Jeudi 2 mai 2024, SMART JOB reçoit Julien Hamy (co-porte-parole, L'Autre Cercle) , Audrey Richard (présidente, DRH, ANDRH, Groupe Canal Plus) et Marc Landré (Associé, Sia Partners)
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00:08 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous RH, emploi et management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment bien dans son job.
00:17 Aujourd'hui, on s'intéresse à l'art de l'attention à travers un livre passionnant écrit par Claire Lozol.
00:22 Elle est coach, consultante et elle nous expliquera l'importance de l'attention. Livre édité aux éditions Erol.
00:29 Le cercle RH, l'impact des Jeux Olympiques sur l'organisation des entreprises. Oui, oui, oui, elles vont devoir s'adapter et s'organiser avec peut-être un peu plus de télétravail.
00:39 On en parle avec Audrey Richard, la présidente de l'ANDRH, l'association nationale des DRH. Elle est par ailleurs la DRH du groupe Canal+ et puis nous serons avec Marc Landry associés chez SIA Partners.
00:49 Et pour terminer notre émission, eh bien Fenêtre sur l'emploi s'intéresse au LGBT+, leur visibilité, leur intégration au sein des entreprises.
00:56 On y reviendra avec Julien Amis, il est coporte-parole de l'autre cercle à l'origine de cette étude passionnante.
01:02 Voilà le programme tout de suite, c'est Bien dans son job.
01:04 Bien dans son job, est-ce que vous vous êtes intéressé à votre capacité d'attention ? J'insiste bien sur le A de attention.
01:22 Un livre passionnant nous éclaire sur les enjeux, les difficultés et peut-être les outils aussi pour rester attentif.
01:30 L'art de l'attention, se concentrer dans un environnement de distraction.
01:34 Trois auteurs, Régis Rossi, Claire Lozol et Didier Noyer, sortis aux éditions Erol.
01:40 Claire, merci d'être avec nous. Ce livre, d'abord commençons par le début.
01:44 En fait, il nous impacte quand on lit ce livre, on se dit "mais bon sang de bonsoir, en fait je suis totalement à côté".
01:51 Je suis totalement à côté, j'ai un téléphone portable, je réponds au WhatsApp, j'ai le cerveau totalement en ébullition.
01:58 Et ce qui fait qu'en fait, j'arrive pas à me concentrer. C'est ça le sujet.
02:02 Alors, merci d'abord Arnaud de cette invitation, je suis très très heureuse de parler du sujet avec vous.
02:08 Je sais qu'il vous intéresse particulièrement. Plutôt que de se dire "je suis à côté" en lisant le livre,
02:15 moi j'invite l'ensemble des lecteurs et des personnes qui se posent des questions sur l'heure, attention,
02:20 et qui se disent "oh là là, j'arrive pas à me concentrer, je ne suis pas aux commandes de ce que j'ai envie de faire, etc."
02:25 se dire "mais comment je pourrais poser une première action qui va m'aider à être davantage là où j'ai envie d'être,
02:32 dans mes interactions avec les autres, par exemple dans mon travail, j'aime mon travail,
02:38 mais j'ai le sentiment à la fin de la journée que mon travail n'a pas été productif, que j'étais sans arrêt interrompu,
02:44 que finalement je ne fais pas ce pour quoi je suis payée."
02:48 Et c'est incroyable, vous n'imaginez pas le nombre de personnes qui témoignent de ça,
02:52 que ce soit dans les coachings individuels, dans le collectif, vous êtes un spécialiste, donc vous devez l'entendre régulièrement.
02:58 C'est un sujet central. Il y a quand même un sujet qui est intéressant, avec des illustrations que je trouve assez sympathiques dans votre livre,
03:03 qui donne un petit côté sympa, un peu fun. Là je tombe sur "Mettre fin à la dispersion, kit de survie contre la distraction"
03:09 avec la petite mallette "Attention, danger". Il y a quand même les enjeux du smartphone, de la dopamine,
03:15 de tous ces enjeux qui découlent de notre perte d'attention. Il y a des pays, j'ai vu que l'Angleterre,
03:21 par la voix du Premier ministre, allait interdire les téléphones dans les écoles. C'est hallucinant.
03:26 Est-ce que vous êtes sur cette ligne-là ? Est-ce que vous êtes sur une ligne dure en disant "Si vous voulez être concentré
03:31 et revenir à l'essentiel, lâchez votre téléphone."
03:35 Alors, je ne sais pas si on peut dire qu'on est sur une ligne dure, mais en tout cas on est sur une ligne engagée.
03:41 Régis, Didier et moi, quand on a eu l'idée d'écrire ce bouquin, on est partis du principe et du même constat
03:47 qu'autour de nous, l'attention était en train de se diluer, de disparaître. On l'a constaté chez nos enfants,
03:53 on le constate chez les personnes avec lesquelles on travaille, etc. Si on prend les choses il y a 15 ans,
03:58 quand vous animiez une formation, quand vous étiez dans une conférence, les gens vous écoutaient.
