Le Grand J.T. des Territoires du 13 avril 2024

  • il y a 5 mois
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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Inondations en métropole, sécheresse en Martinique, l'île est en état d'alerte renforcée,
00:26 les habitants font face aux coupures d'eau et des services de santé sont très perturbés là-bas.
00:31 Certains soins ne fonctionnent plus, la situation devient alarmante.
00:34 Nous y reviendrons avec notre partenaire via ATV sur place.
00:38 Monaco s'engage pour la protection des océans.
00:41 Lors du Monaco Océan Week, la principauté consacrait une journée spéciale au yachting.
00:47 Des entrepreneurs et des explorateurs comme Mike Horn et Bertrand Piccard étaient sur place.
00:53 Ils nous dévoileront leurs solutions pour une mer plus propre.
00:56 Nous nous rentrons sur place avec ce reportage de Christophe Rigaud.
01:00 Le compte à rebours est lancé pour les élections européennes.
01:03 Pour l'occasion, le mouvement Éthique animait un grand débat autour de l'avenir des entreprises.
01:09 L'immigration, la monnaie unique, le pacte vert.
01:12 Nos fleurons sont confrontés à des défis de taille.
01:15 Nous avons interrogé la présidente du mouvement, Sophie de Menton.
01:18 Et puis ce sont des dessins d'enfants du monde entier.
01:22 Cet institut, dans l'aube, nous a ouvert ses portes pour observer le talent des plus jeunes.
01:27 L'an dernier, l'expédition était un grand succès.
01:29 L'opération est reconduite.
01:30 Nous y reviendrons en fin de journal.
01:34 Je vous l'annonçais, la Martinique est en état d'alerte renforcée.
01:37 Sur l'île, la sécheresse persiste.
01:40 La situation se dégrade jour après jour.
01:42 Et les habitants font face aux coupures d'eau et à de nouvelles restrictions.
01:46 Dans cette clinique à Fort-de-France, le service néphrologie de Dialyse est perturbé.
01:51 Certains soins ne fonctionnent plus.
01:53 Loïc Régis s'est rendu sur place avec Via TV.
01:56 Regardez.
01:58 Des réserves au plus bas, dans le local technique permettant le traitement de l'eau pour les Dialyse.
02:03 Les difficultés d'approvisionnement perturbent le fonctionnement du service.
02:07 Ce matin, avec la rupture d'alimentation, il a même dû être interrompu.
02:11 Ici, 140 patients sont traités par semaine.
02:14 L'eau est vitale pour leur prise en charge.
02:17 Pour les patients fatalismes, c'est une question de vie ou de mort, comme le rappelle la responsable du service.
02:22 Une séance de Dialyse, c'est trois fois quatre heures par semaine.
02:25 Donc c'est lundi, mercredi, vendredi ou mardi, jeudi, samedi pour les autres patients.
02:31 À partir du moment où ils n'ont pas cette séance de Dialyse, en fait, ils sont assez rapidement en danger de mort
02:37 parce qu'il y a des déchets qui s'accumulent dans leur organisme qu'ils n'éliminent plus
02:42 puisqu'ils ont des reins complètement défaillants et qu'ils ont besoin de cette séance de Dialyse.
02:47 Donc il y a un danger, un vrai danger de mort.
02:51 Les difficultés sont observées dans plusieurs quartiers de Fort-de-France.
02:54 Ici, à Ravine-Vilaine, certains habitants pointent du doigt l'état des infrastructures.
02:59 Constituer des réserves fait partie de leur quotidien.
03:02 Il y a des restrictions. Nous, on en a déjà même en période de carême.
03:06 Donc ça veut dire qu'il faudra encore faire plus de prévisions.
03:13 Il y a plein de captages qu'il faudrait revoir.
03:16 Il y a plein de tuyaux qui sont abîmés. J'en conviens qu'il faut refaire le réseau qui est vieillot.
03:20 Mais d'un autre côté, je me dis aussi qu'il faut quand même respecter les administrés
03:24 qui payent des factures d'eau et à qui on doit. Cette mission de service public est obligatoire.
03:29 Du côté du producteur SME, le discours se veut rassurant.
03:33 La ressource est en diminution, certes, mais la situation serait encore sous contrôle.
03:38 Les points de ressources, en particulier ceux du nord, la ressource est tendue.
03:44 Mais aujourd'hui, nous arrivons malgré tout à alimenter tous nos abonnés du secteur.
