• il y a 7 mois
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00 [Générique]
00:00:05 Jeudi 2 mai 2024, Mondini Live numéro 1432.
00:00:09 Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:11 Allez, nous irons à Sciences Po, car depuis 15 minutes,
00:00:15 un grand débat est en théorie ouvert sur Gaza.
00:00:17 C'est l'une des concessions faites par la direction de l'établissement
00:00:20 pour mettre fin à l'occupation.
00:00:22 La semaine dernière, deux heures de discussion à huit clous,
00:00:25 auxquels seuls les étudiants et les professeurs de l'école inscrits à la conférence peuvent assister.
00:00:31 Europe 1 nous explique comment les choses se passent en ce moment même.
00:00:35 Tour à tour, 16 personnes, membres de l'administration de syndicats d'associations de l'école,
00:00:40 prendront chacune la parole pendant trois minutes
00:00:43 pour aborder le conflit et la position que peuvent avoir les universités dans ce contexte.
00:00:47 Les étudiants et profs spectateurs poseront ensuite les questions qu'ils souhaitent,
00:00:52 car des questions sensibles seront posées sur le blocage de vendredi.
00:00:55 Pourquoi par exemple avoir crié des slogans qui nient l'existence d'Israël ?
00:00:58 Pourquoi avoir peint des mains en rouge qui rappellent le massacre de deux soldats israéliens à Ramallah ?
00:01:03 Ou encore faut-il maintenir les partenariats avec les universités israéliennes ?
00:01:07 La direction a déjà fait savoir qu'elle refuserait de rompre ces liens.
00:01:10 Sciences Po veut croire à des débats sereins
00:01:13 qui ne pourront faire l'objet d'aucune retransmission sur les réseaux sociaux.
00:01:16 Les organisations s'y sont engagées.
00:01:19 Voilà, et à noter qu'à Lille, un blocage de Sciences Po était organisé ce matin
00:01:23 et la direction avait décidé de fermer l'école,
00:01:25 mais ceux qui se présentent sont tout de même venus et ont occupé les lieux
00:01:28 au cri de "Palestine vivra, Palestine vaincra".
00:01:32 Palestine vivra, Palestine va !
00:01:51 Voilà, ça c'est la situation à Lille ce matin.
00:01:54 Toulouse maintenant, puisque Sciences Po a été évacuée par les forces de l'ordre.
00:01:58 Et cette fois, les étudiants scandaient "Police partout, justice nulle part".
00:02:02 Police partout, justice nulle part !
00:02:13 Voilà, et la mobilisation de ces jeunes doit se poursuivre aujourd'hui
00:02:16 avec des blocages prévus notamment dans les instituts d'études politiques de Saint-Étienne,
00:02:20 Rennes, Strasbourg et Menton.
00:02:23 Nous allons suivre tout cela en direct dans un instant.
00:02:26 Autre image en direct, tout de suite, vous allez la voir en plein Paris,
00:02:29 à quelques centaines de mètres de la mairie.
00:02:31 Nous sommes dans un camp de migrants dans lequel se trouve Marie Blanchard,
00:02:34 malgré l'envoi de dizaines de migrants chaque semaine en province.
00:02:38 Eh bien les camps, vous le voyez, continuent de fleurir dans la capitale.
00:02:42 Vous avez cette image en direct, un camp qui comme à chaque fois accueille
00:02:46 de plus en plus de monde.
00:02:47 Regardez ce qu'il s'y passe.
00:02:50 Malgré une volonté ferme affichée par le gouvernement,
00:02:53 les camps de migrants persistent dans la capitale.
00:02:56 Comme ici à la station de métro Pont-Marie dans le 4e arrondissement,
00:03:00 à quelques centaines de mètres de l'hôtel de ville,
00:03:03 des dizaines de tentes installées le long du trottoir,
00:03:06 malgré des contrôles de police fréquents à l'approche des JO.
00:03:09 Chaque jour, nous sommes chassés par les policiers.
00:03:12 On vient par là, deux ou trois jours, on est de l'autre côté.
00:03:16 C'est comme ça. C'est la Giro olympique qui vient.
00:03:19 Dans la rive, ils ne veulent pas voir les gens dans la rive des tentes.
00:03:24 Voilà, nous serons bien sûr en direct de ce camp de migrants en plein Paris
00:03:28 tout à l'heure aux alentours de 11h30.
00:03:30 Et vous le savez, en Grande-Bretagne, on peut désormais envoyer
00:03:32 les migrants illégaux rwandas. Résultat, beaucoup d'entre eux quittent le pays
00:03:36 et se retrouvent désormais en Irlande, dans les rues de Dublin.
00:03:39 Écoutez, certains d'entre eux expliquent pourquoi ils se retrouvent là.
00:03:42 Je suis arrivé à Dublin hier.
00:03:44 Aujourd'hui, j'ai fait une demande d'asile.
00:03:46 Maintenant, je ne sais pas où aller. Il n'y a pas de refuge.
00:03:49 J'avais tellement peur d'être envoyé au Rwanda.
00:03:51 Dans mon pays, il y a aussi la guerre.
00:03:53 Je viens d'Afghanistan.
00:03:55 Si je suis venu ici, c'est pour me sentir en sécurité.
00:03:58 Voilà, et cela veut peut-être dire tout simplement que la méthode forte
00:04:01 employée par la Grande-Bretagne, ça marche.
00:04:02 Nous allons en reparler.
00:04:04 Hier, 1er mai, dans Bandini Live, nous vous réveillons
00:04:07 de ce message de cette ex-présentatrice de France Inter
00:04:10 et présentatrice actuelle d'Arrêt sur image qui insultait la France
00:04:12 et les Français, nous traitant de pays racistes et de dégénérés.
00:04:16 Hier après-midi, elle a confirmé ses propos à 100%, dit-elle.
00:04:20 Et pour se justifier, elle publie un tweet insultant
00:04:23 qu'elle a reçu il y a 6 mois.
00:04:24 Enfin, c'est un peu surréaliste.
00:04:25 Pendant combien de temps encore va-t-on accepter
00:04:27 de se faire ainsi insulter par cette dame ?
00:04:30 Nous allons en débattre.
00:04:31 Les Jeux olympiques, c'est aussi l'occasion de faire place nette
00:04:34 dans les aéroports parisiens et d'écarter les très nombreux taxis clandestins
00:04:38 qui sont toujours bien présents et qui tentent d'alpaguer
00:04:41 les voyageurs dès leur descente de l'avion.
00:04:44 Le dispositif est ultra discret.
00:04:47 Les policiers patrouillent en civil dans la zone des taxis de l'aéroport d'Orly.
00:04:52 Un van aux vitres fumées attire l'attention,
00:04:55 immatriculé en République tchèque.
00:04:57 Les policiers enfilent leur brassard avant d'interroger le chauffeur.
00:05:02 - Vous êtes un chauffeur professionnel ?
00:05:04 Vous avez une licence pour faire ce travail ?
00:05:06 Le conducteur est georgien, sans autorisation administrative.
00:05:10 Au cours des contrôles, mes enquêteurs m'ont fait part que
00:05:13 ce monsieur ne disposait pas de permis de conduire
00:05:14 et le véhicule n'était pas assuré.
00:05:16 Pour le chauffeur, la course depuis Disneyland s'arrête là.
00:05:19 Il avait demandé 145 euros au passager britannique,
00:05:23 tarif dans la norme supérieure, mais somme illégalement perçue.
00:05:27 Le conducteur risque entre 800 et 1500 euros d'amende,
00:05:31 parfois une comparution immédiate.
00:05:34 - Voilà, et à Marseille, on se prépare aussi,
00:05:36 on se prépare à accueillir la flamme olympique,
00:05:37 ce sera dans moins d'une semaine et bien sûr,
00:05:40 alors que des milliers de personnes vont se presser sur le Vieux-Port,
00:05:43 la sécurité est la priorité, au sol, mais également en mer,
00:05:46 avec l'action des douaniers qui vont sécuriser
00:05:49 les accès maritimes à la ville.
00:05:51 Pour assurer la sécurité des Jeux olympiques,
00:05:54 les douaniers se préparent à multiplier les contrôles
00:05:57 cet été à Marseille, notamment en mer.
00:05:59 L'objectif, empêcher les trafics illégaux en contrôlant les bateaux
00:06:03 avec l'aide de leur embarcation qui peut atteindre les 100 km/h.
00:06:07 - Très au large, on peut faire des saisies de narcos,
00:06:10 de trafics de stupéfiants.
00:06:12 Sur Marseille, il y a toujours les sujets de trafics de tabac,
00:06:15 il y a aussi les sujets de matériel pyrotechnique
00:06:19 qui sont extrêmement réglementés sur leur circulation
00:06:22 pendant la période des JO.
00:06:24 Les agents douaniers ne seront pas déployés uniquement en mer,
00:06:27 mais aussi dans tous les lieux stratégiques,
00:06:29 les gares, aéroports, mais aussi les axes routiers.
00:06:32 - On va surtout contrôler les arrivées à 100% au niveau du Maghreb,
00:06:36 de début juillet jusqu'à fin août.
00:06:39 - Et puis dans l'actualité, le père de Matisse qui prend la parole
00:06:43 avec dignité et courage, face caméra.
00:06:46 Jusque-là, on ne l'avait entendu qu'en radio,
00:06:48 mais cette fois, il parle et surtout, il le dit,
00:06:50 il ne souhaite pas envenimer une situation déjà très tendue.
00:06:54 - Je ne veux pas que ça monte au créneau parce que l'agresseur,
00:07:01 c'était un agent, comme on l'entend depuis deux jours.
00:07:07 C'est surtout, alors oui, je veux que la justice soit faite
00:07:11 parce que c'est surtout pour moi le meurtrier de mon fils.
00:07:17 Une part élogique qui est justice et pour lui et pour sa mère.
00:07:23 Il va y avoir une marche blanche samedi, normalement.
00:07:26 Donc, on ne connaît pas encore les détails.
00:07:29 Je ne veux pas que ça se transforme en cassage de vitrine
00:07:31 ni quoi que ce soit.
00:07:32 Tout le monde et surtout n'importe qui nous a proposé
00:07:35 d'organiser n'importe quoi.
00:07:37 Donc, c'est nous qui allons le faire.
00:07:39 Ce sera encadré par la police.
00:07:41 - La marche blanche donc prévue samedi.
00:07:43 Les tops et les fluffs de dix ans hier soir,
00:07:45 c'est avec Mister Audience.
00:07:46 Allez, Skivvn, va-t'en.
00:07:48 - Hier soir, en accès, personne n'a dépassé les 2,8 millions.
00:07:53 Nagui est parvenu, après plusieurs jours compliqués,
00:07:55 à reprendre sa place de leader.
00:07:57 Coup de mou pour le feuilleton de TF1.
00:07:59 Demain, nous appartient un quai d'égalité
00:08:00 avec le 19-1 de France 3.
00:08:02 Sur M6, la meilleure boulangerie de France
00:08:03 reprend des couleurs à 1,5 million.
00:08:06 Face à Setavo sur France 1,
00:08:07 qui fait un gros flop à seulement 810 000.
00:08:10 Du côté des talk-show quotidiens sur TMC,
00:08:15 largement en tête, EO a 2,3 millions,
00:08:17 profitant de l'absence de touches par mon pote sur C8
00:08:20 qui était en Best-of en raison du jour férié.
00:08:22 Pour Setavo et la suite sur France 5,
00:08:23 c'est également un Best-of et donc un score faible,
00:08:25 en toute logique, à seulement 666 000
00:08:27 derrière aux jeux citoyens sur France 3.
00:08:30 En prime time, France 2 est arrivé en tête
00:08:33 avec son téléfilm "Disparition inquiétante"
00:08:35 à 3,5 millions.
00:08:36 Quant à la deuxième place, c'est une énorme surprise
00:08:38 car elle est occupée par Canal+.
00:08:40 La chaîne diffusait le match de foot
00:08:42 opposant le Bourossia Dortmund au PSG,
00:08:44 un match en crypté, mais pourtant à 2,2 millions.
00:08:47 Derrière la chaîne cryptée,
00:08:48 on retrouve les chaînes en clair TF1 et M6
00:08:50 qui ont réalisé de faibles audiences.
00:08:52 La série DOC et Top Chef sont sous les 2 millions.
00:08:54 Mister Audience vous dit à demain !
00:08:57 - Allez, je vous présente mes invités
00:08:58 qui vont m'accompagner en direct.
00:09:00 Laurent Jacobelli, bonjour.
00:09:01 - Bonjour Jean-Marc.
00:09:02 - Merci d'être avec nous, député de Moselle,
00:09:03 porte-parole du Rassemblement National.
00:09:05 Eric Ramel, bonjour.
00:09:06 - Bonjour Jean-Marc.
00:09:07 - Éditorialiste politique et journaliste
00:09:08 économie à valeur actuelle.
00:09:09 Bruno Pommard, bonjour.
00:09:10 - Bonjour.
00:09:11 - Président du Think Tank Initiative Sécurité
00:09:12 et Ex-instructeur opérationnel du REDS,
00:09:15 c'est un exercice de diction de bon matin.
00:09:17 Et puis, Anna Diaffey, bonjour.
00:09:18 - Bonjour.
00:09:19 - Merci également d'être là,
00:09:19 présidente de l'association des sans voix
00:09:22 et conférencière.
00:09:23 On va commencer en partant tout de suite en direct
00:09:25 à Sciences Po Paris.
00:09:27 Puisqu'à Sciences Po Paris,
00:09:29 depuis un peu plus d'une demi-heure normalement,
00:09:31 un grand débat est en théorie ouvert sur Gaza.
00:09:34 On est avec Maxime Legay qui est devant
00:09:35 et les images de Charles Bagé.
00:09:37 Maxime, c'est en tout cas très calme devant,
00:09:39 pas de manifestation visiblement,
00:09:41 des agents de sécurité derrière vous.
00:09:43 Qu'est-ce qui se passe et où en est-on ?
00:09:50 - Oui, j'emmarque effectivement une situation calme
00:09:53 pour l'instant.
00:09:53 Nous sommes devant l'école Sciences Po rue Saint-Guillaume.
00:09:57 Au moment où je vous parle,
00:09:58 la direction est en train de s'entretenir
00:10:01 avec les étudiants,
00:10:02 notamment les étudiants pro-palestiniens
00:10:04 dans le cadre d'un débat interne organisé par l'école.
00:10:09 Un grand contradictoire sur la situation
00:10:11 au Proche-Orient et à Gaza.
00:10:13 Un débat qui se déroule dans le prestigieux amphithéâtre
00:10:16 Émile Boutmy,
00:10:17 celui-là même qui avait été bloqué par des étudiants
00:10:21 il y a maintenant un mois
00:10:23 et où une élève de confession juive
00:10:24 s'était vue refuser le droit d'entrée.
