• il y a 8 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit Bertrand Deckers, chroniqueur royal, pour le documentaire C8 «Charles III le roi maudit».

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Transcription
00:00 - Europain - Pascal Prohevo
00:02 Bertrand Dekker c'est avec nous, vous le connaissez, c'est le chroniqueur royal.
00:11 Il va ce soir présenter le documentaire "Charles III, le roi maudit"
00:17 rien que ça, c'est sur C8 à 21h20.
00:19 Mais évidemment avant Bertrand, parlons de Kate Middleton
00:23 parce que depuis la photo publiée il y a maintenant quelques jours,
00:28 - 15 jours, 3 semaines - Il y a plus qu'un mois maintenant de cette fameuse photo
00:31 c'est à l'occasion de la fête des mœurs.
00:34 Ça fait déjà 3 semaines qu'elle nous a annoncé son cancer,
00:37 souvenez-vous par la fameuse vidéo.
00:39 - Et là est-ce que nous avons des nouvelles ?
00:41 Est-ce que nous savons où est la princesse de Galles ?
00:44 - Elle a passé 3 semaines à Hammer Hall dans le Norfolk,
00:47 c'est leur propriété de vacances, c'était les vacances de Pâques,
00:50 en Angleterre les vacances de Pâques c'est 3 semaines.
00:52 Là ils sont rentrés dans leur pavillon d'Adelaide Cottage à Windsor
00:56 puisque les enfants ont repris l'école, les petits princes ont repris l'école hier,
00:59 et nous n'avons aucune photo, aucune information, aucune apparition.
01:08 C'est justement ce qui nous inquiète, c'est le fait de ne pas la voir
01:11 puisqu'il y a 3 semaines lorsqu'elle est apparue pour cette vidéo
01:14 dans laquelle elle nous annonce son cancer,
01:16 on l'a trouvé très marquée, très affaiblie, très amégrie.
01:20 Donc il semblerait, on le sait, elle est en chimiothérapie pour l'instant,
01:25 une chimiothérapie qui est préventive, et si on ne la voit pas,
01:28 c'est qu'on se dit que voilà...
01:30 - Mais je n'avais pas trouvé si amégrie, si affaiblie, si fatiguée que vous le dites,
01:34 j'avais trouvé quand même que c'était une...
01:37 ça ne m'avait pas frappé comme vous le dites.
01:38 - Pourtant elle est particulièrement maquillée et apprêtée pour cet exercice.
01:42 - On ne sait pas la nature du cancer dont elles sont...
01:46 - On ne sait absolument pas, il semblerait que ce soit d'ordre gynécologique
01:50 et que ce soit pour cela que le palais ne communique pas
01:53 parce que c'est un peu gênant pour une femme que ce soit de cet ordre-là.
01:57 - Est-ce que son époux a mis entre parenthèses son activité royale ?
02:02 - Absolument, il a repris hier ses activités, il avait totalement suspendu ses activités,
02:09 il a recommencé hier, il a visité deux oeuvres de charité,
02:12 puisqu'on rappelle que c'est lui l'héritier du trône,
02:15 donc c'est lui qui doit subvenir, si je peux dire, au job royal,
02:19 puisque Charles III a toujours un agenda qui est fortement allégé,
02:22 même s'il continue, il recommence lui aussi à reprendre un peu des activités.
02:26 On est dans une drôle de famille royale pour l'instant,
02:28 on n'a plus de roi, on a un prince héritier qui fait son job à moitié,
02:31 on a une princesse héritière... - C'est la vie !
02:33 C'est là qu'il y a eu cette famille, on le sait,
02:37 escrutée depuis toujours et il y a eu tout le temps, j'ai envie de dire,
02:43 depuis des années, des soucis et des drames également.
02:48 Là, ce sont des drames médicaux, en tout cas des accidents médicaux.
02:52 - Deux cancers en effet, l'un sur l'autre.
02:54 Un scénariste aurait inventé la chose, on aurait dit que c'était trop grossier,
02:58 que ça ne passait pas, que c'était surréaliste.
03:01 Mais ce n'est pas tellement deux cancers,
03:03 parce qu'on a reçu le professeur Kayat à de nombreuses reprises,
03:06 c'est une maladie qui touche de plus en plus de monde.