03:49 Je conseillerais aux gens de ne pas se précipiter pour faire des réserves,
03:52 mais de faire un usage très restrictif de l'eau, c'est-à-dire ne pas gaspiller.
03:59 L'amélioration ne viendra pas de sitôt du ciel. Très peu d'averses sont prévues dans les prochains jours.
04:06 Je vous le disais dans les titres, chaque année, la Principauté consacre une semaine aux océans et à leur protection.
04:12 Pour sa 7e édition, une journée était consacrée au yachting.
04:16 Des start-up étaient invités pour présenter des solutions innovantes,
04:19 mais aussi des explorateurs de renom comme Mike Horn venu parler des énergies du futur.
04:25 Un reportage signé Christophe Rigaud à Monte Carlo.
04:29 Protéger les océans est un engagement historique de la Principauté de Monaco.
04:34 Pour la 7e année, la Fondation Prince Albert II, l'Institut Océanographique,
04:39 le Centre scientifique et le Yacht Club ont organisé la Monaco Ocean Week.
04:44 Une semaine entièrement dédiée à la préservation des océans.
04:48 Cette année, l'industrie du yachting était à l'honneur
04:52 afin de l'intégrer davantage aux enjeux environnementaux de la planète.
04:56 Protéger 30% des terres et des mers d'ici 2030,
04:59 aboutir à un traité plastique, aboutir à la neutralité carbone en 2050.
05:03 On a besoin, on a cruellement besoin du secteur privé,
05:06 on a besoin d'approches innovantes, que ce soit dans la manière de penser les problèmes,
05:10 mais aussi d'un point de vue technologique.
05:12 Une quarantaine de start-up ont présenté leurs dernières innovations
05:15 pour favoriser des solutions durables sur les bateaux,
05:18 notamment grâce à de nouveaux matériaux.
05:21 Pour mieux comprendre les défis écologiques de demain,
05:24 le New York Explorer Club était également invité,
05:27 avec les plus grands explorateurs de la planète.
05:30 Ce sont des gens qui nous permettent de mieux connaître la planète,
05:33 qui nous apportent leur expérience, qui nous apportent leur savoir
05:37 et des reportages un peu de partout dans le monde.
05:40 Et si on connaît mieux la planète, ce sera plus facile de la protéger.
05:43 Ce sont des gens qui ont la passion des océans,
05:46 ce sont des gens qui protègent les océans,
05:48 ce sont des gens qui mettent bien souvent leurs bateaux à la disposition de la science
05:52 pour apporter leur contribution à ce changement climatique.
05:57 Présent à Monaco, le célèbre explorateur Mike Horn,
06:00 très sensible à la préservation de la planète.
06:03 La durabilité pour moi est vraiment la première priorité
06:08 à chaque bateau qui part en mer.
06:12 Ça veut dire que nous, dernièrement, on a développé la technologie des hydrogènes
06:19 comme un fournisseur d'électricité sur un bateau
06:24 où il n'y a que du vapeur qui sort
06:26 et tu n'as plus besoin du moteur combustible sur le bateau.
06:31 Cette année, à Monaco, cinq armateurs ont été récompensés pour leurs engagements
06:36 en faveur de la préservation de l'environnement marin.
06:41 La protection des océans se fait aussi sur le littoral aquitain.
06:45 Dans cette plage proche de Bordeaux,
06:47 près de 200 personnes ont participé à une grande collecte de déchets
06:51 organisée par une ONG.
06:53 L'objectif est veiller, le grand public,
06:55 à la pollution des océans et aux conséquences sur l'environnement.
06:58 Un reportage signé Juliette Huard pour notre partenaire TV7,
07:02 la chaîne du groupe Sud-Ouest sur place.
07:04 Pendant que certains profitent du beau temps pour surfer au porge-océan,
07:08 d'autres ramassent les déchets abandonnés sur la plage.
07:11 Plus d'une centaine de personnes ont participé à cette collecte de déchets
07:15 encadrée par l'association de protection de l'océan, SurfRider.
07:19 Petits et grands se sont pris au jeu,
07:21 trouvant des déchets en tout genre, comme cette botte en plastique.
07:24 Je l'ai trouvée avec plein d'autres objets,
07:27 mais je l'ai trouvée dans une carcasse de bateau.
07:30 Et franchement, elles ne sont vraiment pas bonnes.
