• il y a 8 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Olivier Darquigole est avec nous ce soir, Gilles-William Golnadel, ça a commencé oui,
00:05 Paul Melun est là et Philippe Béziers et c'est un jour particulier.
00:09 Ah bon ? Oui.
00:10 Pourquoi ?
00:11 Parce que Philippe Béziers n'est pas à ma gauche.
00:14 Non, ça me paraît le...
00:16 La chose n'a pas fait le sens.
00:18 Il y a peu de gens qui...
00:19 Par contre...
00:20 La place...
00:22 La place, les bâtiments...
00:24 Alors, ils sont nombreux par définition.
00:27 Bon, qu'est-ce qui se passe ?
00:28 C'est une sorte de week-end.
00:30 Il y a peut-être des gens qui nous écoutent ce soir qui ne nous écoutent jamais.
00:33 Parce que c'est le pont du premier mètre.
00:35 Demain, on ne travaille pas.
00:36 Aujourd'hui, on travaille normal.
00:38 Bon, d'accord.
00:39 Je ne comprends rien à votre histoire.
00:40 C'est une sorte de samedi ou de vendredi ce soir.
00:44 C'est ce que je voulais vous dire.
00:45 Voilà, d'accord.
00:46 Vous travaillez, vous, demain ?
00:48 Oui, monsieur, je travaille.
00:50 Absolument.
00:51 A chez vous demain soir ?
00:53 Ça sera avec plaisir.
00:54 Mais vous ne serez pas payé double.
00:55 Ah bah j'espère bien que oui.
00:57 On aurait une discussion avec monsieur Serge.
00:59 Oui.
01:00 Apologie du terroriste.
01:02 Rima Hassan et Mathilde Panot étaient devant la justice aujourd'hui.
01:05 Mathilde Panot qui est présidente des députés insoumis et Rima Hassan qui est numéro 7 sur la liste LFI.
01:11 On dit numéro 7, mais elle est numéro 1 maintenant.
01:13 Manon Aubry, elle a disparu.
01:15 Elle est aux abonnés absents.
01:16 Je serais Manon Aubry et je me poserais quand même des questions.
01:18 Vous comprenez que c'est triste.
01:19 C'est vrai.
01:20 Exactement.
01:21 Alors, je voudrais qu'on voit le sujet de Maxime Leguet et vous me direz ce que vous en pensez de cette simplement convocation.
01:26 C'est pas non plus l'affaire Dreyfus qui se passe là.
01:30 C'est le marquet qui va le dire.
01:31 Oui, oui, c'est entendu.
01:32 Mais l'LFI instrumentaliste là est dans son rôle d'instrumentalisation.
01:38 Mais comprenez bien ce que je vous dis, ce n'est pas l'affaire Dreyfus qui se joue avec Maxime Leguet.
01:43 Des drapeaux palestiniens mêlés à ceux de la France insoumise et un slogan répété inlassablement.
01:51 Nous ne nous tairons pas.
01:53 Voilà le message que voulaient faire passer les Insoumis peu avant la convocation judiciaire pour apologie du terrorisme de Rima Hassan et de Mathilde Panot.
02:03 Une convocation que fustige la chef de file des députés LFI.
02:07 Ce qui se produit en France est une fuite en avant autoritaire sans précédent.
02:15 Dans quelle démocratie une présidente de groupe parlementaire d'opposition est-elle convoquée devant la police pour répondre de ses opinions politiques ?
02:26 Après avoir été auditionnée pendant deux heures en compagnie de son avocat, Rima Hassan est ressortie tout sourire.
02:33 La militante pro-palestinienne le réaffirme, elle ne changerait pas une virgule de ses propos tenus sur le Hamas.
02:39 Je ne regrette rien, absolument rien. Je suis responsable de ce que je dis. Jusqu'au bout, je ne suis pas responsable de comment les personnes l'interprètent.
02:49 De son côté, l'avocate de Mathilde Panot déplore une atteinte à la liberté d'expression et d'opinion.
02:55 Tout ce qui se passe aujourd'hui est une question de débat public, de débat politique et que les uns et les autres ne soient pas d'accord, ce sont une évidence.
03:01 En revanche, que cela doive se régler devant la brigade criminelle ou devant les tribunaux, ce n'est pas digne de notre République et de notre démocratie.
03:08 Depuis l'attaque du 7 octobre, 386 plaintes et signalements pour apologie du terrorisme ont été déposés.
03:15 On soulignera que lorsqu'Eric Zemmour a été convoqué par la justice, manifestement, El-Efhi et les autres partis n'intervenaient pas de la même manière.
03:24 Rima Hassan, écoutons-la un peu plus longuement.
03:27 Ce qui a été partagé de façon assez malhonnête, c'est 9 secondes d'une interview qui dure une quarantaine de minutes,
03:33 dans laquelle j'expose vraiment tous les développements sur chaque question qui relève du vrai-faux.
03:40 Et je veux aussi préciser que dans le vrai-faux, il y a une question qui m'est posée,
03:44 qui n'a pas été relayée par ceux qui ont tenté quand même de porter atteinte à mon engagement sur la qualification vrai-faux.
03:51 Est-ce que le Hamas est un groupe terroriste ? Je réponds vrai.
03:54 Et cet extrait a été complètement coupé de ceux qui ont partagé.
03:57 Ça a été une occasion en réalité de faire une mise au point.
04:01 Et puis on va continuer cette mise au point sur cette interview, puisqu'on va très prochainement partager le constat de Vichy sur l'entièreté de mes propos.
04:11 Vous voulez réagir tout de suite ou vous voulez écouter l'échange fort de la journée entre Manuel Bompard et Eric Dupond-Moretti à l'Assemblée nationale ?
04:18 C'est vous le patron.
04:19 Comme vous voulez.
04:20 C'est un échange fort.
04:21 Ah oui, c'est un échange assez fort, j'ai trouvé.
04:24 Mais est-ce que c'est du grand parlementarisme ?
04:26 D'abord, M. Pro.
04:28 Mais il s'est fait faire par d'autres.
04:32 C'est vous qui dénoncez.
04:34 Ne le laissez pas prendre le pouvoir.
04:36 C'est un totalitaire.
04:38 Je suis d'accord avec vous, je vous dis ça tout à l'heure.
04:40 Nous échangeons ensemble sur un article à apparaître et je lui dis ça.
04:44 C'est un mal dominant, ça s'appelle.
04:47 Déjà qu'il fait l'ambiance, il ne va pas faire un conducteur en plus.
04:52 J'ai évoqué le point de vue politique.
04:56 Je ne peux rien dire.
04:58 Il est très fier qu'on lui donne un tel pouvoir.
05:01 Moi j'assume.
05:02 Il le vit bien.
05:03 Est-ce que nous pouvons écouter, s'il vous plaît, et revenir un peu sérieux ?
05:07 Puisqu'il l'a décidé.
05:09 Est-ce qu'on pourrait continuer de parler de moi ?
05:11 Est-ce qu'on pourrait écouter Manuel Bompard et Eric Dupond-Moretti ?
05:15 C'était un échange à l'Assemblée nationale.
05:17 Moi je trouve que cet échange fait sens parce que j'ai envie de dire
05:19 que enfin Eric Dupond-Moretti se rend compte que les attaques les plus fortes,
05:24 il devrait les consacrer à gauche plus qu'au Rassemblement national.
05:29 Enfin j'ai l'impression qu'ils ont une sorte d'illumination ces derniers temps.
05:33 Je comprends mieux.
05:35 Je suis désolé de vous le dire, vous ne contesteriez pas ça quand même ?
05:40 Non.
05:41 Entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ?
05:43 Il faut que je choisisse.
05:45 Ça m'intéressera d'ailleurs.
05:47 C'est intéressant comme choix.
05:49 Non je ne sais pas choisir.
05:51 Ah oui vous ne voulez pas choisir.
05:53 C'est marrant ça.
05:54 Et vous ?
05:55 Moi je pense que je choisirai, oui.
05:57 Je ne dis pas ce que je ferai, mais je pense que je pourrais choisir.
06:02 Je vous propose d'écouter cet échange.
06:06 Bompard, Eric Dupond-Moretti.
06:08 Dans un pays que vous connaissez bien, on convoque la présidente d'un groupe parlementaire d'opposition
06:14 contre la police antiterroriste pour un communiqué de presse.
06:17 On menace et on réprime des étudiants qui s'indignent face à un massacre terrifiant.
06:22 On tente de dissoudre un collectif de jeunes qui se mobilisent face à l'urgence climatique.
06:27 Est-ce dans la Russie de Vladimir Poutine ?
06:29 Non, c'est dans la France d'Emmanuel Macron.
06:32 Monsieur le Premier ministre, il ne vous aura pas suffi de multiplier les 49.3
06:36 pour piétiner l'Assemblée nationale et imposer une réforme des retraites contre la volonté du peuple.
06:41 Désormais, votre autoritarisme se déplace sur le terrain des idées.
06:45 Il y a les opinions autorisées, les vôtres et celles de vos nouveaux amis d'extrême droite.
06:51 Et il y a les autres, celles qui conduisent devant les tribunaux ou dans les commissariats de police.
06:56 Monsieur le député Bompard, la justice, vous l'aimez collée contre le mur par la violence de Mélenchon.
07:04 C'est comme ça que vous l'envisagez.
07:06 Et voyez-vous, il y a des jours, on préférait être sourd que d'entendre ce que l'on entend.