03:09 Là, ce qui est interpellant, c'est que ça touche le roi et la personne,
03:13 si donc le roi qui est le chef du navire,
03:15 c'est la personne qui est la plus forte à bord de ce navire royal.
03:18 C'est en cela que l'institution est un peu affaiblie, est un peu fragilisée.
03:22 - Et ce roi, Charles III, il y aura ce soir un documentaire,
03:26 est-ce qu'on a des informations sur sa santé médicale ?
03:29 - Il recommence, je vous le disais, à reprendre des activités.
03:32 - On l'a vu ?
03:33 - Oui, on le voit absolument, il était à la fameuse messe de Pâques,
03:36 il recommence à reprendre des activités.
03:38 Il y a un bruit qui nous dit que peut-être il aime la France profondément,
03:42 que peut-être il réserverait son premier retour, son premier voyage à l'étranger,
03:47 le 6 juin prochain, sur les plages du débarquement en Normandie.
03:50 Ça, c'est un bruit qui circule, qui n'est pas encore validé.
03:53 On l'espère en tout cas, puisqu'on rappelle qu'il n'était pas encore né,
03:57 qu'il visitait déjà la France, Charles III.
04:00 On l'amène dans ce documentaire de ce soir, 1948,
04:03 Elisabeth II étant sainte, le palais n'a pas encore communiqué la chose,
04:08 elle réserve un voyage au palais de l'Elysée,
04:11 c'est Vincent Auriol qui la reçoit,
04:13 elle n'est pas encore née, elle est princesse héritière,
04:17 c'est son premier voyage en France.
04:19 - Son père, Georges VI, décèdera en 1952.
04:24 - Elle accède au trône en 1952, et Charles III en 2022,
04:27 70 ans d'attente donc, pour un roi,
04:30 qui 14 mois après avoir pu exercer son métier,
04:34 enfin, se voit détecté d'un cancer.
04:37 Un roi maudit, qui jusque-là avait été écrasé entre deux femmes,
04:41 iconique, emblématique, sa mère, Elisabeth II, une légende,
04:44 et son épouse, qui en mourant sous le pont de l'Alma à Paris,
04:47 est entrée dans l'histoire.
04:49 - C'est vrai que cette famille est traversée par les drames
04:53 depuis de nombreuses années, je le disais.
04:55 Il est 12h26, on va peut-être marquer une pause,
04:58 et peut-être que des auditeurs vont vouloir vous interroger.
05:01 Monsieur Boubouk, on ne parle plus de vos vendredis,
05:03 ni de vos week-ends.
05:05 - On sait très bien ce qui se passe, on sait très bien comment ça se finit.
05:08 J'ai des week-ends pas très concluants, Bertrand, on en parlera.
05:12 - J'indice, quand t'arrivais ce vendredi, nous avions toujours une petite séquence
05:16 où vous nous disiez ce que vous alliez faire.
05:18 - Oui, mais en fait, je me suis dit que j'allais lasser à force de dire
05:20 que je n'y arrive pas, et pourtant c'est la vérité !
05:22 Mais je ne trouve pas l'amour, je ne trouve pas chaussure à mon pied,
05:25 je ne vais pas en parler à chaque week-end.
05:27 - Il est un bouquet de violets !
05:29 - Vous vous en fichez, en fait ?
05:31 - Non, je ne m'en fiche pas, je cherche une solution.
05:34 - Qu'est-ce que vous avez prévu ce soir, par exemple ?
05:37 - Ce soir ? Ah, ce week-end, c'est fort ! Il y a une soirée européenne !
05:40 Ah, ce week-end, c'est très fort !
05:42 Non, vous n'êtes pas invité, Mickael, ne faites pas l'étonner.
05:45 - Une soirée européenne, où ça ?
05:47 - Ah, je ne peux pas le dire !
05:49 - Ah non, vous n'êtes pas invité, c'est interdit aux moins de 60.
05:52 Alors, je peux vous dire que voilà !
05:54 Non, mais Pascal, belle soirée avec un bel effectif !
05:58 - Mais c'est où ?
06:00 - Ah non, non, non, je ne le dirai pas !