07:32 Plein de petits morceaux de plastique,
07:34 notamment ce qu'on appelle des larmes de sirène.
07:38 Ce sont des petites billes de plastique.
07:41 Et il y en a partout, partout.
07:44 Du plastique à n'en plus finir.
07:46 35 000 granulés de plastique industriel,
07:49 plus de 2500 bouchons de plastique
07:52 ou encore 1460 cotons-tiges ont été retrouvés à l'issue de la collecte.
07:56 Un constat alarmant qui ne manque pas d'impressionner Laetitia,
07:59 qui participe pour la première fois à une initiative océane.
08:03 C'est fou, la quantité de déchets qu'on peut trouver.
08:06 Je ne me rendais pas compte.
08:07 Je savais que le plastique c'était un problème,
08:09 je savais que les déchets c'était un problème,
08:10 mais là de le voir de ses yeux, c'est vraiment...
08:12 Ah ouais !
08:13 Et on est quoi ? On est une centaine sur cette plage.
08:15 Et on se rend compte que ça ne suffira jamais en une journée pour tout nettoyer.
08:18 Grâce à ces collectes de déchets organisées chaque année entre avril et décembre,
08:22 les bénévoles de SurfRider mènent des actions auprès du Parlement européen
08:26 dans le but de faire évoluer les lois.
08:28 Déjà l'idée c'est de trouver un petit coin, vous pouvez vous installer.
08:31 Les larmes de sirène ou les pellets comme on les appelle,
08:34 qui sont des granulés de plastique industriels,
08:36 et ça il y a des containers qui sont perdus en mer,
08:39 et ça crée des pollutions ensuite.
08:40 Donc SurfRider milite pour que la loi polluer-payeur s'applique
08:43 et que les industriels qui perdent ces containers soient pénalisés
08:46 et payent pour la réparation parce qu'on en retrouve partout aujourd'hui.
08:49 Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets plastiques terminent dans les océans.
08:54 Pour rappel, un sac en plastique met entre 100 et 400 ans à se décomposer.
09:00 Et puis la réforme du choc des savoirs continue de secouer le monde de l'éducation.
09:05 Annoncée par le Premier ministre Gabriel Attal,
09:08 cette mesure suscite la colère des enseignants.
09:11 Les syndicats ont appelé à une mobilisation nationale.
09:14 Dans ce collège, vous allez le voir à Brest,
09:16 les professeurs montrent leur soutien au mouvement de contestation
09:19 à travers une rétention des notes.
09:21 Un reportage de notre partenaire sur place, TBO,
09:24 et notre partenaire Tébissud, les chaînes du groupe Le Télégramme.
09:27 Mettre plus de temps pour corriger ses copies,
09:30 alors que cette enseignante ne met plus de notes.
09:33 Pour protester contre la réforme choc des savoirs,
09:36 les deux tiers des professeurs de son établissement ne notent plus les élèves.
09:40 On a décidé de ne plus donner les notes aux élèves,
09:43 de ne plus faire les remontées administratives.
09:45 On mettra juste une observation que l'élève sache quand même où se situer.
09:48 L'évaluation c'est une obligation de service,
09:50 donc on continue à évaluer les élèves.
09:52 L'idée c'est d'interpeller déjà les élèves eux-mêmes.
09:55 On leur a parlé de la réforme du choc des savoirs
09:58 et des conséquences que ça allait avoir pour eux,
10:01 des peurs que ça a suscité chez nous,
10:04 et d'interpeller les parents,
10:06 parce qu'ils vont voir qu'il n'y a aucune note qui est donnée à leurs enfants.
10:09 Une nouvelle forme de mobilisation locale
10:11 qui s'ancre en soutien des grèves nationales contre cette nouvelle réforme.
10:15 C'est une réforme qui va faire beaucoup de mal dans les établissements.
10:18 On est en éducation prioritaire, nous au Collège La Fontaine-Margaux,
10:22 et donc nous avons des enfants qui sont très contents
10:27 d'être dans une mixité sociale quand même,
10:30 parce que malgré l'éducation prioritaire on a une petite mixité,
10:33 et on aimerait la conserver dans nos classes,
10:35 parce que les groupes de niveau, ça va détruire tout ça.
10:39 Les enseignants du Collège La Fontaine-Margaux
10:41 espèrent être suivis par d'autres professeurs
10:44 et prévoient déjà de nouvelles autres formes de contestation.
