#Débunkage.

  • il y a 5 mois
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00:00 C'est une émission dont on a été prévenu hier, hier au soir, pour ce matin. Donc le moins qu'on puisse dire,
00:06 c'est que j'ai pas eu trop de temps pour me retourner ni pour le préparer. Donc j'ai eu la certitude que l'émission avait lieu
00:14 et son horaire en particulier, que vous avez autour de 9h30, 10h du soir pour le lendemain, 9h30 du matin.
00:22 Le premier mouvement, c'est quand même de dire... C'est bien. Je vais pas me plaindre de dire, de remercier M. Prot et CNews
00:31 de m'avoir invité. Bon. Mais vous l'imaginez, c'est un remerciement quand même que je fais avec beaucoup d'arrière-pensée
00:39 et d'amertume, puisque c'est un fait objectif que CNews ne m'a pas invité depuis plus de 2 ans. Et il y a plus de 2 ans,
00:50 c'était au moment de la préparation de la présidentielle. Je me rappelle avoir été invité par CNews.
00:55 Ça devait être quelque chose comme 6h30 du matin. Bon. Alors que c'était quand même une émission qui a été très très peu vue.
01:04 Et avant, on remonte – je ne sais pas à quand – peut-être à 2019. Donc oui, merci de nous avoir invité.
01:11 Mais c'est quand même dans un désert total d'invitations. Ça, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est que je vois...
01:20 Enfin toutes les personnes qui... Je voudrais aussi d'ailleurs au passage remercier tous nos adhérents,
01:26 tous nos militants qui ont contribué à ce passage, parce qu'il y a eu une pression tout à fait considérable
01:33 qui a été faite sur Pascal Prot et sur cette chaîne. D'ailleurs, il me l'a dit. Il me l'a dit en off. Il me l'a dit en on.
01:40 Avant et après et pendant l'émission qu'ils avaient été submergés d'appels, que c'était pas bien, que c'était que ça.
01:47 Mais enfin l'expérience que nous avons maintenant, c'est que si on ne bouge pas, si on est très gentil,
01:53 si on attend d'être invité ou plus exactement si on passe de temps en temps un petit appel téléphonique discret
01:58 en disant « Ne nous oubliez pas, faites respecter quand même les principes, quand même une certaine équité dans le temps de parole »,
02:07 on n'a jamais rien. Voilà. Donc l'expérience a monté qu'en fait, c'est une guerre qui nous est livrée.
02:13 C'est un rapport de force. Et que là, je suppose qu'il y a eu tellement tellement de demandes
02:19 qu'ils ont été et se sont sentis contraints de m'inviter. Le troisième point, c'est lorsque je suis arrivé là-dedans,
02:25 j'ai eu l'impression d'arriver dans un... Je sais pas... L'atmosphère était absolument glaciale. J'ai été confronté,
02:38 comme vous l'avez vu, il y avait je crois six journalistes. Il y avait donc Pascal Praud, il y avait donc Éric Nolo,
02:47 il y avait un certain Florian Tardif, il y avait... J'ai oublié son nom entre les deux. Il y avait Dominique Chamin,
02:56 il y avait Mme... Comment s'appelle-t-elle ? Élodie... Oui, c'est ça. Eugénie Bastier. Et puis il y avait moi.
03:09 Bon. Je me suis senti encore une fois, comme d'habitude, comme passant devant un tribunal, un tribunal de l'Inquisition,
03:19 un tribunal d'assises où j'étais inculpé. J'avais même pas ouvert la bouche que j'étais considéré comme quelqu'un d'infréquentable.
03:27 Le seul qui a tenu des propos humains, j'allais dire, c'est quand même Dominique Chamin, qui a eu la gentillesse à la fin
03:34 de rappeler qu'il me connaissait, de saluer – je crois – – c'est pas mon courage, ma détermination, etc. –
03:40 non sans ponctuer ce petit coin de ciel bleu par quand même une flèche en disant que bon, j'étais tout seul, etc.
03:50 Alors même que j'avais expliqué que nous sommes pas du tout tout seuls. D'abord, les réunions que je fais en Provence
03:56 sont absolument archi-pleines. Et en plus, nous avons une liste où il y a de plus en plus de gens de l'extérieur qui viennent.
04:03 J'ai déjà eu l'occasion – et je vais parler d'ailleurs dans cette émission auparavant – d'accueillir le général Henri Roux,
04:10 deuxième section. On a fait l'année dernière une dépêche de presse de l'AFP qui n'a pas été reprise, à la différence de lorsque
04:19 M. Philippot a annoncé qu'il avait un général. Là, ça a été largement repris par l'AFP. Et puis nous avons annoncé aussi
04:25 que nous avions quand même... C'est pas négligeable. Nous avions un sénateur. Nous avons un sénateur, Pierre-Yves Colombat,
04:33 qui a été sénateur, apparenté parti socialiste, puis apparenté parti communiste, maire d'un petit village pendant des années,
04:42 des années, des années, et accessoirement aussi vice-président de l'Assemblée des maires ruraux, donc un homme de gauche
04:48 qui nous a ralliés. C'est-à-dire que nous sommes les seuls sur la scène politique française à pouvoir faire ça.
04:53 Ceux qui militent pour l'union droite sont absolument incapables de rassembler des gens de cette nature.
05:00 D'ailleurs, j'aurai très prochainement l'occasion de diffuser... J'ai fait tout à l'heure une vidéo où j'ai fait un entretien
05:07 avec une nouvelle personnalité assez séduisante – vous verrez – qui va – je pense – intéresser, qui vient encore d'un autre lieu.
05:17 Et il y en aura d'autres encore qui vont nous rejoindre. Donc qu'on vienne pas nous dire qu'on est tout seuls,
05:21 qu'on vient pas nous dire qu'il faut faire des... Non, non, non, non, non ! Nous, on ne veut pas d'alliance, d'apparatchik,
05:26 des alliances entre gens qui se haïssent, qui se détestent et qui nous entraînent vers l'extrême droite.
