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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Scarface dans les Caraïbes, une saisie exceptionnelle de cocaïne dans la zone maritime des Antilles.
00:28 La valeur de revente se compte en plusieurs centaines de millions d'euros.
00:32 La situation est alarmante et le trafic s'intensifie.
00:35 Nous y reviendrons avec notre partenaire de Via ATV Martinique sur place.
00:39 Un événement spectaculaire autour de la science.
00:42 Des scientifiques du monde entier se sont rendus à la première édition du Paris SACLES Summit.
00:48 Un événement qui met à l'honneur l'excellence française et la portée mondiale de la recherche publique et privée.
00:54 Plus de 60 conférences étaient organisées, nous y rendrons sur place.
00:58 C'était à Saclès dans les Yves-Nieux.
01:00 Et puis dans ce journal, c'est une filière qui peine à redémarrer sur le bassin d'Arcachon.
01:05 Après l'interdiction de vente due à un virus, les huîtres y sont à nouveau consommables.
01:10 Mais les consommateurs se font encore trop rare.
01:12 Nous y reviendrons avec notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:17 Et puis c'est l'un des métiers les plus populaires chez les Français.
01:20 Nous irons à la rencontre d'enfants qui découvrent ce métier de pompier.
01:24 L'occasion pour eux d'apprendre les bases du secourisme et de se sensibiliser aux risques.
01:29 Nous y reviendrons en fin de journal.
01:32 Pour commencer ce journal, plus de 8 tonnes de cocaïne saisies dans la zone maritime des Antilles en moins de 10 jours.
01:39 La valeur totale de revente se compte en plusieurs centaines de millions d'euros.
01:43 L'an dernier, un peu plus de 11 tonnes avaient été interceptées.
01:46 Ce record risque bien d'être dépassé en 2024.
01:49 La situation est alarmante dans la région.
01:51 Un reportage de Loïc Régis pour notre partenaire via ATV sur place.
01:55 8 tonnes 3 de cocaïne saisies dans la zone maritime des Antilles par les forces armées en moins de 10 jours.
02:02 Un bilan des interceptions dont se félicitent les autorités.
02:06 Les opérations ont été menées par les équipes du germinal et de la combattante.
02:10 Tout d'abord le 20 février, un renseignement signale un bateau de pêche panaméen.
02:15 A son bord, 137 balleaux pour un peu plus de 3 tonnes de cocaïne.
02:20 Trois jours après, un navire de pêche vénézulien cette fois.
02:24 Là encore, 3 tonnes de poudre blanche.
02:27 Enfin, les 26 et 28 février, deux nouveaux bateaux sont interceptés avec chacun une tonne de stupéfiants.
02:34 8 personnes sont actuellement en détention provisoire.
02:36 Il s'agit de ressortissants britanniques, sud-africains, allemands, russes, espagnols et colombiens.
02:43 Probablement des petites mains des trafics, la justice débute à peine ses investigations dans ces affaires.
02:48 Pour nous, après, c'est des instructions qui sont relativement longues
02:52 pour essayer d'établir ce qu'il en est d'une filière.
02:55 C'est-à-dire que si on n'y réussit pas, on aura au moins les quatre comptabilas.
02:59 Si on y réussit, on peut espérer mettre d'autres personnes en examen
03:02 ou décerner contre elles des demandes d'extradition si ce sont des personnes à l'étranger.
03:07 Et dans ces cas-là, on les signale à Interpol et on peut essayer de les arrêter partout dans le monde.
03:12 L'amélioration des techniques, amélioration des renseignements et de la coopération internationale,
03:17 des facteurs déterminants pour le succès de ces opérations de saisie.
03:20 Ça passe en fonction des configurations par des relations directes.
03:24 À l'autre face, on a un programme aussi particulier de coopération en termes de renseignements,
03:29 notamment avec nos collègues de SACSI, on y travaille avec la Dominique.
03:34 Et surtout le dispositif, par exemple, la DCIS avec les officiers de liaison
03:39 et attachés de sécurité intérieure aussi, qui permettent de relayer nos demandes
03:44 et de travailler en très bonne coopération avec les États étrangers qui nous entourent.
