Voter pour s'évader de prison, Sandrine Rousseau, mort de Françoise Hardy : les perles du 12/06

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Transcript

00:00Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du jour.

00:05Le merveilleux Louis Chedid, je me suis fait la belle.

00:08Et oui, on a parlé effectivement de l'état des prisons françaises,

00:14un état aussi extrêmement, je veux dire, critiquable sur un certain nombre de conditions,

00:21parce qu'il n'y a pas de raison que parce qu'on est prisonnier, évidemment,

00:24qu'on soit maltraité à l'intérieur de la cellule,

00:27mais il y a aussi autre chose, selon que vous soyez puissant et misérable,

00:32et ça existe aussi chez les détenus,

00:35et bien écoutez, ça se passe de manière très différente,

00:38on a beaucoup parlé effectivement de Mohamed Amra,

00:41de ses dix portables, de ses réceptions, etc.

00:45Mais il y a eu quelque chose de très intéressant dans ce dimanche d'élections européennes,

00:50ça sert aussi à ça les élections, et oui.

00:53Un détenu de la maison centrale d'Arles, dans les bouches du rôle,

00:57s'est évadé après avoir voté en ce dimanche d'élections pénitentiaires.

01:01Intéressant. Mais alors, comment il s'est évadé, qu'est-ce que ça a à faire avec le vote ?

01:05Eh bien, le détenu bénéficiait d'une permission de sortie encadrée pour exercer son droit civique,

01:12il s'est enfui, alors voilà, il est allé voter, effectivement,

01:16les prisonniers ont le droit de voter, et ça c'est très bien,

01:19mais il s'est enfui en sortant du bureau de vote au moment de rentrer dans le véhicule,

01:24voilà, il a décidé de prendre la clé des champs,

01:28de se faire la belle, comme disait Louis Chédide,

01:30voilà, l'enquête est ouverte, alors on se dit,

01:33comment ça se fait, comment ça s'est passé,

01:37mais vous voyez, il y a des trous dans la raquette, bien sûr,

01:39et quelquefois, pour lui, en tout cas pour lui,

01:42le vote dimanche a été forcément plutôt un bon jour,

01:47pour lui, pour le reste, c'est à voir.

01:50On va marquer une courte pause sur Sud Radio,

01:52on va revenir dans quelques instants pour la suite,

01:54les huées, les bravos d'André Bercoff,

01:56et bien sûr, le face-à-face, tout à l'heure à partir de 13h,

01:59à tout de suite sur Sud Radio, ne bougez pas.

02:01Sud Radio Bercoff dans tous ses états,

02:04appelez maintenant pour réagir 0826 300 300.

02:08Terre de France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente

02:15Ici Sud Radio.

02:19Les français parlent au français.

02:23Je n'aime pas la blanquette de veau.

02:26Je n'aime pas la blanquette de veau.

02:29Sud Radio Bercoff dans tous ses états.

02:31Ah, mes aïeux, depuis dimanche soir, depuis dimanche soir,

02:35ça n'arrête pas une minute, tsunami de déclarations,

02:38d'alignations, de grandes manœuvres, de petites magouilles,

02:42tout est là, tout est là, les alliances, les mésalliances,

02:46les pax, les divorces, les mariages,

02:50et ça va durer effectivement jusqu'au 30 juin,

02:57mais avant le 30 juin bien sûr,

03:00et il y a quelques scènes absolument magnifiques qu'on va garder

03:04dans les perles électorales.

03:07A tout de suite.

03:08Sud Radio Bercoff dans tous ses états.

03:10Shame, shame on you, oui, honte, honte sur toi,

03:13mais c'est exactement, exactement ce qu'a dit Sandrine Rousseau,

03:19sans laquelle Notre Radio ne pourrait pas exister,

03:21Notre Radio et tous les médias,

03:23car que ferait-on sans Sandrine Rousseau ?

03:25Comment existerait-on sans les immortelles formules de Sandrine Rousseau ?