07:12 Vous parlez d'instrumentalisation de la justice.
07:16 C'est votre groupe qui a déposé contre moi une plainte scandaleuse pour un acte administratif.
07:23 C'est vous qui avez demandé au procureur général de former un pourvoi en cassation.
07:28 C'est vous qui, tous les soirs, avez tweeté pour que je sois condamné.
07:33 Vos amis à vous, ce sont les molas, monsieur Bompard.
07:37 Vous devriez avoir honte.
07:39 Monsieur le ministre de la Justice, je vous parle de la France des Lumières et des Droits de l'Homme.
07:43 Vous me parlez de vous.
07:45 Vous avez, le 10 octobre, publié une circulaire qui est le résultat.
07:50 C'est ce que nous avons sous les yeux aujourd'hui.
07:52 Merci beaucoup, monsieur le député.
07:54 Vous êtes injurieux à l'encontre de tous les magistrats de ce pays, monsieur Bompard.
08:01 Laissez faire la justice en toute indépendance et elle fera son travail.
08:07 Soit c'est une infraction, et elle le dira.
08:10 Soit ce n'est pas une infraction, elle le dira.
08:13 Personne n'est au-dessus des lois, pas plus madame Pannot qu'une autre.
08:18 Si Eric Dupond-Moretti est cohérent avec lui-même, entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, il vote Marine Le Pen.
08:25 Parce qu'en face, c'est vos amis les molas.
08:28 Donc j'imagine que dans la hiérarchie, il y a guère pire que les molas pour monsieur Eric Dupond-Moretti.
08:37 Donc j'imagine que pour lui, son choix aujourd'hui est clair.
08:40 Sauf à considérer que ce soit à propos d'Espadres ou à propos rhétorique et qui le pense.
08:44 Effectivement.
08:45 Est-ce qu'on peut réagir à ce stade du débat ?
08:47 Je vous en prie.
08:48 C'est intéressant comme le choix qu'il nous a donné.
08:50 Vous le faites d'emblée alors.
08:52 Je vous en prie.
08:53 Est-ce que vous pouvez demander à monsieur Bilger de se taire pendant que je parle ?
08:55 Vous le faites d'emblée, ça va être long.
08:58 Non mais sérieusement, il faut comprendre que c'est dans l'ADN de l'extrême gauche
09:05 de martyriser en matière de liberté d'expression et de jouer les martyrs
09:11 dès l'instant où la convocation la plus banale, je parle sous le contrôle d'un magistrat,
09:19 la convocation la plus normale, dès l'instant où il y a eu une plainte, est effectuée.
09:26 Et que ça soit Mme Pannot ou Mme Durand, ça ne change strictement rien à la chanson.
09:32 J'ajoute que Mme Rima Hassan ment effrontément, elle a peut-être dit autre chose lors de l'émission du Crayon.
09:42 Il n'en demeure pas moins que lorsqu'on lui demande après le 7 octobre si les actes du Hamas sont légitimes,
09:50 elle répond oui.
09:52 C'est pas la peine.
09:53 Elle répond oui.
09:54 Tout le reste c'est de la littérature.
09:56 Jean-Luc Mélenchon, le tweet qu'il a fait, Dupond-Moretti, a montré en répondant à M. Bonpart,
09:59 à l'Assemblée nationale, qu'il exerçait une vengeance personnelle contre les insoumis.
10:02 Et c'est bien ça.
10:04 La plainte de l'officine de Netanyahou contre Mathilde Pannot date du 11 octobre.
10:08 Dupond-Moretti a donc attendu la campagne des Européennes pour la faire convoquer pour apologie du terrorisme.
10:13 Sept mois après, convoquer une présidente de groupe d'opposition pour un interrogatoire politique par la justice en pleine élection,
10:18 c'est une forme de diffamation judiciaire pour salir notre honorabilité.
10:22 François Ruffin a dit se piller à la fièvre.
10:24 Éric Dupond-Moretti garde des seaux avec Emmanuel Bonpart.
10:26 La France insoumise d'être l'allié du Hamas, c'est des mollas.
10:29 Quel que soit ses désaccords, c'est du n'importe quoi.
10:31 Ce n'est pas la France insoumise qu'il salit ainsi, mais la justice a la raison.
10:35 Le débat public dans notre assemblée ailleurs mérite mieux que ça.
10:38 C'est vrai que ce qu'a dit Éric Dupond-Moretti, "vos amis c'est les mollas",
10:42 même, je crois, le Rassemblement National ne va pas aussi loin sur la France insoumise.
10:47 Non mais il se trouve, c'est un...
10:49 Non mais c'est extraordinaire quand même.
10:51 Aujourd'hui on est dans des...
10:53 "Vos amis c'est les mollas", dire ça dans le cadre de...
10:56 Nous verrons le 9 juin dans les urnes, parce que le juge de paix, désolé pour la formule, ça reste quand même...
11:01 Je pense que je compte à la judiciarisation, je suis plutôt sur le vote.
11:04 Il y aura le 9 juin, de mémoire, Manon Aubry avait fait un 6% en 2019,
11:09 ce qui n'avait pas empêché Jean-Luc Mélenchon de faire 22 à la dernière élection présidentielle.
11:14 Il me semble que la dernière séquence n'est pas totalement défavorable à Jean-Luc Mélenchon,
11:20 dans sa capacité à créer un point de sidération politique dans le débat, en disant "non il n'a pas dit ça",
11:25 puis après faire de la philosophie politique, convoquer Anna Arendt, etc.
11:27 On en reparlera.
11:28 Nous verrons bien.
11:29 On en reparlera.
11:30 On donne quand même des arguments à la France insoumise, du moment que...
11:35 Situation ouverte.
11:37 Ça me déplait presque de le dire, mais la fin du tweet de Jean-Luc Mélenchon, j'aurais pu la signer.
11:41 Ah bon ?
11:42 Oui, la fin du tweet, quand il explique que ce n'est pas normal qu'une présidente de groupe politique
11:46 soit convoquée par la police...
11:48 Mais c'est tout à fait normal !
11:49 Mais on règle !
11:50 Non, mais juste, si je peux terminer, Gilles William, je pense qu'effectivement, ça n'est pas normal,
11:54 et que la justice n'a pas à trancher des différents politiques,
11:58 et que c'est l'élection qui doit le faire.
12:00 Je suis contre la judiciarisation de la vie politique.
12:02 Ah non, mais Paul, là, vous faites, me semble-t-il, une confusion.
12:06 J'estime à la fois que le droit d'ordonner une enquête est évident dans la mesure où le propos a été tenu dans un communiqué,
12:18 et une présidente de groupe parlementaire ne bénéficie sur ce plan-là d'aucune immunité.
12:25 Je suis là, mais je vais poursuivre en une seconde.
12:28 Là où je pourrais vous rejoindre, Paul, c'est que je constate que si j'avais été aux responsabilités judiciaires,
12:36 je n'aurais pas ordonné d'enquête, parce que j'aurais considéré...
12:41 Nous sommes d'accord.
12:42 Tout ça pour nous dire ça.
12:43 Ah non, c'est fondamental !
12:44 Mais oui, je suis d'accord avec vous, mais dites-le, j'ai compris.
12:46 Mais non, vous avez peut-être mal compris.
12:50 Mais si.
12:51 Donc vous voyez, ça n'est pas tellement évident, Pascal, à la fois de dire qu'on a le droit d'ordonner...
12:58 J'entends. Écoutez Richard Malcaz sur la convocation.
13:00 Mais qu'en réalité, il n'aurait pas fallu le faire.
13:03 Oui, mais...
13:05 Je précise, vous avez compris.
13:07 Non, moi, pas. Parce que parfois, vous m'avez mal compris.
13:11 Oui, j'ai rien compris.
13:12 Je vous assure, j'ai parfaitement compris.
13:14 J'ai rien compris.
13:15 Est-ce qu'on peut écouter Richard Malcaz ?
13:17 Volontiers.
13:18 Et l'avocat que vous connaissez, qui résume et qui, lui, d'une manière synthétique, dit les choses.
13:22 Ah ben, je ne pouvais pas être plus synthétique, j'ai une frave.
13:25 Deux choses.
13:29 D'abord, ça arrive tous les jours que des candidats soient...
13:32 Qu'il y ait des plaintes et donc convoqués par la police.
13:35 En général, ces services de police-là, ils offrent le café.
13:38 La démocratie n'est pas en péril.
13:41 Quand Éric Zemmour a été convoqué pour des propos relevant de la liberté d'expression,
13:47 aussi, lui, c'était de l'incitation à la haine.
13:49 Je n'ai pas entendu les gens de chez LFI hurler à la démocratie en danger.
13:53 Donc, c'est normal.
13:54 Ce n'est pas parce qu'on est convoqué qu'on est coupable.
13:56 Ce n'est pas parce qu'on est convoqué qu'on sera poursuivi.
13:59 Et il me paraît s'en faire beaucoup, beaucoup.
14:03 On n'est pas non plus martyr.
14:04 Pour autant, on va regarder si les faits en cause méritent d'aller plus loin.
14:11 S'il s'agit du communiqué du 7 octobre s'agissant de Mathilde Panot, je pense que non.
14:16 Ce communiqué est politiquement et moralement contestable.
14:24 Juridiquement, je ne vois pas trop comment on peut le poursuivre.