05:31 Je l'ai dit d'une fois, cinq fois. Faudra le dire mille fois. Mais nous ne le ferons pas. Voilà.
05:36 Et d'ailleurs, je commence à en avoir absolument par-dessus la tête, quand on me parle de ça.
05:40 Je sais que Pascal Praud est revenu à un moment sur ces questions, sur les temps de parole.
05:48 Ce que j'ai noté aussi, le ressenti – comme on dit – que j'ai eu pendant l'émission, c'est quand même une très grande gêne,
05:55 une très grande gêne de la part de mes interlocuteurs. Bon, à part le jeune Florian Tardif, qui a menti de façon absolument extraordinaire.
06:07 On va le montrer d'ailleurs tout de suite, parce que j'ai passé l'âge de me faire m'originer, rabrouer et corriger,
06:15 surtout par un escroc. C'est un menteur, ce monsieur. D'ailleurs, il est répertorié comme tel.
06:20 J'ai eu deux journalistes amis cet après-midi qui m'ont dit qu'ils avaient vu ça et que ça ne les étonnait pas
06:25 de la part de M. Florian Tardif, qui est quelqu'un qui, normalement, compte tenu des mensonges qu'il peut faire à l'antenne,
06:33 mensonges dont nous allons montrer qu'ils sont fautes... Mme Eugénie Bastia aussi, d'ailleurs.
06:37 On va revenir tout à l'heure sur les sondages. Normalement, dans une entreprise normale, ça vaudrait une faute lourde. Voilà.
06:46 Parce qu'ils ont menti sciemment au public. Ils m'ont contredit pour dire des mensonges. On va le voir.
06:53 Et donc j'ai senti quand même un malaise, parce que je pense... J'ai trouvé pour tout dire que Pascal Praud avait été
07:00 relativement correct. Il m'a quand même laissé un peu parler. Il aurait pu m'interrompre. Dieu sait s'il save le faire.
07:07 Ils m'ont pas mal interrompu. Mais je l'ai quand même trouvé relativement correct. Au total, je ressors de cette émission...
07:14 Je pense que ça n'a pas tourné en faveur de CNews, parce qu'énormément de gens qui me suivent se rendent compte
07:20 qu'ils mentent. Et on va le prouver. Ils mentent à la population. C'est plus une chaîne d'informations.
07:28 Ça, c'est une chaîne de désinformation. On va le voir. On va décortiquer ça. Et j'ai quand même un sentiment de malaise,
07:36 parce que j'ai le sentiment que ces personnes, ces journalistes, en fait, ne sont pas libres elles-mêmes, voilà,
07:44 et qu'elles sont sur commande. Voilà. On a l'impression qu'elles savent très bien ce qu'il faut qu'elles disent
07:50 et ce qu'il faut qu'elles ne disent pas. D'ailleurs, lorsque... Quand je le disais à l'instant, Dominique Jamais a dit
07:59 que j'étais quelqu'un qui avait – je sais plus quoi – qui avait de la constance dans les idées, des convictions, du courage...
08:05 Je sais plus comment il a dit. Ça fait quand même longtemps que je le connais. Il avait d'ailleurs participé le 31 janvier 2020
08:13 à la grande réunion festive que j'avais organisée à l'occasion du Brexit. Donc sur le fond des choses, il est assez d'accord avec moi,
08:20 en fait. Mais on voit bien qu'il a éprouvé le besoin d'essayer de me torpiller en disant « Oui, mais là, il est seul »,
08:29 ce qui n'est pas vrai. Je viens de le montrer. Mais ça prouve qu'il est sous contrainte. Et je pense que les autres sont également
08:38 sous contrainte de leurs employeurs. On va montrer ici... On va faire un débancage en direct de cette émission, parce que j'ai passé l'âge
08:46 de me laisser intimider. Et d'ailleurs, je voudrais que toutes les personnes qui me regardent, tous les Français qui me regardent,
08:51 les étrangers aussi, se disent bien que nous sommes maintenant dans une guerre de l'information et que les médias ont décidé
09:00 de nous faire la guerre, de faire la guerre au peuple français. Et donc vous avez deux types de responsables politiques,
09:06 ceux qui se couchent comme des carpettes. Bardella, Mme Marion Maréchal, M. Sciotti, M. Bellamy, même M. Mélenchon,
09:15 Mme Manombri, tout ça, tout ce petit monde. Glucksmann, j'en parle même pas, parce qu'il fait partie du système.
09:21 Qui sont tous... Ils rampent en reprenant le discours de l'oligarchie. « Oui, oui, oui, vive l'UE, vive l'euro, vive l'OTAN,
09:30 vive l'Ukraine, abat la Russie », etc., etc. Donc ça, ce sont des gens qui rampent, parce qu'ils ont les jetons.
09:36 Ils ont peur de Pascal Praud. Ils ont peur de TF1. Ils ont peur de... Je sais pas, de Bernard Arnault. Ils ont peur de M. Adraï, etc.
09:48 Mais on ne peut pas relever la France avec des gens qui ont les jetons. Est-ce que c'est compréhensible, ce que je dis ?
09:54 Imaginez qu'un responsable politique, un président de la République française, soit amené à rencontrer les grands de ce monde
10:00 alors qu'il est arrivé à la tête de l'Élysée parce qu'il avait les jetons et qu'il obéissait à l'oligarchie.