03:30Mais là, elle a été à l'attaque.

03:32Écoutez.

03:33Je suis naturellement au siège du parti.

03:37J'ai pris mes responsabilités dans un moment très lourd,

03:41très grave pour le pays,

03:43où la France est menacée par l'alliance honteuse des Insoumis.

03:48Vous ne méritez pas le nom qui est inscrit sur votre façade, monsieur.

03:54Votre diatribe monore, madame.

03:58Je n'avais pas vu que c'était telle.

04:01Vous avez reconnu effectivement un duo quand même,

04:04qui n'est pas le plus fréquent,

04:06mais qui était intéressant.

04:08Cette fois-ci, c'était Éric Ciotti contre Sandrine Rousseau.

04:11Un match éphémère.

04:13Ils ont été 15 secondes sur le ring,

04:15mais intéressant.

04:16Donc, Éric Ciotti donne une petite conférence de presse au siège de son parti.

04:20Et Sandrine Rousseau, n'écoutant que son courage,

04:23honte à vous, honte à vous, honte à vous,

04:26shame on you, shame, shame, shame, shame on you.

04:29Et lui, il dit, écoutez madame, je vous renvoie l'appareil.

04:32Il a gardé son calme.

04:34Voilà, ça fait partie,

04:36mais il fallait le faire, ça fait partie du climat post-électoral.

04:40Vous savez, c'était la phrase connue,

04:42post-coïtum, animal triste.

04:45Eh bien, post-électoral, animal ensanglanté et furieux.

04:49Normal.

04:50Je dirais même, la ferme des animaux, encore plus normale.

04:57Zardy, sur un texte de Serge Gainsbourg.

05:00Comment te dire adieu ?

05:02Françoise Zardy, on savait qu'elle était malade depuis longtemps, d'un cancer.

05:06Elle vient de nous quitter à l'âge de 80 ans.

05:09Elle était l'épouse de Jacques Dutronc,

05:12la mère de Thomas Dutronc.

05:15Famille incroyable de musiciens, de compositeurs,

05:19et surtout, elle avait cette espèce d'intelligence magnifique.

05:25Elle a bercé pour ceux qui,

05:28je parle d'un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître,

05:31mais tous les garçons et les filles,

05:33les yéyés, salut les copains, etc.

05:36Vous savez, c'était toute cette génération,

05:38de Johnny Hallyday à Serge Gainsbourg,

05:40en passant par Jacques Dutronc et tous les autres,

05:43qui ont effectivement changé un peu la chanson française,

05:47comme elle l'était.

05:49Elle a souffert, elle avait vraiment un cancer,

05:54un cancer, hélas, galopant,

05:57un système lymphatique,

05:59elle souffrait beaucoup,

06:01mais elle a été toujours extraordinairement intelligente,

06:05douce,

06:06elle parlait vraiment comme ça,

06:08avec une espèce de, comment je dirais,

06:10de classe formidable.

06:12Voilà, c'est ce que j'appelle la classe, bien sûr.

06:15Elle était férue d'astrologie,

06:17elle parlait beaucoup, beaucoup d'astrologie,

06:19et puis, voilà, donc tous les garçons et les filles,

06:22que ce soit de son âge,

06:24que ce soit de tous les âges,

06:26et bien, ils ne sont pas,

06:27ils ne peuvent être que tristes,

06:29pour saluer quelqu'un qui est parti,

06:31mais qui, encore une fois,

06:33vive la chanson, vive le streaming,

06:35vive les disques, vive la radio,

06:37sera toujours là.

06:39On se retrouve dans un instant après les infos de 13h,

06:41pour le face-à-face avec Patrice Franceschi,

06:43qui vient nous voir pour son nouveau livre

06:45Croix à réagir,

06:46pour en finir avec l'impuissance européenne,

06:48c'est publié chez Plon,

06:49et puis vous, au 0826 300 300,

06:51vous aurez la parole, à tout de suite sur Sud Radio.

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