Avec avec Christophe Médici et Laurence Dispaux.
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##BRIGITTE_LAHAIE-2023-09-22##
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00:00:05 14h-16h, Brigitta et Sud Radio.
00:00:09 Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:13 La musique adoucit nos mœurs, et oui on connaît bien sûr cette formule,
00:00:18 mais figurez-vous qu'elle peut aussi, et c'est ce que va nous faire découvrir Christophe Médici,
00:00:24 nous apparendre beaucoup plus que ça.
00:00:26 Si on réfléchit, on se rend compte que les chansons qui nous ont marquées à jamais
00:00:32 sont souvent des chansons de notre adolescence,
00:00:34 quand on avait bien des espoirs, des rêves et des objectifs de vie.
00:00:39 Eh bien aujourd'hui, nous vous invitons à aller revisiter ces chansons,
00:00:43 afin que vous soyez peut-être un peu mieux conscients de vos objectifs,
00:00:46 et puis on pourra ensemble également vérifier si vos rêves ont pu se réaliser.
00:00:50 Et puis surtout, on verra quelle est votre mission de vie,
00:00:53 parce que oui, je suis assez d'accord avec Christophe Médici,
00:00:56 les chansons qu'on aime sont révélatrices de notre monde intérieur.
00:01:00 D'ailleurs, je trouve que lorsqu'on rencontre quelqu'un,
00:01:03 on devrait lui demander quelles sont les chansons d'amour qu'il aime le plus,
00:01:06 et celles qu'il déteste, puis comme ça on en saurait déjà bien plus
00:01:09 sur ce qui nous attend dans cette histoire d'amour qui commence.
00:01:13 En tout cas, je vous invite à venir nous rejoindre en chanson,
00:01:16 pour témoigner bien sûr, et pour ça vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:01:20 Bonjour Christophe Médici.
00:01:22 Bonjour Brigitte Lahaye.
00:01:23 Vous êtes fondateur de la méthode Haute Qualité Relationnelle,
00:01:27 mais aujourd'hui on va parler de tout à fait autre chose,
00:01:29 on va parler de votre dernier livre qui vient juste de sortir aux éditions Lanore,
00:01:34 "Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie".
00:01:38 Alors la mélothérapie, c'est un petit peu une thérapie par la musique,
00:01:44 par la chanson plus précisément.
00:01:46 Alors oui, vous avez raison de faire la distinction.
00:01:48 C'est vrai que je suis très ému de faire cette émission,
00:01:51 parce que le livre est sorti, là il y a une poignée de jours,
00:01:53 c'est un bébé à la même époque.
00:01:55 Je viens de le recevoir, j'ai pas eu le temps de le lire.
00:01:57 Vous venez de le recevoir, donc deux ans de travail,
00:01:59 tout est parti, je vais être très clair, d'un amour depuis des années de la chanson,
00:02:03 d'ailleurs nous le partageons, vous êtes aussi une amoureuse de la chanson,
00:02:06 et notamment de la chanson française.
00:02:08 Et puis j'ai co-écrit ce livre avec un psychanalyste yonguin
00:02:11 qui s'appelle Philippe Mazet, spécialiste de l'œuvre de Jung,
00:02:14 et on a créé une thérapie, une méthode complètement révolutionnaire, originale.
00:02:20 J'insiste, la mélothérapie existait avant qu'on crée notre dispositif.
00:02:24 Mais depuis 14 ans, on raffine un dispositif qui,
00:02:27 à partir des chansons françaises que les gens aiment, Brigitte,
00:02:30 nous permet de leur donner beaucoup de réponses,
00:02:32 et à la fin, ce livre est un peu comme un jeu où il y a chaque chapitre des clés
00:02:36 qui vont nous permettre d'avoir énormément de réponses
00:02:39 et qui leur permettront de trouver ce que j'appelle leur mission de vie.
00:02:42 Alors qu'est-ce que j'appelle une mission de vie ?
00:02:44 Je pars de l'idée, il y a une phrase très belle de Mark Twain qui dit
00:02:47 « Les deux jours les plus importants de votre vie, c'est le jour de votre naissance
00:02:50 et le jour où vous savez pourquoi ».
00:02:52 Et j'adore cette phrase de Mark Twain, je suis persuadé.
00:02:54 Après, on y croit ou on n'y croit pas, nous on a une dimension un peu,
00:02:58 une vision essentialiste de la vie, qu'on revient sur Terre avec une mission.
00:03:03 Mais qui ne nous est pas dévoilée, le terme dit d'une manière juste, Brigitte.
00:03:08 C'est pour ça que le titre dit « découvrir sa mission de vie ».
00:03:11 C'est-à-dire que le but quand même d'un être humain,
00:03:13 c'est, puisqu'il est revenu mais avec un voile, n'est-ce pas,
00:03:17 il doit partir en quête de ce pourquoi il est revenu sur la Terre.
00:03:21 Quelle est sa mission de vie ?
00:03:23 Et ce qui est intéressant dans le dispositif qu'on a trouvé,
00:03:26 c'est qu'on est parti, on a un grand amour de la chanson française,
00:03:29 mais 92% des Français ont un grand amour de la chanson,
00:03:32 et notamment de la chanson française.
00:03:34 Et on s'est rendu compte que si vous aimez une chanson,
00:03:38 si elle vous parle tant, si elle vous touche tant,
00:03:40 comme vous disiez en introduction, Brigitte,
00:03:42 depuis votre enfance, depuis votre adolescence,
00:03:44 et à chaque fois que vous la réécoutez, que ce soit à la radio, à la télé,
00:03:47 ou n'importe où, vous êtes touché,
00:03:49 mais parfois même par un passage plus fort de cette chanson.
00:03:52 Cette chanson parle à votre inconscient et elle dit quelque chose de vous.
00:03:55 Elle dit non seulement quelque chose de vous.
00:03:57 D'accord. Mais alors plus précisément, pour qu'on comprenne bien,
00:04:00 dans ce livre, « Découvrir sa mission de vie par la mélothérapie »,
00:04:03 qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:04:04 Bon, le lire, bien sûr, mais il faut donner les chansons
00:04:08 qui nous ont marqué.
00:04:10 À la fin de chaque chapitre, il faut jouer le jeu.
00:04:12 D'ailleurs, c'est un livre qui peut se lire tout seul,
00:04:15 et puis après on fait le travail tout seul.
00:04:17 Vous avez vu qu'on a toutes les réponses à la fin,
00:04:19 qui est donnée.
00:04:20 Mais le jeu, c'est qu'à la fin de chacun des chapitres,
00:04:22 je propose, par rapport au thème qui est lié à la clé
00:04:25 qui est dans le chapitre, de dire à la personne
00:04:27 quelle chanson française vous aimez.
00:04:29 Et à partir de cette chanson française qu'ils aiment,
00:04:31 il y a un petit dispositif, que je ne déflore pas,
00:04:33 mais on en parlera lorsque vos auditeurs nous appelleront.
00:04:35 On pourra peut-être les aider à y voir plus clair.
00:04:37 On leur permettra de comprendre à quelle réponse
00:04:40 ça leur donne.
00:04:41 Et c'est là que c'est intéressant.
00:04:42 Alors je dois vous dire aussi qu'on a été aidé
00:04:44 par un numérologue, et par des gens qui s'y connaissent
00:04:46 aussi dans la spiritualité.
00:04:48 Vous m'avez aussi bien gentiment donné
00:04:50 des petits clins d'œil.
00:04:52 Et puis, il y a un homme de la maison,
00:04:54 donc je vais le citer, qui nous a aidé.
00:04:55 On lui a fait un long interview, et Dieu sait,
00:04:57 c'est un homme qui adore la chanson française,
00:04:58 donc on lui a en trop dédié le livre.
00:05:00 C'est M. Jacques Pessis, votre collègue qui fait
00:05:02 les clés d'une vie, parce que Dieu sait s'il connaît
00:05:04 les chansons, et il nous a aidé.
00:05:06 Et on l'a beaucoup cité dans le livre,
00:05:08 parce qu'il nous a donné vraiment des références
00:05:11 sur Trenet, sur Beko, sur...
00:05:13 Je crois vraiment que, je vais dire sincèrement,
00:05:17 la chanson, c'est la thérapie que font les gens
00:05:20 qui ne savent pas qu'ils font une thérapie.
00:05:22 En fait, tout le monde fait une thérapie,
00:05:23 bien les chansons qu'ils aiment.
00:05:24 D'accord. Donc on va demander aux auditeurs
00:05:26 de nous appeler, de dire les chansons qu'ils aiment,
00:05:28 les chansons qui comptent pour eux.
00:05:30 On va plutôt essayer d'aller vers des chansons d'amour,
00:05:33 si vous en êtes d'accord.
00:05:34 Avec joie !
00:05:35 Parce que c'est quand même une émission qui parle d'abord
00:05:36 et avant tout d'amour, et je crois qu'on en a tous besoin.
00:05:39 Et vous allez donc décoder,
00:05:41 et vous allez pouvoir donner des pistes
00:05:43 sur leur chemin de vie,
00:05:45 c'est-à-dire sur ce qu'il faut qu'ils fassent de leur vie,
00:05:48 en tout cas, ce qu'ils ont à l'intérieur d'eux,
00:05:51 qui peut les rendre heureux,
00:05:54 s'ils vont vers cette direction-là.
00:05:56 Dis-moi quelle chanson tu aimes,
00:05:58 je te dirai quelle est ta mission de vie.
00:06:00 D'accord. Mais la mission de vie, au sens où
00:06:02 réussir sa vie, au sens où être à la place
00:06:05 où on sera bien.
00:06:07 C'était d'ailleurs une chanson qu'avait chantée Tapie, Brigitte,
00:06:09 en 1985, "Réussir sa vie".
00:06:11 Lui qui avait rêvé en début de carrière d'être chanteur,
00:06:14 et cette chanson avait bien marché,
00:06:15 chanson de Didier Barbelie, "Viens, réussir sa vie".
00:06:17 Je crois franchement que Jung disait toujours
00:06:20 à ses patients, à ses analysants,
00:06:22 "Venez avec vos rêves, vous qui êtes si bon en impression des rêves,
00:06:24 et bien nous, les gens viennent à nos thérapies
00:06:26 individuelles ou collectives avec leurs chansons,
00:06:29 et je peux vous assurer que je vais leur donner des réponses."
00:06:31 Eh bien on va voir ça dans un instant.
00:06:33 Donc si vous avez envie de partager avec nous
00:06:37 une chanson que vous avez particulièrement aimée,
00:06:39 alors, à n'importe quel moment de sa vie,
00:06:42 pas forcément au moment de l'adolescence...
00:06:45 Enfant, ado, jeune adulte, premier amour...
00:06:48 C'est bien une chanson qui marque l'ADN.
00:06:50 Hier, on a cité 151 chansons dans le livre,
00:06:53 151 chanteurs, on a quand même dédié le livre
00:06:55 à tous les chanteurs dont les chansons ont sauvé
00:06:57 et sauveront des vies.
00:06:58 Je pense, moi, que parfois des chanteurs
00:07:00 et des chanteuses nous sauvent la vie
00:07:02 à des périodes hard de notre vie.
00:07:04 Une chanson, je sais que vous êtes une amoureuse de la chanson aussi.
00:07:07 En tout cas, elle nous aide à aller mieux.
00:07:09 C'est un antidépresseur énorme.
00:07:13 Écouter de la chanson, une chanson, c'est...
00:07:15 Même une chanson triste d'ailleurs,
00:07:17 quand on est très malheureux, écouter une chanson triste,
00:07:19 ça nous permet de libérer les larmes,
00:07:21 et puis de pleurer un bon coup,
00:07:22 et de se sentir mieux après, évidemment.
00:07:24 Bon, eh bien, on vous attend, 0826 300 300.
00:07:27 N'hésitez pas, vous nous appelez,
00:07:28 et on verra ça avec Christophe.
00:07:30 Christophe Médici est avec nous,
00:07:37 créateur de la haute qualité relationnelle,
00:07:41 mais aujourd'hui, c'est en chanson que ça va se passer, Christophe.
00:07:45 Alors, je ne vais pas vous demander de chanter la chanson que vous aimez,
00:07:47 mais pourquoi pas, si vous chantez bien,
00:07:49 on sera ravis.
00:07:51 Et puis, grâce à Christophe,
00:07:53 vous en saurez un peu plus.
00:07:55 Pourquoi vous aimez particulièrement cette chanson,
00:07:57 et qu'est-ce que ça signifie de vous ?
00:07:59 Isabelle, bonjour.
00:08:01 Bonjour, Brigitte, bonjour Christophe.
00:08:03 Bonjour Isabelle.
00:08:05 Alors, qu'est-ce que vous aimez comme chanson ?
00:08:07 Moi, j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup la musique.
00:08:10 J'ai plein de chansons qui ont été des références dans ma vie,
00:08:13 comme vous disiez, Christophe, tout à l'heure.
00:08:16 C'est vrai que ça m'a permis, à certains moments de ma vie,
00:08:19 de rebondir, d'aller mieux,
00:08:22 de me mettre dans la joie,
00:08:24 alors que j'étais vraiment au plus mal.
00:08:26 Et ma chanson d'amour préférée,
00:08:28 c'est "L'envie d'aimer", de Pascal Obispo.
00:08:30 Celle-là, elle a bercé ma vie,
00:08:33 et je l'écoute encore beaucoup, beaucoup aujourd'hui.
00:08:36 Elle est très belle.
00:08:38 Mais il y a une chanson qui m'a marquée,
00:08:41 qui a marqué un tournant dans ma vie,
00:08:43 c'est quand j'ai divorcé.
00:08:45 Dans le chaos du divorce,
00:08:47 un jour, mon ex-mari m'envoie une chanson,
00:08:50 de Calogéro, qui s'appelle "Le monde moderne".
00:08:53 Et c'est votre ex-mari qui vous l'envoie ?
00:08:55 Oui, c'est mon ex-mari qui me l'envoie.
00:08:58 Et j'écoute cette chanson.
00:09:00 Et je suis bouleversée, parce qu'elle parle de séparation,
00:09:03 elle parle de garde alternée,
00:09:05 elle parle de ce que ressent un homme,
00:09:08 et de la prise de conscience d'un homme quand sa femme part.
00:09:11 On va en écouter un petit extrait, Isabelle,
00:09:15 comme ça on va se mettre dans le mood.
00:09:17 * Extrait de "Le monde moderne" *
00:09:37 Oui, c'est votre mari avec qui vous êtes en train de divorcer,
00:09:41 qui vous envoie ça.
