que...
44:22 - Mais personne n'en parle.
44:24 - ... que M. Saint-Oul, il a fait la même chose.
44:27 - Mais personne n'en parle.
44:29 - Là, vous avez un éditorialiste sur France Inter,
44:32 vous avez le célèbre éditorialiste de Libération,
44:35 dont je ne veux pas citer le nom.
44:37 - Oui.
44:38 - Ils se sont déchaînés.
44:39 - Oui, oui.
44:40 - Déchaînés, alors que...
44:41 - M. Le Grand.
44:42 - Oui.
44:43 - Ah, bah, moi, je peux.
44:44 - Oui, vous allez...
44:45 Mais c'est-à-dire que Saint-Oul a fait exactement
44:47 la même chose.
44:48 Il est allé sur le...
44:49 La même chose.
44:50 - M. Mélenchon.
44:51 - Cette commission d'enquête, elle va imploser en plein vol.
44:53 - Bon, d'accord, mais c'est pas le sujet.
44:55 - Une fois.
44:56 - Vous m'écoutez pas.
44:57 - Pourquoi cette commission d'enquête est ridicule,
44:59 composée de clowns...
45:00 - Elle a déjà...
45:01 - Non, dites pas ça, parce qu'il a été excellent,
45:03 quand un bataillon dans...
45:04 Il a été excellent.
45:05 - Pourquoi cette commission d'enquête, à la fin ?
45:07 - Mais ça, c'est autre chose.
45:08 Mais M. Bataillon l'a mené de main de maître.
45:10 Et je vais vous dire, contrairement à ce que vous pensez,
45:13 au départ, elle visait CNews, et à l'arrivée,
45:16 je pense que les effets sur les autres médias
45:19 seront assez intéressants, parce que chacun va comprendre
45:22 qui fait quoi et qui...
45:24 - On est d'accord, mais l'esprit même d'une commission d'enquête
45:26 comme celle-ci...
45:27 - Sauf que c'est M. Saint-Eustache.
45:28 - J'entends bien.
45:29 - C'est M. Saint-Eustache qui tient la paume.
45:30 - Madame Rousseau...
45:31 - Faut faire une statue.
45:32 - Madame Rousseau, qui parle de CNews ce matin,
45:35 et on écoutera peut-être M....
45:36 J'étais avec Kader Chiban ce matin,
45:38 d'Europe Écologie, Les Verts.
45:39 - Ah oui.
45:40 - Et je le réinvite, il est très...
45:42 Je lui ai dit à la fin, mais venez tous les jours,
45:44 quand vous voulez.
45:45 - Il est très bien.
45:46 - Mais il peut venir quand il veut.
45:47 - Bon, on a eu un échange ensemble sur CNews.
45:49 Il pense quand même que Marine Le Pen est entourée de gens de l'OAS.
45:52 Il doit y avoir 112 ans, les gens de l'OAS,
45:54 qui sont autour de Marine Le Pen aujourd'hui.
45:56 Parce que en 62, je veux dire, l'OAS,
45:59 ça s'est arrêté en 62 ou 63 ou 64.
46:02 C'est formidable d'ailleurs.
46:03 Et il pense effectivement que le Front National,
46:05 c'est toujours Vichy.
46:06 On a eu cette discussion ensemble.
46:07 Mais écoutons tout d'abord Mme Rousseau,
46:10 Sandrine de son prénom, sur CNews.
46:13 - Je pense que CNews est une officine
46:17 qui joue bien trop avec les fake news
46:20 pour être considérée comme d'information.
46:22 - Il ne faut pas qu'il y ait des médias pluralistes en France
46:25 et qu'il y ait différentes opinions.
46:27 Ça vous gêne quand c'est, par exemple,
46:29 le rôle de la monde ?
46:30 - On a le droit d'avoir des opinions,
46:31 on n'a pas le droit, quand on se dit une chaîne d'information,
46:32 de jouer avec les fake news, en fait.