00:10:27 Alors justement, au cœur de ces échanges,
00:10:29 il y aura les partenariats de Sciences Po
00:10:32 en lien avec Israël
00:10:34 et notamment avec certaines universités
00:10:36 que des étudiants souhaitent voir cesser
00:10:39 de manière immédiate,
00:10:40 alors que l'école, elle, s'y oppose.
00:10:43 Autre revendication qui devrait être mise sur la table
00:10:46 durant ces échanges,
00:10:47 la demande d'immunité totale
00:10:49 des élèves qui ont participé au blocage,
00:10:52 alors même que la direction a déjà accordé
00:10:54 une suspension des mesures disciplinaires
00:10:57 à l'encontre de ces derniers.
00:10:58 Mais ces étudiants ne sont toujours pas satisfaits
00:11:00 et demandent donc l'immunité totale.
00:11:03 Alors à la fin de ces échanges,
00:11:04 qui devraient durer deux heures,
00:11:06 aux alentours de midi 30,
00:11:08 l'administrateur provisoire Jean Basser de Sciences Po
00:11:12 devrait prendre la parole devant la presse
00:11:15 pour faire un état des lieux sur la situation de l'école.
00:11:18 Merci beaucoup Maxime Legay.
00:11:20 En direct avec les images de Charles Bagé,
00:11:21 on va continuer à suivre ce qui se passe
00:11:23 bien évidemment à Sciences Po
00:11:24 avant d'en discuter et de dialoguer sur ce sujet ensemble.
00:11:27 Regardez comment les choses vont se dérouler
00:11:30 et se déroulent d'ailleurs depuis 10h15.
00:11:33 Les militants pro-Palestine ont obtenu gain de cause.
00:11:36 Un town hall va être organisé par Sciences Po,
00:11:39 c'est-à-dire un débat sur le modèle des universités américaines.
00:11:43 L'administration s'est soumise aux militants pro-palestiniens
00:11:45 et pas juste pro-palestiniens,
00:11:46 on le répète à chaque fois,
00:11:47 ce sont également pour certains d'entre eux des militants pro-Hamas.
00:11:50 Après qu'ils aient bloqué illégalement Sciences Po,
00:11:52 après qu'ils aient occupé illégalement Sciences Po,
00:11:54 après qu'ils aient eu des slogans
00:11:56 qui étaient des slogans antisémites, antisionistes, pro-Hamas,
00:12:00 Sciences Po ne les a pas sanctionnés
00:12:01 et par contre Sciences Po leur a offert ce town hall
00:12:05 qui faisait partie de leur demande.
00:12:06 L'Institut a décidé de mettre en place des règles
00:12:09 pour éviter des tensions ou des violences.
00:12:11 Dans le respect des règles classiques du débat,
00:12:14 sans banderoles, drapeaux ou slogans,
00:12:16 avec un temps de parole limité pour chaque intervention,
00:12:19 en français, avec la possibilité de poser des questions en anglais.
00:12:23 Malgré cela, l'Uni ne participera pas au débat.
00:12:26 On a été invité mais on ne participera pas sur la scène
00:12:29 directement à cette prise de parole,
00:12:31 tout simplement pour des questions de risque.
00:12:34 Nos militants sont régulièrement menacés, intimidés,
00:12:38 certains ont été pris à partie assez violemment à Sciences Po.
00:12:41 Si la majorité des organisations syndicales de Sciences Po
00:12:44 voit l'organisation du débat d'un bon oeil,
00:12:46 l'Uni de son côté craint qu'un prétendu malentendu
00:12:49 provoque de nouveaux blocages dans les jours à venir.
00:12:52 Voilà, avec cette image en direct de Sciences Po,
00:12:56 vous le voyez, c'est le calme en ce moment même,
00:12:59 pas de manifestation, pas de colère devant,
00:13:02 mais des agents de sécurité qui filtrent les entrées.
00:13:05 On reste en direct avec Sciences Po, bien évidemment.
00:13:07 Laurent Jacobelli, vous pensez quoi de ce qui est en train de se passer à Sciences Po ?
00:13:10 On appelle ça un town hall, c'est un débat.
00:13:13 C'est un débat, le poisson pourrit toujours par la tête.
00:13:16 Je pense que l'état de nos élites aujourd'hui est catastrophique.
00:13:19 Quand on voit ces jeunes de Sciences Po,
00:13:21 qui sont censés être les cadres politiques de demain,
00:13:23 les dirigeants de demain,
00:13:26 tomber dans le wokisme,
00:13:27 tomber dans les théories de Jean-Luc Mélenchon
00:13:29 et de sa bande d'antisémites, c'est très grave.
00:13:32 Moi, j'ai une pensée aujourd'hui pour tous les étudiants juifs en France
00:13:36 qui ne se sentent plus soutenus,
00:13:37 plus soutenus par la direction de Sciences Po,
00:13:38 qui a cédé face aux menaces des activistes d'extrême gauche,
00:13:42 qui ne sont plus soutenus parce qu'on peut,
00:13:44 aujourd'hui, dans une grande école française,
00:13:46 les insulter, les agresser sans qu'il y ait derrière de punition.
00:13:51 C'est un état de délitement total.
00:13:54 C'est du laxisme pur.
00:13:56 Aujourd'hui, on a en France des étudiants qui se peignent les mains en rouge.
00:14:00 Ça veut dire quoi ?
00:14:01 C'est une allusion à ces attaques,
00:14:04 à ces agressions de la part de terroristes palestiniens
00:14:07 qui ont tué, il y a quelques années, des soldats du Hamas.
00:14:10 C'est donc un hommage à ces gens-là.
00:14:11 Quand ils disent qu'ils veulent, aujourd'hui,
00:14:13 que la Palestine aille du fleuve à la mer,
00:14:15 c'est-à-dire l'éradication d'Israël,
00:14:17 ils peuvent s'exprimer librement.
00:14:19 On est dans une école qui a basculé du côté du wauquisme et de l'extrême gauche.
00:14:22 Et face à cela, une direction qui regarde ses chaussures.
00:14:26 Il y en a marre de ce laxisme.
00:14:27 Ce laxisme, il est dangereux et surtout, il véhicule des idéologies nauséabondes.
00:14:32 On les a aujourd'hui à l'Assemblée nationale,
00:14:34 avec la bande de la France insoumise.
00:14:36 On les a aujourd'hui dans les grandes écoles.
00:14:38 Moi, je vais vous dire, je suis élu du Grand Est.
00:14:39 J'ai demandé à ce que la région arrête de financer Sciences Po.
00:14:42 Et Strasbourg, on a donné 4 millions à Sciences Po 1,
00:14:45 il y a quelques années, alors qu'il y avait déjà des débats interdits aux femmes,
00:14:49 ou aux personnes racisées.
00:14:52 Donc, ça suffit maintenant.
00:14:53 Il faut que l'école redevienne un lieu où on apprend,
00:14:55 pas un lieu où on déteste, où on haït, où on exclut.
00:14:58 - Nadia B, c'est devenu l'école du wauquisme, Sciences Po Paris ?
00:15:01 - C'est un lieu où on apprend, c'est un lieu de savoir.
00:15:06 Mais aussi de réflexion.
00:15:07 Moi, je me réjouis et je vois plutôt d'un bon oeil ces débats.
00:15:11 Constructifs, ils font de la géopolitique en théorie,
00:15:16 mais là, ils sont conscients que le monde va mal aujourd'hui.
00:15:20 Les conventions internationales sont bafouées,
00:15:22 les Nations Unies sont incapables, l'Occident est incapable
00:15:24 de régler un conflit qui date de plus de 75 ans.
00:15:27 Et bien, ils participent.
00:15:28 Et l'histoire du mouvement estudiantin est là pour le prouver.
00:15:32 Les étudiants ont toujours participé dans les débats depuis mai 68.
00:15:36 On retrouvait l'historique de...
00:15:38 - Jolie référence.
00:15:39 - Oui, mais attendez, jolie référence.
00:15:40 Heureusement, parce qu'aujourd'hui, nous vivons...
00:15:41 - Vous êtes dans la catastrophe de la catastrophe.
00:15:42 - Non, mais les acquis de mai 68, vous en profitez aujourd'hui,
00:15:45 Monsieur le député.
00:15:47 C'est pour vous dire que moi, je vois plutôt d'un bon oeil,
00:15:49 c'est un signe d'une bonne santé de notre démocratie
00:15:52 que les mouvements estudiantins se réveillent.
00:15:55 - Vous me posez une question ?
00:15:56 - Non, mais attendez, mais je n'ai pas terminé.
00:15:57 C'est pour vous dire que l'université,
00:16:00 dans "université", il y a "univers".
00:16:02 L'université est ouverte sur le monde depuis toujours et ce n'est pas récent.
00:16:06 Et ce qui s'est passé en France se passe aussi ailleurs.
00:16:10 Regardez l'université de Columbia.
00:16:11 - Et Nadia B, vous avez raison, l'université est ouverte.
00:16:13 Quand elle est ouverte, il ne faut pas qu'elle soit bloquée.
00:16:15 - Non, du tout.
00:16:16 - Alors, pardon, ça, c'est des images qu'on vous montre pendant qu'on parle.
00:16:22 C'est des images de ce qui s'est passé à Lille, à Strasbourg.
00:16:24 - En théorie, je suis d'accord avec vous.
00:16:25 Un lieu d'échange, comme on a en ce moment, c'est très bien.
00:16:27 Mais quand, dans un lieu d'échange, on interdit aux étudiants de droite d'entrer dans un amphithéâtre,
00:16:31 quand on interdit aux étudiants juifs d'entrer dans un amphithéâtre,
00:16:34 ce n'est plus un lieu de débat, c'est un lieu d'exclusion.
00:16:36 C'est un lieu où on refuse justement le débat et où on essaie d'imposer des idées,
00:16:40 et des idées parfois dangereuses.
00:16:41 Excusez-moi, l'antisémitisme, pour moi, il n'y a pas de débat derrière.
00:16:43 - Eric Rebelle.
00:16:44 - Bon, moi, je suis bien positionné géographiquement.
00:16:46 Non, je voulais juste dire que, évidemment, c'est une bonne chose de réinstaurer un débat.
00:16:50 Mais pardonnez-moi, Madame, le problème, c'est que vous avez, quoi, 200 étudiants à Sciences Po Paris
00:16:55 qui ont bloqué Sciences Po, qui comptent sur l'ensemble de la France, je crois, 14 ou 15 000 étudiants.
00:17:03 Donc ça veut dire qu'une minorité...
00:17:05 - Agissante.
00:17:06 - Appelez-la agissante si vous voulez, mais le problème, c'est que Sciences Po, ou l'université française,
00:17:10 devrait être le lieu de la réflexion ou de la pensée.
00:17:13 C'est ça, l'échange.
00:17:14 L'échange, il est nourri par la réflexion et la pensée.
00:17:16 - C'est ce qui va se passer aujourd'hui, d'ailleurs.
00:17:17 - Et quand vous imposez une idéologie, précisément, vous êtes dans l'antithèse de la pensée ou de la réflexion.
00:17:22 Or, c'est ce qu'on fait, ces étudiants, me semble-t-il.
00:17:25 C'était assez simple d'organiser ce débat.
00:17:28 Donc la direction reprend la main un peu, comme elle peut.
00:17:31 On verra ce que ces débats vont mettre, vont accoucher de quel style de réflexion.
00:17:37 Mais le début, vous pouvez être d'accord avec moi, Madame.
00:17:40 - Vous prenez déjà leurs revendications ?
00:17:41 - Le début, le début...
00:17:42 - Les revendications de qui, vous connaissez ?
00:17:44 - Les étudiants.
00:17:45 - Le début, on peut être d'accord.
00:17:46 - Le début, on peut être d'accord.
00:17:47 - Le revendication, justement.
00:17:48 - C'est intéressant, les revendications.
00:17:49 C'est quoi, les revendications ?
00:17:50 - Eux, ils veulent...
00:17:51 - Ils veulent couper les liens avec Israël ?
00:17:52 - Non, non, non, pas du tout.
00:17:53 - Ils veulent couper les liens avec les universités d'Israël ?
00:17:55 - Certaines universités qui sont impliquées dans l'armée dans Israël.
00:17:59 - Mais quoi ? Et bien, qu'est-ce que ça veut faire au milieu ?
00:18:01 - Mais ils sont impliqués dans un débat constructif parce qu'ils veulent, en fait, qu'il y ait la paix dans le monde.
00:18:07 Vous avez dit la formation des élites.
00:18:09 - Vous n'écoutez pas quand je parle.
00:18:10 - Les élites de demain veulent...
00:18:11 - Vous êtes venue pour faire un discours.
00:18:13 - Mais non, mais...
00:18:14 - Ah bon, je parle.
00:18:15 - Je veux aller à Sciences Po, pour faire un discours.
00:18:16 - Non, mais...
00:18:17 - Je peux m'amuser avec mes amis, là-bas.
00:18:18 - Allez-y, alors.
00:18:19 - On peut y aller, là-bas.
00:18:20 - Oui, on peut y aller, bien sûr, mais simplement, je vous disais, est-ce qu'être constructif,
00:18:23 c'est couper les liens avec certaines universités d'Israël ?
00:18:25 Non.
00:18:26 Est-ce que constructif, c'est empêcher des jeunes qui veulent travailler de travailler ?
00:18:29 Non.
00:18:30 Je suis désolé.
00:18:31 Écoutez ce jeune qui était chez Pascal Praud, qui est de Sciences Po, et qui dit
00:18:34 "Moi, je ne peux plus travailler, je ne peux plus rentrer dans mon école", c'est ça que
00:18:37 vous appelez constructif, Tadia Bey ?
00:18:38 - Attendez, mais on va voir ce qu'il va se passer aujourd'hui.
00:18:40 Il est le temps de parler.
00:18:41 - On écoute ce jeune.
00:18:42 - Il y a quand même un débat intéressant, on va le suivre.
00:18:43 - Écoutez, Sciences Po est dans une situation d'une extraordinaire gravité à cause,
00:18:47 justement, de cette minorité étudiante qui parle beaucoup, qui est très bruyante, et
00:18:51 qui est en train, en fait, de scier la branche sur laquelle on est tous assis.
00:18:54 Donc, en fait, on est menacé aujourd'hui par cette minorité, et puis vous avez en face
00:18:59 une direction qui ne dit rien, qui cède tout.
00:19:02 On pourrait même se demander si on a encore une direction, parce que voilà, ça fait
00:19:05 5 ans, 6 ans que je suis à Sciences Po, et en réalité, j'ai connu deux directions,
00:19:09 deux administrations provisoires, il n'y a pas de cap, il n'y a pas de vision, il n'y
00:19:13 a pas d'autorité, et donc, en fait, tout est permis.