04:04 Je vois très bien. Ils se passent quoi maintenant ? Ils regardent leur téléphone.
04:08 Qu'est-ce qui s'est passé tout à l'heure entre nous, Arnaud ?
04:12 Vous osez le dire ? Oui, j'ai envoyé en votre présence, alors que vous me parliez, un message.
04:18 C'est ça. C'est exactement ça. Concrètement, ça a quelle implication et quelle incidence, je dirais,
04:24 on parle beaucoup de productivité, d'engagement des collaborateurs, ça a quelle incidence dans l'entreprise tout ça,
04:29 très concrètement ? Alors, il y a des incidences qui sont multiples. La toute première, c'est celle que j'ai citée,
04:33 tout à l'heure, c'est le sentiment pour les personnes d'un travail qui n'est pas de qualité.
04:38 Et en termes de QVCT, donc qualité de vie et conditions de travail, dans tout ce qu'on peut mener auprès des entreprises du CAC 40,
04:46 tous les collaborateurs et les managers nous disent la même chose. On a le sentiment qu'on ne fait pas notre job.
04:52 Mais on fait quoi ? C'est de la faute du collaborateur ou c'est la faute de tous les outils mis à disposition du collaborateur ?
04:56 C'est la faute de la manière dont, globalement, chacun s'est laissé utiliser par les outils. Au départ, quand vous disiez
05:04 « est-ce que vous êtes dans une ligne dure ? » Non, on est d'abord dans le constat de à quoi servent ces outils.
05:09 Ils sont censés faire l'inverse, nous aider à être plus efficaces, plus productifs, plus rapides, etc. C'est vrai, si on les dompte,
05:17 si nous-mêmes, on les utilise comme on souhaite les utiliser. Je prends un exemple hyper simple.
05:23 J'imagine que sur votre smartphone, vous avez une boîte mail. Qu'est-ce que vous faites ? Je la regarde.
05:31 Tous les combien ? Dès que je peux. C'est ce que vous dites, les gens ne quittent plus leur téléphone de leur main.
05:36 Est-ce que c'est vraiment la manière de vous vous sentir le plus efficace dans ce que vous faites et de l'être ?
05:41 Le nombre de cadres qui démarrent leur journée, n'importe qui qui démarre leur journée par consulter leur mail,
05:46 est-ce que c'est vraiment la manière d'être le plus efficace ? Et surtout, de se sentir le mieux possible. Je ne suis pas sûre.
05:52 L'enjeu du télétravail, qui est un peu connexe, mais on a aussi des salariés qui en plus de cela se sont éloignés physiquement.
05:59 Il n'y a plus de lien interpersonnel, comme on dit, qui est encore plus compliqué pour les managers.
06:04 Avec en plus de ça, la possibilité d'être encore plus distrait par le poste de télé qu'on a pu allumer ou la radio qu'on écoute.
06:11 Tous ces sujets-là sont posés. J'espère, Arnaud, faisons ce pari ensemble, que les personnes qui sont en télétravail
06:17 ne sont pas en train de regarder leur télé en même temps. C'est un peu dommage, parce qu'ils ne verront pas l'émission Smart Job.
06:21 Il faut qu'ils s'organisent pour pouvoir la regarder, cette émission.
06:25 Il y a quand même un enjeu fort de réarmer, pour utiliser un mot très utilisé, la tension avant de nous quitter.
06:32 Et de la muscler, et de faire en sorte que chacun se donne des objectifs très simples.
06:36 La première chose, on disait, éloignez le téléphone, y compris ne pas l'avoir sous les yeux.
06:40 Se donner des temps de concentration profond et long, suffisamment long.
06:44 Être dans du pas dérangé, que ce soit sur les interactions, sur votre messagerie, vous la coupez.
06:49 Et puis, prendre conscience de ce qui vous distrait, que ce soit vos pensées intérieures, que ce soit d'autres personnes,
06:54 que ce soit des choses qui sont dans votre tête. Faites des listes, et vous allez vous redonner, on va dire,
06:59 de la maîtrise et du bien-être par rapport à la gestion de votre attention.
07:02 Votre attention, s'il vous plaît. Ça, c'est le titre du livre édition Erol, trois auteurs, Régis Rossi, Claire Lezolle et Didier Noyer.
07:09 C'est un livre passionnant, avec des illustrations, je le redis, très sympas, qui donnent à ce livre beaucoup de plaisir de lecture.
07:15 C'est très informatif et c'est très concret. Merci à vous de nous avoir rendu visite.
07:19 On tourne une petite page, on parle de formation, on l'évoquait tout à l'heure.
07:22 Le CPF, tout le monde connaît le CPF, le compte professionnel de formation.
07:26 Il fête ses cinq ans, victime de son succès, ce CPF. On en parle avec nos invités.
07:43 Le cercle érage pour parler, devinez quoi, des Jeux Olympiques.
07:46 À moins de 100 jours, c'est Jeux Olympiques à Paris, mais pas qu'à Paris d'ailleurs, dans plusieurs grandes villes de France, dont Châteauroux.