00:09:43 C'est beau, parce que ça veut dire que,
00:09:45 quelque part, il accepte,
00:09:47 mais il vous envoie quand même un message d'amour.
00:09:50 Isabelle, vous êtes prête à partir dans le jeu ?
00:09:52 Oui, complètement.
00:09:53 Je vais vous proposer d'avoir deux clés,
00:09:55 grâce aux deux chansons que vous venez de nous offrir,
00:09:57 avec beaucoup de générosité.
00:09:59 Et ça nous permet de commencer par les deux premiers chapitres du livre.
00:10:01 Vous avez compris, c'est un jeu, le livre.
00:10:03 Et à la fin, il y a toutes les réponses.
00:10:04 Mais déjà, vous allez avoir les réponses.
00:10:05 Alors, je vais vous demander une chose, toute simple.
00:10:07 Et tous ceux qui nous écoutent pourront faire la même chose avec le livre.
00:10:10 On commence par "L'envie d'aimer" d'Obispo,
00:10:12 vous avez commencé par celle-là, on est d'accord ?
00:10:14 On est d'accord.
00:10:15 Vous allez vous concentrer trois secondes,
00:10:17 trois centièmes de seconde, parce qu'on est à la radio.
00:10:19 Et si je vous demandais, Isabelle,
00:10:21 à quel thème positif, pour vous,
00:10:24 de quel thème positif parle cette chanson "L'envie d'aimer" ?
00:10:27 Et je dis bien un thème positif.
00:10:29 Vous diriez quel mot ?
00:10:30 L'amour.
00:10:31 Avec un grand A.
00:10:33 Avec un grand A, mais vraiment.
00:10:35 Vous avez la première réponse.
00:10:37 Deuxième question.
00:10:38 La chanson de Calo Jero, "Le monde moderne",
00:10:41 de quel thème positif ?
00:10:43 Je dis bien positif, d'accord ?
00:10:45 Isabelle, parle cette chanson.
00:10:47 Vous êtes là ?
00:10:50 Oui, je suis là.
00:10:52 Et je réfléchis, mais spontanément, je dirais l'amour.
00:10:55 Alors vous ne pouvez pas choisir la même réponse.
00:10:57 Essayez de trouver autre chose.
00:10:58 Je vais changer.
00:11:00 Positif, mais c'était la...
00:11:02 Spontanément, ce qui me vient, c'est la peine.
00:11:04 Mais ce n'est pas la peine malheureuse, en fait.
00:11:07 C'est la peine...
00:11:09 La nostalgie ?
00:11:10 Oui, la page qui se tourne.
00:11:13 La page qui se tourne.
00:11:14 Alors, vous êtes prête à ce que je vous donne les réponses ?
00:11:17 Maintenant, la clé ?
00:11:18 Allez.
00:11:19 Le premier chapitre du livre, c'est "Ce que j'amène à l'humanité".
00:11:22 D'accord ?
00:11:23 Je vous assure que ça fait 120 000 fois qu'on fait ce coaching.
00:11:25 C'est pour ça que maintenant, on ouvre la méthode à tout le monde.
00:11:27 Ça est toujours tombé juste.
00:11:29 Vous êtes une femme qui apporte partout où vous êtes de l'amour.
00:11:32 Est-ce que ça tombe juste, Isabelle ?
00:11:34 Complètement.
00:11:35 Vous allez me faire pleurer.
00:11:36 Non, non, mais je vous ai fait la première con Fabien Ritz,
00:11:38 le week-end dernier, les gens ont tous été scotchés pour les 18 réponses.
00:11:42 Deuxième, ce qui vous manque, Isabelle,
00:11:45 et on est obligé, on est dans l'émission de Brigitte, très implicationnel,
00:11:48 vous avez du mal à tourner une page ?
00:11:50 C'est possible.
00:11:53 Vous avez du mal avec les deuils ?
00:11:56 Non, avec la perte, oui.
00:11:59 J'ai mis 18 ans à faire le deuil de mon grand-père,
00:12:02 mais j'ai réussi là.
00:12:04 Je l'ai laissé partir depuis deux ans.
00:12:06 Tourner une page, c'est le rapport au deuil,
00:12:09 et c'est le rapport à la perte, sur le plan symbolique.
00:12:12 Donc ça veut dire que vous avez du mal à accepter de perdre
00:12:18 les gens que vous aimez, les choses que vous aimez.
00:12:22 Donc c'est malheureusement l'épreuve de la vie.
00:12:27 Je vais pleurer.
00:12:29 Oui, mais pleurer c'est pas grave.
00:12:31 Ça fait du bien aussi de pleurer.
00:12:33 Quand on pleure pour de bonnes raisons, c'est bien.
00:12:35 Parce que c'est malheureusement...
00:12:38 Si vous ne voulez plus perdre ceux que vous aimez,
00:12:41 il faut mourir.
00:12:43 Donc c'est vrai que c'est toujours triste de perdre quelqu'un,
00:12:48 c'est toujours douloureux,
00:12:51 mais en même temps, c'est comme ça.
00:12:54 Ce que j'ai envie de vous dire,
00:12:56 c'est que vous gardez toujours quelque chose de cette personne en vous.
00:12:59 J'ai beaucoup travaillé là-dessus.
00:13:02 Ma problématique interne, c'est que quand je suis amoureuse,
00:13:07 quand j'aime quelqu'un, j'ai toujours peur de le perdre.
00:13:11 Parce qu'il y a de nombreuses années, j'ai perdu énormément de gens.
00:13:15 Beaucoup de personnes de ma famille et de mes amis
00:13:21 sont décédés de façon très rapprochée.
00:13:24 Les deuils se sont enchaînés et je n'ai pas réussi.
00:13:27 Le dernier, c'était celui de mon ex-beau-père.
00:13:31 C'est à ce moment-là que mon ex-mari s'est enfoncé dans la douleur.
00:13:36 - Oui.
00:13:38 Et qui a provoqué finalement la séparation, c'est ça ?
00:13:41 - Oui.
00:13:43 - Et donc, visiblement, si je peux me permettre,
00:13:47 vous êtes encore dans ce traumatisme qui n'a pas été dépassé.
00:13:51 Et ça, peut-être qu'il faut le travailler en EMDR.
00:13:54 Parce que là, je pense que c'est quelque chose qui est de l'ordre d'un traumatisme
00:13:58 qui est un petit peu enquisté.
00:14:01 - Oui, parce que j'ai associé l'amour à la mort.
00:14:04 - Oui, mais vous voyez, c'est...
00:14:07 - Je le sais, je travaille dessus depuis longtemps.
00:14:10 Et je suis très bien accompagnée.
00:14:13 Mais parfois, c'est pour ça que les chansons, pour moi, sont salutaires.
00:14:18 Parce que quand je ne vais pas bien, je sais que je dois écouter.
00:14:23 Pour rebondir, pour me sentir vivante.
00:14:27 - Et vous voyez que c'est une thérapie ?
00:14:30 - Complètement. Je l'emploie depuis toujours.
00:14:34 Depuis tout le temps.
00:14:37 Et mes enfants, ma fille est née pareil.
00:14:40 Elle écoute beaucoup de musique, elle s'appuie beaucoup dessus.
00:14:43 Et mon ex-mari aussi. La musique faisait partie de notre vie.
00:14:46 Et elle fait toujours partie de ma vie.
00:14:49 Et quand je rencontre quelqu'un, je m'attache beaucoup à connaître ses goûts musicaux
00:14:54 et à partager au début, quand on fait connaissance.
00:14:58 On partage beaucoup, beaucoup, beaucoup de musique.
00:15:01 Voilà.
00:15:03 - Ecoutez, vous êtes touchante.
00:15:06 Et je crois qu'on démarre fort, Christophe Médici.
00:15:09 - Et c'est très illustrant.
00:15:11 Moi, ce que je peux vous donner comme retour très positif, Isabelle,
00:15:15 n'oubliez pas votre première réponse.
00:15:18 Ce que vous amenez à l'humanité, c'est de l'amour.
00:15:21 - Complètement. J'en suis consciente.
00:15:24 - Ce n'est pas rien quand même.
00:15:26 Je vous assure que c'est vrai.
00:15:28 Parce que ça ne faisait qu'un mois que vous faisiez ce coaching.
00:15:30 Non, ça fait 14 ans.
00:15:32 - Ce qui me semble important quand même, c'est que vous manquiez un peu d'amour pour vous-même.
00:15:37 Parce que c'est ça qui donne aussi la force de supporter la perte des autres.
00:15:42 - Ça, ça arrive.
00:15:44 Oui, ça vient.
00:15:46 Parce qu'en fait, tout au début de mes relations,
00:15:49 quand j'ai divorcé, je ne pensais qu'on pouvait recevoir de l'amour que de son conjoint ou de ses enfants,
00:15:53 mais pas de ses amis.
00:15:55 Et petit à petit, ça s'est venu.
00:15:58 Et aujourd'hui, j'en reçois énormément.
00:16:01 Et je suis capable d'en donner à d'autres personnes que mes enfants et mon conjoint.
00:16:05 - D'accord. Vous avez élargi votre capacité à recevoir l'amour.
00:16:11 - Et à le donner et à le ressentir.
00:16:14 - C'est ce qui va vous sauver.
00:16:16 - C'est important de savoir que l'amour, il est partout.
00:16:20 - Oui, complètement. Tout à fait. Je suis d'accord avec vous.
00:16:24 - Même dans l'univers.
00:16:26 Sans aller forcément jusqu'à parler de la gappée,
00:16:30 mais vous avez la possibilité de vous ressourcer dans l'univers,
00:16:35 dans la nature, avec les plantes, avec les animaux.
00:16:40 Et ça, c'est quand même assez important de le dire,
00:16:43 parce que c'est immuable. On peut toujours le trouver, ça.
00:16:48 - Oui, tout à fait. C'est vrai. Je suis d'accord avec vous.
00:16:50 Je l'ai expérimenté. Aller marcher dans la forêt.
00:16:53 Derrière chez moi, j'ai de la forêt.
00:16:56 Et il m'arrive, quand je ne vais pas bien, d'aller marcher avec mes amis.
00:17:00 Et quand on part, on dit qu'on part une demi-heure, on revient quatre heures après.
00:17:03 Et on est rempli de... On ne parle pas. On se promène, on ne parle pas.
00:17:08 Mais quand on revient, on est complètement ressourcé, rempli, apaisé.
00:17:13 C'est magique, vraiment.
00:17:15 - Et puis Isabelle, vous avez cité Obispo en premier.
00:17:17 Une dernière chose, et écoutez bien, vous l'adorez aussi,
00:17:19 quand il dit à Lucie "Dépêche-toi, on ne vit qu'une vie à la fois,
00:17:22 le temps c'est de l'amour", vous vous rappelez ?
00:17:24 Le temps c'est de l'amour. Chaque jour compte pour votre bonheur.
00:17:27 Chaque jour.
00:17:28 - Merci en tout cas d'avoir joué le jeu, Isabelle.
00:17:30 Vous aussi, si vous avez envie de jouer le jeu,
00:17:32 vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:17:35 Et dans un instant, c'est notre sexy news.
00:17:37 Flore Chéry qu'on retrouve.
00:17:39 - Vous voulez parler à Brigitte Lahaye ? 0 826 300 300.
00:17:45 Brigitte Lahaye Sud Radio, c'est l'instant sexy news.
00:17:49 - Et bien Christophe, mais d'ici nous retrouvons Flore Chéry,
00:17:52 qui va nous parler d'éducation sexuelle à l'école.
00:17:56 Toujours sujet polémique, évidemment.
00:17:58 - Un sujet toujours polémique et qui fait l'actualité en ce moment.
00:18:02 Notamment le dispositif ÉVRAS.
00:18:05 ÉVRAS, c'est l'acronyme de l'Éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle
00:18:09 qui embrase tout Bruxelles en ce moment.
00:18:11 C'est bien simple, tout le monde se fritte en Belgique.
00:18:14 - Elle est bonne celle-là.
00:18:15 - Elle est pas mal.
00:18:17 Pour savoir si, oui ou non, l'éducation à la sexualité,
00:18:20 en tout cas celle qui est proposée dans le guide,
00:18:22 est pertinente et adaptée pour les enfants et les adolescents.
00:18:25 Alors, il y a eu de la désinformation qui a circulé,
00:18:28 notamment sur le fait qu'on allait apprendre la masturbation dès la maternelle.
00:18:31 C'est le cas à chaque fois que l'on parle de l'éducation sexuelle gouvernementale.
00:18:35 Cela étant dit, au-delà de la désinformation,
00:18:38 je trouve ça pertinent en effet d'étudier le narratif
00:18:41 que l'on trouve dans les livres de l'éducation à la sexualité.
00:18:45 Moi, ça me passionne.
00:18:46 Si vous ouvrez un guide proposé par une association religieuse,
00:18:49 ou encore le fameux Dicodéfi, le grand best-seller du début des années 2000,
00:18:53 ou encore le Zizi sexuel de ZEP,
00:18:56 ou encore en l'occurrence ce fameux guide ÉVRAS,
00:18:59 vous avez quatre guides d'éducation à la sexualité affective et amoureuse.
00:19:04 Aucun ne raconte la même chose.
00:19:06 Et c'est vrai qu'en le lisant, ce guide ÉVRAS, cela peut créer des petites bizarreries.
00:19:10 Notamment, il est mentionné que dès 5 ans,
00:19:12 l'animateur est invité à parler de la différence entre identité de genre et sexe biologique.
00:19:17 Dès 9 ans, à définir ce qu'est la pornographie.
00:19:20 Dès 12 ans, on peut parler des relations sexuelles de nature transactionnelle,
00:19:24 comme le travail du sexe, la prostitution ou l'escorting.
00:19:27 Voilà des sujets bien polémiques, qui font en réalité d'abord débat dans l'actualité médiatique des grands,
00:19:32 plus que dans celui des enfants, et sur lesquels les adultes ne sont pas tous d'accord.
00:19:37 Cela montre une chose, c'est que l'éducation à la sexualité est louable sur le principe.
00:19:42 Mais s'il n'y a pas de consensus, elle est difficile à appliquer.
00:19:46 La prostitution est-elle problématique ? Si oui, comment ?
00:19:49 Qu'est-ce que c'est réellement que la transidentité et l'identité de façon plus générale ?
00:19:53 La pornographie est-elle problématique ? Si oui, pourquoi ?
00:19:56 Tant qu'il n'y a pas de réponse consensuelle, universelle, unanime, il n'y a pas d'éducation possible.