00:19:15 Aujourd'hui, des étudiants comme moi, qui veulent simplement travailler, on est livrés
00:19:18 à nous-mêmes.
00:19:19 Vous savez, moi, je suis affiliée à aucun syndicat, aucun parti politique, mais en fait,
00:19:22 on a été tellement indignés avec certains camarades de l'école de droit du communiqué
00:19:26 qu'on a vu tomber vendredi soir, après ce qui s'est passé toute la journée de vendredi,
00:19:30 qu'on s'est dit qu'on devait réagir spontanément, et voilà, c'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:19:34 je prends la parole.
00:19:35 Honnêtement, je sais le risque que je prends, parce qu'après, je sais le harcèlement
00:19:38 qui va en découler, etc., mais ça me semble important, parce que sinon, après, la réputation
00:19:42 de cette école, elle va être salie par ces minorités qui ne travaillent pas, par ces
00:19:46 minorités qui vont salir tout le monde et qui vont nous empêcher, nous, de pouvoir
00:19:50 aspirer aux carrières qu'on envisage.
00:19:52 Il a le droit de bosser, ce gamin, Nadia B ?
00:19:54 Une minorité qui empêche, qui ne veut pas travailler, il m'attendait, mais ça n'engage
00:19:58 que lui-même.
00:20:00 Comment ça n'engage que lui-même ? C'est la majorité, vous le savez !
00:20:03 Non, non, c'est pas la majorité.
00:20:05 C'est la majorité !
00:20:06 On va sortir du débat ! C'est un vrai débat ! Moi, j'ai dit heureusement...
00:20:09 Est-ce qu'il a le droit de bosser, Nadia B ?
00:20:10 Non, mais il a le droit de bosser !
00:20:11 Alors pourquoi on l'a empêchée ?
00:20:13 Et pourquoi il ne participerait pas à ce débat ? C'est un débat qui interpelle tous les étudiants.
00:20:17 Mais, madame B, il y a quand même, et Eric Reuvel l'a bien relevé, c'est le cas de dire
00:20:23 que vous avez 5000 étudiants à Sciences Po Paris, et vous avez 200 activistes,
00:20:27 parce que c'est des activistes, sans compter les membres de la LFI qui sont venus se greffer là-dessus
00:20:31 pour mettre au bazar.
00:20:32 À un moment donné, je crois que c'est un lieu de savoir, c'est un lieu d'apprentissage,
00:20:36 c'est un lieu qui forme nos élites.
00:20:37 On ne peut pas admettre ça ! Je serais plus modéré que Laurent Giacomelli en disant
00:20:41 que cet endroit est gangréné par l'extrémisme.
00:20:45 Je n'ose pas l'espérer !
00:20:47 Mais encore une fois, si on avait une direction qui était à la hauteur, et là, vraisemblablement,
00:20:51 ce n'est pas le cas.
00:20:52 D'ailleurs, depuis Gérard Descoings, ça a commencé à décliner.
00:20:55 - Richard.
00:20:56 - Richard.
00:20:57 Ça a commencé à décliner sérieusement, et on voit bien à quoi on aboutit maintenant.
00:21:00 - Écoutez ce qu'en dit Noémie Aguiloua, qui en fait s'est masquée pour aller au milieu
00:21:05 des sympathisants de la Palestine, parce qu'elle est plutôt connue.
00:21:09 Elle s'est masquée, elle était ce matin sur CNews, et elle dit que de toute façon,
00:21:13 ce débat, c'est déjà une victoire des pro-palestiniens et de ceux qui manifestent
00:21:17 en faveur de ce qui se passe à Gaza.
00:21:19 Regardez.
00:21:20 - Oui, parce que je rappelle comment ils ont obtenu ce town hall, c'est à la suite
00:21:23 de leurs revendications, et c'est à la suite surtout d'un blocus, du blocus de l'école
00:21:28 de la rue Saint-Guillaume.
00:21:29 Ils ont fait parvenir à l'administration de l'école leurs revendications, comme on
00:21:34 dit, et l'école a accepté de se plier à certaines de ces revendications, dont ce fameux
00:21:39 town hall, si vous voulez.
00:21:40 Ils sont extrêmement déterminés, ça c'est évident, mais vous savez, quand vous les
00:21:44 écoutez, ils vous disent bien que, est-ce véritablement un débat ? Ce n'est pas tout
00:21:48 à fait certain, puisqu'ils vous disent que s'ils ne parviennent pas à obtenir leurs
00:21:51 dernières revendications, à savoir l'abandon de toutes les poursuites contre eux et la
00:21:57 rupture de la collaboration qu'il y a avec les autres écoles qui seraient accusées
00:22:03 de soutenir Israël, eh bien ils menacent de créer un nouveau blocus.
00:22:08 C'est pour ça que ce terme de débat, si vous voulez, il est un petit peu piégé.
00:22:12 - Laurent Jacobelli, la direction, elle a cédé ? La direction de Sciences Po a cédé ?
00:22:16 - La direction de Sciences Po a cédé, comme beaucoup de recteurs d'universités cèdent.
00:22:19 Vous savez, aujourd'hui, dans nos universités, il y a des profs qui sont menacés parce qu'ils
00:22:22 refusent de théoriser la racialisation, la théorie du genre, bref, d'adhérer aux théories
00:22:29 hawkistes.
00:22:30 Il y a des étudiants qui sont agressés parce qu'ils ne sont pas de gauche.
00:22:32 Aujourd'hui, il y a une idéologie dominante, peut-être d'une minorité d'ailleurs, et
00:22:35 d'une minorité agissante, qui interdit l'université à ceux qui ne pensent pas comme eux.
00:22:38 Vous évoquiez tout à l'heure, madame, une université qui est un lieu de réflexion,
00:22:42 d'apprentissage, un lieu où on réfléchit à l'avenir.
00:22:44 Mais ça, c'est magnifique, mais un lieu où on interdit de penser, un lieu où on
00:22:48 exclut quand on ne pense pas pareil, un lieu qui est engrainé, je le redis, par l'extrême-gauche
00:22:52 et notamment la France insoumise, qui fait la police des mœurs et des pensées pour
00:22:56 ceux qui ont le droit de s'exprimer et pas s'exprimer.
00:22:58 C'est dur, c'est dur aujourd'hui, madame, d'être juif dans l'université française,
00:23:01 c'est dur aujourd'hui d'être de droite dans l'université française, c'est même
00:23:04 dur simplement d'être apolitique dans l'université française, et ça, c'est pas normal, parce
00:23:07 que tous les enfants de France doivent pouvoir apprendre.
00:23:09 - Vous, lorsque vous dites justement la direction a cédé, la direction ou les directions ont
00:23:13 compris l'enjeu justement et la nécessité de ce débat.
00:23:16 - Le débat, il pouvait être organisé sans bloquer Sciences Po, c'est pas ça ? On reproche
00:23:22 pas à la direction de faire un débat, on reproche à la direction de s'être engagée
00:23:26 et d'avoir fait le travail.
00:23:27 - Mais attendez, si on n'avait pas eu ce bruit, on n'aurait pas eu le débat d'aujourd'hui.
00:23:31 Il a fallu faire du bruit pour...
00:23:33 - Pour vous cautionner.
00:23:34 - Absolument.
00:23:35 - Vous cautionnez les mains rouges.
00:23:36 - Mais attendez, non, c'est pas les mains rouges.
00:23:38 - Vous cautionnez la palestine du fleuve à la mer, c'est-à-dire l'éradication d'Israël.
00:23:42 - Qu'est-ce que vous voulez ? Que ces étudiants soient aveugles par rapport à ce qui se passe
00:23:46 aujourd'hui à Gaza ?
00:23:47 - Vous voulez l'éradication d'Israël ou pas ?
00:23:49 - 40 000 morts, quand même, vous voulez que ces étudiants soient aveugles ?
00:23:53 - D'abord, ce sont les chiffres du Hamas, donc je vois que vous revendiquez les paroles du Hamas.
00:23:57 - Mais ça peut être fait autrement, madame, que par un blocage.
00:23:59 Moi, je vous admets, tout ce que vous voulez, on a le droit de revendiquer.
00:24:02 - Oui, oui, mais ils ont demandé un débat.
00:24:04 - Mais c'est pas démocratique, excusez-moi.
00:24:05 - Oui, ils ont fait du bruit, ils ont obtenu Gainsbourg.
00:24:09 - 5 000 étudiants de travail, ça pose une question.
00:24:12 - Un dernier mot, Laurent Jacobelli, on fait le CNews d'info.
00:24:15 - C'est un signe de bonne santé de notre démocratie.
00:24:19 - Mais non, le blocage, c'est pas un signe de démocratie, c'est le dialogue.
00:24:22 - Le Hamas, est-il un groupe terroriste ?
00:24:24 - Il n'y a pas de casques, Jean-Marc.
00:24:25 - Laurent Jacobelli, vous posez une question.
00:24:27 - J'en suis à vous amener à poser cette question.
00:24:29 Pour vous, le Hamas, est-il un groupe terroriste ?
00:24:31 - Je n'ai pas à qualifier ce groupe.
00:24:33 - Très bien, on a compris qui vous alliez.
00:24:35 - Je ne suis pas... Non, non, mais attendez, c'est trop facile, c'est très réducteur.
00:24:38 - Ah, c'est pas réducteur, des gens qui font un programme, Madame.
00:24:40 - Le Hamas a été élu à Gaza, cher monsieur le député.
00:24:43 - Donc c'est un mouvement démocratique pour vous ?
00:24:44 - Il a été élu par les Gazaouis, oui ou non ? Non mais répondez-moi alors.
00:24:47 Est-ce que c'est un mouvement qui a été élu à Gaza ?
00:24:50 - C'est un mouvement terroriste.
00:24:51 - Non mais est-ce qu'ils ont été élus ? Non mais attendez.
00:24:53 Est-ce qu'ils ont été élus là-bas à Gaza ?
00:24:55 Ok, tous les Gazaouis sont aujourd'hui Hamas.
00:24:57 - Ils ne sont pas pro-Hamas.
00:24:59 - Ils ne sont pas pro-Hamas, d'accord, mais ils ont été...
00:25:02 - On a compris, Madame, c'est un groupeuscule qui est reconnu internationalement comme un groupe terroriste.
00:25:07 - Sauf par Nadia Bey.
00:25:09 - Non, non, non, non, non, non.
00:25:11 - Non, c'est pas "sauf par Nadia Bey".
00:25:12 Moi, je vous dis, c'est un mouvement élu.
00:25:14 - Donc vous légitimez.
00:25:15 - Donc c'est un mouvement légitime.
00:25:16 - Mais il a une légitimité !
00:25:17 - L'action du Hamas...
00:25:18 - Il a une légitimité !
00:25:19 - Attendez, Nadia Bey, l'action du Hamas est légitime, ça vous ne l'avez jamais fait encore.
00:25:22 - Ce n'est pas l'action du Hamas.
00:25:24 - L'action du Hamas est légitime.
00:25:25 - Ne me confondons pas, j'étais là au lendemain du 7 octobre.
00:25:27 - Oui, mais c'est pour ça que vous avez changé de discours tout à coup.
00:25:29 - Et j'ai condamné... Jean-Marc, s'il vous plaît.
00:25:31 - Alors, soyez claire et...
00:25:33 - J'ai condamné le 7 octobre, mais ce qui s'est passé après le 7 octobre...
00:25:38 - Mais ce n'est pas la question qu'on vous pose, on vous demande si le Hamas est des terroristes, vous êtes incapable de répondre aujourd'hui tout à coup.
00:25:42 - Non, mais je vous dis, moi je ne réponds pas, il a une légitimité.
00:25:44 - Non, mais ce n'est pas la question.
00:25:45 - Non, la question est ma réponse.
00:25:46 - Mais vous ne pouvez pas dire que le Hamas est légitime aujourd'hui dans ce qu'il fait, excusez-moi, Nadia Mey, c'est terrible ce que vous êtes en train de dire.
00:25:51 - Mais je l'avais dit, j'ai dit que le Hamas a embrigadé les Gazaouis, ça je l'ai déjà dit.
00:25:55 - Mais ce n'est pas la question, la question, on ne vous demande pas s'ils les ont embrigadés, on vous demande si c'est un mouvement terroriste.
00:25:59 - Avec ce qui se passe à Gaza...
00:26:00 - On vous demande si c'est un mouvement terroriste, oui ou non ?
00:26:02 - Mais je ne dis pas terroriste et je le dis...
00:26:05 - Vous ne dites pas terroriste, donc ce n'est pas vraiment le mouvement terroriste.
00:26:07 - On est loin de vous, Madame.
00:26:08 - Vous avez compris, on va rendre Mélenchon.
00:26:09 - Vous avez dit légitimité électorale.
00:26:11 - Vous allez être journaliste avec Mélenchon.
00:26:13 - Voilà, et je pense que vous serez peut-être d'accord dans un instant avec la journaliste qui insulte tous les Français parce que j'ai l'impression que vous êtes partie là-dedans.
00:26:20 - On fait le CNews Info avec Sandra Tchambo.
00:26:22 - Non, Jean-Marc.
00:26:23 - Oui, oui.
00:26:24 - Manifestation pro-Gaza à l'école supérieure de journalisme et Sciences Po à Lille.
00:26:32 Bloqués ce matin, des étudiants pro-palestiniens sont mobilisés et n'ont pas réussi à pénétrer dans l'un des établissements.
00:26:38 Ces derniers sont sous surveillance policière.
00:26:40 Les cours sont annulés pour le reste de la journée.
00:26:42 Et pendant ce temps-là, Sylvie Retailleau demande au président d'université de veiller au maintien de l'ordre.
00:26:47 La ministre de l'Enseignement supérieur fait référence aux mobilisations en soutien à Gaza sur les campus.
00:26:52 Elle invite les chefs d'établissements à utiliser l'étendue des pouvoirs dont ils disposent, entre autres le recours aux forces de l'ordre.
00:26:58 Et puis une femme de 57 ans est décédée à Courmel dans l'Aisne à la suite d'une coulée de boue.
00:27:03 Cet accident fait suite aux orages. La nuit passait dans le département.
00:27:06 La boue s'est engouffrée dans une dizaine d'habitations, dont celle de la victime.
00:27:10 La façade a éclaté sous le poids de l'eau. La dame a été emportée.
00:27:13 - 11h06 sur CNews. Merci d'être en direct avec nous.
00:27:19 On va maintenant parler... Alors je suppose que Nadia B va la soutenir, hein ? J'en sais rien, mais je suppose.
00:27:23 - Vous m'attendez, Jean-Marc. Vous répondez pas à ma place, quand même.