07:52 On n'oublie pas la région centre, il y aura le tir à l'arc. Oui, je fais un petit clin d'œil à cette belle région centre.
07:57 Deux invités pour nous parler de cet enjeu J.O. bien sûr, sur les entreprises.
08:01 Alors évidemment, il y a un enjeu économique et puis sur la manière dont les entreprises vont organiser leur activité,
08:06 parce que certaines vont devoir repenser le modèle, tous au télétravail, comme pendant le Covid, en quelque sorte.
08:12 Audrey Richard, merci de nous faire le plaisir d'être avec nous, présidente de l'ANDRH, l'Association Nationale des DRH.
08:18 Alors, ça évolue chaque fois que vous venez, 60 000 membres ?
08:22 Presque, presque. On a passé la barre des 6 000, donc on est 6 150.
08:27 Chaque année, on augmente et à nous tous, on représente un peu plus de 12 millions de salariés, 80 % monde privé, 20 % monde public.
08:36 Donc rejoignez-nous.
08:37 On était à 5 500 il y a un an, puisque vous étiez venue sur ce plateau, et DRH du groupe Canal.
08:43 Marc Landry, merci d'être avec nous, associé chez SIA Partners, qui est une entreprise très riche,
08:49 qui fait des études, qui analyse sur plein de sujets et sur les J.O.
08:52 Juste pour l'expertise que vous portez, quel est le regard sur cette question J.O. et entreprise ?
08:57 On a le sourire, les entreprises ont le sourire.
08:59 Je ne parle pas de celles qui sont sponsors sur la flamme olympique et qui vont être affichées partout et qu'on verra partout.
09:05 Je parle des entreprises en général.
09:07 Les entreprises vont devoir s'adapter, elles doivent anticiper la déferlante J.O. qui va arriver au mois de juillet,
09:12 et bien avant même le mois de juillet, dès maintenant.
09:15 Et je pense qu'elles ne réalisent pas ce qui va arriver.
09:18 Après, les J.O., c'est une formidable fête, c'est un formidable engagement national, populaire.
09:24 Donc il faut le vivre comme tel, il faut s'y préparer comme tel.
09:28 Audrey Richard, j'ai choisi un titre un peu pour la gratter, pendant que certains s'amusent, d'autres travaillent.
09:33 Parce que les J.O., c'est aussi un peu ça quand même, qu'on soit dans le public ou dans le privé.
09:37 Il va falloir essayer de maintenir les guichets de banque, il va falloir continuer à maintenir une activité économique.
09:42 J'ai vu que la NDRH sur le site avait déjà une fiche, vous pouvez la voir d'ailleurs, pratique.
09:47 Comment on s'organise ?
09:49 Alors depuis un moment, on parle de ce sujet et je ne suis pas tout à fait d'accord avec Marc.
09:55 Les entreprises ont déjà commencé à se préparer depuis maintenant plusieurs mois.
10:00 Et évidemment, il en reste quand même un petit peu qui sont en train encore de réfléchir sur l'organisation du travail,
10:07 est-ce qu'on met en place du télétravail, un peu plus.
10:10 Mais la majeure partie des structures se sont quand même préparées.
10:15 Et en effet, la NDRH a essayé d'aider les RH pour se préparer.
10:21 Il y a un petit air Covid, enfin excusez-moi, mais on est dans une situation très exceptionnelle.
10:25 On nous dit que ça sera une bulle. Débrouillez-vous.
10:28 Non, il suffit juste, et là on se rejoint tous les deux, il suffit juste d'anticiper.
10:33 C'est vraiment la clé. Et la clé c'est d'anticiper sur les jours de congés.
10:37 Peut-être demander à nos salariés de prendre les congés pendant cette période-là.
10:43 Adapter l'organisation du travail particulièrement avec peut-être un peu plus de télétravail.
10:48 Pour ceux qui le peuvent.
10:50 Pas du full télétravail, mais du télétravail.
10:52 Débat du Covid.
10:53 Et en effet, on se rappelle, on a 40% des métiers qui sont télétravaillables.
10:58 Donc toujours avoir en tête qu'il faut adapter du coup les horaires dans la journée, les horaires de travail.
11:05 Puisque évidemment, ça sera plus compliqué de venir au travail.
11:09 Donc il suffit juste de prendre tranquillement les sujets, de les traiter avec les partenaires sociaux, avec les managers.
11:16 Et tout va bien. Enfin, on avance dans cette préparation.
11:21 Tout va bien. Alors je mets de côté, on parlait dans ma tête, j'avais des entreprises privées.
11:25 Mais il y a quand même un préavis de grève lancé par la CGT.
11:28 Qui court jusqu'au mois de septembre, elle est à RATP.
11:30 Elle est à RATP. Enfin je veux dire, il y a quand même quelques risques potentiels d'aggravation de nos déplacements.
11:35 Hormis les lignes de métro qui sont gardées.
11:37 Oui, mais ça on le sait.
11:38 D'accord.