03:48 L'an dernier, un peu plus de 11 tonnes de cocaïne avaient été interceptées.
03:52 Un record qui risque bien d'être dépassé pour 2024 avec déjà 8 tonnes.
03:57 La valeur totale des produits saisis au prix de revente se compte en centaines de millions d'euros.
04:03 La science au cœur de cette première édition du Paris-Saclay Summit.
04:08 Pendant deux jours, le magazine Le Point, la région Île-de-France
04:11 et la communauté d'agglomération Paris-Saclay ont réuni une centaine de scientifiques
04:15 venus du monde entier.
04:17 Plus de 60 conférences étaient organisées pour le grand public.
04:21 Une occasion de montrer que la science peut apporter des réponses aux enjeux de demain.
04:25 Un reportage de Christophe Rigaud, regardez.
04:29 Les amateurs de science étaient bien au rendez-vous
04:33 pour la première édition du Paris-Saclay Summit.
04:36 Pendant deux jours, scientifiques, chercheurs, entrepreneurs, étudiants
04:40 et acteurs de la société civile ont pu débattre sur le rôle de la science dans le progrès
04:46 face aux défis majeurs de demain.
04:48 Le climat, c'est fondamental.
04:50 Le numérique et tous les problèmes, toutes les dérives qui existent.
04:55 Et puis les sujets de santé.
04:57 Il y a une accélération de la science en matière de médecine qui est invraisemblable
05:02 et qui va probablement avoir encore une deuxième accélération avec l'émergence
05:06 de l'intelligence artificielle générative.
05:08 La conférence sur l'intelligence artificielle a fait sale comble.
05:12 Un sujet qui passionne et inquiète à la fois.
05:15 Mais une chose est sûre, c'est qu'elle va révolutionner notre quotidien.
05:19 Il va y avoir des applications dans tous les secteurs.
05:21 C'est comme l'imprimerie.
05:23 Vous voyez, le livre imprimé, il diffuse absolument partout.
05:25 L'électricité aussi, partout.
05:27 Tous les métiers rédactionnels, c'est-à-dire les métiers liés à l'écriture de textes,
05:32 mais alors des avocats, des médecins qui écrivent des comptes rendus aussi, de visite médicale.
05:37 Est-ce que nos cerveaux, nos propres cerveaux humains vont apprendre de la même manière ?
05:41 Est-ce que l'éducation de nos cerveaux, elle, va changer ?
05:43 Elle aussi va sans doute changer.
05:45 Donc, comme l'électricité, comme l'imprimerie, cela aura un impact sur l'ensemble de notre vie.
05:52 La science est également à l'œuvre dans la transition écologique.
05:55 Le solaire et le photovoltaïque ont le vent en poupe,
05:58 notamment grâce aux dernières découvertes scientifiques.
06:02 Le silicium va à terme voir apparaître les technologies dites « couche mince ».
06:06 Alors, la couche mince, c'est quoi ?
06:07 C'est quelque chose qui est plus sombre en quantité de matière, plus sombre en quantité d'énergie.
06:11 Cela permet de diviser par 10, par 20 le coût de production.
06:14 Et donc, c'est à ça que travaillent les laboratoires français de la R&D, en particulier l'IPVF.
06:18 Ce premier événement autour de la science ne s'est pas installé par hasard sur le plateau de Saclay.
06:23 Ce territoire, véritable capital international de la science,
06:27 est le 8e pôle mondial d'innovation.
06:30 Il se passe des choses exceptionnelles ici, que ce soit sur la question du quantique,
06:32 sur la question des biotechnologies, sur la question de l'IA.
06:35 40% des ingénieurs IA en France sont de Paris-Saclay.
06:39 C'est un territoire où vraiment énormément des prochaines ruptures technologiques s'inventent,
06:45 que ce soit en recherche fondamentale ou en recherche appliquée.
06:48 Ici, le territoire abrite 20% de la recherche française,
06:52 avec un objectif de 25% d'ici 2030.
06:58 Et puis, on l'a vu au cours de ces deux jours de colloque,
07:01 l'île de France est la première région scientifique européenne, avec plus de 100 000 chercheurs.