00:27:25 - Non, mais je vois comment vous êtes partie aujourd'hui. J'ai l'impression que vous vous durcissez au fur et à mesure que les émissions passent.
00:27:30 Vous êtes de plus en plus dure, avec un discours de plus en plus ambigu.
00:27:33 - Si vous me laissez parler... - Bien que je dois avouer qu'il y ait moins d'ambiguïté dans ce que vous venez de dire.
00:27:36 - Moi, je suis très honnête. Mes positions sont claires depuis toujours.
00:27:41 - En refusant de dire que la masse est un groupe terroriste, vous avez été très claire.
00:27:43 - Moi, je suis confusquée par ce qui se passe aujourd'hui à Gala, avec le nombre de morts, des tigres contre les enfants.
00:27:48 - C'est pas la question. C'est pas la question, Nadia B. C'est pas la question.
00:27:50 - Je suis en train de mourir de faim, de manque de médicaments. Je ne peux pas. Je ne peux pas réduire mes positions.
00:27:55 - Nadia B., est-ce que vous pouvez être honnête, en revanche ?
00:27:57 - Je me demande dans quel monde vivons-nous ?
00:27:59 - Nadia B., est-ce que vous pouvez être honnête ?
00:28:01 - Vous ne me laissez pas pas terminer, Jean-Marc.
00:28:02 - Est-ce que vous pouvez être honnête ? Est-ce que je n'ai pas toujours dit sur ce plateau que les civils qui mouraient à Gaza, c'était un drame, autant que les civils qui mouraient du côté israélien ?
00:28:09 - Je ne sais pas. Je ne suis pas en train de dire le contraire.
00:28:11 - Ça ne m'empêche pas de dire que la masse est un groupe terroriste. Et vous refusez de le dire.
00:28:15 - Dites que Netanyahou aura des comptes à rendre par rapport au travail.
00:28:18 - Mais certainement !
00:28:19 - Il y a rien là-dessus.
00:28:21 - Il faut parler de la situation.
00:28:23 - J'écoute Mme B., qui dit des choses très graves.
00:28:25 - Des Israéliens, ils sont partout, pour Netanyahou.
00:28:27 - Eric Trevel.
00:28:28 - Mais je l'écoute parce que je suis un démocrate. Mais je vais vous dire, ce qui est incroyable, c'est que quand il s'agit de parler de l'Ira, vous savez, le terroriste irlandais, tout le monde a condamné ce terrorisme.
00:28:38 - Quand on parle du terrorisme tchétchène, alors qu'ils sont musulmans, tout le monde a condamné le terrorisme des tchétchènes contre le colonialisme russe.
00:28:46 - Mais là, le problème, pourquoi est-ce qu'il y a des gens comme vous, si je comprends bien, qui ne disent pas que le Hamas est terroriste ?
00:28:52 - Vous savez pourquoi la grande différence entre l'Irlande, les tchétchènes et le Hamas ?
00:28:58 - C'est qu'en fait, ils s'en prennent aux juifs.
00:29:00 - C'est qu'ils s'en prennent aux juifs. Et ça devient une cause absolument commune.
00:29:05 - Il faut condamner le terrorisme irlandais, il faut condamner le terrorisme tchétchène et il faut condamner le terrorisme du Hamas, même si c'est peut-être difficile pour vous.
00:29:16 - Et encore une fois, moi je dis la même chose que Jean-Marc, parce que j'en ai marre de cette espèce de raccourci qui consiste à dire "vous êtes pro-sioniste donc vous êtes..."
00:29:26 - Non, moi je vais vous dire, je suis horrifié par ce qui se passe à Gaza. Horrifié.
00:29:30 - Je suis horrifié par la politique que mène Netanyahou qui aura des comptes à rendre. Comment se fait-il que le 7 octobre les services secrets israéliens ou américains n'étaient au courant de rien ?
00:29:40 - On ne sait pas du tout ça.
00:29:41 - Mais madame, vous ne pouvez pas légitimer ce qui s'est passé le 7 octobre en Israël. Des femmes ont été découpées en morceaux.
00:29:49 - Non mais attendez, il y a des enfants.
00:29:50 - Non, ce que je veux dire, donc dites que le Hamas sont des terroristes.
00:29:53 - Dites que c'est des terroristes Nadia Bey.
00:29:55 - Le 9 octobre, il vient de me dire ce que je n'ai pas dit.
00:29:58 - Dites oui à la paix, dites oui à une solution à deux états.
00:30:02 - C'est ce que j'ai dit, mais le 9 octobre, j'ai dit que je retourne au plateau.
00:30:08 - Un dernier mot.
00:30:10 - Et j'ai condamné les attaques du 7 octobre. J'ai dit qu'il avait une légitimité électorale et ça je l'avoue pas.
00:30:17 - Il a eu, mais aujourd'hui, on peut avoir une légitimité électorale et être des terroristes, les deux ne sont pas incompatibles.
00:30:22 - Madame, mesurez la teneur de vos propos. Aujourd'hui, en refusant de qualifier le Hamas de mouvement terroriste,
00:30:28 le Hamas qui a tué, violé, égorgé, assassiné, il y a dans les quartiers aujourd'hui des jeunes qui veulent revendiquer la cause du Hamas
00:30:35 et qui s'en prennent à nos concitoyens de religion juive.
00:30:38 Quand ils vous écoutent, madame, ils se sentent dédouanés, ils se sentent légitimes,
00:30:42 puisque, entre guillemets, démocratiquement élus ailleurs, les paroles ont un poids,
00:30:46 notamment de gens qui réfléchissent comme vous, d'intellectuels qui parlent à la télévision.
00:30:49 Donc je vous le redis une dernière fois, madame, est-ce que vous êtes capable de qualifier, aujourd'hui, le Hamas de terroriste ?
00:30:55 Pensez aux conséquences.
00:30:56 - Je vais me répéter encore une fois. Donc, s'il vous plaît, respectez ma position.
00:31:00 Je vous dis, moi, je suis révoltée par ce qui se passe aujourd'hui à Gaza.
00:31:04 - Ce n'est pas la réponse à la question.
00:31:05 - Non, non, c'est la réponse à la question, il faut lire entre les lignes.
00:31:07 - Vous êtes irresponsable, excusez-moi de vous le dire, vous êtes irresponsable.
00:31:10 - Mais attendez, ça n'engage que vous.
00:31:12 - Oui, je l'assume totalement, madame.
00:31:13 - Mais moi aussi, j'assume mes positions et je dis que le Hamas...
00:31:16 - Je ne suis pas à la salle du Hamas, j'ai dit ce qu'il fallait dire, justement, concernant le Hamas,
00:31:20 qui a pris en otage, également, des civils que nous avons condamnés plusieurs fois sur ce plateau.
00:31:25 Mais je n'ai pas dit terroriste, je n'ai jamais utilisé ce terme.
00:31:28 J'ai dit que...
00:31:29 - C'est une armée régulière, alors, le Hamas ?
00:31:31 - Mais il n'y a pas d'État !
00:31:32 - Mais c'est... Non, mais ça n'est pas...
00:31:33 - Il n'y a pas d'État, je sais ce que c'est !
00:31:34 - Bon, allez, je pense qu'on a compris votre position, ça ne sert à rien d'y rester trois heures.
00:31:37 On a compris votre position, madame Yabé.
00:31:39 On a compris ce soutien à demi-mot du Hamas et ce refus de condamner le Hamas, on l'a compris, c'est très clair chez vous.
00:31:45 - Je suis terrifié.
00:31:46 - C'est très clair.
00:31:47 Autre sujet, la journaliste Nassira El Mouadem qui insulte les Français,
00:31:51 elle les insulte dans un tweet que vous allez voir, ce n'était pas la bonne image,
00:31:55 elle les insulte dans un tweet que vous allez voir,
00:31:58 ce tweet qui explique que la France est un pays de racistes dégénérés,
00:32:03 il n'y a pas d'autre mot, la honte, et tout ça, pourquoi ?
00:32:06 Eh bien parce qu'on s'est émus du fait que certains joueurs de foot en particulier
00:32:11 voulaient couvrir leurs genoux pour respecter leur vision de la religion musulmane,
00:32:16 puisque beaucoup nous disent également, beaucoup de musulmans nous disent que ce n'est pas du tout dans la religion,
00:32:20 mais eux veulent couvrir cet espace qui va du nombril jusqu'au bas des genoux pour respecter la religion musulmane.
00:32:27 Pays de racistes dégénérés, donc ça c'est ce qu'elle nous dit,
00:32:30 on en a parlé hier dans cette émission, ça a fait polémique hier soir,
00:32:34 elle a fait un tweet, et vous allez voir ce tweet,
00:32:37 elle maintient à 100% ces termes, pays de racistes dégénérés,
00:32:42 si on peut laisser le tweet s'il vous plaît,
00:32:44 "Je maintiens à 100% ces termes, je suis la cible régulière de raids racistes,
00:32:48 islamophobes, de menaces de mort et de viols", explique-t-elle,
00:32:52 et elle nous met alors dessous un tweet où elle a été insultée sur des mots
00:32:56 qui sont bien évidemment totalement condamnables, insultants, insupportables,
00:33:00 c'est pas parce que cette dame reçoit un tweet qui date de novembre 2023,
00:33:04 donc elle est obligée d'aller chercher un tweet de novembre 2023,
00:33:07 où on l'insulte, et ce qui est insupportable,
00:33:09 on s'est tous fait insulter sur ce plateau, on s'est tous fait menacer,
00:33:12 nous, mais on dit pas que la France est un pays de racistes et de dégénérés,
00:33:16 écoutez quelques réactions sur l'antenne de CNews depuis hier sur ce tweet.
00:33:20 - Elle est française, c'est très français de dire ça,
00:33:23 cette haine de soi, ce masochisme, surtout dans la classe dirigeante française,
00:33:27 c'est assez classique, écoutez Jean-Michel Apathy qui veut raser Versailles
00:33:31 par haine de la grandeur française, c'est un vieux classique français,
00:33:34 en fait, finalement, de se détester soi-même.
00:33:37 Mais là, il y a quelque chose d'autre, j'ai vu d'ailleurs que,
00:33:39 je connaissais pas cette dame qui mérite pas tellement d'être connue apparemment.
00:33:42 - Moi je ne crois pas pourquoi on devrait se justifier
00:33:44 de cette déclaration absolument insultante et odieuse,
00:33:48 moi ce que j'ai remarqué sur son compte Twitter,
00:33:51 et vous le mettez du reste en bandeau, c'est que cette personne
00:33:53 est journaliste chez France Inter, il y en a qui se font virer
00:33:56 pour avoir fait l'ombre du début d'un quart de projet de bouquin,
00:33:59 et elle, visiblement, elle insulte les auditeurs,
00:34:02 elle est très de raciste dégénéré, ça passe crème, j'ai un peu de mal à...
00:34:05 - Madame Moadem, elle ne représente pas l'ensemble non plus
00:34:09 des gens originaires de ces pays-là, elle insulte la France et les Français,
00:34:14 elle est comptable de cette déclaration raciste,
00:34:17 et je suis curieux de savoir quelle va par exemple être la réaction de France Inter,
00:34:23 est-ce qu'elle va avoir la même sévérité que le service public
00:34:27 par rapport à monsieur Ackilly, ou la même indulgence par rapport à monsieur Meurisse ?
00:34:32 Moi je tendance à penser malheureusement que ça sera plutôt vers Meurisse
00:34:36 et la bienveillance, parce que chez ces gens-là,
00:34:39 quelqu'un qui déteste la France ne peut pas être tout à fait mauvais,
00:34:42 voilà ce que je pense.
00:34:43 - Voilà, donc cette dame est journaliste sur France Inter l'été,
00:34:46 elle a eu une émission pendant deux étés, mais elle est journaliste permanente,
00:34:49 présentatrice vedette même on va dire, sur le site,
00:34:51 - Arrêt sur image de Daniel Schneiderman, j'ai pas vu hier de communiquer
00:34:54 de Daniel Schneiderman se désolidarisant de cette dame,
00:34:57 mais on peut pas espérer grand-chose de lui non plus,
00:34:59 Eric Reuvel, comment vous réagissez-vous quand vous entendez cette dame
00:35:02 qui nous insulte tous et qui s'insulte elle-même,
00:35:04 parce qu'elle est française en plus, donc c'est-à-dire qu'elle se crache à la figure toute seule ?
00:35:08 - Bah écoutez, stigmatiser tout un peuple, c'est quand même un sujet,
00:35:13 bon, la France est un pays raciste et dégénéré,
00:35:16 alors au-delà de ce qui a été dit, que je partage,
00:35:18 on verra effectivement la réaction de la direction de Radio France,
00:35:21 que j'ai bien connue,
00:35:23 - Un petit communiqué serait pas mal ?
00:35:25 - Un petit communiqué, ou même, voilà, peut-être des mesures disciplinaires, pardon,
00:35:30 - A priori, il n'y a que l'été, donc il n'y a plus...
00:35:32 - Mais Ackilly, qui déplaisait depuis longtemps,
00:35:34 ses éditos, ses prises de parole, en fait, voilà, il est viré pour faute grave.
00:35:39 Mais vous savez, il y a un point commun, je trouve,
00:35:41 pour avoir bien connu l'intérieur de Radio France et Sciences Po,
00:35:44 c'est que vous avez la même trouille, en réalité,
00:35:46 vous avez la même trouille des syndicats,
00:35:48 vous avez la même trouille de l'idéologie dominante,
00:35:51 c'est-à-dire que quand vous êtes à la direction de Sciences Po,
00:35:54 ce qui n'est pas mon cas, mais ce qui m'est arrivé à Radio France
00:35:57 dans un très beau réseau qui s'appelle France Bleu,
00:35:59 en fait, vous faites attention à ce que vous dites,
00:36:01 vous faites attention à ce que vous dites, parce que vous savez très bien
00:36:03 que selon les positions que vous allez prendre,
00:36:05 vous allez avoir contre vous les syndicats...
00:36:08 - C'est ça ?
00:36:09 - Non mais c'est ça !
00:36:10 Donc, je ne vais pas parler de terrorisme, parce que je n'aime pas ce mot-là,
00:36:12 intellectuel, mais il y a une terreur intellectuelle.
00:36:15 Un prof de Sciences Po qui parle aujourd'hui,
00:36:17 lorsqu'il est évalué en fin d'année par des élèves,
00:36:20 il a intérêt à faire attention à ce qu'il dit !
00:36:22 - C'est affolant !
00:36:23 - Eh bien, vous avez le même syndrome, me semble-t-il,
00:36:26 à l'intérieur du service public,
00:36:27 c'est-à-dire que vous avez une idéologie dominante,
00:36:30 vous avez des syndicats ultra-puissants qui font la pluie et le beau temps,
00:36:33 et si vous n'êtes pas dans le sillon, Jean-Marc,
00:36:35 donc le communiquer, on verra, vous pouvez peut-être espérer l'attendre,
00:36:38 mais je ne suis pas certain qu'il y aura une réaction.