00:20:02 Là, je vous parle des sujets corrosifs, mais en réalité,
00:20:05 plein de sujets sur la sexualité peuvent être débattus, mis en perspective.
00:20:08 Notamment, parler du consentement des 5 ans.
00:20:11 Ça, on le retrouve dans le guide Evrace, mais de façon générale,
00:20:14 dans la bouche de plein d'accompagnements chez les jeunes,
00:20:17 plein d'accompagnants chez les jeunes avec beaucoup de bienveillance.
00:20:20 Parce que c'est le mot à la mode du moment.
00:20:22 Mais moi, à titre personnel, je peux défendre que ce n'est pas une bonne idée. Je m'explique.
00:20:25 La différence entre le consentement et la permission inclut une notion de responsabilité.
00:20:30 Quand on consent à un acte sexuel, en tant qu'adulte, en pleine capacité cognitive,
00:20:34 on prend la responsabilité des conséquences sanitaires, affectives et sociales de cet acte sexuel.
00:20:40 Ce n'est donc pas forcément adapté à un enfant de 5 ans.
00:20:43 Le consentement, c'est un truc d'adulte éclairé.
00:20:45 D'ailleurs, dans la loi française, on ne peut pas consentir avant 15 ans.
00:20:49 C'est la question de la majorité sexuelle.
00:20:52 Et pourquoi ça peut être dangereux d'en parler à un enfant de 5 ans ?
00:20:54 Parce qu'il faut être conscient qu'un enfant de 5 ans va potentiellement donner sa permission à un adulte mal intentionné.
00:21:00 Porter de l'importance au consentement d'un enfant, c'est dire que son oui ou son non compte.
00:21:04 Mais en réalité, son oui n'a pas encore vraiment d'importance.
00:21:07 C'est à l'adulte de ne pas consentir.
00:21:10 La permission ou le refus d'un enfant est irresponsable et c'est normal.
00:21:13 Et le comprendre permet d'éviter que sa permission ne provoque en lui de la culpabilité, de la honte ou du silence,
00:21:20 si un adulte a réussi à s'en emparer.
00:21:22 Pourra-t-on demain proposer une éducation à la sexualité sans polémique ?
00:21:26 Demain, je ne sais pas, mais je crois que c'est mettre la charrue avant les bœufs.
00:21:29 Les bœufs étant d'avoir déjà, en tant qu'adultes, tous ensemble, une vision claire, rationnelle et universelle de la sexualité.
00:21:36 - Oui. Non mais de toute façon, on est trois là, autour de cette table, quatre si on compte Bénédicte.
00:21:43 Mais on ne donnerait pas les mêmes conseils de toute façon à des enfants.
00:21:47 Parce qu'on n'a pas la même éducation, la même culture.
00:21:50 Et donc c'est vrai que ça restera toujours polémique.
00:21:53 Mais moi je dis souvent quand on me dit "mais est-ce qu'un jour, quand même, on pourra libérer totalement la sexualité ?"
00:21:59 Je dis oui quand les parents seront suffisamment bien sexuellement pour avoir des enfants.
00:22:07 C'est-à-dire qu'il faudra que les femmes aient des enfants après 45 ans.
00:22:10 Et ça, c'est pas possible. Donc non, on ne libérera jamais vraiment la sexualité.
00:22:17 - Non mais c'est un sujet, en tout cas, vraiment, vous avez raison Brigitte, qui est complètement subjectif.
00:22:21 À un moment donné, l'éducation ça passe toujours des valeurs, de toute façon.
00:22:24 Mais vous, vous avez flore à investiguer ce fameux manuel.
00:22:29 - Oui, ce que je trouve, je trouve quand même que c'est bien que l'école reste un territoire de savoir et d'apprentissage
00:22:35 et pas forcément, entre guillemets, d'éducation.
00:22:37 C'est-à-dire qu'on peut apprendre à l'enfance ce que c'est le VIH, on peut apprendre à l'enfance ce que sont les règles,
00:22:41 le cycle menstruel, le circuit endocrinien.
00:22:45 - Oui, c'est très factuel. - Et donc c'est factuel.
00:22:47 Après, à l'enfant, de le prendre, de se savoir, et puis d'en faire ce qu'il veut derrière, dans le monde.
00:22:53 - On peut quand même lui dire, ce qui manque un peu quand même dans l'éducation à la sexualité actuellement,
00:22:57 dans beaucoup de pays d'ailleurs, c'est que c'est quelque chose qui fait du bien.
00:23:01 Enfin, je veux dire, ça, on pourrait peut-être quand même donner cette information-là,
00:23:04 sans aller jusqu'à donner des cours de masturbation, etc.
00:23:08 Mais on pourrait juste dire, la sexualité c'est très très bien,
00:23:12 mais il faut que tu le fasses avec quelqu'un avec qui tu as envie de le faire,
00:23:15 et puis après on donne les informations sur la contraception, etc.
00:23:18 Ça manque un tout petit peu de, je dirais, de côté positif.
00:23:23 - Si, si, si, si. Là j'ai résumé quelques points du guide, mais...
00:23:28 - Oui, dans le guide... - Mais même dire que la sexualité est importante et positive,
00:23:33 pour des gens qui ne le vivent pas de cette façon-là, en fait c'est aussi influer un ressenti.
00:23:38 - Après ce que disait Brigitte tout à l'heure, Flore Evray,
00:23:40 à un moment donné aussi, il y a une phrase de Confucius que j'adore,
00:23:44 qui dit "l'expérience des autres est un peigne pour chauve".
00:23:46 Je veux dire, c'est vrai, chacun se fait son expérience,
00:23:49 et ça fait partie du jardin secret de nos chemins de vie, voyez ce que je veux dire,
00:23:52 à terme. Et donc ça fait partie des choses qui, à mon avis, quand c'est institutionnalisé,
00:23:57 ça fait un peu, voyez ce que je veux dire, de toute façon,
00:24:00 tout le monde fera son expérience sexuelle. - Oui, bien sûr.
00:24:02 - Après, là où c'est dangereux, effectivement, c'est quand on voit...
00:24:04 - Pas tout le monde, mais la plupart, la grande majorité.
00:24:07 - Oui, mais bon, vous savez, il y a de plus en plus...
00:24:10 il y a un courant asexuel de plus en plus fort.
00:24:12 - C'est vrai. Et chez les jeunes qui ne veulent pas faire l'amour,
00:24:14 qui n'ont pas de désir, et de plus en plus important,
00:24:16 ça dit quelque chose quand même de l'époque.
00:24:18 - Oui, mais ça dit que le sexe n'est pas nécessairement quelque chose de forcément positif,
00:24:22 ça peut être quelque chose qui laisse totalement différent.
00:24:24 - Oui, et ça voudrait dire aussi que c'est facultatif,
00:24:26 que donc ça ne fait pas partie des besoins aussi importants que "bon, j'ai dormi"
00:24:29 puisqu'il y a des gens qui ne veulent pas faire l'amour.
00:24:31 - Oui, enfin, ce n'est pas un besoin vital pour l'humanité,
00:24:34 mais pour certaines personnes, ça peut être un besoin essentiel, encore une fois.
00:24:38 - Voilà, et comme c'est très subjectif, ça reste très problématique de faire de l'éducation.
00:24:43 - C'est ça que je voulais dire, c'est très subjectif.
00:24:45 - C'est très subjectif, oui.
00:24:46 - Et c'est ça que je voulais dire par rapport à cette idée de l'expérience perso.
00:24:49 - Mais je crois que ce que disent beaucoup de pédopsychiatres,
00:24:53 et je crois qu'ils ont eu... enfin là-dessus, personne ne peut dire le contraire,
00:24:56 ce qui est important, c'est que les enfants comprennent
00:24:58 que leur corps leur appartient et que personne ne peut faire quelque chose
00:25:02 qu'ils n'ont pas envie qu'on leur fasse.
00:25:04 Ça, c'est un message quand même qu'on pourrait passer dès la maternelle.
00:25:07 Ensuite, on peut aussi leur expliquer qu'un garçon et une fille,
00:25:10 ce n'est pas tout à fait la même chose.
00:25:12 Je sais que là, il y aura déjà des gens qui ne seront pas d'accord.
00:25:15 - Tout le monde n'est pas d'accord.
00:25:16 - Mais je suis désolé, sur un plan biologique, quoi qu'il en soit,
00:25:19 un garçon et une fille, ce n'est pas tout à fait la même chose.
00:25:21 - Tout à fait d'accord.
00:25:23 - Moi, je ne comprends pas d'ailleurs pourquoi on ne dit pas aux jeunes filles
00:25:27 de ne pas monter dans la chambre d'un jeune garçon si elles n'ont pas envie,
00:25:30 parce que quand elles montent dans la chambre d'un jeune garçon,
00:25:33 le jeune garçon, il croit que c'est au peine puisqu'elle monte dans sa chambre.
00:25:36 Donc, il y a quand même des informations qu'on peut donner
00:25:39 sans forcément... enfin, qui sont des informations...
00:25:43 - Mais la dernière information peut être, je pense, débattue par plein de gens.
00:25:47 - Je sais bien.
00:25:48 - C'est pour ça qu'aujourd'hui, elle ne peut pas être universelle.
00:25:50 - Je sais bien, mais il faudrait quand même qu'on comprenne, nous, les femmes,
00:25:53 que quand un garçon est en pleine puberté...
00:25:57 - Ça monte vite.
00:25:59 - Ça monte très très vite, voilà.
00:26:01 - C'est pas la même sexualité.
00:26:03 - Si en plus on accepte...
00:26:04 - C'est parce qu'on la connaît mal.
00:26:05 - C'est pour ça, c'est bien pour ça que la connaissance...
00:26:08 - On ne peut pas apprendre les maths à quelqu'un si on ne comprend pas les maths.
00:26:11 Et c'est un petit peu la même chose, on essaie.
00:26:13 - Double idée de l'expérience, la phrase de Confucius dont je vous parlais tout à l'heure.
00:26:15 Si on ne comprend pas les maths, ça veut dire qu'il faut être acteur.
00:26:17 - Non mais on peut quand même expliquer qu'un homme,
00:26:21 quand il est en pleine période d'adolescence et de poussée de testostérone,
00:26:26 il ne pense qu'à ça.
00:26:28 Je veux dire, ce n'est pas tous les hommes, certes,
00:26:30 et il y a des filles aussi qui pensent à ça.
00:26:32 - La question ce n'est pas de savoir s'ils pensent qu'à ça,
00:26:34 c'est comment est-ce qu'on doit se comporter,
00:26:35 et qui est dans le bien et qui est dans le mal,
00:26:37 parce qu'il y a un peu cette question-là en substance.
00:26:39 - Mais là, dès l'instant où on pose ça, c'est le problème de l'institution, ça a flore.
00:26:42 - Et voilà.
00:26:43 - Parce que quand l'institution est aussi, entre guillemets,
00:26:45 celle qui décide le bien ou le mal,
00:26:46 et bien c'est un problème, parce qu'on a vu qu'on en a eu une
00:26:48 qui a fait la pluie et le beau temps,
00:26:50 et on voulait en tout cas pendant 20 siècles sur ces questions-là,
00:26:52 et on voyait ce qui se passait à l'intérieur,
00:26:54 et ce n'était pas, je vais prendre un terme trivial,
00:26:56 "jojo", d'accord ?
00:26:58 Et c'était l'omerta, c'est-à-dire que la force de l'institution
00:27:00 prévalait sur "foutre en vie"
00:27:02 à cause de leur sexualité.
00:27:04 Et vous voyez bien de quoi je parle.
00:27:06 De celle dont je parle.
00:27:08 Ça s'appelait "euh", avec un grand "euh", n'est-ce pas ?
00:27:10 - Oui, non mais bien sûr, mais bon.
00:27:12 - Donc c'est le problème des institutions.
00:27:13 - Ce n'est pas le problème des institutions.
00:27:15 C'est normal qu'une institution...
00:27:17 On peut aussi parler de la grande muette,
00:27:19 et... - Oui, voilà !
00:27:21 - Et on sait très bien
00:27:23 qu'il y a toujours
00:27:25 des institutions qui vont l'emporter
00:27:27 sur l'individu.
00:27:29 Et quelque part, c'est obligatoire.
00:27:31 Malheureusement.
00:27:33 On voit les limites de la démocratie actuellement,
00:27:35 de toute façon aussi.
00:27:37 Donc voilà, maintenant,
00:27:39 si on peut donner le maximum d'informations,
00:27:41 c'est en tout cas ce qu'on fait nous, pendant 2 heures,
00:27:43 tous les jours, sur Sud Radio,
00:27:45 - Mais ça c'est de l'éducation. - Grâce à vous aussi.
00:27:47 Et puis c'est déjà pas mal.
00:27:49 Et puis, peut-être quand même,
00:27:51 aujourd'hui, dans nos pays
00:27:53 occidentaux,
00:27:55 en tout cas,
00:27:57 les informations, on peut les trouver quand même.
00:27:59 - Oui, je trouve qu'on y a un accès à l'information
00:28:01 qui est quand même très beau depuis
00:28:03 10-15 ans,
00:28:05 qu'on n'avait pas il y a 20-30 ans.
00:28:07 On était beaucoup plus dans le flou et dans un marasme
00:28:09 total. Là, c'est vrai qu'on peut...
00:28:11 - Donc si les parents savent pas
00:28:13 parler de sexualité à leurs enfants, ce que je peux entendre,
00:28:15 il y a des livres,
00:28:17 il y a des blogs, enfin je veux dire,
00:28:19 on peut donner toutes les informations, je pense,
00:28:21 quand même. - Bref, en tout cas,
00:28:23 moi j'étais donc à Bruxelles,
00:28:25 à l'Erasme, en plus, donc j'ai bien
00:28:27 été au courant
00:28:29 de tout ça.
00:28:31 C'était assez particulier.
00:28:33 Merci Fleur Chéry, en tout cas, je
00:28:35 rappelle qu'au Suite Paradise,
00:28:37 il y a une nouvelle pièce, le 5 à 7,
00:28:39 c'est tous les dimanches à 16h.
00:28:41 Voilà, et bien c'est une manière aussi
00:28:43 de découvrir un peu plus sur la sexualité
00:28:45 et notamment sur le désir des femmes.
00:28:47 Merci beaucoup Fleur Chéry. - Merci.
00:28:49 - Alors Sonia est avec nous pour 3 questions
00:28:51 intimes. Bonjour Sonia.
00:28:53 - Bonjour Brigitte, bonjour Christophe.