10:06 C'est exactement ce que l'on a avec M. Macron. M. Macron est en train de détruire la France, parce que c'est quelqu'un
10:12 qui rampe devant les puissants, et que ces puissants ont catapulté à l'Élysée, justement parce qu'ils savent que Macron rampe
10:20 et qu'ils peuvent faire faire à Macron tout, y compris détruire notre pays. Et l'intransigeance dans l'honneur,
10:27 comme disait de Gaulle, d'avoir cette formule, l'intransigeance dans l'honneur dont nous devons faire preuve,
10:32 à commencer par les médias, ça commence maintenant. Et c'est la meilleure preuve que si un jour, j'arrive aux plus hautes fonctions,
10:39 je défendrais mon pays, les intérêts des Français, du peuple français et les intérêts de la France, de la même façon
10:44 que je défends aujourd'hui les intérêts du parti politique que j'ai créé et de tous ceux qui me font confiance.
10:50 Emmanuel Macron lui-même, lorsqu'il s'est rendu au Royaume-Uni en janvier 2018, avait été interrogé par la BBC, qui lui avait demandé
10:57 « Et s'il y avait un référendum sur le Frexit en France, que se passerait-il ? ». Et Macron avait répondu « Probablement, le Frexit l'emporterait ».
11:04 Je note ceci. Et qu'est-ce que je vois ? Je vois que... — L'Orient a dit « Je demande de réagir », parce que vous êtes juriste politique.
11:11 Moi, j'ai jamais entendu ça. — On va vérifier. On va vérifier. Mais ça me paraît étrange quand on est...
11:16 — Parce qu'on l'aurait repris quand même. On aurait repris cette affaire. Mais pour terminer votre programme...
11:20 — Écoutez, on vous fera tenir la vidéo.
11:21 (En anglais)
11:32 Voilà. Donc la preuve est faite que j'ai dit la vérité, et qu'ensuite, vous avez vu, il y a eu la plupart des journalistes
11:42 qui étaient là, qui me sont tombés dessus avec une espèce de rire gras du style que je disais n'importe quoi, etc.
11:50 C'est quand même incroyable, en fait. Incroyable. Je pense que dans la plupart des démocraties du monde,
11:58 un truc pareil vaudrait un blâme ou peut-être même un licenciement sec des journalistes, parce qu'en plus de ça,
12:05 j'ai pas révélé quelque chose qui était inimaginable. Il y a quand même beaucoup de gens, surtout qui s'intéressent
12:10 à la politique, qui savent que ce que je dis était vrai. À l'époque, il y avait quand même eu... Ça avait fait un certain remous.
12:18 Donc soit les journalistes qui m'ont accablé n'étaient pas au courant, en quel cas, ils travaillent pas, ils sont mauvais.
12:26 Soit ils le savaient, et c'est encore pire. C'est-à-dire qu'ils ont menti délibérément. Dans tous les cas de figure,
12:32 ils ont été quand même d'une très grande imprudence, parce que c'est mal de me connaître que de penser
12:37 que je dis n'importe quoi. Je l'ai déjà dit 50 fois. Ma formation a été celle d'un inspecteur général des finances.
12:44 Or, je sais que Macron, c'est la même chose. Mais lui, je crois qu'il a eu son rang de sortie dans une pochette surprise.
12:50 En tout cas, il a pas – semble-t-il – beaucoup profité de la formation que l'on a à l'inspection, qui est normalement
12:56 une formation de rigueur, de ne rien avancer, sans l'avoir très très précisément vérifiée. En tout cas, ce passage
13:04 disqualifie CNews, parce que nous avons ici la preuve que ce ne sont pas les journalistes. Ce sont les propagandistes
13:11 qui étaient là pour défendre Macron et pour que surtout la vérité que je dise ne sorte pas, n'atteigne pas les chastes oreilles
13:21 des électeurs français.
13:22 {Dans les rédactions, non. C'est une thèse complotiste que vous mettez en place, que ce sont les États-Unis qui l'ont fait.
13:28 Vous n'avez aucun élément factuel qui va dans ce sens.}
13:31 {Au contraire, on a tous les arguments.}
13:33 Un mois avant l'intervention russe, le 27 janvier 2022, Mme Victoria Nuland a expliqué que s'il y avait
13:41 une intervention russe, d'une façon ou d'une autre, Nord Stream ne marcherait plus. Ça ne fonctionnerait plus
13:49 d'une façon ou d'une autre. Les États-Unis s'arrangeraient pour que d'une façon ou d'une autre, ça ne fonctionne plus.
13:55 Écoutez ce morceau.
13:56 {Au sujet du Nord Stream 2, nous continuons de faire des conversations très fortes et claires avec nos alliés allemands.
14:06 Et je veux être clair avec vous aujourd'hui. Si la Russie invadit l'Ukraine, d'une façon ou d'une autre,
14:12 le Nord Stream 2 ne marchera pas.}
14:16 Donc ça, c'était le 27 janvier, Mme Victoria Nuland. Et quelques jours après, une semaine après, le 7 février,
14:24 c'est le président américain Biden lui-même recevant le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz à la Maison-Blanche,
14:32 qui, lors d'une conférence de presse, a dit à peu près la même chose en disant que de toute façon,
14:38 s'il y avait une invasion russe de l'Ukraine, eh bien Nord Stream ne fonctionnerait plus.
14:43 Et lorsqu'une journaliste allemande dans la salle avait interrogé le président des États-Unis en personne pour dire
14:50 « Mais comment pouvez-vous nous le dire, puisque vous n'êtes pas concerné du point de vue juridique ?
14:55 C'est l'Allemagne, plus un certain nombre de partenaires occidentaux, dont la France, le Royaume-Uni et l'Autriche.
15:02 Comment allez-vous faire ? ». Et à ce moment-là, Joe Biden avait répondu avec un sourire à la Mona Lisa.
15:09 « Ne vous inquiétez pas. Nous le ferons. Je peux vous garantir qu'on y parviendra ». Écoutez ce deuxième morceau.