14:27 Ce n'est pas parce qu'on est choqué, heurté, blessé par un propos, une opinion qui ne nous va pas
14:33 qu'elle doit être condamnée.
14:35 En fait, il est moins synthétique que vous pour dire la même chose.
14:38 Il est moins synthétique. Je l'ai dit en une phrase.
14:41 Monsieur Bilger.
14:43 Moi, c'est Golnadel.
14:45 Mais il a totalement raison.
14:48 Il a raison peut-être sur Panot, mais il ne répond pas sur Rima Hassan et sur ce que je viens de dire.
14:55 Mais même sur Rima Hassan.
14:56 A propos des mollas, c'est parce qu'on fait allusion au fait que l'ayatollah Khamenay a félicité
15:05 tous les gens qui manifestent pour la Palestine dans les conditions que vous savez.
15:11 La presse est extrêmement discrète là-dessus, sur les félicitations de M. Khamenay.
15:18 Deuxièmement, le communiqué conspirationniste de M. Mélenchon ne m'étonne absolument pas
15:25 puisqu'on sait que juste après l'affaire Mera, M. Mélenchon ne voulait pas y croire.
15:30 Il voyait une sorte de complot électoral.
15:33 Donc, c'est tout à fait dans la vision complotiste des choses de M. Mélenchon d'organiser les choses ainsi.
15:40 On va marquer une pause, on va parler de Sciences Po et vous écouterez Pierre-Alexandre qui était avec nous ce matin,
15:44 qui est un étudiant formidable, qui est venu nous voir ce matin, il a 23 ans. Vous l'avez écouté ce matin ?
15:48 Oui, on m'a rapporté ses propos, courageux.
15:51 Oui, parce que c'est courageux.
15:52 Oui, alors très courageux. Mais ce qui est intéressant, c'est d'entendre des jeunes gens
15:58 qui sont sans doute dans la majorité dites silencieuses, qui ne s'expriment jamais
16:03 et qui sont empêchés d'étudier, de travailler par des jeunes gens qui toute leur vie ne feront qu'une chose,
16:11 militer parce qu'ils ne pourront pas faire autre chose dans la vie professionnelle.
16:15 Quand tu es en difficulté parfois dans la vie professionnelle et que tu...
16:21 Être militant, c'est un peu plus facile. Tous les gens que j'entends là, ils auraient beaucoup de mal.
16:25 Nous avons été tous les deux militants sur des campus, ça ne nous a pas empêché de faire d'autres choses derrière.
16:29 Mais je ne vous dis pas...
16:31 Ça peut être aussi une école de formation.
16:33 Je ne vous dis pas...
16:34 Vous êtes des exceptions.
16:35 Je ne vous dis pas que tout le monde est comme ça, mais je vous dis que ceux que j'entends souvent,
16:41 je me dis, je ne vois pas comment ils pourraient faire d'autres dans la vie professionnelle.
16:45 On entend souvent les pires.
16:47 Et ni dans le libéral, ni dans le salariat.
16:50 Ils ont réussi Sciences Po déjà.
16:52 Après, attention, tous ceux qui sont devant les caméras ne sont pas des étudiants de Sciences Po.
16:57 Il y a aussi ça.
16:59 C'est ça. La plupart de ces militants n'appartiennent pas forcément à Sciences Po.
17:03 Je voudrais les voir...
17:04 Il y a du concours à Sciences Po, Monsieur Zellweger.
17:06 Ils pourraient être d'ailleurs dans l'université.
17:09 Bien.
17:10 Faire de la sociologie.
17:12 On va marquer une pause et nous allons revenir.
17:17 C'est le 1er mai demain.
17:19 Est-ce que par exemple demain, vous allez offrir à votre Dulciner un petit brin de Muguet ?
17:25 Je ne suis pas dans... Je n'ai jamais respecté le 1er mai, moi.
17:29 Ni au niveau de la fête du Parrain, ni au niveau de la fête du Parrain.
17:32 En fait, je ne parle pas de vous. Je parle peut-être de votre épouse ou de votre Dulciner.
17:35 Peut-être que ça peut lui faire plaisir.
17:37 Moi, je vais le cueillir dans les bois.
17:39 Je vais le cueillir dans les bois.
17:41 Vous me posez la question. Je n'ai jamais respecté cette tradition.
17:44 Mais comment vous... Mais pourquoi vous l'interrogez sur le 1er mai alors que je suis sur votre plateau ?
17:48 J'ai participé à des équipes qui allaient le cueillir dans les bois, 2-3 jours avant.
17:53 Mais maintenant, le réchauffement climatique fait que...
17:56 Le réchauffement climatique fait que le Muguet...
18:01 Le Muguet, vous savez où c'est le Muguet ? Vous savez où il est ?
18:04 Dans les sous-bois, en Berne.
18:06 Il n'est pas dans les sous-bois. C'est surtout à Nantes.
18:08 Il n'est pas dans les sous-bois. Je vais vous allier dans les Muguets.
18:10 Vous ne trouvez du sous-bois ? Personne.
18:12 D'abord, ça veut dire que vous ne le payez pas. Vous avez le piqué.
18:14 Faites travailler les gens qui ont bossé.
18:16 C'est la menature.
18:17 Mais faites travailler les gens qui ont bossé.
18:19 Les gens que vous devriez aider.
18:20 Vous, l'homme du travail.
18:23 Et on offrait donc le Muguet...
18:25 On offrait le Muguet le 1er mai.
18:27 Bien sûr, le Muguet.
18:29 Demain, vous offrirez peut-être du Muguet aux Alpes.
18:32 Bien sûr. Et vous ?
18:34 Oui. Ce sera avec plaisir.
18:37 La pause et nous revenons tout de suite.
18:39 Vous ne travaillez pas.
18:41 Mais qu'elle a tout ces deuxièmes euros.
18:44 Manifestation pro-palestinienne dans les universités aujourd'hui
18:48 après les blocages de Sciences Po Paris vendredi et la Sorbonne hier.
18:51 Plusieurs actions ont eu lieu ces derniers jours dans différents IEP de France.
18:55 Il y a Menton, il y a Rennes, il y a Tolbiac.
19:00 Ce sont des images que vous pouvez voir.
19:02 Ce matin, on était avec un étudiant.
19:04 C'est intéressant parce qu'on n'entend jamais,
19:07 et c'est un problème qui est posé aux journalistes depuis toujours,
19:11 faire parler la majorité silencieuse.
19:14 Qui par définition est silencieuse et qui par définition est majoritaire.
19:17 Et les journalistes ne s'intéressent qu'aux trains qui n'arrivent pas à l'heure.
19:22 Donc il y a 80% des étudiants à Sciences Po qui veulent bosser.
19:26 80% et peut-être plus.
19:28 Il y a une petite centaine d'activistes.
19:31 Il y a 15 000 étudiants à Sciences Po en France.
19:34 Il y en a sans doute 2000 au campus de la rue Saint-Guillaume.
19:36 On ne les entend jamais.
19:38 Ils veulent bosser.
19:40 Ce matin, on a invité Pierre-Alexandre.
19:43 Pierre-Alexandre, c'est sa cinquième année à Sciences Po.
19:46 C'est un étudiant extrêmement brillant.
19:48 Il prépare le barreau de New York.
19:50 Et il évoquait la branche sur laquelle les étudiants sont en train de scier.
19:57 Aujourd'hui, Sciences Po est dans une situation d'une extraordinaire gravité
20:02 à cause de cette minorité étudiante qui parle beaucoup,
20:06 qui est très bruyante et qui est en train de scier la branche sur laquelle on est tous assis.
20:10 Donc en fait, on est menacé aujourd'hui par cette minorité.
20:13 Et puis vous avez en face une direction qui ne dit rien, qui cède tout.
20:18 On pourrait même se demander si on a encore une direction,
20:20 parce que voilà, ça fait 5 ans, 6 ans que je suis à Sciences Po.
20:23 Et en réalité, j'ai connu deux directions, deux administrations provisoires.
20:27 Il n'y a pas de cap, il n'y a pas de vision, il n'y a pas d'autorité.
20:30 Et donc en fait, tout est permis.
20:32 Aujourd'hui, des étudiants comme moi qui veulent simplement travailler,
20:34 on est livré à nous-mêmes.
20:36 Je précise qu'il n'est ni syndicaliste, il ne veut pas faire de politique.
20:39 Il prépare le barreau.
20:41 Il est né à Morlaix, en Bretagne.
20:44 Et c'est simplement un gosse qui veut travailler,
20:47 qui a prévu l'année prochaine d'aller passer le barreau à New York.
20:49 C'est une belle tête, comme on dit.
20:51 Bien sûr, c'est un gosse brillant, c'est un élève extrêmement brillant, bien évidemment.
20:54 Mais il demande simplement ça.
20:56 Mais ce qui est le minimum quand tu es à Sciences Po.
20:58 Bien sûr.
20:59 À Sciences Po, il y a 30 ans, il y avait sans doute plus d'élèves comme ça qu'aujourd'hui.
21:06 Pour moi, ce qui a le plus changé par rapport à il y a 40 ans,
21:09 ce n'est pas que les étudiants se préoccupent moins de politique,
21:12 c'est qu'à l'époque, il y avait du pluralisme.
21:14 C'est-à-dire qu'effectivement, l'ADN de Sciences Po,
21:16 depuis que c'est l'école libre des sciences politiques, depuis Émile Boutmy,
21:18 c'est précisément le pluralisme.
