• il y a 8 mois
Avec Arthur VERNON, Écrivain, scénariste et auteur. Co-fondateur avec Flore Cherry du site Mysweetfantasy.com et du Bar à fantasmes parisien « Sweet Paradise » - 12 rue Marie Stuart – 2ème.

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##BRIGITTE_LAHAIE-2024-04-29##
Transcription
00:00:00 CAM4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
00:00:06 14h-16h, Brigitte Lae, Sud Radio.
00:00:10 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:14 Et si nous étions tous un peu exhibitionnistes ou alors un peu voyeurs,
00:00:18 alors on dit que les femmes seraient plutôt du côté de l'exhib'
00:00:22 tandis que les hommes seraient eux plutôt voyeurs.
00:00:24 Alors tant mieux, ça prouverait qu'on est vraiment fait pour s'entendre.
00:00:27 Mais attention, entre avoir du plaisir à se vêtir un peu sexy pour attiser le regard des hommes
00:00:33 ou se retrouver à poil devant une école pour impressionner les enfants,
00:00:37 il y a quand même vraiment une frontière énorme.
00:00:40 Ça n'a évidemment rien à voir.
00:00:42 Le premier, c'est un petit fantasme.
00:00:44 Le deuxième, on est quand même plus déjà dans une perversion.
00:00:47 Aujourd'hui, on va plutôt parler des fantasmes, exhib' voyeurs,
00:00:50 en compagnie de Arthur Vernon, c'est un peu notre spécialiste des fantasmes.
00:00:54 On pourra évoquer ces deux tendances qui nous permettent de fantasmer justement
00:00:58 et c'est évidemment d'activer notre excitation.
00:01:01 Parce que c'est ça l'intérêt, prendre du plaisir à se faire photographier nue par exemple
00:01:05 ou faire l'amour dans un lieu public au risque d'être surpris.
00:01:09 Évidemment que ça provoque de l'excitation.
00:01:12 Alors comment deviner aussi les formes d'une femme sous une robe légèrement transparente
00:01:16 en ce beau jour d'été ?
00:01:18 Eh bien là aussi, c'est un fantasme de voyeurisme évidemment.
00:01:22 Venez nous raconter ce qui vous excite, de quel côté vous êtes.
00:01:25 Et pour ça, vous nous appelez au 0826 300 300.
00:01:28 Arthur Vernon, bonjour.
00:01:30 Bonjour Brigitte.
00:01:31 Alors moi, si je disais que j'ai été exhibitionniste, ça ne surprendra personne.
00:01:35 Vous, vous seriez plutôt voyeur ?
00:01:37 Ah bah oui, en dirigeant un lieu de spectacle érotique.
00:01:40 On va dire qu'il y a exactement la cohérence que vous venez d'indiquer dans l'introduction.
00:01:44 Exactement.
00:01:45 Votre lieu, ce lieu, c'est évidemment le bar à fantasmes parisien,
00:01:49 le Sud Paradise qui se trouve 12 rue Marie Stuart dans le deuxième.
00:01:53 Où en effet, le public qui vient, vous pouvez constater,
00:01:58 il y a ceux qui sont plutôt voyeurs, qui aiment assister au spectacle
00:02:01 et qui restent bien passifs, assis, mais en revanche les yeux pétillants.
00:02:06 Et puis, il y a ceux qui ont envie de monter sur scène éventuellement et de s'exhiber.
00:02:14 Exactement. Et il y a cette possibilité qu'on offre aux personnes de pouvoir s'exhiber sur scène.
00:02:20 Alors dans le cadre d'un scénario, c'est des spectacles scénarisés,
00:02:23 et on les distingue avec des petits bracelets.
00:02:25 Donc ceux qui veulent vraiment juste être voyeurs, qui n'ont pas du tout envie de participer,
00:02:28 vont prendre un petit bracelet bleu.
00:02:30 Et puis les autres, selon leur niveau d'implication, vont prendre un bracelet jaune pour une implication modérée.
00:02:34 Et les rouges, là pour le coup, sont souvent exhibes, on va le dire clairement.
00:02:37 Et c'est vrai qu'ils peuvent se retrouver très peu vêtus, voire pas du tout vêtus,
00:02:41 au fur et à mesure de l'avancée du spectacle.
00:02:45 Alors, vous avez fait des statistiques, est-ce que c'est vrai ?
00:02:48 Plus d'hommes voyeurs, plus de femmes exhibes, qu'est-ce que vous diriez ?
00:02:52 Oui, c'est vrai. On a surtout aussi plus d'hommes voyeurs, mais on a aussi des hommes exhibes.
00:02:59 Je pense qu'il y a aussi un petit fantasme.
00:03:02 Alors, ce sont des catégories différentes.
00:03:05 Je pense que l'homme ne s'exhibe pas pour la même raison que la femme.
00:03:08 Il y a un aspect peut-être transgressif encore plus important du côté de l'homme.
00:03:14 Comme on réalise aussi un suite Paradise des fantasmes un peu sur mesure,
00:03:18 il nous arrive quelque chose qui est typiquement masculin.
00:03:21 C'est vraiment l'homme qui va, je dirais, presque payer, organiser un fantasme pour se retrouver nu sur scène.
00:03:28 Donc là, on est vraiment dans un contexte de transgression, voire un petit peu d'humiliation.
00:03:33 C'est-à-dire que derrière cette nudité qui, dans le cadre d'un scénario, va lui être imposée.
00:03:38 C'est-à-dire qu'on doit trouver un prétexte, on scénarise, et en fait, la punition, c'est se retrouver nu sur scène.
00:03:45 Et ça, ce n'est pas un profil totalement marginal.
00:03:48 On en a quand même quelques-uns régulièrement qui ont cette demande.
00:03:52 Pour les femmes, c'est différent. Je dirais qu'elles sont plus nombreuses,
00:03:55 mais évidemment, leur fantasme d'exhibition, il est davantage lié à la toute puissance du corps de la femme.
00:04:01 Elles savent qu'elles vont encore davantage séduire, se montrer et séduire.
00:04:05 Et ça, on l'a beaucoup plus régulièrement.
00:04:07 C'est-à-dire que, en fait, dans tous nos spectacles, puisqu'on a des spectacles de 15h à minuit,
00:04:11 donc même dans nos spectacles de l'après-midi ou de la toute fin de soirée,
00:04:15 les femmes ont la possibilité de s'exhiber.
00:04:18 Alors, c'est beaucoup plus simple, parce qu'elles prennent un petit bracelet rouge.
00:04:21 Et donc, les sweeties, elles savent qu'elles vont pouvoir les faire venir sur scène
00:04:25 et qu'elles ont ce fantasme de l'exhibition.
00:04:27 Et ça, ça arrive, là, pour le coup, vraiment fréquemment.
00:04:30 C'est-à-dire qu'il y a vraiment des couples qui viennent.
00:04:32 Ils savent, quand ils viennent à Sweet Paradise,
00:04:34 il y a une excitation avec l'homme, pour le coup, qui est très voyeur,
00:04:37 et avec une espèce de petite tendance, on va dire, candoliste soft.
00:04:42 C'est-à-dire qu'il va avoir une excitation à voir sa compagne nue sur scène,
00:04:48 mais sachant que pas uniquement pour lui, avec tous les autres spectateurs.
00:04:51 Oui, admirée par tous les hommes qui sont dans la salle, évidemment.
00:04:54 Exactement, exactement.
00:04:55 D'ailleurs, dans le libertinage, évidemment, ces deux fantasmes,
00:05:00 de s'exhiber, d'être voyeur, est exacerbé,
00:05:04 puisque on sait très bien que les femmes qui vont en club,
00:05:07 déjà, prennent plaisir à s'habiller d'une manière la plus sexy possible.
00:05:12 Oui, tout à fait.
00:05:13 Je pense que juste le libertinage, c'est une étape d'après.
00:05:17 Mais il y a effectivement un prérequis indispensable pour aller dans le libertinage,
00:05:22 c'est déjà d'avoir un petit aspect exhibe ou voyeur,
00:05:25 parce que sinon, le libertinage, c'est quand même, en tout cas dans les clubs,
00:05:29 mais même dans les soirées privées, il y a un côté sexualité de groupe.
00:05:32 On est rarement isolé dans un petit coin dans le cadre d'une activité libertine.
00:05:36 Et cet aspect groupe est quelque chose qui n'est pas du tout courant et commun dans la vie de tous les jours.
00:05:41 Généralement, on a des relations sexuelles dans la chambre à coucher, on est juste tous les deux.
00:05:45 Là, le libertinage, c'est quand même quelque chose qui suppose
00:05:49 qu'il va y avoir des regards extérieurs et donc on est déjà dans un jeu d'exhib' et de voyeurisme.
00:05:56 Bon, là, dans le spectacle, il y a moins d'implication,
00:05:59 parce que ça ne va pas jusqu'à l'acte sexuel.
00:06:01 Ça dépend des spectacles d'ailleurs.
00:06:03 Mais dans les spectacles normaux, ceux qui ne sont pas libertins, il y a moins d'enjeu.
00:06:07 Bien sûr. En tout cas, ce qu'on peut constater, c'est que l'exhibition et le voyeurisme sont partout.
00:06:11 On voit les personnes qui aiment se faire filmer,
00:06:14 on voit les personnes qui vont aller dans des lieux où elles peuvent être surpris,
00:06:18 on voit les personnes qui parfois profitent un petit peu des balcons
00:06:23 pour essayer d'observer quelqu'un qui serait dans une salle de bain en train de se déshabiller.
00:06:28 On sait que ça existe depuis la nuit des temps.
00:06:31 Bien sûr, vous avez des films très connus,
00:06:33 "Fenêtre sur cours", qui à la base est basé aussi un petit peu sur du voyeurisme.
00:06:37 Bien sûr, bien sûr.
00:06:38 Donc évidemment, il y a le voyeur.
00:06:40 Les voyeurs dans les salles de spectacle sont des voyeurs qui s'assument,
00:06:43 puisque tout le monde sait qu'ils regardent.
00:06:46 Vous avez effectivement les voyeurs qui profitent davantage encore d'une transgression
00:06:50 en étant dissimulés derrière une fenêtre, avec des jumelles ou une longue vue,
00:06:55 pour qu'eux voient sans qu'on sache qu'ils voient.
00:06:58 Donc là, on est encore dans une fantasmatique différente
00:07:00 et éthiquement un peu potentiellement répréhensible.
00:07:03 On peut rappeler la loi, en effet.
00:07:06 On n'a pas le droit de se balader à poil, même sur son balcon d'ailleurs.
00:07:13 Chez soi, ok, mais sur son balcon, on est déjà sur un lieu public
00:07:17 et on n'a pas le droit, avec des jumelles, d'observer chez le voisin ce qui se passe.
00:07:22 Exactement.
00:07:23 Il faut bien le rappeler.
00:07:24 Exactement.
00:07:25 Même si on sait très bien qu'il y a une sorte de, comment dirais-je ?
00:07:29 Tolérance.
00:07:30 De tolérance, oui.
00:07:31 Quand un couple fait l'amour dans une voiture et qu'il y a des policiers qui arrivent,
00:07:35 en général, ils ne verbalisent pas, même si normalement c'est répréhensible par la loi, évidemment.
00:07:41 Tout à fait.
00:07:42 On va donner la parole aux auditeurs.
00:07:44 Vous nous racontez ce qu'ils aiment faire, ce qu'ils n'aiment pas faire,
00:07:47 peut-être des expériences dont ils se souviennent et qui les ont marquées.
00:07:51 0826-300-300, n'hésitez pas.
00:07:53 Si vous avez été au bar à Fantasme, le suite Paradise de Arthur Verneuil,
00:07:58 et que vous avez envie d'en parler, vous êtes évidemment les bienvenus également.
00:08:02 Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:08:06 Depuis que j'écoute Sud Radio, avec Elisabeth Léuni, Jean-Jacques Bourdin,
00:08:10 sans oublier Patrick Rocher et André Bercoff,
00:08:13 on est certains d'entendre parler vrai dans la matinale de Sud Radio.
00:08:16 Qui croyez-vous ?
00:08:17 Sud Radio, parlons vrai.
00:08:19 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:08:23 Arthur Vernon est avec nous.
00:08:26 On vous connaît bien puisque vous travaillez aussi avec Fleur Chéry sur le site mysweetfantasy.com
00:08:31 où vous réalisez les fantasmes de ceux qui s'y inscrivent.
00:08:36 Aujourd'hui, on parle du voyeurisme et du libertinage.
00:08:40 On est avec Alex qui est libertin. Bonjour Alex.
00:08:43 Bonjour Brigitte, bonjour Arthur.
00:08:45 Bonjour Alex.
00:08:46 Effectivement, comme vous le disiez, dans le libertinage,
00:08:50 on est un peu exhibitionniste et voyeuriste.
00:08:54 Surtout dans les cas de soirées privées où on va faire l'amour au milieu d'autres personnes.
00:09:00 D'ailleurs, un homme qui ne serait pas du tout exhibitionniste,
00:09:06 je pense qu'il aurait des pannes d'érection.
00:09:09 Ça ne serait pas possible.
00:09:11 Oui, sûrement.
00:09:13 Et puis surtout, c'est vrai, comme disait Arthur tout à l'heure,
00:09:16 c'est rare que les personnes s'enferment dans des pièces avec un autre couple, tout simplement.
00:09:21 Et puis même à l'arrivée, dès qu'on est quatre, forcément, il y a une partie d'exhib,
00:09:25 il y a une partie de voyeurisme, de voir sa partenaire ou son partenaire
00:09:29 prendre du plaisir avec l'autre.
00:09:31 Pour moi, ça fait partie du duo voyeurisme-exhibitionnisme.
00:09:36 Mais vous seriez plus l'un que l'autre ou à égalité ?
00:09:41 J'attendais cette question.
00:09:44 Elle est compliquée à répondre cette question-là parce que
00:09:48 j'aimerais bien être les deux.
00:09:50 Je suis plus voyeuriste que exhibitionniste.
00:09:53 Bien sûr, si je veux m'exhibitionner, c'est plutôt ma partenaire que je veux exhibitionner,
00:09:58 que moi-même en soi.
00:09:59 Ou alors, quand on joue à deux,
00:10:02 mais moi-même, qu'on me voit nu, tout ça,
00:10:04 ce n'est pas de le fantasme.
00:10:06 Oui, ça ne vous excite pas.
00:10:08 Non.
00:10:09 Parce que finalement, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le fantasme,
00:10:12 il est censé nous exciter.
00:10:13 Donc si ça nous laisse froid, ça veut dire que vous n'êtes ni pudique, ni exhibe.
00:10:19 Voilà.
00:10:20 Je me souviens d'une petite anecdote sur un camping du côté de Biscay-Ross,
00:10:27 dans des mobil-homes.
00:10:29 Il faisait nuit, mais vraiment une nuit noire.
00:10:31 Et sur notre terrasse, on avait la vue sur la fenêtre de la chambre du mobil-home de la voisine.
00:10:36 Oui.
00:10:37 Il y avait des rideaux qui étaient tirés, lumière tamisée.
00:10:39 Elle était, je pense, en chemise de nuit ou un petit top comme ça.
00:10:43 On voyait de loin, mais on voyait.
00:10:45 Puis on se demandait ce qu'elle faisait.
00:10:46 Et c'est vrai que j'étais avec ma compagne.
00:10:48 Ça commence à m'exciter de regarder, etc.
00:10:50 Et puis, du coup, on se rapprochait près de la fenêtre,
00:10:52 en train de s'allumer, en train d'essayer de jouer un petit peu,
00:10:55 pour espérer un regard de elle à travers la fenêtre, nous voyant.
00:10:59 Et finalement, on a fait l'amour comme ça sur la terrasse du mobil-home,
00:11:02 en la regardant.
00:11:03 Mais il n'y a jamais eu cette connexion.
00:11:05 Puisqu'à un moment, elle était à la lumière, elle s'est couchée.
00:11:07 Mais c'était très, très excitant.
00:11:09 Et d'un côté, je voyais et je m'exhibitionnais en retour.
00:11:12 C'est exactement ça, le fantasme.
00:11:14 Oui, c'est le pur fantasme.
00:11:16 Mais là, on voit bien que l'excitation sexuelle vient uniquement du cerveau.
00:11:19 Et là, vous vous êtes monté tout seul dans votre tête un scénario
00:11:22 qui a été effectivement un scénario excitant.
00:11:25 Mais lorsqu'on regarde d'un point de vue factuel ce qui s'est passé,
00:11:27 en fait, il n'y avait quasiment rien.