15:16 « Si la Russie invadit, cela signifie que des tanks ou des troupes croiseront la frontière de l'Ukraine.
15:25 Encore une fois, il ne sera plus Nord Stream 2. Nous le ferons. »
15:35 {Comment allez-vous faire exactement, puisque le contrôle du projet est à l'égard de l'Allemagne ?}
15:46 {Je vous promets qu'on va pouvoir le faire.}
15:50 On me traite de complotiste, alors même qu'on n'a jamais vu l'un. C'est-à-dire qu'en fait, c'est Victoria Nuland,
15:57 puis Joe Biden qui avaient annoncé à l'avance que les États-Unis s'occuperaient que Nord Stream soit détruit.
16:04 Je rappelle aussi que Seymour Hersh, le grand journaliste d'investigation américain, a tout expliqué ensuite. Voilà.
16:11 Je rappelle d'ailleurs que nous sommes maintenant... C'est un an et demi après qu'il n'y a toujours pas d'explication officielle.
16:17 Donc quand il n'y a pas d'explication officielle, on sait ce que ça veut dire, alors même que les mêmes forces euro-atlantistes
16:23 nous expliquent tout de suite lorsque par exemple il y a eu l'attentat dans le centre Crocus, là, où il y a eu
16:30 une centaine de morts près de Moscou, dans la minute ou disons dans l'heure qui suivait, ça y est, on avait tout de suite
16:37 l'explication. C'était un attentat islamiste. Voilà. Donc il y a des choses dont on a l'explication tout de suite
16:44 et dont on n'a l'explication jamais. En attendant, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les journalistes ne font pas leur travail.
16:52 Celui qui fait son travail, c'est Seymour Hersh, qui est un journaliste d'investigation, parce que l'objectif d'un journaliste,
16:57 ça n'est pas de répéter à satiété ce qu'on nous dit qu'il faut croire. C'est au contraire de faire preuve d'individualité,
17:06 d'adopter l'esprit critique, l'esprit cartésien. Je l'ai déjà expliqué. Si la France a apporté quelque chose au monde,
17:15 à l'humanité en général et à la pensée humaine, c'est justement l'idée de tout soumettre. Toutes les informations
17:23 qui parviennent, on les soumet au crible de sa raison. Voilà. Et donc là, nous n'avons plus des journalistes
17:28 qui soumettent au crible de leur raison. On a des journalistes qui soumettent l'information tout simplement
17:34 à leur feuille de paye. Voilà. Ils sont payés. Il faut qu'ils disent quelque chose. Ça peut dire que la charte de Munich
17:40 n'existe plus dans cet univers. Mais il y a quand même une inversion accusatoire qui est absolument incroyable.
17:46 C'est-à-dire qu'au moins, quand ils mentent, ils devraient quand même essayer de se... Ils auraient pu ne pas m'interrompre.
17:51 C'est comme tout à l'heure au sujet de la déclaration de Macron. Ils auraient pu faire de ne rien dire. Alors que là,
17:58 en macablant de sarcasme, en démentant ce que je dis, ils ont en fait montré leur vrai visage.
18:04 Ce ne sont pas des journalistes. Ce sont des propagandistes.
18:07 {Depuis le Brexit, le SMIC n'a pas arrêté de grimper. Il était inférieur au SMIC en France. Maintenant, il est supérieur
18:14 au SMIC français en l'espace de 3-4 ans. Et il n'y a d'ailleurs...}
18:17 {Donc le Brexit, pour vous, est une réussite économique.}
18:19 {Je dis en tout cas que ce n'est pas du tout la catastrophe qu'on décrit et que c'est plutôt meilleur qu'en France.}
18:23 {Par ailleurs, j'ajoute...}
18:24 {C'est mieux, parce que moi, j'ai pas le sentiment que les Anglais, aujourd'hui...}
18:26 {Mais ça, c'est vous qui le dites. Allez donc au Royaume-Uni.}
18:29 {J'étais à Londres le...}
18:30 {Allez aller au Royaume-Uni. Ça n'est pas exact. Les Britanniques, c'est...}
18:33 {Les Britanniques ne disent pas ça.}
18:34 {Mais c'est pas vrai. Vous avez un sondage qui est un organisme qui s'appelle Opinium qui donne des sondages
18:40 aux Guardian qui sont des sondages qui sont bidouillés.}
18:43 J'ai été attaqué sur le Brexit avec toujours ce leurre, ce bidouillage, qui est le fait que les Britanniques
18:52 seraient absolument effrayés de ce qu'ils ont fait, du geste qu'ils ont fait. C'est répété en boucle.
18:58 Ça se fende toujours. J'ai pas eu le temps de l'expliquer ce matin, parce qu'à chaque fois, on me coupait.
19:02 Mais j'aurais bien aimé pouvoir expliquer devant la population que ce mythe selon lequel le Brexit serait une catastrophe,
19:10 eh bien que ce mythe, en fait, est entretenu par un institut de sondage qui s'appelle Opinium et dont le patron
19:17 travaille et réside aux États-Unis, dans l'université – je crois – du Missouri, dans la Harry Truman School of Government,
19:26 qui est un paravent des services d'information et d'influence américains. Alors moi, normalement,
19:33 quand on veut voir les résultats d'une décision, eh bien il faut quand même regarder les grandes données macroéconomiques.
19:40 Voilà. J'ajoute aussi au passage – on n'a pas eu l'occasion d'en parler – c'est qu'on ne peut pas juger de l'effet du Brexit
19:46 sur 2 ou 3 ans. Ou alors il faut juger de l'effet de l'euro au bout de 2 ou 3 ans, parce que là, on est dans
19:51 une situation catastrophique. Et les européistes nous disent que... Alors que le traité de Maastricht remonte à 1992,
19:58 c'est-à-dire 32 ans, c'est-à-dire un tiers de siècle, le traité de Maastricht, les européistes nous disent
20:05 « Ah mais attendez, il est beaucoup trop tôt pour... C'est pas le problème de l'Europe. C'est parce qu'il n'y a pas assez d'Europe.