06:02 - Non, mais vous n'êtes pas invité !
06:04 - Allez-y, est-ce que je veux changer le lieu ?
06:06 - Bon, il va changer le lieu.
06:08 - C'est une soirée de gueux, en fait, vous n'êtes pas invité.
06:10 - Est-ce que vous pouvez nous faire une petite imitation de Bertrand Dekers, s'il vous plaît ?
06:13 - Devant Bertrand Dekers ?
06:15 - Allons-y, j'arrive !
06:17 - Ah, mais là, ce n'était pas Bertrand Dekers, là !
06:20 - Ah non, j'ai cru !
06:22 - C'est juste, non ?
06:24 - Il n'a pas compris du tout !
06:26 Dites-nous, on va écouter une page de pub à la manière de Dekers.
06:29 On va lancer la page de publicité qui est incroyable !
06:32 - Bravo !
06:35 - C'est pas mieux, c'est pas mieux !
06:37 - 12h27, à tout de suite !
06:39 - Europe 1, Pascal Praud.
06:41 - Je préfère votre version.
06:55 - Louis Smay, qui est enterré à Arkang.
06:59 - Jacques Vendrede va visiter, ou pas ?
07:01 - Il est là, Jacques !
07:05 Franchement, Jacques, si vous croisez Jacques Vendrede dans les couloirs,
07:09 qu'il vienne nous dire bonjour !
07:11 - On est parti jusqu'à 14h, là, si Jacques vient !
07:13 - Non, mais bon, parce que...
07:15 On a envie de lui poser deux, trois questions,
07:18 et notamment sur l'Olympique de Marseille, pourquoi pas ?
07:20 Merci, Emilie !
07:22 - Elle part déjà ? - Merci beaucoup, Emilie !
07:24 - Je vais manger.
07:26 - Non, pas ça, pas vous, pas ça !
07:28 - Je vais déjeuner, pas vous !
07:30 - Emilie, on dit "on déjeune et on dîne", pas ça, pas vous !
07:34 - Je vais déjeuner.
07:36 - Emilie, on se dit à samedi pour la soirée Europe 1 ?
07:38 - On soupe après le spectacle.
07:40 - Oui, on soupe, même, vous croyez-moi, moi je soupe avec eux !
07:44 Vraiment, c'est pas agréable !
07:48 - C'est pas gentil, vous faites des soirées sans moi !
07:50 - Mais pourquoi vous venez pas, Pascal ?
07:52 - Je suis pas invité !
07:54 - Mais c'est trop tard pour vous, vous êtes couchés, la soirée débute à peine !
07:57 Attendez, vous n'êtes plus adapté à ce genre d'événement !
07:59 - Le malin étant, lui, il n'y peut rien !
08:04 - Bon, Bertrand Dekers, est-ce qu'on peut voir, si vous voulez,
08:07 écouter plus exactement une bande-annonce du documentaire que nous verrons ce soir à 21h20 ?
08:14 Je pense que je dormirai déjà à cette heure-là, bien sûr !
08:16 C'est ce que vous voulez dire !
08:18 - Je dîne vers 18h30, quelques pâtes, et puis après je vais me coucher à 19h15 !
08:25 Donc, c'est sur C8, Charles III, le roi maudit !
08:31 - Charles III est monté sur le trône à 74 ans.
08:35 - Il y avait beaucoup de doutes sur sa capacité à être roi.
08:37 - Jamais un héritier n'avait attendu aussi longtemps.
08:40 - C'est la première fois qu'on voyait un rejet aussi total envers un monarque.
08:43 - Depuis, les problèmes s'enchaînent.
08:45 - C'est un vrai coup dur pour la couronne britannique, ce cancer annoncé.
08:49 - Les relations entre William et Harry sont exécrables.
08:53 - Aujourd'hui affaiblie, l'abdication est-elle envisageable ?
08:56 - Je vous propose de revenir sur cette folle première année de rêve,
08:59 et de découvrir qui est vraiment l'héritier d'Elizabeth II.
09:03 - Qui est vraiment l'héritier d'Elizabeth II ?
09:08 - Oui, alors, parce que sa personnalité, évidemment, elle est au cœur de votre documentaire.