21:20 C'est qu'on doit se préoccuper de politique quand on est à Sciences Po,
21:23 ce n'est pas une honte.
21:24 Par contre, on doit accepter la contradiction et le débat contradictoire.
21:28 Or là, ces étudiants qui sont pro-palestiniens,
21:31 sont comme endoctrinés, sont comme des sectaires,
21:33 et s'en viennent bloquer l'accès des élèves juifs.
21:35 C'est un prétexte que pour ces jeunes activistes-là,
21:39 c'est un prétexte à tout à fait autre chose.
21:41 Alors deuxième passage de Pierre-Alexandre,
21:44 il était indigné du communiqué.
21:46 Je suis sûr, ce qu'il dit, tu as envie de le...
21:48 Si les ministres étaient à ce niveau-là, ça serait...
21:52 Monsieur Dartigold disait que ce n'était pas vrai, le communiqué hier.
21:55 Écoutez...
21:56 Direction Sciences Po, de crise.
21:59 Écoutez Pierre-Alexandre.
22:02 On a été tellement indignés avec certains camarades de l'école de droit,
22:05 du communiqué qu'on a vu tomber vendredi soir,
22:08 après ce qui s'est passé toute la journée de vendredi,
22:10 qu'on s'est dit qu'on devait réagir spontanément.
22:12 Et voilà, c'est pour ça qu'aujourd'hui je prends la parole.
22:15 Honnêtement, je sais le risque que je prends,
22:17 parce qu'après je sais le harcèlement qui va en découler, etc.
22:20 Mais ça me semble important,
22:21 parce que sinon après la réputation de cette école,
22:23 elle va être salie par ces minorités qui ne travaillent pas,
22:26 par ces minorités qui vont salir tout le monde,
22:28 et qui vont nous empêcher, nous,
22:29 de pouvoir aspirer aux carrières qu'on envisage.
22:32 A priori, il y aura quand même des sanctions disciplinaires.
22:36 Oui, concernant les actes antisémites.
22:39 Mais si, c'était important de le...
22:41 Mais je suis d'accord avec vous,
22:42 mais il se trouve que Mme Retailleau avait dit le contraire.
22:44 Il y a du tout son contraire.
22:45 Et Mme Retailleau, qu'on va écouter avec Mme Spilbou,
22:48 qui est une députée de la Renaissance.
22:50 Mais Mme Retailleau...
22:52 Écoutez, pour représenter l'université française, c'est Mme Retailleau...
22:56 C'est difficile dans l'expression de sa pensée.
22:58 Sur une même phrase, elle peut dire...
23:00 Je vous assure, tu es quand même inquiet.
23:02 Il n'y a personne d'autant en France,
23:04 pour être ministre de l'enseignement supérieur,
23:06 pour représenter l'université et l'élite française,
23:09 que Mme Retailleau.
23:10 Tout au long des gouvernements, on aurait pu dire les mêmes choses.
23:13 Rappelez-vous, enfin, je pourrais donner des exemples.
23:17 Pardonnez-moi de le dire comme ça,
23:19 on ne comprend même pas ce qu'elle dit,
23:20 ou ce qu'elle veut dire dans l'expression.
23:22 Elle fait contredit sur une phrase.
23:23 Elle n'est...
23:24 Je ne veux pas dire si c'est imprésemblable.
23:26 Elle n'est pas claire.
23:28 Alors, écoutons cet échange avec Mme Spilbou et Mme Retailleau,
23:32 et je vous donne la parole.
23:34 À Sciences Po Paris, depuis plusieurs semaines,
23:37 ce sont des insultes antisémites contre une étudiante,
23:40 une salle rebaptisée Gaza,
23:42 le blocage des cours,
23:43 les pressions sur la liberté académique,
23:45 et enfin, les mains rouges.
23:47 Notre jeunesse se mobilise, oui, et nous aussi.
23:50 Nous pensons à toutes les victimes palestiniennes,
23:53 comme aux otages israéliens.
23:55 Ce n'est pas une raison pour accepter
23:57 l'importation du conflit dans nos universités.
24:00 Nous nous élevons contre le blocage
24:02 de quelques extrêmes radicalisés
24:04 qui empêchent les universités de fonctionner,
24:07 manipulés par certains de nos collègues députés LFI,
24:10 ici présents, qui se croient tout permis
24:13 et qui attisent les Brens.
24:15 Ne les laissons pas infiltrer les universités,
24:18 pousser au soulèvement,
24:19 et instrumentaliser la situation à des fins électoralistes.
24:23 Le débat, c'est oui,
24:25 et le blocage, ce sera toujours non.
24:28 La deuxième chose, c'est comme vous, madame la députée.
24:31 J'ai deux priorités.
24:33 Tout d'abord, que les étudiants puissent effectivement étudier
24:36 dans de bonnes conditions,
24:37 dans un enceinte sacrée que sont nos universités.
24:40 Alors oui, vous l'avez dit,
24:42 certains irresponsables soufflent sur les braises.
24:46 Ils instrumentalisent le conflit
24:48 et utilisent malheureusement nos étudiants,
24:51 et je dirais même en appelant au soulèvement.
24:55 La surenchère, l'outrance,
24:57 ne font pas de bien à notre démocratie,
25:00 et on pourrait dire tous ensemble que cela suffit.
25:03 Mais les étudiants de Sciences Po,
25:05 ce sont des jeunes adultes instruits
25:07 et qui ne peuvent pas simplement se cacher devant l'ignorance.
25:10 Je le confirme, en aucun cas,
25:13 les procédures disciplinaires concernant des faits antisémites,
25:17 des faits graves, ne seront abandonnées
25:20 ni à Sciences Po, ni ailleurs.
25:23 C'est le contraire de ce qu'elle avait dit.
25:25 C'est-à-dire que dans le communiqué de Sciences Po,
25:29 on expliquait que toutes les poursuites disciplinaires
25:32 étaient arrêtées, et elle avait vendredi dernier,
25:35 je remercie M. Jean Basser pour son action à Sciences Po,
25:39 qui doit rester un lieu d'étude, de respect et de débat serein,
25:42 je remercie, c'était ça.
25:43 Donc l'accord avait été signé vendredi.
25:45 Donc face au tollé général,
25:47 elle est revenue en arrière, mais ce n'est pas de vagues.
25:49 En fait, ce sont des gens qui n'ont,
25:51 elle n'a aucune conviction.
25:53 - Elle n'a aucune colonne vertébrale.
25:55 - Ce n'est pas agréable de dire ça, évidemment,
25:57 mais c'est l'allâce réalité.
25:59 Elle voulait d'ailleurs démissionner après la loi immigration.
26:02 Mais que ne l'a-t-on pas laissée démissionner ?
26:05 - Mais en dehors de...
26:08 - Ça en dit d'ailleurs beaucoup.
26:09 - Mais alors pourquoi ?
26:10 - Elle est faible politiquement,
26:12 elle dit qu'elle va partir, il la maintient.
26:14 - Mais vous connaissez la raison.
26:17 - Non, pour la concernant, non.
26:19 - Mais bien sûr que si vous la connaissez.
26:21 - Nous sommes loin de bande de remplaçants.
26:23 - Mais c'est la parité, cher ami.
26:25 C'est aussi simple que ça.
26:26 - Bien sûr.
26:27 - C'est bien sûr.
26:28 - Parce qu'il faudrait trouver une femme après.
26:30 - Bien sûr.
26:31 - C'est aussi simple que ça, et vous le savez,
26:33 tout le monde le sait.
26:34 - Et même Matignon peut le dire.
26:36 - Là où vous avez dit quelque chose d'intéressant,
26:38 Pascal, tout à l'heure.
26:40 - Ah, à vous ?
26:41 - Non, mais vraiment.
26:42 - Vous le disiez à quelle heure ?
26:43 - Vous le disiez pas hier ?
26:44 - Non, non, non.
26:45 - La semaine dernière.
26:46 - C'est surtout, moi, évidemment, elle est très médiocre.
26:49 - Elle n'est pas faite pour ça, en tout cas.
26:51 C'est ce qu'on peut dire, elle a sûrement d'autres qualités,
26:53 mais elle n'est pas faite pour ça.
26:54 - Mais ça n'est pas le plus important.
26:56 Moi, je suis frappé, et en effet,
26:58 le mouvement est en train de gangrener d'autres Sciences Po.
27:03 C'est le fait que les directions sont d'une lâcheté infinie.
27:08 - Tout de même, je veux dire, le fait qu'elle ne s'appuie jamais
27:13 sur la majorité qu'ils savent.
27:15 - Ils ont la trouille.
27:17 - Qu'elles savent, silencieuses,
27:19 mais uniquement sur la demande de militants idéologiques et violents,
27:25 ça, c'est grave.
27:26 - Ils ont la trouille.
27:27 - Bien.
27:28 - Ils ont le trouilleau maître.
27:29 - Oui, mais pourquoi ?
27:30 - Mais ils ont...
27:31 - Mais parce qu'ils ont une majorité en leur faveur.
27:33 - Mais parce que Libération, parce que Télérama,
27:35 parce que France Inter, parce que l'espace médiatique,
27:38 parce que leurs amis, parce que l'université,
27:40 elle est prof d'université, cette dame.
27:42 Donc, quand elle va rentrer dans l'université,
27:44 ils vont dire, ah, dis donc, t'as été un facho, tu les as tenus.
