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Spécialiste des machines de haute qualité destinées aux divers métiers de bouche, Ecalard se développe aussi du côté de l'agriculture et du snacking avec de nouvelles innovations technologiques.

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00:00 (Générique)
00:08 - Bienvenue dans "Sacré patron". Aujourd'hui j'accueille Nicolas Ecanard, vous êtes le PDG de SAS Ecanard,
00:13 une entreprise spécialisée dans l'équipement de qualité pour produits alimentaires. Bonjour Nicolas.
00:18 - Bonjour.
00:19 - Première question, curieuse, comment est née votre entreprise ?
00:22 - Alors en fait c'est une histoire familiale,
00:25 vraiment tournée vers l'amour de la gastronomie. Mon papa était boulanger-pâtissier en Normandie,
00:31 donc j'ai grandi au milieu des croissants et des baguettes on va dire.
00:34 Et ensuite moi j'ai voulu poursuivre dans le salé où j'ai fait ma formation à l'Institut Paul Bocuse à Lyon,
00:40 pour apprendre toute la partie cuisine.
00:42 Et donc aujourd'hui on est arrivé, c'est qu'on a une entreprise
00:47 qui va conseiller le milieu de la boulangerie-pâtisserie, la restauration, les traiteurs.
00:51 - Alors, quelle solution proposez-vous justement à tous ces gens-là ?
00:54 - Alors, la solution c'est par une approche, en ayant travaillé dans ces milieux-là, en étant sur le terrain,
01:00 je me suis aperçu que ces métiers avaient besoin d'améliorer leurs conditions de travail,
01:06 de faciliter les tâches répétitives.
01:08 Donc de mécaniser le travail artisanal des professionnels,
01:11 tout en gardant, je dirais, le savoir-faire ancestral,
01:16 en continuant à travailler avec des produits nobles,
01:19 mais de trouver une solution pour mécaniser, améliorer cette façon de produire,
01:24 et aussi soulager les salariés dans leurs restaurants, dans leurs boulangeries,
01:29 et toutes les activités.
01:31 - Alors j'aimerais en savoir davantage.
01:32 Expliquez-nous la technologie innovante, justement, je suppose qu'elle l'est, derrière toutes ces machines.
01:38 - Alors, la technologie innovante, c'est quoi ?
01:40 C'est le travail qu'on va réaliser avec des industriels,
01:42 qui vont mettre au point des machines.
01:45 Mais c'est de transcrire le savoir-faire manuel
01:50 que nous, nous avons appris à l'école ou sur le terrain,
01:54 de pouvoir le transposer sur des machines,
01:58 pour qu'ensuite des gens, des chefs, puissent dupliquer leur savoir-faire,
02:03 que ça soit en France, mais que ça soit sur des restaurants à Tokyo, à New York, ou peu importe.
02:09 - Vous ne me dites pas que la machine fait mieux que l'homme, non ?
02:11 - Alors, elle va faire aussi bien que l'homme.
02:15 - Aussi bien, voilà, ça.
02:16 - Aussi bien que l'homme, oui, oui.
02:17 - Quels sont vos clients ? Vous intervenez dans quel secteur, dans quel domaine ?
02:21 - Alors nous, c'est essentiellement des boulangers-pâtissiers.
02:24 J'ai un petit peu de restaurants étoilés,
02:26 voire des grandes administrations,
02:29 comme en française, comme les cuisines de l'Elysée,
02:34 ou des choses comme ça.
02:36 Donc on travaille vraiment avec des gens qui vont travailler des produits de qualité, nobles,
02:42 et qui vont vraiment travailler du frais.
02:44 Mais tout en ayant cette contrainte de pouvoir produire des fois en quantité.
02:51 Donc là, il faut se soulager avec des solutions et des machines
02:55 qui vont permettre d'exécuter le travail régulier et parfait.
02:58 - Aujourd'hui, je regrette d'être pas allé manger à l'Elysée.
03:01 Ça franchement, c'est ce que j'aurais pu apprécier.
03:03 - Exactement.
03:04 - Entre autres, c'est la machine pour réaliser les glaces et les sorbets qu'on a équipé.
03:10 - Comment vous êtes-vous développé du côté agricole ?
03:12 Parce que c'est un secteur également très important.
03:14 - Voilà. Alors il y a 8 ans, en discutant avec des fermiers,
03:18 des gens qui étaient dans le domaine du lait,
03:20 qui subissaient une crise assez importante,
03:23 - Évidemment.
03:24 - Je me suis dit, nous avons les machines pour transformer le lait,
03:29 pour réaliser des glaces, des riz au lait, des crèmes dessert.
03:32 Nous avons le savoir-faire, donc on peut le transmettre,
03:35 et nous avons les recettes.