20:09 Il en faut encore plus. On a besoin d'Europe », etc. Donc si on ne peut pas juger des bienfaits ou des méfaits
20:15 de la construction européenne sur 32 ans, on peut prendre quand même quelques petites prudences pour juger
20:20 les effets du Brexit sur 3 ans. D'autant plus – j'ai déjà eu l'occasion de le dire – que le Brexit est partiel au Royaume-Uni.
20:26 Ils ne sont pas sortis de l'OTAN. D'autant plus également que ce sont le Parti conservateur, qui était anti-Brexit
20:33 pour une large partie, qui a mené le Brexit et qui l'a mené que de façon partielle. Mais néanmoins,
20:39 quand j'ai commencé à y donner quelques données macroéconomiques, je me suis fait insulter en disant que je disais n'importe quoi.
20:45 Et en particulier ce M. Florian Tardif, quand j'ai dit que l'inflation n'était pas pire au Royaume-Uni qu'en France,
20:54 il a dit « Mais non, ce n'est pas vrai du tout. C'est 10% d'inflation ». Alors voilà les chiffres. On vous les met sous le nez.
21:00 Je vous les commente ensuite. Ce sont des chiffres qui datent de – comme on le voit – 2024-2023.
21:10 L'indice PMI en janvier 2024 s'est établi à 52,5% au Royaume-Uni, à 47,9% dans la zone euro, à 44,2% pour la zone France.
21:23 Le taux de chômage en décembre 2023 était de 4,2% au Royaume-Uni, 6,5% dans la zone euro, 7,4% en France.
21:33 Et encore, il y a beaucoup d'artifice dans la comptabilisation du chômage en France. Le taux d'emploi était en novembre 2023
21:42 75,8% au Royaume-Uni, 70,1% en zone euro, 68,3% en France. C'est-à-dire que le taux d'emploi de la population
21:51 est moindre en France qu'au Royaume-Uni. La croissance... Quand j'ai dit que la croissance était supérieure,
21:58 je me suis fait également insulter ou brocarder comme si j'étais... Alors je sais pas si j'étais un agent de Poutine,
22:04 un agent de Richisoula, que je sais pas quoi. Mais bon, la croissance de 2016 à 2023 s'établit au Royaume-Uni à 10,1%,
22:15 à 11,4% dans la zone euro, donc un peu supérieure, mais à 8,9% seulement en France, c'est-à-dire un véritable décrochage
22:24 par rapport au Royaume-Uni. Je rappelle que si la zone euro connaît une assez forte croissance, c'est parce qu'il y a des pays,
22:30 notamment des pays de l'Est, qui bénéficient de fonds versés par l'UE, en fait des fonds provenant de l'Allemagne,
22:36 de la France, etc., et qui dynamisent leur croissance. L'indice de production manufacturière sur une base 100 en 2015,
22:46 en novembre 2023, on est à 107 au Royaume-Uni, 102,3 en zone euro, 98,8 en France. Donc c'est-à-dire que la production
22:54 manufacturière a continué de baisser en France de 2015 à 2023, alors qu'elle a grimpé de 7% au Royaume-Uni avec le Brexit.
23:04 L'indice de production de la construction avec toujours la même base 100 en 2015... Et c'est la base 100 en France.
23:11 Donc c'est-à-dire que ça n'a pas bougé, l'indice de production de la construction en France entre 2015 et novembre 2023.
23:18 C'était 110,7 en zone euro, 119 au Royaume-Uni. C'est-à-dire qu'il y a 19% de croissance supplémentaire au Royaume-Uni
23:27 par rapport à la France sur cet indice de production. L'inflation, ce fameux taux d'inflation en 2023 pour lequel
23:34 M. Florian Tardif m'a insulté. On disait que je disais n'importe quoi, que l'inflation était de 10% au Royaume-Uni.
23:41 C'est archi faux. En 2023, le Royaume-Uni a affiché un taux d'inflation de 4,2, supérieur – il est vrai – à celui de la zone euro 2,9,
23:50 mais à peu près exactement égal à celui de la France, 4,1%. Donc il n'y avait vraiment pas... Ce que M. Tardif a fait est un mensonge.
23:59 M. Tardif a menti. M. Tardif est incompétent. Ensuite, la hausse des salaires... Et ça, c'est un point très important.
24:07 En 2023, elle a été de 7,3% au Royaume-Uni, 5,3% en zone euro, 4,3% en France. Je rappelle qu'avant le Brexit,
24:16 le SMIC au Royaume-Uni était inférieur au SMIC français et qu'il est désormais nettement supérieur – je crois – d'environ 10%,
24:25 sachant que par ailleurs, la masse des travailleurs au Royaume-Uni qui sont payés au SMIC, ça n'est que 5% des salariés,
24:32 alors que c'est 17% en France, ce qui prouve qu'en France, il y a un phénomène de paupérisation par rapport au Royaume-Uni.
24:39 Voilà. Le gain théorique du pouvoir d'achat en 2023 a été de 3,1% au Royaume-Uni, 2,4% en zone euro et 0,2% en France.
24:50 Et on peut ajouter à ce tableau que je vous présente... Je suis désolé d'être un petit peu long, mais j'ai à cœur de réagir
24:55 tout de suite à cette affaire de CNews, parce que je veux montrer à toutes les personnes qui me regardent
25:01 à quel point on a affaire à des menteurs. C'est-à-dire des gens qui m'accablent d'injures, d'insultes, etc.,
25:07 alors que je dis la vérité. On peut ajouter à ceci le solde commercial, le solde de la balance des paiements courants
25:14 et l'endettement public. L'endettement public au Royaume-Uni, qui n'est pas mirololant... Ça doit être de l'ordre de 95% ou 98% du PIB.