27:46 Voilà pourquoi.
27:47 - Et ce que c'est rien.
27:48 - C'est aussi simple.
27:49 - C'est rien.
27:50 - Mais pour eux, si.
27:51 C'est leur petit monde.
27:52 C'est leur petit monde, Mme Retaillot.
27:54 - Je ne peux pas.
27:55 - Non.
27:56 - Non.
27:57 - Mais dites des choses qu'on n'aura pas dites, en tout cas.
27:58 - C'est promis.
27:59 - Je vais vous dire deux choses que vous n'avez pas dites.
28:01 - Te.
28:02 - Premièrement, moi, j'en veux moins à Mme Retaillot,
28:06 qui ne fait pas le poids, qu'à ceux qui l'ont nommée.
28:09 Je suis désolé de vous le dire.
28:10 - Vous ne pouvez pas me dire rien.
28:11 - Premièrement.
28:12 - Vous ne pouvez pas me dire rien.
28:13 - Non, pas du tout.
28:14 - On l'a dit.
28:15 - On l'a dit.
28:16 - Deuxième idée.
28:17 - Deuxième idée.
28:18 - On l'a dit, il ne fallait pas la garder.
28:19 - Vous accablez Mme Retaillot.
28:20 - On l'a dit.
28:21 - Elle ne fait pas le poids.
28:22 - D'accord.
28:23 - Deux.
28:24 - Deux.
28:25 - À mon avis, essentiel, c'est la passivité coupable.
28:27 La passivité coupable de ceux...
28:30 J'ai lu Le Monde, j'ai entendu...
28:33 - Non, mais écoutez...
28:34 - Non, mais j'arrête de parler.
28:35 - Mais non, mais on l'a dit, c'est tout ce qu'on a dit.
28:37 - Rien n'est pas vrai, ça n'est pas du tout ça.
28:39 Je vous mets au défi.
28:40 Je vous mets au défi.
28:41 - Mais c'est pas Le Monde le problème.
28:43 - Mais non, mais bien sûr que non.
28:44 - Mais que Le Monde...
28:45 - Ça ne compte pas, Le Monde.
28:46 L'environnement, l'environnement, mais vous ne comprenez rien.
28:48 - Mais c'est ce qu'on vient de dire.
28:49 - Mais que Le Monde...
28:50 - L'environnement idéologique, ça ne compte pas.
28:51 - Mais c'est ce qu'on vient de dire.
28:52 - Vous avez...
28:53 Mais ça n'est pas vrai, vous n'avez pas du tout dit ça.
28:54 - Mais on a dit "parce que Télérama, parce que Libération", vous dites Le Monde.
28:57 On dit la même chose.
28:58 - Je vous dis simplement...
28:59 - Oui, je veux dire.
29:00 - Écoutez, j'arrête de parler, ça me reste...
29:01 - Non.
29:02 - Non, mais c'est invraisemblable.
29:03 - Mais on vient de le dire.
29:04 - C'est invraisemblable, je vous assure.
29:05 - Mais on vient de le dire, j'ai...
29:06 - Vous n'avez pas dit ça.
29:07 - Mais exactement, on vient de dire "parce que Libé, parce que Télérama".
29:10 - Je vous dis simplement qu'il y a un esprit de collaboration, il y a une passivité invraisemblable.
29:17 Je vous mets au défi de dire que Le Monde a condamné les paroles antisémites, de dire
29:25 que Le Monde ou France Inter ont condamné du Jourdain jusqu'à la mer, de dire que...
29:33 - Allez, on avance, on avance, je vous assure.
29:35 Mais on est d'accord, on le dit matin, midi et soir.
29:38 Bon, alors, je ne sais même pas pourquoi on parle, si vous dites toutes les choses...
29:41 - Je suis en désaccord parce que Le Monde a eu des propos très clairs sur l'antisémitisme.
29:45 - C'est faux !
29:46 - Non, mais...
29:47 - Monsieur Dier-Tuygol, vous racontez des histoires.
29:49 - Si, sur le...
29:50 - Je vous mets au défi, demain, après-demain, vous ne trouverez pas une ligne, depuis les
29:55 exactions étudiantines, vous ne trouverez pas une ligne de déplore...
29:59 - Je peux parler ?
30:00 - Non, mais là, vous dites des histoires.
30:02 - Sur la flambée de l'antisémitisme en France, bien sûr que c'était documenté dans Le Monde.
30:06 - Vous ne trouverez pas une...
30:08 - Oui, mais en général...
30:09 - Vous ne trouverez pas...
30:10 - Non, je dis simplement ça, la parole est à vous, Léa.
30:12 - Il n'y a pas une ligne de déploration du Monde sur les exactions étudiantines menées
30:15 par les insoumis, depuis le début des émeutes.
30:18 Il n'y en a pas une.
30:19 Il n'y en a pas une.
30:20 - Écoutons, monsieur...
30:21 - Eh ben oui, mais c'est le mien.
30:23 - Le désordre s'empare de ce...
30:26 - Pas une.
30:27 - De ce doigt de plateau.
30:28 - Voilà.
30:29 - On n'est pas sages.
30:30 - Non, mais je suis agacé.
30:31 - Non, mais il faut dire que tout ce qu'il dit est original.
30:36 - Neuf.
30:37 - Oh là.
30:38 - Il dit ça pour rire.
30:39 - Quelle ambiance.
30:40 - Moi, je viens de dire un PV.
30:42 - Il dit ça pour rire.
30:44 - Non, je prends ça au premier degré, il a raison.
30:47 - Il dit ça pour rire.
30:48 - Bon, écoutons juste monsieur Darmanin et madame Le Pen.
30:51 Ensemble.
30:52 - Je voudrais ici dire au titre personnel combien je suis particulièrement choqué
30:56 par ces prises de position d'étudiants, souvent des gens qui ne sont pas étudiants
31:03 dans ces écoles et qui font des parallèles qui profondément choquent.
31:07 Et je voudrais rappeler à chacune et à chacun la décence devant les prises de personnes
31:13 en otage ou les morts qui évidemment sont...
31:15 Qui nous touchent tous au Proche-Orient, mais qui ne peuvent pas apporter des conflits
31:19 sur le territoire national.
31:20 - Si rien n'est fait pour Sciences Po, Sciences Po mourra de sa belle mort.
31:25 Voilà.
31:26 - Son influence déclinera aussi vite que se multiplieront ce type de manifestations.
31:34 Si les gens ne souhaitent plus subventionner ni les collectivités ni les fondations,
31:40 et si Sciences Po est assimilée à ce type de manifestations et d'appels à la haine,
31:47 alors il n'y aura plus Sciences Po.
31:49 Voilà, c'est ça qui arrivera en fin de compte.
31:52 C'est un peu dommage car c'est une école qui est connue et qui était même reconnue.
31:58 Mais il faut dire que ça fait déjà quelques années qu'elle a quand même bien chuté.
32:03 - Vous voyez Mme Le Pen a dit une chose originale et sans doute la plus intelligente
32:06 de ce que je viens d'entendre depuis un quart d'heure.
32:08 - Non mais là-dessus...
32:09 - Mais là-dessus...
32:10 - Mais je vous dis ce qu'elle a dit, c'est extrêmement intelligent.
32:13 - Là-dessus elle a raison et on dit...
32:15 - J'allais dire juste que c'était documenté aux Etats-Unis par exemple.
32:18 Il y a des reportages excellents qui expliquent qu'un certain nombre d'élèves
32:22 qui étaient jadis s'enorgueillissés de partir à UCLA, à Columbia,
32:25 dans les grandes universités les plus prestigieuses,
32:27 finissent par en choisir d'autres parce qu'elles sont gangrénées par l'idéologie.
32:30 - Bien sûr.
32:31 - Exactement, vous avez parfaitement raison.
32:32 - Bien sûr.
32:33 - Châteauroux, une marche blanche en hommage aux jeunes Matisse tués le 27 avril
32:36 lors d'une agression sera organisée samedi après-midi dans le centre-ville de Châteauroux.
32:39 Je vous propose de voir ce sujet qui revient sur les faits avec peut-être de nouvelles précisions.
32:44 Plusieurs coups de couteau dont un au coeur auront été fatales aux jeunes Matisse.
32:49 Tout part d'une insulte que l'adolescent aurait adressée à son agresseur
32:53 ainsi qu'un coup de poing qui lui aurait asséné.
32:56 Pris par la colère, l'agresseur de Matisse serait alors retourné chez lui pour s'emparer d'un couteau
33:01 avant de revenir auprès de la victime pour le poignarder puis de s'enfuir.
33:05 Des circonstances qui restent encore à déterminer.
33:08 Le père de Matisse appelle à la prudence.
33:11 Je ne sais pas ce qui s'est passé, j'entends de tout et de rien.
33:14 Ne croyez pas tout ce qui se dit partout.
33:16 Attendez la fin de l'enquête, ça va être long mais on saura.
33:20 Ça avance bien déjà.
33:22 On va faire les choses en mémoire de notre fils qui était un vrai gentil.
33:26 Donc on va rester dans la gentillesse et ne pas partir dans la haine ni la violence de quoi que ce soit.
33:33 Alors qu'il agonisait, la mère de l'agresseur de 15 ans a ensuite asséné plusieurs gifles à la victime.
33:38 La femme est connue pour son agressivité, un comportement que nous confirme cet habitant du quartier.