46:34 Et là, on est dans un problème démocratique fondamental.
46:37 Et les chaînes Bolloré posent une question démocratique fondamentale.
46:40 Et on voit bien que nous sommes assez démunis, en fait,
46:42 face à ce rouleau compresseur d'une bataille culturelle
46:47 de l'extrême droite qui est menée actuellement en France.
46:49 - Donc Mme Rousseau me dit que je suis d'extrême droite.
46:52 Si elle était sur le plateau, je lui demanderais
46:54 "Quelle fake news ?"
46:55 Comme j'ai demandé ce matin à M. Kader-Chiré-Chibane.
46:58 Mais donnez-moi un exemple.
47:00 Et on n'a jamais un qui sort, évidemment, de sa bouche.
47:04 C'était assez intéressant d'ailleurs de l'écouter.
47:05 Alors, écoutons d'abord M. Chibane.
47:07 Je rappelle qu'il est Europe Ecologie Libère.
47:09 Il est très sympathique, d'ailleurs.
47:10 Il est conseiller régional de l'Île-de-France.
47:11 Il venait pour répondre, parce que la semaine dernière,
47:13 on avait parlé d'une décision de subvention,
47:17 si vous vous souvenez, qui avait été accordée par Valérie Pécresse.
47:20 Alors, écoutons d'abord ce qu'il dit du Front National et de l'OAS.
47:24 - Quand vous expliquez que Marine Le Pen, c'est Vichy en 1942...
47:28 - Elle est héritière de cette tradition-là.
47:30 - Je pense que c'est un peu court.
47:31 - Elle est héritière de cette tradition.
47:32 - Je pense que c'est un peu court.
47:33 - Allez voir qui est autour d'elle.
47:34 - Je pense...
47:35 Qui est autour d'elle ?
47:36 - Regardez.
47:37 - Qui ?
47:38 - Regardez les gens qui sont autour d'elle.
47:39 - Je vais la regarder, mais qui ?
47:40 - Je n'ai pas les noms sous la fin.
47:41 - Ah, vous n'avez personne.
47:42 - Je vous les donnerai.
47:43 - Vous n'avez aucun argument.
47:44 Vous n'avez pas de nom.
47:45 - Comment ça ?
47:46 - Je vous la demande, qui ?
47:47 - Mais tout le monde sait qu'il y a des gens...
47:48 - Mais tout le monde sait.
47:49 Mais qui ?
47:50 - Bien sûr.
47:51 - Mais qui ?
47:52 - Des gens de l'OAS, des anciens de l'OAS.
47:53 - Il y a des gens de l'OAS, ils ont...
47:54 - Il y en a quelques-uns encore.
47:55 - C'était en 62.
47:56 - Il y en a pas quelques-uns.
47:57 - Des gens de l'OAS autour d'elle ?
47:58 - Il y en a quelques-uns de l'OAS.
47:59 - Mais il y a 60 ans...
48:10 - Il faudrait les identifier déjà.
48:11 - Hérité de l'OAS.
48:12 - M. Chibane, je vous assure, je vous propose...
48:13 Je pense que vous devriez, et c'est bien le problème d'ailleurs pour Marine Le Pen, si
48:16 j'ose dire, c'est que tant qu'elle n'aura des adversaires comme vous, elle montra.
48:18 - Il nous a pas dit qu'il y avait des antidréfuseurs.
48:21 - Marine Le Pen, mais ça, le coup de l'OAS...
48:25 - On n'a pas l'exclure, monsieur.
48:26 - Le coup de l'OAS, je ne l'avais pas vu venir.
48:28 - Pourquoi le journaliste ne va pas poser la question de savoir de quelles fake news elle parle ?
48:31 - Mais Madame, les journales...
48:33 - Une diffamation.
48:34 - Deuxième chose sur le pluralisme.