25:23 En France, vous savez ce qu'il en est. On est à plus de 110% du PIB grâce notamment à M. Macron.
25:28 Alors tout ça pour dire quoi ? Vous m'avez déjà entendu dans ce rôle. Je le dis parce que c'est la vérité.
25:35 Le Royaume-Uni n'est pas dans une forme absolument olympique pour toute une série de raisons.
25:39 C'est que d'abord, ils font partie de l'OTAN. Ils ont pris des sanctions contre la Russie. Donc comme nous,
25:45 ils souffrent des effets pervers des sanctions prises contre la Russie. Le Royaume-Uni, par ailleurs,
25:53 est dirigé par un gouvernement conservateur qui applique ses propres politiques. Le fait de sortir de l'UE
26:00 n'est pas une garantie ipso facto d'avoir un gouvernement formidable. Mais ce que je veux dire quand même,
26:07 c'est que comme on le voit, eh bien le Royaume-Uni, même si ça n'est pas extraordinaire, c'est quand même bien meilleur,
26:12 bien meilleur que la situation en France. Et donc ça fait partie pourtant de ce que l'on raconte sans arrêt,
26:19 sans arrêt dans la presse française. Les Britanniques seraient absolument ravagées d'inquiétude et d'horreur
26:26 d'avoir voté en faveur du Brexit. C'est faux.
26:29 {— Donc c'est-à-dire qu'il y a quand même 30 à 40% des Français minimum qui veulent le Brexit...
26:34 — Mais pourquoi ils votent pas pour vous, à ce moment-là ? — Non mais attendez...
26:36 — Non mais le sondage, il faut... Le dernier sondage qu'on a, c'est 2022. 27% des Français sont favorables
26:41 à l'organisation d'un référendum sur le Brexit. — Non mais... — Pas les chiffres que vous donnez, pardon.
26:45 — Même si ce que vous dites est exact. Moi, j'ai d'autres sondages. — Alors vous voyez que je me suis fait là aussi
26:50 attaquer parce que – paraît-il – j'avais exagéré. Je suis désolé, mais je présente moi mes preuves.
26:58 Un sondage TNS-Sofres pour le Figaro RTL et LCI de 2016. Ce que pensent les Français d'un Frexit, c'était
27:06 maintien dans l'UE. 45% des Français souhaiteraient... Si un référendum était organisé en France,
27:13 il serait 45% à voter pour le maintien, 33% à voter pour la sortie, et sans réponse, 22%. Donc j'avais raison.
27:25 C'était bien entre 30 et 40. J'ai d'autant plus raison que j'ai regardé d'autres sondages qui montrent qu'il y en avait
27:31 un sondage qui est... Les Français sont tout à fait d'accord avec le Frexit. Alors je ne sais pas si vous l'avez...
27:37 Mais j'aurais vu ça récemment. Il y avait 27%. Mais si on y ajoute ceux qui sont plutôt d'accord avec le Frexit,
27:42 eh bien on montait à 40%, je crois, quelque chose comme ça. Je voudrais dire sur ces sondages d'ailleurs...
27:49 Ça, c'est un point super important, aussi. C'est qu'on nous parle toujours des sondages, mais on ne voit jamais
27:54 les réalisations. Alors en l'espèce, je rappelle que lors du vote sur le TCE de 2005, lorsque Jacques Chirac a décidé
28:05 en 2004 de soumettre la ratification du TCE, de la Constitution européenne au peuple français,
28:16 des sondages avaient montré qu'il y avait à peu près – je vous le dis de mémoire – mais aux alentours de 70% des Français
28:23 qui allaient voter pour. C'est ce que nous disaient les sondages. J'ai pu citer 65%, 70% ou 75%, mais c'était considérable.
28:29 D'ailleurs, il y avait plus de 80% – je crois – des parlementaires qui avaient voté le projet de loi pour la ratification.
28:37 Donc les sondages fin 2004 donnaient un ras-de-marée en faveur de la Constitution européenne. C'est d'ailleurs sans doute...
28:47 C'est une des explications. Peut-être pas la seule. Mais c'est sans doute une des raisons, la raison pour laquelle
28:53 Jacques Chirac avait décidé de soumettre la Constitution européenne au référendum des Français. Sauf que
28:59 quand on organise un référendum, il l'avait organisé le 29 mai 2005. Donc il y a eu les mois de décembre 2004,
29:07 surtout janvier, février, mars, avril, mai. C'est-à-dire pendant 5 mois. Pendant 5 mois, les débats sont montés en puissance.
29:15 Il y a eu de plus en plus de gens qui ont lu le document. Il y a eu des déclarations et des prises de position,
29:20 notamment une prise de position restée fameuse de M. Laurent Fabius, qui était un membre imminent du PS
29:28 et qui, à la surprise générale, a appelé à voter non, ce qui a fissuré le camp du Oui, notamment au PS.