10:47 Une visite sous le signe du logement social.
10:50 La secrétaire d'État Sabrina Agresti-Roubach
10:53 était en déplacement à Berlétan
10:55 dans le cadre d'une grande opération de relogement,
10:58 dans le cadre de Marseille en grand.
11:00 Le plan d'urbanisme porté par le président de la République.
11:03 L'occasion de visiter un atelier de fabrication
11:05 qui transforme des conteneurs en logements temporaires.
11:08 Un reportage signé Rudy Dayan pour notre partenaire La Provence sur place.
11:12 Et si ces conteneurs à la retraite
11:15 étaient la solution parfaite de transition
11:17 quand il s'agit de reloger des personnes ?
11:19 C'est en tout cas ce que semble penser la secrétaire d'État déléguée à la ville.
11:22 Ces structures ont l'avantage d'être peu coûteuses
11:25 et de pouvoir se transporter à proximité du lieu de vie initial
11:28 des personnes à reloger.
11:30 Je crois sur la rénovation urbaine
11:32 que nous avons un problème majeur.
11:34 C'est comment est-ce qu'on fait des opérations à tiroir ?
11:36 Les fameuses opérations de tiroir.
11:38 Comment on les fait ?
11:40 Est-ce qu'on continue à admettre
11:42 qu'on continue à décaler les travaux
11:44 en disant on ne sait pas où mettre les gens,
11:46 il n'y a pas assez de permis de construire,
11:48 il y a pas assez de marché ?
11:50 Je crois très sincèrement que le relogement
11:52 institue temporaire, c'est-à-dire le temps
11:54 qu'on puisse rénover les logements
11:56 ou détruire les bars.
11:58 Parce qu'il y a la rénovation des immeubles
12:00 mais aussi la destruction et reconstruction.
12:02 Je crois profondément en cet outil.
12:04 C'est un outil, je le répète encore, temporaire
12:06 parce que les gens ne veulent pas quitter leur quartier.
12:08 Les enfants sont à l'école,
12:10 ils ont leur transport en commun,
12:12 ils ont leur réseau, ils ont leur vie sociale.
12:14 On ne peut pas passer notre temps
12:16 à les déchirer tout le temps.
12:18 - Une solution temporaire qui pourrait être utile
12:20 dans le cadre du projet Marseille en grand.
12:22 Cela pourrait résoudre le problème de l'accueil
12:24 des écoliers pendant le chantier titanesque
12:26 qui attend la ville dans la rénovation de ses écoles.
12:28 - Il y a tout un process.
12:30 Le premier process, c'est qu'on va prendre
12:32 des containers qui sont des containers d'occasion.
12:34 C'est-à-dire qui ont déjà navigué une quinzaine d'années
12:36 sur les mers entières et qui arrivent en fin de vie
12:38 en tant que navigateurs.
12:40 Ces containers qui sont en fin de vie
12:42 pourraient être en déchet, mais nous on redonne vie
12:44 en les transformant en logements très confortables
12:46 et on va le proposer pour le secteur du social
12:48 ou pour en faire aussi des équipements de tertiaires
12:50 type des écoles.
12:52 - Seul bémol l'aspect parfois peu esthétique
12:54 de ces structures, bien que temporaires.
12:56 Une étude est d'ailleurs en cours pour trouver
12:58 une solution afin d'intégrer au mieux
13:00 ces logements d'un nouveau genre dans la ville.
13:02 - Et puis nous recevions ce jeudi
13:04 l'ancienne ministre de l'Environnement,
13:06 Ségolène Royal, dans notre émission politique
13:08 Face au territoire sur TV5Monde
13:10 avec Ouest-de-la-Pologne.
13:12 Et nous avons aussi ce matin
13:14 le journal Le Point, 20 minutes
13:16 et le journal Géostratégie.
13:18 Je vous propose de l'écouter.
13:20 C'était donc sur TV5Monde.
13:22 - Si Raphaël Glucksmann réussit
13:24 son parcours aux européennes,
13:26 il ne devient pas incontournable dans cette route-là
13:28 vers la présidentielle ?
13:30 - Non, Raphaël Glucksmann, on ne l'a pas vu pendant 5 ans.
13:32 Est-ce que les gens savent qu'il a été élu en 2019 ?
13:34 Vous l'avez vu pendant 5 ans
13:36 venir rendre des comptes sur son mandat
13:38 puisque ce sont des électeurs nationaux ?