00:11:29 Donc, c'était 90 % dans votre tête.
00:11:31 Et puis, juste 10 % de réalité qui a permis d'alimenter cette fantasmagorie.
00:11:35 Oui, Arthur Verneau a raison.
00:11:37 Parce qu'au fond, vous n'avez même pas vu la pointe de son sein, si je comprends bien.
00:11:40 Rien du tout.
00:11:41 Mais dans ma tête, il y a tellement de choses.
00:11:42 Il y a tellement de choses qui se baladent comme fantasme,
00:11:44 comme exhibition ou autre, que ce soit dans une voiture,
00:11:47 que ce soit sur une plage.
00:11:49 Une envie sur une plage et avec le risque de se faire surprendre
00:11:52 en faisant attention, un peu moins attention.
00:11:55 Et voilà.
00:11:56 Mais il y a tellement de choses.
00:11:57 Et d'ailleurs, j'avais peut-être une question pour vous.
00:12:00 Comment interpréter quand on voit des femmes sur la plage en maillot de bain
00:12:04 et quand on voit effectivement que les femmes avec de la lingerie
00:12:07 ne vont pas forcément s'exhibitionner.
00:12:09 Et par contre, quand on les voit en maillot de bain
00:12:11 avec encore moins de tissu que de la lingerie,
00:12:13 est-ce qu'on pourrait qualifier ça d'exhibition ou un tracet ?
00:12:17 On va dire, sans forcément que ça soit vraiment voulu.
00:12:19 Mais le fait, parce que moi, j'associais toujours ça entre les voir
00:12:22 où il y a de moins en moins de tissu.
00:12:23 Et puis, tout à coup, quand tu as dans la neige le haut de maillot de bain
00:12:25 pour changer tout de suite, elles cachent les seins pour ne rien montrer.
00:12:28 Alors que tout le reste du temps, elles ont montré un décolleté qui était opulent.
00:12:30 Elles ont montré des fesses où on ne voyait même pas de tissu derrière.
00:12:34 Comment interpréter ça ?
00:12:35 En réalité, il y a des codes sociaux.
00:12:39 Et donc, c'est très amusant parce que la plage fait partie des codes sociaux
00:12:42 où on se dit, tiens, là, on a le droit, en toute tranquillité et sérénité,
00:12:47 d'être beaucoup plus dévêtus que dans la vie de tous les jours.
00:12:52 La réalité, c'est que, en tout cas, pour la plupart des hommes,
00:12:57 on n'appuie pas de façon aussi automatique sur le bouton "On/Off"
00:13:00 sur la désirabilité du corps féminin.
00:13:03 Donc, c'est pour ça que souvent dans les plages,
00:13:07 même s'il y a des hommes qui font cet effort plus ou moins conscient
00:13:10 de désexualisation du corps de la femme,
00:13:13 en réalité, oui, la nudité des corps sur une plage peut être assez excitante.
00:13:20 Ensuite, le jeu des femmes, certaines font du topless ou pas.
00:13:26 Donc, vous voyez, là, elles retirent leur soutien-gorge ou pas,
00:13:29 c'est une possibilité.
00:13:31 Je sais qu'aujourd'hui, on est sur une tendance où de moins en moins de femmes,
00:13:34 en tout cas en France, font du topless.
00:13:36 Certainement, lorsqu'on lit les statistiques,
00:13:38 il y a eu une enquête qui a été faite sur ce sujet.
00:13:41 C'est que souvent, justement, elles se trouvaient un peu, je dirais,
00:13:45 sous le regard pas forcément trop bienveillant d'hommes qui les regardaient.
00:13:50 Bon, maintenant, évidemment, chacun doit être libre absolument de faire ce qu'il veut
00:13:55 et d'être libre de disposer de son corps
00:13:58 avec le plus grand respect qui doit entourer cette décision.
00:14:02 Maintenant, c'est vrai que c'est un effort intellectuel
00:14:05 de ne pas regarder la courtoisie, de la correction,
00:14:09 mais ce n'est pas forcément quelque chose de naturel, en tout cas chez les hommes.
00:14:13 - De toute façon, tout ça est très subjectif
00:14:16 parce que quand on va dans un club naturiste, par exemple, Alex,
00:14:20 les gens sont totalement nus et la plupart n'y voient rien de sexuel.
00:14:26 Donc, on voit bien, encore une fois, que c'est très subjectif.
00:14:31 Alors, moi, je pense que certains maillots de bain sont, en effet,
00:14:36 complètement faits pour être excitants.
00:14:38 Je suis bien d'accord avec vous, Alex.
00:14:40 Mais je pense qu'il y a aussi, chez certaines femmes,
00:14:43 une capacité à être totalement dans le déni.
00:14:45 On se met un tout petit peu de maillot pour que le corps soit le plus bronzé possible.
00:14:52 Et on n'imagine même pas que ça puisse exciter un homme.
00:14:56 - Oui, tout à fait.
00:14:57 C'est ça que vous disiez, moi qui suis allé déjà deux fois au Cap,
00:15:00 quand je suis au Cap, je n'imagine pas être exhibitionniste.
00:15:03 Et vu que tout le monde, on est fondu dans la masse, au milieu de tout le monde,
00:15:06 alors bien sûr, il y en a certains qui vont, entre guillemets, s'exhiber avec certaines tenues,
00:15:10 mais où s'afficher, oui, le mot exhibé,
00:15:13 mais vu que tout le monde est comme ça dans la masse,
00:15:15 comme vous disiez sur une page naturiste,
00:15:18 en fin de compte, quand on est fondu dans la masse,
00:15:20 est-ce qu'on peut parler d'exhibition ou... ?
00:15:25 - Non mais évidemment, le naturisme n'a aucune vocation sexuelle, donc d'excitation.
00:15:31 Maintenant, le constat qu'on peut faire, justement, vous citez le Cap d'Ac,
00:15:35 qui est un excellent exemple,
00:15:36 c'est, je dirais, c'est comme par hasard, dans un très grand lieu naturiste,
00:15:41 que s'est développé le plus grand centre de libertinage du monde.
00:15:44 Bon, voilà, ça ne s'est pas fait à côté, ça s'est fait dans un centre naturiste,
00:15:48 parce qu'ils se sont dit, voilà, il y a plus de facilité, il y a plus de liberté,
00:15:51 on est déjà dans un mood qui permet une libération du corps,
00:15:55 et petit à petit, sur les 40 dernières années,
00:15:58 les libertins ont, entre guillemets,
00:16:00 grignoté la place que les naturistes avaient au sein du Cap d'Ac.
00:16:05 - Mais vous savez, Alex, c'est un sujet, je dirais, un petit peu dangereux,
00:16:12 Exhib Voyeur, parce que les choses peuvent être tout à fait excitantes,
00:16:19 fantasmatiques, etc., et peuvent vite glisser du côté de la perversion
00:16:24 et de choses qui sont tout à fait illégales.
00:16:28 Donc on voit bien que, encore une fois, chacun va y mettre la barrière là où il est,
00:16:34 par rapport à sa propre morale, par rapport à sa pudeur,
00:16:37 par rapport à tout ça, tout ça est très compliqué.
00:16:40 Et, bon, vous, on voit bien que vous êtes assez clair et assez sain de corps et d'esprit,
00:16:47 mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
00:16:50 Emmener quelqu'un qui n'a jamais vu une seule femme nue,
00:16:55 voire même en maillot de bain, dans un clan naturiste,
00:17:00 je ne suis pas sûre que ça ne provoquerait pas une montée cardiaque extraordinaire.
00:17:07 - Oui, tout à fait. Et puis j'allais dire aussi, c'est un peu comme les histoires de sexisme et tout ça,
00:17:12 quand on va être exhibitionniste, pour nous, on ne fait rien de mal en soi,
00:17:16 et je ne parle pas devant une école, comme vous disiez tout à l'heure, pas du tout,
00:17:19 mais ça dépend aussi de qui va nous voir et comment on va être perçu,
00:17:22 comment la personne qui va nous voir, nous apercevoir,
00:17:25 d'apercevoir ça soit comme étant un sacrilège, c'est pas possible, quelle horreur,
00:17:31 ou alors gêner, mais regarder et sans plus.
00:17:34 Et c'est vrai que là, c'est vraiment la sensibilité des personnes.
00:17:38 Pour certaines personnes, ça va être de l'exhibition, c'est gentil,
00:17:42 pour d'autres, ça va être j'appelle la police tout de suite.
00:17:45 - Oui, bien sûr, on voit bien, certaines femmes sont habillées très sexy,
00:17:49 c'est choquant pour certains, pas pour d'autres.
00:17:52 - Oui, et le ressenti sur l'excitation sexuelle est vraiment, en numéro un,
00:17:57 dépendant de ce que le récepteur, c'est-à-dire pas la personne qui est plus ou moins dévêtue,
00:18:01 mais l'autre, celui qui va regarder, va ressentir en fonction de son expérience
00:18:05 et de ce qui se passe dans sa tête.
00:18:07 Donc, chacun ayant des expériences différentes,
00:18:10 je rejoins tout à fait Brigitte sur ceux qui sont plus ou moins habitués à la nudité,
00:18:14 aura une réaction différente.
00:18:16 Et là, il faut avoir une forme de tolérance, même si, encore une fois,
00:18:19 dans le cadre du bien-vivre social, chacun doit avoir une attitude respectueuse
00:18:23 et courtoise vis-à-vis de l'autre.
00:18:25 Mais encore une fois, ce qui se passe dans la tête, on ne peut pas le contrôler.
00:18:29 Si ça provoque une excitation, ça provoque une excitation, et puis c'est comme ça.
00:18:33 - Tout à fait.
00:18:35 - Mais c'est pas parce que ça provoque une excitation qu'on a le droit de se jeter
00:18:38 sur la femme qui a provoqué cette excitation.
00:18:40 - C'est pour ça que je parle des règles de bien-être et de courtoisie,
00:18:43 et même de courtoisie, qui suppose donc ne pas avoir des regards insistants,
00:18:46 qui sont évidemment extrêmement désagréables.
00:18:48 - Tout à fait, oui.
00:18:49 Il faut trouver la bonne limite.
00:18:51 - Mais je pense que vous êtes tout à fait à l'aise avec ça, Alex,
00:18:54 et j'ai aucun souci pour vous.
00:18:56 Merci en tout cas d'avoir ouvert le débat, Alex.
00:18:59 On fait une petite pause et on continue avec Baptiste dans un instant.
00:19:03 Vous voulez parler à Brigitte Lahaye ? 0826 300 300.
00:19:10 14h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
00:19:13 - Arthur Vernon est avec nous.
00:19:16 Nous pouvons évoquer aujourd'hui l'exhibition et le voyeurisme.
00:19:21 Quel est votre clan ? Venez nous raconter.
00:19:23 Bonjour Baptiste.
00:19:24 - Bonjour Brigitte. Bonjour Arthur.
00:19:27 - Bonjour Baptiste.
00:19:28 - Donc vous, vous êtes un peu pudique, donc forcément pas très exhibitionniste, j'imagine.
00:19:34 - Pas du tout. Non, je suis plutôt voyeur, moi.
00:19:39 - Eh bien, vous êtes un homme, voilà.
00:19:41 Je plaisante. Je plaisante.
00:19:43 Vous vous en êtes rendu compte ?
00:19:45 Quelle a été votre première...
00:19:48 La première fois où vous vous êtes rendu compte que c'était quelque chose qui vous excitait ?
00:19:53 - Ben, souvent, c'est malheureusement par le porno.
00:19:57 Donc c'était souvent...
00:19:59 - Pourquoi malheureusement ? Allez, on va...
00:20:04 - Ben, parce que... Disons que...
00:20:07 Même si je ne suis pas trop de votre génération,
00:20:09 je trouve qu'à votre époque, quand vous faisiez du porno,
00:20:13 il y avait beaucoup plus de sensualité,
00:20:15 alors que plus récemment, c'est moins sensuel et c'est plus limite bestiale.
00:20:22 Donc c'est pour ça que je le dis malheureusement.
00:20:24 Mais après, en tant qu'expérience, en tant que voyeur,
00:20:28 disons que je suis très sensible à mes sens.
00:20:32 Et c'est vrai que la vue est aussi de...
00:20:35 Oui, parce que je suis très sensible aussi à tout ce qui est son,
00:20:40 et notamment les gémissements venant d'une femme.
00:20:45 C'est quelque chose qui, limite, peut dépasser mon excitation.
00:20:51 Enfin, ne plus maîtriser mon excitation.
00:20:53 Et ça, c'est vraiment fort, puissant pour moi.
00:20:56 - Je ne sais pas comment on appelle le voyeur des oreilles.
00:20:58 Vous avez une idée, Arthur Vernon ?
00:21:00 - Non, tout ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui,
00:21:02 on en a déjà parlé, mais il y a du porno uniquement sonore.
00:21:06 Donc des histoires porno avec justement des gémissements et plein de choses.
00:21:11 Donc ça, ça se développe.
00:21:12 On avait beaucoup des podcasts, on appelle ça des podcasts.
00:21:15 De très nombreuses marques, maintenant, se sont lancées dedans.
00:21:18 Donc là, lorsqu'on est très sensible des oreilles...
00:21:20 - Je voudrais pas dire, mais c'est pas nouveau, parce que l'audiotel, c'était ça.
00:21:23 - Oui.
00:21:24 - Franchement, l'audiotel, ça remonte aux années 85.
00:21:28 - Voilà, c'est pas nouveau.
00:21:29 Non, mais là, avec l'essor des podcasts, en tout cas, on peut retrouver.
00:21:32 Et c'est devenu vraiment un nouveau business.
00:21:34 Donc c'est peut-être quelque chose aussi qui peut vous intéresser.
00:21:36 Maintenant, il n'y a pas à culpabiliser en regardant du porno.
00:21:41 Et certes, je dirais qu'il y a eu certainement une espèce de creux
00:21:47 dans la créativité du porno dans les années, on va dire,
00:21:50 fin des années 80, 90, même début 2000.
00:21:54 Donc il y a eu 20 ans de creux qualitatifs.
00:21:57 Mais moi, je pense vraiment qu'aujourd'hui, depuis 5-10 ans,
00:22:01 si vous allez sur les tubes, c'est-à-dire les gros sites porno,
00:22:06 vous verrez qu'il y a une énorme diversité des vidéos qui sont proposées
00:22:11 et que vous pouvez parfaitement retrouver des vidéos avec de la sensualité,
00:22:15 avec quelque chose qui n'est pas du tout bestial.
00:22:18 Il suffit de faire des recherches, en fait.
00:22:20 Mais aujourd'hui, l'offre de porno, elle est pléthorique
00:22:22 et elle s'adresse à énormément de personnes,
00:22:25 y compris ceux qui n'ont pas du tout envie de voir de la violence,
00:22:28 qui sont aussi très nombreux,
00:22:30 qui n'apprécient pas du tout l'association entre sexe et violence.
00:22:34 Donc ça existe.
00:22:36 Ce n'était pas le cas, encore une fois, il y a une dizaine d'années,
00:22:38 mais aujourd'hui, ça existe.
00:22:41 Oui, et puis franchement, Baptiste, je crois qu'il n'y a pas à juger
00:22:47 si on aime voir du porno, quel qu'il soit d'ailleurs,
00:22:49 même s'il est bestial.
00:22:51 On est des adultes, donc on a le droit de voir ce qu'on a envie de voir, Baptiste.
00:22:57 Il ne faut pas vous priver si c'est quelque chose qui vous fait du bien.
00:23:02 Oui, d'accord.
00:23:04 Et quant à l'oreille, je crois que c'est un sens aussi qui peut...
00:23:09 Alors ça dépend des gens, bien sûr,
00:23:11 mais c'est un sens qui parfois est également particulièrement excitant.
00:23:16 Alors je peux vous dire ce que vous êtes.
00:23:18 Merci, Bénédicte.
00:23:19 Vous êtes oraliste.
00:23:22 Ça s'appelle de l'oralisme, l'excitation par Louis.
00:23:26 D'accord.
00:23:27 Grâce à vous, on sera un peu plus intelligent.
00:23:31 C'est bon à savoir.
00:23:33 Mais c'est vrai que le son peut être également très excitant.
00:23:41 Entendre des voisins qui sont en train de faire l'amour...
00:23:44 Il y en a certains que ça va beaucoup énerver,
00:23:47 parce que ça les empêche de dormir.
00:23:49 Voilà, les jaloux.