09:14 Je trouve qu'il y a deux événements qui ont un peu abîmé sa personnalité ces derniers temps.
09:20 Et c'est pourtant insignifiant, cette affaire du stylo.
09:23 On a le sentiment que le stylo fuit, et ça le met dans une colère disproportionnée,
09:31 et on découvre quelqu'un de capricieux.
09:34 Alors, est-ce une réalité, ou est-ce, comme tout à chacun,
09:37 si moi on mettait une caméra toute la journée sur moi,
09:40 je peux avoir à un moment, comment dire, une séquence qui ne m'est pas forcément favorable ?
09:47 - Absolument, c'est un homme nerveux Charles III, mais ça il l'est réellement.
09:51 Comme vous le dites, toutes les caméras du monde entier sont braquées sur lui.
09:55 C'est un moment ultra important, puisqu'il vient de perdre sa mère,
09:58 il est atronisé à ce moment-là en Irlande, si mes souvenirs sont bons.
10:03 Il y a ce stylo qui fuit, il se tâche, il se retourne vers Camilla.
10:08 On sait très bien, les conseillers savent très bien qu'à ce moment-là,
10:10 Camilla est la seule à pouvoir tenter de le raisonner, de le calmer.
10:14 Mais en effet, c'est un nerveux. On rappelle qu'il est né sous le signe du scorpion.
10:18 - Il ne fait pas vraiment nerveux, pardonnez-moi.
10:22 Le souci, c'est que ça vient percuter l'image qu'on a de lui.
10:25 On a le sentiment d'un homme plutôt froid et plutôt phlegmatique.
10:29 - Non, il n'est ni froid ni phlegmatique du tout.
10:32 Non, absolument pas. C'est quelqu'un qui travaille énormément,
10:35 qui bosse beaucoup, qui est ultra cultivé.
10:38 Il n'est pas phlegmatique du tout, c'est un fou de travail.
10:41 C'est quelqu'un qui fait énormément de choses dans la journée.
10:44 Ses journées sont marathoniennes. Il se lève très très tôt, il se couche très très tard.
10:48 Il est tout dans le fond, sauf lent et phlegmatique.
10:51 - Qu'est-ce qu'on va apprendre dans ce documentaire qu'on ne sache pas ?
10:55 En même temps, il ne faut peut-être pas spoiler le documentaire,
10:58 mais qu'est-ce qu'on peut encore apprendre sur Charles III, après des tonnes de choses qui ont été écrites sur lui ?
11:03 - C'est une analyse que l'on a faite. On remercie Matt Prott, qui est la maison qui produit vraiment,
11:08 grâce à des images d'archives incroyables, qui ont été recherchées, qui ont été retrouvées.
11:12 Et ça nous permet vraiment de remettre en lumière ce roi qui est écrasé par Élisabeth II.
11:18 Alors certes, il ne sera jamais à la hauteur d'Élisabeth II, il n'aura jamais cette icône, cette légende,
11:23 mais c'est quand même un roi qui est tellement impliqué que vous allez voir,
11:27 on ne pense pas qu'il peut quand même révolutionner la fonction royale,
11:30 même si on n'en était absolument pas convaincu au départ.
11:34 - Alors François est avec nous, François qui habite Deauville,
11:36 et qui voulait peut-être vous interroger ou donner son avis sur ce roi Charles III.
11:40 D'abord, est-ce que ça vous intéresse ?
11:41 Il y a beaucoup de gens parfois qui me disent "écoutez, la famille royale britannique, moi j'en ai rien à faire".
11:46 Quelle est votre position à vous ?
11:49 - Avec le plus grand respect que j'ai pour le roi d'Angleterre, j'ai rien contre au contraire.
11:54 Mais c'est un peu indécent, vous savez, avec la société qui souffre dans le monde entier,
11:58 parce que la vie a augmenté, il y a plein de gens qui ont des problèmes de fin de mois,
12:01 et ces gens ont toujours bénéficié de la dorure.
12:05 Moi je lui souhaite un bon rétablissement, il faut absolument ce rôle à sentir.
12:10 Mais ces gens, à un certain moment, ils ne payent pas d'impôts, ils n'ont des primes de l'Europe,
12:16 ils n'ont que des avantages.