07:07 Et sa présidente Valérie Pécresse a l'ambition d'en faire un grand pôle mondial d'innovation.
07:12 Elle était au micro de notre partenaire TV78 lors de cet événement
07:16 qui met à l'honneur l'excellence française.
07:19 Je vous propose de l'écouter.
07:21 Nous avons comme ambition de rester la première région d'innovation d'Europe
07:26 et de jouer dans la cour des grands.
07:28 La cour des grands, c'est la Silicon Valley, c'est Shenzhen.
07:33 Donc, nous voulons être la Silicon Valley d'Europe.
07:36 Et nous avons tous les atouts pour ça.
07:38 Nous avons tous les atouts pour ça parce que nous avons une école mathématique qui est hors norme.
07:43 - La première du monde.
07:44 - Ça fait de nous potentiellement, effectivement, la grande terre d'innovation.
07:49 Et derrière le fait d'être une grande terre d'innovation,
07:51 il y a évidemment la souveraineté, la maîtrise de notre destin.
07:55 Si nous ne voulons pas que l'avenir du monde s'invente ailleurs,
07:58 en Chine, aux États-Unis, en Russie, eh bien nous devons prendre le leadership.
08:03 - Et puis dans ce journal, retour sur une journée historique.
08:06 C'est un vote qui sera gravé dans le marbre.
08:09 Les députés et les sénateurs ont largement approuvé l'inscription
08:13 de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution lundi dernier à Versailles.
08:18 Ils étaient réunis au congrès pour voter.
08:21 Retour sur une journée historique avec Grégory Canal, Patrick Jacques de Dixmude,
08:26 Régine Rallèche et Léa Karm pour notre partenaire TV 78 sur place.
08:31 - Pour l'adoption, 780.
08:35 Contre, 72.
08:38 C'était un dénouement prévisible, mais qui n'empêche pas la joie d'envahir l'hémicycle.
08:43 L'interruption volontaire de grossesse sera bien inscrite dans la Constitution française.
08:48 - Nous avons adopté ce texte à une très large majorité des 3/5e.
08:52 Donc c'est un honneur d'avoir participé à notre niveau, à l'écriture de cette histoire.
08:59 - On ne pensait pas qu'il y aurait un tel raz-de-marée.
09:01 Et c'est ça qui est, à mon sens, aussi une grande victoire aujourd'hui.
09:06 Après trois heures de séance, les parlementaires réunis en congrès à Versailles
09:09 se sont largement exprimés en faveur de l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
09:14 Sur les 850 de suffrage exprimé, 780 députés et sénateurs ont voté pour.
09:19 Et 72 se sont opposés au texte.
09:21 Tous les parlementaires ivelinois ont donné un vote favorable.
09:24 Seul Gérard Larcher, le président du Sénat, s'est abstenu.
09:27 - C'est une journée historique pour les femmes françaises
09:30 qui voient un de leurs droits fondamentaux,
09:32 celui de l'interruption volontaire de grossesse, protégée par la Constitution.
09:36 Une journée historique dont ont profité les opposants à l'IVG pour faire entendre leur voix.
09:41 Plusieurs centaines de personnes se sont regroupées place Hoche à Versailles.
09:45 - On est là pour dire que cet acte, il est quand même mauvais.
09:49 En fait, c'est le contraire de la vie, c'est la mort.
09:52 Et donc, l'acte est à condamner.
09:54 - L'inscrire comme ça dans la Constitution, en fait, ça rend ce geste absolument normal,
09:59 comme si juste on y va pour se retirer une épine qui nous gêne.
10:03 Alors qu'en fait, c'est bien plus important que ça.
10:04 Et c'est vraiment un impact psychologique énorme.
10:07 L'idée de garantir l'accès au droit à l'IVG dans la Constitution
10:11 avait été initiée par les députés de la France insoumise en 2018.
10:15 Une initiative d'abord rejetée par la majorité présidentielle
10:18 avant d'être reprise dans un projet de loi en 2022.
10:21 C'est Aurore Berger, à l'époque députée d'Aisvilline
10:24 et présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, qui a porté le texte.
10:28 - Il y a l'enjeu, évidemment, de préserver l'accès, la question de la santé, l'accès aux soins.