00:23:50 Et puis il y en a d'autres, effectivement, pour qui ce sera un petit stimulant érotique.
00:23:55 Eh bien, merci.
00:23:58 Vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:24:00 Oui, c'était une petite anecdote.
00:24:02 J'occupais il y a quelques années une chambre de bonne à Paris
00:24:07 et j'avais un couple de lesbiennes voisines.
00:24:10 Et c'était très excitant parce que souvent je les entendais.
00:24:14 Il y avait une frustration et une excitation en même temps.
00:24:18 Et c'est vrai que le fait de les entendre faire l'amour et de les voir à côté,
00:24:25 il y avait à la fois cette excitation et cette frustration.
00:24:28 Et voilà, je garde un bon souvenir.
00:24:32 Vous en gardez visiblement un bon souvenir.
00:24:35 Est-ce que vous pensez que c'est aussi à partir de cet événement
00:24:38 que ça a favorisé votre appétence ?
00:24:44 Acuité, mais auditive.
00:24:46 Oui, auditive, exactement.
00:24:47 Le fait que vous soyez peut-être plus sensible sur le bruit en termes d'excitation.
00:24:51 Parce que vous avez eu cette expérience particulièrement forte et très concrète.
00:24:54 Je pense que oui.
00:24:56 Je n'ai jamais réfléchi à cette question-là, mais je pense que oui.
00:24:59 Parce que c'était la période où j'avais à peine 19 ans.
00:25:02 Donc je découvrais l'univers sexuel.
00:25:05 Donc oui, je pense que c'est tombé dans la même période.
00:25:08 Donc c'est possible.
00:25:09 Inconsciemment, je pense que c'est possible.
00:25:11 Et elles n'ont jamais su que vous les entendiez, j'imagine ?
00:25:15 Non, je pense que mon plus grand regret, c'est que j'aurais bien voulu les rejoindre.
00:25:22 Je pense que j'aurais dû avoir un peu plus de culot
00:25:26 et peut-être taper un jour à la porte et m'inviter dans la chambre voisine.
00:25:32 Je ne sais pas.
00:25:33 Mais bon, ça ne s'est jamais fait.
00:25:35 Si elles étaient vraiment 100% lesbiennes, c'était voué l'échec.
00:25:41 Donc vous n'allez pas avoir trop de regrets.
00:25:43 Après, elles n'étaient peut-être pas 100% lesbiennes.
00:25:46 Je ne sais pas.
00:25:48 Mais bon, en tout cas, vous avez raison Arthur Vernon.
00:25:52 Nos premiers émois parfois s'inscrivent et puis on continue à avoir cette tendance-là, bien sûr.
00:26:00 Oui, et là, on sent qu'à mon avis, cette histoire a beaucoup nourri aussi l'imaginaire érotique.
00:26:04 Puisque vous-même, vous imaginez le fantasme qui aurait été de les rejoindre.
00:26:08 Donc on sent qu'il y a eu quelque chose qui a eu un impact sur la suite.
00:26:13 Certainement qu'il y a eu un petit impact sur votre vie sexuelle pour la suite.
00:26:16 Oui, complètement.
00:26:19 Bon, écoutez, merci Baptiste, en tout cas, de nous avoir appelé.
00:26:24 Et puis on va continuer dans quelques minutes avec vous sur Sud Radio 0826 300 300.
00:26:32 Est-ce que vous êtes plutôt exhibe ou voyeur ?
00:26:34 Tiens, d'ailleurs, sur votre site mysuitefantasy.com, j'imagine que vous avez beaucoup de demandes de fantasmes de ce genre.
00:26:41 Oui, et donc majoritairement davantage, je dirais, sur l'exhibition.
00:26:46 Parce que le voyeurisme aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile quand il est légal, évidemment.
00:26:51 D'aller dans une salle de spectacle érotique, là, les artistes sont toutes nues.
00:26:56 C'est facile.
00:26:57 Donc, en revanche, l'exhibition, parfois, s'organise davantage.
00:27:00 Et donc, c'est là où on a le plus de descriptions et encore, je dirais, majoritairement d'hommes
00:27:06 qui vont demander dans des scénarios particuliers à trouver une façon de les exhiber.
00:27:12 Bon, eh bien, racontez-nous comment vous avez été excité ou pas, ou choqué même.
00:27:18 D'ailleurs, pourquoi pas ? Parce que c'est vrai que c'est ce qu'on disait en début d'émission.
00:27:23 Tout est parfois un petit peu plus que ce qu'il ne faudrait.
00:27:28 Et ça peut évidemment être choquant.
00:27:31 0 826 300 300, on se retrouve dans un instant.
00:27:35 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:27:38 CAM4.fr, le plus grand site de webcams live réservé aux adultes.
00:27:43 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:27:47 Arthur Vernon est avec nous, créateur de ce bar à fantasmes, le suite Paradise, 12 rue Marie Stuart dans le deuxième.
00:27:58 On évoque l'exhibition Le Voyeurisme et on retrouve Hervé.
00:28:01 Bonjour Hervé.
00:28:02 Bonjour Brigitte et bonjour Arthur.
00:28:05 Bonjour Hervé.
00:28:06 Merci d'être avec nous Hervé.
00:28:08 Donc, encore une fois, plutôt voyeur.
00:28:10 Oui, moi c'est plutôt voyeur.
00:28:13 Après, exhibition, être dans, on va dire, dans un touriste ou être nu, ça ne me dérange pas.
00:28:20 Mais je suis vraiment plutôt voyeur.
00:28:23 Et aussi, en tant que, on va dire, photographe amateur, c'est vrai que tout ce qui est voyeurisme, faire des photos de nu, tout ça, c'est quelque chose qui me plaît beaucoup.
00:28:37 Oui, c'est intéressant d'aborder ce sujet parce qu'en effet, le photographe forcément est voyeur et il sublime, si je puis dire, son fantasme.
00:28:48 Oui, et essayer de sublimer aussi, on va dire, le corps de la femme, puisqu'en général c'est des femmes.
00:28:56 Ça m'est arrivé en tant que libertin aussi, parce que je suis libertin, de sublimer.
00:29:03 Il y a des fois aussi des couples qui me demandent de leur faire des photos pour leur page sur les sites, des choses comme ça.
00:29:10 Mais voilà, c'est le fait de sublimer la personne aussi qui est intéressante.
00:29:18 Et vous voyez, j'imagine, quand vous êtes face à quelqu'un qui pose, vous voyez tout de suite si c'est quelqu'un qui est à l'aise ou qui a un petit peu de mal à s'exhiber.
00:29:29 Oui, et alors ce qui est super en tant que photographe, c'est de voir quelqu'un qui n'est pas à l'aise et d'arriver à le mettre à l'aise.
00:29:38 Et au cours de la séance photo, du shooting, de faire que la personne se laisse aller et entre dans le jeu aussi, et qu'elle devienne vraiment exhibitionniste.
00:29:56 Et vous faites comment alors pour la mettre à l'aise ?
00:29:58 Il faut prendre du temps, c'est de commencer des fois tout doucement de faire des photos, on va dire commencer à habiller et au fur et à mesure d'y aller tout doucement.
00:30:12 Et de rassurer la personne, entre deux, montrer quelques photos qu'on a faites qui nous plaît, parce que maintenant on peut les voir tout de suite avec le numérique.
00:30:22 Et c'est vraiment aussi de prendre son temps, d'être à l'écoute.
00:30:28 Et ces personnes-là n'ont jamais manifesté de regrets à posteriori ? On a dit quand tiens je regrette un petit peu quand même, j'ai été un peu plus loin que ce que j'aurais voulu faire ?
00:30:40 Non, ça ne m'est jamais arrivé. Après c'est aussi dans le cadre du libertinage, dans le cadre où des gens me demandent, tiens tu as des belles photos aussi toi, tu peux nous faire des photos ?
00:30:56 Ben oui, je fais des photos, je leur explique comment ça fonctionne et on y va tout doucement. Mais ça ne m'est jamais arrivé non.
00:31:06 Parce que généralement dans le milieu libertin, effectivement pour des sites, il est normal qu'il y ait des photos qui soient assez intimes ou assez explicites.
00:31:14 Mais généralement les libertins le savent. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on n'a pas forcément besoin d'essayer de les convaincre d'aller jusqu'à éventuellement de la nudité pour leur profil.
00:31:24 C'est l'aspect convaincre qui peut parfois être un petit peu mal interprété ou embarrassant.
00:31:30 Oui, alors en dehors du bon libertin, c'est vrai que ce qui est difficile c'est d'essayer de faire passer le message, de faire comprendre que la personne qu'on va photographier, c'est vraiment de la photographie et ce n'est pas de la perversion.
00:31:53 Parce que de plus en plus on entend ça. Derrière le photographe, on l'entend vu ce qu'il se passe et des fois dans le cinéma, des choses comme ça. On se pose des questions.
00:32:06 Même pour un photographe, c'est des fois très difficile.
00:32:09 On ne va pas rentrer sur ce terrain glissant Hervé. Mais la question justement, puisque vous dites que vous êtes un peu voyeur, vous êtes photographe. Moi je vous pose la question, est-ce que ça vous est déjà arrivé en faisant des photos d'avoir un début d'érection ?
00:32:24 Ne me mentez pas Hervé.
00:32:27 Oui, oui, oui, si ça arrive. Il y a des fois, oui, des positions. En fait, il y a des fois c'est de faire travailler même dans la photo, quand il y a le rendu, de faire travailler l'imaginaire de la personne qui va regarder.
00:32:46 Je me rappelle une fois, j'ai fait une photo d'un couple. Lui, il était allongé sur la banquette et elle s'est penchée au-dessus. Alors on ne voyait pas monsieur, on voyait ses pieds. Mais on pouvait par exemple imaginer ce qu'elle pouvait faire.
00:33:05 Et vous voyez, là on revient encore une fois, on parlait avec Alex du maillot de bain qui montre mais qui ne montre pas tout. Je crois quand même que, je ne sais pas si malgré tout ce qu'on peut voir aujourd'hui, on entend quand même encore que ce qui excite finalement le plus, c'est le truc qu'on devrait voir mais qu'on ne voit pas ou qu'on va essayer de voir mais qu'on a vu aussi avec Alex qui nous raconte à travers la vidéo, etc.
00:33:34 Finalement, l'être humain n'évolue pas beaucoup.
00:33:38 Oui, il y a toujours effectivement le petit fantasme de l'interdit, de la transgression.
00:33:43 Oui, et de faire travailler l'imaginaire. J'écoutais justement les témoignages avant, les gens me disaient "oui c'est l'imaginaire" comme la personne avant moi qui entendait ses voisines faire l'amour.
00:34:01 Mais vous savez Hervé, moi je considérerais avoir réussi cette émission aujourd'hui si je réussis à faire entrer en chacun de ceux qui nous écoutent cette envie un petit peu de jouer à ça, d'envoyer une photo qui serait à la fois pas...
00:34:20 Encore une fois, je trouve que c'est un peu dommage aujourd'hui de voir qu'on envoie des photos de nous complètement à poil, etc. On peut envoyer des photos de ses jambes avec par exemple du bain moussant où on laisse deviner qu'on est en train de prendre son bain donc on est forcément nu mais on montre finalement que les jambes...
00:34:37 A mon avis c'est ça qui est excitant me semble-t-il en tout cas.
00:34:41 Oui voilà, mais le problème maintenant c'est qu'il y a la perversion on va dire un petit peu sur les réseaux sociaux.
00:34:48 Oh perversion, le mot est un peu fort.
00:34:51 Oui enfin je veux dire il y a des fois les gens voilà qu'ils se laissent prendre par des photos et après...
00:34:59 Ce qui est dommage c'est que les jeunes n'ont pas encore si je puis dire le sens de ce qu'est l'imaginaire et parfois il y a une sorte de surenchère, de nudité qui me semble assez contre-productive. Je ne sais pas si vous êtes d'accord Arthur avec ça.
00:35:20 Oui bien sûr totalement parce que là ce dont vous parlez Brigitte en fait c'est le travail de l'érotisme.
00:35:27 Bien sûr.
00:35:28 Alors qu'on évoquait tout à l'heure les plages naturistes, dans les plages naturistes on arrive les gens sont déjà entièrement nus.
00:35:37 Donc il n'y a pas du tout eu ce contexte, il n'y a aucun contexte érotique dans le cadre d'une plage naturiste. Alors que là ce qu'on entend par vos témoignages c'est un geste, un mouvement qui fait que tiens est-ce qu'on va retirer une bretelle à un moment ?
00:35:52 Est-ce qu'on va imaginer la personne derrière ? Donc en fait c'est tout un contexte érotique où l'exemple de Brigitte c'est-à-dire la mousse du bain moussant sur une jambe qui est en train de sortir.
00:36:02 On se dit tiens jusqu'où ça va aller ? Qu'y a-t-il évidemment sous la mousse ? Donc voilà donc ça c'est un contexte érotique qui invite à aller plus loin.
00:36:11 Donc on commence un spectacle si l'artiste elle arrive en étant nus sur scène, bah ça va pas être super excitant même si elle est très belle.
00:36:19 Il faut réussir à créer.
00:36:21 Le striptease.
00:36:22 C'est un art de l'érotisme.
00:36:23 Évidemment.
00:36:24 Pour créer une excitation.
00:36:25 Et je pense qu'il faudrait juste, je me permets un petit aparté Hervé et puis je vous redonne la parole, je pense qu'il faut toujours rappeler qu'il y a le réel, il y a l'imaginaire, il y a le symbolisme.
00:36:36 Et là en l'occurrence on est réellement dans tout ce qui est de l'ordre de l'imaginaire et non pas du réel.
00:36:42 Si vous montrez un corps totalement nu, je suis désolée, ça sera jamais érotique. Enfin ça peut l'être mais il faudra à ce moment là le talent du photographe que vous êtes peut-être Hervé pour que ça soit érotique.
00:36:55 Et le réel, et c'est le principe d'ailleurs de la nudité dans un club naturiste, c'est juste du réel, on est tel qu'on est venu au monde, nu, voilà.
00:37:06 Et justement on enlève toute la part de l'imaginaire ou du symbolisme.
00:37:11 Et le symbolisme aussi joue son rôle dans ce jeu de voyeur exhibe.
00:37:19 Oui, pour revenir à ce que vous dites, c'est vrai que quand je fais des photos, c'est très rare que la personne soit complètement nue.
00:37:30 Il y a toujours un voix, il y a toujours quelque chose. Ou si elle est nue, on va cacher certaines choses. On cachera peut-être la moitié d'un sein, on cachera peut-être l'intimité par une jambe, voilà.
00:37:44 Mais on va faire pour laisser l'imaginaire travailler.
00:37:48 C'est ça, voilà, c'est le travail de l'érotisme sur la photo, par ce qu'on voit et ce qu'on dissimule.
00:37:54 Merci Hervé de votre témoignage en tout cas. On continue avec, je crois qu'on va, ah oui, petit, on est en direct avec tout ce que ça comporte.
00:38:04 Oui, je crois que c'est important de rappeler encore une fois qu'on est dans une société où on a un peu tendance à confondre le réel et l'imaginaire et le symbolisme, on n'en parlera même pas.
00:38:14 Mais c'est important de rappeler qu'en effet dans ce qui nous excite, dans ce qui nous fait fantasmer, on est rarement dans du réel de toute façon.
00:38:23 Oui, et on peut rebondir sur un sujet qui a un petit peu d'actualité aujourd'hui, justement sur l'exhibition "Vailleurisme" et par rapport à cette notion d'érotisme.
00:38:32 Aujourd'hui, on voit la grande différence entre les hommes et les femmes. Par exemple, c'est évidemment, si un homme reçoit une photo d'une femme nue, généralement ça va l'exciter.
00:38:40 Mais l'inverse n'est pas vrai et même est pénalement sanctionné. C'est-à-dire, si une femme reçoit dans sa boîte mail directement une photo d'un pénis en érection...
00:38:48 Ça m'arrive. Je vous confirme, ça ne m'excite pas.
00:38:53 Voilà, donc c'est très rarement, en tout cas de ce que j'entends, je crois qu'il n'y a quasiment aucune femme qui est excitée par ce type de photo.
00:38:59 Aujourd'hui, c'est pénalement répréhensible, donc c'est-à-dire que vous pourriez par exemple les porter plainte.
00:39:05 Non, c'est pas mon style.
00:39:06 Voilà, mais en tout cas, c'est pour dire, c'est inconcevable pour un homme, il reçoit une photo d'une femme nue, il est très content.