00:36:40 Et pourtant, c'est très grave !
00:36:41 - Et pareil, arrêt sur image !
00:36:42 - Voilà !
00:36:43 - Je ne sais pas, je suis indépendant, mais je suis indépendant,
00:36:45 on sait ce qu'on pense,
00:36:46 on sait qui déteste tout ce qu'on peut représenter de toute façon.
00:36:49 Nadia Bé, vous pensez quoi de ces propos ?
00:36:52 Est-ce qu'on est un pays de racistes dégénérés ?
00:36:54 - Non, généralisés, extrapolés, non.
00:36:56 D'accord, mais moi je reprendrai les propos du...
00:36:59 C'est M. Bigot, c'est ça le communiqueur ?
00:37:00 - Oui, au début, le premier, oui.
00:37:01 - Il a dit "elle est française",
00:37:03 et c'est peut-être un mal français, quoi !
00:37:05 Il a dit "il y a beaucoup de Français qui ne s'estiment pas,
00:37:07 qui se critiquent".
00:37:08 - Mais qu'elle aille vivre ailleurs !
00:37:09 - Ah non, attendez.
00:37:10 - Qu'elle aille vivre ailleurs !
00:37:11 - Elle peut vivre en France et ne pas être d'accord.
00:37:13 - Moi, je n'accepterais pas de vivre dans un pays raciste dégénéré,
00:37:16 excusez-moi, moi je ne l'accepterais pas.
00:37:18 Si je pensais ça de la France, j'irais vivre ailleurs,
00:37:20 j'irais aux Etats-Unis, j'irais en Suisse, en Italie, ou ailleurs.
00:37:23 - Elle peut être française et râler et ne pas être d'accord avec...
00:37:25 - Mais c'est pas râler, excusez-moi, c'est insulter.
00:37:27 Moi, je suis insulté, je me sens insulté.
00:37:29 - C'est un coup de gueule, c'est un coup de gueule peut-être ?
00:37:31 - Elle maintient.
00:37:33 - Au même titre qu'Omar Sy, qui fait des déclarations pour faire de la promotion sur son bouquin,
00:37:36 c'est exactement la même chose.
00:37:37 - Mais on ne peut pas...
00:37:38 - Encore une fois, dire que la France est un pays raciste, moi, excusez-moi,
00:37:40 je défends ça toute la journée auprès de jeunes.
00:37:42 De respecter le pays, de ne pas penser une seule fois.
00:37:44 Si demain, Jean-Marc Morandini sort ça à l'antenne...
00:37:47 - Mais elle nous crache à la figure !
00:37:49 - Elle doit avoir une réserve, elle est journaliste en plus.
00:37:51 - Ce n'est pas généralisé, mais on note, cher Jean-Marc.
00:37:53 - Mais vous, il y a toujours un "mais".
00:37:55 Vous êtes avec les insoumis en fait, vous êtes solidaires, mais...
00:37:57 - Mais non, mais vous avez le même discours !
00:38:01 - Excusez-moi, Nadia B, vous avez le même discours.
00:38:03 - Ah oui, c'est pas bien, mais...
00:38:05 - Le Hamas, ah oui, c'est pas bien ce qu'ils ont fait, mais...
00:38:08 - Il y a toujours un "mais".
00:38:09 - C'est Mme. Mais, en fait, ce n'est pas Nadia B, c'est Nadia Mais.
00:38:12 - Vous m'avez trouvé un cas d'hypocrite.
00:38:13 - Excusez-moi.
00:38:14 - C'est très bien. Une augmentation des atteintes xénophobes et d'injures anti-religion.
00:38:18 - Mais bien sûr !
00:38:19 - Il y a une augmentation !
00:38:20 - Et oui !
00:38:21 - Vous savez, les propos de politiques comme les émours...
00:38:23 - C'est pas pour ça qu'on a un pays de racistes et dégénérés.
00:38:27 - Et d'autres politiques de l'extrême droite passent leur temps justement à insulter...
00:38:33 - On n'est pas un pays... Est-ce que vous pouvez dire clairement qu'on n'est pas un pays de racistes dégénérés ?
00:38:37 - On ne peut pas extrapoler.
00:38:38 - Bon. Laurent Giacomelli.
00:38:40 - Si le pays est choisi, la France, c'est un idéal.
00:38:43 - Laurent Giacomelli.
00:38:44 - C'est un idéal, c'est des valeurs que nous respectons.
00:38:46 - Et c'est un drapeau qu'il faut respecter.
00:38:48 - C'est des valeurs qu'il faut respecter.
00:38:49 - C'est des valeurs que nous respectons.
00:38:50 - Laurent Giacomelli.
00:38:51 - Apparemment pour vous, il y a un racisme acceptable et un racisme pas acceptable.
00:38:54 - Laurent Giacomelli vous répond.
00:38:56 - Nadia, on écoute.
00:38:57 - On est pas moins français que vous.
00:38:59 - D'accord.
00:39:00 - Il faut le dire.
00:39:01 - Mais justement, ça vous donne pas...
00:39:02 - Vous n'êtes pas moins français que nous.
00:39:03 - Excusez-moi, Nadia, mais ça vous donne pas le droit d'insulter la France.
00:39:05 - Alors, si je peux me permettre de prendre la parole.
00:39:06 - Ça ne vous donne pas ce droit.
00:39:07 - C'est ce qu'il est en train de dire.
00:39:08 - Non, c'est pas vous en particulier, parce que vous dites "on n'est pas moins français que vous".
00:39:11 - Oui, on a l'impression que...
00:39:12 - Vous n'êtes pas... Je sais pas qui c'est "on", d'ailleurs. Je pense que c'est les gens d'origine étrangère.
00:39:16 - Bah oui, on ne vous entend pas.
00:39:17 - Non, mais c'est vous qui avez dit "on".
00:39:18 - Bah oui, c'est ça.
00:39:19 - Donc les gens d'origine étrangère... Non, ils sont français.
00:39:20 - Ils sont français.
00:39:21 - Excusez-moi.
00:39:22 - Non, vous ne vous entendez pas.
00:39:23 - Excusez-moi, Nadia B, ils sont français.
00:39:24 - Ils me sentent étranger dans votre pays.
00:39:25 - Nadia B.
00:39:26 - Vous ne pouvez pas le dire.
00:39:27 - C'est une réalité photographique.
00:39:28 - Nadia B, excusez-moi.
00:39:29 - Vous êtes le démon.
00:39:30 - C'est pas votre sujet.
00:39:31 - Nadia B, stop. Dépendez-vous, s'il vous plaît. Mettez-vous sur pause un instant. Nadia B, mettez-vous sur pause. Nadia, allô ? Nadia ?
00:39:37 - Arrêtez la réalité en fait.
00:39:38 - Arrêtez un instant. Mettez-vous sur pause et en écoutez un peu la comédie.
00:39:41 - Arrêtez de vomir votre haine et écoutez un peu le débat. Acceptez la contradiction.
00:39:44 - Cette journaliste qui s'appelle Madame El Moadem, que je ne connaissais pas, elle est dans un paradoxe total.
00:39:50 - Sa vie est une schizophrénie complète. Elle est clairement d'origine étrangère. Elle est française.
00:39:55 - Elle a, je crois, réussi à faire le métier qu'elle voulait. Elle est journaliste.
00:39:59 - Elle a été journaliste sur une des antennes les plus écoutées de France, France Inter.
00:40:03 - Eh bien, un pays où des gens issus de l'immigration sont exposés, sont journalistes, sont payés par l'Etat à travers Radio France,
00:40:11 - Croyez-moi, il n'y en a pas beaucoup et elle est elle-même l'exemple que la France n'est pas un pays raciste et pas un pays dégénéré.
00:40:17 - Il n'y en a pas beaucoup, vous l'avez dit. Il n'y en a pas beaucoup.
00:40:18 - Deuxièmement, elle dit elle-même, les Français sont. Donc elle se place en dehors de la communauté nationale.
00:40:24 - Et c'est bien le problème, madame. C'est qu'à force d'années d'immigration, où on a refusé l'assimilation, où on a dit aux Français "battez votre coupe, vous avez été des coloniaux, vous êtes des racistes, il faut vous laisser insulter en permanence",
00:40:37 - Voilà à quoi on arrive. - Eh bien, c'est votre thèse !
00:40:38 - Eh bien, je vais vous dire, madame. - C'est le programme du FN, ça !
00:40:41 - Moi, petit fils d'Italien, je suis français et j'en ai ras-le-bol de me faire insulter. Et j'en ai ras-le-bol avec les Français.
00:40:46 - Vous avez dit "elle est française et d'origine étrangère". - Écoutez-le. Écoutez-le.
00:40:48 - On connaît les thèses du FN, Jean-Marc. - J'en ai ras-le-bol. J'en ai ras-le-bol.
00:40:54 - On connaît parfaitement le programme du FN. - Oui, on connaît aussi celle du Hamas. Merci.
00:40:55 - J'en ai ras-le-bol, madame, que les Français payent avec leurs impôts des journalistes qui vont les insulter, des Guillaume Meurice qui ont sur France Inter des propos antisémites,
00:41:03 - Cet humoriste, dont j'ai oublié le nom, qui a fait un colloque alors qu'elle est payée par France Inter pour dire qu'il fallait prendre les armes contre le Rassemblement national.
00:41:11 - Vous oubliez de citer ses humours. Il y en a plein dans ce pays. Il ne faut pas pourtant insulter les musulmans et les Français issus de la diversité.
00:41:21 - Madame, s'il vous plaît, pour l'instant, c'est vous qui insultez tout le monde depuis le début de l'émission.
00:41:22 - Non, non, pas du tout. Je n'insulte pas. Je suis française à part entière.
00:41:25 - Exactement. Tout à l'heure, vous avez dit "on", vous vous êtes mis à part. Vous avez dit "on en a marre de ne pas y considérer".
00:41:30 - Jean-Marc, je vous dis, terminez mon propos. - Rapidement, parce que je comprends carrément l'humour.
00:41:35 650 millions d'euros, c'est ce que coûte France Inter. 550 millions d'euros, c'est ce que coûtent toutes les autres radios privées de France.
00:41:42 Et donc, nous payons nos impôts pour nous faire insulter du matin au soir. Il y en a ras-le-bol.
00:41:46 Nous ne sommes pas racistes. France Inter est aujourd'hui une radio politisée qui a déclaré campagne,
00:41:52 qui fait aujourd'hui son miel sur l'insulte des Français, sur la théorie du fait que nous serions racistes.
00:41:57 Il y en a ras-le-bol. Et vous l'avez dit, il y a deux points de mesure.
00:42:00 Un journaliste a parlé à Jordan Bardella. M. Akili, il a été viré. Elle, est-ce qu'elle sera réengagée ?
00:42:07 Il y en a marre. Les Français en ont ras-le-bol. - Alors, voilà, vous voulez dire du hockey, vous m'apprendrez à faire.
00:42:10 - On va prendre... - Vous êtes en train de vous attaquer à sa politique.
00:42:14 - On va prendre Karim Alou. - Oui, Karim Alou. - Dites-le, maintenant.
00:42:16 - Nadia B, on n'est pas moins français que vous. C'est les mots que vous avez prononcés.
00:42:19 Donc, le "on", ça veut dire que déjà, vous vous mettez à part. C'est "on". Je ne vois pas... Vous représentez quoi ?
00:42:24 - C'est qui "on" ? - Non, mais c'est un pronom indéfini. "On". OK ?
00:42:28 - Mais oui, mais... - C'est qui "on" ? - Les Français qui sont stigmatisés se sentent à part, justement.
00:42:35 - C'est qui "on" ? Non, mais répondez-moi. C'est qui "on" ? - Tout ce qui se dit, le discours politique est violent.
00:42:39 - C'est qui "on" n'est pas moins français que vous ? C'est qui le "on" ? - Il y a un discours politique très violent.
00:42:43 - Mais pourquoi vous ne répondez jamais aux questions, Nadia B ? C'est qui le "on" ?
00:42:46 - C'est les politiques qui tiennent... - Non, non, non. C'est parce que vous avez dit "on n'est pas moins français que vous".
00:42:51 - C'est qui le "on" ? - Non, mais je viens de vous dire qu'il y a des politiques qui tiennent des discours violents et stigmatisants.
00:42:57 - Vous n'arrivez pas à répondre, en fait. Vous dites des phrases... - Non, non, c'est vos compatriotes d'origine étrangère.
00:43:01 - C'est ça ? C'est vos compatriotes d'origine étrangère, le "on" ? - Non, mais attendez.
00:43:04 - C'est qui le "on" ? - Je vous ai dit une chose. C'est que les Français qui sont "français de souche", comme on les appelle,
00:43:12 ils ne sont pas stigmatisés. - Ah bon ? - Donc le "on" est de souche.
00:43:18 - Mais c'est qui les racistes dégénérés ? - Ça vous plaît ? C'est pas une insulte ? C'est pas une stigmatisation ?
00:43:24 - Vous faites semblant de ne pas entendre mes réponses. - C'est probablement vrai.
00:43:29 - Bon, Karim Aloum est avec nous. Karim Aloum, il fait partie du "on", puisqu'il est d'origine étrangère.
00:43:36 Il fait partie du "on", il est algérien. On est d'accord ? Il fait partie des gens que c'était le "on". Voilà.
00:43:41 Karim Aloum, bonjour. Merci d'être en direct avec nous. Vous êtes analyste politique.
00:43:45 Est-ce que pour vous, le discours de Nadia Bey, il est audible quand elle dit "on est stigmatisés"
00:43:50 et "pays de racistes dégénérés, la France" ? - En fait, ce que votre invitaire se donne, il se donne un statut de victime.
00:43:59 En fait, ce statut, ça lui permet d'avoir... C'est une forme d'aristocratie. Elle a tous les droits.
00:44:05 Elle peut insulter tout le monde. Elle peut insulter les Français, les prendre de racistes, les qualifier de dégénérés.
00:44:12 Elle a tous les droits. Mais par contre, il n'y a pas de devoir de respecter son pays qu'elle a accueilli, son pays qu'elle a...
00:44:18 - Attendez, il y a une confusion. Je ne peux pas... - On laisse parler. - Non, je ne peux pas me faire.
00:44:21 - Oui, mais vous vous taisez pour l'instant. On laisse parler. - Non, mais attendez. Non.
00:44:23 - Non, là, vous vous taisez. Excusez-moi. Nadia Bey, c'est moi qui décide qui parle sur ce plateau.
00:44:26 - Je vais qu'ils assistent. - Donc, pour l'instant, c'est pas vous. Vous répondrez après, Nadia.