10:32 Sur ce que j'ai dit, on préserve ce droit pour maintenant et surtout pour l'avenir.
10:36 Et notre responsabilité, c'est d'en garantir l'effectivité partout en France.
10:40 - Ultime étape de l'entrée de l'IVG dans la Constitution, la cérémonie de Selman.
10:45 Ouverte pour la première fois au public, elle se déroulera à Place Vendôme
10:48 à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes,
10:51 en présence d'Emmanuel Macron.
10:53 - Voilà, et puis tout à fait autre chose.
10:57 Nous recevions ce jeudi l'ex-ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie,
11:01 dans notre émission politique "Face au territoire" sur TV5MONDE,
11:05 en collaboration avec Ouest France, Nice Matins, France Antilles, Le Magazine.
11:09 Le point est 20 minutes.
11:11 Nous l'avons notamment interrogé sur la crise agricole dans notre pays.
11:15 Je vous propose de l'écouter, c'était sur TV5MONDE.
11:19 Il a bien géré la crise, Gabriel Attal, ou pas ?
11:24 – C'est, comme dirait le langage populaire…
11:28 – Ils sont hésitants là.
11:28 – Non, parce que c'est dans la formule que je vais employer.
11:31 Comme le dit le langage populaire, c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses.
11:34 Vous voyez ce que je veux dire ?
11:35 – Donc on fait pas encore.
11:37 – C'est une expression qu'on utilise beaucoup au Salon de l'Agriculture.
11:40 Pourquoi je dis ça ? Parce que la crise, elle est encore en plein.
11:43 Et donc, il y a un nouveau rendez-vous qui a été donné, qui est au moment…
11:47 – Donc l'ancien ministre de l'Agriculture va observer ça de près pour juger ?
11:51 – Non, mais moi je ne suis pas là pour juger.
11:54 Je pense que…
11:55 – Vous êtes bien placé, vous êtes en charge de ce dossier.
11:58 – Bien sûr, et puis je continue à beaucoup converser,
12:00 à la fois avec le monde agricole, à la fois avec le gouvernement,
12:04 pour essayer de trouver ces voies de passage à ma humble place.
12:08 Mais je pense que quand j'utilise cette expression, c'est vraiment pour dire,
12:12 aujourd'hui, il y a une très grande crainte du monde agricole,
12:16 il y a une très grande attention du gouvernement pour renouer cette confiance.
12:20 Il faut que, et ça c'est très important dans le monde agricole,
12:23 quand on prend des engagements, on les mène jusqu'au bout.
12:26 Et c'est ce qui est en train de se jouer en ce moment.
12:28 – Dans ce journal, nous nous rendons maintenant sur le bassin d'Arcachon,
12:31 où la vente d'huîtres peine à redémarrer.
12:34 Après l'interdiction de vente due à la contamination du norovirus,
12:38 les huîtres sont de nouveau de retour sur les étals des commerçants.
12:42 Mais les consommateurs se font encore trop rares
12:45 et la filière déplore une perte de 5 millions d'euros dans la région,
12:49 comme l'a constaté Océan Archambault pour notre partenaire TV7,
12:52 la chaîne du groupe Sud-Ouest sur place.
12:54 – Attention !
12:56 – Ah !
12:58 – Ah !
13:00 – C'est de belles huîtres !
13:01 Comme tous les samedis, ces habitués du marché du Teixe
13:04 dégustent des huîtres du bassin d'Arcachon.
13:07 – Elles ont ce petit goût de noisette dans le pied
13:10 que n'ont pas forcément les autres huîtres.
13:12 – On en mange 4 douzaines tous les week-ends.
13:14 Ce sont les meilleures huîtres de France, ce sont celles du bassin d'Arcachon.
13:19 – Des consommateurs encore trop peu nombreux à remanger des huîtres.
13:23 Alain, austréiculteur sur le bassin d'Arcachon,
13:25 s'inquiète de la reprise difficile.
13:28 – Comme on peut le voir, la consommation est à la baisse.
13:32 Il y a une tendance, il y a une appréhension,
13:36 suite à cette fermeture due au norovirus,
13:39 les gens ont quand même une appréhension à reprendre la consommation.