00:39:13 Il n'y a aucun moment où il se sent en tout cas agressé et il a envie d'aller porter plainte. Donc là, on a une grande différence.
00:39:18 Peut-être pas, on aura peut-être quelqu'un qui d'ici 16h va appeler en disant...
00:39:22 En tout cas, c'est très rare et ça n'a pas soulevé de débats sociétaux comme la GICPIC a pu soulever comme débat.
00:39:27 Je suis bien d'accord et c'est pour ça que quoi qu'on en dise, on voit bien que la femme va être excitée plus par l'oreille, comme notre auditeur Baptiste.
00:39:40 Et l'homme est quand même très voyeur, c'est la vue qui l'excite.
00:39:44 C'est un chasseur au sens symbolique du terme encore une fois et non pas réel. Je ne dis pas que tous les hommes sont des chasseurs.
00:39:51 Loïc est avec nous. Joli apparté Loïc, bonjour.
00:39:57 Bonjour Rougitte.
00:39:59 Oui, je crois que vous voulez parler de l'exhibition des moches, c'est-à-dire, dites-moi.
00:40:03 Alors, c'est vrai que je vous appelle pour ça. Alors, je vous appelle aussi parce que je vous écoute souvent.
00:40:08 C'est gentil.
00:40:10 J'apprécie beaucoup votre émission.
00:40:12 Voilà, première chose. Et puis ça fait longtemps que j'ai un petit sujet derrière la tête dont j'aurais bien aimé un jour entendre parler.
00:40:23 Mais bon, on va parler des moches, qui est un sujet assez relatif.
00:40:31 Ceci dit, moi, en écoutant cette émission, j'ai entendu beaucoup parler d'exhibitionniste.
00:40:38 Et j'ai été un peu le... alors je suis un peu photographe, je suis même carrément photographe.
00:40:42 Donc j'ai quelques notions de cela dans le cadre de la pratique, surtout des autres.
00:40:50 Et en cela, je me porte un peu en faux de l'auditeur précédent, Brigitte.
00:40:55 C'est-à-dire qu'il explique que lui, il ressent une certaine excitation à photographier ses sujets.
00:41:02 Alors que moi, c'est tout à fait technique.
00:41:06 Alors, je suis tellement inspiré par... j'ai déjà mon progrès photographique,
00:41:10 que le sujet devient un objet photographique dans l'ordre de réaliser l'objet photo.
00:41:18 Ce qui fait que non seulement je ne suis pas excité, mais qu'en plus dans mon expérience,
00:41:22 j'ai même déçu, alors sans prétention, de façon très amicale, parce que c'était des gens que je connaissais,
00:41:31 sûrement des fantasmes qui projetaient sur la séance de prise de vue.
00:41:35 Alors que moi, je faisais réellement une séance de prise de vue.
00:41:38 J'entends bien, mais je me permets quand même de signaler, et encore une fois,
00:41:42 c'est le cas de beaucoup de gens qui arrivent à cliver entre leur métier
00:41:49 et ce qui pourrait déraper sur le plan de l'excitation, etc.
00:41:54 C'est pareil, un chirurgien, au moment où il opère, il est pareil,
00:41:59 il n'est pas face à un être humain, il est face à un objet,
00:42:03 et le plus possible, il évite... - Face à un but, oui.
00:42:07 - Vous voyez ce que je veux dire ? - Oui, oui, bien sûr.
00:42:10 - Mais il faut bien comprendre que ce que vous faites, c'est une sorte de, comment dirais-je,
00:42:16 de gymnastique psychique qui est nécessaire pour que vous puissiez exercer votre métier.
00:42:25 - C'est ça. - Ce qui ne veut pas dire qu'inconsciemment,
00:42:28 il n'y a pas de temps en temps quelque chose qui vous excite.
00:42:31 - Après, moi, je n'ai pas eu beaucoup de modèles,
00:42:34 donc c'est vrai que peut-être que je m'en suis tombé sur un modèle.
00:42:38 - Non, mais je veux dire, comme c'est de toute façon inconscient,
00:42:41 vous ne savez rien, et c'est très bien, il n'y a rien d'autre à dire.
00:42:46 Mais c'est juste pour que tout le monde comprenne bien qu'il y a, dans certains métiers,
00:42:51 on est obligé de cliver les choses au moment où on travaille,
00:42:57 et donc l'autre n'est plus un être humain, en quelque sorte.
00:43:01 - Oui, parce qu'en fait, ce n'est pas que l'autre n'est pas un être humain,
00:43:04 on le considère beaucoup au contraire, mais c'est qu'on se concentre sur sa tâche.
00:43:08 Et du coup, c'est vrai qu'il paraît qu'on ne sait pas faire deux choses à la fois, nous les garçons.
00:43:13 - Oui.
00:43:14 - Alors sinon, je voulais parler de l'exhibition.
00:43:17 Alors moi, il se trouve que j'étais le sujet de deux ou trois exhibitions,
00:43:21 de voisinage, dans les transports en public,
00:43:24 et puis, puisque vous parliez des maillots de bain tout à l'heure,
00:43:27 sur la plage, alors sur la plage, ce n'était pas destiné particulièrement à moi.
00:43:34 Par contre, ce que j'ai remarqué, c'est que par exemple,
00:43:37 à la plage de Lacanau, vous descendez l'escalier central,
00:43:40 vous avez tout de suite un petit panel de strings,
00:43:44 en monokini, de filles plutôt pas géniales,
00:43:51 à quelles on ne penserait pas forcément, on ne s'arrêterait pas pour les regarder,
00:43:56 mais qui se mettaient avec leurs copains, justement dans le but,
00:43:59 enfin moi, c'est comme ça de s'interprètre,
00:44:02 dans le but d'être vu, qu'on ne voit en descendant l'escalier que leur cul,
00:44:07 alors que justement, ça procure les filles inverses, en tout cas à moi,
00:44:11 c'est-à-dire qu'on fait dix pas, on en a vu cinq,
00:44:14 on a déjà plus envie de voir une seule paire de fesses de la journée,
00:44:17 tellement c'était des fesses à des irames, vous voyez ce que je veux dire ?
00:44:20 - Bah oui, mais pourquoi les moches n'auraient pas le droit de porter des strings Loïc ?
00:44:23 - Pourquoi nous laisser comme ça, sous le nez, alors qu'on, bon, à la limite,
00:44:29 voilà, c'est un peu ça le truc.
00:44:32 Alors c'est vrai que c'est pas... bah oui, elles ont le droit, on est d'accord,
00:44:35 mais j'ai l'impression que c'est, comment dire,
00:44:39 ça caractérise quand même une proportion à l'imposé, vous voyez ?
00:44:43 - Mais cela dit, non mais, cela dit, votre thème est tout à fait intéressant,
00:44:47 et on va y revenir après les infos, parce qu'au fond,
00:44:50 oui, c'est ça aussi le problème dans une société,
00:44:54 c'est qu'on peut être particulièrement dérangé aussi,
00:44:57 par quelque chose qui ne correspond pas à notre esthétisme,
00:45:02 enfin je veux dire, oui, ça montre bien que le sujet qu'on aborde aujourd'hui,
00:45:09 finalement, il est très complexe.
00:45:11 Alors restez avec nous Loïc, on vous retrouve,
00:45:13 je ferai réagir évidemment à Arthur Vernon à ce que vous venez de dire,
00:45:16 et puis je vous propose aussi la petite devinette du jour,
00:45:20 vous n'y échapperez pas Arthur Vernon,
00:45:22 quelle est l'invention qui est restée dans les annales ?
00:45:25 Après les infos, vous aurez la réponse.
00:45:28 Alors 0826 300 300, allez-y, on aborde le sujet sous tous les angles,
00:45:32 n'hésitez pas à nous rejoindre.
00:45:34 - Sud Radio - Parlons vrai
00:45:37 - Sud Radio - Parlons vrai
00:45:39 - 14h16, Brigitte Laé, Sud Radio
00:45:43 - Arthur Vernon est avec nous, nous évoquons l'exhibition "Le voyeurisme",
00:45:48 je rappelle Arthur Vernon que vous êtes le créateur avec Flore Chéry de ce site,
00:45:52 mysweetfantasy.com, et nous sommes avec Loïc,
00:45:56 on va reprendre notre conversation tout à fait intéressante,
00:46:00 même si on élargit le débat, et c'est très bien,
00:46:04 mais d'abord je voudrais la réponse à ma devinette,
00:46:06 quelle est l'invention qui est restée dans les annales Arthur Vernon ?
00:46:09 - Un plug ? - C'est pas mal, oui !
00:46:11 - J'ai tenté ! - Non mais bravo, parce que justement,
00:46:14 ça pourrait être le plug, moi j'avais comme réponse le suppositoire,
00:46:17 mais vous avez raison, c'est la même,
00:46:20 on est dans le même sujet, si je puis dire, donc bravo, félicitations.
00:46:24 Oui, alors Loïc, vous êtes, on va dire dégoûté,
00:46:29 parce que c'est ça l'émotion que vous ressentez quand vous voyez une grosse...
00:46:32 - Ah oui c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
00:46:35 et alors je m'y attendais pas, parce que comme je suis un peu photographe,
00:46:40 que j'aime l'érotisme, et tout ça, c'est le genre de truc qui m'a surpris,
00:46:44 parce que je me suis trouvé un peu sectaire au début,
00:46:47 je suis bien obligé de m'avouer que c'est ça,
00:46:50 donc en plus que j'ai eu le droit à une petite exhibition aussi de voisins du dessus,
00:46:54 qui étaient, qui laissaient tomber le soutien-gorge sur mon balcon,
00:47:00 au début j'ai pris ça pour un truc hasardeux,
00:47:02 puis quand je les ai entendus faire amour au plus que bruyamment sur mon palier,
00:47:07 bon alors, vous en parliez tout à l'heure,
00:47:10 même s'il y avait un peu d'excitation au niveau de l'audition,
00:47:13 le fait de les imaginer eux par contre, c'était pas du tout le même truc.
00:47:20 Mais en fait, encore une fois, ça parle de vous Loïc,
00:47:22 ça veut dire que vous avez un sens esthétique un peu exacerbé,
00:47:26 et tout ce qui ne correspond pas à votre sens esthétique,
00:47:28 ça devrait être censuré.
00:47:31 Après, ce qui est...
00:47:33 C'est pas tout à fait ça, c'est quand même qu'on a tous un peu une...
00:47:37 comment dire, comme vous le disiez tout à l'heure,
00:47:40 sur les plages naturistes, les regards pesants,
00:47:43 on se retient, on a une limite qui est quand même au truc.
00:47:47 Et je trouve que les gens qui se sont exhibés dans ma vie,
00:47:49 on n'en a pas eu des milliers non plus,
00:47:51 mais ça se compte sur les doigts d'une main quand même,
00:47:54 étaient plus qu'emmerdants,
00:47:57 parce que c'est vrai que c'est jamais,
00:47:59 pour rejoindre ce que vous dites Brigitte,
00:48:01 c'est jamais la beauté de ses rêves qui vous fait une exhibition, ça c'est sûr,
00:48:05 à moins que ce soit l'être on aime,
00:48:07 mais sinon c'est des gens qui se permettaient ça,
00:48:11 sachant que ça gênait, déjà, souvent,
00:48:14 donc voilà, en sachant qu'ils étaient gênants,
00:48:19 vous voyez ce que je veux dire ?
00:48:21 - Peut-être que je ferais une petite distinction entre la plage
00:48:25 et l'autre cas d'exhibition avec vos voisins.
00:48:29 Concernant les voisins, on est dans un cadre qui, on va dire, n'est pas approprié,
00:48:34 donc là les voisins vont un petit peu au-delà de ce qu'ils ont le droit de faire,
00:48:38 ils sont un petit peu dans la provocation,
00:48:41 dans quelque chose qui est, on va dire, un petit peu répréhensible,
00:48:47 ne serait-ce que d'un point de vue moral,
00:48:50 parce qu'il n'y a pas de consentement, vous n'avez pas consenti à ça.
00:48:53 - La question, j'ai pas la réponse, mais peut-être que vous l'avez Arthur ou Loïc,
00:48:56 finalement, si on fait l'amour et que ça fait trop de bruit,
00:48:59 on est dans du tapage nocturne après 22h,
00:49:01 mais sinon, est-ce que c'est... je sais pas...
00:49:04 - Ça fait deux ans que j'étais chez eux,
00:49:08 ils l'ont jamais fait sur le sol avant.
00:49:10 Il y a eu le "sweet tiger" sur le sol,
00:49:13 et ça s'est jamais reproduit, avec des cris assez délirants.
00:49:19 - Oui, mais là vous avez parlé de la cage d'escalier,
00:49:21 donc généralement on ne peut pas avoir de relations sexuelles dans une cage d'escalier.
00:49:25 - Ah non, c'est pas la cage d'escalier, je me suis mal exprimé alors.
00:49:28 - C'était sur le balcon.
00:49:30 - Ah oui, les soutiens-gorges étaient de balcon à balcon,
00:49:33 ils sont tombés de leur balcon à mon balcon,
00:49:35 mais après le bruit, c'était sur le plancher, sur mon plafond.
00:49:41 - Oui, mais justement, c'est là où j'ai pas la réponse,
00:49:44 et si quelqu'un là, à moins que vous l'ayez Arthur,
00:49:47 je ne sais pas dans quelle mesure, par exemple,
00:49:49 on fait l'amour à 3h de l'après-midi, on fait beaucoup de bruit,
00:49:52 est-ce que c'est interdit par la loi ou pas ?
00:49:55 - Ah non, non, il n'y a pas de problème en fait,
00:49:58 c'est juste que moi je savais qu'il fallait vue...
00:50:01 - Non, mais je ne sais pas, c'est une vraie question,
00:50:05 parce que ça peut déranger si on a des enfants...
00:50:08 - Bien sûr, mais si quelqu'un a minuit à une relation sexuelle bruyante,
00:50:14 c'est potentiellement répréhensible d'un point de vue légal.
00:50:17 - Oui, mais parce que c'est du tapage nocturne,
00:50:20 ou parce que c'est des gémissements sexuels ?
00:50:22 - Ah non, non, c'est pas du tout parce que c'est des gémissements sexuels,
00:50:25 c'est juste du tapage nocturne.
00:50:28 - Mais donc, est-ce qu'on a le droit d'être très bruyant
00:50:30 quand on fait l'amour à 4h de l'après-midi ?
00:50:33 C'est une vraie question que je pose.
00:50:35 - Oui, il y a une question que je ne maîtrise pas d'un point de vue juridique,
00:50:38 mais j'ai cru comprendre qu'il y avait aussi le concept de faire du tapage même diurnes,
00:50:42 c'est-à-dire qu'on n'a pas le droit non plus d'ennuyer ses voisins dans la journée,
00:50:48 et ce n'est pas que le soir en fait,
00:50:50 donc il y a un petit mythe de la semaine nocturne,
00:50:52 ou alors la loi s'est élargie à un moment...
00:50:54 - Mais en attendant, sur ce que nous disait Loïc...
00:50:57 - Sur les deux cas, voilà.
00:50:59 Là, j'ai parlé de ce cas qui est un peu plus particulier,
00:51:02 je dirais dans l'intimité de l'attitude de ce couple,
00:51:05 qui peut-être d'ailleurs, j'en sais rien,
00:51:07 je ne sais pas s'il le faisait bruyamment exprès
00:51:09 pour avoir une interaction non voulue avec d'autres personnes,
00:51:12 ou si le soutien-gorge est tombé par exemple par hasard ou pas,
00:51:15 mais je fais une distinction entre cela et les femmes disgracieuses,
00:51:20 selon vous, que vous trouvez sur la plage.
00:51:23 Là pour le coup, je ne sais pas non plus quelle est l'intention de ces femmes.
00:51:27 Tout ce que je veux dire, c'est que, à mon sens en tout cas,
00:51:30 il faut vivre en société, et le sujet est très complexe,
00:51:34 parce que d'un côté, on a effectivement des personnes qui disent
00:51:38 "non, moi je n'ai pas envie d'être sexualisée",
00:51:40 et de l'autre, lorsqu'elles auraient une tenue
00:51:43 qui est "sexy", donc sexualisante,
00:51:46 on dit "ah non, moi ça m'agresse parce que je ne suis pas excité".
00:51:50 Donc c'est compliqué, personne ne sera jamais d'accord
00:51:53 sur quelle est la bonne façon, la bonne attitude,
00:51:56 puisque chacun a un ressenti différent.