00:44:29 - Au fait, cette dame se stigmatise elle-même, tout simplement.
00:44:33 Moi, je veux revenir un peu sur ce que cette journaliste Nassira Al-Mohadam a dit.
00:44:38 C'est un pays de racistes et de dégénérés. C'est ignoble et indigne.
00:44:42 Au fait, elle a répondu à un communiqué de la Ligue amateur de football.
00:44:46 Au fait, ce qu'elle a mis dans son tweet, c'est qu'elle a...
00:44:50 Au fait, c'est pas que la France qu'elle déteste seulement.
00:44:52 Elle déteste particulièrement ses valeurs d'égalité, de fraternité, de laïcité et de liberté.
00:44:59 Ces personnes, comme Nadia, que vous avez... J'ai oublié son nom, mais je sais son prénom.
00:45:03 Ces personnes crient au racisme, à l'islamophobie à chaque fois que la République décide de limiter l'offensive des islamistes.
00:45:11 Cette attaque, après l'attaque contre l'école, pour imposer le voile, les islamistes se sont aussi attaqués au sport.
00:45:18 Ils veulent invisibiliser le corps des femmes.
00:45:21 Ils veulent pas que les femmes jouent face du sport en montrant leurs cheveux, leurs mollets, leurs genoux, leurs cuisses.
00:45:28 Non, ils veulent les invisibiliser.
00:45:30 Donc, le président de la Ligue du football amateur a rappelé que le port d'un certain nombre d'équipements,
00:45:36 il n'a pas prononcé le mot voile, bien sûr, d'équipements nécessitent l'accord de la Ligue pour éviter qu'il y ait des personnes qui viennent voiler et d'autres ne sont pas voilées.
00:45:45 Parce que dans notre République, c'est de la discrimination propagandiste, n'a pas sa place sur le terrain de football.
00:45:53 Le président de la Ligue du football amateur a rappelé le principe d'égalité entre les hommes et les femmes.
00:46:00 Il n'y a aucune différence.
00:46:02 Invisibiliser les femmes, c'est de les inférioriser.
00:46:05 Ce que votre invitée n'a pas le courage de dire.
00:46:07 Elle soutient le sexisme du voile, elle soutient la misogynie, elle soutient que les femmes soient inférieures aux hommes
00:46:14 et que dans notre République, notre belle France, notre très beau pays qui nous a tous accueillis.
00:46:19 Moi, je suis arrivé en France, j'étais avec des traumatismes parce qu'il y a eu des élections.
00:46:23 En Algérie, en 92, je les ai vues, ils ont gagné, ils ont provoqué 300 000 morts.
00:46:27 Vous êtes indigne de votre part de ne pas qualifier le Hamas de terroriste et de ne pas le mettre sur le même pays d'égalité,
00:46:34 le groupe islamique armé qui a causé 300 000 morts en Algérie.
00:46:37 Et vous avez certainement des membres de votre famille qui ont été victimes de ces islamistes criminels.
00:46:42 Donc, pour revenir juste au sujet, la Ligue du football a rappelé ce principe.
00:46:47 Donc, effectivement, il y a des personnes comme cette journaliste, Nasser Almoda, qui considèrent que l'égalité entre les hommes et les femmes relève du racisme.
00:46:55 Vous imaginez ? Vous imaginez la faillite intellectuelle, la mythe de critique qui rint dans la tête de certaines personnes ?
00:47:02 Défendre l'égalité, ce n'est pas du racisme, c'est une valeur de la République, c'est notre fierté.
00:47:07 S'opposer au sexisme du voile, s'opposer à la misogynie, c'est même interdit dans les Jeux olympiques.
00:47:15 Dans quelques semaines, nous allons les organiser, il n'y aura aucune nation qui ne mettra un signe religieux.
00:47:20 Donc, cette dame, cette Mme Nasser Almoda, je regarde son nom, elle va qualifier tous les pays du monde entier de racistes et de dégénérants.
00:47:28 Pour dire à quel point ces personnes, ils ont ce statut, ils se donnent ce statut d'aristocratie,
00:47:33 ils ont le droit d'insulter tout le monde parce qu'ils se considèrent stigmatisés et c'est des minorités.
00:47:39 Ce qui est complètement faux. Je suis d'origine algérienne, bien sûr, je suis musulman de confession,
00:47:45 supposé, bien entendu, nous sommes fiers de vivre dans ce pays.
00:47:48 Arrêtez votre commerce, vous nous faites mal, vous nous tirez vers le bas.
00:47:52 Nous sommes des Français, nous sommes fiers d'être des Français, nous sommes dans un grand pays, un pays de liberté, un pays de démocratie.
00:47:58 C'est l'un des plus grands pays au monde.
00:48:00 Monsieur, je n'ai pas retenu votre nom.
00:48:02 Karim Maloum, Nadia B, vous répond.
00:48:05 Je n'ai pas retenu votre nom.
00:48:07 Je viens de le redire.
00:48:09 Monsieur Karim Maloum, j'ai déjà écouté votre discours, vous êtes dans le politiquement correct.
00:48:14 Ah bon ?
00:48:15 Et vous n'avez pas de leçons à donner.
00:48:17 C'est lui qui prend des risques, ce n'est pas vous.
00:48:18 Je viens d'Algérie, d'accord ? J'ai fait mes études ici en France.
00:48:21 J'ai fait le CFPJ, c'est pour vous dire.
00:48:23 Je suis quelqu'un qui respecte les valeurs de ce pays.
00:48:26 Et si on est venu en France, c'est parce qu'on croit à l'idéal français, parce qu'on croit à cette belle France.
00:48:31 Mais ce que vous n'avez pas compris, c'est que mon engagement depuis que je suis en France,
00:48:35 ça fait maintenant 30 ans, depuis 1994,
00:48:40 j'ai connu justement le terrorisme en Algérie, ok ?
00:48:44 J'ai connu ces 200 000 morts, et ce n'est pas vous qui allez me dire "égalité", non, 200 000 morts.
00:48:50 Défendez la belle France, Nadia B, défendez la liberté en France.
00:48:53 Défendez la laïcité en France.
00:48:56 Jean-Marc, laissez-moi terminer.
00:48:58 Faites des reproches aux gens qui insultent la France.
00:49:01 On est critique.
00:49:02 Mon engagement sur les minorités.
00:49:04 Non, mais je ne suis pas en train de cautionner les propos de cette journaliste.
00:49:10 Elle n'est pas là, cette journaliste, au lieu de tomber dessus comme ça.
00:49:13 Elle ne viendra pas, elle fait partie de ces gens qui n'osent pas venir.
00:49:16 C'est comme Émeric Caron, c'est des gens qui parlent à travers les écrans.
00:49:22 Mais ils ne sont pas présents parce qu'ils n'osent pas venir.
00:49:24 Ces gens n'ont aucun courage, Nadia B.
00:49:27 Ces gens n'ont aucun courage.
00:49:29 Juste un mot, Karim Alou, mais je vous remercie, vous vouliez dire un mot.
00:49:32 Elle parlait de racisme et d'islamisme.
00:49:35 Je veux rappeler ce que ça veut dire.
00:49:38 C'est juste des énigmes, discrimination envers un groupe de personnes, tout simplement.
00:49:44 Le racisme ne concerne pas les idées, madame.
00:49:46 Le racisme ne concerne pas les opinions.
00:49:48 C'est votre fond de commerce et je vous ai écouté plusieurs fois sur ce plateau.
00:49:50 Vous n'êtes pas dignes, justement, d'être un franco-algérien.
00:49:53 Parce que ceux qui critiquent...
00:49:55 C'est vous qui désignez, madame.
00:49:57 C'est vous qui décidez qui est digne et qui est maligne.
00:49:59 Excusez-moi, je préfère avoir Karim Maloum parce qu'il défend la France.
00:50:03 Parce qu'il aime la France.
00:50:05 Vous, je suis de moins en moins sûr que vous aimiez la France.
00:50:09 - Vous lui mettez une cible dans le dos.
00:50:12 - De moins en moins. Je suis de moins en moins sûr que vous aimiez la France.
00:50:16 - Il s'est attaqué à ma personne.
00:50:19 - S'il vous plaît, stop.
00:50:21 - Il s'est fait de façon politique, son fond de commerce.
00:50:25 - Nadia B, stop.
00:50:26 - Vous vous arrêtez ou on lance un sujet ?
00:50:30 - C'est peut-être un pseudo intellectuel, mais en tout cas, lui, il aime la France contrairement à vous.
00:50:34 - Laurent Jacobelli.
00:50:36 - Deux secondes. Aujourd'hui, cette journaliste, elle nous traite de raciste.
00:50:40 Pourquoi ? Parce qu'on défend notre mode de vie.
00:50:42 Parce qu'on défend, comme l'a dit monsieur Asselineau, l'égalité homme-femme.
00:50:45 En fait, qu'est-ce qu'elle veut ?
00:50:47 Elle fait partie de ces gens issus de l'immigration qui veulent imposer leurs lois, imposer leurs modèles.
00:50:51 Et quand les Français résistent, quand les Français se rebellent
00:50:54 parce qu'ils ne veulent pas de l'islamisation de leur pays,
00:50:56 et bien tout simplement, on les traite...
00:50:58 - Arrêtez maintenant de couper la parole, madame.
00:51:00 - Non, non, mais je vous coupe la parole.
00:51:01 - Vous détestez les Français et vous détestez le débat.
00:51:05 - Vous avez vu les affirmations ?
00:51:07 - Vous avez fait les mêmes contre Karim Alouf, excusez-moi.
00:51:10 - Mais il a fait une analyse contre la droite aberrante.
00:51:12 - Mais c'est parce que vous n'êtes pas d'accord que c'est tabar.
00:51:14 - C'est à la France qu'il raconte ce truc-là.
00:51:16 - Vous trouvez que c'est bien ce que vous racontez ?
00:51:17 - Moi, je dis qu'il faut respecter les valeurs de ce pays.
00:51:21 - On va faire une pause, là, c'est trop, c'est le bordel.
00:51:23 - On doit respecter le droit humain.
00:51:25 - Stop, stop, c'est la pagaille, là. Stop.
00:51:27 On n'entend plus rien, on ne comprend plus rien.
00:51:29 On va faire une pause, on va se retrouver après,
00:51:31 on va parler des insoumis, les insoumis qui ont appris tout le monde.
00:51:34 Alors maintenant, c'est Europe 1, figurez-vous,
00:51:36 parce que Thomas Porte a qualifié Europe 1 de radio-facho.
00:51:39 Voilà, c'est un tweet qu'il a fait,
00:51:41 et vous allez comprendre pourquoi, c'est parce qu'il y a une chronique
00:51:43 de Gaspar Proust, chronique humoristique,
00:51:47 qu'il n'a pas aimée. Résultat, il dit c'est radio-facho.
00:51:50 Cette chronique, Thomas Porte, écoutez bien,
00:51:52 parce qu'on va vous la repasser dans un instant.
00:51:54 A tout de suite en direction CNews.
00:51:56 - Le campus de l'université UCLA à Los Angeles,
00:52:03 à nouveau le théâtre d'affrontement.
00:52:05 La police est sur place pour déloger les manifestants pro-palestiniens
00:52:08 présents depuis plusieurs jours.
00:52:10 Hier, ces derniers ont d'ailleurs été attaqués
00:52:12 par des sympathisants pro-israéliens.
00:52:14 La direction de l'établissement a ouvert une enquête.
00:52:16 Celle de Sciences Po organise en ce moment
00:52:18 une rencontre avec les étudiants au centre des discussions
00:52:21 le sujet de la Palestine.
00:52:23 Ce principe s'appelle un "Town Hall".
00:52:25 Ce modèle provient des États-Unis.
00:52:27 Les échanges ont lieu sans banderoles, drapeaux ou slogans,
00:52:30 avec un temps de parole limité pour chaque intervention.
00:52:32 Et puis le syndicat Sud Rail Île-de-France
00:52:35 a lancé un appel à la grève.
00:52:37 Elle concerne la journée du mardi 21 mai.
00:52:39 Les cheminots veulent faire pression sur la direction
00:52:41 avant les négociations prévues sur les primes
00:52:43 versées pour les JO de Paris cet été.
00:52:46 Les perturbations sont à prévoir sur le RER et les transiliens.
00:52:50 11h33 sur CNews.
00:52:53 Merci d'être avec nous.
00:52:55 On a essayé de rétablir un peu de calme
00:52:57 pendant le CNews Info sur ce plateau.
00:52:59 C'est pas simple.
00:53:01 Je voudrais qu'on parle maintenant des insoumis.
00:53:03 Ce matin, je regardais les réseaux sociaux
00:53:05 et je vois Thomas Porte qui dit "Radio, fachos, vous parlent".
00:53:07 Vous allez voir son tweet en parlant d'Europe 1.
00:53:09 Je vois Carlos Martins Bilango, celui-là encore,
00:53:11 qui dit "Oui, les charpes ricoleurs,
00:53:13 c'est que votre caste de bourgeois et insultants
00:53:15 biberonnait à Bolloré".
00:53:17 Donc en fait, il en veut à Europe 1.
00:53:19 Et pourquoi ils en veulent, ces gens insoumis
00:53:21 qui adorent la liberté de parole,
00:53:23 qui adorent la liberté d'expression, qui ont beaucoup d'humour,
00:53:25 comme on le sait, ils reprochent à Gaspard Proust
00:53:27 une de ses chroniques qui a été faite hier.
00:53:30 Et vous allez l'écouter, cette chronique,
00:53:32 chronique d'humour.
00:53:34 En fait, on écharlie quand ça nous arrange,
00:53:36 comme toujours.
00:53:38 Donc écoutez sa chronique sur Europe 1.
00:53:40 Spéciale dédicace à Thomas Porte et à Carlos Martins Bilango.
00:53:43 - Vous nous aviez parlé hier, Gaspard,
00:53:45 des députés de la France Insoumise
00:53:47 qui rendent visite aux étudiants
00:53:49 manifestants à la Sorbonne et à Sciences Po
00:53:51 pour la Palestine. - Ah, ça a été pour la Palestine ?
00:53:53 Vous faites bien de me le dire, parce que quand j'ai vu les images,
00:53:55 ça ressemblait quand même plus à une fête des voisins
00:53:57 organisée par le Hamas. - Ça vous choque,
00:53:59 la présence de députés et les filles en soutien à ce mouvement ?
00:54:01 - Et les filles, si on leur enlève ça,
00:54:03 qu'est-ce qui leur reste ?
00:54:05 Et les filles, c'est leur ADN, le chocage.
00:54:07 C'est une forme de taser verbal.
00:54:09 Je veux dire, ce qui me choque avec eux, c'est qu'ils se pointent toujours
00:54:11 avec une écharpe tricolore. - Mais en quoi c'est choquant ?