11:39 On sait qu'il va y avoir 50% de visiteurs sur Paris en plus pendant la période de l'été.
11:42 Par rapport à 2023.
11:44 Et on sait qu'on a une oeuvre de transport en commun qui n'a augmenté que de 15%.
11:47 Donc vous avez 50% d'un côté.
11:49 Par manque de conducteurs.
11:50 Par manque de conducteurs et par manque aussi de matériel.
11:53 Et puis je veux dire, le réseau il n'est pas extensible.
11:55 Les rames de métro, les nouvelles lignes de métro qui devaient être créées au moment de la...
11:59 Il en manque.
12:00 Il en manque, elles n'ont pas été faites.
12:01 Cela dit, comme le dit Tony Estanguet, le président du COJO, du comité d'organisation des JO.
12:07 Je veux dire, s'il y a 3, 4 stations qui sont fermées, de métro c'est pas très grave.
12:11 Les gens vont marcher une station de plus.
12:13 C'est une fête.
12:14 Ça reste un mot populaire.
12:15 Il fera beau.
12:16 A priori, on sera fin juillet.
12:17 Vous êtes sûr ?
12:18 Je pense qu'il devrait faire beau.
12:19 Je pense qu'il devrait faire beau.
12:20 Mais plus globalement, oui on sait qu'il va y avoir une saturation du réseau de transport.
12:26 On le sait.
12:27 Il suffit d'anticiper.
12:28 Il suffit de prévoir.
12:29 Audrey le disait, pour ceux qui peuvent télétravailler, de télétravailler un peu plus.
12:34 On ne parle pas du full remove.
12:36 Ceux qui travaillaient 3 jours, 2 jours, peut-être qu'ils vont travailler une troisième journée.
12:40 Il faut adapter.
12:41 Adapter et anticiper.
12:42 C'est ça la clé.
12:43 Je ne veux pas me focaliser sur cette crise Covid, mais rappelez-vous, il y a les 40%
12:46 des télétravailleurs, je veux dire col blanc, qui peuvent emmener leur ordinateur où ils
12:49 veulent.
12:50 Puis il y a toute la première ligne, les grandes surfaces, les entreprises qui vont
12:53 nous nourrir, qui vont nourrir les touristes.
12:55 Ces personnes-là, on le sait pour certaines, viennent de loin.
12:58 Comment on fait là ?
12:59 Alors justement, ce point n'est pas encore stabilisé, puisqu'aujourd'hui, on ne sait
13:05 pas encore à quel moment on va pouvoir effectuer les livraisons, par exemple les livraisons
13:09 de frais.
13:10 Aujourd'hui, il n'y a pas de réponse.
13:11 Donc c'est en cours.
13:13 Ces réponses vont, j'espère, arriver bientôt dans les entreprises.
13:18 Avant le 10 juillet, oui.
13:19 Après, dans les points encore à travailler, on a aussi les entreprises qu'on recrute,
13:25 qui recherchent des personnels autour des sujets de sécurité, notamment.
13:29 Colossal.
13:30 Donc, il y a encore des sujets à travailler.
13:34 Vous êtes des experts, tous les deux, optimistes pour le recrutement, parce qu'on a eu le
13:38 responsable justement de cette fédération des métiers de la sécurité il y a quelques
13:41 mois, qui nous disait "on est très très loin du compte".
13:43 Je l'ai réentendu il y a quelques jours et il disait la même chose que sur Bismarck,
13:46 "on n'y arrivera pas".
13:47 On va y arriver ? Il reste un mois et demi.
13:49 Oui, on va y arriver.
13:50 Il faut les former.
13:51 On va y arriver.
13:52 On va y arriver.
13:53 Avant chaque événement majeur, que ce soit en France ou dans les pays étrangers, avant
13:57 chaque Jeux Olympiques, à chaque fois, on dramatise, on dit "on ne va pas y arriver".
14:00 Et au final, on y arrive, ça se passe bien.
14:02 Prenez l'exemple de la sécurité.
14:04 L'exemple de la sécurité, on s'était dit, il va y avoir beaucoup d'antrismes de la
14:07 sécurité, des islamistes, et donc il va y avoir énormément de fichiers qui vont être...
14:11 Des risques d'attentats évoqués par la Bangladesh.
14:13 Quand vous regardez maintenant, tous les gens qui sont recrutés pour faire de la sécurité
14:18 ont une formation et le profil est examiné par le ministère de l'Intérieur.
14:22 Vous savez combien de fichiers ont été recrutés sur la dizaine de milliers de personnes ?
14:26 Peu, en effet.
14:27 18.
14:28 Absolument.
14:29 18.
14:30 Donc on avait, je dirais, maximisé un problème qui au final se dégonfle comme une baudruche.
14:33 Ça ne veut pas dire qu'il ne va pas y avoir des problèmes du recrutement, mais au final,
14:36 on va trouver la solution, on est en train de le faire, on est en train de former des
14:40 gens, on regarde quelles sont les compétences dans d'autres métiers, dans d'autres secteurs
14:44 qui peuvent être transposées dans le monde de la sécurité.