33:43 Il y avait déjà eu une altercation avant j'étais au jeu là-bas.
33:46 Je discutais avec Matisse.
33:49 La maman du petit jeune qui passait à l'acte, elle l'avait insultée.
33:53 Elle avait fait un petit bruit à la fenêtre, il s'était retourné, il l'avait regardée.
33:56 Elle lui avait dit "Tourne ta tronche, arrête de nous regarder".
34:01 Elle m'avait dit "Voilà toi, sale p**** de sale p****".
34:04 Il y avait vraiment une tension.
34:06 Après sa garde à vue, le mineur est actuellement placé en détention provisoire.
34:10 Quant à sa mère, elle est placée sous contrôle judiciaire strict.
34:14 Je vous propose peut-être d'écouter.
34:17 Placée sous contrôle judiciaire strict, ça veut dire qu'elle est dehors.
34:20 C'est-à-dire qu'une femme qui vient gifler un gosse qui est en train de mourir,
34:28 parce qu'il n'est pas mort, agonisant,
34:32 qui est la mère de celui qui a porté les coups.
34:35 Cette femme est dehors aujourd'hui.
34:39 Voilà. Vous avez tout dit.
34:42 Et dans l'Ignominie, ils ont fait croire que c'était des gifles pour le ranimer.
34:45 Je vous assure que je suis revenu.
34:47 Mais selon votre avis, la justice pénale commet parfois de graves erreurs.
34:54 Oui mais c'est sans arrêt.
34:56 Je suis désolé de vous le dire comme ça, c'est sans arrêt.
34:58 C'est sans arrêt.
35:00 C'est invraisemblable quand même.
35:02 Oui, c'est invraisemblable, bien sûr.
35:05 Et le code de justice des mineurs de septembre 2021 n'est ni fait ni à faire.
35:13 Alors écoutez un ami de Matisse qui a pris la parole et qui a témoigné.
35:19 Pas un gamin à problème, pas à ma connaissance en tout cas,
35:23 qui était très poli avec tout le monde, très gentil.
35:26 Donc ouais, c'est dommage.
35:29 Malheureusement, la preuve que même aussi à Châteauroux, ça se passe des choses tristes.
35:34 Ça fait clairement peur parce que la preuve que maintenant, tout le monde sur soi a des armes.
35:40 Donc ouais, on est tous apeurés.
35:42 En plus, j'habite à 100 mètres.
35:43 Donc ça fait peur de voir que dans notre quartier juste à côté, il y a des meurtres.
35:47 Et puis c'est bête, que à cet âge-là, au lieu de penser à leurs études, à leur avenir,
35:52 ça pense à se bagarrer, à se mettre des coups de couteau.
35:56 Donc ouais, c'est juste dommage.
35:58 Pour revenir à ce que nous disions, en 15 jours de mémoire,
36:01 l'autre jour, il y a un jeune homme avec une moto qui a foncé sur un policier.
36:05 C'était un...
36:07 On l'a vu.
36:09 Rodeo...
36:11 Il n'est pas en prison.
36:13 Il est sous contrôle judiciaire, c'est-à-dire qu'il a pris le risque de tuer un policier avec sa moto.
36:17 On a vu de nombreuses fois cette image.
36:19 Souvenez-vous, c'était il y a 15 jours.
36:21 Il sera jugé, je ne sais quand.
36:23 Il y avait une maman avec une poussette à côté.
36:25 Et il y avait une maman à bord.
36:26 Et là, de la même manière, il y a une mère...
36:28 Enfin, je ne vais pas répéter ce que je dis.
36:30 Et elle est dehors.
36:32 Mais comment voulez-vous qu'on comprenne cette justice ?
36:35 Il y a des juges...
36:36 Comment ça se passe ?
36:37 C'est un juge qui a dit "Vous allez dehors, madame ?"
36:40 - Oui.
36:41 - Et personne, ce juge, lui, n'entend des comptes ?
36:44 C'est comme ça que ça se passe.
36:46 - Oui, mais...
36:47 - C'est normal.
36:48 Il n'y a pas un appel, il n'y a rien du tout.
36:51 Il n'y a pas un parquet qui veut dire "On va peut-être..."
36:53 - Le parquet a le droit de faire appel.
36:55 - Ça vous choque pas ?
36:56 Non, mais il n'y a que moi, en fait, que ça choque ou pas ?
36:58 - Mais vous...
36:59 - C'est infiniment choquant.
37:00 - Vous ne me choquez jamais par vos propos,
37:03 sauf qu'ils sont en permanence extrêmes dans l'angle...
37:06 - Mais là, c'est extrême, ce que je dis.
37:08 - Non, mais là, c'est vrai.
37:09 - Pascal...
37:10 - Non, non, non.
37:11 - Si.
37:12 - Non, je suis désolé.
37:13 Je suis désolé.
37:14 Là, c'est sûr qu'on touche le fond,
37:16 mais on creuse encore davantage.
37:18 Mais ce que je veux dire, de manière générale,
37:21 c'est mon expérience quotidienne.
37:24 - Oui, oui.
37:25 - Non, non, non.
37:26 De manière générale, on sent quand même...
37:30 Je veux dire, on sent une impunité pénale profonde,
37:36 mais vraiment profonde.
37:38 Ne me dis pas, je t'en supplie,
37:40 ne me dis pas que c'est un cas exceptionnel.
37:43 L'exception, maintenant, l'exception, justement,
37:46 c'est plutôt la fermeté.
37:48 - Oui, mais...
37:49 - Et là, dans...
37:51 - C'est scandaleux, moi, je suis d'accord.
37:53 - Non, mais il y a quelque chose qui heurte.
37:55 - Mais vous étiez d'accord aussi avec l'exemple du Rodéo ?
37:58 - Non, mais je veux dire, ça heurte, oui.
38:00 - Donc, ça fait deux fois que vous êtes scandaleux.
38:02 Mais les deux, ça ne vous fait pas dire,
38:04 tiens, ça a changé, en fait.
38:05 - Non, mais là, on est...
38:06 - À partir de quand vous ne défendez plus la justice, en fait ?
38:08 - Mais je...
38:09 - À partir de quand vous étiez un problème avec la justice ?
38:11 - Je la défends contre les éructations approximatives.
38:14 - Mais je n'éructe pas.
38:16 - Mais pourquoi vous dites que c'est approximatif ?
38:18 - Mais là, vous avez raison.
38:19 - Mais ça fait deux exemples.
38:20 À partir de quand vous vous dites,
38:22 Gilles William, il y a quelque chose qui ne marche pas.
38:24 - Vous savez combien il y a d'affaires en matière pénale sur une année ?
38:27 - Mais quel est le rapport ?
38:29 - Mais le rapport, il est qu'il ne suffit pas
38:32 de l'indignation de Pascal Praud sur deux affaires
38:35 pour donner un tableau exact de l'affaire.
38:38 - Mais c'est les deux qu'on connaît.
38:39 Parce que les autres, j'imagine, elles sont comme ça.
38:41 - Non !
38:42 - En fait, c'est simplement deux auxquels on a affaire.
38:43 - Bien sûr.
38:44 - Oui.
38:45 - Et à chaque fois qu'on a une affaire,
38:46 on s'aperçoit que le type avait été pris il y a 15 jours,
38:48 il devrait être en prison, ce qui est le cas de ce jeune.
38:50 À chaque fois qu'il y a une affaire, on se rend compte
38:52 que celui qui a été pris devrait déjà être en prison.
38:54 - Si vous voulez.
38:55 - À chaque fois.
38:56 - Non mais qu'à l'extrême limite.
38:57 - On ne peut pas parler de tout le monde.
38:59 - Je veux bien faire montre de...
39:00 - Pourquoi ?
39:01 - Pour une raison... Enfin...
39:03 - Non mais là franchement, c'est une question d'humanité.
39:06 Je veux bien faire montre de compréhension.
39:09 La justice est débordée, ils n'ont pas le temps, etc.
39:12 Là, cette femme-là, qu'on décrit comme sans doute
39:15 une méchante femme, mais peu importe,
39:17 elle gifle, elle gifle, un môme en train de mourir,
39:24 et le juge en question n'a pas l'élémentaire humanité,
39:29 mais c'est une question là d'humanité,
39:31 de l'enfermer, cette dame-là.
39:33 - Est-ce qu'il doit expliquer pourquoi ?
39:37 - Très sincèrement.
39:39 - Parce que là, rien ne peut expliquer la décision qu'il prend.
39:42 - Je ne sais pas, très sincèrement.
39:44 Je ne sais pas aujourd'hui...
39:46 - Ce sont les motivations.
39:48 - Je ne sais pas aujourd'hui faire le départ
39:51 entre l'idéologie, la bêtise et l'indifférence,
39:55 encore que les trois soient compatibles.
39:58 La réalité, elle est là.
40:00 - Mais qu'on ne dise pas que ça soit exceptionnel.
40:02 - Il y a d'autres ressorts.
40:04 Vous projetez sur l'ensemble de la réalité pénale
40:08 votre conviction et votre conservatisme.
40:12 - Eric Dupond-Mélenchon.
40:14 - Je suis venu, j'essaye de donner une explication,
40:16 mais il y a quelque chose d'inexplicable.
40:18 - Eric Dupond-Mélenchon sur les mineurs,
40:22 les chances qu'il a eues aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
40:26 - Celle-là, elle est majeure, celle-là.