13:44 – Depuis l'interdiction à la vente des huîtres du bassin,
13:47 cet austréiculteur a perdu 60% de son chiffre d'affaires.
13:51 Une situation qui fragilise les producteurs.
13:54 – On se retrouve en déficit, mais pas loin.
13:57 On travaille à flux tendu.
13:59 – Les trois semaines d'interdiction à la vente laissent encore des traces.
14:02 Pour redonner confiance aux consommateurs,
14:05 la municipalité d'Audange a lancé une opération "Séduction",
14:08 une initiative dont les austréiculteurs avaient besoin.
14:12 – Les trois producteurs du port ont pu faire ouvrir
14:14 une trentaine de douzaines chacun qui ont été offertes pendant le marché.
14:17 Ça, c'est cool.
14:18 Il y a eu du monde, c'est parti vite.
14:19 Il y a des gens qui se sont intéressés à nous, de gens moins,
14:21 mais la démarche est bien.
14:23 – Pour rappel, le comité régional de la conchiliculture Arcachon-Aquitaine
14:28 évalue la perte à 5 millions d'euros.
14:30 Pour les austréiculteurs, une question plane encore.
14:34 Qui va payer l'addition ?
14:37 – Avis aux gourmets dans ce journal.
14:39 Regardez ce village près de Chamonix,
14:41 où cet ancien relais de poste est devenu le site
14:45 et la propriété d'un jeune chef cuisinier.
14:47 Grâce à ses nombreuses expériences passées,
14:50 il propose une cuisine toute en finesse et en surprise.
14:54 Un reportage de Sébastien Germain pour notre partenaire 8 Mont-Blanc.
14:58 À Cervozes, l'Auberge des Gorges était déjà un lieu historique.
15:01 Hugo Lemercier, le maître de maison depuis quasiment deux ans,
15:04 l'a transformée en un lieu authentique.
15:06 L'auberge et ses six chambres,
15:08 et le restaurant et sa vingtaine de couverts
15:10 sont une véritable invitation pour passer un moment un peu hors du temps.
15:14 – C'est un bâtiment de la fin du 18e siècle qui a été construit ici sur Cervozes,
15:16 qui a été transformé en auberge dans les années 1960,
15:20 et puis qui depuis là, a toujours eu une jolie réputation.
15:23 Et oui, c'est vrai que c'était un challenge de reprendre
15:25 et puis de faire barrier cet établissement.
15:26 Puis je suis tombé sur le charme du village de Cervozes,
15:28 dans la vallée de Chamonix, parce qu'on est vraiment bien.
15:31 On n'est pas loin de tout, mais on est au calme.
15:33 Et puis c'est vraiment un établissement saisonnier,
15:34 où on a de l'activité toute l'année,
15:35 avec la chance qu'on a d'être au pied du Mont-Blanc.
15:37 Et c'est vraiment pour ça que je me suis installé ici.
15:39 Retrouver le jeune chef au Savoyard à la tête de cette institution
15:42 n'est pas réellement une surprise, tant son parcours est jalonné
15:44 d'étapes diverses et variées.
15:46 D'ailleurs, sa cuisine raffinée est un savoureux mélange
15:49 de savoir-faire local et d'inspiration étrangère,
15:52 issu de son parcours.
15:53 - On est sur une cuisine de produits locaux,
15:55 des cuisines de poissons de lac, de produits de légumes de la région,
15:58 au maximum de nos fromages aussi, fromages de Savoie, de Haut-de-Savoie.
16:01 Et puis après, je vais venir twister sur certains plats
16:04 avec des choses issues de mes voyages, de mes expériences,
16:08 notamment de l'Inde.
16:09 De ses expériences passées au Royaume-Uni, en Suisse
16:11 ou encore à Dubaï, Hugo le merci à garder l'exigence inhérente
16:15 à ce métier, assaisonnée d'un brin de folie et de surprises.
16:18 En effet, à l'Auberge des Gorges, le menu se commande à l'aveugle.
16:21 - On va commencer avec une huile flottante ce soir, mais salée.
16:24 On va aller retrouver une petite sauce dans le sauce-crème anglaise,
16:26 mais à l'ail.