29:38 Et au résultat final, vous le savez, le 29 mai 2005, il y a eu 55% de non, alors que c'était donné fin 2004,
29:49 avant tout débat en réalité, c'était donné aux alentours de 25% à 30% de non, ce qui prouve que ces sondages affrois
29:57 n'ont aucun lointain rapport avec le résultat final. C'est ça qu'il faut dire. Donc lorsque, actuellement,
30:04 on dit qu'il y aurait entre 30% et 40% de Français qui voteraient en faveur d'un référendum sur le Brexit,
30:11 en voteraient en faveur du Frexit, en fait, on n'en sait rien, parce qu'il faudrait se remettre en situation
30:17 avec 4-5 mois de débat, et peut-être le même phénomène qu'en 2005 se produirait, le même phénomène d'ailleurs
30:24 qui s'est produit au Royaume-Uni, puisque lorsque David Cameron, le Premier ministre britannique conservateur,
30:33 avait promis à Nigel Farage d'organiser un référendum moyennant quoi, Nigel Farage ne présentait pas de candidat
30:40 pour les élections générales dans chaque circonscription face aux conservateurs. Donc il avait promis,
30:46 parce que David Cameron avait des simulations faites par des instituts de sondage du ministère britannique
30:52 de l'Intérieur qui lui disaient que dans tous les cas de figure, le Brexit serait battu. Et ça n'est pas ce qui s'est passé,
30:59 parce qu'il y a des dynamiques dans les peuples. J'en profite aussi au passage... Je vais essayer de faire prochainement
31:05 une vidéo sur les sondages, parce que je voudrais quand même dire aussi ce que j'ai sur le cœur.
31:10 C'est qu'actuellement, on a des sondages... J'ai vu qu'il y a un sondage dernier de Elab qui nous fait chuter à 0,5.
31:17 C'est-à-dire que depuis 2019, nous aurions perdu 60% de nos électeurs au moment même où M. Dupont-Aignan
31:23 cesse d'être candidat. Et on voit en revanche M. Glucksmann prendre de 3,5. Donc c'est à croire
31:31 pratiquement d'après ce sondage que les électeurs de Dupont-Aignan se seraient reportés sur Glucksmann.
31:36 C'est de la rigolade. C'est de la foutaise. D'ailleurs, dans le petit land des Renault, on sait... Enfin je n'ai pas
31:43 obligé de croire, mais on sait qu'actuellement, les sondages pour Bardella et pour Glucksmann sont grossièrement exagérés.
31:50 C'est loin de la réalité. En fait, Bardella et Glucksmann ne feront pas ce score. Et c'est d'ailleurs presque devenu
31:56 maintenant systématique. Qui se rappelle quel avait été le résultat de Mme Valérie Pécresse ?
32:03 Le dernier sondage pour la présidentielle de 2022, le dernier sondage avant le premier tour donnait à Mme Valérie Pécresse
32:12 14% des suffrages. Et elle a fait en fait 4,7% des suffrages. 10 points de moins. Voilà la réalité de la situation.
32:23 Quant à nous, je me permets aussi de rappeler qu'en 2019, parmi les derniers sondages que nous avions,
32:31 on nous donnait à 0,5 et on donnait M. Philippot à 2,5, qui était invité à répétition d'ailleurs dans les médias du système.
32:40 En réalité, M. Philippot n'a pas fait 2,5 en 2019, mais il a fait 0,6. Et nous, nous n'avons pas fait 0,5.
32:49 On a fait 1,2, ce qui prouve que les sondages étaient bidouillés en notre défaveur et en faveur de M. Philippot.
32:57 Il faut que tout le monde y réfléchisse. — Extrêmement compliqué de vous inviter, M. Asselineau,
33:02 parce que vous avez le droit à un temps de parole limité. C'est l'Arkom qui décide. C'est pas moi.
33:06 Donc j'explique ça souvent à vos supporters qui me demandent pourquoi vous n'invitez pas M. Asselineau.
33:11 C'est pareil Florian Philippot. Il vient une fois par trimestre. Il a le droit à 10 minutes d'entente de parole.
33:16 Donc vous avez le droit à 10 minutes. Donc on fera un petit quart d'heure quand même.
33:19 — D'accord. Mais je reviendrai tous les trimestres, parce que ça fait 2 ans que je n'ai pas été invité.
33:25 Bon, voilà. Donc en fait, on nous ressort encore, M. Philippot. Voilà. Tout le temps, on nous ressortait ça,
33:33 comme s'il y avait un traitement égal. Alors sur ces déclarations de M. Pascal Praud, c'est honteux, en fait.
33:40 C'est un tissu de mensonge. Je mets au défi ici quiconque de trouver... D'ailleurs, je viens de mettre en ligne
33:47 une lettre à l'Arkom. Je vais en parler dans un instant. Je demande un entretien au président de l'Arkom.
33:52 S'il m'accorde cet entretien, je vous en tiendrai informé. Mais parmi les sujets que j'aborderai au cours de cet entretien,
33:58 je lui demanderai de s'exprimer sur ce que l'on dit de l'Arkom à CNews. C'est-à-dire qu'on a osé me dire à CNews
34:10 que l'Arkom... M. Praud a dit « Oui, en fait », il l'a dit en offre. Moi, j'aimerais beaucoup vous inviter.
34:17 Mais malheureusement, c'est l'Arkom qui veut pas vous donner plus de 15 minutes par trimestre.
34:21 D'ailleurs, M. Philippot est traité comme vous. C'est totalement faux. Depuis plus de 2 ans, j'avais eu droit à 0.
34:31 Donc normalement, si je comprends bien, j'aurais dû avoir droit à... Pas une par trimestre. J'aurais dû avoir 8 en 2 ans.
34:37 J'avais eu droit à 0. En revanche, l'un de nos militants est parti à la recherche. Regardez le tableau.
34:45 Eh bien M. Philippot, au cours des 2 ans, a été invité 16 fois par Pascal Praud. Alors moi, j'aimerais ici
34:53 vraiment m'adresser à toutes celles et tous ceux qui m'écoutent et qui me regardent, sauf si ce sont des gens,
34:58 des partisans frénétiques, hystériques, qui ne peuvent pas admettre que... Etc. Mais la vérité, soyez adultes,
35:08 regardez les choses en face. Encore une fois, on constate que C. Hughes a ouvertement... La presse bollorée
35:16 a ouvertement promu M. Philippot 16 fois en 2 ans quand j'en ai eu 0. Voilà. Alors comme on dit dans les évangiles,
35:27 ils ont des yeux et ils ne voient pas. Je vous invite, ceux qui ont encore des écailles sur les yeux,
35:32 à laisser tomber les écailles et à voir quelle est la vérité en face. Voilà. Donc ce que je demanderais
35:39 lorsque je serai reçu – j'espère – à un président de l'ARCOM, j'aimerais qu'il me dise si en effet,
35:45 il y a des injonctions qui sont données à C. Hughes de ne pas me recevoir plus de 10 minutes ou plus de 15 minutes
35:52 par trimestre, ce qui serait très étonnant, puisque ça fait partie de la période de temps non soumise à l'équité.