48:37 Écoutez ce passage chavoureux avec M. Chibane, qui je le répète, est un homme sympathique
48:41 et qui a toute sa place sur notre plateau.
48:43 - Le pluralisme, ce n'est pas votre tasse de thé.
48:45 - Pourquoi vous dites ça ?
48:46 - Pourquoi vous dites ça ?
48:47 Puisque précisément, vous m'avez appelé, je vous ai invité.
48:49 - Je pense que vous avez profité de l'occasion, entre l'enquête, entre la démarche de l'Arkom,
48:54 peut-être les débats au Parlement.
48:57 - Mais question comment faire livre, moi je suis d'une association...
48:59 - Attendez, est-ce que je peux terminer ?
49:01 - C'est quoi la pluralité en fait ?
49:03 - Parce que moi, je passe mon temps à inviter des gens qui ne veulent pas venir sur ce plateau
49:06 et après vous me dites que je ne suis pas pour le pluralisme.
49:09 - Ce qui ne vienne pas, c'est que vous n'avez pas assuré les conditions du pluralisme politique dans les émissions souvent.
49:12 Là, vous ne me coupez pas trop, d'habituellement vous vous interrompez tout le monde.
49:15 - Je pense que, monsieur, vous ne regardez jamais mes émissions.
49:18 - Je n'ai pas l'occasion de regarder, je regarde des extraits.
49:20 - Je pense comme toujours.
49:21 - Qui passent sur le quotidien, je regarde le quotidien.
49:24 - Yann Barthez, tu es assez proche de ce genre d'émissions.
49:27 - Donc vous avez un homme, je vous assure c'est Sidérot, qui dit "je ne regarde jamais ces news".
49:33 Je regarde simplement les montages à charge qui sont faits dans l'émission quotidien
49:38 et je me fais une opinion de votre émission en regardant Yann Barthez.
49:43 Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
49:45 En fait, qu'est-ce qu'on doit faire ?
49:48 Il dit "mais je ne la regarde pas d'ailleurs".
49:50 Et il me dit "vous n'aimez pas le pluralisme ?"
49:51 Je dis "mais venez sur mon plateau".
49:52 "Non, parce que vous ne laissez pas parler les gens".
49:54 "Mais aujourd'hui vous m'avez laissé parler quand même", dit-il.
49:57 - Il vous arrive d'interrompre.
49:58 Ça peut vous arriver.
49:59 - Oui, c'est ça.
50:00 - Ça, on ne peut pas exclure complètement l'hypothèse.
50:02 Alors, cela est temps pour madame...
50:03 - Là, je vais interrompre l'émission parce qu'il est 21h01.
50:06 - Ah non, mais madame Rousseau...
50:07 - Je vais l'interrompre définitivement.
50:09 - Ah oui ?
50:10 - Mais dites un mot quand même.
50:12 - Monsieur Benkemon est là.
50:13 - Dites un mot, parce que c'est jeudi.
50:15 - Je ne sache pas qu'on ait fait le moins de fake news.
50:18 Je sais simplement que Libération a fait l'un des plus beaux fake news des 10 dernières années
50:24 en prétendant qu'au lendemain de France-Maroc,
50:26 il y avait eu des ratonnades anti-maghrébines dans les villes de France.
50:30 C'était en gros titre.
50:32 Je ne sache pas que madame Rousseau reproche ça à Libération.
50:35 Ce n'est pas nous qui faisons les fake news.
50:37 - Mais bon, personne n'est dupe.
50:38 Le problème, c'est que le journaliste qui l'interroge pourrait lui dire
50:41 "Mais est-ce que vous pouvez précisément dire quelles fake news vous avez faits ?"
50:46 - Exactement.
50:47 - Bon voilà, maintenant, c'est la vie.
50:49 - La vie est là.
50:50 - Monsieur Benkemon, je ne dirai pas ce que j'ai vu vers 15h.
50:53 - Bah non, dites rien.
50:54 - C'est notre intimité, mais je n'en dirai pas davantage.