14:46 Il y a un grand appel d'offres lancé, je crois, par la région.
14:48 Qui ne s'y prend pas la dernière minute.
14:50 Enfin, il manque, là au moment où on se parle, il manque encore des milliers...
14:53 Et pas que dans la sécurité.
14:54 Et pas que dans la sécurité, dans la restauration aussi d'ailleurs.
14:56 En revanche, ce qui peut être intéressant de souligner, c'est les sujets autour de
15:00 la cybersécurité.
15:01 Nous, en entreprise, on a sensibilisé tout le collectif sur les sujets de cybersécurité
15:09 en se remémorant les bonnes pratiques autour de la cybersécurité.
15:13 C'est-à-dire fermer l'ordinateur, pas laisser les choses un peu basiques, les mots de passe...
15:17 Voilà, les choses basiques.
15:18 Et voilà, donc ça, ça a été fait, c'est en train d'être fait, ça sera de nouveau
15:24 fait pour se préparer et pour que tout le monde respecte les bonnes pratiques.
15:29 C'est vraiment le gros sujet.
15:31 On estime, on anticipe plus de 4 milliards de cyberattaques sur les entreprises et les
15:36 organisations pendant l'IGO de Paris 2024.
15:39 Ce sera sur les feux des projecteurs.
15:40 C'est 10 fois plus qu'à Tokyo en 2021.
15:43 Donc on a 4 milliards de cyberattaques qu'il va falloir gérer.
15:46 Donc il faut là également se prémunir, prévenir, il faut se barricader un petit peu,
15:51 renforcer ces systèmes de sécurité pour éviter l'entrisme.
15:55 Et je vous parle d'un moment où il y a la guerre en Ukraine, il y a l'entrisme russe.
16:00 On a vu ces dernières semaines qu'il y avait des campagnes de cyberattaques qui avaient
16:04 été lancées depuis la Russie auprès d'entreprises ou d'organisations nationales.
16:07 Ça a commencé, oui.
16:08 Ça a commencé, ça va se poursuivre, ça va se multiplier.
16:11 Donc là, pour éviter d'être mis devant le fait accompli, il faut se préparer.
16:14 Vous pouvez sortir de votre zone de confort, mais c'est quand même dur pour une démocratie
16:17 d'organiser des événements type JO.
16:19 C'est formidable !
16:20 Je ne sais pas, les Russes, les Chinois...
16:21 Ils n'en organisent pas ?
16:22 Je vais vous donner l'impression...
16:23 Ben si, il y a eu Sochi, il y a eu jeudi-hiver, il y a eu quelques événements quand même organisés.
16:26 Pas dans le monde moderne ?
16:27 Pas dans le monde moderne.
16:28 Enfin, Sochi, c'était le 21e.
16:30 C'était 2014.
16:31 C'était l'hiver.
16:32 Juste un mot sur les entreprises gagnantes, parce qu'on voit que la restauration, la sécurité,
16:36 il y a des secteurs qui sont toujours en tension, qu'ils l'étaient avant les JO.
16:39 Il y a quand même des entreprises, on a eu Randstad sur notre plateau qui est venu nous
16:43 parler de ce sujet.
16:44 Ils sont partenaires ?
16:45 Ils sont totalement partenaires et engagés.
16:47 Est-ce qu'il y en a, je mets des guillemets, qui vont tirer leur marron du feu là ?
16:50 Oui, on attend en termes de retombées économiques entre 5 et 10 milliards.
16:54 Et pas uniquement dans la consommation de sandwich de la part des touristes qui ne seront
16:59 pas étrangers majoritairement, mais qui seront français à trois quarts.
17:02 Oui, la première des retombées, c'est en termes d'emplois.
17:05 Il y a déjà entre 110 000 et 180 000 emplois qui ont été créés pour organiser ces JO.
17:10 C'est formidable.
17:11 Rendez-vous compte, moi c'est un chiffre qui m'a stupéfait.
17:13 150 000 métiers ont été déployés pour permettre l'organisation de ces JO.
17:19 C'est des compétences et des savoir-faire qui parfois avaient disparu qu'on a remis
17:23 à l'ordre du jour.
17:24 Donc ça c'est positif.
17:25 Et ça, ça concerne tous les secteurs d'activité.
17:27 Vous avez sondé votre réseau de 6 200 membres, si je ne m'abuse, pour savoir eux comment
17:32 ils envisageaient ces retombées ? Parce que beaucoup se disent, les restaurateurs c'est
17:36 basique, mais beaucoup se disent on va avoir des retombées, peut-être des clients, peut-être
17:39 une image.
17:40 Alors côté NDRH, on n'a pas sondé sur ce sujet-là.
17:43 En revanche, sur le sujet de l'emploi, la NDRH est très très active sur l'emploi
17:48 notamment des seniors.
17:49 Donc là, il y a toute une palette d'emplois à couvrir.
17:53 Les seniors sont bien là et souhaitent travailler.
18:00 Parce que ça, ça signifie que vous portez bien avant les JO la question des seniors.