40:28 - Il y a d'ores et déjà des mesures concrètes qui existent.
40:31 Nice, les internats éducatifs,
40:34 qui sont là pour aider les mamans seules.
40:37 Et elles nous disent merci aujourd'hui
40:39 d'avoir pris en charge des gamins
40:41 que la loi ne permettait pas de prendre en charge
40:44 à raison de leur âge et à raison du fait
40:46 qu'ils n'ont pas commis d'infraction.
40:48 Puis la circulaire que vous avez évoquée,
40:50 puis une autre circulaire qui va intervenir très prochainement
40:53 et qui permettra de mettre en place le "tu casses, tu répares,
40:57 tu salis, tu nettoies".
40:59 Et cette fois-ci, j'ai appris par cœur la formule du Premier ministre.
41:04 Et puis naturellement, nous avons d'autres pistes.
41:07 Toutes les réflexions sont ouvertes et sont les bienvenues
41:10 parce que ces sujets, ce sont des sujets transpartisans
41:14 que l'on ne peut pas instrumentaliser à des fins politiciennes
41:18 comme l'a rappelé, et je veux m'incliner un instant,
41:22 comme l'a rappelé le papa du petit Matisse.
41:25 Bon, mais il va y avoir des annonces
41:30 qui disent qu'il y aura un point d'étape dans une ou deux semaines.
41:35 La dernière, donc, sur ce nouveau Code à justice pénale des mineurs
41:38 d'il y a cinq ans, inapplicable de toute manière sur la césure,
41:42 y compris, c'est une usine à gaz terrible,
41:45 et y compris sur les centres éducatifs fermés,
41:47 les gens disent qu'il n'y a pas suffisamment de place
41:50 et que le système est embolisé du début à la fin.
41:53 - Mais il faut ouvrir des maisons de correction fermées
41:56 ou semi-fermées de façon tout à fait massive.
41:58 - Les députés, les sénateurs qui ont voté cette loi,
42:03 le Code de justice des mineurs en septembre 2021,
42:08 si je ne me trompe pas,
42:10 je pense sont gravement coupables de négligence à l'égard du peuple.
42:14 - Mais il y a des totems à remettre en cause,
42:17 à commencer par la discussion autour de l'excuse de minorité
42:19 qui ne date pas d'hier, puisque c'est 1945.
42:21 - On va essayer.
42:22 - Et là, c'est fondamental, et je crois que c'est aussi une demande populaire.
42:25 C'est-à-dire que du moment que la justice se coupe
42:27 de la souveraineté populaire, vous regardez,
42:29 on va enquête d'opinion après enquête d'opinion,
42:31 qui veulent beaucoup plus de fermeté.
42:33 - Il faut un revenu d'autorité.
42:35 - On va essayer, comme il reste cinq minutes,
42:36 je voulais vous parler de ce qui s'est passé à Nice.
42:37 Mais si vous avez suivi toute la journée, ces news,
42:40 vous savez ce qui s'est passé avec ces jeunes femmes
42:42 qui ont été lynchées parce qu'elles avaient des jupes trop courtes
42:45 et que ça a manifestement...
42:47 - Les policiers des mœurs.
42:48 - Les policiers des mœurs se sont mis en place.
42:49 Mais je voudrais qu'on parle d'autre chose, peut-être,
42:52 que ces problèmes de sécurité ce soir.
42:54 Et moi, il y a quelque chose, ce rapport enfant et écran,
42:57 qui m'a sidéré.
42:59 - Oui, mais c'est important.
43:02 Vous trouvez que c'est à l'état de dire aux parents
43:06 qu'un enfant de trois ans ne doit pas avoir un écran ?
43:09 Les parents ne peuvent pas répondre à l'écran ?
43:11 - C'est plutôt un guide des bonnes pratiques qui va un peu plus loin.
43:14 - Mais enfin, vous êtes sérieux.
43:16 - Il y avait sur Europe 1, il y a une dernière,
43:18 l'une des dix experts qui a...
43:20 Non, je vous assure, on va voir, regardez un peu leurs travaux.
43:22 Il y a des préconisations très intéressantes.
43:26 Mais il faut le prendre comme un guide de bonnes pratiques.
43:28 - Ecoutez, vraiment...
43:30 - Ça m'endet dans la manière dont on agit nous-mêmes, d'ailleurs, avec les enfants.
43:33 - Mais c'est les parents qui élèvent les enfants,
43:35 c'est pas l'État.
43:36 Si les parents ne sont pas capables d'avoir un peu de bon sens
43:38 pour dire "mon enfant, je ne lui donne pas un smartphone à 9 ans ou à 10 ans".
43:42 Alors, voyez le sujet.
43:44 Je trouve ça tellement étonnant, mais bon.
43:46 Voyez le sujet avec, effectivement, ces effets négatifs,
43:51 rapport enfant, écran.
43:53 - C'est un rapport qui alerte sur l'exposition des enfants aux écrans
43:57 et ses effets négatifs.
43:59 Les experts parlent notamment de troubles du sommeil,
44:01 de sédentarité qui favorisent l'obésité ou encore de problèmes de myopie.
44:05 Autre élément pointé du doigt, les réseaux sociaux.
44:08 La commission estime qu'ils favoriseraient des risques de dépression
44:11 ou d'anxiété chez les plus vulnérables
44:13 et alertent sur l'exposition des enfants à des contenus pornographiques et violents.
44:17 Pour reprendre le contrôle, les experts proposent une série de restrictions.
44:21 Ils appellent à empêcher tout usage des écrans pour les enfants de moins de 3 ans
44:24 et fortement limiter l'accès pour les 3 à 6 ans
44:27 avec des contenus éducatifs et accompagnés par un adulte.
44:30 La commission propose de limiter autant que possible
44:33 l'usage des téléphones portables et téléviseurs dans les maternités
44:36 et d'interdire les écrans dans les crèches et classes de maternelle.
44:39 Pour ce qui est du téléphone portable,
44:41 le rapport préconise de ne l'autoriser qu'à partir de 11 ans via un téléphone sans Internet.
44:45 À partir de 13 ans, les experts proposent de donner un smartphone
44:48 sans accès aux réseaux sociaux,
44:50 puis d'ouvrir cet accès à partir de 15 ans uniquement aux réseaux dits éthiques.
44:54 Face aux stratégies de captation des acteurs économiques,
44:57 le groupe d'experts appelle les utilisateurs à mieux paramétrer
45:00 les fonctionnalités des applications et le contrôle parental.
45:03 - Très intéressant.
45:05 - Les développements de logiciels, de programmes,
45:08 créent de l'addiction, y compris chez les enfants.
45:11 Le fait de dire par exemple à ceux qui font ces programmes
45:13 "là on va regarder ce que vous faites"
45:15 et tout ce qui est pratique pour créer de l'addiction,
45:18 on va surveiller et neutraliser ça, c'est bien.
45:22 - Je vous assure, j'ai regardé un peu ça aujourd'hui.
45:24 - Ça va dans le bon sens.
45:25 Et quand on voit que certains patrons de la Silicon Valley eux-mêmes,
45:28 ça existe depuis maintenant des années,
45:30 ont interdit à leurs enfants jusqu'à 12, 13, 14 ans
45:33 d'avoir ne serait-ce qu'un smartphone dans la main.
45:35 Ça fait des années qu'on le dit.
45:37 Vous voyez des enfants dans des landaux
45:39 avec des tablettes tactiles pour regarder des films
45:41 à 3 cm de leur visage.
45:43 - Mais je suis d'accord avec vous.
45:44 Mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
45:45 Vous allez me dire...
45:46 - Non mais il ne s'agit pas...
45:47 Là où je suis d'accord avec vous, c'est que...
45:48 - Vous croyez que ça va changer quelque chose ?
45:49 - Vous avez raison.
45:50 Là où je suis d'accord avec vous, c'est que c'est pas le cas.
45:51 - Il y a des parents qui sont défaillants.
45:52 - De façon verticale, comme ça, unilatérale,
45:53 changer les choses.
45:54 - Qu'est-ce que vous voulez faire ?
45:55 - Par contre, il y a des recommandations.
45:56 - Il y a des parents qui élèvent les enfants.
45:57 - Il y a un travail d'information envers les parents.
45:58 C'est très important.
45:59 Il y a peut-être des parents qui ne le savent pas.
46:00 - Parce que vous pensez que...
46:01 Il y a des parents qui vont découvrir ce soir
46:02 qu'un enfant de 3 ans n'est pas un smartphone ?
46:26 La sanction, point.
46:28 C'est ça qui fait que les gens...
46:29 - La sécurité des voitures qui est meilleure.
46:30 - Si demain vous enlevez toutes les sanctions,
46:31 les gens vont rouler aussi vite.
46:32 Il n'y a pas de souci.
46:33 Si vous dites que demain, il n'y a plus de permis à point
46:34 et il n'y a plus de contrôle sur les routes,
46:35 vous allez voir ce qui va se passer.
46:36 - Pas que.
46:37 - Vous pensez que les gens sont plus responsables ?
46:38 - Mais oui.
46:39 Les gens s'autocensurent sur la route
46:40 après avoir dîné avec des amis.
46:41 Ils vont dire "bon, je ne vais pas trop boire
46:42 parce que je conduis".
46:43 Ils ne pensent pas que à la peur du gendarme.