16:27 Il y a le 1er menu essentiel qui est en 3 plats,
16:29 le 2e en 5 plats, menu expérience,
16:32 et le dernier menu, l'expression, qui est en 8 plats.
16:34 Voilà.
16:35 Et là, c'est vraiment concentré de tous les produits locaux
16:38 de la région du moment.
16:39 Huile flottante salée, lentilles façon risotto
16:42 ou encore butternut en dessert, la cuisine originale du Hugo le Mercier
16:45 est un régal pour des papilles curieuses de nouveauté.
16:47 Et 2 ans après s'être lancé dans cette aventure un peu folle,
16:51 le jeune chef est convaincu qu'il est dans le vrai avec ses idées.
16:54 - J'ai vraiment réussi à monter un petit peu en gamme,
16:56 à faire vraiment ce que je voulais, à faire une jolie table gastronomique.
16:58 Je n'aime pas dire gastronomique, moi, je dirais épicurienne.
17:00 Une jolie table épicurienne où les gens viennent,
17:03 on est ouvert que le soir et le week-end pour le déjeuner.
17:06 Le travail du Hugo le Mercier et de son équipe semble porter ses fruits,
17:10 puisque l'Auberge des Gorges est déjà référencée au niveau national.
17:13 Une première reconnaissance qui en appellera peut-être d'autres.
17:17 - Et puis, je voulais annoncer dans les titres des enfants
17:19 qui découvrent les bases du métier de pompier.
17:22 Dans ce centre de formation de la SART,
17:24 ces étudiants réalisent des interventions de secours et d'assistance.
17:29 L'occasion pour eux de se sensibiliser aux risques
17:31 et peut-être de devenir de futurs pompiers.
17:34 Un reportage de Colin Ancel pour notre partenaire LMTV SART.
17:38 Regardez.
17:40 - L'uniforme paré, le casque porté, ces enfants deviennent de véritables pompiers.
17:45 Oui, la tenue est trop grande.
17:47 Non, ils ne semblent pas dérangés.
17:49 - C'est bien parce que tu apprends plein de choses.
17:51 Comment faire la PLS, comment agir pour les feux.
17:55 - Au programme de cette matinée, différents ateliers
17:58 liés aussi à des risques domestiques comme un feu de friteuse.
18:01 Les flammes sont assez impressionnantes avant que les pompiers ne les éteignent.
18:04 A l'initiative de cette demi-journée, des élèves de BTS AXE du lycée La Germinière de Rouillon.
18:08 Pour un projet scolaire, ces étudiants assistent les pompiers et sensibilisent les jeunes.
18:12 - Je trouve que ça nous apporte quand même de mettre en lien tout le monde,
18:16 donc l'organisation et aussi la relation avec les enfants.
18:20 Ce n'est quand même pas souvent qu'on a affaire à des enfants.
18:23 Et puis à des grandes personnes aussi, des commandants, tout ça, c'est quand même assez rare.
18:27 Donc oui, je trouve que c'est quand même assez bénéfique pour nous de faire ça.
18:30 - Étudiants, mairies de Roué et le SDIS sont coordonnés pour un événement qui leur apporte à tous.
18:35 Pour les pompiers, l'objectif est même double.
18:37 - C'est vraiment d'amener les plus jeunes à être sensibilisés déjà pour eux-mêmes
18:41 aux risques domestiques, au secourisme, pour leur vie au quotidien,
18:45 mais surtout nous, de commencer à préparer l'avenir et pourquoi pas envisager des recrutements.
18:49 Alors que ça soit pour eux, mais également pour leurs parents,
18:52 parce qu'on sait très bien que quand ils vont rentrer à la maison,
18:54 ils seront heureux comme tout et ils présenteront leur matinée à leurs parents
18:57 et pourquoi pas leur donner envie de nous rejoindre comme sapeurs-pompiers volontaires.
19:01 - Un projet caritatif aussi, les étudiants de BTS ont également récolté des fonds,
19:05 un peu plus de 200 euros qui seront reversés à l'œuvre des pupilles
19:09 pour les orphelins des sapeurs-pompiers.