03:37 Donc on a décidé avec des fermiers de proposer une solution,
03:40 de construire des laboratoires dans leurs fermes,
03:43 de valoriser leur lait,
03:45 et ensuite de les former et de les aider à commercialiser.
03:50 Aujourd'hui, c'est un réel succès, parce qu'en 8 ans, on a 68 fermes en France.
03:53 - Énorme.
03:54 - Qui, en plus, ont mis quelque chose en place de viable,
03:58 sans aide, c'est vraiment quelque chose qui va générer du profit direct pour le fermier.
04:05 - Donc du producteur au consommateur, vous vous occupez de tout.
04:07 - Exactement.
04:09 - Vous êtes combien dans l'entreprise ?
04:10 - Aujourd'hui, nous sommes 6, et nous sommes sur une voie de progression.
04:16 Là, c'est un petit peu les locaux qui nous bloquent,
04:18 mais nous allons démarrer la construction d'un nouveau siège et de nouveaux locaux.
04:22 - Vous êtes présent, on l'a vu, dans le chaud, dans le froid, dans le snacking.
04:27 Alors, quelle est votre nouveauté côté snacking ? Je suis curieux.
04:30 - Alors, côté snacking, c'est un terme un petit peu amusant.
04:34 Là, on vient de sortir du salon du snacking, et donc nous avons sorti la michette.
04:39 - Alors, dites-nous ce que c'est que le snacking, pour ceux qui...
04:41 - Le snacking, en fait, c'est une part qui progresse très vite en France,
04:47 en boulangerie-pâtisserie essentiellement.
04:49 Je dirais, c'est sur le repas du midi, c'est en train de supplanter la restauration dans les brasseries,
04:55 parce que les gens ont de moins en moins de temps, des budgets de plus en plus serrés.
04:58 - On mange sur le pouce. - On mange sur le pouce.
05:00 - Ouais, d'accord. - Voilà, voilà.
05:02 Et donc là, on vient de sortir la michette.
05:04 Alors, la michette, c'est quoi ? C'est une petite miche gourmande,
05:07 qui vient du terme "miche de pain".
05:10 C'est un appareil qui va permettre de sceller du pain de mie, de la brioche ou de la focaccia,
05:16 avec une farce au milieu.
05:18 Et en 40 secondes, on va sceller ce pain.
05:20 Ce qui fait que pour les gens qui mangent dans la rue ou sur le pouce,
05:24 on va avoir un sandwich garni comme on veut, ça peut être un hamburger.
05:28 Donc on va pouvoir avoir le sandwich d'une main, sans s'en mettre partout.
05:32 Et de l'autre main, comme c'est à la mode, on va pouvoir avoir son smartphone pour regarder les réseaux.
05:37 - Oui, oui, oui, ne vous faites pas exagérer.
05:39 Moi, j'ai le souvenir, gamin, sur la côte d'Azur, de manger un pambanilla.
05:43 Quand vous mangez le pambanilla, la tomate et l'huile d'olive tombent directement sur votre chemin.
05:47 C'est fini, ça.
05:48 - Donc là, l'avantage dans notre machine, c'est que ce pambanilla,
05:51 on va pouvoir le passer 40 secondes et le sceller.
05:54 Mais naturellement, c'est la croûte de pain qui va venir se coller.
05:58 Naturellement.
05:59 - C'est naturel, vous nous le dites.
06:00 - Complètement, complètement.
06:01 - Et la farce, c'est quoi ?
06:02 - Alors là, on va pouvoir faire ce qu'on veut.
06:04 On peut faire un thon mayonnaise avec des tomates.
06:07 On peut faire du chaud, du froid, du sucré aussi.
06:10 Voilà.
06:11 - Quels sont vos projets d'avenir pour votre entreprise ?
06:14 - Écoutez, les projets sont assez nombreux.
06:18 Déjà de continuer dans la démarche dans laquelle on est parti,
06:21 pour le domaine agricole.
06:23 Là, on est donc en train de construire 1 500 m².
06:26 La construction démarre ce mois-ci.
06:29 1 500 m², donc un nouveau siège.
06:31 Et surtout 300 m² de R&D, on va dire, en partage.
06:34 Parce que dans le milieu artisanal,
06:37 où nous n'avons pas toute cette structure de R&D,
06:39 et donc nous, on va mettre à disposition nos machines, notre savoir-faire,
06:42 pour tous les artisans des métiers de bouche,
06:45 qui vont pouvoir venir faire leurs tests chez nous.
06:48 - Merci beaucoup Nicolas. - Merci à vous.
06:50 - On va manger une michette ? - On y va !
06:53 [Musique]
06:55 Bismarck

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