00:28:55 - Bonjour Sonia.
00:28:57 - Eh bien justement, votre première fois, est-ce qu'elle s'est bien passée,
00:28:59 Sonia ? - Oui, très bien.
00:29:01 - Oh bah écoutez, ça fait plusieurs fois
00:29:03 que j'entends cette réponse, ça me fait bien plaisir.
00:29:05 - Oui, mais je l'ai attendue longtemps, ma première fois.
00:29:07 - Ah oui, vous aviez quel âge ?
00:29:09 - Non, en fait, j'avais 17 ans
00:29:11 et demi, mais je veux dire,
00:29:13 voilà, je l'attendais depuis
00:29:15 peut-être 3 ans.
00:29:17 - Ah, parce que vous étiez amoureuse d'un garçon depuis 3 ans,
00:29:19 c'est ça ? - Euh, non, juste
00:29:21 j'ai commencé à
00:29:23 me caresser, donc je me dis,
00:29:25 ah, c'est beau ce truc.
00:29:27 Je dois être encore meilleure avec un garçon.
00:29:29 - Un garçon ? Ah oui, oui.
00:29:31 Ah bah vous étiez bien préparée.
00:29:33 - Oui. - Elle a préparé le terrain.
00:29:35 - Vous avez préparé le terrain, bien sûr, bravo.
00:29:37 Deuxième question,
00:29:39 est-ce que vous êtes déjà arrivée d'avoir des désirs
00:29:41 pour quelqu'un de votre sexe ?
00:29:43 - Euh, désirs sexuels, non.
00:29:47 - Non, bon. - Non,
00:29:49 mais j'ai déjà essayé
00:29:51 et je sais que je suis
00:29:53 hétéro, mais je peux faire ça pour
00:29:55 jouer. - Pour un mec ?
00:29:57 - Voilà, si c'est
00:29:59 dans le cadre d'un jeu
00:30:01 avec mon compagnon, parce que je sais que ça l'excite,
00:30:03 je le ferai avec grand plaisir,
00:30:05 mais de là à me dire,
00:30:07 moi je suis super excitée parce qu'elle me caresse,
00:30:09 non. - Non, d'accord.
00:30:11 Et alors, à part dans un lit, où est-ce que vous avez
00:30:13 fait l'amour et que ça vous a plu ?
00:30:15 - Je l'ai fait sur un pont
00:30:19 parisien. - Ah !
00:30:21 Le pont où il y a les verrous, là ?
00:30:23 - Non, non, non, ça c'est romantique,
00:30:25 Christophe.
00:30:27 En fait, c'était sur un pont
00:30:29 sur l'île de la Cité. En fait, les ponts,
00:30:31 ils sont plus courts. - Ouais, c'est des petits ponts,
00:30:33 c'est vrai. - Voilà, et en fait,
00:30:35 il était de nuit, un soir... - Voilà,
00:30:37 il n'y avait pas trop de lumière,
00:30:39 on regardait
00:30:41 la scène et
00:30:43 je me suis mise devant
00:30:45 mon chéri et puis j'ai frotté
00:30:47 mes fesses à sa queue
00:30:49 et puis il a compris.
00:30:51 - Ah oui, ça... - Il a tout mis dans ma jupe et...
00:30:53 - Il a compris. - Voilà.
00:30:55 Il est intelligent.
00:30:57 - D'accord. Eh bien, merci
00:30:59 de nous rappeler ce souvenir
00:31:01 qui était en effet
00:31:03 assez érotique.
00:31:05 Vous pouvez poser une question à Christophe
00:31:07 Médicil, vous écoute Sonia.
00:31:09 - Sur quel point j'ai fait l'amour ?
00:31:11 - Non, je veux
00:31:13 du romantisme avec vous, Christophe.
00:31:15 - Je suis un romantique, vous avez une bonne intuition.
00:31:17 - Quelle est la chanson
00:31:19 d'amour qui vous émeut
00:31:21 encore aujourd'hui et qui
00:31:23 presque vous fait verser une larme ?
00:31:25 - C'est certainement... Je peux en donner
00:31:27 deux. Il y en a une certainement
00:31:29 qui me fait penser à mes plus grands amours.
00:31:31 Je vais vous faire une confidence.
00:31:33 C'est "La fleur aux dents" de Joe Dassin.
00:31:35 Et on est au cœur du livre, de mon livre.
00:31:37 D'abord, parce que vous savez, j'ai été
00:31:39 marié, mais je suis divorcé, et j'avais fait
00:31:41 mon discours de mariage qui était une
00:31:43 ribambelle de passages de chansons
00:31:45 françaises, Sonia, vous imaginez ?
00:31:47 Et j'ai commencé mon discours de mariage,
00:31:49 à prix par cœur, tout le monde pensait que c'était moi qui l'avais écrit,
00:31:51 en disant "à me tromper de
00:31:53 chemin tant de fois, j'ai tout de même
00:31:55 fini par trouver celui qui mène à toi".
00:31:57 Et si on se rappelle...
00:31:59 "A me tromper de chemin tant de fois,
00:32:01 j'ai tout de même fini par trouver
00:32:03 celui qui mène à toi".
00:32:05 Il y a les filles dont on rêve
00:32:07 et celles avec qui l'on dort. Vous vous rappelez, Sonia ?
00:32:09 - Bien sûr ! - Puis la deuxième,
00:32:11 c'est certainement
00:32:13 un de mes grands amours de la vingtaine,
00:32:15 avec qui j'aurais pu me marier aussi.
00:32:17 Et là, on est plus jeunes, évidemment,
00:32:19 Sonia, à ce moment-là.
00:32:21 Et c'est "Je te promets"
00:32:23 de Johnny. - Ah, je l'adore !
00:32:25 - Qui est un chef-d'oeuvre absolu. - Ah, il est magnifique !
00:32:27 - Et même si c'est pas vrai...
00:32:29 - "Au baiser de ta bouche,
00:32:31 je te promets
00:32:33 le miel à ma main
00:32:35 qui te touche.
00:32:37 Au baiser
00:32:39 de ta couche,
00:32:41 fleur et des dentelles
00:32:43 pour que tes nuits soient douces".
00:32:45 - Ils vont nous faire pleurer !
00:32:47 - J'adore
00:32:49 ses cantons ! - Ils vont nous faire pleurer !
00:32:51 Le grand, le boss,
00:32:53 le Johnny, le grand...
00:32:55 - C'est ça. - J'ai des frissons.
00:32:57 - Bah écoutez, Sonia et Christophe,
00:32:59 on va vous donner vos numéros. - Sonia, rendez-vous
00:33:01 sous un pont !
00:33:03 - Avec plaisir, quand vous voulez !
00:33:05 - Alors, je vous donne rendez-vous à 17h !
00:33:07 Non, c'est le soir, vous, c'est la nuit !
00:33:09 Super vos questions ! Bravo, Sonia !
00:33:11 - Merci !
00:33:13 - Merci, Sonia. - Merci, Sonia.
00:33:15 - Allez, on fait une pause, et puis vous avez envie
00:33:17 de jouer avec Christophe Médici,
00:33:19 de donner votre chanson,
00:33:21 vos chansons d'amour, ou pas d'ailleurs.
00:33:23 Vous nous appelez au 0826 300 300.
00:33:25 14h-16h,
00:33:29 Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:33:31 CAM4.fr,
00:33:33 le plus grand site de webcams live,
00:33:35 réservé aux adultes.
00:33:37 14h-16h,
00:33:39 Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:33:41 - Avec Christophe Médici, à l'occasion de la sortie
00:33:43 de ce livre, "Découvrir sa mission
00:33:45 de vie par la mélothérapie",
00:33:47 vous nous dites les chansons que vous aimez,
00:33:49 et on saura ce qui compte
00:33:51 pour vous, où vous en êtes dans votre vie.
00:33:53 Et c'est Pierre qui joue avec nous.
00:33:55 Bonjour, Pierre ! - Bonjour !
00:33:57 J'ai envie de vous avoir.
00:33:59 - Nous aussi, Pierre.
00:34:01 Toujours la même question,
00:34:03 quelle chanson vous avez envie de nous
00:34:05 donner, de nous citer ?
00:34:07 - Moi, je dirais "Longtemps" de Amir.
00:34:09 * Extrait de "Longtemps" de Amir *
00:34:27 - Alors, Christophe Médici,
00:34:29 je vous laisse décoder. - Pierre, est-ce que je peux
00:34:31 me permettre de vous en demander une seconde ?
00:34:33 Si vous n'aviez pas dit celle-là d'Amir,
00:34:35 mais on va parler de celle-là d'Amir, vous auriez dit laquelle ?
00:34:37 - Après, c'est une musique classique.
00:34:39 C'est le carnaval des animaux.
00:34:41 - Une chanson, il nous faut une chanson.
00:34:43 Française ou internationale, une chanson.
00:34:45 - Euh...
00:34:47 - On est sur les chansons avec la mélothérapie, là.
00:34:49 - D'accord.
00:34:51 - Un chanteur, une chanteuse que vous aimez,
00:34:53 une chanson qui vous rappelle des choses.
00:34:55 - Maria Carey. - Laquelle ?
00:34:57 - Comment ça s'appelle ?
00:34:59 "Je t'aimerai toujours", la plus complète.
00:35:01 - D'accord, alors on y va. Comme pour le
00:35:03 premier auditeur, quand vous
00:35:05 pensez à cette chanson d'Amir,
00:35:07 quel mot positif
00:35:09 vous vient ? Ça parle de quoi ?
00:35:11 - Pour moi, c'est
00:35:13 l'appropriation de les
00:35:15 faire un avec l'autre.
00:35:17 Tout ce qui est...
00:35:19 Tous les problèmes ou les bonheurs de ta vie,
00:35:21 je me les approprie.
00:35:23 - Et faire l'un avec l'autre, le mot qui vient
00:35:25 quand c'est faire l'un avec l'autre,
00:35:27 est-ce qu'il y a un mot qui vient ?
00:35:29 - Unité.
00:35:31 - Unité.
00:35:33 - Ah, ça c'est bien.
00:35:35 Deuxièmement, la chanson de Maria Carey que vous m'avez citée,
00:35:37 elle vous fait penser à quoi ?
00:35:39 Elle parle de quoi ?
00:35:41 - D'amour.
00:35:43 - D'amour, d'accord. Alors maintenant, je vais me permettre,
00:35:45 Pierre,
00:35:47 vous jouez le jeu, c'est un game.
00:35:49 Et il y a 18 clés comme ça dans le livre,
00:35:51 avec des réponses différentes, mais on fait que les
00:35:53 deux premières dans l'émission. Pour l'instant, on fera
00:35:55 d'autres émissions avec d'autres clés.
00:35:57 Vous êtes un homme, ce que vous amenez
00:35:59 à l'humanité, vous pourrez réécouter
00:36:01 le podcast, partout où vous allez,
00:36:03 vous amenez de l'unité.
00:36:05 Vous aimez unir les gens. Ça vous parle,
00:36:07 Pierre, c'est donc juste ?
00:36:09 - Totalement.
00:36:11 - Ah, mais notre méthode est géniale.
00:36:13 - On l'a, 100%.
00:36:15 - Vous aimez unir les gens.
00:36:17 Et deuxièmement, par contre, en ce moment,
00:36:19 il vous manque un peu d'amour.
00:36:21 - C'est vrai.
00:36:23 C'est vrai.
00:36:25 J'ai même dit à ma compagne hier,
00:36:27 j'ai besoin de plus de toi en ce moment.
00:36:29 - Incroyable la médithérapie.
00:36:31 - C'est bluffant.
00:36:33 Et les 18 réponses sont comme ça.
00:36:35 Et vous aurez votre mission de vie à la fin, en une
00:36:37 phrase. En une phrase
00:36:39 qui sort "Ce pourquoi on est redescendus sur la
00:36:41 terre". Et voilà, Pierre,
00:36:43 j'avais juste envie de vous dire, parce que la
00:36:45 médithérapie utilise aussi la thérapie
00:36:47 de la provocation de Frank Farrelly,
00:36:49 quand vous avez choisi "Amour",
00:36:51 ça dure longtemps, vous savez,
00:36:53 j'ai pensé à ce passage
00:36:55 d'une chanson en écho de Maxime
00:36:57 Forestier qui dit "On se connaît, on dit
00:36:59 quand même, je t'aime
00:37:01 pour toujours. Vous la connaissez,
00:37:03 l'éternité n'est plus en siècles
00:37:05 mais en jours".
00:37:07 On pense tous que c'est pour l'éternité
00:37:09 et puis en fait, c'est pas pour l'éternité.
00:37:11 - C'est vrai.
00:37:13 Ça je suis d'accord.
00:37:15 Mais moi j'avais dit "On profite de chaque jour".
00:37:17 Mais c'est vrai que quand je me suis marié la première fois,
00:37:19 je pensais toujours "Ça sera
00:37:21 pour toujours". En fait, ça a été pour un
00:37:23 temps donné. - Tout le monde.
00:37:25 Et aujourd'hui, la vie continue
00:37:27 et nouvelle aventure et ça dure
00:37:29 et tant que ça dure, j'en profite.
00:37:31 - Je pense, on sait très bien que
00:37:33 l'amour, c'est quelque chose
00:37:35 qui n'est pas
00:37:37 quelque chose de
00:37:39 définitif de par justement
00:37:41 son essence. Et c'est peut-être
00:37:43 mieux d'ailleurs
00:37:45 parce que si on
00:37:47 rencontrait quelqu'un, on s'aimait
00:37:49 et on savait que c'était pour la vie,
00:37:51 on ferait encore moins d'efforts, déjà qu'on n'en fait pas
00:37:53 assez.
00:37:55 - Ce serait déjà sûr. Allez, c'est parti,
00:37:57 c'est l'autoroute de l'amour pour la vie.
00:37:59 C'est pas rigolo, c'est pas une aventure.
00:38:01 - Je pense que...
00:38:03 Et puis l'amour nous transforme.
00:38:05 Je pense aussi que l'amour nous transforme
00:38:07 et lorsqu'on rencontre quelqu'un,
00:38:09 on est transformé par l'autre
00:38:11 mais on n'est pas transformé de la même manière
00:38:13 et c'est pour ça que parfois
00:38:15 les chemins se séparent au bout d'un
00:38:17 certain nombre d'années. Mais
00:38:19 c'est pas grave.
00:38:21 - Est-ce que ce qu'on a
00:38:23 vécu, ce qu'on a
00:38:25 reçu de l'autre, on le garde ?
00:38:27 - Je suis totalement d'accord.