18:03 Un senior, une solution.
18:05 J'espère moins.
18:06 On va en rentrer après.
18:07 Mais vous dites qu'on pourrait, si on voulait aller un peu plus loin, s'appuyer sur ces
18:11 seniors qui pour certains sont à France Travail pour intégrer ces…
18:14 Bien sûr que oui.
18:15 Mais on ne le fait pas aujourd'hui.
18:17 On ne le fait pas suffisamment de notre point de vue.
18:20 Là, vous êtes un peu Béat, vous êtes passionné.
18:23 C'est quoi ? C'est le sport de JO plaisir ? Parce qu'il y a aussi beaucoup de JO bashing,
18:29 beaucoup de personnes qui considèrent…
18:30 Oui, on est en France.
18:31 Est-ce que c'est un peu l'esprit français ?
18:32 C'est totalement l'esprit français.
18:35 Et c'est totalement aussi avant chaque événement majeur qu'on organise en France.
18:41 Après, il ne faut pas faire du scepticisme, il faut faire du réel sportif.
18:46 On va organiser en France cet été le plus grand événement sportif de la planète depuis
18:53 un siècle.
18:54 Ça va être plus haut, plus fort, plus loin, pour la devise olympique.
18:57 Et plus cher pour certains.
18:58 Mais non, beaucoup moins cher.
18:59 On a des jeux qui…
19:00 Non mais je vous challenge un peu.
19:01 On a des jeux qui ont été tenus parce que le budget n'a dérapé que de 15%, ce qui
19:06 n'est rien par rapport aux jeux précédents dans les autres pays.
19:09 Et uniquement ça a augmenté du fait de l'inflation, pas du fait du gonflement, du dérapage budgétaire.
19:18 D'abord, le budget est tenu.
19:20 Et en plus, on va faire des jeux planétaires inédits avec 95% des infrastructures qui
19:26 sont dans des monuments historiques à Paris.
19:28 Grand Palais notamment.
19:30 L'image que la France va renvoyer dans le monde.
19:34 Si ça se passe bien, si ça se passe bien.
19:36 Il va s'imaginer, je veux dire, les scrims au Grand Palais.
19:39 Mais c'est magnifique.
19:40 L'image de la France, le rayonnement de la France à l'international, on ne peut
19:44 que s'en féliciter.
19:45 Audrey Richard.
19:46 Et les entreprises se préparent pour que cela se passe bien.
19:49 Mais j'ai quand même le sentiment, parce qu'il y a de la passion chez Marc Landry,
19:52 parce que je sais que vous aimez le sport, vous êtes très engagé sur ces sujets,
19:55 mais j'ai quand même le sentiment du côté NDRH, on est encore un peu dans la salle
19:58 des machines pour essayer de trouver le bon équilibre, la bonne organisation.
20:01 C'est parce qu'elle est timide.
20:03 C'est parce qu'Audrey est timide, mais en vérité elle est très enthousiaste.
20:05 Pas du tout timide.
20:06 Mais non, c'est ce que je disais en introduction.
20:08 La majeure partie des entreprises des DRH se sont organisées, mais il reste des entreprises
20:13 qui sont encore en train de discuter avec les partenaires sociaux.
20:17 De regarder ce que fait le voisin.
20:18 Et de regarder ce que fait le voisin exactement.
20:21 L'entreprise publique, vous l'évoquiez tout à l'heure dans votre réseau.
20:23 Oui, tout à fait.
20:24 Comment ça se passe ?
20:25 Parce qu'il y a aussi des salariés qui disent "attendez, moi le compte n'y est pas, j'ai besoin d'une augmentation".
20:29 D'ailleurs on a vu ça fait par la police.
20:31 Les policiers ont été augmentés dès qu'ils ont commencé à manifester.
20:34 Certains réclament à la RATP des augmentations.
20:37 Comment ça se passe ? Il y a quand même cette espèce de poussée sur les salaires.
20:40 Là c'est le débat avec les partenaires sociaux.
20:42 Et la réponse, elle se trouve dans chaque institution ou chaque entreprise.
20:46 Et justement, attention à ne pas envoyer des messages globaux pour tout le monde
20:51 pour demander une mise en application.
20:53 Aujourd'hui les entreprises s'organisent très bien avec le dialogue social existant.
21:01 Et aujourd'hui tout le monde trouve sa propre réponse.
21:04 Et vraiment il faut insister là-dessus.
21:06 Reconnaissons que c'est tentant pour que les salariés disent "on va profiter de cet événement planétaire
21:12 et pour que ça se passe bien on va essayer de négocier un salaire supérieur".
21:14 Ils ont eu le temps de se priver.
21:16 Il y a un rapport de force inverse.
21:18 On le voit sur d'autres sujets, sur les retraites par exemple, avec les contrôleurs aériens,
21:23 on le voit avec la SNCF.
21:25 C'est la période.
21:27 Donc ils ont eu le temps de se priver.
21:29 Maintenant d'un autre côté, je pense que le problème il sera beaucoup plus sur la motivation des salariés,
21:35 sur le règlement de l'absentéisme ou de l'engagement des salariés en interne.