50:58 - Écoutez, je fais un peu de sport.
50:59 - On va le dire d'ailleurs, parce que vous êtes tous dans un vestiaire de sport ensemble.
51:02 - Je fais un peu de sport.
51:03 - Il fait du sport, monsieur Benkemon, dans l'après-midi.
51:06 Il court, lui, d'où ce physique magnifique.
51:08 - Donc ensuite, je transpire, je prends des douches, et puis voilà qui apparaît au milieu de ma douche.
51:13 - Au milieu de votre douche ?
51:14 - Voilà, enfin, à la sortie de la douche, je crois.
51:16 - Ah oui, il y a des ventes ici.
51:18 - On entend tous les jours.
51:19 - Et pourquoi pas, monsieur Benkemon ?
51:21 - Les vestiaires ne sont pas mixtes, parce qu'il y a des vestiaires ici.
51:25 - Je connais des renards des vestiaires.
51:28 - Des renards des vestiaires ?
51:29 - Oui, des renards des vestiaires, des gens qui regardent dans les vestiaires.
51:32 - Ah bon ?
51:33 - Je ne sais pas cette expression.
51:35 - Il en sait des choses.
51:37 - C'est la première fois que je t'entends.
51:39 - Bon, monsieur Chibane, vous avez parlé de monsieur Chibane, c'est ça ?
51:43 - Oui, monsieur Chibane, il est sympathique.
51:45 - Il fait partie de ceux qui n'ont pas voulu sortir le chiquet.
51:48 - Mais c'est pour ça qu'il était venu ce matin.
51:50 - Il y a un opposant politique à monsieur Chibane, c'est Haughtman Nassau.
51:53 Il sera là dans un instant, parce qu'on va reparler de cette affaire, ça sera très intéressant.
51:58 On va parler des affaires d'école, et j'ai convoqué un de vos amis préférés sur l'école, Jean-Paul Briguelli.
52:05 Il est formidable. Il est à Paris ou vous l'aurez en festime ?
52:07 - Non, il sera en festime depuis la bonne ville de Marseille.
52:11 - Laurent Capra était à la réalisation, Samuel était à la vision.
52:15 Merci à Yannick qui était au son, Benjamin Nour, Robin Piette, Guilhem Lafage et Noémie Hardy,
52:20 qui est la nouvelle venue, qui a beaucoup de caractère, Noémie Hardy.
52:24 Vous avez vu comment elle vous a parlé, une jeune femme de 21 ans, 22 ans, qui est dans le bureau.
52:28 Vous faites attention aux gens.
52:30 - Je la trouve un peu insolente.
52:32 - Je tiens à dire que monsieur Golnadel, 23 ans, vient dans mon bureau, c'est le seul d'ailleurs, parmi tous les...
52:40 - C'est bien parce que vous insistez.
52:42 - Tous les chroniqueurs, et il vient nous dire bonjour.
52:45 Et cette jeune femme, vous avez dit...
52:47 - Elle m'a tenu tête un peu.
52:48 - Mais parce qu'elle a bien raison. Elle a beaucoup de caractère, elle est très très bien, cette jeune femme.
52:52 - Oui, non, elle est sympathique.
52:54 - Merci. Demain soir, ce sera Éliott Deval qui sera là.
52:57 C'est un excellent week-end. On se retrouve quand même demain matin pour la dernière émission de la semaine de l'heure des pros, vendredi.
53:02 Vous êtes prêt à partir là-dedans ?
53:03 - Oui, je vais avec ce qui m'attend.
53:04 - Je sens que je vous ennuie là.
53:06 - Ce serait pas loin de s'ennuyer.
53:07 - Si je prolonge, je sens que là, vous allez être en retard.
53:09 - Là, ça va jeûner, c'est au talent.
53:10 - À demain.
53:11 - C'est grossier.
53:12 (rires)
53:14 de moins.
53:14 [SILENCE]