00:52:00 Moi ce que je peux vous dire, c'est qu'il est tout à fait possible
00:52:02 que des femmes un peu rondes ou moches,
00:52:05 puissent parfaitement être désirables,
00:52:08 et je dirais même, souvent parfois,
00:52:11 les corps dénudés facilitent ce désir.
00:52:16 Donc elles n'ont pas forcément tort,
00:52:18 si jamais il y avait vraiment une volonté de désirabilité,
00:52:22 la nudité, même d'un corps qui n'est pas extraordinaire,
00:52:26 selon certains critères esthétiques, peut être désirable,
00:52:30 et donc peut-être que si c'était leur volonté,
00:52:32 j'insiste encore parce qu'on n'en est pas sûr,
00:52:34 derrière, il y aurait des personnes qui, elles, pourraient être excitées.
00:52:38 Et donc, à mon avis, si on vit en société,
00:52:40 on essaye de considérer que ce n'est pas très grave.
00:52:44 De toute façon, je pense que Loïc vous serait d'accord avec ça,
00:52:48 je ne vois pas pourquoi on interdirait à certaines personnes de porter un string
00:52:52 à partir du moment où on a le droit de porter un string sur une plage.
00:52:54 Pas du tout, pas du tout, c'est pas ça dont on veut dire d'accord,
00:52:58 moi je ne donnerais pas de question comme ça.
00:53:00 Je crois que c'est toujours important de rappeler qu'on soit moche, belle, naine, handicapée,
00:53:06 ou je ne sais quoi d'autre.
00:53:08 Et puis de façon générale.
00:53:10 Alors quand j'ai dit moche, c'était pour être un peu accrocheur moi aussi,
00:53:13 c'était réussi Loïc, bravo !
00:53:16 Il se trouve que c'est quand même des gens, des nanas un peu communes,
00:53:22 qui se pensent se mettre en premier plan comme ça,
00:53:24 c'est un côté grotesque,
00:53:26 mais moi si j'en pense, c'est parce qu'il y avait quand même le mec derrière,
00:53:29 je m'en souviens d'une en particulier,
00:53:30 et le mec regardait droit dans les yeux tous les mecs qui descendaient.
00:53:33 Je me suis dit, mais c'est quoi le délire ?
00:53:36 C'était peut-être un test pour voir.
00:53:39 Oui, pour voir l'efficacité du sex-appeal,
00:53:44 ou je ne sais pas,
00:53:45 mais enfin moi ce que je veux dire c'est qu'il y a toute la plage,
00:53:48 effectivement, pour être tranquille,
00:53:50 et là, juste en bas de l'escalier, c'est bon.
00:53:53 Et puis après tous les goûts.
00:53:58 Par exemple vous descendez ces escaliers là, c'est bon,
00:54:01 vous parlez d'imaginaire qui se forme.
00:54:05 Avant d'être arrivé à l'imaginaire de l'océan, de la plage, de sa liberté et tout,
00:54:10 elle a reçu cinq paires de fesses dans le regard.
00:54:13 Moi j'avoue que oui, à choisir, je préfère aller sur une plage déserte,
00:54:17 où il n'y a personne, du sable blanc,
00:54:19 et puis peut-être une sirène qui va sortir au loin.
00:54:23 Mais tous les goûts sont dans la nature,
00:54:26 et peut-être que vous avez certains hommes,
00:54:29 qui ont été absolument ravis d'admirer ces fessiers.
00:54:35 - J'en doute pas.
00:54:37 - Si il n'y avait pas une forme de succès dans cette méthode...
00:54:41 - Loïc, merci en tout cas de votre appel.
00:54:43 Dans un instant on va donner la parole à un agent de police
00:54:46 qui va répondre à cette question quand même intéressante,
00:54:48 parce que oui, on ne sait pas.
00:54:51 Donc on va le retrouver dans un instant.
00:54:53 Merci beaucoup Loïc en tout cas.
00:54:55 - Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:54:59 - Permettez-moi de vous féliciter pour vos émissions.
00:55:01 Je me délecte, je vous redécouvre et j'apprécie beaucoup.
00:55:05 - Sud Radio, parlons vrai.
00:55:07 14h16h, Brigitte Laé, Sud Radio.
00:55:11 - Arthur Vernon est avec nous.
00:55:13 On avance, on avance sur un sujet qui est quand même assez complexe.
00:55:18 Voyeur, exhibitionniste, à partir de quand on dérange les autres,
00:55:22 finalement c'est un peu ça.
00:55:23 - Exactement.
00:55:24 - On a le droit d'être excité par une situation,
00:55:27 puis on peut être particulièrement choquant, dérangeant.
00:55:29 Max est avec nous.
00:55:31 Vous êtes agent de police, Max,
00:55:32 et vous avez écouté donc mon interrogation.
00:55:35 Merci de me donner la réponse, parce que là j'avoue,
00:55:39 je sais que tout le monde est censé connaître la loi parfaitement bien,
00:55:42 mais je reconnais mes lacunes.
00:55:46 - Oui, bonjour Madame Laé, bonjour Monsieur Vernon.
00:55:49 - Bonjour.
00:55:50 - Je me suis permis de vous contacter
00:55:52 alors que je suis actuellement en patrouille.
00:55:55 Et en fait, ça m'a interpellé,
00:55:58 parce que lui je vous écoute même pendant,
00:56:00 avec un ou deux collègues, on écoute votre émission,
00:56:03 avec des lectations, et en fait...
00:56:06 - Oui, je sais par un ami commissaire,
00:56:10 que quand vous êtes en planque, tout ça,
00:56:12 vous m'écoutez et je suis ravie de vous aider à passer le temps.
00:56:15 Donc, pas de soucis.
00:56:16 - Ah oui, la nuit, notamment les podcasts, des choses comme ça.
00:56:19 - Je sais, je sais.
00:56:20 - Alors, c'était pour vous raconter que,
00:56:22 oui, alors en soi,
00:56:24 ça fait partie des bruits naturels de faire l'amour,
00:56:28 comme par exemple, aller aux toilettes,
00:56:31 ou alors ouvrir le robinet pour boire la nuit, etc.
00:56:35 Donc non, ce n'est pas condamnable.
00:56:38 - Ce n'est pas répréhensible.
00:56:40 - Au moins tout à fait, en fait,
00:56:41 les ébasexuels sont considérés comme des bruits naturels.
00:56:44 Et évidemment, on ne peut pas reprocher,
00:56:47 on ne peut pas demander à quelqu'un de ne pas jouir.
00:56:52 C'est en quelque sorte un bruit naturel.
00:56:56 Voilà, la personne ne peut pas se brider.
00:56:59 Par contre, après, c'est souvent une convocation,
00:57:03 notamment au sein de la police municipale,
00:57:07 parce qu'eux ne traitent pas du pénal.
00:57:10 Et c'est pour ça qu'il y a généralement des recours amiables
00:57:14 pour régler le problème, parce que c'est de la médiation,
00:57:17 en fait, qu'ils voulaient entre des voisins.
00:57:19 - D'accord, ça veut dire qu'il y a des plaintes de voisins
00:57:21 qui peuvent vous arriver chez vous,
00:57:24 et à ce moment-là, vous convoquez la personne
00:57:27 et vous lui expliquez qu'il y a eu des plaintes
00:57:29 et qu'il faudrait sonoriser la chambre
00:57:33 ou bien trouver des solutions, c'est ça ?
00:57:35 - Alors, c'est vrai que généralement,
00:57:37 ce sont surtout des appels du 17, vous savez,
00:57:39 les appels d'urgence, que ce soit le jour comme la nuit.
00:57:43 Et généralement, on se rend sur place,
00:57:47 quand on a le temps, évidemment,
00:57:49 quand on n'est pas pris par d'autres affaires
00:57:51 beaucoup plus graves et beaucoup plus importantes.
00:57:53 - On est d'accord.
00:57:54 - Donc, on y va quand vraiment la personne, le requérant,
00:57:57 insiste en disant "Bon voilà, écoutez, ça fait déjà la première,
00:58:00 la deuxième, la troisième fois".
00:58:02 Mais généralement, quand on arrive sur place,
00:58:05 on demande aux personnes simplement
00:58:09 de faire moins de bruit,
00:58:12 mais évidemment, on a bien conscience,
00:58:14 on n'y va pas avec un ton, comment dire,
00:58:18 autoritaire ou autre, on les invite.
00:58:21 On les invite gentiment à faire moins de bruit
00:58:23 pour respecter la tranquillité publique, c'est pour ça.
00:58:26 - C'est ça, mais dans la journée, donc, a priori,
00:58:29 vous n'avez même pas à vous déplacer normalement.
00:58:31 - Alors, il faut savoir que le tapage,
00:58:33 ça peut être du jour comme de nuit.
00:58:35 - Oui, c'est ce qu'en disait Arthur, oui.
00:58:37 - Voilà, exactement, c'est ce que disait M. Vernon.
00:58:39 Et en fait, le tapage, que ce soit à 3h du matin
00:58:43 ou alors à 14h, ça ne change rien.
00:58:46 Si vous mettez la musique trop fort,
00:58:48 eh bien, c'est pareil, peu importe.
00:58:52 Mais dans tous les cas, c'est rien de pénal.
00:58:54 On ne peut pas se reprocher de faire l'amour trop fort,
00:58:58 c'est juste une conciliation, une médiation.
00:59:02 Voilà, c'est comme tout simplement.
00:59:05 - Mais peut-être que de temps en temps, c'est un couple
00:59:07 qui a envie qu'on lui mette les menottes, hein ?
00:59:09 Allez le savoir, Max.
00:59:11 - Oui, c'est vrai qu'on a déjà eu,
00:59:13 alors vous me tendez une perche,
00:59:15 mais c'est vrai qu'on a déjà eu,
00:59:17 récemment, j'ai eu une personne
00:59:19 que j'ai gentiment interpellée,
00:59:21 il ne s'est rien passé, c'est juste que la loi
00:59:23 fait qu'on est obligé parfois de menotter
00:59:25 quand on interpelle une personne,
00:59:27 mais la personne s'est laissée faire
00:59:29 et la personne a pris du plaisir.
00:59:31 Bon, c'était un petit peu gênant, pour tout vous avouer,
00:59:33 parce que la personne a insisté lourdement
00:59:35 sur le fait qu'on l'ait menottée.
00:59:37 - Mais pourquoi vous l'avez menottée ?
00:59:41 - Alors, en fait, on menotte les gens
00:59:43 quand il y a, pour plusieurs raisons,
00:59:45 notamment, la personne est susceptible de prendre la fuite,
00:59:47 ou alors la personne, elle est dangereuse
00:59:49 pour elle ou pour autrui.
00:59:51 Il se trouve que cette personne,
00:59:53 elle était dangereuse pour son concubin,
00:59:57 parce qu'en fait, voilà, ce monsieur
00:59:59 était suspecté de violence conjugale,
01:00:01 et voilà, c'est pour ça qu'on l'avait menottée,
01:00:03 mais voilà, encore une fois,
01:00:05 apparemment, il a pris du plaisir,
01:00:07 puisqu'il a arrêté de nous le dire
01:00:09 durant le transport de cette personne au commissariat,
01:00:11 qu'il aimait bien le menottage
01:00:13 et qu'il voulait qu'on lui serre un petit peu plus.
01:00:15 Voilà, mais bon, ça, c'était l'anecdote.
01:00:17 - Il faut l'envoyer sur le site d'Arthur Vernonce, monsieur.
01:00:19 - Oui, on a toutes les menottes qu'il faut à suite Paradise.
01:00:21 - Alors, je ne suis pas à Paris,
01:00:23 mais j'irai moi-même avec plaisir
01:00:25 à la rencontre avec cette personne-là,
01:00:27 et je vais lui dire
01:00:29 que c'est un peu la vie,
01:00:31 et je vais aller moi-même avec plaisir
01:00:33 personnellement à votre spectacle.
01:00:35 - Arthur Vernonce peut peut-être vous inviter
01:00:37 la prochaine fois que vous venez à Paris
01:00:39 au spectacle.
01:00:41 - Exactement.
01:00:43 - Grand plaisir, ce serait un honneur.
01:00:45 Mais pour revenir à la question,
01:00:47 en conclusion,
01:00:49 oui, vous pouvez faire l'amour sans problème,
01:00:51 jamais des policiers
01:00:53 viendront vous voir,
01:00:55 vous avez quand même 99% de chance
01:00:57 que ce soit avant tout votre voisin
01:00:59 qui insiste une, deux fois,
01:01:01 trois fois, quatre fois.
01:01:03 Nous, on intervient si vraiment on tombe sur
01:01:05 un requérant qui est
01:01:07 à bout de nerfs, et en fait,
01:01:09 on y va vraiment pour éviter
01:01:11 que ça dégénère.
01:01:13 - Non, non, oui.
01:01:15 Pour faire aider l'ordre entre les voisins.
01:01:17 Mais l'idéal, de toute façon, dans ces cas-là,
01:01:19 ce serait que les voisins fassent une petite pétition
01:01:21 et le mettent dans la boîte aux lettres du couple
01:01:23 en question. - Oui, exactement.
01:01:25 - Ça me paraîtrait l'attitude
01:01:27 la plus simple et la plus citoyenne.
01:01:29 - Oui, c'est vrai qu'on n'invite pas
01:01:31 les gens à tout de suite appeler
01:01:33 le maire,
01:01:35 enfin, contacter le maire ou d'autres autorités
01:01:37 pour faire cesser
01:01:39 ces bruits-là. Bon, je comprends
01:01:41 que ça présente un caractère
01:01:43 difficile pour
01:01:45 la personne qui subit ça, même si,
01:01:47 d'après votre sujet de l'après-midi,
01:01:49 certains prennent du plaisir en entendant
01:01:51 des gens faire le coït,
01:01:53 mais voilà, on invite les gens surtout
01:01:55 à la médiation, à discuter
01:01:57 et pourquoi pas,
01:01:59 se termine autrement.
01:02:01 - Eh bien, merci en tout cas d'avoir pris un petit peu de votre temps.
01:02:03 Je vous laisse à votre travail, Max,
01:02:05 et puis j'en profite pour dire que, en effet,
01:02:07 vous êtes sur le terrain, vous rencontrez les humains
01:02:09 tous les jours et sur le plan
01:02:11 de la psychologie, vous en savez
01:02:13 bien plus qu'on ne peut l'imaginer.
01:02:15 Pour avoir souvent discuté avec
01:02:17 vous, vos confrères,
01:02:19 je sais que vous vous rencontrez
01:02:21 tous, toute la
01:02:23 palette de l'humanité, ce qui n'est
01:02:25 pas rien. Merci beaucoup, Max.
01:02:27 - Merci beaucoup. - C'est intéressant
01:02:29 de voir que, finalement,
01:02:31 ça doit arriver plus souvent que ça,
01:02:33 des gens trop bruyants qui font l'amour.
01:02:35 - Oui.
01:02:37 Oui, une activité sexuelle peut être
01:02:39 bruyante, mais ça dépend
01:02:41 beaucoup ensuite des individus.
01:02:43 - Écoutez, moi, je serais
01:02:45 actuellement un chef d'entreprise
01:02:47 qui a envie de changer de travail,
01:02:49 eh bien, la sonorisation des chambres,
01:02:51 je trouve qu'il y a peut-être un avenir
01:02:53 pour quelqu'un qui a envie
01:02:55 de trouver une nouvelle
01:02:57 ...
01:02:59 - Un nouveau business.
01:03:01 - Une nouvelle profession.
01:03:03 Vous avez envie d'ajouter
01:03:05 quelque chose, peut-être, Arthur Verdon ?
01:03:07 - Non, mais c'était très utile, très intéressant d'avoir effectivement
01:03:09 ce retour sur la loi et les pratiques
01:03:11 et sur les bruits naturels,
01:03:13 concept que j'ignorais.
01:03:15 - J'ai compris que vous avez beaucoup de menottes,
01:03:17 aussi, mais ce ne sont pas des vraies,
01:03:19 c'est des menottes fantasy ?
01:03:21 - Oui, c'est plus des menottes, effectivement, des menottes fantasy,
01:03:23 mais c'est vrai que c'est partie des fantasmes
01:03:25 qu'on réclame régulièrement
01:03:27 à Sweet Paradise,
01:03:29 d'être attaché, entravé
01:03:31 dans l'univers du fétichisme.
01:03:33 - Ça a beaucoup augmenté
01:03:35 après 50 Nuances de Grey, aujourd'hui,
01:03:37 ça reste stable, ça augmente toujours, ça diminue ?