19:12 - Direction la Marne dans ce journal maintenant
19:14 pour le tournage du nouveau court-métrage d'Hugo Becker, réalisateur et comédien.
19:19 Une centaine de figurants s'est déplacé sur le site de la Main du Massige,
19:23 un lieu choisi pour reconstituer une scène de la Première Guerre mondiale.
19:28 C'est un tournage de grande ampleur, soutenu par le département.
19:31 Immersion dans les coulisses avec Elisa Wittich pour notre partenaire Moselle TV.
19:36 - Je ne dis pas qu'on est concentrés à fond quand je donne l'action.
19:39 - C'est avec enthousiasme que ces 80 figurants se jettent à corps perdu dans ces tranchées,
19:45 sous l'œil avisé d'Hugo Becker.
19:47 Le réalisateur mécen se lance dans son sixième court-métrage
19:50 et aborde la Première Guerre mondiale depuis le prisme des postiers.
19:55 - Hugo a choisi de le traiter sous l'axe du thriller.
19:59 C'est-à-dire qu'on a des postiers français qui ont franchi un checkpoint allemand
20:04 et vont se faire interroger par des enquêteurs.
20:08 Parce que autant le courrier était indispensable pour le moral des troupes,
20:11 autant il pouvait générer des suspicions d'espionnage.
20:14 Et Hugo a choisi ce thème en retombant sur des lettres de son arrière-grand-père
20:19 qui a vécu cette guerre.
20:22 Et donc il a souhaité aborder un thème qui, pour lui, est devenu personnel.
20:27 - Ok, ok, avec vous. Et la machine, elle est où, la grosse machine ?
20:31 Machine à fumer, pyrotechnicien, cadreur, chef déco,
20:35 au total, c'est plus de 30 techniciens qui s'affairent aux abords de la scène
20:39 pour redonner vie aux tranchées.
20:42 Les figurants, eux, sont en première ligne et parfois le temps est un peu long.
20:46 - C'est la première fois que je fais un tournage.
20:48 Donc voilà, c'est une découverte, mais c'est sympa.
20:52 On l'attend souvent, mais c'est aussi comme ça que ça fonctionne.
20:57 - D'habitude, je suis plutôt tenu allemand,
20:58 puisque je suis passionné de l'histoire
21:00 et je suis guidé dans un fort allemand au sud de Metz.
21:03 Et aujourd'hui, on me demande d'être figurant français.
21:06 Je suis passé de l'autre côté.
21:07 - Ça va, les gars ?
21:09 Les scènes se déroulent dans un décor d'époque.
21:12 Il y a plus de 100 ans, des hommes combattaient dans ces tranchées,
21:16 ici, à Massige, dans la Marne.
21:18 - Nous avons décidé de recreuser les tranchées sur l'ensemble de ce terrain,
21:21 sur leur tracé d'origine, et de les remettre en état comme elles pouvaient être à l'époque.
21:25 Nous avons fait des découvertes, bien sûr, beaucoup d'objets correspondant à cette période,
21:29 des corps de soldats.
21:30 - Le court-métrage d'une vingtaine de minutes s'intitule "La ligne de vie"
21:34 et sera disponible en début d'année prochaine.
21:43 Et puis, ils sont si mignons lorsqu'on les voit grimper sur les arbres.
21:46 Comment protéger la population d'écureuils roux ?
21:49 La fondation Brigitte Bardot, qui agit depuis 40 ans pour la protection des animaux,
21:54 se mobilise dans les Yvelines.
21:55 Des panneaux de signalisation et des mangeoires ont été entreposés dans la forêt de Rambouillet,
22:00 où un jardin de répis a vu le jour.
22:03 Fabriqués par des bénévoles, ces mangeoires ont été conçus pour nourrir les écureuils roux en hiver.
22:08 Je vous propose d'écouter l'une des responsables de la fondation Brigitte Bardot,
22:11 au micro de Mélanie Fort,
22:13 pour notre partenaire de 20 minutes TV.
22:15 Nous avons ici une mangeoire pour écureuils qui a été fabriquée par l'association de l'écureuil roux
22:21 de madame Sipierre,
22:22 et qui permet à un écureuil de trouver sa nourriture en hiver.