00:54:13 - C'est pas pour filer la métaphore de Jean-Luc,
00:54:15 mais un député de LFI avec une écharpe tricolore,
00:54:17 c'est à peu près aussi crédible qu'Adolphe Eichmann
00:54:19 en costume de rabbin. C'est peut-être
00:54:21 que du second degré, d'ailleurs, mais vous savez, moi,
00:54:23 à mon avis, ils se rendent pas compte qu'ils portent l'écharpe tricolore.
00:54:25 - Ah oui ? - Tu vois, à leur tête,
00:54:27 ils ont toujours l'air à moitié réveillés, donc à mon avis,
00:54:29 ils enfilent le truc à la va-vite, c'est un geste réflexe.
00:54:31 Ils se promèneraient dans la rue avec un chou-fleur sur la tête et une chaussette sur le zgueg, ça serait du même ordre, je vous assure.
00:54:35 - Vous avez cité Emeric Caron hier,
00:54:37 qui n'était pas le seul présent au point de blocage,
00:54:39 on a pu apercevoir aussi
00:54:41 Thomas Porte, celui qui avait collé la tête d'Olivier Dussopt
00:54:43 sur un ballon, il y avait aussi Louis Boyard.
00:54:45 - Oui, ils étaient là,
00:54:47 je trompe colère et je trompe en surpoids.
00:54:49 Et on peut dire ce qu'on veut, mais ces deux-là,
00:54:51 on aime, on l'aime pas, mais ils sont efficaces.
00:54:53 - Ah oui ? - À LFI, on les appelle les
00:54:55 Hubert-Jtrompe-Führer. Avec eux, on a toujours
00:54:57 droit à des images médiatiques ultra-puissantes.
00:54:59 - Vous trouvez ? - Ah bah, Thomas Porte avec son
00:55:01 écharpe qui s'interpose entre les CRS
00:55:03 et les Castors Junior qui font la révolution,
00:55:05 c'était puissant comme un tableau de Delacroix.
00:55:07 Après la liberté guidant
00:55:09 le peuple, l'abus couvant les sardines.
00:55:11 - Voilà !
00:55:13 C'était Europe 1, c'était pas France Inter,
00:55:15 qui n'est pas d'erreur, ça vous l'entendrez jamais
00:55:17 sur France Inter, bien évidemment.
00:55:19 Non mais pourquoi insulter derrière ? Pourquoi est-ce qu'on a
00:55:21 derrière ces deux députés
00:55:23 qui tout à coup disent "radiofasho" ? Enfin,
00:55:25 moi je trouve que la liberté d'expression, c'est d'un blot.
00:55:27 Voilà, elle se prend d'un blot. Bruno Pommard.
00:55:29 - Ça prouve bien qu'ils n'admettent pas du tout l'humour
00:55:31 ces gens-là, parce que Gaspard Pouce, comme d'autres,
00:55:33 Kavri Viret, se foutent de tout le monde.
00:55:35 - Bien sûr, bien sûr ! - Le Rassemblement national, de tout le monde.
00:55:37 Et là, comme par hasard, effectivement,
00:55:39 ces messieurs, les Léauments-Porte,
00:55:41 enfin, toute la même équipe qu'on voit toujours sur les réseaux sociaux,
00:55:43 là, eux, réagissent avec toujours la haine
00:55:45 qui est la leur, quoi. C'est ça le problème.
00:55:47 Et c'est triste. - La liberté d'expression,
00:55:49 pour eux, ça marche tant qu'on va
00:55:51 du Nouveau Parti anticapitaliste
00:55:53 jusqu'au PS. Au-delà, on n'a plus le droit,
00:55:55 parce que tout le monde est facho.
00:55:57 Aujourd'hui, un humoriste, soit
00:55:59 il tape sur tout le monde, soit il tape sur personne,
00:56:01 mais quand il tape sur tout le monde, on ne peut pas l'accepter quand c'est
00:56:03 le Rassemblement national ou la Macronie
00:56:05 et le refuser pour soi. Le problème de l'extrême-gauche
00:56:07 aujourd'hui, c'est qu'il refuse qu'on les critique
00:56:09 et qu'il refuse les opinions qui ne sont pas les leurs.
00:56:11 Regardez, par exemple, ce même groupe
00:56:13 politique qui a voulu interdire
00:56:15 ces news et ces huit. - Oui, oui, mais c'est ça.
00:56:17 - Au prétexte qu'ils ne penseraient
00:56:19 pas comme eux. Et c'est eux-mêmes qui
00:56:21 refusent d'y aller. Et donc, ils ont une vision
00:56:23 de la démocratie et de la liberté d'expression qui est
00:56:25 parcellaire. Soit vous pensez comme nous,
00:56:27 soit vous êtes des fachos. Et si vous êtes des fachos,
00:56:29 il faut vous interdire. - En fait, ils sont pour
00:56:31 la liberté d'expression quand elle va dans leur sens.
00:56:33 Pour résumer. C'est ça. C'est la façon cynique.
00:56:35 - Ils ont une vision soviétique de la liberté d'expression,
00:56:37 ce qui est au moins un paradoxe. - Nadia B, si vous faites court.
00:56:39 - Alors, je vais faire très très court.
00:56:41 - Après, je ferai court aussi. - Je dis "respect"
00:56:43 pour la liberté d'expression.
00:56:45 Parce que je respecte. Il y a des personnes
00:56:47 qui sont mortes. Il y a eu Charb,
00:56:49 en Algérie. Il y a eu Saïd Makhbel.
00:56:51 Il y a eu 150 journalistes qui ont été
00:56:53 assassinés, dont des chroniqueurs,
00:56:55 des humoristes. - Eric Rovelle ?
00:56:57 - Si je prolonge un peu le débat. Bon, d'abord,
00:56:59 je trouve ça très drôle, la chronique. C'est très marrant.
00:57:01 Franchement, on se bidonnait.
00:57:03 Même vous, je dirais, madame. - Elle s'est retenue. Nadia B
00:57:05 se retenait un peu, mais elle avait envie de rire.
00:57:07 - Je vais vous dire. Pour être un peu
00:57:09 plus sérieux sans être austère,
00:57:11 ce qui me fait un peu froid dans le dos quand même,
00:57:13 c'est que si la France Insoumise arrivait au pouvoir,
00:57:15 qu'est-ce qui se passerait en L'IT ?
00:57:17 C'est-à-dire qu'ils interdiraient ce...
00:57:19 - Ils interdiraient ces news.
00:57:21 Ils interdiraient le rapport aussi.
00:57:23 - C'est une question qu'on peut se poser.
00:57:25 - C'est une question qu'on peut se poser quand même,
00:57:27 Jean-Marc, chers amis,
00:57:29 madame la progressiste. On peut se poser la question.
00:57:31 - Vous n'êtes pas progressiste, vous.
00:57:33 - Il fait de l'humour.
00:57:35 Il fait de l'humour aussi.
00:57:37 Il va remplacer Gaspard Proust.
00:57:39 - Non, vous quoi. Respect.
00:57:41 - Est-ce que vous voulez réfléchir avec moi ou pas ?
00:57:43 - Non, on n'a pas le temps.
00:57:45 - Vous êtes d'accord ?
00:57:47 - On a compris ce que vous disiez, Eric.
00:57:49 - Ça pose une question, mais elle n'aura pas la bonne réponse.
00:57:51 - Mais attendez, la question que je me pose,
00:57:53 il y a une campagne
00:57:55 systématique entière.
00:57:57 - Ah non, bah...
00:57:59 - Bon, allez, autre sujet.
00:58:01 - J'ai des amis, elle est désolée.
00:58:03 - Ils font très bien le travail tout seuls.
00:58:05 - En tout cas, Nadia,
00:58:07 vous ne pouvez pas dire le contraire.
00:58:09 Sur ces news, tout le monde s'exprime, tous les avis s'expriment.
00:58:11 La preuve, vous avez droit à la parole librement.
00:58:13 Et vous le savez, dans cette émission en particulier,
00:58:15 il y a toujours des gens,
00:58:17 il y a toujours du débat, parfois vif,
00:58:19 parce que justement, les gens sont en désaccord.
00:58:21 Et quand j'entends les gens de LFI venir dire,
00:58:23 on entend toujours la même idée, la même pensée,
00:58:25 qui regardent un peu cette émission,
00:58:27 ils vont voir que les débats sont souvent tendus,
00:58:29 souvent costauds, ce qui prouve bien
00:58:31 qu'il y a vraiment toutes les idées qui s'opposent
00:58:33 et qui s'expriment.
00:58:35 - On est maintenant sur le centre de Paris.
00:58:37 Et vous allez voir ce camp de migrants.
00:58:39 On est au cœur de Paris.
00:58:41 On est à quelques centaines de mètres,
00:58:43 simplement, pour ceux qui ne connaissent pas Paris,
00:58:45 quelques centaines de mètres,
00:58:47 simplement, de la mairie de Paris.
00:58:49 Et vous voyez qu'il y a ces migrants qui sont là.
00:58:51 Pourtant, il a beaucoup plu, cette nuit,
00:58:53 sur Paris, en plus.
00:58:55 Mais les tentes sont toujours là.
00:58:57 Ce sont les images de Marie Blanchard.
00:58:59 On va la retrouver en direct pour qu'elle nous explique
00:59:01 un peu comment ça se passe auparavant.
00:59:03 On va regarder ce reportage, justement,
00:59:05 puisque nous y sommes également allés hier.
00:59:07 Regardez.
00:59:09 - Malgré une volonté ferme affichée par le gouvernement,
00:59:11 les camps de migrants persistent dans la capitale.
00:59:13 Comme ici, à la station de métro Pont-Marie,
00:59:15 dans le 4e arrondissement,
00:59:17 à quelques centaines de mètres de l'hôtel de ville,
00:59:19 des dizaines de tentes installées
00:59:21 le long du trottoir,
00:59:23 malgré des contrôles de police fréquents
00:59:25 à l'approche des JO.
00:59:27 - Tous les jours, nous sommes chassés par les policiers.
00:59:29 On vient par là,
00:59:31 2 ou 3 jours,
00:59:33 on est de l'autre côté. C'est comme ça.
00:59:35 C'est la Giro olympique qui vient.
00:59:37 Dans la rue, ils ne veulent pas voir les gens.
00:59:39 Dans la rue, des tentes, dans la rue.
00:59:41 - Alors que Paris fait face à des demandeurs d'asile
00:59:43 de plus en plus nombreux
00:59:45 en quête d'un hébergement d'urgence,
00:59:47 depuis plusieurs mois, l'État organise des transferts
00:59:49 en car depuis la région parisienne
00:59:51 vers différentes villes de province,
00:59:53 notamment vers Orléans,
00:59:55 où il serait plusieurs centaines à être arrivés
00:59:57 depuis près d'un an.
00:59:59 C'est ce que dit le maire de la ville.
01:00:01 - En tant que citoyen, je dis qu'il serait temps
01:00:03 d'avoir une vraie politique migratoire
01:00:05 dans ce pays et d'assumer ses responsabilités.
01:00:07 Je demande que les lois de la République
01:00:09 s'appliquent et que les personnes
01:00:11 qui sont en situation irrégulière
01:00:13 soient expulsées du territoire.
01:00:15 Sinon, ça ne sert à rien d'avoir des lois.
01:00:17 - Si l'État évoque ces déplacements
01:00:19 comme une transition démographique
01:00:21 dans la France rurale et les petites communes,
01:00:23 d'autres maires de province ont exprimé leur colère.
01:00:25 Selon les chiffres officiels,
01:00:27 3 800 personnes ont ainsi quitté Paris
01:00:29 depuis près d'un an.
01:00:31 - Voilà, avec ces images en direct
01:00:33 de Marie Blanchard et Bilal Nedmame,
01:00:35 ce camp de migrants en plein Paris.
01:00:37 Pour ceux qui connaissent Paris,
01:00:39 on est au Pont-Marie,
01:00:41 c'est dans le 4e arrondissement de Paris.
01:00:43 On est simplement à quelques centaines
01:00:45 de mètres de la mairie de Paris.
01:00:47 Marie Blanchard, vous êtes sur place
01:00:49 et on voit vos images également en direct.
01:00:51 Comment ça se passe sur place ?
01:00:55 - Oui, j'en remarque.
01:00:57 Sur place, c'est très calme.
01:00:59 On a vu quelques personnes sortir des tentes,
01:01:01 mais c'est vraiment...
01:01:03 Je peux les compter sur les doigts d'une main,
01:01:05 on a vu à peine 5 personnes sortir des tentes.
01:01:07 C'est très calme ici.
01:01:09 C'est une ambiance un peu particulière,
01:01:11 je ne vais pas vous mentir,
01:01:13 par rapport aux autres camps de migrants
01:01:15 que l'on a pu visiter avec l'émission.
01:01:17 Les jeunes hommes sont venus vers nous,
01:01:19 nous ont dit bonjour, tout simplement,
01:01:21 et nous ont expliqué ce qu'ils faisaient ici,
01:01:23 et notamment Ousmane,
01:01:25 qui est venu nous parler,
01:01:27 qui vient de Guinée-Conakry,
01:01:29 qui a une vingtaine d'années,
01:01:31 et qui a quitté le pays pour venir ici,
01:01:33 en Europe, pas forcément en France,
01:01:35 il voulait rejoindre l'Europe, pour travailler.
01:01:37 Il cherche uniquement du travail.
01:01:39 Ce qui nous a un peu surpris dans son discours,
01:01:41 c'est qu'il ne nous a pas parlé de papier,
01:01:43 il veut uniquement travailler ici,
01:01:45 pour pouvoir aider sa famille en Guinée-Conakry,
01:01:47 leur envoyer de l'argent,
01:01:49 et ils se sont abandonnés,
01:01:51 ils ne trouvent rien, personne ne l'aide,
01:01:53 il est dans la rue, il ne trouve pas de travail.
01:01:55 Donc voilà, ils sont laissés ici,
01:01:57 à même le sol,
01:01:59 il n'y a pas de sanitaire, vous savez,
01:02:01 un peu préfabriqué,
01:02:03 que l'on a déjà pu voir sur certains camps de migrants.
01:02:05 Ils sont laissés ici,
01:02:07 un peu à l'abandon.
01:02:09 Il y a juste une source d'eau dans le square,
01:02:11 que vous voyez juste ici,
01:02:13 où il se passe un coup d'eau sur les cheveux,
01:02:15 sur le visage, et puis il se brosse les dents.
01:02:17 Mais voilà, une ambiance, à notre rencontre en tout cas,
01:02:19 très cool, très gentil,
01:02:21 pas d'agressivité,
01:02:23 comme on a pu en connaître sur certains camps de migrants.