13:40 Vous l'avez vu auprès des mouvements sociaux ?
13:42 On ne l'a pas vu.
13:44 Donc là, il ressurgit pour retrouver sa place
13:46 au Parlement européen.
13:48 Mais il était où pendant 5 ans ?
13:50 Il était là même du mouvement agricole ?
13:52 Il était là au moment des luttes
13:54 contre la réforme des retraites ?
13:56 - Alors comment il a émergé dans le débat ?
13:58 - Parce qu'il a été choisi par l'appareil du PS.
14:00 Le PS est le seul parti
14:02 qui n'a pas fait de primaire
14:04 pour la tête de liste aux élections européennes.
14:06 Ils viennent donner des leçons de démocratie ?
14:08 Ça ne tient pas la route.
14:10 - Une Ségolène Royal très en forme ce matin.
14:12 - J'ai eu la parole libre.
14:14 - Merci Ségolène Royal d'avoir été l'invité de face au territoire.
14:16 Raphaël Guxman sera à votre place
14:18 dans 15 jours sur ce plateau.
14:20 - Je me demande pourquoi il n'est pas venu en France.
14:22 Elle va me dire "je travaille au niveau européen".
14:24 Heureusement, il était payé pour travailler au niveau européen.
14:26 Mais quand on est élu dans un pays,
14:28 on vient rendre des comptes
14:30 et on est aux côtés des mouvements sociaux.
14:32 On ne découvre pas la justice sociale
14:34 au moment de la...
14:36 - On va voir cet extrait.
14:38 - Au moment des élections.
14:40 - Les élections européennes approchent à grands pas.
14:42 Pour l'occasion, le mouvement Éthique
14:44 organisait un grand débat
14:46 autour de l'avenir des entreprises au sein de l'Union européenne.
14:48 La table ronde était animée
14:50 par la présidente du mouvement Sophie de Menton
14:52 et le directeur de la publication d'Economie Matin,
14:54 Jean-Baptiste Giraud.
14:56 Comment préserver la compétitivité
14:58 et l'unité de l'Europe ?
15:00 C'était la question posée à plusieurs candidats
15:02 et têtes de liste présents lors de ce débat.
15:04 Politique migratoire, monnaie unique,
15:06 pacte vert, les enjeux sont nombreux.
15:08 Sur place, nous avons interrogé
15:10 Sophie de Menton sur le parti pris
15:12 des entreprises dans la vie politique.
15:14 Je vous propose de l'écouter.
15:16 - Vous savez ce que je ressens ?
15:18 C'est une vague de bon sens.
15:20 Et pardon de dire ça
15:22 parce que ça paraît basique.
15:24 Les chefs d'entreprise, ils se précipitent
15:26 vers ceux qui ont du bon sens.
15:28 Donc je vous laisse
15:30 décider, ceux qui répondent
15:32 à la question, c'est ceux qui ont du bon sens.
15:34 - Et puis nos artisans étaient mis à l'honneur
15:36 lors des journées européennes des métiers d'art.
15:38 A Sarrebourg, en Moselle,
15:40 des artisans locaux ont pu présenter
15:42 leur savoir-faire, loin de leurs ateliers.
15:44 Ils ont aussi échangé avec les visiteurs
15:46 et proposé des démonstrations en temps réel.
15:48 Une aubaine pour vendre quelques pièces
15:50 lors de ce rendez-vous incontournable.
15:52 Un reportage de notre partenaire
15:54 Moselle TV, sur place.
15:56 - Ces violons sont connus
15:58 dans le monde entier.
16:00 Et pourtant,
16:02 ces journées européennes des métiers d'art
16:04 sont une belle vitrine pour Elia Kim.
16:06 - J'ébauche la table de l'instrument
16:08 avec une gouge à ébaucher,
16:10 une grosse gouge.
16:12 - Artisanale pure et dure.
16:14 - Artisanale, traditionnelle,
16:16 que j'ai appris à mes recours.
16:18 C'est comme ça qu'on dégrossit
16:20 la forme extérieure de l'instrument.
16:22 - L'occasion de sortir de son atelier,
16:24 de parler de sa passion
16:26 et de laisser parfois parler
16:28 à la relève.
16:30 - Ça peut prendre beaucoup de temps,
16:32 je pense.
16:34 Mais ça peut être très joli.