46:44 Ils pensent aussi à leur propre sécurité
46:45 et ils bouclent leur ceinture
46:46 face au rouleur 130 parce qu'ils ont peur pour eux.
46:47 - Ils riftent.
46:48 - Si vous me permettez,
46:49 il y a aussi les voitures qui ont changé.
47:00 - Ah ça c'est un vrai sujet.
47:01 - Les voitures ont changé.
47:02 Les voitures de 2004,
47:03 ce n'est pas la 204 et la Cortina des années 70
47:07 et la Fuego.
47:08 - La Fuego.
47:09 - Et la R15.
47:10 - Elle a résisté.
47:11 - Et la R15 monsieur.
47:12 Parce que quand tu prenais un choc avec une voiture,
47:16 avec une R6,
47:17 ce n'est pas la même chose qu'aujourd'hui.
47:19 - C'est vrai.
47:20 - C'est important.
47:21 - C'est le premier mème de moi.
47:25 - Oui.
47:26 - J'ai une surprise pour vous.
47:27 - Vous nous offrez du mégas ?
47:30 - J'ai une surprise pour vous.
47:31 J'ai une surprise.
47:32 - Vous savez que historiquement,
47:43 ça a été une tuerie, un fourmi.
47:44 Il y a des ouvriers qui sont morts.
47:46 - C'est pour ça que je vous fais...
47:50 - Vous souriez.
47:52 - Non, je ne souris pas parce que j'ai beaucoup d'amitié pour vous.
47:57 Le respect, tout ça, ça ne veut rien dire.
48:00 Je suis ami avec vous.
48:01 Pas du respect vrai, je suis ami avec vous.
48:03 Je vous aime beaucoup.
48:04 - Vous avez eu ce petit geste.
48:06 - J'aurais préféré le temps du Muguet
48:11 plutôt que cette chanson qui a fait beaucoup de morts.
48:15 - Ce n'est pas la chanson qui a fait beaucoup de morts.
48:19 - L'idéologie communiste a fait des millions de morts.
48:24 - Bien sûr, mais ce n'est pas l'international qui a fait des...
48:27 - Est-ce que vous êtes d'accord que ce que tu dis est juste ?
48:30 Mais ça a été aussi un imaginaire pour la classe ouvrière.
48:33 Pour ces ouvriers qui s'habillaient bien le 1er mai.
48:36 - Oui, enfin non.
48:38 - C'est vrai.
48:39 - Je ne plaisante pas.
48:42 La tenue du dimanche, c'était celle du 1er mai.
48:45 Ma famille vient de ça.
48:48 C'est-à-dire, le 1er mai, on faisait attention à la manière dont...
48:53 - C'était un imaginaire pour la classe ouvrière.
48:56 - Oui, mais alors ?
48:57 - Une terrible réalité pour les autres.
49:00 - Il y a eu des conquêtes sociales.
49:03 - Vous avez tous la carte du parti dans votre poche.
49:07 - Bien sûr.
49:08 - Sauf qu'elle est verte.
49:09 C'est la carte de la Sécu.
49:10 - Bien sûr.
49:11 - Le drame du communisme, c'est justement d'avoir eu un très bon débat.
49:14 - A chacun de ses moyens.
49:15 - Vous pourrez évoquer ses souvenirs cet été, avec un mojito dans votre hôtel 5 étoiles de Corse.
49:21 - Bien sûr.
49:22 - En train de boire, avec une paille, quelque chose.
49:28 - Il peut faire des progrès spécifiques.
49:30 - Mais vous direz quelle ascension.
49:31 - Mais c'est le doumaine de 2024.
49:33 - Jean-Baptiste Doumaine.
49:34 - C'est le doumaine de 2024.
49:37 - Il a fait des choses très positives.
49:39 - Le milliardaire rouge.
49:40 - Alors là, je vais vous dire, on vient de perdre tout le monde.
49:44 Jean-Baptiste Doumaine.
49:45 - Jean-Baptiste Doumaine.
49:46 - Jean-Baptiste Doumaine.
49:47 - Plus personne ne sait que...
49:48 - Mais vous arrêtez de mépriser la clientèle.
49:51 - Je vous dis que Jean-Baptiste...
49:53 - Elle a dû pouvoir lire la clientèle.
49:54 - Jean-Baptiste Doumaine, il avait des petites lunettes à l'ancienne, qui étaient allés un soir chez...
49:59 - Il était d'ailleurs assez sympathique.
50:01 - Bien sûr, il était passé un soir chez Polac, je me souviens.
50:03 - Il voyait pas souvent pour aller à Moscou.
50:05 - Il était venu...
50:06 - C'est qu'ils sont sympas, ceux-là.
50:08 - Il était allé un soir chez Polac, comme Robert Ersand, face à tout le monde.
50:13 - Il avait sauvé tous les véticulteurs de mon village, au Sud-Gironde.
50:17 - Il y avait eu le Mildieu, et il avait sauvé tout le monde.
50:21 - Eh oui, il faut en perdre encore plus.
50:23 - Monsieur, ce soir, c'est la Ma vie, mon oeuvre, avec Olivier Dartigolle, qui va nous raconter en trois chapitres l'histoire de sa famille.
50:30 - C'est le mois de mars en 1918, et le grand-père, Olivier Dartigolle, est au champ, ce jour-là, dans la vigne, où il y a du Mildieu.
50:39 - Musique !
50:41 - Il a changé son cheval, qui s'appelait César, pour avoir le premier tracteur.
50:45 - César, il se mettait au pas, il mettait une machine à piquant.
50:48 - Vous connaissez le nom du cheval de votre grand-père.
50:49 - Ni Dieu, ni César, ni César.
50:50 - Il était communiste, Olivier.
50:51 - Non mais c'est bien.
50:53 - Et l'arrivée du premier tracteur...
50:54 - Mais il était pas communiste, Olivier.
50:56 - L'arrivée du premier tracteur...
50:57 - Il était pas communiste, le grand-père.
50:58 - Il était très en retard, là. Non mais Olivier, Olivier, arrêtez.
51:01 - Il travaillait, le grand-père.
51:02 - Arrêtez, arrêtez.
51:04 - Faut pas me lancer.
51:05 - Il s'appelait comment, votre grand-père ?
51:07 - Pierre.
51:09 - Pierre Dartigolle.
51:10 - Elle nous écoute toujours, votre maman, le soir ?
51:12 - Oui.
51:13 - Il a un frère beaucoup plus sympa que lui.
51:15 - Arrêtez, j'adore M. Dartigolle.
51:17 - Mais vous connaissez pas son frère, il est bien mieux, son frère.
51:19 - Oui, bah moi je connais pas votre famille, j'ai pas envie de la connaître.
51:21 - Il pense mieux.
51:22 - Parce que s'ils sont tous comme vous, vous dites non, on va pleurer.
51:25 - Mais ça roule, là.
51:27 - M. Benkemun, est-ce qu'on peut...
51:30 - Écoutez, c'est toujours à la fin de l'émission...
51:32 - Alors c'est le 30 avril, on est un peu...
51:33 - C'est toujours à la fin de l'émission qu'il y a les choses les plus intéressantes.
51:35 - Bien sûr.
51:36 - Non mais ce soir, on est un petit peu... Voilà, demain on travaille pas, quoi.
51:39 Nous on bosse, mais les gens...
51:41 - Mais si, on travaille.
51:42 - Olivier Dartigolle trouve que je suis assez élégant pour aller...
51:45 - Oui, ça va, on t'ai tout...
51:46 - La cravate est rouge.
51:47 - Non, vous êtes bien.
51:48 - Dans un instant, on va surtout aller voir ce qu'il se passe peut-être sur le compus de Columbia,
51:54 qui est encore occupé.
51:56 On va parler beaucoup de ce qui s'est passé à Sciences Po et surtout de ces échanges qui ont eu lieu.
52:00 À l'Assemblée nationale, on sera entouré de Florence Roas, qui est avocate,
52:04 et puis du député Benjamin Haddad, député renaissance.
52:06 A tout de suite.
52:07 - Eh bien, merci.
52:09 Merci.
52:10 Je salue Gautier Levraide qui dit "on termine par l'apologie du communisme".
52:13 Cette émission a été énorme.
52:14 - Bon, monsieur, il sort le vol du boulet, évidemment.
52:16 - Je reçois les messages sur la villa en Corse comme à chaque fois.
52:19 Vous m'étiez avec ça.
52:20 - Mais oui, Laurent Prat.
52:21 - Laurent Prat, mais moi, ça me fait des problèmes.
52:22 J'ai des problèmes.
52:23 - Mais pourquoi ?
52:24 - Mais je n'ai pas de villa en Corse.
52:25 - Vous n'avez pas une villa ?
52:26 - Là, j'ai dit un hôtel, ne vous inquiétez pas.
52:27 - C'est qu'autre chose.
52:28 Laurent Prat était à la réalisation, Ludovic Lébard était à la vision.
52:32 - Ah, ça va te suivre.
52:33 - Maxence était au son.
52:35 Mais soyez fiers de votre réussite.
52:37 Benjamin Naud est là, Lucas Bissutil, Guilhem Lafage.
52:41 Et vous pouvez envoyer vos dons si vous le souhaitez à...
52:44 - Il n'y a aucun danger.
52:46 - À Sopho Olivier Nartigoll du FIS et à Voix Postale 402.
52:51 Merci à tous.
52:52 Bonne soirée.
52:54 !

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