01:03:39 - Je pense que
01:03:41 50 Nuances de Grey a été davantage destinée
01:03:43 à un public, on va dire, féminin,
01:03:45 c'est-à-dire sur la soumission.
01:03:47 Là, les personnes
01:03:49 qui nous demandent ça, ce sont davantage des hommes
01:03:51 qui ont envie d'être menottés,
01:03:53 plus que les femmes.
01:03:55 Cela dit, sur la soumission, on a aussi un spectacle
01:03:57 qui s'appelle "Plaidoirie d'une soumise",
01:03:59 où on a une femme qui explique
01:04:01 l'envie qu'elle a d'être... - Son plaisir d'être soumise.
01:04:03 - Le plaisir de la soumission, et ça c'est une expérience absolument incroyable.
01:04:05 - C'est quatre jours ?
01:04:07 - C'est les jeudis soirs, il faut regarder sur B.I.Réduc
01:04:09 les jours particuliers,
01:04:11 donc c'est une avocate
01:04:13 qui vient faire une plaidoirie,
01:04:15 et en même temps,
01:04:17 c'est la femme qui est "victime",
01:04:19 "victime" consentante,
01:04:21 des assauts,
01:04:23 des coups de fouet,
01:04:25 ou de ce qu'on considérait comme des actes de torture
01:04:27 et de barbarie de la part de son conjoint.
01:04:29 - C'est un spectacle, hein ?
01:04:31 - C'est un spectacle très différent de ce qu'on fait d'habitude,
01:04:33 c'est-à-dire, il n'y a pas un côté joyeux
01:04:35 avec des bracelets, c'est vraiment
01:04:37 un vrai spectacle, mais qui est aussi érotique,
01:04:39 parce qu'on voit la réalité
01:04:41 de la soumission,
01:04:43 mais là, pour le coup, c'est un spectacle plus sérieux
01:04:45 et qui s'adresse aussi à un public averti.
01:04:47 - Très bien. Eh bien,
01:04:49 on va faire une petite pause, et puis je vous propose
01:04:51 un love-conseil
01:04:53 avec lequel on va pouvoir
01:04:55 parler, Arthur Vernon, puisqu'on va
01:04:57 définir comment on définit son fantasme.
01:04:59 C'est dans un instant,
01:05:01 et puis vous pouvez bien sûr nous rejoindre
01:05:03 au 0826 300 300. A tout de suite.
01:05:05 - Vous voulez parler à Brigitte Lahaye ? 0826 300 300.
01:05:12 - CAM4.fr, le plus grand site de webcams live réservé aux adultes.
01:05:17 - Brigitte Lahaye Sud Radio, le love-conseil.
01:05:21 - Eh bien, Arthur Vernon, je voulais revenir
01:05:23 sur ce que c'est qu'un fantasme,
01:05:25 comment définir son fantasme,
01:05:27 parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup trop de personnes
01:05:29 qui croient ne pas avoir de fantasme,
01:05:31 et je vous propose ce petit questionnaire
01:05:33 qui devrait vous permettre de découvrir
01:05:35 vos envies les plus secrètes.
01:05:37 Parce que
01:05:39 c'est vrai que c'est difficile de
01:05:41 questionner directement quelqu'un,
01:05:43 est-ce que c'est un scénario,
01:05:45 est-ce que c'est un lieu, est-ce que c'est une position
01:05:47 qui vous fait fantasmer ? En fait,
01:05:49 on a des fantasmes, on a tous des fantasmes,
01:05:51 et ils sont parfois tellement dans les recoins
01:05:53 secrets de notre libido que,
01:05:55 on ne sait pas très bien,
01:05:57 et puis parfois même, on peut être déstabilisé
01:05:59 quand on découvre qu'on aurait
01:06:01 tel ou tel autre fantasme.
01:06:03 Parce que
01:06:05 ça peut être un fantasme
01:06:07 par rapport à un de nos sens,
01:06:09 ça peut être,
01:06:11 alors par exemple, si on prend les sens,
01:06:13 ça peut être, on peut fantasmer
01:06:15 d'être,
01:06:17 d'entendre des mots crus pendant
01:06:19 qu'on fait l'amour, je ne sais pas,
01:06:21 qu'est-ce que vous pourriez dire d'autre ?
01:06:23 - Il y a aussi les odeurs, certaines personnes peuvent être très
01:06:25 excitées par les odeurs humaines qu'on pourrait
01:06:27 considérer comme dérangeantes dans d'autres circonstances.
01:06:29 - Oui,
01:06:31 on pourrait fantasmer de mettre un
01:06:33 miroir au plafond pour faire
01:06:35 l'amour avec un miroir au-dessus, enfin,
01:06:37 il faut bien comprendre que, quand on
01:06:39 réfléchit à tout ce qui peut nous faire
01:06:41 fantasmer, que ce soit nos sens, que ce soit les décors,
01:06:43 que ce soit les lieux, que ce soit
01:06:45 les gens, que ce soit
01:06:47 la nature, c'est vrai que la nature
01:06:49 d'ailleurs c'est un des lieux les plus fantasmés,
01:06:51 on voit bien que
01:06:53 la liste, elle est
01:06:55 infinie,
01:06:57 ça peut être aussi un vêtement,
01:06:59 une texture,
01:07:01 l'utilisation d'un objet,
01:07:03 un scénario,
01:07:05 donc je crois réellement que
01:07:07 c'est important de ne pas dire
01:07:09 qu'on n'a pas de fantasme, c'est juste un peu
01:07:11 d'aller
01:07:13 chercher dans tout ce qui existe
01:07:15 et là peut-être
01:07:17 que vous allez découvrir que finalement, oui,
01:07:19 vous avez des fantasmes, et un fantasme, c'est pas un truc
01:07:21 énorme, ça peut être juste
01:07:23 à, je dis n'importe quoi,
01:07:25 mais avoir envie d'être caressé avec une plume,
01:07:27 ça n'a rien d'extraordinaire,
01:07:29 et ça peut être un fantasme,
01:07:31 voilà. - Oui, je pense
01:07:33 que ceux qui disent qu'ils n'ont pas de fantasme, sont
01:07:35 souvent des personnes qui n'ont pas pris le temps
01:07:37 d'y réfléchir et de développer
01:07:39 le temps
01:07:41 de développer un imaginaire érotique,
01:07:43 et c'est vraiment souvent une question de se dire,
01:07:45 ne serait-ce que lorsqu'on va s'endormir
01:07:47 le soir, d'avoir quelques pensées
01:07:49 sur quel est son ressenti,
01:07:51 ce qu'on a envie,
01:07:53 mais au fond de soi, il y a souvent un petit quelque chose.
01:07:55 - Non mais on a tous des fantasmes, mais malheureusement,
01:07:57 il y a certaines personnes qui sont très
01:07:59 inhibées par rapport à leur imaginaire,
01:08:01 ou par rapport
01:08:03 à leur sexualité,
01:08:05 et donc forcément, ils n'ont pas accès,
01:08:07 il y a une sorte de...
01:08:09 c'est enfermé dans un tiroir
01:08:11 à double tour, et voilà,
01:08:13 mais peut-être que ça vaut le coup d'aller creuser
01:08:15 un petit peu. On retrouve Bruno,
01:08:17 qui est avec nous, bonjour Bruno, merci de
01:08:19 prendre la parole. - Bonjour
01:08:21 Brigitte, et bonjour Arthur. - Bonjour Bruno.
01:08:23 - Et félicitations pour votre
01:08:25 spectacle, que j'ai eu l'occasion d'aller voir une fois,
01:08:27 et qui est vraiment
01:08:29 quelque chose d'exceptionnel. Pour les auditeurs
01:08:31 qui n'ont pas eu l'occasion
01:08:33 d'aller voir
01:08:35 votre établissement, ça vaut vraiment
01:08:37 le déplacement. - Merci beaucoup.
01:08:39 - Le suite Paradise, dans le
01:08:41 deuxième, 12 Rue Marie Stuart.
01:08:43 Voilà, un peu de pub, ça fait pas de mal,
01:08:45 surtout que je n'entends que
01:08:47 des compliments, donc
01:08:49 il faut vraiment qu'un jour j'y aille,
01:08:51 je sais que vous m'invitez tout le temps
01:08:53 à Arthur Vernon, mais c'est vrai que
01:08:55 chaque fois qu'on a un auditeur qui y est allé,
01:08:57 il est toujours enthousiaste, donc
01:08:59 voilà. C'était quel
01:09:01 spectacle que vous avez vu Bruno ?
01:09:03 - Alors j'avais plus son nom
01:09:05 exactement, mais
01:09:07 il y avait plusieurs
01:09:09 numéros,
01:09:11 alors est-ce qu'il y avait un thème particulier ?
01:09:13 Non, il n'y avait pas un thème particulier d'ailleurs,
01:09:15 c'était plutôt des choses qui s'enchaînaient
01:09:17 avec le public aussi de temps en temps, qui pouvaient
01:09:19 participer, et moi ce que j'avais
01:09:21 beaucoup apprécié,
01:09:23 c'était, il y avait deux côtés,
01:09:25 le côté 1, de pouvoir mettre de l'humour,
01:09:27 et ça c'est assez
01:09:29 fort, puisque finalement le rire
01:09:31 est une des choses un peu
01:09:33 instinctives, et donc ça permet d'évacuer
01:09:35 beaucoup de choses pendant votre spectacle,
01:09:37 - Oui, ça élimine
01:09:39 la gêne que pourraient avoir certaines personnes.
01:09:41 - Oui, ça élimine la gêne, mais ça crée
01:09:43 aussi une connivence avec le public, il y a quelque
01:09:45 chose qui s'établit d'un fait intense, le rire
01:09:47 c'est assez magique, et c'est bien amené,
01:09:49 et l'autre
01:09:51 aspect aussi, c'est que
01:09:53 moi j'avais l'impression
01:09:55 qu'il y avait un réel plaisir de la part
01:09:57 des acteurs, et actrices
01:09:59 surtout, c'était
01:10:01 quelque chose d'assez bien amené,
01:10:03 et pas du tout vulgaire.
01:10:05 - C'était joyeux.
01:10:07 - Voilà, il y avait un côté
01:10:09 plaisant à voir, et qui n'est pas décalé,
01:10:11 ça faisait pas "cloque", et
01:10:13 j'avais eu l'occasion dans des enterrements
01:10:15 de mille garçons d'assister à des choses
01:10:17 qui m'avaient vraiment pas plu du tout, donc j'avais
01:10:19 un très mauvais souvenir, et
01:10:21 quand c'est ma femme qui m'a invité
01:10:23 à aller voir ce spectacle, j'étais un peu
01:10:25 réticent en disant que je ne vais pas trop apprécier,
01:10:27 et en fait, non, j'ai beaucoup apprécié.
01:10:29 - Merci beaucoup,
01:10:31 et effectivement on a des artistes qu'on appelle
01:10:33 les "sweeties", qui généralement sont
01:10:35 extrêmement motivés, en tout cas
01:10:37 il y a une sélection de plus en plus forte
01:10:39 pour participer, pour travailler
01:10:41 à "Sweet Paradise", et
01:10:43 évidemment, l'envie, la motivation,
01:10:45 le plaisir, alors on parlait d'exhibition,
01:10:47 alors on va le dire très franchement,
01:10:49 toutes les "sweeties" qui travaillent à "Sweet Paradise"
01:10:51 sont exibs, voilà, il n'y a pas de débat,
01:10:53 - Ça me paraît évident, oui. - Et elles l'assument,
01:10:55 et elles l'assument totalement,
01:10:57 donc oui, il y a un réel plaisir pour elles
01:10:59 de travailler sur scène, ce qui évidemment
01:11:01 est fondamental, parce que si jamais elles n'avaient pas de plaisir,
01:11:03 vous imaginez bien que les spectateurs s'en rendraient
01:11:05 compte, ce serait absolument horrible pour tout le monde.
01:11:07 - Et il y a même une troisième chose,
01:11:09 c'est que, alors qu'elles sont très belles,
01:11:11 mais elles ne sont pas "parfaites",
01:11:13 j'avais aussi assisté
01:11:15 à un spectacle du Crazy Horse où il y a des femmes
01:11:17 du plastique, parfaites,
01:11:19 et les "sweeties" ne sont pas
01:11:21 parfaites, elles sont très belles mais pas parfaites,
01:11:23 donc ce sont des vrais corps, et des vraies personnes,
01:11:25 donc justement, là où,
01:11:27 par exemple, au Crazy Horse,
01:11:29 ce sont des fantasmes, clairement, ce sont presque
01:11:31 des images
01:11:33 qui ne sont pas de ce monde, pratiquement,
01:11:35 puisqu'il y a des effets de lumière,
01:11:37 c'est presque des "idoles"
01:11:39 au point de vue initial du terme,
01:11:41 alors que chez vous,
01:11:43 il y a cet aspect de vraies femmes,
01:11:45 de vraies personnes qui sont en face de nous, et ça c'est assez intense,
01:11:47 et justement, par rapport au thème de l'émission
01:11:49 sur voyeurisme
01:11:51 ou exhibition, moi je suis plutôt
01:11:53 dans la catégorie des gens
01:11:55 qui apprécient plutôt le voyeurisme qu'être exhibe,
01:11:57 je n'ai pas trop d'excitation
01:11:59 potentielle à me montrer ou à faire des choses
01:12:01 en public,
01:12:03 mais ce qui est plus intense pour moi,
01:12:05 c'est quand c'est "proche de la réalité",
01:12:07 c'est vrai qu'il arrive parfois l'été
01:12:09 que des fenêtres sont ouvertes
01:12:11 quand on se balade dans des villes
01:12:13 ou des villages, et on peut entendre en effet
01:12:15 des bruits de couples faisant l'amour,
01:12:17 et ça, ça m'émeut
01:12:19 beaucoup, ça me donne beaucoup d'émotions,
01:12:21 la première, c'est un, je me réjouis de dire qu'il y a des gens
01:12:23 heureux qui font l'amour devant,
01:12:25 intéressants, et je le trouve excitant, parce qu'il y a une certaine
01:12:27 réalité, donc plus c'est réel, ou plus
01:12:29 c'est proche d'une réalité, plus
01:12:31 ça me plaît, donc chez vous,
01:12:33 il y a une certaine tendance, en tout cas, de sincérité
01:12:35 dans l'expression de votre spectacle.
01:12:37 - Oui, et on a
01:12:39 une presque quarantaine d'artistes
01:12:41 de Sweeties, donc en fait le critère, c'est qu'elles développent
01:12:43 chacune un univers
01:12:45 qui leur est propre, et donc forcément
01:12:47 ça se ressent aussi en fonction de la personnalité
01:12:49 des profils, c'est-à-dire on n'est pas du tout
01:12:51 stéréotypé, ou effectivement Crazy Horse
01:12:53 pour le spectacle
01:12:55 qu'ils recherchent, il doit y avoir une taille, un format
01:12:57 très très particulier.
01:12:59 - Oui, ce sont des vraies danseuses, très souvent
01:13:01 Crazy Horse, avec une technique...
01:13:03 - Cela dit, on a
01:13:05 vraiment d'excellentes danseuses, artistes,
01:13:07 contorsionnistes, on a des gymnastes,
01:13:09 on a vraiment des profils artistiques
01:13:11 de qualité, mais alors pas du tout
01:13:13 stéréotypés, c'est effectivement, on a des profils
01:13:15 extrêmement différents, et peut-être que vous faites référence
01:13:17 à un spectacle qu'on fait
01:13:19 le mardi soir qui s'appelle Explicite,
01:13:21 où là pour le coup, c'est un spectacle comme son nom l'indique,
01:13:23 où les filles s'en donnent vraiment à cœur joie,
01:13:25 où l'érotisme
01:13:27 est poussé
01:13:29 au maximum, puisque c'est des vraies relations
01:13:31 sexuelles entre femmes qu'elles ont sur scène,
01:13:33 et généralement, elles l'ont avec
01:13:35 beaucoup de plaisir, mais il y a un travail en amont
01:13:37 qui a été fait sur le fait que
01:13:39 les partenaires qui vont avoir des relations sexuelles
01:13:41 sur scène s'entendent bien,
01:13:43 elles en ont parlé avant, enfin c'est pas improvisé,
01:13:45 même si ça peut donner cette impression,
01:13:47 tout a été préparé à l'avance pour que tout se passe
01:13:49 bien et que tout le monde passe un excellent moment.
01:13:51 - C'était plutôt un week-end
01:13:53 où j'étais venu, donc c'était pas le mardi, mais...