16:36 - Sur cet autre stand,
16:38 mieux valait laisser le sculpteur
16:40 manier le chalume.
16:42 - Je suis en train de patiner
16:44 une sculpture en bronze
16:46 avec différents acides pour obtenir
16:48 des couleurs différentes.
16:50 C'est une base de nitrate de cuivre,
16:52 pour avoir une couleur verte.
16:54 Et après, elle va être patinée bleue
16:56 avec du verre au chalumeau.
16:58 - La technique, à proximité
17:00 de ses futurs verriers
17:02 du lycée professionnel Dominique Labroise,
17:04 utilisant la gravure sur verre,
17:06 entre autres.
17:08 - Cette technique s'appelle comment ?
17:10 - Le verre au chalumeau.
17:12 C'est le fait de travailler
17:14 avec des baguettes de verre,
17:16 des tubes aussi un peu.
17:18 - Plus loin, une décoratrice
17:20 céramiste débute une nouvelle création
17:22 sous l'œil admiratif
17:24 - Imaginez après ce que ça va donner.
17:26 - Une découverte côté visiteur,
17:28 mais une routine bien installée
17:30 pour nos artisans qui connaissent
17:32 chaque geste, chaque technique
17:34 sur le bout des doigts.
17:36 Le tout dans le cadre idyllique et musical
17:38 du couvent Saint-Ulrich,
17:40 bien loin de l'intimité des ateliers.
17:42 - C'est important de promouvoir
17:44 les métiers d'art. C'est une richesse
17:46 notamment en France. En Moselle,
17:48 nous sommes pratiquement les seuls
17:50 à faire un collectif. D'habitude,
17:52 c'est le président de l'art qui ouvre son atelier
17:54 et qui accueille le public.
17:56 Nous, nous voulons vraiment étendre
17:58 un peu cette manifestation plus largement.
18:00 - Une troisième édition prometteuse
18:02 dans le sud Mosellant qui devrait
18:04 accueillir jusqu'à 2000 personnes
18:06 et faire rayonner un peu plus
18:08 le savoir-faire local.
18:10 - Après le succès du Marathon de Paris,
18:12 c'est bientôt le Marathon de Genève.
18:14 Chaque année, l'épreuve gagne en popularité
18:16 et cette année 2024 s'annonce
18:18 très historique avec un record
18:20 de participation. Les organisateurs
18:22 et l'Office du tourisme du pays
18:24 de Gex ont signé un partenariat
18:26 pour redéfinir le paysage
18:28 de la course. Un reportage signé
18:30 Sébastien Germain pour notre partenaire
18:32 sur place, Huitmont Blanc.
18:34 - C'est une barre
18:36 au combien symbolique qui va donc être
18:38 battue les 4 et 5 mai prochains.
18:40 Pour sa 18e édition, le Marathon
18:42 de Genève va dépasser les 20 000 participants
18:44 inscrits sur les différentes courses
18:46 prévues sur les deux jours de compétition.
18:48 - On était à un peu plus de 18 500
18:50 en 2023 et cette année,
18:52 on va être obligé de mettre en place des quotas
18:54 donc on va fermer à 21 700.
18:56 Si on avait laissé ouvert, je pense qu'on aurait
18:58 fini vers 24 000, 25 000 mais on préfère
19:00 grandir sereinement.
19:02 Prendre 3000 participants de plus, ça sera bien
19:04 et on verra pour l'avenir.
19:06 - Les grandes lignes de cette QV 2024 record
19:08 et donc très attendue, ont été présentées
19:10 il y a quelques jours à Crozé dans le pays de Gex.
19:12 Un lieu qui n'a pas été choisi au hasard
19:14 puisque la célèbre course à pied
19:16 et l'office de tourisme local ont scellé
19:18 leur collaboration en officialisant
19:20 un partenariat pour une durée de 3 ans.
19:22 Pour le pays de Gex, cet accord de coopération
19:24 est une véritable opportunité de développement
19:26 pour ce territoire frontalier
19:28 qui allie parfaitement tourisme et sport.