00:38:29 Moi, j'ai eu ma première femme
00:38:31 que j'ai épousée, c'était la mère de mon
00:38:33 enfant, j'ai rencontré à un moment
00:38:35 et elle m'a apporté ce que j'avais besoin
00:38:37 à ce moment-là. Et après, les autres
00:38:39 compagnes que j'ai pu rencontrer
00:38:41 après m'ont apporté ce que j'avais
00:38:43 besoin toujours
00:38:45 au fur et à mesure de mon évolution.
00:38:47 - Ça veut dire que vous avez quand même fait des bons choix
00:38:49 visiblement.
00:38:51 Et puis vous leur avez certainement
00:38:53 apporté ce qu'elles avaient besoin.
00:38:55 Et voilà,
00:38:57 je crois qu'on oublie...
00:38:59 Mais c'est normal,
00:39:01 on est des êtres humains
00:39:03 qui aiment bien l'habitude.
00:39:05 Je crois qu'on oublie que la vie, c'est
00:39:07 une suite d'adaptation.
00:39:09 Et c'est valable pour tout, c'est valable pour
00:39:11 l'amour aussi, forcément.
00:39:13 Il faut s'adapter. - Et souvent Brigitte, on parle
00:39:15 des deux états d'esprit, d'en parler qu'à Old Way,
00:39:17 l'état d'esprit en croissance et l'état d'esprit fixe.
00:39:19 Les gens qui sont capables de s'adapter sont plutôt
00:39:21 en "gross mindset" comme on dit en anglais, en état d'esprit
00:39:23 en croissance. Les états d'esprit
00:39:25 fixes, c'est plus dur pour eux.
00:39:27 Elle a bien montré ça à Carol Dweck, la grande chercheuse
00:39:29 de Stanford. La vie, c'est de la
00:39:31 croissance. - Oui,
00:39:33 il vaut mieux parce que sinon,
00:39:35 on fait du... - Exactement.
00:39:37 - On se rétrécit quelque part
00:39:39 si on n'est pas en croissance.
00:39:41 Merci Pierre Antoine de voir jouer
00:39:43 le jeu avec nous. - Avec grand plaisir.
00:39:45 - Merci beaucoup. Je précise également
00:39:47 que Christophe Médici
00:39:49 va animer deux stages
00:39:51 qui seront en rapport
00:39:53 avec la... j'imagine également
00:39:55 avec la mélothérapie, bien sûr.
00:39:57 Donc si vous êtes à Toulouse,
00:39:59 c'est le 7 et le 8 octobre
00:40:01 qui vient là.
00:40:03 Et puis
00:40:05 si vous êtes à Paris, c'est le 14
00:40:07 et le 15 octobre.
00:40:09 C'est donc deux week-ends,
00:40:11 l'un à Toulouse, 7 et 8 octobre,
00:40:13 et à Paris, le 14 et le 15 octobre.
00:40:15 - Je peux juste dire un nom, Brigitte ?
00:40:17 - Si ça vous intéresse, si vous avez envie,
00:40:19 vous allez sur le site de Christophe Médici.
00:40:21 - Et on offre 50% pour les auditeurs de l'émission.
00:40:23 - Comme chaque fois, vous offrez 50%
00:40:25 si vous venez de la part
00:40:27 de cette émission.
00:40:29 Donc Sud Radio, Brigitte Lahaye.
00:40:31 Et puis, on va continuer évidemment
00:40:33 à jouer avec le livre
00:40:35 de Christophe Médici "Découvrir sa mission
00:40:37 de vie par la mélothérapie"
00:40:39 que vous pouvez bien sûr vous procurer
00:40:41 puisqu'il y en a... En fait, il faut choisir
00:40:43 18 chansons, si je comprends bien.
00:40:45 - Oui, voilà ! Mais on en aime plus que 18, Brigitte.
00:40:47 Par exemple, vous, si je vous disais, quelle est
00:40:49 votre chanson préférée d'amour ?
00:40:51 - Moi, je ne joue pas, moi. Je laisse jouer les auditeurs.
00:40:53 - Vous aimez la chanson, Brigitte !
00:40:55 - Mais bien sûr que j'aime la chanson.
00:40:57 Alors, écoutez,
00:40:59 on va continuer à jouer
00:41:01 après les infos, ça c'est sûr.
00:41:03 Qu'est-ce que j'ai d'autre à dire ?
00:41:05 On parlera également de l'amour
00:41:07 et du désir quand on est dépressif.
00:41:09 C'est pas simple, hein.
00:41:11 La dépression, comme vous le savez,
00:41:13 c'est un élan vital qui disparaît
00:41:15 et donc forcément, souvent,
00:41:17 le désir. On en parlera également
00:41:19 dans la deuxième heure avec
00:41:21 Laurence Dispo. Et puis tout de suite,
00:41:23 il me reste à vous donner la devinette
00:41:25 parmi ces trois femmes.
00:41:27 Christophe Médici, laquelle est
00:41:29 la plus intelligente ? La blonde,
00:41:31 la brune, la rousse ? Vous avez
00:41:33 le temps des infos pour me donner la réponse.
00:41:37 14h16, Brigitte Lahaie, Sud Radio.
00:41:39 - Eh bien, à l'occasion de la sortie du livre de Christophe Médici,
00:41:43 "Découvrir sa mission de vie
00:41:45 par la mélothérapie", aux éditions
00:41:47 Lanor, on vous propose de nous dire
00:41:49 les deux chansons
00:41:51 que vous aimez particulièrement. Et comme ça,
00:41:53 Christophe peut vous faire
00:41:55 ce petit test
00:41:57 durant cette deuxième heure. Vous pouvez appeler
00:41:59 au 0 826 300 300.
00:42:01 C'est Marie qui est avec nous, mais d'abord,
00:42:03 je vais vous demander la réponse à ma devinette
00:42:05 parmi ces trois femmes. Laquelle est la plus intelligente ?
00:42:07 La blonde, la rousse, la brune ? - La blonde.
00:42:09 - Ah oui, et pourquoi ?
00:42:11 - Parce que je vais à l'inverse d'Ivan sur les blondes.
00:42:13 - Mais non.
00:42:15 - Parce que vous êtes blonde, Brigitte. - Mais c'est forcément
00:42:17 la rousse, puisqu'on a fait un dictionnaire.
00:42:19 - Oh, qu'elle est bonne ! - Sur la rousse.
00:42:21 - Oui, oui, oui.
00:42:23 - Forcément. Bonjour Marie.
00:42:25 - Bonjour Brigitte,
00:42:27 bonjour Christophe. - Bonjour Marie.
00:42:29 - Moi, je suis ravie d'être avec vous. - Mais nous aussi.
00:42:31 Et puis, on vous écoute alors, vos chansons, vos deux chansons.
00:42:33 - Alors, moi, il y aurait celle de
00:42:35 Dirty Dancing, "The Time Of My Life".
00:42:37 - Ah, ça, ça nous fait bouger en plus,
00:42:43 Marie. - On chante et on danse.
00:42:45 - C'est génial. Et vous dansez
00:42:47 aussi, quand vous l'écoutez, j'imagine ?
00:42:49 - Oui, complètement, complètement.
00:42:51 Tout le temps. - Vous aviez quel âge
00:42:53 quand vous avez vu ça pour la première fois ?
00:42:55 - Je dois avoir 6-7 ans,
00:42:57 je pense. - Ah, c'est votre enfance,
00:42:59 carrément. - Ah, oui.
00:43:01 - Et si vous n'aviez pas choisi Dirty Dancing,
00:43:03 Marie, vous auriez choisi quelle chanson ?
00:43:05 - Alors, complètement dans un autre registre,
00:43:07 plus les années 2000,
00:43:09 1995-2000, c'est Janet Jackson,
00:43:11 "Out Now".
00:43:13 - D'accord, alors, je vous fais
00:43:15 le petit jeu, d'accord Marie ?
00:43:17 Dirty Dancing, à quel mot
00:43:19 positif ça vous fait penser ? Ça parle de quoi
00:43:21 sur un plan positif ? Quel thème, d'après vous ?
00:43:23 - Ah, bah, sur
00:43:25 la vie, sur... - La vie.
00:43:27 D'accord. Et l'autre,
00:43:29 de Janet Jackson, alors,
00:43:31 "Out Now" ? - C'est la positivité.
00:43:33 - Eh bah, alors, on y va,
00:43:35 alors ? Vous êtes partie pour le jeu.
00:43:37 Vous êtes quelqu'un qui a amené
00:43:39 à l'humanité, partout où vous êtes,
00:43:41 on l'entend même avec votre voix, de la vivance, de la vie.
00:43:43 Vous êtes quelqu'un de très vivante, Marie, c'est vrai ou pas ?
00:43:45 - Oui, c'est vrai.
00:43:47 J'ai besoin, oui, oui. J'en ai besoin.
00:43:49 - En ce moment, t'y manques,
00:43:51 en ce moment, de positivité ?
00:43:53 - Aussi. - En ce moment.
00:43:55 Un petit peu, dans la période.
00:43:57 - Oui, bah,
00:43:59 moi, parce que
00:44:01 je sors d'une relation qui est au complet,
00:44:03 j'ai du mal à m'en remettre, et je recommence
00:44:05 à peine à me reprendre dessus, au bout d'un an.
00:44:07 - Ah, tant mieux. - Donc, c'est moi.
00:44:09 - Ça va passer, mais c'est momentané.
00:44:11 Vous manquez ça un peu, en ce moment.
00:44:13 - Oui, exactement.
00:44:15 Mais ça me ressemble pas, effectivement.
00:44:17 Donc, ça a été très dur à accepter, ouais, ouais, complètement.
00:44:19 - Mais,
00:44:21 bon, on pense
00:44:23 quand même, d'après votre voix,
00:44:25 que tout est en train de reprendre.
00:44:27 - Vous avez de la vie, oui. - Oui.
00:44:29 - Mais peut-être que vous n'aimez pas être seule, aussi.
00:44:31 - Alors, non, j'accepte
00:44:33 d'être seule. Ce que j'accepte moins,
00:44:35 c'est que
00:44:37 ça soit compliqué à trouver quelqu'un.
00:44:39 Qu'il comprenne,
00:44:41 qu'il prenne du temps, qu'il soit présent,
00:44:43 quelque chose de constructif,
00:44:45 et c'est ça qui est compliqué,
00:44:47 en fait.
00:44:49 - Peut-être parce que vous êtes un petit peu plus exigeante.
00:44:51 Vous savez, plus
00:44:53 on sait qui on est, plus on sait
00:44:55 ce qu'on veut, et surtout ce qu'on ne veut plus.
00:44:57 - C'est ça, peut-être, ouais.
00:44:59 - Et forcément, avec le temps,
00:45:01 c'est plus difficile.
00:45:03 Et puis,
00:45:05 avec le temps, on cherche
00:45:07 des personnes, en général, qui sont à peu près
00:45:09 de notre âge, et forcément,
00:45:11 plus on va chercher dans des âges
00:45:13 où on trouve plus
00:45:15 de jeunes hommes seuls
00:45:17 à 20 ans qu'à 40 ans.
00:45:19 - Après, je pense qu'on attend aussi
00:45:21 des choses différentes à 20 ans qu'à 40 ans.
00:45:23 Aujourd'hui, on a besoin que s'il y ait des passions communes.
00:45:25 À 20 ans, on ne cherchait pas,
00:45:27 on regardait peut-être juste un physique,
00:45:29 quelque chose, une complicité,
00:45:31 et à 30-40 ans,
00:45:33 on cherche quelque chose, et un partenaire, et qu'on a des points en commun,
00:45:35 des affinités, des passions communes,
00:45:37 plus dans ces choses-là, il y a un caractère
00:45:39 qui correspond aussi.
00:45:41 - Alors, le seul danger,
00:45:43 je suis d'accord avec vous,
00:45:45 c'est pour se mettre avec quelqu'un, pour se mettre avec quelqu'un, c'est un peu bête,
00:45:47 mais le seul danger,
00:45:49 c'est de n'attendre que la personne
00:45:51 qui serait vraiment la bonne personne,
00:45:53 et à ce moment-là, on peut peut-être passer
00:45:55 à côté d'abord de belles
00:45:57 petites histoires, et puis même
00:45:59 d'une vraie belle histoire, parce que parfois,
00:46:01 on découvre
00:46:03 vraiment la personne
00:46:05 pas tout de suite.
00:46:07 Donc, soyez exigeante,
00:46:09 mais pas trop quand même.
00:46:11 - Exactement, oui. Peut-être ouvrir un peu plus les portes.
00:46:13 - Oui, mais quand on est...
00:46:15 Enfin, il me semble
00:46:17 que dans votre cas, vous êtes peut-être
00:46:19 un peu trop exigeante en ce moment, parce que vous êtes
00:46:21 encore un peu meurtrie par
00:46:23 la séparation, et donc
00:46:25 pas tout à fait prête non plus
00:46:27 à être ouverte,
00:46:29 me semble-t-il.
00:46:31 - Alors, un peu de mélothérapie, Marie,
00:46:33 vous pourriez écouter "Ma plus belle déception"
00:46:35 de Linda Lemay.
00:46:37 - Très jolie chanson, oui.
00:46:39 - C'est écouter et réécouter-la.
00:46:41 Je l'avais fait écouter
00:46:43 à Brigitte en off un jour,
00:46:45 vous l'aimez Brigitte aussi.
00:46:47 - Et les paroles sont magnifiques, parce qu'en fait,
00:46:49 elle dit dans cette chanson que oui,
00:46:51 on va être déçus,
00:46:53 mais si on fait rien, on passe à côté
00:46:55 de l'amour. - Voilà. Donc de toute façon,
00:46:57 la perfection
00:46:59 n'est pas de ce monde. On est bien d'accord, Marie ?
00:47:01 - On est complètement d'accord. - Donc l'homme idéal
00:47:03 et la femme idéale non plus ne sont pas là.
00:47:05 Et nous ne le sommes nous évidemment non plus.
00:47:07 Voilà, donc...
00:47:09 Et c'est bien. La mélothérapie,
00:47:11 par les chansons, c'est l'idée aussi de transmettre,
00:47:13 Brigitte, des chansons aux gens qui leur permettent de réfléchir
00:47:15 aussi, où ils en sont dans leur vie,
00:47:17 en écoutant les chansons, parce que ça leur
00:47:19 parle et ça donne de nouvelles voix.
00:47:21 Vous voyez ?
00:47:23 - Et bien merci Marie.
00:47:25 - Merci Marie. - Merci à vous.