12:17 Alors en rajouter une couche pour les flatter, ça fait beaucoup.
12:20 Je suppose que c'est normal que ces gens-là, c'est la tradition en Angleterre.
12:25 Chez nous, on a des nouveaux, comment je vais dire, une monarchie un peu bizarre,
12:30 on a les nains, vous voyez, c'est-à-dire qui ont des régimes spéciaux et qui sont cajolés.
12:34 - Non mais ce n'est pas la même chose justement, là c'est la permanence.
12:36 Il peut y avoir discussion au-delà des personnes du roi ou de la reine,
12:41 il peut y avoir une discussion pour savoir si c'est une bonne chose pour une nation
12:45 d'avoir une figure symbolique permanente qui incarne une forme de transcendance.
12:52 - Oui, je suis d'accord. Si c'est la tradition, c'est pas bon à y penser.
12:57 - C'est pas la tradition, c'est encore autre chose.
12:59 Bien sûr, ça fait partie de la tradition, mais c'est autre chose,
13:02 c'est une sorte de surmoi anglais qui se manifeste à travers cette permanence.
13:07 Nous, nous avons coupé la tête du roi et parfois on a des conséquences.
13:11 - Oui, c'est pas bon de couper toujours la tête des meilleurs,
13:14 vous voyez ce que je veux dire. Donc on a fait souvent ça,
13:17 on coupe la tête des meilleurs et qu'est-ce qu'il nous reste ?
13:19 Le médiocre, dans la politique actuelle.
13:21 Donc c'est un système qui coûte quand même assez cher pour les contribuables anglais.
13:26 - Ils paient des impôts quand même, me dit David Tran.
13:29 - Oui, depuis 92 ils paient des impôts.
13:31 - Depuis 92, ça fait 30 ans.
13:33 - Oui, mais ils l'ont bénéficié, ils l'ont pu s'enrichir avant avec ça,
13:38 vous voyez ce que je veux dire.
13:39 - Ça coûte cher, on sait le budget qui est alloué à la famille.
13:42 - Je pense qu'on est en une enveloppe d'environ 100 millions d'euros par an
13:47 que le roi dispose à sa manière et il ne met rien de côté.
13:51 - Il en fait ce qu'il veut.
13:53 - C'est pas justifié, c'est pas sur facture comme on dit dans les entreprises.
13:56 - Mais il utilise l'intégralité de ces 100 millions.
13:59 - 100 millions ?
14:00 - Oui, parce que c'est énorme, il y a le personnel,
14:02 il y a les résidences, il y a les réceptions, les banquets qui sont offerts,
14:05 il y a les voitures, il y a les déplacements.
14:07 - Oui, mais j'aimerais bien avoir 100 millions par an.
14:10 - Au-delà de chiffrer les fortunes royales, il arrive en troisième position.
14:13 Une fortune privée estimée à 550 millions d'euros.
14:16 Donc évidemment, je sais bien, ça peut paraître énorme,
14:19 mais la première fortune étant le prince de Liechtenstein, c'est plus de 7 milliards.
14:23 Donc vous voyez, ce n'est pas le roi du tout le plus riche du monde.
14:26 Et en même temps, il bosse, il bosse beaucoup.
14:28 Et comme vous dites, c'est cette continuité-là.
14:31 Vous savez, les Anglais, ils sont très pragmatiques.
14:33 Le jour où la famille royale ne rapporte plus d'argent,
14:36 où ils ne sont plus bonnes que bol, je pense que ce sera comme la France,
14:39 on les guillotinera.
14:40 - Eh ben non, on ne les guillotinera plus,
14:42 parce que la peine de mort est interdite et est abolie, évidemment, en Angleterre.
14:45 - Ils sont remerciés.
14:46 - Je ne sais pas d'ailleurs quand est-ce qu'elle a été abolie,
14:48 la peine de mort en Angleterre.
14:49 C'était la pendaison, me semble-t-il, en Angleterre.
14:52 12h40, on change de sujet et on parle aux grands-parents.
14:57 Merci, Benfrand Descaires, 21h20 ce soir sur C8.
15:00 12h40, on parle des grands-parents.

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