01:02:25 C'est intéressant ce que vous nous dites, Marie,
01:02:27 de voir que cette approche est très différente,
01:02:29 parce qu'on est allés ensemble dans plusieurs camps de migrants,
01:02:31 qui étaient à Paris, qui étaient autour de Paris,
01:02:33 et c'est vrai qu'en général,
01:02:35 on n'est pas très bien accueillis,
01:02:37 et c'est bien de dire également qu'on est bien accueillis,
01:02:39 gentiment, poliment, avec des gens qui ont envie d'expliquer.
01:02:41 Et on voit d'ailleurs,
01:02:43 sur vos images, Marie, qu'ils sont sur les bouches de métro,
01:02:45 on explique pourquoi, c'est aussi parce qu'il y a de l'air chaud,
01:02:47 qui sort de ces bouches de métro,
01:02:49 et ça leur fait un peu de chaleur.
01:02:51 Donc c'est pour ça qu'ils sont installés là.
01:02:53 Vous avez une idée de combien ils peuvent être
01:02:55 quand le camp est complet ?
01:02:57 - Alors, une idée des personnes à l'intérieur des tentes,
01:03:01 non, mais on a pu compter les tentes
01:03:03 depuis qu'on est arrivés ici à 10h.
01:03:05 Il y a entre 85 et 90 tentes.
01:03:07 Donc si on met au moins une personne par tente,
01:03:09 donc il y a au moins,
01:03:11 une centaine de personnes ici, sur ce camp,
01:03:13 au niveau du pont Marie, dans Paris.
01:03:15 - Alors on reste avec vos images Marie, bien évidemment.
01:03:17 Laurent Jacobelli,
01:03:19 c'est vrai que c'est terrible parce que c'est pas digne
01:03:21 non plus d'accueillir des gens comme ça.
01:03:23 Alors je sais pas s'ils sont en situation régulière
01:03:25 ou irrégulière, mais en tout cas,
01:03:27 c'est pas digne de les accueillir comme ça,
01:03:29 de les laisser à même le sol.
01:03:31 Il a beaucoup plu, je le disais cette nuit, il y a eu de très gros orages
01:03:33 en région parisienne, donc on imagine dans quelle situation
01:03:35 ils ont dû se retrouver avec des tentes inondées,
01:03:37 avec de l'eau partout. Mais donc ça veut peut-être dire
01:03:39 aussi qu'à un moment, il faut arrêter de recevoir
01:03:41 autant de migrants si on n'est pas capable
01:03:43 de les loger, si on n'est pas capable de les mettre quelque part.
01:03:45 - Mais c'est terrible et c'est un message envoyé
01:03:47 aux humanistes de Salon, notamment
01:03:49 ceux du 6ème arrondissement de Paris, c'est de dire
01:03:51 le bidonville peut pas être l'Eldorado
01:03:53 que vous promettez à des gens.
01:03:55 Tout le monde est malheureux dans cette affaire.
01:03:57 Ces pauvres gens qui, parfois au risque de leur vie,
01:03:59 sont arrivés en France en espérant une situation
01:04:01 meilleure et qui se trouvent dans une
01:04:03 situation terrifiante,
01:04:05 soumis à la pluie,
01:04:07 sans hygiène facile d'accès,
01:04:09 qui sont des situations qui ne sont pas humaines.
01:04:11 Et puis les Français qui souffrent,
01:04:13 qui souffrent parce que ça coûte très cher,
01:04:15 qui souffrent parce que ça tire les salaires vers le bas,
01:04:17 qui souffrent parce qu'ils se retrouvent en province
01:04:19 avec des centaines de migrants qui arrivent dans des villages
01:04:21 et ce n'est pas gérable parce que ça amène l'insécurité,
01:04:23 ça amène le désordre.
01:04:25 Eux-mêmes, ces Français dans les villages n'ont plus de service public
01:04:27 et donc tout le monde est malheureux à la fin et certains risquent leur vie.
01:04:29 Donc il faut arrêter avec cet humanisme
01:04:31 qui nous dit qu'il faut accueillir la terre entière,
01:04:33 nous devons l'hébergement
01:04:35 à tout le monde, c'est plus possible.
01:04:37 - Si vous arrivez au pouvoir, qu'est-ce que vous faites de ces gens-là ?
01:04:39 Qu'est-ce que vous auriez décidé par rapport à ces gens-là si vous arriviez au pouvoir ?
01:04:41 - D'abord, Jean-Marc, on fera en sorte qu'ils n'entrent pas en France.
01:04:43 - Là, ils sont là.
01:04:45 - Mais si jamais, premièrement, on les soigne.
01:04:47 Parce que j'imagine que parmi ces gens-là,
01:04:49 il y a des gens qui souffrent.
01:04:51 Dans des conditions comme ça, on peut imaginer qu'il y a des maladies.
01:04:53 Deuxièmement, on regarde leur situation.
01:04:55 S'ils sont en situation régulière,
01:04:57 évidemment, on poursuit leur chemin.
01:04:59 S'ils ne sont pas en situation régulière,
01:05:01 on les ramène chez eux.
01:05:03 Parce qu'une fois encore, tout le monde est malheureux dans la situation inverse.
01:05:05 Mais la vraie solution, Jean-Marc, c'est d'arrêter de dire à l'intérieur
01:05:07 "Si vous arrivez en France, vous serez nourri, logé, blanchi.
01:05:09 Et si vous êtes en situation irrégulière,
01:05:11 vous ne repartirez jamais chez vous."
01:05:13 Parce qu'on arrive à des situations comme ça.
01:05:15 Je peux comprendre les bonnes intentions.
01:05:17 Honnêtement, certaines personnes sont sincères.
01:05:19 Il y a des ONG qui ne sont pas sincères,
01:05:21 qui sont immigrationnistes par conviction.
01:05:23 Mais ils mettent des gens dans le malheur.
01:05:25 Des Français et des Australiens.
01:05:27 Il faut couper les pompes à spire.
01:05:29 - C'est assez impressionnant, ces images qu'on voit depuis le pont Marie
01:05:31 dans le 4e arrondissement.
01:05:33 On voit qu'il y a énormément de tentes.
01:05:35 Près d'une centaine, nous disait Marie Blanchard.
01:05:37 On les voit, ils sont installés à même le sol.
01:05:39 C'est vrai que cette situation n'est pas tenable.
01:05:41 Je ne sais pas combien de temps ces gens-là vont rester comme ça au sol.
01:05:45 Mais pour eux, vous vous rendez compte, il n'y a même pas de sanitaire.
01:05:47 Honnêtement, je ne sais même pas comment ils font au quotidien.
01:05:49 Il n'y a pas de sanitaire, il y a juste un petit point d'eau
01:05:51 pour se mettre un peu d'eau sur le visage.
01:05:53 On continue la visite de ce camp avec Marie et Bilal, qui sont sur place.
01:05:57 Mais c'est impossible de continuer comme ça.
01:05:59 - Oui, bien sûr, c'est totalement indigne.
01:06:01 Ce n'est pas digne d'une puissance comme la France.
01:06:05 Ce sont des êtres humains qui sont soumettants.
01:06:07 Il faut le rappeler quand même.
01:06:09 Mais deux choses.
01:06:11 D'abord, vous savez qu'au niveau européen, on a signé un pacte,
01:06:13 la France notamment, qui a été paraffée au Parlement européen,
01:06:15 un pacte migration-asile.
01:06:17 Et ce qui va se passer, c'est qu'on va être obligés
01:06:21 de répartir des quotas de migrants
01:06:23 qui arrivent par l'espace Schengen dans les pays.
01:06:25 Alors Bruno Pommard est maire,
01:06:27 peut-être qu'on en répartira chez lui.
01:06:29 Mais en tout cas, ce qu'a dit Serge Groire, le maire d'Orléans,
01:06:33 est très important.
01:06:35 C'est-à-dire qu'on est en train, quand même,
01:06:37 à la fois parce qu'il y a les JO,
01:06:39 donc on déplace des gens pour pas qu'ils soient visibles dans Paris
01:06:41 pour les touristes qui vont dépenser de l'argent,
01:06:43 ce qui est complètement inhumain.
01:06:45 Et puis à la fois, on va avoir ce problème structurant avec ce pacte.
01:06:47 Mais, précision, ce sujet de l'immigration
01:06:49 est un sujet européen,
01:06:51 y compris pour des pays qui ont quitté l'Europe.
01:06:53 Et je pense à la Grande-Bretagne.
01:06:55 Et pourquoi je vous dis ça ?
01:06:57 Parce que le Premier ministre britannique d'origine, indienne,
01:06:59 a signé un accord avec le Rwanda
01:07:01 pour expulser dans ce pays,
01:07:03 c'est un accord financier, on peut en penser ce qu'on veut,
01:07:05 ça a été un sujet de débat terrible au Parlement britannique.
01:07:07 Mais en tout cas, c'est la première fois
01:07:09 qu'on a concrètement
01:07:11 un chef de gouvernement
01:07:13 qui prend une décision de remigration.
01:07:15 Ça s'appelle de la remigration,
01:07:17 ce que fait le Premier ministre britannique.
01:07:19 Et personne ne le traite de facho.
01:07:21 Personne ne le traite d'extrême droite.
01:07:23 Donc ça veut dire que ce sujet de l'immigration
01:07:25 devient un sujet qui submerge
01:07:27 toutes les démocraties en Europe.
01:07:29 - Mais je vais vous dire ce qu'il va se passer là, on le sait,
01:07:31 c'est-à-dire qu'on en parle ce matin, on est en direct ce matin sur CNews
01:07:33 dans cette émission, dans les jours qui viennent,
01:07:35 il va y avoir des cars qui vont arriver,
01:07:37 dans le meilleur des cas, ils vont leur donner un logement provisoire,
01:07:39 dans le pire des cas,
01:07:41 ils vont les envoyer en province,
01:07:43 et puis ce camp va disparaître, et puis on va oublier,
01:07:45 ça se passera toujours pareil,
01:07:47 et d'autres arriveront, et jusqu'à ce qu'on y aille en direct,
01:07:49 jusqu'à ce qu'on montre les choses,
01:07:51 parce que c'est la seule chose qui fait bouger,
01:07:53 c'est-à-dire qu'on est en direct, quand on montre les choses,
01:07:55 et c'est la pression des médias, alors c'est pas mal aussi,
01:07:57 mais il faut aussi se dire que vont devenir
01:07:59 ces gens-là, juste Bruno Pomar.
01:08:01 - Mais cette politique humaniste qu'on veut,
01:08:03 et tous, à la limite, pourquoi pas, mais en théorie,
01:08:05 c'est facile de le dire, autour d'un tableau,
01:08:07 accueillons la terre entière, oui, effectivement,
01:08:09 mais ce que disait très justement notre ami Reuvel,
01:08:11 c'est que, moi je le vois, il y a quelques années déjà,
01:08:13 on m'avait demandé en tant que maire d'accueillir une famille
01:08:15 dans mon village de 125 habitants où j'ai rien,
01:08:17 c'est-à-dire que ces familles, il faut les prendre en charge,
01:08:19 les accueillir, les nourrir, les loger, à la limite,
01:08:21 mais après il faut les faire, au moins les insérer professionnels,
01:08:25 on ne peut pas, nous, les élus de petites provinces
01:08:29 ou des petits villages, et c'est là où c'est un véritable souci
01:08:31 à prendre en compte, parce qu'à un moment donné,
01:08:33 on va être submergé, ce qui est le cas, malheureusement,
01:08:36 et on voit ce qu'on voit ici, qui est totalement aberrant,
01:08:39 il faudrait que madame l'humaniste, madame Rousseau,
01:08:41 qui dit qu'il faut accueillir tout le monde,
01:08:43 vienne voir ce qui se passe aujourd'hui.
01:08:45 - Je le redis, parce que tout le monde ne connaît pas Paris,
01:08:47 mais on est en plein cœur de Paris, on est dans le 4e arrondissement,
01:08:50 on est à quelques centaines de mètres seulement de la mairie de Paris,
01:08:55 on est dans les beaux quartiers, c'est des beaux quartiers, en fait,
01:08:58 on n'est pas loin du Marais non plus.
01:09:00 - Des bidonvilles arrivent à nouveau en France,
01:09:02 c'est terrifiant, il faut arrêter ça.
01:09:04 - Comme vous êtes en direct, et ces images,
01:09:06 ça me tient au tripas, je vais vous dire que c'est affligeant
01:09:09 ce qu'on est en train de voir en plein Paris,
01:09:11 on en est ici à dire, oui, on ne peut pas accueillir toute l'humanité du monde,
01:09:16 ça nous coûte très cher, ça coûte très cher aux Français,
01:09:18 il y a quand même une dimension humaniste qui fait partie des valeurs
01:09:23 de la France.
01:09:25 - Excusez-moi, vous trouvez ça humaniste ?
01:09:27 - Mais là on les accueille dans des conditions déplorables,
01:09:29 ils sont accueillis dans des déclarations déplorables.
01:09:32 - Vous avez parlé du pacte asile, justement,
01:09:34 et d'ailleurs votre journaliste a bien fait son travail,
01:09:37 parce que le centre d'homicide qui a répondu aux questions,
01:09:42 il a dit qu'il ne voulait pas forcément rester en France,
01:09:45 il cherchait du travail pour nourrir une famille.
01:09:47 - Il a dit qu'il ne voulait pas forcément de papier.
01:09:49 - Oui, oui, mais c'est-à-dire qu'il peut aller ailleurs,
01:09:51 et d'ailleurs ceux qui traversent la Méditerranée veulent aller ailleurs,
01:09:54 ils veulent vivre.
01:09:56 - Mais sauf que madame, les Français à 75% ne veulent plus de cette situation,
01:10:00 et pas parce qu'ils sont racistes ou dégénérés,
01:10:02 pas parce qu'ils sont égoïstes, comme on peut le dire,
01:10:04 ils le veulent simplement parce qu'eux-mêmes ont des problèmes de logement,
01:10:06 parce qu'eux-mêmes ont des problèmes d'emploi,
01:10:08 parce qu'eux-mêmes ont des problèmes d'aide sociale,
01:10:10 que la France n'a plus les moyens, et qu'il se rend compte
01:10:12 que ceux qui arrivent sont aussi malheureux, il faut arrêter, il faut en référencer.
01:10:15 - Voilà donc pour ce temps de migrants en plein Paris,
01:10:17 4e arrondissement, Marie Blanchard, Bilal Denman pour les images,
01:10:19 merci à eux d'avoir été avec nous, merci à vous également.
01:10:22 Ce n'est pas Bruxelles, dans un instant, je vous retrouve demain en direct
01:10:24 à partir de 10h35 sur CNews, à demain, et d'ici là, soyez prudents.
01:10:28 [Musique]