00:47:27 - Bonne soirée.
00:47:29 - Merci. Allez, on continue
00:47:31 avec Marlène,
00:47:33 qui est avec nous, visiblement.
00:47:35 Bonjour Marlène.
00:47:37 - Bonjour Brigitte.
00:47:39 Bonjour Christophe. - Bonjour Marlène.
00:47:41 - Bonjour. - Alors, vous allez nous
00:47:43 donner aussi les deux chansons
00:47:45 qui vous viennent, là, comme ça.
00:47:47 - J'en avais donné
00:47:49 une, c'était "The Rose"
00:47:51 de... - Oh là là, Bette Midler.
00:47:53 - Oui.
00:47:55 - Chef d'oeuvre absolue. On l'adore.
00:47:57 - Elle m'envoie des frissons tout le temps.
00:48:01 - C'est magnifique,
00:48:03 cette chanson "The Rose". Et une autre ?
00:48:05 Marlène, si vous n'aviez pas choisi
00:48:07 celle-là ?
00:48:09 - Ben, j'aurais mis "Allo".
00:48:11 - "Allo", c'est de qui ?
00:48:13 - De... Oh là là...
00:48:15 Une métisse,
00:48:17 qui fait beaucoup d'autres chansons.
00:48:19 Comment elle s'appelle déjà ?
00:48:21 - C'est une française ou pas une française ?
00:48:23 - Attendez, je vais vous dire.
00:48:25 - On n'a pas tellement le temps.
00:48:27 - On va chercher aussi.
00:48:29 On va déjà commencer par "The Rose".
00:48:31 - On va peut-être même aller plus loin. On fait la troisième clé,
00:48:33 Brigitte ? - Allons-y. - Et si vous avez une
00:48:35 troisième, Marlène ? Ni "Allo" ni "The Rose"
00:48:37 de Bette Midler ?
00:48:39 - Une de mon adolescence,
00:48:41 je ne sais pas pourquoi,
00:48:43 c'était "Kate Bush".
00:48:45 - Ah, celle de Kate Bush qu'on écoutait tous, là.
00:48:47 Comment elle s'appelait ?
00:48:49 - "Babushka, babushka, babushka".
00:48:51 - Oui, j'ai dit "babushka, babushka".
00:48:53 C'était très beau.
00:48:55 Alors, "The Rose" de Bette Midler.
00:48:57 Quel est le thème positif ?
00:48:59 Je dis bien positif, c'est important pour le
00:49:01 dispositif auquel
00:49:03 vous fait penser cette chanson ?
00:49:05 - Le pardon.
00:49:07 - Oh, très joli.
00:49:09 Donc, la seconde chanson que je ne connais pas,
00:49:11 je ne connais pas la chanteuse et le chanteur, "Allo"
00:49:13 parle de quoi, d'après vous, en termes positifs ?
00:49:15 - De
00:49:19 l'envie de vivre.
00:49:21 - Et donc, "Babushka"
00:49:25 de Kate Bush.
00:49:27 - Alors, ça, c'était
00:49:29 la période de ma doule, la liberté,
00:49:31 je crois. - La liberté, c'est très joli.
00:49:33 - Sur les 18 clés, pour les auditeurs
00:49:35 de l'émission de Brigitte, il y aura la troisième clé, mais tout un
00:49:37 chapitre le permet. Alors, je me permets, maintenant, Marlène,
00:49:39 on y va ? - Hum.
00:49:41 - Donc, pour "The Rose",
00:49:43 ce que vous amenez à l'humanité, alors là,
00:49:45 c'est magnifique, ce presse-lapis.
00:49:47 Vous êtes quelqu'un qui a amené du pardon
00:49:49 partout où vous êtes.
00:49:51 Vous savez pardonner ou demander pardon.
00:49:53 Vous êtes forte en pardon, ça vous parle, Marlène ?
00:49:55 - Oui.
00:49:57 - En tout cas, vous êtes une grande humaniste.
00:49:59 - Oui, c'est beau, hein ?
00:50:01 - Oui, vraiment, bravo. - Vous êtes quelqu'un du pardon.
00:50:03 Le deuxième, ce qui vous manque un peu en ce moment,
00:50:05 c'est de la vivance,
00:50:07 un goût à la vie en ce moment. C'est ça, Marlène ?
00:50:09 Vous avez besoin d'avoir un peu plus
00:50:11 envie de goût à la vie, de joie de vivre.
00:50:13 - Oui, tout à fait, surtout mon corps,
00:50:15 parce que je ne peux même plus marcher.
00:50:17 Donc, je ne peux pas piquer.
00:50:19 - Non, ça va aller mieux. Et troisièmement,
00:50:21 votre objectif
00:50:23 à court terme, tiens,
00:50:25 c'est de la liberté.
00:50:27 - Oui.
00:50:29 La liberté, c'est la vie, je crois.
00:50:31 Mais la liberté, on l'entend,
00:50:33 on la cherche à l'extérieur,
00:50:35 mais elle est à l'intérieur de nous.
00:50:37 - Ah oui, c'est beau ce que vous dites. C'est très beau.
00:50:39 En tout cas, votre objectif...
00:50:41 - C'est d'autant plus beau que si en effet, vous êtes un petit peu
00:50:43 immobilisé, que vous ayez cette liberté intérieure.
00:50:45 Bravo.
00:50:47 - On nous dit trop souvent qu'en fait,
00:50:49 on est toujours dans une société où on prône le bonheur.
00:50:51 Il faut le bonheur, le bonheur.
00:50:53 Mais je suis désolée.
00:50:55 Enfin, je suis désolée.
00:50:57 Mais c'est comme il y a le soleil
00:50:59 et la lune, il y a la nuit et le jour.
00:51:01 - Bien sûr.
00:51:03 - Le bonheur, on sait l'apprécier justement encore plus
00:51:05 quand parfois on oublie qu'on croit
00:51:07 que tout est acquis et que
00:51:09 les choses les plus simples sont forcément
00:51:11 acquis mais normales, comme marcher,
00:51:13 respirer. Et c'est quand
00:51:15 on est sous assistance
00:51:17 respirateur, quand on ne peut plus marcher,
00:51:19 qu'en fait, le bonheur,
00:51:21 c'est juste... c'est dire merci
00:51:23 et apprécier simplement déjà ça.
00:51:25 Et quand on a ça,
00:51:27 on a tout en fait. Et on oublie trop
00:51:29 vite parce que
00:51:31 comme c'est acquis, comme c'est entre guillemets
00:51:33 normal, on oublie que c'est pas ça
00:51:35 et qu'on ne maîtrise rien et que c'est
00:51:37 la vie qui est en nous. C'est la vie
00:51:39 en fait qui nous maîtrise et c'est pas nous qui
00:51:41 nous maîtrisons la vie. - Merci Marie
00:51:43 de ce message. - Merci Marlène.
00:51:45 - On n'a pas grand chose à ajouter.
00:51:47 Marlène, pardon. Oui, bah oui Marie.
00:51:49 C'est presque...
00:51:51 - Marie Madeleine.
00:51:53 - Merci Marie.
00:51:55 Marilène, pardon.
00:51:57 Allez, on va faire une petite pause. On continue
00:51:59 avec vous. Vous avez envie aussi de jouer
00:52:01 avec Christophe Médici, de passer le test
00:52:03 de cette mélothérapie.
00:52:05 Vous nous appelez au 0 826
00:52:07 300 300. A tout de suite.
00:52:09 14h-16h,
00:52:11 Brigitte Lae, Sud Radio.
00:52:13 C'est avec Christophe Médici que
00:52:15 nous terminons cette semaine en
00:52:17 chanson "Découvrir sa mission de vie
00:52:19 par la mélothérapie". C'est un livre
00:52:21 qui vient de sortir aux éditions
00:52:23 La Nord. Alors vous l'avez compris,
00:52:25 vous choisissez un certain nombre de chansons,
00:52:27 vous en...
00:52:29 vous donnez le mot que semble
00:52:31 signifier pour vous cette chanson. Et puis ensuite
00:52:33 le livre vous explique
00:52:35 ce que ça parle, ce que ça signifie
00:52:37 de vous, ce que ça...
00:52:39 Vous connaîtrez mieux votre
00:52:41 mission de vie. Voilà.
00:52:43 Et Christine va jouer également
00:52:45 avec nous. Bonjour Christine. - Bonjour
00:52:47 Brigitte. Bonjour Christophe. - Bonjour Christine.
00:52:49 - Bonjour Christophe. - Eh bien,
00:52:51 on vous écoute. Donc toujours deux chansons,
00:52:53 Christophe ? - Oui, deux ou trois, comme elle veut.
00:52:55 Vous aimez beaucoup la chanson, Christine ? - On va peut-être
00:52:57 donner la troisième et la quatrième
00:52:59 clé pour changer un peu ? - Allez.
00:53:01 Ah mais non, on ne peut pas faire ça. - Ah, on ne peut pas.
00:53:03 Aïe aïe aïe. Attention, il y a des règles.
00:53:05 - Ah non non non, on ne peut pas, on ne peut pas, on ne peut pas.
00:53:07 Parce que c'est forcément... Non.
00:53:09 Faudra acheter le livre pour ça.
00:53:11 Alors c'est quoi
00:53:13 votre première chanson, Christine ?
00:53:15 - C'est vrai que je n'ai pas de chanson précise, mais c'était
00:53:17 la chanteuse Madonna, en fin de compte.
00:53:19 - Oui.
00:53:21 - Voilà.
00:53:23 - Alors dans le jeu
00:53:25 du livre, on ne peut pas ne pas choisir
00:53:27 une chanson. Laquelle vous aimez beaucoup de Madonna,
00:53:29 Christine ? Laquelle ? - Euh...
00:53:31 - Celle qui vient de passer, là, elle s'appelle comment, celle-là ?
00:53:33 - Euh... Oui, mais en même temps, je ne connais pas
00:53:35 l'anglais, donc je savais qu'au niveau des paroles, je ne pourrais pas
00:53:37 te dire. Il y avait aussi la... - Alors,
00:53:39 dans le livre, il est indiqué que si on
00:53:41 choisit une chanson étrangère,
00:53:43 c'est parce qu'on connaît
00:53:45 de quoi parle la chanson.
00:53:47 On peut choisir une chanson espagnole,
00:53:49 arbadjadjadjadjadjadjadjadjadjad, russe,
00:53:51 mais on doit connaître le contenu
00:53:53 de quoi parle le sens.
00:53:55 - Donc si vous ne connaissez pas les paroles
00:53:57 des chansons de Madonna, ça ne marche pas ?
00:53:59 - Exactement. Vous pouvez choisir autre chose que
00:54:01 Madonna, Christine, pour notre jeu, là, dans l'émission ?
00:54:03 - Oui, ça va être
00:54:05 "Fleur en panie" - "Savoir aimer" ?
00:54:07 - Oui, oui. - Non, mais
00:54:09 ne soufflez pas, laissez-moi répondre.
00:54:11 - Non, mais c'est vrai que...
00:54:13 - Parce qu'on parle de chanson d'amour dans l'émission de Brigitte.
00:54:15 Et une autre que vous aimez
00:54:17 beaucoup, "Fleur en panie" ?
00:54:19 - Alors après, au niveau du titre,
00:54:21 c'est pareil, c'était pas "Christine Bruel",
00:54:23 mais au niveau du titre, j'avais pas de titre.
00:54:25 - C'est pas grave, elle parle de quoi ? Je connais tout Bruel, par contre.
00:54:27 Allez-y, je suis incollable. Allez-y, laquelle
00:54:29 de Bruel, elle parle de quoi ?
00:54:31 - Celle avec
00:54:33 le train, par exemple,
00:54:35 vous savez, le train,
00:54:37 l'accident en Espagne.
00:54:39 - Ah non, c'est une bruit, c'est ça.
00:54:41 - L'accident, quand elle meurt dans le train.
00:54:43 - Non, ça je connais pas, celle-là je la connais pas. Bon, on va dire l'accident
00:54:45 en Espagne. Et une troisième,
00:54:47 de qui ? Une femme ? - De qui ? De qui ?
00:54:49 Vous prenez le cours.
00:54:51 - Non, vous jouez bien, vous jouez bien, là, c'est super.
00:54:53 On aime tellement de chansons.
00:54:55 On a tellement de playlists énormes
00:54:57 dans notre vie.
00:54:59 - Comme ça,
00:55:01 Jacques Brel ne me quitte pas. - Voilà.
00:55:03 Alors, on est partis. - Oui.
00:55:05 - La première chanson, celle dont on a parlé,
00:55:07 vous fait penser à quel thème ?
00:55:09 Celle de Florent Pagny.
00:55:11 En positif.
00:55:13 - "Avoir eu l'amour".
00:55:15 - D'accord. La deuxième de Bruel,
00:55:17 sur l'accident en Espagne,
00:55:19 en termes positifs, de quoi ça parle ?
00:55:21 - Ah oui, en termes positifs,
00:55:23 ah oui.
00:55:25 - Ça ne peut pas être négatif.
00:55:27 - Oui. - Mais même,
00:55:29 toutes les chansons, on peut penser à un thème positif.
00:55:31 Toutes les chansons, je vous assure.
00:55:33 - "À la vie".
00:55:37 - D'accord. Et la troisième, alors ?
00:55:39 Celle de Brel, "Ne me quitte pas".
00:55:41 - En positif aussi.
00:55:43 Alors que je n'ai plus les prix de chansons.
00:55:45 - Soit dit en passant, Brigitte a fait partie
00:55:47 des cinq chansons, je crois que c'est la deuxième chanson
00:55:49 française préférée des Français de tous les temps,
00:55:51 lors du dernier sondage d'il y a deux ans.
00:55:53 La première étant, je le dis à tous ceux qui nous écoutent,
00:55:55 "Mistral gagnant" de Renaud.
00:55:57 La seconde, elle s'est citée dans le livre.
00:55:59 "Ne me quitte pas". La troisième,
00:56:01 c'est
00:56:03 "Barbara, l'aigle noire".
00:56:05 Et la quatrième, c'est une chanson, vous savez,
00:56:07 de ce groupe-là.
00:56:09 Et alors, Juliette Armanet va être
00:56:11 contente puisque la cinquième,
00:56:13 c'est "Les lacs de Connemara"
00:56:15 d'un autre grand Michel Sardou.
00:56:17 Alors la troisième chanson, "Ne me quitte pas" en termes positifs,
00:56:21 pour qu'on puisse jouer le jeu.
00:56:23 - Oui.
00:56:25 C'est compliqué.