22:26 Elle permet à l'écureuil de stationner dans un premier temps sur cette petite plateforme
22:31 et de trouver à l'intérieur de la nourriture adéquate,
22:35 qu'il affectionne tout particulièrement comme les noix, les noisettes, les amandes.
22:39 Ouvrons maintenant une page sport dans ce journal.
22:41 En Corse, la troisième édition de ce tournoi de planche à voile s'achève
22:46 sans la présence des compétiteurs nationaux.
22:48 Mais les participants ont offert un spectacle impressionnant entre l'Île-Rousse et Calvi,
22:53 l'occasion pour le public d'en profiter.
22:55 Le club nautique de l'Île-Rousse travaille déjà à l'organisation de la prochaine compétition
22:59 afin de proposer un événement d'ampleur.
23:02 Écoutons l'un des directeurs de l'organisation,
23:05 au micro de notre partenaire sur place, Télé-Payser.
23:08 Cette Windfoil Cup est quand même un petit peu particulière
23:12 dans le sens où on a eu moins de visiteurs du continent.
23:17 Mais ça nous a permis de faire quelque chose
23:19 qu'on avait envie de faire depuis très longtemps
23:22 avec l'organisation et le club nautique d'Île-Rousse, à savoir des raids.
23:26 On s'est permis avec les coureurs de faire des courses entre Calvi et Île-Rousse
23:31 en matérialisant des lignes d'arrivée et de départ avec nos bateaux
23:36 et ça a donné un spectacle fabuleux
23:38 et les coureurs ont été enchantés par ce format de course.
23:43 Saviez-vous qu'en France, près d'un senior sur deux ne fait pas de sport ?
23:47 Et pourtant, ses bienfaits sur la santé sont connus, notamment sur l'espérance de vie.
23:53 À 89 ans, cette femme l'a bien intégrée puisqu'elle va même plus loin
23:57 en donnant des cours de gym à des retraités.
24:00 Un reportage de notre partenaire de TBO et de la chaîne TBSUD,
24:04 chaîne du groupe Le Télégramme en Bretagne.
24:08 - On signe tout de suite. - Oui, pour être comme ça à 89 ans.
24:11 - On signe tout de suite. - On signe tout de suite les filles.
24:13 Maryvonne, 89 ans, fait l'admiration de toutes.
24:16 Chaque semaine, elle fait bouger les corps de retraités du centre Bretagne.
24:20 Et pour l'octogénaire, la pratique d'un sport ne doit pas être une affaire de physique.
24:25 Je n'avais pas le profil athlétique.
24:27 Moi, je suis plutôt du genre petite bretonne trapuche
24:31 et en fin de compte, ça n'a pas d'importance.
24:34 Et quelle que soit sa corpulence et sa stature ou ses capacités physiques,
24:39 on peut bouger son corps avec plaisir et tout en l'entretenant.
24:43 Parce que je pense, je crois très fort que les mouvements que je fais sont des mouvements santé.
24:49 Près d'une trentaine de personnes suivent ces séances de gym tonique dispensées bénévolement.
24:54 Une heure non-stop où les participantes d'une soixantaine d'années,
24:57 après de 90 ans, trouvent de nombreux bénéfices.
25:00 - La souplesse. - L'entretien.
25:03 - Le bien-être. - Le bien-être.
25:05 - D'être bien dans sa tête.
25:08 Maryvonne s'est prise de passion pour la gym à plus de 40 ans.
25:11 Son combo gagnant, pas de cigarette, peu d'alcool, une alimentation saine et le sport.
25:16 Ce dernier a un effet indéniable sur son mental.
25:20 - Il faut aussi, je dirais, penser un peu ces gestes, intérioriser son mouvement.
25:26 Je pense que les deux sont en oeuvre quand on fait de la gym, la tête et les jambes aussi.
25:31 Le sport joue un rôle majeur dans la prévention de nombreuses maladies.
25:35 Mais c'est aussi une façon de créer du lien dans la bonne humeur et la sueur pour les participantes.
25:40 Alors pas d'excuses pour ne pas s'y mettre.
25:43 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci à vous de nous avoir suivis.
25:47 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires. Au revoir.
25:51 (Générique)

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