21:40 Parce que rappelons-nous, pendant les Coupes du monde de football,
21:42 que ce soit 98 en France ou 2018 en Russie.
21:46 La Russie à l'époque accueillait une compétition sportive.
21:48 Comment on mobilise les salariés autour d'un événement sportif où la France est très très très mobilisée ?
21:54 Là on peut prévoir par exemple en entreprise la retransmission d'un match, d'une manifestation.
21:59 On crée un événement dans l'entreprise.
22:01 Ou et par ailleurs, le sport en entreprise.
22:04 Et valoriser cette question de l'activité physique.
22:07 Exactement.
22:08 Ça peut être aussi quelque chose après JO de pouvoir poursuivre ces JO.
22:11 C'est déjà le cas.
22:12 Ça se développe de plus en plus quand même.
22:14 Vous savez, un des points importants des JO, c'est l'héritage.
22:16 En vérité, on commence à réfléchir à des JO sur l'héritage qu'on laissera après, la trace qu'on laissera après.
22:21 Et l'une des traces de l'héritage de ces JO de Paris 2024, c'était le sport dans la société.
22:26 Et dans la société, il y a les entreprises.
22:28 Et donc c'est pour ça que cette réflexion, elle est née il y a très longtemps.
22:32 Et elle va continuer aussi pendant très longtemps.
22:35 Merci d'être venu nous éclairer sur ce sujet que vous attendez avec une référence non dissimulée, surtout Marc Landry.
22:40 Moi je serai à Châteauroux je pense.
22:42 Merci Audrey Richard.
22:43 Je serai à Paris.
22:44 Pas à Châteauroux, à Paris.
22:45 Vous serez à Paris Audrey Richard.
22:46 Je ne sais pas encore.
22:47 Vous ne le savez pas encore.
22:48 Elle ne nous dit rien.
22:49 Vous n'êtes pas préparée Audrey ?
22:50 Très prêt.
22:51 Merci.
22:52 Présidente de la NDRH, 6200 membres avec 12 millions de salariés publics, privés et DRH du groupe Canal+.
23:00 Marc Landry, merci.
23:01 Associé chez SIA Partners.
23:03 Merci à vous deux.
23:04 Et puis on fera le bilan, on vous réinvitera en septembre pour voir si vos prévisions, vos prédictions ont été tenues.
23:09 Et tout de suite, j'accueille mon invité et ses fenêtres sur l'emploi.
23:13 [Générique]
23:25 Et on termine notre émission avec Fenêtres sur l'emploi.
23:28 Un baromètre très instructif sorti par l'Autre Cercle.
23:32 J'accueille Julien Ami.
23:33 Bonjour Julien.
23:34 Bonjour.
23:35 Très heureux de vous accueillir.
23:36 Co-port-parole de l'Autre Cercle.
23:37 Vous avez avec vous ce baromètre qui sort tous les deux ans.
23:40 Tous les deux ans.
23:41 C'est intéressant de revenir sur ces chiffres.
23:44 D'abord, un petit mot sur ce premier chiffre.
23:46 Commentons-le.
23:47 60% des personnes LGBT+ qui ont été interrogées se déclarent visibles au travail.
23:52 C'est +10 en 6 ans.
23:54 En un mot, ça va mieux.
23:55 Ça veut dire que l'égalité est réelle.
23:58 Tout à fait.
23:59 On se rend compte qu'effectivement, la perception des Françaises et des Français qu'on a interrogée dans le cadre de l'enquête est plutôt positive.
24:06 On a 77% des Françaises et des Français qui considèrent leur employeur comme LGBT friendly.
24:12 Qu'est-ce que ça veut dire ?
24:13 Ça veut dire qu'il pose un cadre bienveillant pour les personnes LGBT+.
24:16 C'est vrai que l'acronyme LGBT+ va regrouper beaucoup de choses.
24:19 On va parler d'orientation affective, d'identité et d'expression de genre.
24:23 Autant de sujets qui sont des sujets du monde professionnel.
24:27 Alors, nous, on a choisi le LGBT+, mais on sait que c'est LGBT+Q et d'autres lettres.
24:34 Oui, tout à fait.
24:35 On va y revenir.
24:36 L'acronyme est très long.
24:37 Quand même, ça va mieux.
24:39 Des cadres clairs sont posés par l'entreprise et la société, je dirais, les mentalités ont évolué.
24:45 Néanmoins, 28% des personnes LGBT+ ont été victimes d'au moins une agression LGBTphobe.
24:53 C'est le verre à moitié vide et le verre à moitié plein.
24:56 Tout à fait.
24:57 Mais même sur la visibilité, on se rend compte que c'est 60%, donc 6 sur 10.
25:00 Ils ne sont que 49% à être visibles auprès de leur manager, de leur supérieur hiérarchique.
25:04 Ce qui pourrait être assez surprenant, parce que c'est quand même vers eux qu'ils, elles, doivent se tourner pour activer des droits.