00:56:27 - J'ai choisi un mot.
00:56:33 - Le respect, je dirais.
00:56:35 - Joli, joli.
00:56:37 On est parti.
00:56:39 Alors vous êtes une femme, comme notre première auditrice de tout à l'heure,
00:56:41 vous êtes une femme
00:56:43 qui a mené de l'amour.
00:56:45 Où vous êtes ?
00:56:47 Vous avez les six échelles de l'amour de Catherine Benset.
00:56:49 Vous aimez amener de l'amour. Ça vous parle ?
00:56:51 Vous amenez de l'amour aux gens ?
00:56:53 - Oui. - Oui ? C'est vrai ?
00:56:55 - Oui, dans ce sens-là, oui.
00:56:57 - Vous aimez amener de l'amour à tous les niveaux.
00:56:59 Il y a différents amours.
00:57:01 - Oui, oui.
00:57:03 - Voilà. Le deuxième mot,
00:57:05 pardonnez-moi, j'ai écrit très vite, j'ai le troisième,
00:57:07 mais le deuxième mot, vous avez dit que c'était quoi ?
00:57:09 - C'est la vie. - La vie. En ce moment, vous avez besoin d'un peu plus de vivance ?
00:57:11 Vous avez un peu plus d'être...
00:57:13 Vous ressentir un peu plus vivante en ce moment ?
00:57:15 - Complètement.
00:57:17 - Par contre, alors, votre objectif
00:57:19 à court terme,
00:57:21 et ça, vous pourriez en parler à Brigitte longtemps,
00:57:23 c'est que vous avez besoin de respect en ce moment ?
00:57:29 - Moi, enfin oui.
00:57:31 Envers moi, peut-être.
00:57:33 - Oui, c'est ça. Peut-être que des gens en plus vous respectent.
00:57:35 Ça vous parle ?
00:57:37 Je ne sais pas qui, je ne sais pas quoi.
00:57:41 Envers vous,
00:57:43 comme vous avez dit, ou que vous vous respectiez.
00:57:45 Ou vous respectiez vos valeurs.
00:57:47 - C'est dans ce sens-là.
00:57:49 - Peut-être que même vous, vous deviez vous respecter,
00:57:51 respecter vos valeurs,
00:57:53 respecter et pas, entre guillemets,
00:57:55 je ne vous connais pas du tout, on fait comme ça,
00:57:57 tricher avec vous-même par moments vos valeurs.
00:57:59 En tout cas, avec vos valeurs, vous voyez.
00:58:01 - Vous avez tout à fait raison.
00:58:03 - Ça tombe juste, Brigitte.
00:58:05 - Oui.
00:58:07 - Alors, ça vous plaît, la mélothérapie ?
00:58:09 - Oui, oui, oui.
00:58:11 Non mais, effectivement,
00:58:13 c'est très intéressant.
00:58:15 C'est de très belles choses.
00:58:19 - Mais oui, mais de toute façon,
00:58:21 les chansons qu'on aime, forcément, parlent de nous.
00:58:23 C'est évident, et comme je le disais en introduction,
00:58:25 on devrait demander,
00:58:27 quand on rencontre quelqu'un, sa plus belle chanson d'amour,
00:58:29 ça nous en dirait beaucoup
00:58:31 sur ce qu'il peut nous apporter,
00:58:33 ce qu'il pourrait nous donner. Mais ça, c'est mon test à moi.
00:58:35 Ce n'est pas le test de Christophe Coutine.
00:58:37 - Mais c'est un super test !
00:58:39 On va faire un tome 2, Brigitte.
00:58:41 - Merci, Christine.
00:58:43 - Merci, au revoir.
00:58:45 - On va donner la parole à Thierry aussi,
00:58:47 qui veut réagir. Bonjour Thierry,
00:58:49 vous repartez sur "Je te promets"
00:58:51 de Johnny Hallyday. On va encore vibrer tous ensemble.
00:58:53 Bonjour Thierry.
00:58:55 - Oui, bonjour tous les deux. Merci de m'accueillir sur "Rotten".
00:58:57 - Bonjour Thierry.
00:58:59 - C'est très gentil.
00:59:01 Je repartirai sur "Je te promets".
00:59:03 Parce que c'est...
00:59:05 - Et oui.
00:59:07 - Merci Goldman.
00:59:09 Quel génie.
00:59:11 - Et la deuxième, Thierry ?
00:59:13 - La deuxième, ça va être un petit peu
00:59:15 contradictoire, mais ça va être
00:59:17 Serge Régiani, "Ma liberté".
00:59:19 - "Ma liberté", magnifique.
00:59:21 Une troisième, Thierry ?
00:59:23 - Ouah, alors,
00:59:25 écoutez, je vais retourner sur du Johnny Hallyday,
00:59:27 parce que je suis très Johnny Hallyday.
00:59:29 - Ah, vous êtes un fan de Johnny, alors ?
00:59:31 - Je suis un fan de Johnny.
00:59:33 - Il en a fait tellement de bisous.
00:59:35 - Il en a fait tellement,
00:59:37 et je me perds un peu
00:59:39 dans les titres.
00:59:41 - C'est qui parle de quoi ?
00:59:43 - D'amour.
00:59:45 Qui parle d'amour.
00:59:47 Il a chanté "L'amour".
00:59:49 - C'est laquelle que vous choisissez ?
00:59:51 - Je vais t'aimer.
00:59:53 - Je vais t'aimer, d'accord.
00:59:55 Vous réfléchissez aux trois mots que vous mettez
00:59:57 sur ces trois chansons, et on se retrouve
00:59:59 dans un instant, et comme ça, on pourra
01:00:01 en dire un peu plus sur vous, Thierry.
01:00:03 Restez avec nous, on se retrouve tout de suite.
01:00:05 - 14h-16h,
01:00:07 Brigitte Laé, Sud Radio.
01:00:09 - CAM4.fr, le plus grand
01:00:11 site de webcams live, réservé
01:00:13 aux adultes.
01:00:15 - 14h-16h, Brigitte Laé,
01:00:17 Sud Radio.
01:00:19 - Dans un instant, on parlera de toute autre chose,
01:00:21 de l'amour, du sexe et de la dépression,
01:00:23 mais on va revenir avec Thierry,
01:00:25 qui a choisi ces trois chansons,
01:00:27 et qui va nous donner
01:00:29 trois mots qui correspondent à ces trois chansons.
01:00:31 Thierry, je crois que la première,
01:00:33 c'était "Je te promets" de Johnny.
01:00:35 - Quel thème pour vous,
01:00:37 en un mot positif ? - Quel serait le mot
01:00:39 que vous metteriez ?
01:00:41 - Pardon ? - Amour ?
01:00:43 - Pas tout le monde, mais amour.
01:00:45 - Vraiment, cette émission,
01:00:47 on est entouré de gens qui font du bien.
01:00:49 - C'est normal qu'ils écoutent Laé.
01:00:51 C'est normal. - C'est un peu
01:00:53 cliché, c'est sûr, mais
01:00:55 ça me dit comme mot.
01:00:57 - Et celle de Regihani,
01:00:59 "Ma liberté". - Tout à fait.
01:01:01 Alors, ma liberté, c'est être vie.
01:01:03 - C'est être ? - Vie.
01:01:05 - La vie. - La vie, oui.
01:01:07 - D'accord. Et la troisième de Johnny,
01:01:09 qui était, si je me rappelle bien...
01:01:11 - "Je vais t'aimer". - "Je vais t'aimer".
01:01:13 - "Je vais t'aimer". - Alors,
01:01:15 on n'a pas l'occasion de dire le même mot.
01:01:17 Un autre mot positif que l'amour.
01:01:19 - Un autre mot positif que l'amour...
01:01:21 L'espoir ?
01:01:23 - Eh bien, voilà.
01:01:25 - L'espoir. - En fait, Thierry,
01:01:27 vous êtes aussi un homme, vraiment, vous êtes bourré
01:01:29 d'amour, on est d'accord, vous aimez amener de l'amour
01:01:31 aux gens. - Oui,
01:01:33 oui, tout à fait. J'aime bien que
01:01:35 tout le monde soit bien autour de moi,
01:01:37 que ce soit tout positif.
01:01:39 - A votre famille, à vos amis, à vos
01:01:41 collègues, partout, vous aimez de l'amour.
01:01:43 Par contre, en ce moment, vous avez besoin d'un peu plus
01:01:45 de vie, de vous sentir en vivance,
01:01:47 joie de vivre et force de vivre. Vous avez un besoin en ce moment
01:01:49 de ça, en ce moment, Thierry.
01:01:51 - En ce moment, je me sens
01:01:53 d'être aimé, voilà.
01:01:55 Je me sens être aimé, c'est ça, tout à fait.
01:01:57 - Et alors,
01:01:59 votre résultat,
01:02:01 votre objectif à court terme, pardonne-moi,
01:02:03 j'arrive à la clé 4, moi, votre objectif à court terme,
01:02:05 c'est un peu plus d'espoir.
01:02:07 Avoir plus d'espoir pour votre avenir.
01:02:09 C'est ça ?
01:02:11 - Oui, tout à fait.
01:02:13 - Vous avez besoin de plus d'espoir.
01:02:15 - Oui, surtout dans
01:02:17 les relations qui vont venir.
01:02:19 - Voilà, écoutez "J'y crois encore"
01:02:21 de Lara Fabian.
01:02:23 Ecoutez "Lara Fabian, j'y crois encore".
01:02:25 Vous avez écouté ça, Thierry.
01:02:27 Vous la connaissez, cette chanson.
01:02:29 "J'y crois encore" de Lara Fabian.
01:02:31 Écoutez-la.
01:02:33 - Donc, si on comprend bien, actuellement, vous êtes un peu
01:02:35 seul et vous en souffrez visiblement,
01:02:37 Thierry, c'est bien ça ?
01:02:39 - Là, c'est un peu lourd parce que
01:02:41 j'ai rencontré quelqu'un, moi, je pensais que c'était
01:02:43 la bonne personne.
01:02:45 Je pensais que c'était la bonne personne.
01:02:47 Et finalement, c'est assez compliqué
01:02:49 à gérer, donc
01:02:51 à ce moment-là,
01:02:53 je me retrouve un peu seul.
01:02:55 Ça fait une quinzaine de jours, là, et ça fait 15 jours
01:02:57 que je rumine, que je...
01:02:59 Voilà, que je...
01:03:01 Je suis un peu en dedans de ce
01:03:03 qu'on peut attendre de moi.
01:03:05 - C'est compliqué.
01:03:07 - Oui, peut-être qu'il faut
01:03:09 essayer de...
01:03:11 de bouger un peu avec des amis,
01:03:13 tout ça, pour pas
01:03:15 trop ruminer ce
01:03:17 qui est difficile pour vous en ce moment.
01:03:19 - C'est ça, oui, je vais essayer de...
01:03:21 Là,
01:03:23 la conjoncture veut
01:03:25 que j'aille me sortir
01:03:27 un petit peu. Bon, ça me fait un petit peu de bien.
01:03:29 Mais malheureusement, je croisais
01:03:31 la personne avec qui j'étais
01:03:33 quelques temps, donc ça risque à...
01:03:35 Voilà, ça risque à...
01:03:37 Enfin, pas à coincer, non, loin de là.
01:03:39 Là, elle n'est pas mon but
01:03:41 et elle n'est pas son but non plus, mais...
01:03:43 - Vous avez peur que ça vous fasse du mal.
01:03:45 - Ouais, j'ai
01:03:47 énormément de peur de ça.
01:03:49 Que ça me fasse du mal à moi, et qu'elle s'y fasse du mal à elle,
01:03:51 parce que, bon, on est deux dans le temps.
01:03:53 - Alors là, je vais être très, très, très
01:03:55 sûr de moi, là.
01:03:57 Pensez à vous, pensez pas à elle.
01:03:59 Parce que visiblement, elle ne veut pas de vous,
01:04:01 donc ne pensez pas à elle, pensez à vous.
01:04:03 - Je sais pas.
01:04:05 Je sais pas,
01:04:07 je suis pas convaincu qu'elle ne veuille pas de moi.
01:04:09 - Ben oui, mais...
01:04:11 - Notre relation, elle lui fait peur, un petit peu.
01:04:13 - Non, mais même si... Attendez,
01:04:15 je ne suis pas en train de dire que tout est perdu.
01:04:17 Je dis que, puisque
01:04:19 pour l'instant, elle ne veut pas de vous,
01:04:21 ne pensez qu'à vous.
01:04:23 Parce que c'est en étant,
01:04:25 comment dirais-je,
01:04:27 dans la vie, justement, pour reprendre
01:04:29 un de vos trois mots, qu'elle peut
01:04:31 à nouveau être attirée.
01:04:33 Si elle vous voit en
01:04:35 "Jacques Brel ne me quitte pas",
01:04:37 elle ne va pas pouvoir revenir
01:04:39 vers vous. Vous comprenez ? - Oui, c'est sûr.
01:04:41 - Je vous sens un petit peu triste,
01:04:43 un peu déprimé, donc il ne faut pas
01:04:45 que vous donniez cette image-là
01:04:47 si vous avez l'occasion de la revoir. Voyez ce que je veux dire ?
01:04:49 - Ah oui, oui, tout à fait.
01:04:51 - C'est ça que je disais en disant
01:04:53 "Pensez à vous, soyez
01:04:55 fort, soyez le conquérant,
01:04:57 arrangez-vous
01:04:59 pour arriver
01:05:01 souriant, quoi,
01:05:03 parce que sinon,
01:05:05 ça risque
01:05:07 de ne pas coller, quoi.
01:05:09 - D'accord. Ok,
01:05:11 eh bien on va essayer.
01:05:13 - Non, non, il ne faut pas essayer, il faut y arriver Thierry.
01:05:15 - Essayer c'est le cerveau de coeur, il ne faut pas essayer.
01:05:17 - Alors, au revoir.
01:05:19 - Vous savez ce que vous faites Thierry,
01:05:21 avant de partir ? Vous écoutez une chanson
01:05:23 positive
01:05:25 d'un homme qui réussit
01:05:27 à conquérir sa belle, je ne sais pas, vous
01:05:29 vous prendrez la chanson qui vous parle
01:05:31 et puis vous l'écoutez avant de partir
01:05:33 et vous la mettez dans
01:05:35 votre tête.
01:05:37 - Et vous sentez l'énergie de cette chanson.
01:05:39 - Exactement.
01:05:41 - Vous êtes porté par l'énergie de cette chanson.