36:01 Donc en fait, ils peuvent inviter n'importe quoi. Bon, j'ai pas eu le temps ce matin. J'en ai pas eu non plus
36:06 tellement l'envie, parce qu'après, on va dire « Oui, il est là. Il se plaint toujours ». J'ai vu d'ailleurs souvent...
36:13 Il y a des trolls comme ça qui disent « Mais arrêtez de vous plaindre. On a marre que vous vous plaigniez ». Oui, oui.
36:19 Les gens qui, d'ailleurs, disent que l'on se plaint... Il y a aussi des gens qui disent « Mais il y en a marre
36:22 de parler de vos vues ». Mais les gens qui disent ça, ce sont des gens qui... Ce sont des trolls.
36:28 Ce sont des gens qui détestent l'UPR, parce que se plaindre du fait que je dis qu'on a 96 millions de vues
36:35 lorsque M. Édouard Philippe en a 68 000, les gens qui trouvent que ce propos est superfétatoire,
36:41 parce que je l'aurais déjà dit une fois ou deux... D'abord, je ne sais pas à qui je m'adresse.
36:44 Et c'est pas forcément mal de répéter plusieurs fois la même chose. Mais les gens qui m'attaquent
36:48 parce que je dis ça, c'est parce qu'ils n'ont pas d'argument, parce que le scandale est trop énorme.
36:53 Il est là, le truc, parce que si moi, je défends pas les intérêts non seulement de l'UPR mais de tous ceux
37:00 qui font confiance à l'UPR, qui va le faire à notre place ? C'est la raison pour laquelle aussi,
37:05 je suis obligé de parler du temps de parole. Imaginez par exemple que le camp Zemmour ait eu le traitement
37:12 que j'ai eu, c'est-à-dire 0h00 et 0s depuis 2 ans. Qu'est-ce qu'on n'entendrait pas du côté des partisans
37:19 de chez M. Zemmour ? La réalité... D'ailleurs, j'ai failli le dire, mais je me suis dit « Bon, ça va encore aggraver
37:27 le climat ». Mais j'avais envie de dire à M. Prot... Écoutez, vous vous moquez du monde.
37:31 Lorsque M. Zemmour a eu droit à une couverture médiatique imaginable en 2021, normalement,
37:38 d'après les preuves pseudo-critères du CSA que vous m'affichez, il n'avait aucun député, il n'avait aucun
37:45 résultat électoral à faire valoir. Donc normalement, il aurait dû avoir 0. Ça ne s'applique d'ailleurs pas
37:49 qu'à M. Zemmour. L'hypermédiatisation de M. Macron en 2017, c'est la même chose. Voilà. Donc arrêtez...
37:57 Je ne comprends pas d'ailleurs qu'en fait, M. Prot et les gens de CNews se soient complus en fait
38:03 dans l'entretien de ce qui est un mensonge, et que de plus en plus de Français comprennent
38:07 comme étant d'ailleurs un mensonge. Voilà. On a fini pour le débancage ? Bon, alors ça a été hyper long.
38:14 Je suis désolé. C'est une émission un petit peu bizarre. Enfin ça valait le coup quand même de faire ce petit
38:19 débancage pour que tout le monde sache un petit peu ce qui se passe sur l'audiovisuel en France.
38:25 Il faut remercier M. Prot de m'avoir invité. Mais j'aurais pu dire exactement la même chose,
38:32 parce que je sais que c'est exactement la même chose qui se serait passée sur BFMTV, sur TF1, sur France 2.
38:39 D'ailleurs, je terminerai là-dessus un petit point de réflexion qu'il faut avoir. Si d'après les sondages,
38:45 il y a entre 30% et 40% de partisans du Frexit... Bon. Si d'ailleurs, d'après Macron lui-même en 2018,
38:53 lors d'un éventuel référendum sur le Frexit, il y aurait peut-être une majorité de Français qui voterait
38:57 pour le Frexit, comment peut-on expliquer qu'à chaque fois que je suis invité dans un média,
39:04 j'ai tous les journalistes contre moi qui me tombent dessus, comme si je disais des insanités,
39:09 alors qu'en fait, je suis le témoin, le porte-parole de 20%, 30%. Je terminerai d'ailleurs à ce propos.
39:17 C'est que j'ai dit qu'il y aura un débat sur CNews le 30 mai. Et naturellement, je n'y suis pas prévu.
39:25 Il y a naturellement les prétendues 8 têtes de liste qui sont toutes d'accord sur le fait qu'il faut rester
39:29 dans l'UE et dans l'euro. Et donc j'ai demandé... Vous l'avez entendu sans doute à l'antenne.
39:34 J'ai vu que ça gênait beaucoup M. Pascal Praud. Mais je vous invite, je vous demande, toutes celles qui y sont là,
39:39 toutes celles et ceux qui m'écoutent, écrivez poliment toujours à CNews en disant qu'il n'est pas normal...
39:45 Écrivez aussi à l'Arcone. Il n'est pas normal que dans un débat sur les élections européennes,
39:51 un courant de pensée qui veut sortir de l'UE, qui représente au moins 30% à 40% de la population,
39:57 n'ait pas droit de citer et que l'on fasse débattre uniquement des partisans représentant les 60% restants des Français.