01:13:55 - Les songes de la nuit.
01:13:57 - Pour la femme, ça serait un mardi.
01:13:59 - Il y a plein de spectacles différents,
01:14:01 vous avez peut-être vu les songes de la nuit,
01:14:03 le samedi soir, qui est aussi très différent.
01:14:05 - Et donc,
01:14:07 vous êtes voyeur, mais vous voulez dire
01:14:09 que dans la rue, par exemple,
01:14:11 vous aimez regarder un peu
01:14:13 ce qui se passe ?
01:14:15 - J'adore,
01:14:17 j'en profite, mais
01:14:19 je n'en appuie pas, ou en tous les cas,
01:14:21 ça ne serait pas rigolo si j'étais intrusif.
01:14:23 Je ne prends que
01:14:25 ce qui est proposé.
01:14:27 Et en gros,
01:14:29 il paraît qu'il y a des hommes qui mettent des caméras
01:14:31 ou qui essaient de voir des choses, alors ça serait vraiment
01:14:33 glauque et pas du tout intéressant.
01:14:35 Par contre, d'être réceptif au spectacle
01:14:37 de la ville en général,
01:14:39 et ceux des hommes en particulier,
01:14:41 oui, c'est stimulant
01:14:43 et attrayant, et par contre, c'est pas du tout
01:14:45 addictif, parce que si j'en ai pas, c'est pas grave.
01:14:47 Mais c'est vrai que je préfère
01:14:49 le printemps et l'hiver, en général, pour me balader
01:14:51 dans les rues des villes.
01:14:53 C'est marrant, parce que c'est souvent ce qu'on entend,
01:14:55 Arthur Vernot.
01:14:57 - Bien sûr, et avec justement le printemps, le moment où il y a
01:14:59 le switch entre les grosses tenues et les tenues légères.
01:15:01 Après, à la fin de l'été,
01:15:03 peut-être qu'on commence à avoir une forme d'habitude,
01:15:05 déjà.
01:15:07 - Exactement, ça rappelle mon souvenir.
01:15:09 Quand je croise une personne,
01:15:11 on est derrière, une femme avec une robe,
01:15:13 on peut parfois deviner une culotte, etc.
01:15:15 Donc ça fait marcher l'imaginaire,
01:15:17 et c'est très stimulant.
01:15:19 - Et donc, vous devez regretter la mode
01:15:21 du pantalon qui ne cesse
01:15:23 d'augmenter, c'est vrai que...
01:15:25 - Non, parce que le pantalon, il y a d'autres avantages aussi.
01:15:27 - Ah, il y a d'autres avantages aussi, oui.
01:15:29 - Oui, parce qu'un pantalon, tu peux aussi
01:15:31 encore mieux deviner certaines formes.
01:15:33 Le terrain est assez limité,
01:15:35 je pense, quand on veut
01:15:37 mettre l'imaginaire au pouvoir
01:15:39 et simuler la vision,
01:15:41 en général. Je pense que c'est une
01:15:43 precision d'extrapoler le réel, en fait.
01:15:45 - Mais voyez, ce que j'aime bien aussi
01:15:47 dans votre témoignage, c'est qu'on voit bien, finalement,
01:15:49 ce qui compte. C'est pas tellement ce que vous voyez,
01:15:51 c'est ce que vous imaginez.
01:15:53 - Oui, c'est ce qu'on imagine.
01:15:55 - Dans ce que vous voyez, finalement.
01:15:57 Et c'est ça qui vous excite, en fait.
01:15:59 Parce que si vous voyez,
01:16:01 par exemple, une femme en pantalon,
01:16:03 j'imagine que vous imaginez,
01:16:05 parce que vous voyez un pli,
01:16:07 que peut-être la culotte, elle est...
01:16:09 Enfin, je l'extrapole, mais c'est ça.
01:16:11 - Alors que si on est rationnel,
01:16:13 ça ne fait rien de très particulier.
01:16:15 En plus, si je vais
01:16:17 sur des sites ou ailleurs,
01:16:19 je trouverais des photos beaucoup plus
01:16:21 fortes, potentiellement. - Explicites, bien sûr.
01:16:23 - Explicites.
01:16:25 Mais c'est pas l'effet recherché,
01:16:27 c'est l'imaginaire.
01:16:29 C'est-à-dire que c'est impossible
01:16:31 qu'il n'y en arrive pas d'ailleurs jamais, donc c'est pour ça que c'est encore plus excitant.
01:16:33 - Et ce que je voudrais
01:16:35 ajouter quand même, parce que ce que vous dites,
01:16:37 beaucoup d'hommes pourraient le dire,
01:16:39 et je comprends tout à fait, et puis c'est très bien,
01:16:41 et je vois pas où serait le problème,
01:16:43 mais je pense pas que les femmes
01:16:45 l'imaginent à quel point
01:16:47 les hommes sont voyeurs. C'est-à-dire que je pense qu'il y a
01:16:49 beaucoup de femmes qui s'habillent sans se rendre
01:16:51 compte que d'une certaine manière
01:16:53 elles exhibent quelque chose,
01:16:55 même si c'est votre fantasmatique,
01:16:57 votre imaginaire qui interprète.
01:16:59 Je ne suis pas...
01:17:01 Je pense pas que les femmes l'imaginent
01:17:03 à ce point-là, il me semble.
01:17:05 Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:17:07 - En tout cas,
01:17:09 en me côtoyant dans la vraie vie, je pense pas que
01:17:11 quand on me connaît, tiens Patrick a beaucoup d'imagination,
01:17:13 Bruno, là, il imagine
01:17:15 des trucs, etc.
01:17:17 Donc je trouve que si tu sais, ça se passe dans ma tête.
01:17:19 - Oui, mais je pense que
01:17:21 pour beaucoup d'hommes, c'est comme ça.
01:17:23 - Oui, je pense que c'est effectivement le cas pour
01:17:25 beaucoup d'hommes. Je suis tout à fait
01:17:27 d'accord Brigitte, je pense que les femmes ne s'en rendent pas
01:17:29 compte, comme beaucoup de femmes ne s'en rendent pas compte...
01:17:31 - Et tant mieux d'ailleurs. - Oui, et comme beaucoup de femmes parfois ne s'en rendent pas
01:17:33 compte, même qu'elles peuvent être extrêmement séduisantes,
01:17:35 il y a parfois un décalage,
01:17:37 il y a l'impression qu'il faut
01:17:39 ressortir dans des normes très particulières
01:17:41 pour être séduisante, alors qu'en fait,
01:17:43 pas forcément, et encore une fois, tous les goûts
01:17:45 sont dans la nature.
01:17:47 Je pense que ce qui est juste important
01:17:49 pour les hommes, c'est de conserver
01:17:51 cette imagination, sans aujourd'hui
01:17:53 avoir une attitude qui
01:17:55 soit déplacée vis-à-vis de la femme.
01:17:57 Et en même temps, que les femmes puissent accepter que
01:17:59 les hommes, justement, aient tout cet
01:18:01 imaginaire érotique dans
01:18:03 leur tête. Et là, ça
01:18:05 permet, je dirais,
01:18:07 que ce monde féminin et masculin puisse se
01:18:09 côtoyer de façon appropriée. - Mais oui,
01:18:11 ça se côtoie très bien, et je pense
01:18:13 qu'aujourd'hui, les hommes savent très bien qu'ils ont
01:18:15 intérêt à ne pas montrer
01:18:17 comment ils imaginent ce qu'ils sont
01:18:19 en train de voir. - Oui, voilà.
01:18:21 Mais c'est bien aussi que les femmes ne s'offusquent
01:18:23 pas que les hommes aient cette
01:18:25 imagination du moment que ça ne
01:18:27 les gère pas, tout simplement. - Non, mais de toute façon,
01:18:29 ça reste de l'imaginaire,
01:18:31 il n'y a pas à juger,
01:18:33 ou alors, où est-ce qu'on va, quoi ?
01:18:35 Ou alors, on va inventer, vous savez, avec l'intelligence
01:18:37 artificielle, on va inventer des puces
01:18:39 qui vont rentrer dans notre cerveau, et dès qu'on
01:18:41 imagine quelque chose,
01:18:43 on va... - Ça va faire bip. - Ça va faire bip,
01:18:45 non, non, où est-ce qu'on va, pitié ?
01:18:47 Pas ce monde-là, pas... - Non, non,
01:18:49 mais c'est bien de savoir qu'effectivement,
01:18:51 il y a un imaginaire érotique, on vit
01:18:53 dans ce monde-là, et voilà,
01:18:55 de l'accepter, de le reconnaître, et puis tout le monde peut
01:18:57 vivre heureux si personne n'est dérangé.
01:18:59 - Mais c'est peut-être pas pour ça que dans certaines cultures,
01:19:01 on veut voiler les femmes, alors ?
01:19:03 - Mais bien sûr, évidemment ! - N'est-ce pas, Bruno ?
01:19:05 Bon, bref, c'est un sujet
01:19:07 que nous n'allons pas aborder aujourd'hui.
01:19:09 On va faire une petite pause, et on va
01:19:11 se retrouver dans un instant avec Tristan,
01:19:13 je crois, qui nous appelle.
01:19:15 - 14h-16h,
01:19:17 Brigitte Laé, Sud Radio.
01:19:19 - CAM4.fr, le plus grand
01:19:21 site de webcams live, réservé aux
01:19:23 adultes.
01:19:25 - 14h-16h, Brigitte Laé,
01:19:27 Sud Radio. - En compagnie
01:19:29 d'Arthur Vernon,
01:19:31 qui est également le créateur de ce site,
01:19:33 mysweetfantasy.com,
01:19:35 sur lequel vous pouvez vous inscrire
01:19:37 si vous avez envie qu'Arthur
01:19:39 tente de réaliser un de
01:19:41 vos fantasmes, qu'il soit exhibitionniste
01:19:43 ou voyeuriste.
01:19:45 Tristan, bonjour, merci d'être
01:19:47 avec nous, on va conclure avec vous. - Oui, bonjour Brigitte,
01:19:49 bonjour Brigitte, bonjour Arthur.
01:19:51 - Bonjour Tristan.
01:19:53 - Ben, écoutez,
01:19:55 je me prénomme donc Tristan, c'est un
01:19:57 solo, bien entendu,
01:19:59 parce que j'ai beaucoup de choses à raconter,
01:20:01 vu que, moi, mes fantasmes,
01:20:03 justement, par frustration,
01:20:05 je les fais,
01:20:07 en fait, je fais quasiment tous
01:20:09 mes fantasmes.
01:20:11 - Si vous les faites, vous n'êtes pas
01:20:13 frustré ? - Ben, en fait,
01:20:15 c'est la frustration,
01:20:17 et j'entendais parler tout à l'heure,
01:20:19 je pense que c'était Bruno, c'est ça ?
01:20:21 - Oui, oui, absolument.
01:20:23 - Oui, c'est ça, oui. Et il faut même
01:20:25 qu'il y ait Arthur
01:20:27 aussi, qui
01:20:29 principalement mettait le doigt sur
01:20:31 que ça reste imaginaire.
01:20:33 C'est cette frustration, en fait,
01:20:35 que je n'ai pas envie d'avoir.
01:20:37 - D'accord, d'accord. - Par tous les plaisirs,
01:20:39 en fait, qui passent par
01:20:41 l'exhibition. Alors, j'habite avec
01:20:43 Saint-Provence.
01:20:45 C'est un super
01:20:47 village, en bas,
01:20:49 dans le sud, je pense que vous connaissez aussi.
01:20:51 - Je connais, c'est une très très jolie
01:20:53 ville, absolument. - Oui, oui.
01:20:55 Et aujourd'hui,
01:20:57 j'ai réalisé
01:20:59 quasiment tous mes fantômes,
01:21:01 puisque, bon, après,
01:21:03 j'étais quelqu'un d'infidèle
01:21:05 pendant quasiment toute ma vie.
01:21:07 J'ai 55 ans.
01:21:09 J'ai eu beaucoup d'enfants,
01:21:13 avec beaucoup de femmes différentes.
01:21:15 Malheureusement, je dis malheureusement, parce que, bon,
01:21:17 aujourd'hui, je ne les vois pas trop,
01:21:19 parce que, bon, femmes maîtresses, femmes maîtresses,
01:21:21 femmes maîtresses et femmes maîtresses.
01:21:23 Ce qui a fait que, bah,
01:21:25 aujourd'hui, je suis bien avec ma compagne.
01:21:27 Mais, l'initié,
01:21:29 on va dire,
01:21:31 dans le trio,
01:21:33 parce que, bah, c'est mon trip, en fait.
01:21:35 Moi, tout ce qui est exhibition,
01:21:37 voire euroisme, côte à côte,
01:21:39 c'est quelque chose qui me...
01:21:41 - Alors, un trio avec un autre homme ?
01:21:43 - Tout à fait, tout à fait.
01:21:45 Voilà. Le fait d'avoir
01:21:47 une autre femme, enfin, deux femmes,
01:21:49 ne m'excite pas tellement, en fait.
01:21:51 Alors, ça paraît paradoxal,
01:21:53 mais, alors, je ne suis pas au moment, je pense.
01:21:55 En fait, je ne sais pas.
01:21:57 Peut-être que je me découvre
01:21:59 et peut-être que, justement, je ne sais pas
01:22:01 réellement ce que je suis
01:22:05 et ce que je me suis trouvé réellement.
01:22:07 Moi, ce qui m'excite,
01:22:09 c'est l'homme en érection,
01:22:11 avec un gros sexe.
01:22:13 Mais, par contre,
01:22:15 tout ce qui va être sodomie,
01:22:17 que ce soit de vie...
01:22:19 - Ce qui vous excite, c'est un homme
01:22:21 avec un gros sexe qui prend votre femme, c'est ça ?
01:22:23 - Pas spécialement.
01:22:25 C'est le sexe de l'homme.
01:22:27 - D'accord.
01:22:29 - Voilà. C'est le sexe de l'homme
01:22:31 d'être dans un endroit,
01:22:33 on va dire,
01:22:35 beaucoup en forêt, parce qu'on pratique
01:22:37 beaucoup les forêts, ou le campin, bien sûr.
01:22:39 Ou d'autres petites
01:22:41 plages, vers Cary, tout ça,
01:22:43 qui a des lieux de naturistes
01:22:45 avec beaucoup de passages
01:22:47 d'hommes qui passent.
01:22:49 J'ai désormais
01:22:51 passé à l'acte,
01:22:53 sans que ma compagne
01:22:55 ne le sache, parce que, bon,
01:22:57 là, je pense que... - Mais l'acte de quoi,
01:22:59 Tristan ?
01:23:01 - L'acte de masturber cet homme.
01:23:03 Alors, c'est très très facile, en fait.
01:23:05 C'est un simple regard,
01:23:07 une érection, et on voit que
01:23:09 les deux sont attirés,
01:23:11 forcément, bien évidemment.
01:23:13 Et de passer à l'acte,
01:23:15 de le masturber,
01:23:17 de lui faire une fédération, d'aller jusqu'au bout,
01:23:19 c'est quelque chose
01:23:21 qui me donne plaisir
01:23:23 énormément.
01:23:25 Jusqu'à la jouissance, bien sûr.
01:23:27 - On peut quand même dire que vous êtes
01:23:29 un peu bi, Tristan, excusez-moi.
01:23:31 - Alors, oui,
01:23:33 justement, j'attendais une réponse un petit peu
01:23:35 de votre part, ou peut-être qu'Arthur aussi
01:23:37 a la réponse.
01:23:39 Bien que je n'ai jamais
01:23:41 pratiqué, enfin, je n'ai jamais consulté
01:23:43 de sexologue ou autre.
01:23:45 - Je m'en fous, vous avez le droit d'être ce que vous êtes.
01:23:47 Et puis, voilà.
01:23:49 Moi, je ne dis plus ça, je ne le dis pas
01:23:51 pour vous d'ailleurs, parce que vous avez l'air d'assumer
01:23:53 très très bien ce que vous êtes. Je disais
01:23:55 plus pour ceux qui écoutent. À partir du moment
01:23:57 où on a envie de faire une fédération
01:23:59 à un autre homme et qu'on est un homme,
01:24:01 on est bi. Je dis bi parce que vous avez
01:24:03 une femme aussi. - Bien sûr, bien sûr.
01:24:05 Mais oui, alors, c'est
01:24:07 très paradoxal, parce que je déteste
01:24:09 quand... Enfin, je déteste...
01:24:11 Je n'éprouve pas de plaisir quand on me le fait,
01:24:13 quand un homme me le fait, mais vraiment pas.