01:05:43 Parce qu'une chanson en 10 secondes, Brigitte, c'est à la fois
01:05:45 une énergie, une mélodie, la musique,
01:05:47 la voix de la chanteuse et du
01:05:49 chanteur, c'est un mélange.
01:05:51 C'est ça la mélothérapie, voyez Thierry ?
01:05:53 - C'est bien, je trouve que Brigitte a bien raison de parler de l'énergie,
01:05:55 de la vibration d'une chanson.
01:05:57 Il y a des chansons positives,
01:05:59 qui vous donnent de l'espoir.
01:06:01 J'y crois encore, j'ai pensé à celle-là de Lara Fabian.
01:06:03 - Ah oui ? Je vais l'écouter alors.
01:06:05 - J'y crois encore, Lara Fabian, on est vivant
01:06:07 tant qu'on est fort.
01:06:09 Voilà une femme qui a de la force, purée,
01:06:11 quand elle chante. - Pourquoi pas, en tout cas,
01:06:13 trouvez votre chanson et vous me la mettez
01:06:15 dans votre tête et ça va
01:06:17 marcher. - Et c'est de la mélothérapie dont vous parle Brigitte là.
01:06:19 Elle vous fait faire de la mélothérapie.
01:06:21 - Ok, merci beaucoup. - Merci Thierry.
01:06:23 - Je rappelle aussi que
01:06:25 vous animez deux stages,
01:06:27 le week-end du 7 et 8 octobre, c'est à
01:06:29 Toulouse et à Paris le 14
01:06:31 et 15 octobre.
01:06:33 Évidemment, il y aura un peu de
01:06:35 mélothérapie, évidemment,
01:06:37 durant ces deux stages. Vous avez envie de vous
01:06:39 inscrire, vous allez sur le site de Christophe Médici,
01:06:41 HQR,
01:06:43 ou Christophe Médici,
01:06:45 enfin vous retrouverez tout ça. Et si
01:06:47 vous venez de la part de Sud Radio
01:06:49 et de
01:06:51 Bogdjitlae, vous pourrez venir à deux
01:06:53 pour le prix d'un. Voilà.
01:06:55 Ce serait une belle manière aussi en couple
01:06:57 de
01:06:59 vous découvrir encore un petit peu plus.
01:07:01 Et puis tout de suite,
01:07:03 on donne la parole à Laurence
01:07:05 Dispo qui est avec nous, psychologue,
01:07:07 sexologue et thérapeute de couple.
01:07:09 Bonjour Laurence. - Bonjour Brigitte.
01:07:11 - Vous avez sorti un livre à la
01:07:13 Musardine, "Amour, sexe et
01:07:15 dépression, comment préserver le désir
01:07:17 pendant un épisode dépressif". Alors,
01:07:19 moi je parle souvent de l'élan vital,
01:07:21 il est évident que quand on est dépressif,
01:07:23 on perd un peu cet élan vital et donc
01:07:25 forcément le désir, ça c'est pratiquement
01:07:27 inévitable, non ?
01:07:29 - Tout le monde ne réagit pas
01:07:31 de la même manière, mais comme vous dites,
01:07:33 si on est dans un
01:07:35 épisode dépressif, c'est assez
01:07:37 compliqué quand même de rester dans cet élan
01:07:39 vital. J'écoutais l'auditeur
01:07:41 avant et vous lui donniez un
01:07:43 chouette conseil de penser à lui,
01:07:45 d'être à l'écoute de lui, de faire
01:07:47 des choses bien pour lui, de
01:07:49 prendre soin de lui
01:07:51 et c'est totalement juste.
01:07:53 Et auquel point c'est difficile aussi
01:07:55 quand on est dans un épisode dépressif,
01:07:57 de penser à toi et de se dire "tiens, je vais faire
01:07:59 des choses qui me font du bien", parce que
01:08:01 justement les choses qui nous faisaient du bien,
01:08:03 nous font plus de bien.
01:08:05 Un peu comme si on perdait le goût de
01:08:07 ce qu'on appréciait
01:08:09 auparavant.
01:08:11 C'est la même chose pour la
01:08:13 sexualité finalement. Jamais la sexualité,
01:08:15 je l'appréciais, c'est comme ça que je me
01:08:17 connaissais, ça faisait partie de mon
01:08:19 identité. Tout à coup je suis en dépression
01:08:21 et je ne me reconnais plus.
01:08:23 Je ne reconnais plus cet élan,
01:08:25 cette vitalité, cette envie
01:08:27 d'avoir une sexualité,
01:08:29 d'avoir du désir. Et ça, c'est compliqué,
01:08:31 très compliqué.
01:08:33 - Alors il y a évidemment ce livre,
01:08:35 il donne beaucoup de conseils, c'est le but
01:08:37 évidemment. Déjà vous dites
01:08:39 "il faut se poser la question,
01:08:41 pourquoi faites-vous l'amour, à quoi vous sert
01:08:43 la sexualité ?" C'est peut-être aussi
01:08:45 la question qu'on peut se poser,
01:08:47 même si on n'est pas dépressif d'ailleurs.
01:08:49 - Quel sens ça a !
01:08:51 - Voilà, exactement.
01:08:53 Quelle fonction ça remplit pour moi,
01:08:55 pour soi, pour le couple aussi.
01:08:57 Vous l'avez certainement remarqué,
01:08:59 le livre a quand même pour but
01:09:01 d'aider pas seulement la personne qui est en dépression,
01:09:03 mais le couple, si effectivement
01:09:05 il y a un couple, les personnes
01:09:07 qui ne sont pas en couple peuvent aussi
01:09:09 y trouver leur compte. Mais si c'est un couple,
01:09:11 il y a forcément souffrance,
01:09:13 il y a forcément questionnement,
01:09:15 il y a forcément la préoccupation,
01:09:17 est-ce qu'on fait encore l'amour,
01:09:19 pourquoi est-ce qu'on fait l'amour, comment est-ce qu'on fait l'amour,
01:09:21 est-ce qu'on fait l'amour de la même manière,
01:09:23 comment est-ce qu'on peut s'adapter aussi
01:09:25 aux symptômes qui sont en lien
01:09:27 avec la dépression. Donc oui, je pense
01:09:29 que ça vaut vraiment la peine de se poser la question
01:09:31 de pourquoi on le fait. Et du coup, on va pouvoir
01:09:33 renforcer les fonctions. Si on se dit
01:09:35 "ah ben moi je le fais pour le plaisir",
01:09:37 mais là le plaisir n'est plus vraiment au rendez-vous,
01:09:39 comment est-ce que je fais, quel moyen est-ce que je me donne
01:09:41 pour avoir peut-être un plaisir différent,
01:09:43 pour avoir de nouveau des sensations
01:09:45 intenses, pour avoir
01:09:47 peut-être que j'ai de la peine à avoir un orgasme
01:09:49 ou je suis en dépression
01:09:51 à cause des médicaments. Du coup,
01:09:53 quel moyen est-ce que je me donne pour que ça me vaille
01:09:55 la peine, pour que ça remplisse les fonctions
01:09:57 que moi je donne à la sexualité.
01:09:59 - Évidemment, vous donnez pas mal de pistes.
01:10:01 J'ai bien aimé aussi votre...
01:10:03 Vous faites la différence entre le désir spontané
01:10:05 et le désir réactif.
01:10:07 - Oui, oui, oui.
01:10:09 C'est vraiment important et la sexologie aujourd'hui
01:10:11 nous apporte beaucoup de pistes.
01:10:13 Il y a beaucoup de recherches qui ont été faites
01:10:15 et on sait des choses qu'on ne savait pas il y a quelque temps.
01:10:17 Et une des choses qu'on sait, c'est que
01:10:19 chez l'humain,
01:10:21 dans différentes parties
01:10:23 de la vie, dans différentes étapes de la vie,
01:10:25 et
01:10:27 peut-être d'autant plus pendant
01:10:29 une période dépressive, on a moins
01:10:31 le désir qu'on appelle spontané, c'est-à-dire
01:10:33 le désir qui nous tombe dessus,
01:10:35 "Waouh, c'est plus fort que moi, il faut que
01:10:37 je passe à l'acte,
01:10:39 il faut que j'aille
01:10:41 trouver un partenaire ou m'exciter
01:10:43 seule", et puis le désir
01:10:45 réactif.
01:10:47 Dans une période dépressive,
01:10:49 on a beaucoup plus intérêt
01:10:51 à cultiver le désir réactif
01:10:53 qui est ce désir qu'on construit,
01:10:55 c'est-à-dire il ne s'impose pas, il ne tombe pas dessus
01:10:57 comme ça, l'air de rien
01:10:59 magiquement, c'est un désir que je dois
01:11:01 aller chercher, que je dois aller cultiver,
01:11:03 je dois me donner les moyens pour rentrer dans
01:11:05 une ambiance
01:11:07 qui me convient, une ambiance d'érotisme,
01:11:09 ou peut-être une ambiance
01:11:11 de détente, de relâche,
01:11:13 et me mettre dans un état
01:11:15 aussi de réceptivité. Alors ça ne veut pas dire
01:11:17 que je vais me forcer, mais ça veut dire que
01:11:19 je vais me donner les moyens pour être
01:11:21 ouverte, il y a vraiment cette notion d'ouverture.
01:11:23 Et puis effectivement, dans une période
01:11:25 de déprime, et vous avez vraiment raison
01:11:27 de le souligner, le désir
01:11:29 réactif, il va
01:11:31 nécessiter un petit peu plus de travail,
01:11:33 mais il va être beaucoup plus
01:11:35 fiable que le désir spontané.
01:11:37 On ne peut plus compter sur le désir spontané
01:11:39 dans un moment de déprime. Le désir
01:11:41 ne nous tombe pas dessus comme ça.
01:11:43 On doit le construire. - Évidemment,
01:11:45 évidemment. Et puis vous parlez du couple,
01:11:47 évidemment, vous donnez des conseils
01:11:49 pour le couple, et vous parlez des différentes
01:11:51 intimités, je crois que c'est intéressant
01:11:53 aussi de le rappeler, il n'y a pas que l'intimité
01:11:55 sexuelle,
01:11:57 il y a l'intimité affective,
01:11:59 vous parlez même d'intimité
01:12:01 intellectuelle.
01:12:03 - Oui, voilà, c'est vrai que
01:12:05 si on peut nourrir
01:12:07 plusieurs types d'intimité,
01:12:09 on va pouvoir préserver le couple,
01:12:11 on va pouvoir préserver ce sentiment de complicité,
01:12:13 de proximité.
01:12:15 Alors, effectivement, l'intimité
01:12:17 intellectuelle, c'est partager les idées,
01:12:19 il y a l'intimité spirituelle aussi,
01:12:21 on va partager peut-être certaines
01:12:23 philosophies, ou certaines
01:12:25 conceptions de la vie, on peut même
01:12:27 avoir une intimité physique,
01:12:29 même si on n'est pas tout le temps dans la
01:12:31 sexualité, mais on peut s'approcher
01:12:33 l'un de l'autre, on peut se caresser,
01:12:35 se toucher,
01:12:37 avoir accès au corps de l'autre
01:12:39 par les massages, par une douche ensemble,
01:12:41 par prendre le soleil
01:12:43 ensemble, se marcher
01:12:45 ensemble en se donnant la main, enfin, toutes ces choses
01:12:47 qui vont préserver cette notion de
01:12:49 juste, plus proche de quelqu'un. - On est ensemble,
01:12:51 on est ensemble. - Voilà, exactement,
01:12:53 on est ensemble aussi avec les corps.
01:12:55 - Oui, et d'ailleurs, vous parlez
01:12:57 aussi de réactiver son corps
01:12:59 érotique, et
01:13:01 c'est vrai qu'on le voit
01:13:03 souvent, les personnes un peu déprimées, dépressives
01:13:05 vont faire moins attention
01:13:07 à leurs cheveux,
01:13:09 et tout ça,
01:13:11 petit à petit, ça tue
01:13:13 le désir. - Je me rappelle d'un psychiatre, un jour,
01:13:15 qui m'avait dit, si vous voulez, trois recettes de
01:13:17 grand-mère contre la dépression, je parle aux antipodes
01:13:19 du médicament E1, n'est-ce pas ?
01:13:21 Il y a rire,
01:13:23 faire l'amour,
01:13:25 et écouter de la musique, ce qui ramène à la
01:13:27 mélothérapie, écouter des chansons, ça vous parle ?
01:13:29 Vous êtes ok avec ça ?
01:13:31 - Ça me parle tout à fait, oui. - Sauf que quand on est
01:13:33 déprimé, on n'a plus très envie de rire. - C'est pour ça
01:13:35 qu'il faut tenter de trouver des choses qui nous fassent rire !
01:13:37 Allez voir jouer Jérôme Commander,
01:13:39 ou je sais pas !
01:13:41 - Et puis la musique, quand je parlais d'un contexte
01:13:43 tout à l'heure pour cultiver le désir
01:13:45 réactif, oui, une musique, il nous met dans l'ambiance,
01:13:47 une musique, il nous fait sourire. - Mais oui, la musique,
01:13:49 vous êtes d'accord que c'est antidépresseur,
01:13:51 les chansons ? - C'est sensuel,
01:13:53 on est dans la sensualité, on est dans les sensations,
01:13:55 - Il y a même des chercheurs qui ont parlé,
01:13:57 vous savez, d'un skin orgasme,
01:13:59 un orgasme par la peau
01:14:01 qu'apportent la musique et la chanson, le skin
01:14:03 orgasme. - Oui, mais aujourd'hui
01:14:05 on parle de tas d'orgasmes différents,
01:14:07 avec les sens différents, oui.
01:14:09 - Bon, en tout cas,
01:14:11 il y a beaucoup de conseils pratiques,
01:14:13 si vraiment vous avez envie de
01:14:15 sortir d'une situation où il y a
01:14:17 un peu de déprime, un peu de dépression,
01:14:19 n'hésitez pas, ça s'appelle
01:14:21 "Amour, sexe et dépression",
01:14:23 c'est aux éditions de la Musardine,
01:14:25 comment préserver le désir pendant un épisode
01:14:27 dépressif. Merci beaucoup
01:14:29 Laurence Dispoux, merci de nous avoir consacrée
01:14:31 quelques minutes. - Merci à vous
01:14:33 pour votre accueil. - Je vous en prie. On fait une
01:14:35 petite pause et puis on se retrouve
01:14:37 pour notre mission de vie grâce à la
01:14:39 mélothérapie.
01:14:41 Vous voulez parler
01:14:43 à Brigitte Lahaye ? 0826
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