25:09 Et souvent, ils ne le font pas parce que 3 LGBT sur 10 sont victimes d'agressions.
25:13 Et à la fois les agressions.
25:14 Puis, je me rappelle que votre collègue, madame Crépon, qui était venue sur ce plateau, je l'avais d'ailleurs appelée Crépon, elle va m'en vouloir, évoquait quand même...
25:23 Deux fois.
25:24 Deux fois.
25:25 Elle va être très sévère.
25:26 Elle expliquait quand même qu'il y avait aussi une censure.
25:28 Tout à fait.
25:29 Et des personnes qui n'assumaient pas et qui se cachaient, en fait.
25:33 Tout à fait.
25:34 Il y a un phénomène d'auto-censure dans le sens où, avant d'être visible au travail, il y aurait eu aussi un long chemin d'acceptation personnelle auprès de soi-même, auprès de sa famille, auprès de ses amis.
25:43 Et c'est vrai que se rendre visible au travail, c'est quelque chose qu'on fait peut-être un peu vers la fin, quand on est vraiment, je dirais, bien dans ses baskets.
25:49 Et quand on voit aujourd'hui, en 2024, on a encore 3 LGBT sur 10 qui sont victimes d'agressions sur leur lieu de travail, c'est des signaux qui ne sont pas positifs.
25:58 Agression verbale, hein, Julien ?
25:59 Agression verbale, agression physique, menace d'agression physique, outing aussi, c'est quand on dit « je vais révéler votre orientation affective », alors que, généralement, les personnes ne veulent pas le dire.
26:08 C'est passible d'amende par la loi.
26:10 Et pour autant, il y a des gens qui menacent leurs collègues pour leur nuire, avec volonté de nuire.
26:15 Les queers, les transsexuels, c'est un sujet qui reste dans votre étude, Jean-Romain.
26:18 Transgenre.
26:19 Transgenre.
26:20 Un sujet sensible.
26:21 Là aussi, c'est quoi ? C'est l'entreprise n'a pas fixé un cadre suffisamment clair.
26:26 Il y a une difficulté aussi d'appréhension.
26:28 Comment c'est vécu dans cette… ?
26:30 Il y a plein de facteurs, en fait.
26:32 On se rend compte que sur les sujets d'orientation affective, donc l'homosexualité, la bisexualité, c'est des sujets qui…
26:37 Il y a eu une vraie évolution réglementaire ces dernières années.
26:39 Donc, ça devient… Je ne vais pas dire un non-sujet, mais presque.
26:42 Il n'y a que 6%, que 6% des Françaises et des Français qui sont mal à l'aise face à un coming-out homosexuel.
26:48 Donc, c'est plutôt positif.
26:49 Par contre, quand on regarde un coming-out transgenre ou non-binaire, on est aujourd'hui à 21% de personnes mal à l'aise.
26:56 Et donc, nous, on milite pour justement poser un cadre qui soit inclusif, qui soit bienveillant,
27:02 qui permet aussi d'accompagner les personnes et les équipes qui sont touchées par ce qu'on appelle une transition,
27:07 un collaborateur, une collaboratrice qui…
27:09 Qui est long, qui va, qui va.
27:11 Lourd.
27:12 Oui. Ce n'est pas forcément long et lourd, si c'est bien fait, en fait.
27:14 L'important, c'est de répondre aux questions, de lever les freins, beaucoup de pédagogie et de sensibilisation,
27:20 parce qu'au final, il y a beaucoup de non-connaissance du sujet.
27:23 Et donc, quand un sujet n'est pas bien connu, forcément, en face, on peut être un petit peu surpris et un peu…
27:29 Je disais lourd parce que ça nécessite des absences. Il y a quand même parfois des opérations.
27:32 Ça dépend. Ça dépend. En fait, chaque personne va avoir son propre parcours de transition.
27:37 On va avoir ce qu'on appelle de la transition sociale, où on va changer son prénom et pas forcément son apparence.
27:41 Et effectivement, il y a d'autres personnes qui vont aller jusqu'à…
27:44 L'apparence physique.
27:45 Des opérations et paf. Mais ce n'est pas obligé. Ce n'est pas obligé.
27:47 Merci, Julien. Mais lisez cette étude d'abord. Elle est biannuelle.
27:50 C'est-à-dire une fois tous les deux ans. Elle est très, très riche, très documentée.
27:53 Et elle est portée par l'autre cercle. Et nous accueillons Julien Ami, coporte-parole avec Madame Tripon.
27:59 Tout à fait. C'est un cadeau pour vous.
28:01 Merci beaucoup. Je le prends et je vais le décortiquer un peu plus encore.
28:06 Merci à vous. C'est la fin de notre émission. Merci de l'avoir suivie.
28:09 Merci à vous. Merci de votre fidélité, évidemment, et de vos messages, de vos réactions.
28:12 Et puis, je vous retrouve évidemment très prochainement pour un prochain numéro de Smart Job.
28:16 Je vous dis à très bientôt. Bye, bye.
28:18 [Musique]