19:30 - On est naturellement
19:32 très très proches les uns des autres
19:34 et l'enjeu il est de renforcer effectivement
19:36 cette relation puisque
19:38 nous avons l'entrée France
19:40 de l'aéroport international de Genève
19:42 donc c'est jouer sur cette carte-là
19:44 montrer effectivement
19:46 que nous sommes en plus d'une
19:48 résidence, je dirais pas résidence
19:50 mais destination
19:52 pour les frontaliers qui vont travailler
19:54 nombreux sur Genève
19:56 mais il y a également
19:58 de nombreux Genevois qui viennent également
20:00 sur la destination. Nous avons un certain
20:02 nombre de trails, on est surtout
20:04 sur cette dynamique-là avec
20:06 l'Ultra01, le trail du reculé
20:08 des montées verticales.
20:10 - Rendez-vous donc les 4 et 5 mai prochains
20:12 pour cette 18e édition du Marathon de Genève
20:14 qui promet déjà beaucoup.
20:16 Et pour les connaisseurs, sachez que le Suisse d'origine
20:18 érythréenne Tadécée Abraham,
20:20 vice-champion d'Europe de la discipline en 2018
20:22 et qualifiée pour les JO de Paris
20:24 sera de la partie.
20:26 - La base nautique de
20:28 Vert-Torcy se prépare à accueillir
20:30 les Jeux de Paris 2024.
20:32 Le coup d'envoi des travaux sur les gradins
20:34 est donné, c'est la dernière
20:36 ligne droite avant la cérémonie d'ouverture.
20:38 Lors d'une journée placée sous le signe
20:40 du sport, la présidente de la région
20:42 Valérie Pécresse et le président de Paris
20:44 2024, Tony Estanguet, ont présenté
20:46 le site olympique à des
20:48 milliers de jeunes. Dans les prochaines
20:50 semaines, de nouvelles infrastructures permettront
20:52 d'accueillir les épreuves de canoë et d'aviron.
20:54 Ces constructions se font
20:56 sur un site protégé, dans le respect
20:58 de l'environnement. Valérie Pécresse
21:00 était au micro de notre partenaire 20 Minutes TV.
21:02 Je vous propose de l'écouter.
21:04 - Sur cette île de loisirs,
21:06 on a construit un équipement qui a
21:08 coûté plus de 100 millions d'euros,
21:10 101 millions d'euros exactement, pour avoir
21:12 un équipement hors normes,
21:14 un équipement aquatique
21:16 qui permettra d'avoir toutes les
21:18 compétitions internationales chez nous,
21:20 en aviron et en canoë kayak,
21:22 en para-aviron et para-canoë kayak.
21:24 Nous sommes ici dans un territoire
21:26 qui est très protégé
21:28 et ça a été l'une des principales difficultés
21:30 pour aménager le stade. Ça a été notamment
21:32 de préserver les roseaux, les roselières
21:34 qui étaient,
21:36 j'allais dire, la protection des oiseaux
21:38 sur le site. C'est un équipement que je voulais
21:40 présenter à Tony Estanguet,
21:42 puisque c'est quand même sa discipline.
21:44 Je sais qu'il le surveille comme le lait sur le feu.
21:46 - A l'approche des Jeux olympiques,
21:48 le judo séduit aussi les plus jeunes.
21:50 A Firmini, dans la Loire,
21:52 1200 élèves étaient invités
21:54 à découvrir ce sport de combat.
21:56 Pendant plusieurs jours,
21:58 le gymnase municipal s'est transformé
22:00 en un véritable dojo géant,
22:02 de quoi donner le sourire aux enfants.
22:04 Un reportage de Thibaut Rivière
22:06 pour notre partenaire TN7 dans la Loire.
22:08 - Ici, les élèves sont
22:10 arbitrés par... des élèves.
22:12 - Position !
22:14 Ajime !
22:16 Stop ! Stop ! Stop ! Stop !
22:18 - Et ils sont plutôt doués.
22:20 - Déjà, on a appris à dire
22:22 "ajime", ça veut dire "commencer",
22:24 et "mate", ça veut dire "stop".
22:26 - Cette année, ils sont 1200
22:28 à fouler le tatami du gymnase municipal
22:30 de Firmini. La Ville a choisi
22:32 cette année les sports d'opposition
22:34 pour cette semaine olympique.
22:36 Et même si les adultes ne sont pas conviés,
22:38 les professeurs sont tout autant motivés.
22:40 - Mina, travaille tes appuis !
22:42 - Le sport, c'est la vie.
22:44 Le mouvement, c'est la vie.
22:46 Donc, ça motive.
22:48 Ça nous permet de rencontrer les autres écoles
22:50 et puis ça permet aussi de faire du sport.