01:24:15 Par contre,
01:24:17 ce qui m'excite énormément, c'est de voir
01:24:19 un homme...
01:24:21 Bon, il ne va pas
01:24:23 m'exciter s'il va avoir,
01:24:25 entre guillemets, parlons cru, une demi-molle.
01:24:27 C'est quelque chose qui va me...
01:24:29 Non, qui ne va pas m'exciter.
01:24:31 Mais par contre, un sexe bien dur
01:24:33 va m'exciter
01:24:35 énormément jusqu'à...
01:24:37 Jusqu'à...
01:24:39 J'ai vu des hétéros, on va le faire.
01:24:41 On nous parle souvent...
01:24:43 Vous parlez souvent de l'imaginaire des gens
01:24:45 ou des femmes qui s'habillent
01:24:47 avec une petite tenue légère,
01:24:49 qu'elles le savent ou pas. Je pense,
01:24:51 par ma connaissance avec mes 55 ans,
01:24:53 je ne suis pas vieux non plus,
01:24:55 mais toutes ces expériences que j'ai faites
01:24:57 et toutes les femmes que j'ai initiées, justement,
01:24:59 quasiment toutes,
01:25:01 je vous le dis,
01:25:03 je vous l'assure,
01:25:05 toutes les femmes que j'ai eues,
01:25:07 et sans prétention aucune,
01:25:09 je n'ai pas eu beaucoup de femmes,
01:25:11 j'ai initié,
01:25:13 on va dire,
01:25:15 80% des femmes dans le trio.
01:25:17 - D'accord.
01:25:19 En tout cas, ce que je peux dire aussi, Tristan,
01:25:21 et je le dis avec beaucoup d'humour,
01:25:23 ce qui est sûr, c'est que vous êtes également
01:25:25 très exhibitionniste, parce que vous avez plaisir
01:25:27 à nous raconter ce que vous êtes apte
01:25:29 à faire, et on écoute
01:25:31 volontiers, d'ailleurs.
01:25:33 - Disons que... Voilà. Le problème qu'il y a,
01:25:35 c'est que c'est difficile d'en parler à quelqu'un
01:25:37 autour de nous, puisqu'il y a un mythe
01:25:39 qui... Je connais énormément de gens,
01:25:41 personne ne sait,
01:25:43 mis à part vous, aujourd'hui, à l'antenne,
01:25:45 tout le fait que je prenne un pseudo aussi,
01:25:47 et une ville différente,
01:25:49 même s'il y a 80 km d'écart,
01:25:51 que aujourd'hui,
01:25:53 oui, dans la rue,
01:25:55 moi, là, à l'heure où je vous parle,
01:25:57 je suis garé, donc, pas très loin
01:25:59 de Saint-Rémy-de-Provence,
01:26:01 il y a des voitures qui s'arrêtent
01:26:03 avec des hommes seuls,
01:26:05 et à tout moment, je sais que
01:26:07 ça peut déborder si je sors pour aller
01:26:09 dans le petit coin forêt,
01:26:11 pour aller faire semblant
01:26:13 d'aller faire pipi,
01:26:15 et de commencer comme ça. Ça peut être tous les jours,
01:26:17 tous les jours, tous les jours. C'est quelque chose qui m'excite
01:26:19 énormément. Après, par contre,
01:26:21 il ne faut pas parler. Vous voyez, ce que je veux dire,
01:26:23 c'est que je n'ai pas envie de faire connaissance avec
01:26:25 ces gens-là, je ne veux pas les connaître,
01:26:27 je ne veux pas qu'ils parlent, je laisse
01:26:29 mon imagination déborder.
01:26:31 - Vous avez besoin juste d'une relation
01:26:33 totalement sexuelle, rien,
01:26:35 et surtout pas autre chose.
01:26:37 Oui, oui, je comprends très bien.
01:26:39 Vous décrivez très très bien votre fantasme,
01:26:41 d'ailleurs. Arthur, vous pouvez réagir.
01:26:43 - Oui. En fait, ce qui est intéressant
01:26:45 lorsqu'on parle dans l'émission
01:26:47 d'exhibitionnisme, de voyeurisme,
01:26:49 c'est qu'en fait, chacun a dans sa tête
01:26:51 un ou plusieurs scripts sexuels,
01:26:53 c'est-à-dire
01:26:55 une espèce de mini-scénario
01:26:57 qui va provoquer une excitation.
01:26:59 Et donc, vous, on voit bien,
01:27:01 si on vous posait la question "mais est-ce que
01:27:03 je suis bisexuel ou pas bisexuel ?"
01:27:05 En réalité, c'est même pas vraiment
01:27:07 la question, c'est qu'au fur et à mesure
01:27:09 de votre expérience,
01:27:11 vous avez au fur et à mesure
01:27:13 développé une
01:27:15 attirance particulière
01:27:17 pour le sexe de l'homme en érection.
01:27:19 Et donc,
01:27:21 c'est rentré
01:27:23 progressivement dans votre imaginaire érotique
01:27:25 et c'est rentré
01:27:27 dans votre script, peut-être même
01:27:29 que ce n'était pas le cas au tout début,
01:27:31 mais au fur et à mesure, avec tous les trios,
01:27:33 puisque vous indiquez que ça fait quand même de nombreuses années
01:27:35 visiblement que vous pratiquez les trios,
01:27:37 c'est devenu quelque chose qui est devenu
01:27:39 important pour vous
01:27:41 et donc qui suscite comme ça cette forme
01:27:43 d'excitation. Donc,
01:27:45 c'est très bien, mais ça prouve vraiment
01:27:47 que chacun a des scripts.
01:27:49 Est-ce qu'on doit vous mettre une étiquette
01:27:51 bisexuelle ou pas ? Parce qu'il y a plein
01:27:53 d'actes dits "homosexuels"
01:27:55 qui ne vous conviennent pas, mais certains
01:27:57 qui vous conviennent. Bon, je dirais après, les étiquettes,
01:27:59 ce n'est pas forcément très important. Du moment où
01:28:01 vous trouvez des trucs qui vous font plaisir
01:28:03 et que vous y alliez, c'est très bien, c'est super.
01:28:05 Je conçois, j'entends
01:28:07 ce que vous dites, mais
01:28:09 l'étiquette, j'aimerais bien quand même la mettre
01:28:11 sur le fait que
01:28:13 j'aime faire ça aux hommes
01:28:15 à condition qu'ils ont un sexe
01:28:17 assez volumineux
01:28:19 et en érection, bien entendu, bien dur.
01:28:21 Mais, à contrario, je n'aime pas
01:28:23 qu'on me le fasse, je n'aime pas qu'on me touche
01:28:25 parce qu'il y en a souvent, malheureusement,
01:28:27 quand ils font ça,
01:28:29 même quand je les suce, excusez-moi de parler
01:28:31 crûment, mais
01:28:33 c'est le cas, c'est la vie,
01:28:35 c'est ce qu'il y a. Mais
01:28:37 qu'ils me touchent les seins, qu'ils me touchent
01:28:39 les tétons, je déteste ça,
01:28:41 qu'ils me touchent les fesses, j'ai hors de ça.
01:28:43 Je les vois qui veulent forcément,
01:28:45 logiquement, par excitation,
01:28:47 m'initier un doigt,
01:28:49 c'est quelque chose que non,
01:28:51 que je refoule complètement.
01:28:53 Le fait de les sodomiser me refoule
01:28:55 complètement et d'être
01:28:57 sodomisé encore moins,
01:28:59 voilà, c'est
01:29:01 comme vous dites, c'est le scénario
01:29:03 de voir quelqu'un dans la rue qui va peut-être
01:29:05 ou l'uriner sur un arbre
01:29:07 et que je vais le voir, il va me voir, il va rigoler.
01:29:09 - Oui, on comprend très bien, mais encore une fois...
01:29:11 - Mais par contre, l'étiquette,
01:29:13 je ne l'ai pas, je vis avec ça.
01:29:15 - Non, non, mais je...
01:29:17 La seule chose qu'on peut
01:29:19 encore une fois dire, c'est que
01:29:21 à partir du moment où vous êtes
01:29:23 heureux comme ça, que ce n'est pas
01:29:25 quelque chose qui vous fait souffrir,
01:29:27 que vous n'êtes pas dans l'addiction, ou que vous n'êtes pas obligé
01:29:29 tous les jours de trouver...
01:29:31 - Ah non, non, non. - Il n'y a rien
01:29:33 à dire. - Non, c'est le scénario, voilà, c'est le scénario
01:29:35 que je fais, et voilà.
01:29:37 - Mais encore une fois,
01:29:39 j'ai suffisamment
01:29:41 d'expérience pour vous le dire
01:29:43 tout ce temps et le dire à tous ceux qui nous écoutent.
01:29:45 Si vous saviez tout ce que j'ai
01:29:47 déjà entendu depuis 30 ans
01:29:49 que j'écoute,
01:29:51 moi je suis...
01:29:53 Enfin, et vous aussi, Arthur, vous entendez
01:29:55 beaucoup, on est...
01:29:57 Enfin, je veux dire, qu'est-ce que...
01:29:59 Il n'y a rien d'autre à dire
01:30:01 que chacun... Et si
01:30:03 ça vous rend heureux,
01:30:05 continuez, quoi. - Exactement. - Oui, bien sûr.
01:30:07 Ce qui est dommage, c'est que je ne puisse pas
01:30:09 le faire avec ma compagne, puisque
01:30:11 je n'ose pas lui avouer,
01:30:13 elle ne le sait pas. Je rencontre
01:30:15 souvent une personne qui
01:30:17 habite dans le coin et qui
01:30:19 est une énorme verge, donc...
01:30:21 Et qu'on va... Enfin, pas régulièrement,
01:30:23 mais ça reste un amant
01:30:25 pour elle, bien que j'en cherche
01:30:27 d'autres. Voilà.
01:30:29 - Pourquoi vous auriez besoin de lui dire,
01:30:31 Tristan ?
01:30:33 - Parce que beaucoup d'hommes
01:30:35 m'ont demandé. C'est dommage que
01:30:37 ta compagne ne le sache pas.
01:30:39 J'aimerais beaucoup que tu le fasses devant ta compagne.
01:30:41 - Vous en avez discuté
01:30:43 un tout petit peu avec elle ? Pas forcément
01:30:45 pour parler de vous, mais de façon générale...
01:30:47 Parce qu'il y a beaucoup de femmes aujourd'hui, alors c'est pareil,
01:30:49 je ne sais pas l'âge de votre compagne, mais
01:30:51 aujourd'hui, l'homosexualité
01:30:53 masculine est de plus en plus
01:30:55 un fantasme féminin. C'est-à-dire que les femmes
01:30:57 vont sur des sites pornographiques, souvent
01:30:59 c'est des sites gays.
01:31:01 C'est une vraie tendance.
01:31:03 Si ça se trouve, moi j'en sais rien, je ne connais pas votre femme,
01:31:05 mais tout ce que je peux
01:31:07 vous dire, c'est qu'il y a des femmes qui pourraient être très excitées
01:31:09 par cette situation.
01:31:11 - Oui, peut-être. Elle est déjà très
01:31:13 excitée par ce qu'elle fait. Moi,
01:31:15 j'étais à l'avis, j'étais personnel avant,
01:31:17 toutes les relations que j'ai eues...
01:31:19 - De toute façon, en règle générale,
01:31:21 Tristan, quand on n'a pas envie de le dire
01:31:23 à l'autre, c'est qu'il faut suivre
01:31:25 son intuition, et donc moi je ne vous conseille pas
01:31:27 de lui en parler.
01:31:29 - Non, je veux que je le fasse. - Parce que j'entends
01:31:31 quand même dans ce que vous racontez, que c'est quelque
01:31:33 chose qui touche
01:31:35 une partie de vous très
01:31:37 particulière, très profonde.
01:31:39 - C'est une question d'orgueil
01:31:41 peut-être aussi, face à elle.
01:31:43 - Je ne dirais pas ça,
01:31:45 mais j'ai
01:31:47 envie de dire que ça répare
01:31:49 une... je ne veux pas dire
01:31:51 une blessure, mais ça répare quelque chose chez vous
01:31:53 quand vous pouvez
01:31:55 aller rencontrer un homme avec
01:31:57 un pénis imposant,
01:31:59 ça calme quelque chose
01:32:01 chez vous. Donc c'est compliqué
01:32:03 parce qu'on n'est pas
01:32:05 tellement dans le domaine
01:32:07 de l'érotisme ludique,
01:32:09 on est dans quelque chose de beaucoup plus
01:32:11 sérieux, voyez ce que je veux dire.
01:32:13 En ce sens, je ne sais pas
01:32:15 si vous auriez envie non plus de le partager avec elle.
01:32:17 - Oui, peut-être.
01:32:19 - Mais après, c'est ce que je ressens
01:32:21 et je me trompe peut-être.
01:32:23 - Non, vous êtes
01:32:25 complètement dedans en fait.
01:32:27 Si je puis dire
01:32:29 sans mauvais jeu de mots...
01:32:31 - Je n'ai pas
01:32:33 l'esprit aussi mal tourné, moi,
01:32:35 Tristan. - Non, non, non.
01:32:37 - Vous m'avez évité, moi,
01:32:39 pour vous pas mal tourner.
01:32:41 - Mais je plaisante.
01:32:43 - J'ai vu tellement de films avec vous,
01:32:45 vous savez, en 55 ans,
01:32:47 je vous connais par cœur, bien évidemment,
01:32:49 bien que malheureusement,
01:32:51 je me regrette
01:32:53 de ne pas vous avoir connus
01:32:55 sur certaines scènes.
01:32:57 Voilà, ça reste encore une fois
01:32:59 personnel, sans vouloir vous offenser.
01:33:01 Je pense qu'aujourd'hui, avec ce que vous avez
01:33:03 entendu et vu dans votre vie,
01:33:05 je pense qu'il n'y a plus rien
01:33:07 qui vous choque, à mon avis.
01:33:09 Voilà, c'est pour ça que je me permets
01:33:11 délicatement de vous dire... - Mais vous avez bien fait.
01:33:13 - Mais après, pour revenir,
01:33:15 comme vous disiez tout à l'heure avec Arthur,
01:33:17 le fait qu'une femme ne sait
01:33:19 peut-être pas pourquoi
01:33:21 elle s'habille comme ça... Alors là,
01:33:23 sincèrement,
01:33:25 je n'y crois pas.
01:33:27 Je pense que, au niveau sexiste,
01:33:29 sexisme d'une femme,
01:33:31 quand elle se regarde le matin,
01:33:33 quand elle prend beaucoup de plaisir
01:33:35 à s'habiller, ou de se regarder dans la glace,
01:33:37 ou entre le soleil,
01:33:39 elle sait très bien qu'on voit sa petite culotte.
01:33:41 Toutes les femmes le savent.
01:33:43 Quand elles se mettent à travers
01:33:45 une vitre blanche...
01:33:47 - Encore une fois, Tristan,
01:33:49 c'est votre opinion,
01:33:51 mais on n'est pas d'accord avec vous.
01:33:53 Après, il y a des femmes qui le savent,
01:33:55 évidemment, et qui le font exprès,
01:33:57 mais il y en a certainement qui ne le savent pas.
01:33:59 On ne sait pas toujours,
01:34:01 vous savez Tristan, pourquoi on réagit
01:34:03 de telle ou telle manière.
01:34:05 Il faut parfois beaucoup, beaucoup,
01:34:07 beaucoup de recul pour apprendre
01:34:09 à se connaître réellement.
01:34:11 En tout cas, merci Tristan de votre témoignage.
01:34:13 On a réellement conclu avec
01:34:15 quelqu'un à la fois voyeur
01:34:17 et exhibitionniste.
01:34:19 C'était un sujet
01:34:21 complexe. Merci Arthur Vernon
01:34:23 de l'avoir partagé avec nous.
01:34:25 Je rappelle qu'on peut aller
01:34:27 voir des spectacles au Suite Paradise,
01:34:29 12 rue Marie Stuart, dans le deuxième.
01:34:31 Et puis tout de suite, vous retrouvez
01:34:33 Alexandre Delovane.
01:34:35 Et puis demain, on sera avec Lucie Vincent.
01:34:37 Pourquoi l'amour ne dure
01:34:39 pas si longtemps que ça ? Pourquoi la passion
01:34:41 ne peut pas durer ? Elle nous expliquera
01:34:43 tout ça, Lucie Vincent.
01:34:45 Sud Radio, parlons vrai !

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