22:52 - C'est la 8e édition, mais à quelques mois des Jeux,
22:54 les objectifs sont grands pour cette commune.
22:56 - L'objectif majeur, encore une fois,
22:58 c'est promouvoir le sport.
23:00 C'est une problématique de santé publique.
23:02 L'avantage également
23:04 de ce type de rencontres,
23:06 c'est que les écoles
23:08 puissent partager un temps important.
23:10 Et que,
23:12 notamment, les élèves
23:14 de CM2-CM1 puissent arbitrer
23:16 des rencontres. Donc, on est
23:18 au-delà d'un événement sportif,
23:20 on est aussi sur un événement
23:22 d'éducation morale et civique.
23:24 - Prochain rendez-vous olympique dans la Loire,
23:26 le 22 juin, et le passage de la flamme olympique.
23:28 - Et puis, quand la jeunesse
23:30 transmet son art, depuis plusieurs années,
23:32 cet institut dans l'aube
23:34 collecte des dessins d'enfants
23:36 du monde entier.
23:38 L'an dernier, pour célébrer ses 30 ans,
23:40 il avait organisé des expositions
23:42 et des ateliers en présence
23:44 d'artistes locaux. L'événement
23:46 était un succès. L'opération sera
23:48 reconduite cette année. De nombreux spectateurs
23:50 sont attendus. Un reportage
23:52 de notre partenaire Canal32.
23:54 - L'ArtoTec rassemble
23:56 depuis 1993
23:58 125 000 créations de jeunes
24:00 de moins de 25 ans. A l'occasion
24:02 de son 30e anniversaire, elle a coordonné
24:04 dans 30 communes du département
24:06 30 expositions et ateliers
24:08 avec des artistes au bois.
24:10 - Je suis intervenue dans 6 villes,
24:12 6 communes, à raison de 2 heures dans une classe,
24:14 soit dans un centre aéré, soit dans une bibliothèque,
24:16 soit dans différents lieux.
24:18 Dans ces villes, à chaque fois, il y avait
24:20 une exposition de l'ArtoTec.
24:22 - Cette initiative de l'Institut mondial d'art de la jeunesse
24:24 a réuni 2439 enfants
24:26 et intéressé près de 9500 visiteurs.
24:28 Fort de ce succès,
24:30 l'événement est reconduit
24:32 cette année.
24:34 - On voulait absolument mettre en valeur
24:36 le thème du sport au travers de l'accluture,
24:38 au travers des dessins.
24:40 Et c'est ce qui va se passer
24:42 avec l'exposition à l'Hôtel Dieu
24:44 qui se poursuivra aussi en lien
24:46 avec la cité du Vitrail.
24:48 Je crois qu'on peut apporter ça aux enfants,
24:50 les aider à grandir
24:52 avec une passion qu'ils ne connaissent peut-être pas,
24:54 mais qu'on peut leur faire découvrir
24:56 et qu'ils peuvent aimer.
24:58 - Ces dessins d'enfants au bois
25:00 et une partie des collections de l'ArtoTec
25:02 ont été exposés aux archives départementales de l'Aube.
25:04 Ces créations proviennent de 153 pays.
25:06 - Ces pays ont subi
25:08 différentes périodes, des évolutions,
25:10 des évolutions sociologiques, des évolutions politiques
25:12 qui ont eu des retentissements
25:14 sur les enfants.
25:16 Et donc sur la manière dont ces derniers
25:18 considèrent le monde et le mettent en image.
25:20 Et c'est cet objet d'histoire
25:22 finalement que conserve Image
25:24 et qu'elle conserve pour la mémoire collective
25:26 et pour les travaux futurs des historiens,
25:28 des sociologues, des ethnologues.
25:30 Ce qui m'avait choqué, c'est que quand on va
25:32 dans les musées ici et là, on s'aperçoit
25:34 qu'il n'y a absolument rien
25:36 qui vient, qui provient d'un travail
25:38 de jeunes de moins de 20 ans, 25 ans.
25:40 - L'ArtoTec a pu numériser ces collections
25:42 qui intéressent l'UTT
25:44 et l'école polytechnique de Lausanne.
25:46 - Voilà, merci.
25:48 - C'est tout pour cette édition.
25:50 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:52 du Grand JT des Territoires.
25:54 Au revoir à tous, à bientôt.
25:56 (Générique)
25:58 ---
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